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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Photo Cathleena Beams
La Panthère nébuleuse (Neofelis nebulosa), aussi appelée Panthère longibande est un félin de taille moyenne, de 60 à 110 cm de long et pesant entre 16 et 25 kg. Elle a un pelage fauve, distinctement marqué par de larges et irrégulières ellipses aux bords foncés, qui, dit-on, ressembleraient à des nuages, d'où le nom commun et scientifique.
Proportionnellement à sa taille, la panthère nébuleuse est le félin qui a les canines les plus longues.
Illustration A. E. Brehm
Biométrie
Illustration Wyman & Sons Limited
Sa vie nocturne rend son observation délicate. Elle réside sur les rives des cours d'eau et dans les forêts.
C'est un animal sylvicole : assez vulnérable au sol, cette panthère est un prédateur redoutable dans les arbres, son environnement de prédilection, dans les forêts de toute l'Asie du Sud-Est. Elle peut courir et bondir de branche en branche en s'accrochant par une seule de ses pattes arrières. Elle est donc très difficile à observer, ce qui rend cette belle discrète une des espèces les moins bien connues des zoologistes.
Photo Joanne Merriam
Son régime alimentaire est essentiellement composé de rongeurs, de poissons, de singes, d'oiseaux, mais aussi parfois de cerfs ou de cochons sauvages.
Elle peut tuer ses victimes d'une seule morsure grâce à ses canines de 4,5 cm.
Tout comme le léopard des neiges, la panthère nébuleuse est en grand danger d'extinction.
Photo Joanne Merriam
Répartition géographique
Bhoutan, Chine, Inde, Indonésie (Kalimantan, Sumatra) ;
Laos, Malaisie, Myanmar, Népal, Taïwan, Thaïlande, Viêt Nam.
La population à l'état sauvage est estimée à 10 000 individus.
Le principal prédateur de la panthère nébuleuse est l'Homme : par le braconnage, la réduction du territoire et des proies, et le commerce.
Photo Mickaël T.
Le Kagou huppé ou simplement Cagou (Rhynochetos jubatus) est une espèce d'oiseau qui mesure environ 55 cm, de couleur grisâtre, aux longues plumes occipitales, au plumage blanchâtre orné de barres sur les ailes. Il est presque incapable de voler. C'est le seul représentant de la famille des Rhynochetidae et du genre Rhynochetos endémique de Nouvelle-Calédonie.
Il possède un plumage gris-bleu rayé de noir, un bec et des pattes rouges, ainsi qu'une coiffe qui lorsqu'elle se dresse nous montre un panache de chef indien. Il mesure environ 60 cm.
Photo Pierre Fidenci
Il vit entièrement au sol, que ce soit pour la chasse ou pour la reproduction et ne vole pas. C'est une faiblesse pour lui. Ses principaux prédateurs sont l'Homme, les chiens et les chats sauvages, les cochons, et les rats. C'est l'absence de prédateurs avant l'arrivée de l'Homme qui aurait conduit à la « perte du vol ». Cela lui procurait une économie d'énergie importante. En 1991, sa population était estimée à 654 individus. Le cagou est donc une espèce extrêmement menacée.
Lorsqu'il se sent menacé il court rapidement et se cache. Il peut également ouvrir ses ailes en éventail et dresser sa huppe sur sa tête s'il ne peut pas fuir car il a un poussin avec lui.
Photo Glen Fergus
Les cagous poussent un cri matin et soir. Ce cri ressemble à un aboiement de chien disant « kagu ». C'est ce qui lui a valu ce nom-là par les autochtones.
Vivant en couple, un couple de cagou est établi pour la vie et vit sur un territoire variant de 5 à 30 hectares. Il se nourrit surtout de ver de terre, mais mange aussi quelques lézards et escargots.
Chaque matin le couple chante afin de signaler sa présence. Le chant du mâle se compose de douze syllabes alors que celui de la femelle est plus court, environ sept syllabes. Il passe le reste de la journée à la quête de nourriture. Il est principalement carnivore et se nourrit principalement d'insectes, de larves et d'escargots. Il possède une excellente vision. Il reste immobile, dressé sur une patte à l'affût du moindre bruit. Il est doté d'une rapidité impressionnante pour capturer ses proies. Il utilise parfois son bec pour fouiller des couches de feuilles mortes afin de trouver de la nourriture. Lorsque la nuit tombe, il s'installe dans un abri naturel.
Photo Scott Meyer
Son biotope est constitué de forêts denses et humides mais aussi de zones broussailleuses, toutes situées entre 100 et 1 400 mètres d'altitude.
Il vit exclusivement en Nouvelle-Calédonie, c'est donc une espèce endémique.
Il n'y a pas de dimorphisme sexuel (différences morphologiques plus ou moins marquées entre les individus mâle et femelle) chez le cagou. Seuls leurs chants ou une analyse génétique permettent de déterminer mâles et femelles. La maturité sexuelle du cagou est encore floue, elle est généralement atteinte l'âge de deux ans.
Le cycle de reproduction débute en juin, pendant la saison fraiche. Il commence généralement par une parade nuptiale: le mâle et la femelle sont face à face, ailes ouvertes, huppes dressées et tournent l'un autour de l'autre. Répétée plusieurs fois, cette danse peut être suivie d'accouplements successifs. Environ trois semaines après, le couple cherche un endroit paisible pour accueillir la progéniture.
Le nid est construit à même le sol, constitué de branches sèches et de feuilles mortes, il mesure environ 35 cm de diamètre. La femelle ne pond qu'un seul œuf par an. Il est marron crème tacheté de rouge brun. Cet œuf mesure 60 mm de long et pèse 52 g. L'incubation dure environ 35 jours, le mâle et la femelle se relaient chaque jour, vers midi.
À la naissance, le poussin est couvert d'un léger duvet de couleur brun jaune qui rappelle le sol. Cela lui permet de mieux se camoufler. Au bout d'une semaine le poussin commence à s'aventurer à une centaine de mètres du nid. Depuis la naissance et jusqu'à la 15e semaine, le jeune poussin sera nourri par ses parents. Ils tiennent la proie (vers de terre et insectes essentiellement) dans leur bec pour que le jeune l'ingurgite. À partir de la quinzième semaine il est apte à se nourrir seul.
Son plumage ne cesse d'évoluer depuis sa naissance. Ce n'est que vers deux ans que son plumage roux de jeune cagou cède sa place au gris bleuté de l'adulte. À partir de là, le jeune cagou quitte le territoire de ses parents pour former à son tour un couple sur un nouveau territoire.
Photo Pierre Fidenci
Le cagou est entièrement protégé. Il ne peut en aucun cas être commercialisé. Sa capture et sa détention sont strictement interdites. Il voit déjà son territoire empiété par les activités humaines, en effet les pistes de terre et les plates-formes peuvent constituer une barrière infranchissable pour le cagou, il se retrouve donc isolé et réduit à un seul territoire. Ils sont très vulnérables et c'est pourquoi le parc provincial de la Rivière Bleue dans le sud de la Nouvelle-Calédonie a mis en place un programme de mise en réserve et de gestion du territoire avec une élimination des prédateurs dans les zones les plus propices à sa conservation.
Photo Pierre Fidenci
Des ossements ont été découverts par des scientifiques permettant de conclure qu'il y aurait eu une autre espèce de cagou, plus grande que celle actuelle, qui aurait disparu peu de temps après l'arrivée de l'Homme.
Le cagou, de par son caractère endémique, a progressivement été utilisé par les populations ou collectivités locales comme emblème.
Depuis 1903, il apparaît régulièrement sur les timbres-poste de Nouvelle-Calédonie.
Photo Frédéric Mahé
La vigogne (Vicugna vicugna) est une espèce de mammifères d'Amérique du Sud qui vit sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes. La laine de sa toison particulièrement fine est utilisée pour fabriquer des vêtements de luxe. C'est la seule espèce du genre Vicugna, au sein de la famille des camélidés.
La vigogne a une hauteur au garrot de 0,7 à 1,10 mètre et elle est longue de 1,40 à 2 mètres, ce qui fait d'elle le plus petit des camélidés. La vigogne possède un cou long et musclé et un museau fin. Sa courte queue est fauve sur le dessus et blanche ou beige en dessous. Ses oreilles sont longues, pointues et fines, ses pattes, longues et fines également. Les incisives inférieures de la vigogne sont très longues et poussent continuellement, comme chez les rongeurs.
Photo David Torres Costales
Son dos, son cou, sa tête et le devant de ses pattes sont de couleur fauve, contrairement à sa poitrine et au derrière de ses pattes qui eux sont de couleur blanche. Son pelage est constitué de la fibre particulièrement fine (parmi les fibres naturelles seule la soie est plus fine). Son poitrail s'orne de longs poils blancs qui peuvent mesurer jusqu'à 30 centimètres de long.
Son faible poids varie entre 40 et 60 kilogrammes.
Photo Charles Gadbois
La vigogne vit en groupes constitués d'un mâle, de deux ou trois femelles et de leurs petits dans 80 % des cas. Ces groupes sont appelés harems. Les 20 % restants sont des groupes constitués de quelques mâles célibataires qui partagent un même territoire.
Photo Haplochromis
La vigogne habite les hauts plateaux froids et déserts de la cordillère des Andes, qui se situent à une altitude comprise entre 3 500 et 5 800 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle passe la plus grande partie de sa journée à se nourrir, réservant la nuit à la rumination. Les vigognes en harems restent groupées, hormis le mâle qui se maintient à 10 ou 15 mètres du groupe. Le vocabulaire sonore des vigognes est plutôt restreint, car à part des « onhonh… » plaintifs qui servent à attirer les mâles, la vigogne ne se sert pas du son pour communiquer. Elle préfère les postures comme mode de communication.
Photo Luca Galuzzi
La vigogne est un animal diurne. La vigogne n'utilise pas d'abri : la naissance des jeunes vigognes a lieu en pleine prairie et lorsqu'un orage de grêle éclate (ils sont fréquents sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes), elle se couche, le cou allongé au ras du sol pour se protéger. La vigogne est très bien adaptée aux déplacements ; ses pattes longues et fines, ses doigts écartés et ses membres rapprochés du centre de gravité lui permettent de courir jusqu'à 40 kilomètres à l'heure sur un terrain caillouteux. Son long cou lui sert de balancier pour se stabiliser durant la course.
Photo Luca Galuzzi
La vigogne est herbivore : elle se nourrit uniquement de graminées ainsi que d'autres plantes herbacées. Elle réussit à sélectionner les jeunes pousses grâce à sa lèvre supérieure fendue en deux qui lui permet de trier les herbes. Ses incisives représentent une autre adaptation à son régime alimentaire, car elles sont très larges et poussent sans arrêt. Son long cou lui permet d'atteindre le sol pour brouter sans avoir à plier ses pattes.
Photo Frédéric Mahé
Le puma, le renard des Andes et le condor sont les principaux prédateurs naturels de la vigogne. Après l'arrivée des Espagnols, en 1532, c'est l'homme, aidé du chien, qui a contribué à décimer l'espèce pour sa peau. Alors qu'il y avait 1,5 million de vigognes à l'époque des Incas, leur nombre a chuté d'une façon dramatique jusqu'à ce qu'il n'en reste presque plus, en 1965. Depuis cette date, la loi interdit la chasse de la vigogne, qui n'a donc officiellement plus rien à craindre de l'homme.
Une chasse traditionnelle annuelle à la battue, le chaccu est encore autorisée dans certaines communautés andines. Mais l'animal rabattu sur un piège clôturé est désormais relâché après la tonte.
Photo Alexandre Buisse
La vigogne vit exclusivement en Amérique du Sud, principalement dans les Andes centrales. On trouve ces animaux en Bolivie, au Pérou, au Chili, et dans le nord-ouest de l'Argentine. Le Pérou possède la population la plus importante, tandis que la Bolivie compte une importante population sauvage dans le sud-ouest du pays.
Photo Vera & Jean Christophe
Une partie des populations de vigognes d'Argentine, du Chili, toutes les populations du Pérou et de Bolivie sont inscrites à l'annexe II de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction ). Toutes les autres populations sont inscrites à l'annexe I de la Cites. La protection instaurée depuis les années 1960 a permis à la population de se reconstituer, et elle est estimée à 150 000 animaux en 2008. La vigogne reste la cible du braconnage du fait du prix élevé de la laine.
Les Incas tondaient autrefois les vigognes pour fabriquer des livrées impériales. La toison de la vigogne est constituée de fils particulièrement fins (12 microns de diamètre) qui permettent de tisser une étoffe de très haute qualité procurant une excellente isolation au froid. Ce tissu, qui ne peut être fabriqué que manuellement, est utilisé pour l'habillement de luxe (il est plus cher que l'alpaga). Le cachemire semble rêche en comparaison du tissu obtenu, qui n'est pas teint pour préserver sa douceur. Plusieurs couturiers utilisent désormais ce tissu ce qui constitue une véritable aubaine pour les villageois qui vendent la laine des animaux qu'ils élèvent et tondent.
Photo Mathknight
L'addax (Addax nasomaculatus), ou antilope à nez tacheté est une antilope particulièrement rare qui vit dans de multiples régions isolées du Sahara.
L'addax mesure environ un mètre au garrot et pèse environ 125 kilogrammes. Il est de couleur blanche jaunâtre, la tête est légèrement plus foncée, avec une tache de poils bruns qui couvre le front et deux taches blanches sous les yeux. Les cornes annelées sont gracieuses, et ont la même forme chez les deux sexes, elles possèdent deux torsions et peuvent atteindre 80 centimètres pour les femelles, 120 pour les mâles. Les sabots sont larges pour pouvoir courir sur le sable.
Photo Mathknight
C'est un herbivore.
Les addax vivent dans le désert où ils mangent l'herbe, les feuilles et les quelques buissons qu'ils y trouvent ; ils boivent peu, ils trouvent toute l'eau dont ils ont besoin dans leur nourriture. Les addax sont nocturnes, ils dorment le jour dans des cuvettes qu'ils creusent eux-mêmes dans le sable, à l'ombre. Ces animaux nomades errent sur de longues distances à la recherche de leur nourriture, bien qu'ils aient une allure lourde et maladroite et s'essoufflent vite. Ils ont la faculté de pouvoir, tout comme l'oryx, repérer les pluies à une distance de 200 à 400 kilomètres. Les troupeaux d'addax sont mixtes et comptent environ une dizaine de têtes ou moins. Les addax ont une structure sociale forte, basée probablement sur l'âge, les troupeaux semblent être menés par le mâle le plus âgé.
Photo Ltshears
L'addax est très farouche, mais facile à chasser, il en fut victime et est désormais classé par l'UICN comme une espèce en danger critique d'extinction (environ 200 individus en 1998, et moins de 300 en 2008). Il fait l'objet d'un élevage conservatoire au zoo de Hanovre (Allemagne), dans le but de le réintroduire dans son milieu naturel.
Une population semicaptive se trouve au Parc National de Souss-Massa, au Maroc.
Addax nasomaculatus est la seule espèce du genre Addax.
L'ours blanc (Ursus maritimus) ou ours polaire (de l'anglais polar bear) est un grand mammifère carnivore originaire des régions arctiques. C'est, avec l'ours kodiak, le plus grand des carnivores terrestres et il figure au sommet de sa pyramide alimentaire.
Parfaitement adapté à son habitat, l'ours blanc possède une épaisse couche de graisse ainsi qu'une fourrure qui l'isolent du froid. La couleur blanche de son pelage lui assure un camouflage idéal sur la banquise et sa peau noire lui permet de mieux conserver sa chaleur corporelle. Pourvu d'une courte queue et de petites oreilles , il possède une tête relativement petite et fuselée ainsi qu'un corps allongé, caractéristiques de son adaptation à la natation. L'ours blanc est un mammifère marin semi-aquatique , dont la survie dépend essentiellement de la banquise et de la productivité marine. Il chasse aussi bien sur terre que dans l'eau.
Cette espèce vit uniquement sur la banquise autour du pôle Nord, au bord de l'océan Arctique. En raison du réchauffement climatique et du bouleversement de cet habitat, les populations d'ours blanc sont globalement en déclin et l'espèce est considérée comme en danger. On estime que la population d'ours blancs du monde compterait entre 20 000 et 25 000 individus.
Animal charismatique, l'ours blanc a un fort impact culturel sur les peuples inuit, qui dépendent toujours de sa chasse pour survivre. Il a également marqué la culture populaire via certains de ces représentants comme Knut, ou encore l'art avec la sculpture d'ours blanc réalisée par François Pompon.
L'ours blanc Pompon au Musée d'Orsay
L'ours blanc fait partie de la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Auparavant classé dans la catégorie « risque faible, dépendant des efforts de conservation » selon la liste rouge établie en 1996, l'ours blanc est désormais classé dans la catégorie « vulnérable ».
La survie de l'ours blanc est menacée par le réchauffement climatique qui restreint leur habitat en faisant fondre la banquise. Les premiers signes d'un déclin ont déjà été observés dans les zones les plus méridionales de leur habitat, comme la baie d'Hudson.
De plus, les matières toxiques répandues dans la mer sont consommées par le phytoplancton puis le zooplancton qui sont à leur tour consommés par les poissons, qui sont eux-mêmes mangés par les phoques, ces derniers étant la proie des ours. C'est ainsi que les ours emmagasineraient les poisons qui se sont accumulés dans l'organisme des animaux qui constituent la chaine alimentaire des ours blancs.
La chasse à l'ours blanc est pratiquée par les Inuits et les chasseurs de trophées.
Les États-Unis ont passé le Marine Mammal Protection Act en 1972 parce que la population de beaucoup d'espèces marines avait décru drastiquement. Ce texte de loi interdit de tuer, de blesser ou même de harceler toutes les espèces marines de mammifères, y compris les ours blancs. Elle interdit aussi l'importation de « trophées » d'ours blancs aux États-Unis.
Chasseur d'ours inuit
Beaucoup d'associations de protection des animaux et de l'environnement en général, craignent que le réchauffement climatique n'ait un impact négatif énorme quant à la survie des populations d'ours blancs. Il en sera de même dans le cas de la continuation de la chasse aux trophées.
Le lynx d'Espagne ou lynx ibérique (nom scientifique Lynx pardinus), ou lynx pardelle, est une espèce du genre Lynx.
Comme tous les lynx, la face du Lynx pardelle est ornée d'un collier de poils longs autour du cou avec des oreilles triangulaires surmontées d'une touffe de poils noirs. Il n'a que 28 dents au lieu des 30 habituelles chez les félins. La queue courte se termine par un manchon noir. Les jambes sont longues et les pieds volumineux en comparaison du reste du corps.
Le Lynx pardelle a une robe beaucoup plus tachetée que celle des autres espèces du genre Lynx. Il se distingue du lynx commun par une queue plus courte que celle du Lynx boréal.
Le Lynx pardelle pèse en moyenne 9 à 13 kilogrammes, le mâle étant en général plus gros et plus grand que la femelle. La longueur totale est de 85 à 110 cm avec une queue entre 12 et 13 cm. La hauteur au garrot est de 42 à 47 cm.
Le Lynx pardelle est un excellent sauteur, grâce à ses membres postérieurs particulièrement adaptés au bond : à titre d'exemple, un lynx captif s'est évadé en sautant par-dessus une clôture électrifiée de quatre mètres.
La phylogénie s'est longtemps basée sur l'étude des fossiles d'un animal afin de préciser l'apparition et l'évolution d'une espèce. La phylogénie moderne s'appuie essentiellement sur les analyses génétiques en raison du nombre peu important de fossiles de félins. Le premier félin daterait d'il y a 11 millions d'années. L’ancêtre commun des lignées Leopardus, Lynx, Puma, Prionailurus et Felis aurait traversé la Béringie et colonisé l’Amérique du Nord il y a environ 8 à 8,5 millions d’années. Il y a 7,2 millions d’années, la lignée des lynx diverge de celle des pumas. Le dernier ancêtre commun à tous les lynx date d’il y a 3,2 millions d’années au Pliocène.
Arbre phylogénétique du genre Lynx
Lynx |
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Bien que les fossiles soient rares chez les félins, les lynx font office d'exception. Le Lynx d'Issoire (Lynx issodoriensis) est généralement considéré comme l'ancêtre commun du genre Lynx. Possédant une aire de répartition très large, Lynx issiodorensis présentait une morphologie proche des félinés tout en ayant les caractéristiques des lynx : une queue courte et la dentition à 28 dents. Plusieurs hypothèses d'« apparitions » des lynx modernes au travers de la forme intermédiaire du Lynx d'Issoire ont été proposées. Une première hypothèse suggère une divergence en trois lignées distinctes : L. pardinus, L. lynx, et L. rufus ; dans cette première hypothèse, L. canadensis descend de L. lynx.
Les premières formes de Lynx pardinus pourraient dater de fossiles attribués à Lynx issiodorensis du Pléistocène moyen selon Argant (1996). Le Lynx des cavernes Lynx pardinus speleus ou Lynx spelea, dont des traces ont été retrouvées dans les grottes de l’Observatoire à Monaco et de Grimaldi en Italie, possède des caractéristiques intermédiaires entre Lynx lynx et Lynx pardinus. Il est possible que le lynx d’Issoire ait évolué vers le lynx des cavernes qui par la suite a évolué vers le lynx pardelle.
Ossements de lynx dans une grotte en Espagne.
L'alimentation du lynx comprend des lapins et des lièvres (93%), des rongeurs tels le rat, la souris et l'écureuil et des oiseaux tels que des canards et des perdrix, des faons, etc.
La femelle donne généralement naissance en avril après deux mois de gestation. De 1 à 5 jeunes naissent après 63 à 68 jours de gestation. Ils sont aveugles et ne pèsent pas plus de 250 grammes. L'âge d'émancipation est de 7 à 10 mois, et les jeunes sont sexuellement matures à 33 mois pour les mâles et 21 mois pour les femelles.
C'est une espèce en situation critique à cause d'une population fragmentée et localement menacée. La plus grosse population, en Espagne, est notamment victime d'une régression de sa nourriture ; lapin et petits mammifères qui ont pâti de l'extension de la culture industrielle de la fraise, en Europe principalement produite en Espagne depuis les années 1980 (330 000 t récoltées en 2006, dont un quart, soit 83 000 tonnes en 2006, exportées vers la France) ; Ces cultures très polluantes étaient en 2007-2008 selon WWF à 40 % illégales et empiètent sur plus de 100 ha dans le parc naturel national de Doñana.
En 2010, trois spécimens élevés en captivité sont morts d'une infection rénale chronique d'origine inconnue et plus d'un tiers des individus captifs présentent des symptômes de cette infection.
Répartition du Lynx Pardelle
Il habite les surfaces boisées des zones montagneuses reculées (Sierra Morena), les dunes et la brousse du Coto Doñana, du sud-ouest de l'Espagne. Il se maintient localement au Portugal et avec de fortes suspicions, dans les Pyrénées. Pendant longtemps, les scientifiques se sont demandés s'il restait des lynx dans les Pyrénées. Il semblerait qu'une faible population ait pu survivre jusqu'à aujourd'hui. Le lynx pardelle a la répartition la plus petite de tous les lynx voire d'un grand nombre de mammifères. Le Lynx pardelle préfère les forêts de pins et la garrigue.
Au début du XXe siècle, il y avait environ 100.000 Lynx en liberté vivant entre le sud de l'Espagne et le Portugal. Dans les années 1960, on estimait la population à environ 5000 individus dans la Péninsule ibérique, . Dans les années 1980, la population est descendu à environ 1000 à 1200 individus, sur une superficie d'environ 11.000 kilomètres carrés, et en 2005, on ne trouvait plus que 160 individus sur une superficie ne couvrant plus que 585 kilomètres carrés. Cependant les effectifs ont tendance au cours de ces dernières années à remonter et on estimait au cours de l'année 2007, que le nombre de lynx était remonté entre 215 à 265 individus. Les deux plus grandes réserves se trouve en Andalousie dans le parc national de Coto de Doñana et la Sierra de Andújar dans la province de Jaén. En octobre 2007, un nouveau groupe a été observé en Castille-La Manche constitué de 15 animaux. On considère par contre la race comme éteinte au Portugal. Les derniers chiffres estiment qu'il reste à ce jour environ 250 lynx pardelle dont 50 adultes matures.
Le lynx pardelle, extrêmement menacé, a vu ses populations chuter drastiquement durant la fin du XXe siècle en raison des épidémies de myxomatose qui a décimé sa proie principale, le lapin, et d'importants réseaux routiers qui ont fragmenté son habitat et augmenté le nombre de collisions avec des véhicules : les populations de lynx pardelle ont diminué de 80 % en l'espace de vingt ans.
Préservation de l'espèce
Sa forte ressemblance avec le lynx d'Eurasie mais aussi la probable cohabitation des deux espèces dans les Pyrénées dans le passé laisse les scientifiques perplexes. Le lynx d'Espagne est peut être une sous-espèce du lynx boréal. Ce dont on peut être sûr est qu'ils ont un ancêtre commun plus récent qu'avec les autres lynx. Les scientifiques travaillent sur ce sujet, surtout pour déterminer à quel point le lynx pardelle est menacé.
Selon l'UICN, le lynx ibérique est le mammifère le plus menacé à court terme dans le monde.
Face à cette menace, des projets de préservation, de renforcement, et de réintroduction de l'espèce ont été mis en place, notamment en Andalousie. La Commission européenne a soutenu ces projets grâce au programme LIFE (l'instrument financier pour l'environnement) piloté par la DG environnement. Ces projets visent à améliorer la population du lynx ibérique en Andalousie et à favoriser son expansion. Plusieurs types d'actions doivent alors être envisagés pour garantir le succès des projets, tels que la restauration de leur habitat, l'amélioration de la population de lapins pour leur assurer une alimentation viable, l'élimination des causes de mort non naturelles (comme les collisions routières), faciliter la liaison entre les populations isolées, et sensibiliser la population en améliorant leur perception du lynx.
Un projet de renforcement de population est également en cours en Andalousie. Ce projet est jumelé avec un programme d'élevage en captivité (conservation ex situ) des individus en vue de les réintroduire dans la vie sauvage ultérieurement. Un budget de plus de 25 millions d'euros a été débloqué pour ce projet. La contribution LIFE est à hauteur de 10 millions d'euros.
Un programme d'élevage du Lynx pardelle a été décidé en urgence en juin 2003. Le parc national de Doñana met en place plusieurs systèmes permettant de fournir aux lynx sauvages de quoi se nourrir sans émousser leur instinct de chasseur : des lapins sont contenus dans des enclos spéciaux, difficiles d'accès et proposant de nombreuses cachettes. En parallèle, le centre de reproduction permet d'accroître rapidement la population : toutes les naissances devraient, à terme, être réintroduites.
Le Grèbe roussâtre ou Grèbe de Delacour (Tachybaptus rufolavatus) était une espèce de la famille des Podicipedidae trouvée uniquement sur le lac Alaotra et les lacs environnants à Madagascar, déclarée officiellement disparue en 2010 après 25 ans sans signalement et n'ayant guère laissé le temps d'être étudiée. Son extinction est principalement imputée à l'introduction par l'humain de poissons carnassiers concurrençant les oiseaux sur le plan alimentaire, ainsi qu'à la destruction de l'habitat. D'apparence similaire au Grèbe castagneux, il s'hybridait avec cette espèce de manière importante et la possibilité d'un phénomène de « dilution génétique », induisant une perte de ressource génétique, est également avancée.
Grèbe castagneux
Le Grèbe de Delacour mesurait environ 19 cm pour une envergure de 40 cm. Cette espèce ne présentait pas de dimorphisme sexuel, mais le mâle était légèrement plus grand que la femelle. En plumage nuptial, le front, la calotte et l'arrière du cou étaient noirs avec de faibles reflets verts, contrastant fortement avec les côtés de la tête, d'un chamois clair, parfois grisâtre. Sous l'œil, souligné par une fine ligne noirâtre et à l'iris jaune clair, une tache blanchâtre s'étalait jusqu'à la mandibule inférieure du bec. Les parties inférieures étaient sombres, d'un brun tirant sur le gris ou le rouge et avec une zone plus claire au milieu du ventre. La poitrine ainsi que les flancs et la partie basse de l'abdomen étaient d'un gris très sombre. La queue plumeuse était brun sombre. Les pattes étaient vert grisâtre, ou jaunâtres.
Grèbe de Delacour
Le plumage internuptial différait du plumage nuptial par une teinte générale plus pâle et plus terne. Le bec, plus long que celui du Grèbe castagneux, était noir et ne comportait alors pas de tache commissurale.
L'immature, pour lequel les renseignements sont peu nombreux, présentait un plumage proche de celui de l'adulte en période internuptiale avec des taches sombres sur les côtés du cou.
Son aptitude au vol devait être amoindrie par ses petites ailes, ne l'autorisant à voler que sur de faibles distances et sédentarisant peut-être même l'espèce.
Cette espèce aquatique était endémique de Madagascar où elle ne vivait que sur le lac Alaotra et les étendues d'eaux environnantes. Ce grèbe affectionnait particulièrement les roselières et les massifs de papyrus du lac pour nidifier.
L'espèce a connu le déclin au cours du XXe siècle, principalement à cause de la destruction de son habitat et de la prédation par le poisson à tête de serpent Channa striata, un poisson carnivore introduit par l'homme pour la pêche dans les années 1980 au même titre que Tilapia zillii et des achigans, qui, s'ils pouvaient manger les oisillons, entraient surtout en concurrence avec l'oiseau sur le plan alimentaire en consommant de petits poissons ainsi que des nénuphars, utiles aux oiseaux pour nidifier. Il est également envisageable que le Grèbe de Delacour, oiseau plongeur, ait été victime de noyades dues aux filets de nylon des pêcheurs. Enfin un autre facteur humain est celui de la destruction de l'habitat (massifs de papyrus et roselières) et sa pollution par les pesticides dans le cadre de l'essor de la culture du riz.
Channa striata
Il faut ajouter à cela l'hybridation de plus en plus importante avec le Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis capensis à Madagascar), duquel il a même été un temps considéré comme sous-espèce, et qui fait halte dans les zones humides lors de sa migration ; les espèces différant en plusieurs aspects essentiels, les oiseaux hybrides pourraient avoir souffert d'une diminution de leur fitness, au détriment de la ressource génétique : on peut parler de « dilution génétique ». Le Grèbe castagneux s'implante lui de plus en plus, puisque Delacour ne releva que cinq spécimens en 1933 et qu'il fut trouvé en grand nombre au lac Anosy par le colonel Philippe Milon une douzaine d'années plus tard.
La sous-espèce capensis du Grèbe castagneux s'hybridait avec le Grèbe roussâtre, induisant un processus de disparition de l'espèce de dynamique inverse à la spéciation, et irréversible.
Encore abondant durant les années 1940, une cinquantaine d'oiseaux a pu être observée sur le lac en 1960. Après l'observation en décembre 1982 de douze grèbes roussâtres puis en septembre 1985 de deux individus mêlés à des hybrides, les observations suivantes, en 1986 et 1988 sont celles d'hybrides n'ayant que quelques caractères de T. rufolavatus. Lors de recherches en 1999 et en 2000, aucun grèbe n'est aperçu dans les environs du lac. L'espèce est désormais considérée éteinte par l'UICN depuis le 26 mai 2010, lors de l'année internationale de la biodiversité. Cette extinction pourrait être rapprochée de celles du Grèbe de l'Atitlan (Podilymbus gigas), non observé depuis 1989 et du Grèbe des Andes (Podiceps andinus) tous deux disparus à cause d'une concurrence avec la piscifaune — des achigans du genre Micropterus — ainsi qu'à cause de la destruction de l'habitat côtier et, pour le Grèbe de l'Atitlan, une hybridation avec le Grèbe à bec bigarré (Podilymbus podiceps).
Grèbe de l'Atitlan
La redécouverte du Fuligule de Madagascar (Aythya innotata) en 2006, qui avait aussi disparu du lac Alaotra, peut être vue comme un signe d'espoir pour l'espèce. Cependant, contrairement au fuligule, le grèbe avait de faibles capacités de dispersion et n'a jamais été retrouvé ailleurs, les prétendues découvertes en dehors du lac Alaotra étant celles de Grèbes malgaches (Tachybaptus pelzelnii) ou de Grèbes castagneux. Des grèbes non identifiés aperçus en 2000 sur le lac Amparihinandriambavy ont peu de chance d'appartenir à l'espèce. Leon Bennun, directeur de l'organisation pour la conservation BirdLife International a déclaré qu'il ne restait « aucun espoir pour cette espèce » et en fait « un nouvel exemple des conséquences inattendues que peut avoir l'activité humaine ».
Fuligule de Madagascar
Cette extinction porte à 162 le nombre d'extinctions d'oiseaux confirmées depuis 1600, alors qu'une espèce d'oiseaux sur huit est considérée comme « menacée », soit un total de 1 240 espèces. La dernière espèce d'oiseaux officiellement déclarée éteinte avant ce grèbe était le Nicobar ponctué (Caloenas maculata), en 2008.
Nicobar ponctué
Le kakapo est l’un des oiseaux les plus étranges et les plus intrigants. C’est le plus gros perroquet, le seul aux mœurs nocturnes et incapable de voler. Il est aussi l’un des dix oiseaux les plus rares.
Avant l’arrivée de l’homme, le kakapo était parfaitement adapté à la vie dans les forêts de Nouvelle-Zélande où, sans prédateurs terrestres, il n’avait pas besoin de voler. Il disparaîtra peut-être sans que l’on sache tout de son curieux comportement.
Le kakapo habite les épaisses forêts de montagne, à haute altitude. Il vit au sol la plupart du temps, se déplaçant à travers la végétation basse en se dandinant. Il demeure dans un territoire qu’il délimite de son odeur musquée et sucrée caractéristique, mais il peut aussi le quitter pour se nourrir ou pour gagner une aire de parade nuptiale.
Dans la journée, le kakapo se repose dans une anfractuosité ou une loge qu’il creuse dans le tapis de feuilles mortes. Dans un recoin au milieu des fougères ou de la mousse, entre les racines d’un arbre, le plumage vert du kakapo se confond si bien que l’oiseau ne peut être repéré (son plumage lui procure un excellant camouflage), à moins qu’il ne bouge.
Si le kakapo perçoit un danger, il se fige jusqu’à ce que le calme revienne. C’est son unique moyen de défense car c’est un oiseau pesant (le plus lourd des perroquets), incapable de voler. Toutefois, cela n’est d’aucune aide face aux hermines et aux chats introduits par l’homme pour qui le kakapo est un gibier facile.
Bien qu’il ne puisse voler, le kakapo est un bon grimpeur. En effet il s’agrippe fermement aux troncs penchés et aux basses branches des arbres avec ses robustes pieds, tout en battant des ailes pour garder l’équilibre. Une fois perché dans un arbre, il peut se lancer et planer jusqu’au sol sur ses ailes déployées, parvenant ainsi jusqu’à une centaine de mètres de son point de départ.
Le kakapo se nourrit surtout de baies et d’arbustes subalpins, de tiges et de racines d’herbes. Les premiers Néo-Zélandais nommaient les secteurs de forêts riches en arbustes à baies « jardins des kakapo ».
Lorsqu’il mange de l’herbe, le kakapo mastique les tiges pour profiter des parties molles et de la sève.
Quand il a terminé, il laisse une balle lâche de matériaux fibreux pendre de la touffe. Ces balles d’herbes mâchonnées, blanchies par le soleil et la pluie, constituent le meilleur indice de la présence de l’oiseau.
Ces végétaux sont peu nutritifs, aussi le kakapo doit-il en manger beaucoup et couvrir de grandes distances pour se ravitailler, allant jusqu’à grimper au sommet des arbres pour grignoter des baies.
Il consomme aussi des fougères, des champignons, des fruits secs, des graines et de petits lézards quand il en trouve.
On pense qu’il absorbe également des fleurs à nectar, les kakapos captifs se régalant d’aliments sucrés. le kakapo peut accumuler une large quantité de graisse corporelle pour emmagasiner de l’énergie.
Les mœurs reproductrices du kakapo sont peut-être les plus curieuses du monde des oiseaux. Il ne niche que certaines années, lorsque la nourriture abonde. Le mâle quitte son territoire et peut parcourir plusieurs kilomètres pour rejoindre d’autres mâles sur une aire de parade collective.
Le kakapo est le seul perroquet et l’unique oiseau néo-zélandais à parader ainsi sur une arène ou « lek ».
Le lek est souvent situé sur une arête dominant une vallée. Chaque mâle aménage un sentier en foulant les herbes de ses pattes et en ôtant avec soin tous les débris. Il creuse ensuite quelques trous dans le sol, de 40 à 50 centimètres de large sur 12 centimètres de profondeur.
Il se tapit dans l’un d’eux, ses plumes ébouriffées vibrant doucement. Puis, après avoir gonflé un sac logé dans sa gorge, il en expulse l’air en émettant un puissant mugissement. Ce son de corne de brume, amplifié par la cuvette, emplit la vallée. Le mâle le répète jusqu’à 50 fois à quelques secondes d’intervalle puis recommence après une pause.
Il peut mugir ainsi plusieurs heures avant qu’une femelle n’arrive. En plus des mugissements, le mâle brait, gronde et ronronne. Il se livre aussi à une curieuse danse. Etalant les ailes et les agitant lentement, il claque du bec et se balance d’un pied sur l’autre tout en faisant les cent pas.
La femelle répond en poussant un « tching-tching », mais ce qui se passe ensuite (la danse nuptiale relatée dans les légendes maories) n’a jamais été observé par des naturalistes modernes.
Après l’accouplement, le mâle et la femelle se séparent et cette dernière creuse son nid au sol parmi les racines d’un arbre. Elle pond deux à quatre œufs sur un matelas de plumes et de poudre de bois et les couve seule.
A l’éclosion, les jeunes sont couverts d’un duvet blanc. Ils restent au nid trois mois entiers. Totalement vulnérables, ils dépendent de la femelle qui se repose près de l’entrée du nid et les nourrit de baies régurgitées, une ou deux fois par nuit. Livrés à eux-mêmes la plupart du temps, les jeunes sont des proies faciles et bien peu survivent.
Dimensions :
Longueur : environ 63 cm ; le mâle est plus grand que la femelle.
Poids : il peut pesé jusqu’à 3 kg.
Reproduction :
Accouplements : habituellement en décembre, en février ou en mai ; mais pas chaque année.
Pontes : 1 ou 2 par an.
Œufs : de 2 à 4 ; ils sont blancs.
Incubation :le temps d’incubation est inconnue.
Majorité sexuelle : sa majorité sexuelle arrive tard vers l’âge de 7 ans
Mode de vie :
Mœurs : il est solitaire ; actif de nuit, au sol.
Régime : des baies, des feuilles, des fruits, des champignons, des racines et de l'herbes.
Cris : le mâle mugit à l’époque des nids ; il peut sifflet, grincer ou miauler le reste du temps.
Longévité : inconnue. Mais plus longue que celle de ses congénères.
Espèces proches :
Le kéa, Nestor notabilis, et le nestor superbe, Nestor meridionalis, sont d’autres perroquets de Nouvelle-Zélande.
Répartition :
Restreinte aux îles Stewart, Codfish et Little Barrier, au large de l’île du Sud, en Nouvelle-Zélande.
Protection :
Il ne subsiste environ que quarante kakapos en 1995. Les autorités compétentes néo-zélandaises ont fait de la sauvegarde des kakapos l’un de leurs buts principaux, par le biais de la reproduction en captivité et de la réintroduction. Grâce au programme de sauvegarde, la population des kakapos a très légèrement augmenté. En 2004 elle était de quatre vingt trois individus. En 2005 les kakapos de l'île Codfish après trois années sans nidification on recommencé à se reproduire ce qui permettra d’accroitre à nouveau leur nombre.
Le petit cacatoès jaune
Le petit cacatoès à huppe jaune, connu sous le nom de cacatoès soufré, appartient à la famille des "psittacidés" qui compte 200 espèces. On le reconnaît à sa crête érectile. Très populaire, il peut apprendre à parler. Sa voix est très puissante.
C'est un oiseau tropical, il est donc introuvable en Europe à l'état sauvage. Ce cacatoès vit dans les bois et champs du Timor oriental et en Indonésie, notamment dans les îles indonésiennes de Bali, Timor et Sulawesi. On en trouve également à Hong-Kong.
La population dans la nature ne dépasserait pas 1000 individus.
Tout comme les perruches et les perroquets, ils sont recherchés pour tenir compagnie ! Leur domestication entraîne une diminution des effectifs vivant à l'état sauvage. La déforestation de leur habitat naturel, ajouté au commerce excessif, rend la situation particulièrement critique.
Oiseau bruyant et très visible, le cacatoès utilise sa crête comme signal de communication ou afin d'attirer l'attention. C'est aussi sa manière de séduire.
Nom scientifique :Cacatua sulphurea
Taille :33 à 35 cm
Poids : 300g, jusqu'à 600g
Alimentation : graines, fruits, herbes
Espérance de vie : 30 ans
L'éléphant d'Asie, de la famille des pachydermes (animaux à peau épaisse) est plus petit que son cousin d'Afrique, et son dos est rond. Les éléphants d'Asie sont domestiqués depuis près de 5000 ans.
Il vit dans une vaste région de l'Asie méridionale habitant les forêts et les plaines herbeuses de la Chine, de l'Inde, du Sri Lanka, de la Birmanie, de la Thaïlande, de la Malaisie de Sumatra et du Nord de Bornéo, du Laos, Cambodge, Népal, Bangladesh et Vietnam.
Il en reste environ 50 000. Plus de la moitié a été exterminée en un siècle.
La déforestation et la fragmentation de l'habitat, le braconnage, la capture pour les zoos sont responsables de cette diminution. En Thaïlande, par exemple, les forêts naturelles n'occupent plus que 15 % du pays contre 90 % au début du XXème siècle. En Asie, les éléphants sont également utilisés somme bêtes de somme, et donc domestiqués dès leur plus jeune âge. Même s'ils sont parfois relâchés, ils sont dans ces conditions incapables de se défendre. Le trafic d'ivoire perdure, et le Japon est d'ailleurs montré du doigt car il en est grand consommateur.
Les éléphants meurent souvent de faim à 50 ou 60 ans : leurs dents sont usées et ils ne peuvent plus avaler que des plantes des marais.
Nom scientifique :Elephas Maximus
Taille :3 m
Poids : 3 tonnes
Alimentation : feuillages, racines, herbes
Espérance de vie :
50 ans