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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Le poète est semblable aux oiseaux de passage
Qui ne bâtissent point leurs nids sur le rivage,
Qui ne se posent pas sur les rameaux des bois
Nonchalamment bercés sur le courant de l'onde,
Ils passent en chantant loin des bords et le monde
Ne connaît rien d'eux que leur voix.
(Lamartine)
Et ton rêve et le mien…
Ton rêve s’est posé ainsi sur mon épaule,
je caresse l’oiseau qui lui donna la vie
et lui et moi toujours un peu à tour de rôle
prenons soin du fébrile où veillent tes envies.
Tu vois, tout est facile et simple et délicat,
l’oiseau son chant d’amour à l’ombre d’un sous-bois
où fraîches les raisons d’espérer nous effleurent
et c’est l’oiseau et moi qui cueillons quelques fleurs ;
Et le matin, épris des bouquets qui s’enlacent
sur la table où la vie a retenu nos places
dans le doux crépuscule ellipsé de tendresse,
éclaire le chemin de nos folles promesses ;
Et contre cet amour tout ira basculant
quand l’oiseau de ton cœur là, juste d’un élan,
vient poser au rebord de nos métamorphoses
et ton rêve et le mien qui s’envolent … qui osent.
Alain Girard
Nuit de Neige...
La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.
Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.
La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.
Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.
Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.
Guy de Maupassant
Je suis heureux de ce doux gage;
Une fleur fait mon bonheur !
D'un peu d'amour c'est le présage,
Et l'espoir est dans mon cœur !
Oui, reste là, toujours cachée,
Ma blanche fleur !
Ah ! reste là, près de mon cœur !
Car cette main qui t'a touchée,
Porte bonheur !
Parmi tes sœurs, dans la prairie,
Tu charmais si bien les yeux !
Et maintenant, déjà flétrie,
Là, pourtant, je t'aime mieux !
Toi mon trésor, toi fleur fanée,
Ma blanche fleur !
Ah ! reste là près de mon cœur...
Réponds, dis-moi bien vite :
Suis-je aimé ? Réponds tout bas !
Mais effeuiller sa marguerite,
Serait mal ! Je n'ose pas !
Ah ! reste là, toujours la même,
Ma blanche fleur !
Ah ! reste entière et sur mon cœur !
Car se fier à ce qu'on aime,
Porte bonheur.
(Emile Barateau)
La parabole du crayon
Au commencement, le fabricant de crayons parla au crayon et dit :
-Il y a 5 choses que tu dois savoir avant que je ne t'envoie dans le monde. Souviens-toi en toujours et tu deviendras le meilleur crayon qui puisse exister.
1. Tu pourras faire de grandes choses, mais à la condition de te laisser guider par la main.
2. De temps en temps, tu devras supporter un douloureux aiguisage, mais il est nécessaire si tu veux devenir un meilleur crayon.
3. Tu auras l'habilité de corriger toutes les erreurs que tu peux faire.
4. La partie la plus importante de toi sera toujours en ton intérieur.
5. Indépendamment des conditions, tu devras continuer à écrire, en laissant toujours un signe clair et lisible, même si la situation est difficile.
Le crayon écouta, promit de se souvenir et entra dans la boîte en comprenant pleinement les motivations de son fabricant.
Maintenant...
Mets-toi à la place du crayon. N'oublie jamais les 5 règles et tu deviendras toi aussi une meilleure personne.
1. Tu pourras faire de grandes choses, mais seulement à la condition de permettre à Dieu de te tenir par la main.
2. De temps en temps, tu subiras un douloureux aiguisage en traversant divers problèmes, mais ça te servira à devenir une personne plus forte. Tu permettras aussi à d'autres personnes d'accéder aux nombreux dons que tu possèdes.
3. Tu seras en mesure de corriger ou de vaincre les erreurs que tu peux faire.
4. La partie la plus importante de toi sera toujours ton intérieur.
5. Quels que soient les endroits où tu marches, tu devras laisser ton signe. Peu importe la situation, tu devras continuer à servir Dieu.
Nous ressemblons tous à un crayon...
Nous sommes créés pour un but spécial et unique.
Tu as été fait pour accomplir de grandes choses !
(auteur inconnu)
La rose de novembre
Il n’est plus belle fleur qu’une rose d’automne,
Quand elle sait déjà que ses jours sont comptés,
Et que près de sa fin, généreuse, elle donne
Encor plus de parfum qu’aux beaux jours de l’été.
Dans le brouillard léger d’une aube de novembre,
Quand les oiseaux frileux ne savent plus chanter,
Elle va défroisser sa robe d’or et d’ambre
Pour s’offrir aux regards dans toute sa beauté.
Mais un souffle de vent la blesse, la défeuille.
Sitôt qu’il a séché ses larmes de rosée,
Elle cache ses joues dans son écrin de feuilles,
Pour vivre encor un peu, encor une journée.
Ô toi qui ne sais pas combien est éphémère,
La rose qui s’endort, et va vers son trépas,
Si tu passes près d’elle au jardin de ta mère,
Je t’en supplie, enfant, non ! Ne la cueille pas !
Laisse la retenir la vie qui l’abandonne.
Suivre des vols d’oiseaux glissant dans le ciel clair.
Il n’est plus belle fleur qu’une rose d’automne,
Qui se meurt doucement, aux premiers jours d’hiver.
Renée-Jeanne Mignard
L'Allégorie de la grenouille
Fragilité
Le monde est une fleur fragile,
Cinq continents en ses pétales,
Un cœur à l’essence subtile,
Quelques pigments pour capitales.
La tige a sa simple racine
Pour ancrage au cœur de la Vie,
Mais bien souvent, elle s’incline
Face au vent qui la crucifie
Ce vent de toutes les colères
Qui saccage sur son passage
Le grand jardin et ses mystères,
L’homme et son cœur, en son ravage
Car cette fleur d’humanité
Porte en elle meilleur et pire,
Mille fléaux, ou la bonté
Selon qu’elle inspire ou expire
Ainsi va la Vie de la fleur,
Entre la nuit et la lumière. .
Ainsi, va ce monde qui meurt
Entre la folie, la prière
Il suffirait de presque rien
Pour le pire, un jour, éviter. .
Si chacun devenait gardien
De l’Amour et de la Beauté
Ces temps là ne sont point encore
Et il faudra mille et un jours
Avant de voir poindre l’Aurore. .
La fleur vivra t-elle toujours ?
(auteur inconnu)
Les murs ne sont pas toujours au-dehors.
Dans tous les murs, il y a une lézarde,
dans toute lézarde, très vite, il y a un peu de terre,
dans cette terre la promesse d'un germe,
Dans ce germe fragile, il y a l'espoir d'une fleur
et dans cette fleur, la certitude ensoleillée d'un pétale de liberté.
Les murs les plus cachés sont souvent au-dedans
et dans ces murs aussi, il y a des lézardes...
laisse pousser les fleurs,
elles sont les germes de la vie à venir.
Jacques Salomé
Les mots du coeur
Les mots du coeur sont plus doux
que les pétales d'une rose,
ils sont la douce prose,
de l'ami qui croit en nous.
Les mots du coeur nous soutiennent,
quand la vie nous fait peine,
et de les entendre nous soulage,
de ces maux d'un autre âge.
Les mots du coeur nous transportent,
et nous réconfortent,
quand on sent que l'on sombre,
quand la lumière fait place à l'ombre.
Les mots du coeur ne sont que les mots
avec tous les pouvoirs qu'on leur donne,
leur justesse en nous résonne,
avec eux le monde devient plus beau.
(auteur inconnu)