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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Sois serein...
Sois serein au milieu de l'agitation
et songe au calme paisible qui se dégage du silence.
Vis en bonne entente avec tout le monde sans pour cela te renier.
Expose calmement et clairement tes idées.
Écoute les autres, même celui que tu considères moins intelligent que toi,
car lui aussi a quelque chose à t'apprendre.
Évite les personnes bruyantes et agressives,
elles sont un supplice pour l'esprit.
Si tu te compares aux autres, tu te sentiras parfois vaniteux et aigri,
car il y en en aura toujours de plus grands et de plus petits que toi.
Si modeste que soit ta profession,
elle est réellement une richesse dans un monde instable.
Soit prudent en affaires car le monde veut te tromper,
mais garde les yeux grands ouverts devant ses beaux côtés,
beaucoup recherchent un idéal élevé et font preuve de grand courage.
Reste toi-même, ne simule pas l'affection
mais ne parle pas non plus de l'amour cyniquement ;
car en présence de l'indifférence et du désenchantement,
il est aussi fragile que le brin d'herbe.
Accepte sans amertume la sagesse des années en échange de ta jeunesse.
Fortifie ton esprit, il te soutiendra en cas de malheur soudain.
Ne te laisse pas entraîner par ton imagination,
l'angoisse naît de la fatigue ou de la solitude.
Impose-toi une sainte discipline,
mais reste néanmoins indulgent envers toi-même.
Tu es un enfant de l'univers tout comme les arbres et les étoiles ;
tu as le droit d'exister.
Et même si cela échappe à ta compréhension,
l'univers poursuit son évolution.
Vis en paix avec une puissance supérieure,
quel que soit le nom que tu lui donnes ;
et quels que soient tes actes et tes aspirations,
vis en paix avec ta conscience dans ce monde bruyant.
Malgré toutes ses hypocrisies, ses tracas et ses rêves envolés,
la vie est quand même belle.
Reste vigilant et tends inlassablement vers le bonheur.
(auteur inconnu)
Le poisson rouge...
Un poisson rouge vit dans un bocal au fond de l'océan. Il y est depuis si longtemps qu'il est très habitué à son bocal, il en connaît les limites, les contours, il sait que l'eau dont il a besoin est contenue à l'intérieur.
En dehors du bocal, il ne sait pas. Il y pense parfois, et oublie bien vite. Un jour, il apprend que le bocal va inévitablement se briser et qu'il devra abandonner cette existence délimitée par le périmètre du bocal. On lui dit que cela s'appelle « mourir». Son destin, après la fin du bocal, lui est tout à fait inconnu, il a très peur. Y a-t-il de l'eau dans l'océan hors de son bocal ? Il craint bien que non.
Va-t-il survivre à la destruction du bocal ?
Il est persuadé que non. Et surtout, il est très attaché à ses mouvements dans le bocal, à la vue qu'il a depuis le bocal et qu'il n'échangerait pour rien au monde contre autre chose, contre un inconnu, malgré les souffrances que lui cause souvent l'enfermement dans le bocal.
Il n'existe dans sa mémoire rien de comparable à l'univers de son bocal, il ne veut rien d'autre. Quand le bocal vient à se briser, le poisson est rendu à l'océan, il réalise que l'eau est présente hors du bocal, que l'espace y est infini et que son attachement au bocal ne venait que de l'oubli de la nature de l'océan dont il provient, à l'origine.
Quand le bocal se brise, rien ne se passe. L'eau retourne à l'eau, l'univers réduit du poisson rouge subit une expansion soudaine. Il est libre.
Nous sommes le poisson rouge dans le bocal.
Mais nous appartenons à l'océan.
Tout va bien.
Thierry Vissac
Si j'étais à sa place...
C'est tellement facile de trouver ce qui ne fonctionne pas
dans la vie des autres.
Nous nous disons souvent :
“Si j'étais à sa place,
je ferais telle chose, telle chose, telle chose !”
Mais avons-nous déjà pensé
que si nous étions réellement à la place de l'autre personne,
vraiment dans ses souliers,
nous serions alors aux prises avec ses émotions,
ses préjugés, ses réactions, ses inquiétudes,
ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions,
ses instincts, bref,
nous aurions son passé,
son présent et son avenir
et il est fort probable que nous agirions
exactement de la même façon qu'elle ?
Avant de condamner quelqu'un,
essayons non seulement de le comprendre,
mais de vibrer au même diapason que lui
et nous constaterons alors
que nos émotions ressemblent aux siennes.
(auteur inconnu)
Les Quatre Saisons
L'été: le temps où l'on prend son temps.
L'automne: le temps, pour l'homme et la nature de cheminer ensemble; l'un et l'autre déclinent.
L'hiver: le temps où l'on compte le temps.
Le printemps: le temps des illusions; la nature rajeunit et nous croyons en faire autant.
Aristote
Celui qui veut parvenir à la sagesse doit ne tromper personne, n'éprouver de haine pour personne, ne jamais désirer nuire dans la colère. Il doit ressentir pour toutes créatures un amour immense, comme celui d'une mère pour son fils unique, qu'elle protégerait au risque de sa propre vie. Là-haut, ici-bas, et tout autour de lui, il doit faire rayonner son amour, qui ne connaît ni bornes ni obstacles, qui est dégagé de toute cruauté et toute animosité. Qu'il soit debout, assis, en marche ou couché jusqu'à ce qu'il s'endorme, il doit maintenir son esprit dans la pratique de la bonne volonté envers tous.
(Bouddha)
LES TRACES DANS LE SABLE
Une nuit, un homme fit un rêve. Il rêva qu'il marchait au bord de la mer en compagnie du Seigneur. Sur le fond du ciel, il voyait se dérouler les scènes de sa vie. Il remarquait, dans chaque scène, deux traces parallèles de pas dans le sable. L'une était la sienne; l'autre celle du Seigneur. À la dernière scène, il se retourna pour voir ces empreintes sur la grève. Il s'aperçut alors qu'à divers moments de sa vie, il n'y avait qu'une trace de pas. Et que ces moments de marche solitaire correspondaient aux heures les plus tristes et les plus sombres de sa vie. Intrigué, il dit à son compagnon; "Seigneur, tu m'as assuré de toujours marcher à mes côtés si j'acceptais de me joindre à Toi. Mais je m'aperçois qu'aux périodes les plus dures de ma vie, il n'y a plus qu'une empreinte dans le sable. Pourquoi m'as-tu abandonné au moment où j'avais le plus besoin de Toi?". Le Seigneur se tourne alors vers lui et lui répond: "Mon enfant, mon très cher enfant, tu sais que Je t'aime et que je ne saurais t'abandonner. Il faut que tu comprennes ceci : si tu ne vois qu'une trace de pas aux moments les plus difficiles de ton existence, c'est qu'alors, tout simplement, Je te portais dans mes bras...
(Adémar de Barros)
SAISON
Pâle soleil, à la fin de l'hiver
Tes faibles rayons
Réchauffent un peu la terre
Mais le ciel vire au gris
Tant le bleu est terni
Les arbres sont endormis
Leurs branches démunies
Les rares pépiements des oiseaux résistants
Attendant nul doute, l'arrivée du printemps
L'éclosion des bourgeons
Puis la pousse des feuilles
Moi j'irai au jardin pour guetter les semis
Puis viendra le jour enfin où se marieront
Mille senteurs, mille couleurs, mille fleurs
Le ciel sera d'un bleu azur
Le soleil brillera pareil au lingot d'or
Les enfants joueront dans la rue
Et la morosité aura fui le décor
Faisant place à l'été
Mais les jours sont comptés
Il faut en profiter
(Mauricette Leblon)
Un petit garçon demande à sa mère : pourquoi pleures-tu?
Parce que je suis une femme, lui répond-elle.
Je ne comprends pas, dit-il.
Sa mère l'étreint et lui dit : et jamais tu ne réussiras à comprendre...
Plus tard le petit garçon demanda à son père : pourquoi maman pleure-t-elle?
Je ne comprends pas! Toutes les femmes pleurent sans raison.
Ce fut tout ce que son père put lui dire.
Devenu adulte, il demanda à Dieu : Seigneur, pourquoi les femmes pleurent-elles aussi facilement?
Et Dieu répondit : quand j'ai fait la femme, elle devait être spéciale. J'ai fait ses épaules assez fortes pour porter le poids du monde et assez douces pour être confortables. Je lui ai donné la force de donner la vie, celle d'accepter le rejet qui vient souvent des enfants. Je lui ai donné la force pour lui permettre de continuer quand tout le monde abandonne. Celle de prendre soin de sa famille en dépit de la maladie et de la fatigue. Je lui ai donné la sensibilité pour aimer ses enfants d'un amour inconditionnel, même quand ces derniers l'ont blessée durement. Je lui ai donné la force de supporter son mari dans ses défauts et de demeurer à ses côtés sans faiblir. Et finalement je lui ai donné des larmes à verser quand elle en ressent le besoin. Tu vois mon fils, la beauté d'une femme n'est pas dans les vêtements qu'elle porte, ni dans son visage, ou dans la façon de se coiffer les cheveux. La beauté d'une femme réside dans ses yeux. C'est la porte d'entrée de son coeur - la place ou l'amour réside. Et c'est souvent par ses larmes que tu vois passer son coeur.
(auteur inconnu)
Un jour un roi constata que la désolation règnait dans ses jardins. Les arbres, les buissons, les fleurs, tout dépérissait. Il interrogea les végétaux et apprit que le chêne languissait de ne pas ressembler au pin, que le pin se tourmentait de ne pouvoir porter des grappes comme la vigne et que la vigne avait perdu le sourire parce qu'elle ne parvenait pas à fleurir comme le rosier. Dans un coin, le roi découvrit une humble primevère, fraîche et satisfaite comme d'habitude. Interrogée elle aussi, elle répondit : "lorsque tu m'as fait semer, je me suis dit que tu souhaitais voir une primevère dans ton jardin. Si tu avais préféré un chêne, un pin ou une vigne, c'est ce que tu aurais planté ici. C'est moi que tu as voulue alors je me dis que la meilleure chose est d'être moi-même".
Vous êtes là parce que l'existence a besoin de vous tel que vous êtes, sinon quelqu'un d'autre occuperait votre place. Tel que vous êtes, vous représentez quelque chose d'essentiel, de fondamental. Pourquoi seriez vous comme le Bouddha? Si Dieu le voulait, Il pourrait produire des Bouddhas à la chaîne. Au lieu de cela, Il vous a créé vous. Songez à l'honneur que vous fait l'existence! C'est vous qu'elle a choisi. C'est à vous de parfumer l'univers.
Observez-vous profondément. Que pouvez-vous être d'autre que vous-même? Pouvez-vous être quelqu'un d'autre? Réjouissez-vous et fleurissez! A moins que vous ne préfériez vous étioler et dépérir.
Auteur inconnu
L'enfant précoce
Une lampe naquit sous la mer
Un oiseau chanta
Alors dans un village reculé
Une petite fille se mit à écrire
Pour elle seule
Le plus beau poème
Elle n'avait pas appris l'orthographe
Elle dessinait dans le sable
Des locomotives
Et des wagons pleins de soleil
Elle affrontait les arbres gauchement
Avec des majuscules enlacées et des cœurs
Elle ne disait rien de l'amour
Pour ne pas mentir
Et quand le soir descendait en elle
Par ses joues
Elle appelait son chien doucement
Et disait
« Et maintenant cherche ta vie ».
René Guy Cadou