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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Un petit rien...
Un petit rien, c’est dire bonjour
A la voisine et aux amis.
C’est presque rien et c’est facile,
Cela rend la vie plus jolie.
Un petit rien, c’est dire merci
A celui qui vous rend service.
C'est presque rien, un petit mot de courtoisie
Qui rend heureux celui à qui il est dit.
Un petit rien, c’est un sourire
A distribuer sur son chemin.
C’est presque rien, mais c’est beaucoup.
Cela rend heureux et c’est contagieux.
Un petit rien, c’est dire je t’aime
A la personne que l’on aime.
C’est presque rien, c’est important
L’amour s’entretient chaque jour.
Ces petits riens sont peu de choses,
Mais ils illuminent la journée
Ils donnent envie de partager le bonheur
Et cela, ça n’a pas de prix.
(Marie-France Ferrand)
Personne n’osait passer dans un chemin où un serpent venimeux avait élu domicile.
Un " mahâtmâ " (épithète donnée aux hommes qui ont atteint la perfection morale ou spirituelle) ayant un jour suivi cette route, des enfants qui gardaient les troupeaux se précipitèrent pour l’avertir.
" Je vous remercie, mes enfants, répondit le sage, mais je n’ai pas de crainte. D’ailleurs, je connais des mantras qui me protégeront contre toute attaque ". Et il continua d’avancer.
Brusquement, le cobra se dressa contre lui.
Mais en approchant du Saint Homme, il se sentit soudain pénétré de la douceur du " yogin " (celui qui pratique le yoga).
Le Sage voyant le serpent, prononça une formule magique et le serpent s’écroula à ses pieds.
Alors le Sage lui demanda : " mon ami, as-tu l’intention de me mordre ? " Le serpent stupéfait ne répondit rien.
" Voyons dit le mahâtmâ, pourquoi fais-tu ainsi du mal à d’autres créatures? Je vais te donner une formule sacrée que tu répéteras constamment. Ainsi tu apprendras à aimer Dieu. Et en même temps tu perdras tout désir de faire le mal. " Et il lui murmura la formule à l’oreille.
Le serpent s’inclina en signe d’assentiment, puis rentra dans son trou pour y vivre d’innocence et de pureté, sans avoir jamais plus le désir de blesser un être vivant.
Au bout de quelques jours, les enfants du village voisin s’aperçurent de ce changement d’attitude et, pensant que le serpent avait perdu son venin, ils se mirent à le tourmenter, à lui jeter des pierres et à le traîner sur les cailloux. Le serpent grièvement blessé, se laissa faire et alla se cacher dans son trou.
A quelques temps de là, le sage repassa par ce chemin et chercha le serpent, mais en vain.
Les enfants lui dirent que l’animal était mort, mais il ne put pas les croire. Il savait en effet que le nom de Dieu a une telle puissance qu’on ne saurait en aucun cas mourir avant d’avoir résolu le problème de la vie, c’est-à-dire avant d’avoir réalisé Dieu.
Il continua donc d’appeler le cobra. Finalement celui-ci, qui était presque réduit à l’état de squelette, sortit de son trou et s’inclina devant son maître : " comment vas-tu, demanda le sage? Fort bien, Seigneur, merci : par la grâce de Dieu tout va bien. Mais pourquoi es-tu dans cet état? Conformément à tes instructions, je cherche à ne plus faire de mal, à aucune créature : je me nourris maintenant de feuilles. C’est pourquoi j’ai un peu maigri.
Ce n’est pas le changement de régime qui a suffi à te mettre dans cet état : il doit y avoir autre chose. Réfléchis un peu !
- Ah oui je me souviens : les petits bergers ont été un peu durs pour moi, un jour. Ils m’ont pris par la queue et m’ont fait tournoyer, me frappant contre des pierres. Ces pauvres petits ne savaient pas que je ne les mordrais plus! "
Le Sage répondit en souriant : " Pauvre ami, je t’ai recommandé de ne mordre personne, mais je ne t’ai pas défendu de siffler pour éloigner les persécuteurs et les tenir en respect ! "
De même vous qui vivez dans le monde, ne blessez personne, mais ne laissez non plus personne vous molester !
(auteur inconnu)
Le Bâtisseur de Ponts...
Voici l'histoire de deux frères qui s'aimaient beaucoup et vivaient en parfaite harmonie dans leur ferme jusqu'au jour où un conflit éclata entre eux.
Les deux frères vivaient du travail de leurs champs. Ils cultivaient ensemble et récoltaient ensemble. Ils avaient tout en commun. Tout commença par un malheureux malentendu entre eux. Mais peu à peu, le fossé se creusa jusqu'au jour où il y eut une vive discussion puis un silence douloureux qui dura plusieurs semaines.
Un jour quelqu'un frappa à la porte du frère aîné. C'était un homme à tout faire qui cherchait du travail. Quelques réparations à faire...
- Oui, lui répondit-il, j'ai du travail pour toi. Tu vois, de l'autre côté du ruisseau vit mon frère cadet. Il y a quelques semaines, il m'a offensé gravement et nos rapports se sont brisés. Je vais lui montrer que je peux aussi me venger. Tu vois ces pierres à côté de ma maison ? Je voudrais que tu en construises un mur de deux mètres de haut, car je ne veux plus le voir.
L'homme répondit :
- Je crois que je comprends la situation.
L'homme aida son visiteur à réunir tout le matériel de travail puis il partit en voyage le laissant seul pendant toute une semaine.
Quelques jours plus tard, lorsqu'il revint de la ville, l'homme à tout faire avait déjà terminé son travail. Mais quelle surprise ! Au lieu d'un mur de deux mètres de haut, il y avait un pont. Précisément à ce moment, le frère cadet sortit de sa maison et courut vers son aîné en s'exclamant :
- Tu es vraiment formidable ! Construire un pont alors que nous étions si fâchés ! Je suis fier de toi !
Pendant que les deux frères fêtaient leur réconciliation, l'homme à tout faire ramassa ses outils pour partir.
- Non, attends ! lui dirent-ils. Il y a ici du travail pour toi.
Mais il répondit :
- Je voudrais bien rester, mais j'ai encore d'autres ponts à construire...
(auteur inconnu)
Nous avons toujours le choix...
Un homme de 92 ans, petit, très fier, habillé et bien rasé tous les matins à 8h, avec ses cheveux parfaitement coiffés, malgré qu'il est légalement aveugle, déménage dans un foyer pour personnes âgées. Sa femme de 70 ans est décédée récemment, ce qui l'oblige à quitter sa maison. Après plusieurs heures d'attente, il sourit gentiment lorsqu'on lui dit que sa chambre est prête.
Comme il se rendait jusqu'à l'ascenseur avec sa marchette, je lui fis une description visuelle de sa petite chambre, incluant le drap suspendu à sa fenêtre servant de rideau.
- Je l'aime beaucoup, dit-il avec l'enthousiasme d'un petit garçon de 8 ans qui vient d'avoir un nouveau petit chien.
- M. Gagné, vous n'avez pas encore vu la chambre, attendez un peu.
" Cela n'a rien à voir, a-t-il répondu. Le bonheur est quelque chose que tu décides à l'avance. Que j'aime ma chambre ou pas ne dépend pas des meubles ou de la décoration, ça dépend plutôt de la façon dont moi je les perçois. C'est déjà décidé dans ma tête que j'aime ma chambre. C'est une décision que je prends tous les matins à mon réveil.
J'ai le choix, je peux passer la journée au lit en comptant les difficultés que j'ai avec les parties de mon corps qui ne fonctionnent plus, ou me lever et remercier le ciel pour celles qui fonctionnent encore. Chaque jour est un cadeau, et aussi longtemps que je pourrai ouvrir mes yeux je m'intéresserai au nouveau jour et à tous les souvenirs heureux que j'ai amassé tout au long de ma vie.
La vieillesse est comme un compte en banque. Tu retires de ce que tu as amassé. Donc, mon conseil pour vous, serait de déposer beaucoup de bonheur dans votre compte en banque des souvenirs. Merci de votre participation à remplir mon compte en banque, car je dépose encore. "
Souvenez-vous de ces simples règles pour être heureux :
1. Libérez votre coeur de la haine,
2. Libérez votre tête des soucis,
3. Vivez simplement,
4. Donnez plus,
5. Attendez-vous à moins.
(Auteur inconnu)
Chaque geste peut devenir bonheur...
L'avez-vous déjà remarqué, nous sommes toujours en attente du résultat d'un acte, d'un événement, projetés vers l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement, sur l'arrivée, en attente d'autre chose, de quelqu'un d'autre, de mieux, d'ailleurs...
J'escalade la montagne en ne songeant qu'à ce que je verrai du sommet.
Je me dépêche de lire le livre pour en savoir plus, pour connaître la suite, toujours la suite, toujours plus avant. Je pose la question : "Comment est-ce que ça se termine ?"
J'attends le train, je ne vis pas. Je suis tendue vers l'arrivée du train, le cou tendu vers le tournant où il va apparaître. "Il arrive ? Il arrive ?" Et bien sûr, une fois dans le train, je n'ai qu'une hâte : arriver !
Au travail, j'attends la pause, la fin de la journée, le week-end, les vacances, la retraite... "Quand j'aurai rencontré l'âme-soeur...", "Quand les enfants seront grands", "Ah, si j'étais libre", "Quand j'aurai de l'argent", "Quand j'aurai déménagé", "Quand j'habiterai à la campagne", "Quand j'aurai le temps...", ou alors, c'est "Ah, si j'avais su...", "Avant c'était mieux !", "Ah, quand il/elle était là !".
Et finalement, je ne vis pas et les années passent. Le compte à rebours a commencé et je ne savoure toujours pas la vie précieuse qui m'est offerte à chaque seconde, la douceur de l'air dans mes poumons, sur mon visage, les yeux de l'inconnu(e) qui me croise, la colline si vivante devant moi, la danse des nuages, un après-midi de repos, la chaleur de ma couverture, un toit sur ma tête, les clins d'oeil du soleil...
Hier en faisant le ménage, j'ai pris conscience pour la première fois que j'aimais faire le ménage ! Et chaque acte est devenu un véritable plaisir : laver les vitres, jeter de vieux journaux, de vieux livres, faire le vide... Chaque geste de notre vie est/peut/va devenir bonheur, chaque instant, chaque seconde (ou presque !), ne serait-ce que respirer...
Alex,L'Âme et le Coeur
Personne ne doit oublier le vent...
Personne ne doit oublier le vent
quand il prépare ses voiles...
En premier, tenez vous à l'extérieur,
sentant le vent sur votre figure,
notez sa direction et sa force...
Puis, installez les voiles de votre bateau,
pour le diriger vers votre but.
N'oubliez pas de revérifier le vent,
car il change continuellement.
On aimerait marquer un temps d'arrêt,
après chaque progression de nos accomplissements.
Quand on pense que tout va,
quelque chose se produit:
les enfants grandissent,
on doit prendre sa retraite,
de nouveaux voisins arrivent...
Tel un bon marin,
nous devons constamment réajuster nos voiles.
Qu'un changement soit le bienvenu ou pas,
nous devons nous y ajuster.
A force de trop tenir à nos rêves,
nous pouvons passer outre à la réalité.
En faisant la paix avec le changement,
nous grandirons et serons transformés
au delà de toute espérance.
(auteur inconnu)
L'oeil du chat
Si la note disait…
Si la note disait :
« Ce n’est pas une note qui fait une musique »
…il n’y aurait pas de symphonie.
Si le mot disait :
« Ce n’est pas un mot qui peut faire une page »
…il n’y aurait pas de livre.
Si la pierre disait :
« Ce n’est pas une pierre qui peut monter un mur »
…il n’y aurait pas de maison.
Si la goutte d’eau disait :
« Ce n’est pas une goutte d’eau qui peut faire une rivière »
…il n’y aurait pas d’océan.
Si le grain de blé disait :
« Ce n’est pas un grain de blé qui peut ensemencer un champ »
…il n’y aurait pas de moisson.
Si l’homme disait :
« Ce n’est pas un geste d’amour qui peut sauver l’humanité »
…il n’y aurait jamais de justice et de paix,
de dignité et de bonheur sur la terre des hommes.
Comme la symphonie a besoin de chaque note,
Comme le livre a besoin de chaque mot,
Comme la maison a besoin de chaque pierre,
Comme l’océan a besoin de chaque goutte d’eau,
Comme la moisson a besoin de chaque grain de blé,
L’humanité toute entière a besoin de toi,
Là où tu es,
Unique,
Et donc irremplaçable.
Michel QUOIST
Le temps
Pour apprendre la valeur d'une année,
demande à l'étudiant qui a raté un examen.
Pour apprendre la valeur d'un mois,
demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt.
Pour apprendre la valeur d'une semaine,
demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire.
Pour apprendre la valeur d'une heure,
demande aux fiancés qui attendent de se revoir.
Pour apprendre la valeur d'une minute,
demande à celui qui a raté son train, son bus ou son avion.
Pour apprendre la valeur d'une seconde,
demande a celui qui a perdu quelqu'un dans un accident.
Pour apprendre la valeur d'une milliseconde,
demande à celui qui a gagné une médaille d'argent aux jeux Olympiques.
Le temps n'attend personne.
Rassemble chaque instant qu'il te reste
et il sera de grande valeur.
Partage-les avec une personne de choix
et ils deviendront encore plus précieux.
(auteur inconnu)
Agir...
C'est l'action et non le fruit de l'action qui importe.
Vous devez faire ce qui est juste.
Il n'est peut-être pas en votre pouvoir,
peut être pas en votre temps,
qu'il y ait des fruits.
Toutefois, cela ne signifie pas que vous deviez cesser
de faire ce qui est juste.
Vous ne saurez peut être jamais ce qui résultera de votre geste,
mais si vous ne faites rien,
il n'en résultera rien.
Gandhi