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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
"Que sur ton chemin tu trouves... suffisamment de bonheur pour rester doux, suffisamment d'épreuves pour devenir fort, suffisamment de peine pour rester humain, suffisamment d'espoir pour être heureux."
auteur inconnu
Les amitiés
Les amitiés sont comme un jardin spirituel. Elles s'épanouissent dans le sol riche de nos vies comme des fleurs merveilleuses. Elles ont des qualités et des couleurs différentes; nous les cueillons pour diverses raisons.
Ce sont les œillets dans nos deuils, les extravagantes roses rouges à longues tiges dans nos célébrations, les fidèles marguerites à l'arrière-plan de nos vies, qui tranquillement forment leurs feuilles, bourgeonnent et fleurissent.
Sans en avoir conscience, nous cueillons régulièrement des fleurs dans le jardin de nos amitiés, sachant qu'elles nourriront nos esprits, car elles constituent le riche pré fleuri près duquel les longues tiges de nos propres vies peuvent croître et fleurir.
(auteur inconnu)
Le disciple enivré
Un maître zen avait des centaines de disciples. Tous priaient à l’heure – sauf un, qui était tout le temps ivre.
Le maître devint vieux. Certains élèves des plus vertueux commencèrent à discuter pour savoir qui serait le nouveau chef du groupe, celui qui recevrait les importants secrets de la Tradition.
La veille de sa mort, cependant, le maître appela le disciple qui s’enivrait souvent et lui transmit les secrets.
Une véritable révolte s’empara des autres.
« C’est une honte ! criaient-ils dans les rues. Nous nous sacrifions pour un mauvais maître, qui ne sait pas voir nos qualités. »
Entendant la confusion dehors, le maître agonisant déclara :
« Je devais transmettre ces secrets à un homme que je connaîtrais bien. Tous mes élèves étaient très vertueux et ils ne montraient que leurs qualités. C’est dangereux ; la vertu sert très souvent à dissimuler la vanité, l’orgueil, l’intolérance.
« C’est pourquoi j’ai choisi le seul disciple que je connaissais vraiment bien, puisque je pouvais voir son défaut : son goût pour la boisson. »
Si je recommençais ma vie,
Je tâcherais de faire mes rêves encore plus grands
Parce que la vie est infiniment plus belle et plus grande
que je n'avais cru, même en rêve.
G. BERNANOS
Le prix à payer
« Le prix à payer pour vivre un rêve est-il beaucoup plus élevé que ce qu’il en coûte de vivre sans se risquer à rêver ? » demanda le disciple.
Le maître l’emmena dans une boutique de vêtements. Là, il lui fit essayer un costume exactement à sa taille. Le disciple obéit, et fut émerveillé par la qualité du vêtement.
Ensuite, le maître lui demanda d’essayer le même costume – mais d’une taille très supérieure à la sienne. Le disciple le fit.
« Celui-là ne va pas. Il est trop grand.
– Combien coûtent ces costumes ? demanda le maître au vendeur.
– Ils coûtent tous les deux le même prix. Seule la taille est différente. »
À la sortie de la boutique, le maître déclara à son disciple :
« Vivre le rêve, ou abandonner le rêve, cela coûte aussi le même prix, en général très cher. Mais la première attitude nous mène à communier avec le miracle de la vie, et la seconde ne nous sert à rien. »
Paulo Coelho "Guerrier de lumiere"
La nuit......
Souvent je rêve
a des jets de fraicheur
sous les pieds des femmes
porteuses d'eau,
droites, magnifiques et fières
dans leurs habits chatoyants,
sur la tête une cruche
à leur dos un enfant......
A leurs terres taries
les sources sont des rêves!
Je rêve à des enfants
voix mêlées et joyeuses
récitant des poèmes d'adieu
aux favélas des misères,
aux ruelles douteuses
de leurs enfances perdues.
Je rêve à des forêts
foisonnantes de vie
d'où nul brulis ne s'élève.
Je rêve au respect de la terre,
de l'homme pour l'homme
sans le poids des querelles
et le bruit des armes.
La nuit,
je rêve les yeux grands ouverts........
Ghis
Sois toujours satisfait
Car celui qui connait la satisfaction,
Même s'il ne possède rien,
Est véritablement riche.
(Nagarjuna)
Un homme rêve qu’il est un papillon. Il voltige légèrement de fleur en fleur, ouvrant et refermant ses ailes, sans le plus léger souvenir de sa nature humaine.
Quand il se réveille, il s’aperçoit avec étonnement qu’il est un homme. Mais est-il un homme qui vient de rêver qu’il était un papillon ou un papillon en train de rêver qu’il est un homme ?
On dit qu’il ne put jamais répondre à cette question.
(auteur inconnu)
Le moustique est tout petit
Mais il peut cependant être suffisamment puissant
Pour vous empêcher de dormir,
Alors que vous êtes beaucoup plus fort que lui.
Les océans sont constitués de gouttes d'eau,
Chacun peut agir à son niveau.
Chacun, aussi petit soit-il, a une influence et un rôle à jouer.
(Dalaï Lama)
Au cœur de l'hiver, le froid fait geler les rivières et les lacs ; l'eau devient si solide qu'elle peut porter hommes bêtes et véhicules. Quand vient le printemps, la terre et l'eau se réchauffent et a lieu le dégel. Que reste-t-il de la solidité de la glace?
L'eau redevient liquide et fluide, la glace est dure et figée, elles ne sont donc pas identiques mais elles ne sont pas non plus différentes, puisque la glace n'est que de l'eau figée et l'eau de la glace fondue.
Cette métaphore s'applique à notre perception du "réel". Quand nous nous attachons à la réalité des choses, quand nous nous laissons emporter par les jugements entre le désir ou la haine, le plaisir ou la douleur, les profits ou les pertes, la louange et la critique, notre esprit se fige.
Or ce que nous pouvons faire, c'est fondre la glace des concepts et préjugés pour la transformer en l'eau vive de la liberté de tous les possibles .
(Khyentsé Rinpoché)