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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
On apprend l'eau - par la soif
La terre - par les mers qu'on passe
L'exaltation - par l'angoisse -
La paix - en comptant ses batailles -
L'amour - par une image qu'on garde
Et les oiseaux - par la neige
Emily Dickisnon
Je vous souhaite une excellente journée
je vais passer la journée chez ma fille,
faire le plein de calinous et de bisous
de mes pt'its loups
pour le reste de la semaine....
à ce soir.....
La Nuit
Le déclin du jour exile les bruits vers l'inconnu
Il étouffe les cris et les voix
Seuls le soupir d'une légère brise et le bruissement
des feuilles troublent ce silence subtil
Un noir profond envahit le ciel et s'abat sur les maisons
Les arbres, masses obscures, se détachent encore de l'horizon
C'est alors que tu apparais, beauté divine, toute vêtue de blanc
Tu t'engouffres dans cette insondable opacité
Le murmure des ténèbres s'empare de ton corps
Le monde des pensées n'est plus
La solitude t'envahit, la sérénité pénètre ton esprit
Un silence intérieur s'étend sur ton âme, silence des illusions,
silence des désirs
Dans un froissement de robe, tu émerges de l'obscurité
oh frisson de la vie
Vainqueur de cette énigme qu'est la nuit.
Vincent Di Sanzo
L'homme le plus simple
Qui a de la passion
Persuade mieux
Que le plus éloquent
Qui n'en a point
(proverbe italien)
Votre ami est votre besoin qui a trouvé une réponse.
Il est le champ que vous semez avec amour et moissonnez avec reconnaissance.
Il est votre table et votre foyer.
Car vous venez à lui avec votre faim, et vous cherchez en lui la paix.
Lorsque votre ami parle de ses pensées vous ne craignez
pas le "non" de votre esprit, ni ne refusez le "oui".
Et quand il est silencieux votre cœur ne cesse d’écouter son cœur ;
Car en amitié, toutes les pensées, tous les désirs, toutes les attentes naissent et sont partagés sans mots, dans une joie muette.
Quand vous vous séparez de votre ami, ne vous désolez pas ;
Car ce que vous aimez en lui peut être plus clair en son absence, comme la montagne pour le randonneur est plus visible vue de la plaine.
Et qu’il n’y ait d’autre intention dans l’amitié que l’approfondissement de l’esprit.
Car l’amour qui cherche autre chose que la révélation de son propre mystère n’est pas l’amour, mais un filet jeté au loin : et ce que vous prenez est vain.
Et donnez à votre ami le meilleur de vous-même.
Et s’il doit connaître le reflux de votre marée, laissez le connaître aussi son flux.
Car qu’est-ce que votre ami si vous venez le voir avec pour tout présent des heures à tuer ?
Venez toujours le voir avec des heures à faire vivre.
Car il est là pour remplir vos besoins, et non votre néant.
Et dans la tendresse de l’amitié qu’il y ait le rire et le partage des plaisirs.
Car dans la rosée de menues choses le cœur trouve son matin et sa fraîcheur
(Khalil Gibran)
Que sur ton chemin tu trouves... suffisamment de bonheur pour rester doux, suffisamment d'épreuves pour devenir fort, suffisamment de peine pour rester humain, suffisamment d'espoir pour être heureux.
(auteur inconnu)
L'enfant qui ne joue pas
n'est pas un enfant
Mais l'homme qui ne joue pas
a perdu à jamais l'enfant qui vivait en lui
et qui lui manquera beaucoup
(auteur inconnu)
Savoir se comprendre.....
Entre ce que je pense,
ce que je veux dire,
ce que je crois dire,
ce que je dis,
ce que vous voulez entendre,
ce que vous entendez,
ce que vous croyez en comprendre,
ce que vous voulez comprendre, et
ce que vous comprenez,
Il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre.
Mais, s'il vous plaît, essayons quand même.
Conte traditionnel adapté par Paulo Coelho
Un négociant envoya son fils apprendre le secret du bonheur auprès du plus sage de tous les hommes. Le jeune garçon marcha quarante jours dans le désert avant d'arriver finalement devant un beau château, au sommet d'une montagne. C'était là que vivait le sage dont il était en quête.
Pourtant, au lieu de rencontrer un saint homme, notre héros entra dans une salle où se déployait une activité intense : des marchands entraient et sortaient, des gens bavardaient dans un coin, un petit orchestre jouait de suaves mélodies, et il y avait une table chargée des mets les plus délicieux de cette région du monde. Le sage parlait avec les uns et les autres, et le jeune homme dut patienter deux heures durant avant que ne vînt enfin son tour.
Le sage écouta attentivement le jeune homme lui expliquer le motif de sa visite, mais lui dit qu'il n'avait alors pas le temps de lui révéler le Secret du Bonheur. Et il lui suggéra de faire un tour de promenade dans le palais et de revenir le voir à deux heures de là.
"Cependant, je veux vous demander une faveur", ajouta le sage, en remettant au jeune homme une petite cuiller, dans laquelle il versa deux gouttes d'huile. "Tout au long de votre promenade, tenez cette cuillière à la main, en faisant en sorte de ne pas renverser l'huile."
Le jeune homme commença à monter et descendre les escaliers du palais, en gardant toujours les yeux fixés sur la cuiller. Au bout de deux heures, il revint en présence du sage.
"Alors, demanda celui-ci, avez-vous vu les tapisseries de Perse qui se trouvent dans ma salle à manger ? Avez-vous vu le parc que le maître des jardiniers a mis dix ans à créer ? Avez-vous remarqué les beaux parchemins de ma bibliothèque ?"
Le jeune homme, confus, dut avouer qu'il n'avait rien vu du tout. Son seul souci avait été de ne point renverser les gouttes d'huile que le sage lui avait confiées.
"Eh bien, retournez faire connaissance des merveilles de mon univers, lui dit le sage. On ne peut se fier à un homme si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite."
Plus rassuré maintenant, le jeune homme prit la cuillère et retourna se promener dans le palais, en prêtant attention, cette fois, à toutes les oeuvres d'art qui étaient accrochées aux murs et aux plafonds. Il vit les jardins, les montagnes alentour, la délicatesse des fleurs, le raffinement avec lequel chacune des oeuvres d'art était disposée à la place qui convenait.
De retour auprès du sage, il relata de façon détaillée tout ce qu'il avait vu.
"Mais où sont les deux gouttes d'huile que je vous avais confiées ?" demanda le sage.
Le jeune homme, regardant alors la cuillère, constata qu'il les avait renversées.
"Eh bien, dit alors le sage des sages, c'est là le seul conseil que j'aie à vous donner : le Secret du Bonheur est de regarder toutes les merveilles du monde, mais sans jamais oublier les deux gouttes d'huile dans la cuillère".