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Gênes est la capitale de la Ligurie. La ville a un passé historisue prestigieux et conserve une vieille ville très intéressante. Les marins de la République de Gênes ont dominé la Méditerranée occidentale pendant de nombreux siècles au Moyen-Age et au début des Temps modernes.
Depuis le XIXème siècle, la région est devenue industrielle, ce qui n'a pas empêché le développement d'activités touristiques en particulier le long de la côte méditerranéenne.
La Ligurie est une région du nord de l'Italie. A partir de la frontière française, elle se développe, sur 250 km, en arc de cercle le long de la mer Méditerranée pour rejoindre la Toscane. Composée de criques, de plages et de promontoires, dotée de stations balnéaires et de ports de pêche, la Ligurie offre des sites et panoramas magnifiques et bénéficie d'un climat doux la plus grande partie de l'année. La région côtière s'appelle la Riviera (italienne), elle prolonge la Côte d'Azur française.
La Riviera se décompose en deux parties: la Riviera du Levant à l'est de Gênes et la Riviera du Ponant à l'ouest de cette ville.
La ville de Gênes
Gênes est avant tout un centre maritime, un port, toute son histoire est conditionnée par cette situation géographique et par son large accès à la Méditerranée occidentale. L'emplacement primitif de la cité est une baie semi-circulaire, ouverte vers le sud et entourée de collines. Aujourd'hui, Gênes reste un des premiers ports méditerranéens. La ville s'est développée par agrandissements successifs sur le flanc de ces collines qui entourent le port. Aujourd'hui l'amplitude de l'agglomération sur le littoral dépasse sensiblement les 30 kilomètres (de Voltri à au-delà de Nervi).
Des hauteurs de la ville on a une très belle vue sur le port de Gênes (photo ci-dessous). A partir du Mont Righi (300 mètres d'altitude, accessible par funiculaire), le panorama s'étend sur la ville et toute la région avoisinante.
Près du Port de la ville se situe le centre historique, c'est un des plus grands ensembles médiévaux d'Europe avec des monuments romans et gothiques, en particulier les églises. Dans la vieille ville, les rues sont étroites, les places petites, les escaliers nombreux, tout ceci rappelle près de mille ans d'histoire.
La Piazza Di Ferrari est le coeur de Gênes, elle dessert à la fois l'ancienne ville et la ville moderne. Celle-ci est plus en hauteur avec de grandes artères bordées de palais. La puissance de Gênes au XVIème siècle trouve sa traduction dans ces édifices.
La photo ci-dessus montre la fontaine, au centre de la place, et des bâtiments entourant la Piazza di Ferrari.
Le Port et le Palais San Giorgio
Le Port est la raison d'être de la ville, c'est un ensemble de quais de plusieurs dizaines de kilomètres, de nombreuses digues et surtout une animation intense et permanente. D'içi partent de grands paquebots et une gare maritime dessert la Sardaigne, la Corse, la Sicile et l'Espagne.
Porto Antico
La promenade piétonne en bord de mer se prolonge jusqu'à la Tour de la Lanterne, qui fait 75 mètres de haut. Elle date de 1543 et symbolise la ville de Gênes.
Le Porto Antico est la partie la plus ancienne du port, on y trouve l'Aquario qui est le plus important aquarium de la Méditerranée.
Le Palais San Giorgio, vue de côté de la place Caricamento
Le Palais San Giorgio, siège de l'Autorité portuaire, repeint à neuf, supervise le vieux port. Sa construction initiale remonte à 1270 à l'initiative du doge Simon Boccanegra. Il a été agrandi en 1571 puis restauré à plusieurs reprises. A l'origine, il s'appelait Palazzo del Capitano del Popolo, en 1451 il devient le siège de la Banco di San Giorgio qui a fini par symboliser l'état génois. La Banque di San Giorgio a été fondée en 1407, la famille Grimaldi, avec d'autres familles génoises, a été particulièrement impliquée dans sa création et son fonctionnement.
Le Palais San Giorgio, face au vieux port (Porto Antico): Saint Georges terrassant le dragon
Au pied du Palais San Giorgio se trouve la Place Caricamento qui est un des lieux les plus animés de Gênes avec l'accés au vieux port, les portiques de Sottoripa, les restaurants et les nombreux magasins qui sont particulièrement fréquentés. C'est là qu'aboutissent de nombreuses rues de la vieille ville.
La Piazza Caricamento
Gênes Médiévale et Renaissance
Le noyau primitif de Gênes s'étendait sur la colline de Sarzano qui domine la mer et le port. A l'époque romaine, une forteresse se trouvait sur l'emplacement de l'église actuelle de Santa Maria di Castello.
Cloître de San Andrea
Porte Soprana et maison de Christophe Colomb
La Porte Soprana (ou San Andrea) est issue de l'enceinte de la cité romaine, elle a été remaniée au moyen-âge avec ses deux tours de l'époque gothique. En contrebas se trouvent le Cloître de San Andrea et la maison des parents de Christophe Colomb, celle-ci a en fait été reconstruite au XVIIème siècle.
Place Matteoti
La place Matteoti est dans le coeur du centre médiéval de Gênes. L'église de Gesu donne sur cette petite place de même que le Palais Ducal (devenu Palais de Justice), là où résidaient les Doges (photo ci-dessous). Le Palais Ducal a été réalisé à la fin du XVIème siècle et en partie rebâti (en particulier la façade) à la suite de l'incendie de 1777.
Place et église San Matteo
La place conserve un style médiéval, on y trouve les maisons des Doria avec les couleurs familiales: noir et blanc. Les Doria ont été une famille très puissante à Gênes du XIIème au XVIIème siècle. L'église San Matteo a été édifiée par Martino Doria en 1125. Elle abrite la tombe de Lamba Doria, le vainqueur de la bataille de Curzola contre Venise en 1298, et celle du grand amiral Andrea Doria.
La Via San Luca
Du XIVème au XVIème siècle, c'est une des rues les plus importantes de la ville. La chapelle San Luca, fondée en 1138, était la propriété de la famille Spinola et le Palais Spinola est aussi proche de cette rue. Un peu plus loin se trouve l'église San Siro.
Le Palais Spinola est à l'origine celui des Grimaldi qui le firent bâtir au XVIème siècle. Les Spinola l'ont acquis au XVIIème siècle et y déposèrent leur oeuvres d'art et collections.
La Via San Luca
Les Palais
La puissance de Gênes au XVIème siècle est illustrée par ses palais. La puissance et le faste de ces résidences symbolisent la force financière et commerciale de la ville. Même si au XVIIème siècle la puissance de Gênes commence à décliner la construction de nouveaux et beaux palais reste très active.
Palazzo Rosso
le Palais Royal
La Via Garibaldi
Cette rue a été tracée au XVIème siècle, elle est bordée de nombreux palais des XVIème et XVIIème siècles. Cette rue a servi de décor à plusieurs oeuvres de Rubens. Le Palais Bianco a été construit autour de 1550, en face se situe le Palais Rosso, édifié dans les années 1670, ces deux palais sont le siège de musées artistiques de la ville, ils abritent les oeuvres des plus grands maitres de la peinture. Ces deux palais ont été légués à la ville de Gênes par la duchesse de Galliera dans les années 1870.
Proche de ces palais se trouve le Palais Municipale (anciennement Doria-Tursi) construit à partir de 1564, ses escaliers et sa cour sont remarquables. Les autres palais de la via Garibaldi ne sont visibles que de l'extérieur: Palais del Podesta, Palais Doria, Palais Parodi Lercari, Palais Cambiaso, etc. Dans le prolongement de la rue, place Fontane Marose se situent le Palais Spinola (dei Marmi) et le Palais Pallavicini.
Villa Doria
La Via Balbi
Cette rue porte le nom de Paolo Balbi qui y a fait construire plusieurs édifices, les Balbi étaient une des grandes familles financières de la République de Gênes.
Cette rue est en légère pente, elle relie la Gare principale de Gênes avec la Place de la Nunziata et au delà le Porto Antico. Les palais de la Via Balbi ont un style différent de ceux de la Via Garibaldi. Les principaux édifices sont le Palais Balbi-Senarega, le Palais Raggio, le Palais de l'Université, le Palais Cattaneo Adorno avec ses jardins et le Palais Balbi-Durazzo devenu le Palais Royal avec ses riches tapisseries, ses fresques et ses tableaux.
On trouve aussi d'autres palais dans le centre de la ville comme le Palais del Principe (ou Doria Pamphili) construit en 1529 pour Andrea Doria.
Les Eglises de Gênes
La Cathédrale San Lorenzo (photo ci-dessus) est un monument de premier ordre, sa construction a commencé en 1118. Elle est incendiée en 1296, reconstruite au début du XIVème siècle et agrandie pendant la Renaissance. De l'église romane, il ne subsiste que le narthex, des colonnes de la nef et les portails latéraux.
La façade et les Tours sont à bandes blanches et noires. La Tour de droite a été achevée en 1522, la Tour de gauche est tronquée et surmontée d'une loggia réalisée en 1427. Les trois portails de la façade, remarquables, ont été réalisés au XIIIème siècle. Les murs latéraux portent également de belles décorations, sur le côté droit, on y trouve des sarcophages des III et IVèmes siècles et le portail de Saint Gothard est décoré de sculptures romanes (XIIème siècle).
L'intérieur (photo ci-dessous) de l'édifice est à trois nefs, il est resté homogène en dépit des travaux successifs. Les colonnes sont en porphyre avec des chapiteaux sculptés au XIIIème siècle. Une coupole a été ajoutée au transept en 1567, le choeur a été transformé au début du XVIIème siècle, il contient des stalles du XVIème siècle. Les différentes chapelles sont richement décorées avec des statues et des fresques, l'exemple le plus important est la chapelle de Saint Jean Baptiste. La sacristie permet d'accéder au Trésor qui est un des plus significatifs d'Italie avec des vases précieux (dont le Sacro Catino: Saint Graal), des croix et des chasses et objets religieux remarquables.
Plusieurs autres églises ont un intérêt architectural et artistique.
L'église de Gesu, aussi dédiée à Saint Ambroise et André (photo ci-dessous), elle a été édifiée pour les Jésuites à la fin du XVIème siècle, elle abrite des peintures de Rubens et Guido Reni.
L'église San Siro est la première cathédrale de Gênes, elle a été édifiée avant le IXème siècle puis remaniée au début du XIème et enfin reconstruite à la fin du XVIème siècle. La façade est de 1820.
L'église Santa Maria di Castello est sur le centre primitif de la ville. L'église a été fondée au VIIème siècle et reconstruite entre le XIème et le XIIIème siècle et enfin agrandie au XVème siècle. A l'intérieur, certaines parties des colonnes sont issues de ruines de l'époque romaine.
L'église San Donato a été batie aux XIIème et XIIIème siècles. Le campanile est octogonal et se compose de galeries superposées, chacune différente des autres.
L'église Annunziata a été construite au XIIIème siècle puis remaniée de 1590 à 1620. La façade est de 1863 et l'ensemble de l'édifice a été restauré après la dernière guerre. L'intérieur illustre bien le baroque génois avec la décoration basée sur des fresques, des stucs et de l'or.
L'église Santa Maria Assunta di Carignano est un édifice monumental. Elle a été commencée en1552 sur les pans de Galeazzo Alessi, un disciple de Michel-Ange, et achevée seulement en 1700.
Deux clochers encadrent la façade et elle est surmontée d'une haute coupole. Le portail principal est du XVIIIème siècle, il est surmonté par une Vierge de l'Assomption réalisée par Schiaffino et David. A gauche et à droite, Saint Pierre et Saint Paul (photo ci-dessous).
L'intérieur a la forme d'une croix grecque, les piliers qui soutiennent la coupole comportent de grandes statues baroques. En haut de la coupole on a une trés belle vue sur la ville, le port et la mer.
Panorama vers le Mont Rose et le Cervin
Parce qu'il cherchait un site calme, serein, authentique... parce qu'il était épris de montagne et aimait la randonnée... parce qu'il voulait pouvoir embrasser du regard les plus belles cimes des alpes... le Pape Jean-Paul II avait longtemps choisi de passer ses vacances estivales dans un hameau de la Vallée d'Aoste.
Au même titre que les paysages, l'architecture typique donne le caractère d'une région. En Vallée d'Aoste, les villages sont une véritable signature et reflètent bien l'âme de leurs habitants, fidèles aux traditions et soucieux de leur environnement. Et pourtant, dans cette unité valdôtaine, chaque vallée, chaque village, chaque hameau raconte une histoire particulière et offre un caractère qui lui est propre.
Trinité
Crest
Alpenzu des glaciers...
Fondé au Moyen-âge par les populations Walser, ce petit hameau situé à 1 800 m d'altitude dans le haut de la Vallée de Gressoney, fut plusieurs fois gravement touché par des avalanches, mais chaque fois reconstruit. Aujourd'hui habité en été seulement et accessible à pied au terme d'une marche d'une heure, il offre un magnifique exemple de l'architecture traditionnelle du Val de Gressoney aux XVIème et XVIIème siècles. Seul un refuge construit récemment rappelle notre époque. C'est la première étape de la Haute Route n°1, marquée par la vue sur les glaciers du Mont Rose et du Lyskamm.
Les villages Walser...
Les villages de Mascognaz, Crest, Cunéaz et Soussun sont de remarquables témoignages de l'architecture Walser, avec leurs maisons aux larges balcons de bois, aux grandes avancées des toits et aux "champignons de pierre" de leur soubassement. Le sentier qui permet de relier ces différents villages offre une vue fantastique sur le Mont Rose.
Pays Walser
Les combes du Pape...
C'est là, aux Combes, dans ce hameau de la commune d'Introd situé entre le Valgrisenche et le Val de Rhêmes, que le Pape Jean-Paul II avait choisi de passer ses vacances d'été pour : contempler, prier, se reposer... Sa Sainteté était fidèle aux Combes, et un petit musée y a été aménagé en son honneur, qui évoque la présence discrète de cet illustre touriste sans que n'en soit affectée la sérénité des lieux...
L'un des plus beaux villages de toutes les Alpes...
Perché sur un mamelon, Tignet se présente comme la sentinelle du Valsavarenche d'où l'on domine toute la vallée. On le définit volontiers comme l'un des plus beaux villages des Alpes.
Tignet
Chamois...
Installé à 1 800 mètres d'altitude au milieu de verts pâturages, ce joli village habité toute l'année n'est pas accessible par la route... On y vient à pied, en téléphérique ou... en avion ! C'est là que se trouve en effet le premier altiport italien pour avions légers. Si Chamois est le point de départ d'un réseau de sentiers inoubliables, l'hiver c'est une station bien équipée avec 5 remontées mécaniques, une école de ski, de belles pistes de ski de fond et de très beaux hors-pistes.
Chamois
Aoste, la petite capitale des Alpes
Stèles, tombes, vases... les, fouilles archéologiques en disent long sur les origines d'Aoste, qui remontent au néolithiques. Arrivèrent ensuite les celtes qui s'unirent aux Ligures pour former les Salasses, lesquels vécurent paisiblement et richement de l'élevage des moutons et de l'extraction de minerais, dont l'or, qu'ils exportèrent au-delà des Alpes... Jusqu'à ce que les Romains les chassent, en l'an 25 avant JC. L'empereur Auguste envoya 3 000 vétérans de sa garde prétorienne pour fonder une grande et vraie cité dans les montagnes : Augusta Praetoria.
Porte Praetoria
Arco di Augusto
Aoste est blottie à 537 m d'altitude, au bord de la Doire Baltée, au pied du Grand Combin (4 314m), du Mont-Vélan (3 708m), du Mont-Emilius (3 559m), de la Becca di Nona (3 147m) et de la Tête du Ruitor (3 559m). Les grands axes vers la France et la Suisse que sont les vallées du Petit et du Grand-St-Bernard, convergent vers elle. Aoste a toujours tenu un rôle stratégique important, militaire et commercial. Chaque époque a laissé ses empreintes dans l'histoire, l'architecture, et même la population, qui donnent à la ville ses allures de "petite capitale des Alpes". Là vivent quelque 40 000 habitants et plus de 500 000 touristes s'y rendent chaque année.
Piazza Chanoux
Si la cité abrite de très riches musées, toute son histoire est nettement lisible en marchant dans la rue. Chaque siècle a vu naître dans la ville d'imposants édifices et une cinquantaine de monuments historiques de la plus grande importance (dont la très célèbre collégiale St-Ours), en font aujourd'hui son décor. Ce sont les temps très reculés qui ont laissé les traces les plus indélébiles : la nécropole néolithique de St-Martin de Corléans, découverte en 1969 à la périphérie de la ville, exhibe plus de 40 stèles mégalithiques ; les vestiges d'Augusta Praetoria s'imposent par leur présence avec : le monumental Arc d'Auguste, érigé pour marquer la victoire sur les Salasses, les gigantesques portes prétoriennes, les remparts, le pont, le forum, le théâtre qui pouvait accueillir 4 000 spectateurs, les thermes et même quelques villas.
Piazza della Repubblica
Carrefour européen dans les montagnes, Aoste affiche au coeur de ses remparts le caractère particulier de toute la vallée, où la modernité ne cesse de puiser dans des racines très profondes. Entre les énormes pierres des bâtiments romains, les grandes places du XIXème siècle sont propices à l'installation des terrasses de café... si chères à l'Italie. Les ruelles historiques et piétonnes sont jalonnées des plus belles boutiques... si chères à l'élégance italienne. Les vieux murs sont colorés d'affiches annonçant les maintes manifestations culturelles du plus haut niveau international : théâtre, musique, expositions, que partagent Valdôtains et touristes du monde entier. La jeunesse valdôtaine se croise dans l'ancien hospice de la charité qui abrite l'une des bibliothèques les plus riches et les plus high-tech d'Europe. Millénaire, la foire de St-Ours est la plus importante exposition d'art et d'artisanat de montagne de tout l'Arc alpin et attire des dizaines de milliers de visiteurs de l'Europe entière... Et l'hiver, personne ne s'étonne de voir en pleine ville des skieurs en tenue et skis à l'épaule qui se rendent au téléphérique pour accéder directement depuis le centre-ville à la station de Pila.
Castello di Aymavilles
Les chateaux du Val d'Aoste
Alignés comme des sentinelles le long de la vallée centrale, présents dans chacune des vallées latérales, les châteaux valdôtains sont les témoins d'une vie féodale particulièrement riche et intense. Chacun a son caractère, son histoire et, s'ils ne sont pas tous ouverts au public, leurs silhouettes, parties intégrantes du paysage, s'imposent avec force dans les "impressions d'un voyage en Val d'Aoste..."
Castello di Fénis
Castello di Introd
Les premières demeures fortifiées furent construites après la chute de l'Empire romain, au début du Moyen Âge, sur les ruines des fortins primitifs et des tours d'observation, parmi lesquelles, les châteaux de Graines à Brusson, de Montjovet et de Villeneuve dit "Châtel d'Argent", font partis des plus anciens.
Parmi les plus stratégiques...
Construit au Xème siècle par le seigneur de Bard, le château du même nom se dresse sur un piton qui barre la vallée et permit longtemps à ses propriétaires d'exiger un droit de passage. Parfaitement carré, parfaitement conservé, le manoir de Verrès (XIVème siècle), contrôle quant à lui la vallée d'Ayas. Il est considéré comme le prototype de l'architecture militaire féodale au XIVème siècle. C'est un véritable joyau. Chaque année, durant la période du Carnaval, il offre son décor pour revivre les fastes de son époque. Le Château d'Ussel, à Châtillon, tout récemment restauré et ouvert au public.
Castello di Ussel
Les plus récents...
Marguerite de Savoie passait souvent ses étés en Vallée d'Aoste. D'abord à l'hôtel (Hôtel Royal de Courmayeur) puis à Gressoney, dans la demeure d'un ami baron... jusqu'à ce jour de 1899 où, munie d'une truelle d'argent, elle baptisa le chantier de son propre château. Pendant cinq ans, deux mille ouvriers travaillèrent sous l'autorité de l'ingénieur Stramucci ; les meilleurs peintres, sculpteurs et décorateurs furent engagés. Dès 1904, à la suite de la Reine dont l'arrivée dans cette petite vallée qu'elle chérissait était toujours l'occasion de grandes festivités, les plus illustres personnalités de l'aristocratie, des arts, des lettres et de la politique se donnèrent rendez-vous au château Savoie. Le château d'Aymavilles qui surveille l'entrée du val de Cogne, fut construit au XVIIIème siècle entre quatre tours rondes médiévales qui contrastent avec les ornements en stuc de la façade. Son parc abrite le rassemblement annuel des célèbres chorales valdôtaines.
Castello di Graines
Le "Pavillon de chasse"...
Construit en 1342, restauré en 1710, le château de Sarre fut acheté en 1869 par Victor-Emmanuel II qui en fit larésidence de ses célèbres parties de chasse dans le Grand Paradis. Une salle est entièrement décorée de trophées, une collection unique en son genre !
Chateau de Sarre
Parmi les plus confortables...
Construit en 1340 par Aymon de Challant en sentinelle de "la route du fer", le château de Fénis est une très imposante forteresse, à la fois bâtisse militaire et demeure patricienne. Les fresques y sont magnifiquement conservées, ainsi que le mobilier. On ne s'étonnera pas qu'il abrite depuis 1936 le musée de l'ameublement valdôtain. Celui d'Issogne, du XVème siècle, est totalement dépourvu d'appareil de défense. Conçu comme une résidence d'été de la famille Iblet de Challand en 1480, il offre un remarquable exemple de demeure luxueuse avec de merveilleuses peintures et fontaines.
Chateau de Fénis
Chateau d'Issogne
Le Musée régional des sciences naturelles...
Dressée sur un éperon rocheux qui domine la vallée, la silhouette féerique du château de St-Pierre (XIIème siècle) abrite les extraordinaires collections régionales en matière de faune, flore et minéraux.
Chateau de St Pierre
Castello Chatel Argent
Castello di Sarre
Val d'Aoste
L'Italie du Nord est la partie la plus riche de la péninsule. Par ses activités et ses modes de vie, elle est proche des pays voisins: France, Suisse, Autriche.
Carte de l'Italie du Nord
Les régions à vister sont au nombre de huit, on y rajoute les lacs italiens, qui sont à cheval sur trois régions:
- le Val d'Aoste, qui a pour capitale Aoste (Aosta),
- le Lacs de l'Italie du Nord,
- le Piémont, dont la capitale est Turin (Torino),
- la Lombardie, avec Milan (Milano) comme capitale,
- le Trentin-Haut-Adige (Dolomites), qui a pour capitale Bolzano,
- la Ligurie, dont la capitale est Gênes (Genova),
- la Vénétie, avec Venise (Venezia) comme capitale,
- le Frioul-Vénétie Julienne qui a Trieste comme capitale,
- l'Emilie-Romagne, dont la capitale est Bologne (Bologna).
Les Alpes du Val d'Aoste
Le Mont Blanc et l'Aiguille de la Brenva vus d'Entrèves près de Courmayeur
Le Val d'Aoste est enserré entre le Piémont au Sud et à l'Est, par la France à l'Ouest et la Suisse au Nord. C'est une République Autonome où beaucoup d'habitants savent encore parler le Français. Elle comporte plusieurs vallées et massifs importants sur son territoire, au point de vue touristique, elle est la région la plus intéressante.
Au Sud, le Val d'Aoste partage le Massif du Grand Paradis avec le Piémont. A l'Ouest, le Val de Rhêmes et le Val Grisenche jouxtent le Massif de la Vanoise, qui est en France. Le col du Petit Saint Bernard (2188 m) relie Courmayeur à Bourg Saint Maurice, côté Français. Au Nord-Ouest, le Massif du Mont Blanc est sur la frontière avec la France, le Tunnel du Mont Blanc relie Courmayeur à Chamonix.
Au Nord, Aoste est relié à Martigny, en Suisse, par le col du Grand Saint Bernard. Le Val d'Aoste partage avec le Canton du Valais en Suisse, le Cervin (Matterhorn) et le Massif du Mont Rose.
En Valtournenche, vue de Breuil-Cervinia et de la face Sud du Matterhorn (Cervin)
Le Val d'Aoste conserve aussi de nombreux châteaux-forts remontant à l'époque médiévale qui gardaient les vallées et les bourgs et sont souvent situés à des endroits spectaculaires.
Carte du Val d'Aoste
En venant du Piémont, côté Sud, le Val d'Aoste commence à Pont Saint Martin, sur la Doire Baltée. Dès cette ville s'ouvre la Vallée de Gressoney qui, par Gressoney-Saint-Jean (1385 m), aboutit à Gressoney la Trinité (1640 m), à proximité du Mont Rose et du Lyskamm. Ces deux villes sont des stations estivales et de sports d'hiver. Gressoney la Trinité permet d'accéder au Refuge Gnifetti (3610 m), base pour les excursions dans le Massif du Mont Rose.
A Verrès, une quinzaine de kilomètres au Nord de Pont Saint Martin, on peut accéder au Val d'Ayas avec les stations de Brusson (1130 m) et Champoluc (1570 m) d'où s'ouvre un beau panorama sur le Breithorn. A Saint Vincent, la Doire Baltée effectue un virage à angle droit et peu après, à Chatillon, une route remonte le Valtournenche pour arriver à la station du même nom, Valtournenche et au delà à Breuil-Cervinia et au Cervin, sur son côté Sud.
Le Val d'Aoste conserve aussi de nombreux châteaux-forts, remontant à l'époque médiévale, qui gardaient les vallées et les bourgs et sont souvent situés à des endroits spectaculaires.
Chateau de Fenis dans le Val d'Aoste
Aoste
Aoste est une ville ancienne qui conserve des monuments de l'époque de l'Empire Romain: l'Arc d'Auguste, la Porte Prétorienne et les Remparts.
Théâtre Romain d'Aoste
Aoste est entourée par un ensemble de montagnes impressionnant. La ville est un carrefour, avec la route qui conduit vers Courmayeur, le Tunnel du Mont Blanc et vers le col du Petit Saint Bernard d'une part, celle qui conduit au col du Grand Saint Bernard et à la Suisse, et enfin celle de la Valpelline qui monte au lac Place Moulin et à Prarayer.
Aoste est aussi un centre touristique qui permet des excursions dans les montagnes proches. Le hameau de Pila possède même des pistes de ski.
Le massif du Grand Paradis
Le Grand Paradis avec au premier plan la chaîne de l'Herbetet
Le Massif du Grand Paradis se situe dans la partie Ouest du Val d'Aoste, qui le partage avec le Piémont. Il est accessible principalement par le Val Savarenche, à partir des stations de Valsavarenche et de Pont. Un second accès est par le Val de Cogne et la station de Cogne et le troisième est par la Vallée de l'Orco et la station de Ceresole Reale, en Piémont.
Le sommet du massif s'appelle aussi le Grand Paradis, son altitude est de 4060 mètres, il est assez facile à gravir et de ce fait est très fréquenté l'été. De nombreux autres sommets approchent les 4000 mètres d'altitude.
La Réserve Royale du Grand Paradis a été créé dès 1856, elle a été transformée en Parc National en 1822 et s'étend sur une surface de 700 km2. Ce parc touche celui de la Vanoise, de création plus récente.
Le Val de Cogne est assez encaissé jusqu'à l'arrivée à Cogne où il s'élargit avec une belle vue sur le massif du Grand Paradis. Le massif offre de nombreuses possibilités aux alpinistes et aux randonneurs, en particulier à partir de la station de Cogne.
Le Val de Rhêmes conserve un caractère alpestre. A son extrémité, Rhêmes-Notre-Dame (1725 m) est dominé par les cîmes de la Granta-Parei, de la Tsanteleina et de la Pointe de Calabre. C'est une base pour les randonnées et ascensions.
Le Val Grisenche conduit à la commune du même nom, Valgrisanche (1660 m), en continuant la route on arrive au lac de Beauregard avec, à son extrémité, le hameau de Surier.
La chaine des Apotres dans le Massif du Grand Paradis
Courmayeur
Le Mont Blanc et l'Aiguille de la Brenva vus d'Entrèves près de Courmayeur
La station de Courmayeur est le pendant de celle de Chamonix de l'autre côté du Massif du Mont Blanc et du Tunnel du Mont-Blanc. C'est une station ancienne, connue au niveau international.
Elle est à 1230 m d'altitude, le centre de la ville est constitué par une longue rue étroite bordée de commerces, d'hôtels et de restaurants. Autour de ce centre ont été édifiés des villas et immeubles de qualité.
La Maison des Guides de Courmayeur, au fond le Massif du Mont Blanc
Comme celles de Chamonix et de Zermatt, la Compagnie des Guides de Courmayeur jouit d'un grand prestige avec des guides célèbres comme Walter Bonatti.
En montant vers le Tunnel du Mont Blanc, on atteint Entrèves (1300 m) à la jonction du Val Veni et du Val Ferret, on y découvre un beau panorama sur le Mont Blanc et les Grandes Jorasses.
La station est équipée de nombreuses remontées mécaniques, dont celle conduisant à la Pointe Heilbronner qui permet la liaison avec l'Aiguille du Midi côté français. De nombreux refuges favorisent les randonnées et les ascensions des alpinistes.
La Vallée de La Thuile s'engage dans la montagne à Pré Saint-Didier, cinq kilomètres avant Courmayeur. La route conduit au col du Petit Saint Bernard (2188 m), frontière avec la France. La route descend ensuite sur Bourg Saint Maurice.
La Dent du Géant et les Grandes Jorasses vues de Plampincieux, près d'Entrèves, au début du Val Ferret italien
Le Val Ferret est une des composantes du Tour pédestre du Mont Blanc. Il part d'Orsières (Val d'Entremont dans les Alpes Valaisannes, en Suisse) et longe la partie Est et Sud du Massif du Mont Blanc jusqu'à Entrèves, au dessus de Courmayeur, en Italie.
La première partie de la route (en Suisse) monte jusqu'à La Fouly et Ferret (1700 m). A partir de là, la randonnée s'effectue sur un sentier qui passe la frontière italienne et aboutit à Pré de Bar (2040 m). A nouveau un route permet de descendre le val jusqu'à Plampincieux et Entrèves.
Le Col du Grand saint Bernard
Vue du col du Grand Saint Bernard avec le Mont Blanc et les Grandes Jorasses
Le col du Grand Saint Bernard se situe sur la frontière entre l'Italie et la Suisse. Son altitude est de 2470 mètres, il est maintenant doublé par un tunnel routier qui rend la circulation possible en toutes saisons.
Ce col est utilisé depuis l'antiquité et a vu passer des convois de marchands et de pélerins et aussi nombreuses armées à travers les âges. Ainsi, l'armée de Bonaparte (futur Napoléon I) l'a franchi en 1800. L'ancienne voie de l'époque Romaine est toujours visible, elle longe la route qui monte au col, légèrement en contre-bas . Sur le versant suisse se trouve un petit lac et l'Hospice créé au Xème siècle par un noble savoyard, saint Bernard de Menthon, dans le but d'accueillir et protèger les voyageurs. Le rôle des chiens du Grand Saint Bernard pour aider à retrouver les voyageurs en péril est bien connu.
On y accède côté italien par une route issue d'Aoste qui passe par la petite ville d'Etroubles (1280 m) et près de celle de Saint Rhémy (1630 m). Côte suisse, la route part de Martigny dans le Valais et emprunte le Val d'Entremont, passe à Orsières et Bourg Saint Pierre avant d'arriver à l'Hospice puis au col.
Le Cervin (Matterhorn) et Breuil-Cervinia
En Valtournenche, vue de Breuil-Cervinia et de la face Sud du Matterhorn (Cervin)
La Valtournenche est la vallée de la Marmore, elle débouche à Châtillon, dans la vallée de la Doire. En la remontant, la première station es Anthey-Saint-André (1080 m), qui offre une belle vue sur le Cervin. La route conduit ensuite à Valtournenche (1520 m), une station significative qui accueille de nombreux touristes aussi bien l'été que l'hiver.
En continuant à monter sur une dizaine de kilomètres, on arrive à la station de Breuil-Cervinia, à 2000 mètres d'altitude. Elle est le pendant deZermattde l'autre côté duCervin (Matterhorn), en Suisse. La station est dans un cirque de montagnes que domine la pyramide du Cervin . Breuil-Cervinia est une station d'été et un centre d'alpinisme très fréquenté mais aussi une station de sports d'hiver réputée. Les téléphériques couvrent un vaste domaine skiable, amplifié par la connexion avec celui de Zermatt.
Le massif du Mont Rose
Le Massif du Mont Rose est partagé avec la Suisse. Il est aussi partagé entre le Val d'Aoste et le Piémont.
Dans cette région, l'accés au Mont Rose s'effectue d'abord par le Valsesia, avec la station de Alagna Valsesia (1190 m) que l'on atteint à partir de Varallo et de Borgosesia. C'est une station estivale et de sports d'hiver. Elle peut servir de base pour des ascensions dans le Massif du Mont Rose.
Vue du Mont Rose (côté Zermatt) avec le Dufourspize au centre
Un autre accès au Massif du Mont Rose s'effectue par le Val Anzasca et la station de Macugnaga (1330 m), que l'on atteint à partir de Domodossola, sur la route qui va du col Simplon au Lac Majeur. Macugnaga donne sur la paroi Est du Mont Rose, c'est le point de départ de nombreuses randonnées et ascensions. Ainsi, à partir du Refuge-bivouac Damiano Marinelli, il est possible de faire les difficiles ascensions des Pointes Gnifetti (4554 m), Zumstein (4563 m), Dufour (4634 m), Nordend (4612 m) du Mont Rose. Macugnaga est aussi une station de sport d'hiver réputée.
Vue du versant Sud du Mont Rose à partir de l'Alte Valsesia
L'Italie est un des pays les plus connus du monde et des plus recherchés par les touristes, il possède en effet un patrimoine géographique, culturel, artistique de premier ordre. L'Italie présente un ensemble de reliefs et paysages diversifiés qui en font un des pays les plus remarquables de la planète. L'Histoire du pays est impressionnante, ceci est du en particulier au rayonnement de Rome et de l'Empire Romain qui a dominé l'Europe et la Mer Méditerranée pendant près d'un millénaire (-500 avant J-C jusqu'à +500 aprés J-C).
Le Forum de la Rome Antique
C'est également en Italie que s'est développé, à partir de XVème siècle, le mouvement de la Renaissance qui s'est ensuite propagé à toute l'Europe.
L'Italie est une accumulation de villes à visiter en commencant par Rome, Florence, Milan, Venise, Naples, Bologne, Sienne, et bien d'autres encore.
La plupart des régions méritent le déplacement et plus particulièrement la Sicile, les Lacs de l'Italie du Nord, les Alpes et les Dolomites et la Riviera.
La géographie de l'Italie
L'Italie présente un ensemble de reliefs et paysages diversifiés qui en font un des pays les plus touristiques de la planète.
Elle a la forme d'une botte et est donc beaucoup plus longue (1300 km) que large, sa superficie est de 300000 km2. Le pays se compose pour les trois quarts de sa superficie de collines et de montagnes.
Entourée par les mers Ligure au Nord-Ouest, Tyrrhénienne à l'Ouest, Méditerranée au Sud et la mer Adriatique à l'Est, elle possède plus de 8000 km de côtes. Ceci d'autant plus que deux grandes iles, la Sicile et la Sardaigne, font partie de l'Italie.
Dans l'Italie du Nord, la frontière est définie par le Massif des Alpes qui la sépare de la France à l'Ouest, de la Suisse et de l'Autriche au Nord et de la Slovénie à l'Est. Au pied du massif Alpins se déploie la Plaine du Po qui a toujours été le centre économique de la péninsule Italienne.
L'Italie du Centre est montagneuse avec la chaine des Apennins qui est la colonne vertébrale du pays.
(La carte ci-dessus montre bien les trois parties des Apennins: septentrional, central et méridional.)
L'Italie du Sud conserve des volcans actifs: le Vésuve prés de Naples, l'Etna en Sicile, le Vulcano et le Stromboli sur les iles Eoliennes.
Le climat du pays est tempéré au Nord mais devient de plus en plus chaud au fur et à mesure que l'on descend vers le Sud (Pouilles, Calabre, Sicile).
Rome et l'empire romain
Rome est une des villes les plus célèbres et les plus belles du Monde. Elle recoit chaque année plusieurs millions de visiteurs étrangers issus de toutes les parties de la planète. C'est une des premières destinations touristiques avec Paris, New-York et Londres.
Rome est une ville remarquable pour l'ensemble des monuments qu'elle conserve. Ceux-ci relèvent de trois époques principales: l'Empire Romain, la Renaissance et la période Baroque. Pour autant les plus significatifs sont ceux de la Rome Antique qui a dominé l'Europe, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient pendant prés d'un millier d'années.
Les monument les plus visités sont le Colisée et le Forum, pour autant la ville comporte d'innombrables points d'interet pour les amateurs de la Civilisation Romaine.
L'Arc de Constantin
L'histoire de Rome et de son Empire
La légende fait remonter la fondation de Rome à l'année 753 avant J-C par Romulus et Remus. Rome est d'abord dirigée par des Rois pendant deux siècles. La République est instaurée autour de l'an 500 avant J-C et dure cinq siècles jusqu'en 27 avant J-C où Auguste devient le premier Empereur Romain. Rome conquiert progressivement l'Italie, puis développe son emprise sur toute la Méditérrannée, vainquant Carthage à l'issue de trois Guerres (Puniques). Jules César conquiert la Gaule en 52 avant J-C et finalement à l'époque de Trajan, au début du IIème siècle, l'Empire Romain atteint sa plus grande extension et occupe tout le pourtour de la Mer Méditérrannée (Mare Nostrum).
A la fin du IIIème siècle l'Empire se fractionne en deux, c'est l'apparition des Empires d'Occident et d'Orient. Après quelques périodes de réunification la fracture s'accentue et l'Empire d'Occident s'effondre en 476 sous la pression des invasions Germaniques. L'Empire d'Orient subsitera un millénaire de plus jusqu'à la prise de Constantinole par les Turcs en 1453.
Le Latium
Rome est la capitale d'une région, le Latium (Lazio en italien). La partie nord du Latium (Viterbe, Rieti) est dans la continuité de la Toscane et de l'Ombrie. La partie sud présente des caractéristiques proches de celles de la Campanie et du Mezzogiorno.