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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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L’art du pain d’épices en Croatie du Nord
Inscrit en 2010 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Croatie
(UNESCO)
La tradition de la fabrication du pain d’épices est apparue au Moyen Âge dans certains monastères européens et a gagné la Croatie où elle est devenue un art.
Les pain-d’épiciers qui faisaient aussi du miel et des bougies, travaillaient dans le Nord de la Croatie. Le procédé de fabrication du pain d’épices requiert habileté et rapidité.
La recette est la même pour tous les fabricants qui mettent de la farine, du sucre, de l’eau et du bicarbonate de soude ainsi que les épices obligatoires. Le pain d’épices est façonné dans des moules, cuit, séché et peint à l’aide de colorants alimentaires.
Chaque artisan décore le pain d’épices à sa façon, en y appliquant souvent des images, de petits miroirs et des vers ou des messages.
Le pain d’épices en forme de cœur est le motif le plus courant et il est fréquemment préparé pour des mariages, décoré avec le nom des nouveaux mariés et la date du mariage.
Chaque pain-d’épicier travaille dans un certain domaine sans interférer avec celui d’un autre artisan. L’art se transmet d’une génération à l’autre depuis des siècles, initialement aux hommes, mais maintenant aussi bien aux hommes qu’aux femmes.
Le pain d’épices est devenu l’un des symboles les plus reconnaissables de l’identité croate.
De nos jours, les pain-d’épiciers sont les participants les plus importants aux festivités, événements et rassemblements locaux, procurant à la population locale un sentiment d’identité et de continuité.
L’Angklung indonésien
Inscrit en 2010 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Indonésie
(UNESCO)
L’Angklung est un instrument de musique indonésien composé de deux à quatre tubes de bambou disposés verticalement dans une structure en bambou et attachés avec des cordes en rotin.
Les tubes sont taillés et découpés avec soin par un maître artisan pour produire certaines notes quand on secoue ou on frappe le cadre en bambou. Chaque Angklung émet une note ou un accord unique, si bien que plusieurs joueurs doivent collaborer pour exécuter des mélodies.
L’Angklung traditionnel utilise l’échelle pentatonique, mais en 1938 le musicien Daeng Soetigna a introduit un Angklung utilisant l’échelle diatonique, connu sous le nom de angklung padaeng.
Étroitement lié aux coutumes traditionnelles, aux arts et à l’identité culturelle en Indonésie, l’Angklung se joue au cours de cérémonies comme la plantation du riz, la récolte ou encore la circoncision.
La récolte du bambou noir spécial pour l’Angklung se pratique durant les deux semaines de l’année où chantent les cigales, et le bambou est taillé au moins à trois segments du sol pour que ses racines continuent de s’étendre.
L’enseignement de l’Angklung se transmet oralement de génération en génération, et de plus en plus dans les établissements scolaires. En raison de la nature de la musique de l’Angklung qui se joue en collaboration, sa pratique favorise la coopération et le respect mutuel entre les joueurs, ainsi que la discipline, le sens des responsabilités, la concentration, le développement de l’imagination et de la mémoire, ainsi que le sens artistique et musical.
Al-Bar’ah, musique et danse des vallées du Dhofar d’Oman
Inscrit en 2010 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Oman
(UNESCO)
L’al-Bar’ah est une tradition musicale bédouine des chaînes montagneuses du Dhofar au sud d’Oman. Elle prend la forme d’une danse à caractère guerrier exécutée au son du tambour et de la poésie chantée dans le dialecte des tribus locales.
L’al-Bar’ah est exécutée en demi-cercle par dix à trente hommes et femmes. Tout en chantant et en battant des mains, deux danseurs masculins munis de khanjars (poignards), exécutent des mouvements de danse codifiés, en brandissant leurs poignards au-dessus du niveau de l’épaule.
Les pas des danseurs ne sont pas complexes, mais la coordination avec les autres exécutants et avec la musique requiert une habileté considérable.
Chaque tribu a sa propre forme caractéristique d’al-Bar’ah, qui diffère des autres par le rythme des percussions et les pas de danse exécutés. L’accompagnement musical est joué par les tambours al-kasir, al-rahmâni et ad-daff et la flûte al-qassaba.
La danse est exécutée à l’extérieur, à l’occasion des mariages, des circoncisions et des fêtes religieuses.
Comme pour d’autres danses bédouines, les distinctions de classe et autres disparaissent puisque les chefs de tribus dansent aux côtés des plus humbles de la population. La tradition représente l’esprit chevaleresque, la force, le courage, la générosité et l’hospitalité associés aux Bédouins.
La danse met aussi l’accent sur les thèmes poétiques de l’amour et de la séduction. L’al-Bar’ah a beaucoup de praticiens du Dhofar qui contribuent à entretenir et à transmettre sa diversité poétique et sa pratique.
Le théâtre d’ombres chinoises
Inscrit en 2011 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Chine
(UNESCO)
Le théâtre d’ombres chinois est une forme de théâtre, accompagné de musique et de chants, qui met en scène des silhouettes de personnages pittoresques en cuir ou en papier.
Manipulées par des marionnettistes à l’aide de tiges, ces personnages créent l’illusion d’images mobiles projetées sur un écran formé par un tissu translucide tendu et éclairé à l’arrière.
Parmi les artistes du théâtre d’ombre d’âge avancé, beaucoup sont capables de représenter des douzaines de pièces traditionnelles qui sont transmises oralement ou que l’on trouve sous forme écrite.
De nombreux marionnettistes taillent également les marionnettes dans du bois ; ces dernières peuvent avoir entre douze et vingt-quatre articulations mobiles.
Le théâtre d’ombres est joué par des grandes troupes de sept à neuf marionnettistes ainsi que par des troupes plus petites de deux à cinq personnes, principalement pour le divertissement ou les rituels religieux, les mariages et les funérailles, ainsi que d’autres occasion spéciales.
Certains marionnettistes sont des professionnels, tandis que d’autres sont des amateurs qui se produisent pendant les saisons de ralentissement des activités agricoles.
Les savoir-faire associés sont transmis dans les familles, au sein des troupes et de maître à élève. Le théâtre d’ombres chinois transmet également des informations telles que l’histoire culturelle, les croyances sociales, les traditions orales et les coutumes locales. Il diffuse les connaissances, défend les valeurs culturelles et divertit la communauté, en particulier les jeunes.
Le pèlerinage au sanctuaire du seigneur de Qoyllurit’i
Inscrit en 2011 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Pérou
(UNESCO)
Le Pèlerinage au sanctuaire du seigneur de Qoyllurit’i mêle des éléments empruntés à la fois au catholicisme et au culte des dieux de la nature préhispaniques.
Il commence cinquante-huit jours après la célébration du dimanche de Pâques, quand 90000 personnes des environs de Cusco se rendent au sanctuaire, situé dans la cuvette de Sinakara.
Les pèlerins sont divisés en huit « nations » correspondant à leurs villages d’origine : Paucartambo, Quispicanchi, Canchis, Acomayo, Paruro, Tawantinsuyo, Anta et Urubamba.
Le pèlerinage comprend des processions de croix qui font l’ascension de la montagne au sommet enneigé puis en redescendent, ainsi qu’une procession de vingt-quatre heures pendant laquelle les nations Paucartambo et Quispicanchi portent des images du seigneur de Tayancani et de la Vierge éplorée jusqu’au village de Tayancani pour saluer les premiers rayons du soleil.
La danse joue un rôle central dans le pèlerinage : une centaine de danses différentes représentatives des différentes « nations » sont exécutées.
Le Conseil des Nations de pèlerins et la Confrérie du seigneur de Qoyllurit’i dirigent les activités du pèlerinage, ses règles et ses codes de conduite et fournissent la nourriture, tandis que les pablitos ou pabluchas, personnages portant des vêtements en alpaga et des masques d’animaux en laine tissée s’occupent du maintien de l’ordre. Le pèlerinage réunit une grande variété d’expressions culturelles et constitue un lieu de rencontre pour les communautés de différentes altitudes de la chaîne andine pratiquant différentes activités économiques.
Le Mibu no Hana Taue, rituel du repiquage du riz à Mibu, Hiroshima
Inscrit en 2011 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Japon
(UNESCO)
Le Mibu no Hana Taue est un rituel agricole japonais exécuté par les communautés Mibu et Kawahigashi de la ville de Kitahiroshima, préfecture d’Hiroshima, pour honorer le dieu du riz afin qu’il leur assure une récolte abondante de riz.
Le premier dimanche de juin, quand le repiquage du riz est terminé, le rituel illustre la plantation et le repiquage. Des villageois conduisent au sanctuaire de Mibu des animaux de bétail qui portent des colliers de couleur et des selles décorées de motifs élaborés.
Un ancien portant un bâton sacré les conduit jusqu’à une rizière spécialement réservée pour le rituel.
Une fois le champ labouré par le bétail, des filles aux vêtements colorés placent des plants dans une caisse en interprétant un chant sous la direction d’une personnes plus âgée.
Puis le sol de la rizière est aplani à l’aide d’un outil (eburi) qui passe pour contenir le dieu des rizières.
Les filles repiquent ensuite les plants un par un, en reculant, suivies de l’utilisateur de l’eburi et de la personne portant les plants, qui arasent le champ au passage.
Des chants rituels sont exécutés avec un accompagnement de tambours, de flûtes et de petits gongs.
Quand le repiquage rituel est terminé, l’eburi est placé sens dessus dessous dans l’eau avec trois bottes de plants de riz. La transmission est assurée par les anciens qui connaissent les chants et la musique pour planter le riz et qui veillent à la bonne exécution du rituel.
Le Jultagi, marche sur corde raide
Inscrit en 2011 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : République de Corée
(UNESCO)
La marche sur une corde raide est une forme de divertissement très répandue axée dans la plupart des pays sur les seuls dons acrobatiques.
L’art traditionnel coréen du Jultagi se distingue en ce qu’il se double d’un accompagnement musical et d’un dialogue entre le funambule et un clown resté au sol.
Le Jultagi est exécuté en extérieur. Le funambule exécute diverses prouesses acrobatiques sur la corde, avec force plaisanteries, imitations, chants et danses, tandis qu’un clown se livre à des plaisanteries et qu’un groupe de musiciens joue de la musique pour accompagner le tout.
Le funambule commence par des figures simples qui deviennent progressivement plus acrobatiques et plus difficiles, déployant une quarantaine de techniques au cours d’une démonstration qui peut durer plusieurs heures.
De nos jours, les funambules sont souvent invités aux fêtes locales organisées un peu partout dans le pays, en particulier au printemps et en automne.
Actuellement en Corée, la transmission de l’art de marcher sur une corde raide est assurée principalement par l’Association pour la sauvegarde du Jultagi de Gyeonggi-do.
Il y a deux types de formation : l’apprentissage auprès de maîtres qui forment les praticiens et prennent des élèves, et l’éducation publique qui prend diverses formes telles que la formation théorique, des cours pratiques et des camps d’été.
La fête de « la Mare de Déu de la Salut » d’Algemesí
Inscrit en 2011 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Espagne
(UNESCO)
La fête de « la Mare de Déu de la Salut » a lieu à Algemesí, dans la province de Valence, en Espagne.
Chaque année, les 7 et 8 septembre, près de 1 400 personnes participent à des spectacles de théâtre, de musique et de danse organisés dans les quartiers historiques de la ville : Valencia, La Muntanya, Santa Barbara et La Capella.
Des processions défilent depuis la Basílica Menor de San Jaime jusqu’à la Capella de la Troballa. Le carillon de la basilique ouvre les festivités, suivi d’un défilé.
En soirée, à la basilique, le chœur et l’orchestre de la Schola Cantorum interprètent les vêpres, suivis du carillon et de la Procession des Fiancés qui comprend des Els Misteris (courtes pièces de théâtre religieuses, jouées par des enfants), des tours humaines avec accompagnement musical traditionnel, et des danses.
Le lendemain, des marionnettes géantes représentant le roi et la reine d’Aragon, Jacques Ier et sa femme Violante de Hongrie, se joignent à la procession du matin, tandis que la Grande procession générale comprend des représentations de personnages bibliques et des chants des apôtres.
La participation des habitants de la ville est le fondement de la continuité de cette fête. Tous les costumes, ornements et accessoires sont faits à la main et les danses et partitions musicales sont transmis de génération en génération.
La Chevauchée des Rois dans le sud-est de la République tchèque
Inscrit en 2011 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : République tchèque
(UNESCO)
La Chevauchée des Rois a lieu au printemps, dans le cadre des traditions de la Pentecôte, dans les villes de Hluk et Kunovice ainsi que dans les villages de Skoronice et Vlcnov.
La chevauchée est précédée de chanteurs, suivis de garçons d’honneur qui portent des sabres dégainés pour garder le Roi, un jeune garçon dont le visage est partiellement caché et qui tient une rose dans la bouche ;
vient ensuite le reste de la cavalcade royale.
Le Roi et les garçons d’honneur sont vêtus de costumes cérémoniels de femmes, tandis que les autres cavaliers portent des tenus d’hommes.
L’entourage, qui monte des chevaux décorés, s’arrête pour chanter de courts vers qui commentent sur le mode humoristique le caractère et la conduite des spectateurs.
Les chanteurs reçoivent pour leurs chants des dons qu’ils mettent soit dans une tirelire, soit directement dans les bottes des cavaliers.
Après quelques heures de chevauchée, l’escorte du Roi rentre chez elle et se retrouve le soir pour une petite fête, avec musique et danse, dans la maison du Roi. Les pratiques et responsabilités de la Chevauchée des Rois sont transmises de génération en génération.
Les décorations traditionnelles en papier qui ornent les chevaux et, en particulier, les costumes cérémoniels sont faits par les femmes et les fillettes qui connaissent les techniques, couleurs et motifs propres à chaque village.
La cérémonie rituelle des Voladores
Inscrit en 2009 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Mexique
(UNESCO)
La cérémonie rituelle des Voladores (« hommes volants ») est une danse de fertilité exécutée par plusieurs groupes ethniques au Mexique et en Amérique centrale, en particulier le peuple Totonac dans l’État oriental de Veracruz, pour exprimer leur respect et leur harmonie avec la nature et le monde spirituel.
Au cours de la cérémonie, quatre jeunes hommes escaladent un tronc d’arbre de dix-huit à quarante mètres de haut, fraîchement coupé dans la forêt avec le pardon du dieu de la montagne.
Un cinquième homme, le Caporal, se tient sur la plate-forme qui surplombe le poteau et de sa flûte et son tambour joue des airs en l’honneur du soleil, des quatre vents et de chacune des directions cardinales.
Après cette invocation, les autres se jettent « dans le vide » depuis la plate-forme.
Attachés à la plate-forme par de longues cordes, ils tournoient tandis que la corde se déroule, imitant le vol d’un oiseau et descendant progressivement jusqu’au sol.
Chaque variante de la danse étant un moyen de faire revivre le mythe de la naissance de l’univers, la cérémonie rituelle des Voladores exprime la vision du monde et les valeurs de la communauté, facilite la communication avec les dieux et constitue un appel à la prospérité.
Pour les danseurs et les nombreuses autres personnes qui participent à la spiritualité du rite en tant qu’observateurs, elle suscite un sentiment de fierté et de respect du patrimoine culturel de sa propre identité.