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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Prenez attention. Tâchez d’être heureux
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
Dites tout doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire.
Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit- elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies.
Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Tâchez d’être heureux.
Max Ehrmann-1927
La joie est en tout, il faut savoir l’extraire.
La clé de notre bonheur dépend de notre capacité à être satisfait.
L’important est dans le regard et non dans la chose regardée.
Si ce que tu as trouvé est de matière pure, cela ne pourrira jamais,
Et tu pourras y revenir un jour.
Si ce n’est qu’un instant de lumière, comme l’explosion d’une étoile,
alors tu ne retrouveras rien à ton retour ;
Mais tu auras vu une explosion de lumière
et cela seul aura déjà valu la peine d’être vécu.
Chaque instant est unique...
Vivez-le pleinement.
Les grands millésimes ne craignent pas.....
Une année de plus.
(auteur inconnu)
Le Bonheur
L e bonheur est une plume
La plus légère qui soit.
Il faut l'attraper
Quand elle passe.Le bonheur se cueille dans l'instant,
Avec précaution
Comme une fleur,
Avant qu'elle ne se fane.
Le bonheur est cette poudre de soie,
Qui passe, légère, devant la lune,
L'effleure, l'enserre,
Et la pénètre de sa paix.
Même fragile, le bonheur
Transfigure les choses insignifiantes,
Il fait oublier le réel,
Alors que la pensée remodèle nos traits.
L a joie monte en nous, quand nous la donnons.
C'est cela le moteur du bonheur.
La découverte du bonheur d'aimer
S'ajoute au bonheur d'être aimé.
E t malgré la nuit du monde,
Malgré les destructions,
Tenons notre lampe allumée,
Pour que vive au dehors la lumière du bonheur.
Hélène Ellenberger, Ferveur d'Automne
Apprécier ce que l'on a...
Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne
pour lui montrer comment les gens pauvres vivent.
Ils passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas
beaucoup à leur offrir.
Au retour, le père demande à son fils:
” As-tu aimé ton séjour ?”
” C'était fantastique papa !”
” As-tu vu comment les gens pauvres vivent ?”
” Ah oui” répond le fils.
Alors: ” Qu'as-tu appris?”
Le fils lui répond:
J'ai vu que nous n'avions qu'un chien
alors qu'ils en ont quatre.
Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin
et ils ont une grande crique.
Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux,
ont des étoiles partout dans le ciel.
Nous avons une immense galerie à l'avant et eux,
ont l'horizon.
Nous avons un domaine mais eux,
ont des champs à perte de vue.
Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres.
Nous achetons nos denrées et eux, les cultivent.
Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger,
eux ont des amis qui les protègent.
Le père en resta muet.
Le fils rajouta:
” Merci papa de m'avoir montré tout ce que nous n'avons pas”.
Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour
nous morfondre sur ce que nous n'avons pas.
Ce qui est un objet sans valeur pour un,
peut très bien être un trésor pour l'autre.
Ce n'est qu'une question de perspective et
c'est à se demander ce qui arriverait si on
rendait grâce pour tout ce que nous avons au
lieu d'en vouloir toujours plus.
Apprenez à apprécier ce que vous ” avez “.
Retrouvez vos yeux et votre coeur d'enfant et
voyez combien il est important d'apprécier
ce que vous avez plutôt que de se soucier
de ce que vous ne possédez pas.
(Auteur inconnu)
La vie est un voyage...
La vie est un voyage. On y avance pas à pas.
Et si chaque pas est merveilleux, si chaque pas est magique,
la vie le sera aussi.
Vous ne serez alors jamais de ceux qui arrivent
au seuil de la mort sans avoir vécu.
Ne laissez pas votre vie en morceaux épars.
Qu'elle devienne musique pour les autres !. Que rien ne vous échappe.
Ne regardez pas les gens à la sauvette.
Prenez le temps de les regarder bien en face.
Ne parlez pas “à” vos enfants, mais prenez leur visage
dans vos mains et parlez “avec” eux.
N'embrassez pas qu'une seule fois, mais souvent.
Faites-le sans tarder.
Sensations, impulsions, désirs, émotions idées,
rencontres, ne jetez rien de tout cela.
Un jour vous découvrirez combien cela était grand et irremplaçable.
Chaque jour apprenez quelque chose de nouveau
sur vous même et sur les autres.
Chaque jour essayez de jeter un regard optimiste sur notre monde et prenez conscience aussi de tout ce qu'il contient de beau.
Surtout ne cédez pas devant ceux qui voudraient vous convaincre du contraire.
Regardez les fleurs. Regardez les oiseaux.
Ecoutez la brise du vent.
Mangez bien et sachez apprécier ce que vous mangez.
Et partagez tout avec les autres.
Et quel compliment quand on peut dire à quelqu'un :
“Regarde ce coucher de soleil !”
(Auteur inconnu)
Nous sommes faits de cela...
Nous sommes faits de cela,
nous ne sommes faits que de ceux que nous aimons
et de rien d'autre.
Si retranchée soit notre vie,
perdue sur les hauteurs brûlées de vent,
elle n'est jamais si proche que dans une poignée de visages aimés,
que dans cette pensée qui va vers eux,
dans ce souffle d'eux à nous,
de nous à eux.
Christian BOBIN - "une fête sur les hauteurs"
L'inespérée
“Prends ma main. Ne la lâche pas. J'écouterai ce que tu veux me dire. Si tu préfères te taire, j'entendrai ton silence. Si tu ris, je rirai avec toi, mais jamais de toi… Si tu es triste, j'essayerai de te consoler. Je ferai pour toi des bouquets de soleil. J'allumerai des feux de joie là où chacun ne voyait plus que des cendres.
Si je n'ai qu'une rose, je te la donnerai. Si je n'ai qu'un chardon, je le garderai pour moi. Je te donnerai ce qui te plaît, ce qui te rassure le plus si je le possède. Si je ne le possède pas, j'essayerai de l'acquérir.
Donne-moi la main. Nous irons où tu voudras. Je te ferai entendre la musique que j'aime. Si tu ne l'aimes pas, j'écouterai la tienne… J'essaierai de l'aimer !
Je t'apprendrai ce que je sais. C'est peu. Tu m'apprendras ce que tu sais. C'est beaucoup. Ne dis pas que tu ne sais rien : cela n'existe pas, quelqu'un qui ne sait rien… ou alors, si cela existe, tant mieux car ce serait quelqu'un comme un jardin sauvage, un jardin à naître où l'on peut rêver mille jardins… comme… comme un enfant à venir, un enfant espéré : ce serait la vie devant soi, ronde, inattaquée, comme une boule de Noël.
Prends ma main. Cinq doigts refermés autour des nôtres, c'est le plus beau cadeau du monde. Cela nous préserve de la peur, de l'abandon, du doute. Une main offerte, c'est un monde nouveau.
Tu es toi. Je suis ce que je suis. Je ne troublerai pas ta musique intérieure. Je ne me blesserai pas de tes silences. Tu respecteras les miens. Je ne t'assassinerai pas de “pourquoi ?”. Tu ne diras pas que je fais des fausses notes si je ne pense pas comme toi…
Donne-moi la main. Nous irons avec la vie, comme le sable, le temps et l'eau : entre source et delta. Différents et si proches à la fois…”
Simone Conduché, Les chemins de tendresse
Un pêcheur était assis au bord de la mer, au soleil, l'air heureux, le regard perdu vers l'horizon.
Un industriel, vacancier d'un pays du Nord, vint à passer.
S'adressant au pêcheur, il s'étonna de le voir assis là, au milieu de la matinée.
- Pourquoi n'es-tu pas à la pêche ? demanda le touriste.
- Parce que j'ai pêché ce qu'il me faut pour la journée, répondit le pêcheur.
- Mais si tu continuais à pêcher, tu pourrais vendre ton surplus de poisson et un jour t'acheter deux bateaux, engager des hommes pour t'aider et plus tard devenir riche !
- Quel en serait l'avantage ? demanda le pêcheur.
- Eh bien ! tu pourrais avoir assez d'argent pour te retirer et jouir de la vie ! répondit l'industriel.
- Et que crois-tu que je suis en train de faire maintenant ? demanda le pêcheur au touriste, en éclatant de rire.
Anthony de Mello
Aimer son prochain, c'est aimer donner et se donner
C'est ouvrir son coeur à chacun
Aimer son prochain
C'est aller au devant des autres en respectant les différences sans jamais porter de jugement
Aimer son prochain c'est ressentir du bonheur en sa compagnie
C'est savoir lui faire plaisir en étant attentif à ses désirs
C'est l'assister dans sa peine en l'aidant à surmonter les difficultés qu'il rencontre
Aimer son prochain c'est apprendre à vivre ensemble.
Auteur inconnu
Pour vos nombreuses visites et vos commentaires
durant mon absence
votre fidélité et votre amitié
Il était une fois une petite fille qui avait un rêve de bonheur.
Il y a comme cela de par le monde des petites filles douées pour le bonheur. D'abord, elle était née un soir d'été, alors que dans le ciel éclataient les premiers feux d'artifice de la fête de la Liberté. Par la suite, sa peau se gorgeait de soleil dés qu'apparaissaient les premiers rayons et ces couleurs de miel ou de pain bis dont elle se revêtait la rendaient éclatante de joie.
Par la suite son visage s'illumina avec une belle rangée de dents dites "de la chance" et chacun s'amusait de ses fossettes rieuses.
Oui, elle était très attirée par le bonheur.
Mais autour d'elle, on lui disait, on lui montrait comment il fallait souffrir, travailler ou se sacrifier avant de goûter au bonheur. On lui avait même laissé croire qu'il valait mieux inscrire dans son corps quelques marques ou cicatrices révélatrices de sacrifices notoires, pour mériter plus tard un peu de bonheur.
Comme elle n'avait aucun goût ni pour les souffrances, ni pour les sacrifices, ni pour le travail, et qu'elle aimait rire dans le soleil, s'amuser, se réchauffer auprès d'amis, elle se trouva vite en conflit et rapidement elle préféra renoncer à son rêve de bonheur, n'y plus penser plutôt que de le détériorer ainsi. Elle le cacha au fond d'une malle. Très vite, le rêve perdit de son éclat et de sa vivacité, puis elle l'oublia.
La petite fille, devenue grande, poursuivit des études, se maria et eut beaucoup d'enfants... tout ce qu'il faut pour que comme dans les contes, on puisse accéder au bonheur.
Nulle ombre de bonheur ne vint effleurer sa vie.
Elle vécut ainsi, avec économie dans la persévérance, la peine, les obligations et les devoirs. Peu à peu son sourire lui-même se figea sur son visage. Il lui arriva même de rabrouer ceux ou celles qui se permettaient de rire un peu trop bruyamment. Chaque jour elle s'efforça de tenir convenablement le rôle qu'on lui avait appris.
Pour cela, elle veillait à ce que chacun, autour d'elle, reçoive son comptant de bonheur. Cela, c'était permis et même recommandé, mais pas plus !
Quelques fois, cependant, elle percevait qu'en elle vibraient des désirs argentés, elle vivait des tiraillements, des petits pincements au coeur, mais elle ne connaissait pas d'autres façons de faire.
Un jour, alors qu'elle était devenue vieille, que ses enfants étaient partis, qu'elle pensait avoir accompli sa tâche, son rêve d'enfant lui toucha doucement le front.
Elle retrouva le coffre où elle avait enfoui son rêve de bonheur, le retourna en tous sens. Elle en sortit les vieilles souffrances accumulées, les rancoeurs, les abnégations, les interdictions, quelques travaux, mis de côté pour les jours où elle manquerait d'ouvrage. Elle retrouva même les recommandations... Les conseils de ses vieux maîtres en éducation qui lui avaient enseigné tout ce qu'elle devait retenir et modifier dans son attitude pour parvenir à vivre des relations harmonieuses.
Elle écarta tout cela, d'abord avec lenteur, puis rejeta le tout. Cela lui coûtait beaucoup de se séparer de ces vieilles choses, mais elle avait besoin d'aérer sa vie. Tout au fond du coffre, bien à plat, bien rangé, elle vit son rêve de bonheur, toujous aussi soyeux et joyeux. Il n'avait pas pris une ride, peut-être même lui apparut-il plus beau encore. Elle s'en saisit et le serra très fort sur son coeur, elle sentit que tout au fond d'elle, elle ne l'avait pas quitté mais qu'il lui avait terriblement manqué.
Elle décida de ne plus s'en séparer.
Elle a aujourd'hui libéré ses éclats de rire. Elle sait accepter, avec chaque fois le même émerveillement, les plaisirs qui sont bons pour elle. Elle sait aussi s'éloigner des contraintes qui lui rappellent les efforts d'antan. Elle redécouvre précieux son besoin de bonheur, de cadeaux colorés à recevoir, à entretenir.
Ceux qui l'approchent la perçoivent chaleureuse, rayonnante, authentique. Certains s'en éloignent, sceptiques, mais d'autres se mettent à leur tour à rêver de bonheur.
Aujourd'hui, elle ne propose plus de recette, elle invite chacun à retrouver en lui-même ce très vieux rêve enfoui.
Jacques Salomé