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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Chateaux de la Loire -

Chateaux de la Loire - Amboise -

Publié à 09:29 par acoeuretacris Tags : chateau loire amboise
Chateaux de la Loire - Amboise -

 

Le Chateau d'Amboise se dresse, superbe, au dessus de la Loire, c'est un des monuments les plus visités de France au meme titre que les chateaux de Chambord, Blois, Chenonceau et Azay le Rideau. Il conserve des constructions médiévales, pour autant l'essentiel des batiments subsistants datent de la  Renaissance, y compris la Chapelle Saint Hubert. Il a été négligé pendant plusieurs siècles avant de revivre grace au tourisme. C'est désormais un monument incontournable du Val de Loire.


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Le chateau d'Amboise au Moyen-Age


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La vue du Sud permet de se rendre compte de l'envergure de l'ancien Château Médiéval.

Le site du chateau est à l'extemité du plateau des Chatelliers qui est habité et fortifié par l'homme depuis les temps les plus reculés. Il s'y construit au Moyen Age une puissante forteresse appartenant aux Seigneurs d'Amboise.


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Ancienne entrée du Château d'Amboise


Louis d'Amboise participe, en 1431, à un complot contre Louis de la Trémoille, le favori du Roi de France Charles VII. Louis est d'abord condamné à mort puis obtient sa grace mais son chateau est confisqué par le Roi. Le chateau d'Amboise devient alors une demeure Royale et sera le théatre de deux évènements appartenant à l'Histoire de France: la mort accidentelle du Roi Charles VIII et La Conjuration d'Amboise.


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Le Château d'Amboise à la Renaissance


Le fils de Charles VII, le Roi Louis XI fait élever son fils Charles VIII (qui est né à Amboise en 1470) dans le chateau de cette ville pour le prémunir de tout enlèvement par ses ennemis, le Dauphin Charles est sous la garde d'un Seigneur de Touraine, Jean Bourré. Une fois devenu Roi, Charles VIII est resté attaché à Amboise et il fait reconstruire le Chateau de 1492 jusqu'à sa mort en 1498.


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Charles VIII, Roi de France


Il s'intéresse particulièrement à cette opération. En 1495 il fait venir des maitres (Dominique de Cortone et Fra Giocondo) et des ouvriers Italiens qui vont donner à la construction un style nouveau, celui de la Renaissance.


A l'origine le chateau comporte deux logis, celui qui subsiste, orienté au nord face à la Loire et un second sur la vallée de l'Amasse qui a été détruit. Il possède également deux tours toujours présentes: la Tour des Minimes au nord et la Tour Hurtault au sud. La construction a été dirigée par Raymond de Dezest, Bailli d'Amboise, avec trois architectes: Colin Biart, Guillaume Senault et Louis Armangeart assistés des maitres Jacques Sourdeau et Pierre Trinqueau. Plus de 250 macons travaillaient en permanence sur ce chantier.


Le 7 avril 1498 le Roi se rend à une partie de Jeu de Paume dans un fossé du chateau, sa tete heurte le linteau d'une porte. Il en décède peu après à l'age de 28 ans.

Son successeur Louis XII cède le chateau à la Duchesse d'Angouleme Louise de Savoie qui y vit avec ses enfants: le futur Francois I et Marguerite de Navarre. La construction de la Tour Hurtault est achevée. Mais bientot Francois I quitte Amboise pour d'autres résidences, en particulier Chambord.


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Le fils de Francois I, Henri II fait édifier de nouveaux batiments sur la partie Est. A cette époque le chateau est cinq fois plus grand que ce qu'il est aujourd'hui.
Il a conservé du coté de la Loire l'allure qu'il avait au XVIème siècle, à l'époque de sa construction. Sur la photo ci dessus on voit les ailes Charles VIII et Louis XII.


Par contre, vu de l'intérieur de l'enceinte, il ne reste qu'une partie des batiments d'origine.


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Château d'Amboise,

vue du XVIIIème siècle


Au début du Premier Empire Napoléon attribue le chateau à l'ex-Consul Roger Ducos qui n'a pas les moyens financiers pour faire entretenir l'ensemble. Il choisit de détruire les deux tiers des batiments entre 1806 et 1810.


En comparant les deux images ci dessus, on se rend compte de l'ampleur des destructions. La photographie actuelle correspond à la partie gauche de la gravure du XVIIIème siècle. Vers la droite, à partir et y compris l'église tout a été démoli: la Collègiale St Florentin et au delà les Logis des Reines.


Le Logis du Roi


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C'est le batiment qui fait face à la Loire. L'ornementation de sa facade est interessante, elle traduit le passage du style Gothique à celui de la Renaissance.


A l'intérieur se trouve un très beau mobilier de style Gothique.


La salle des Etats (ou salle du Conseil)


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C'est la plus belle pièce du chateau (elle a été restaurée en 1906). C'est de là que Charles VIII gouvernait la France.

Elle a une double nef avec des voutes d'ogives qui arrivent sur des piliers décorés de fleurs de lys et de queues d'hermines. Elle possède également de très belles cheminées.

Les fenetres donnent sur la Loire et c'est à leurs balcons que furent pendus les conjurés de 1560.


La Salle des Gardes


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Elle comporte cinq travées de voutes avec croisées d'ogives et conserve du mobilier d'époque (style gothique) et une belle armure.


La Salle de L'Echanson


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Au Moyen Age, l'Echanson est l'Officier qui est chargé du service des boissons du Roi. La salle comporte buffet, table et coffre d'époque. Elle est agrémentée de Tapisseries d'Aubusson du XVIIème siècle.


La Tour des Minimes et la Tour Hurtault


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Tour des Minimes


Ces Tours massives respectivement sur la facade nord et la facade ouest du chateau contiennent une rampe en spirale de plus de deux cent mètres de long qui permet de monter avec un carrosse tiré par des chevaux.


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Tour Hurtault


La Chapelle Saint Hubert


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Elle a été batie de 1491 à 1496 dans le style Gothique finissant. Sa situation en haut d'un rocher est très spectaculaire. A l'extérieur, le linteau au dessus de la porte, est un bas relief qui représente la Chasse de Saint Hubert. Les vitraux sont relativement récents, ils reprennent des épisodes de l'histoire du Roi de France Saint Louis. Le tympan est du XIXème, il représente Charles VIII et Anne de Bretagne.
C'est dans cette chapelle que sont conservés les restes de Léonard de Vinci.


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Les sculptures flamboyantes sont taillées dans la craie de Touraine (Tuffeau). Elle possède de très nombreuses ogives et sculptures très fines, le travail de la pierre y est vraiment remarquable.


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Linteau de la Chapelle Saint Hubert


Le Chateau d'Amboise durant l'Ancien régime et les Temps Modernes


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Au début du XVIIème siècle le chateau prend de plus plus le role d'une prison pour les grands personnages. César Duc de Vendome et son frère Alexandre Grand Prieur de France y sont internés pour avoir conspiré en 1626 contre le Cardinal de Richelieu.


Le chateau est ensuite attribué à Gaston d'Orléans, le frère du Roi Louis XIII. Gaston effectue quelques démolitions dans les années 1660. Mais le Roi le confisque à son frère et le transforme à nouveau en prison. Louis XIV y fera d'ailleurs enfermer Nicolas Fouquet et le Duc de Lauzun.


Autour de 1760 le chateau est délaissé par son propriétaire, le Duc de Choiseul, qui préfère résider dans celui de Chanteloup, un kilomètre au sud d'Amboise. Il devient ensuite la propriété du Duc de Penthièvre sur lequel il est confisqué par la Nation en 1792, au moment de la Révolution Francaise.
L'Empereur Napoléon attribue ensuite le chateau à l'ex-Consul Roger Ducos, qui en détruit une bonne partie. A la Restauration il revient au futur Roi Louis-Philippe à qui il est confisqué après la Révolution de 1848.


Amboise au Moyen-Age


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Le site d'Amboise est particulièrement important car il permet un passage commode du plus grand fleuve de France, la Loire. Les premières fortifications connues d'Amboise remontent aux Gaulois qui avaient un Oppidum aux Chatelliers, sur le plateau compris entre la Loire et l'Amasse.


En 504 Clovis, Roi des Francs, et Alaric, Roi de Wisigoths, se rencontrent sur l'Ile d'Or (St Jean). Peu après Clovis bat les Wisigoths à Vouillé en 507. Ces derniers abandonnent la Loire et se replient vers le sud.


Quatre cent ans plus tard, à l'époque des Invasions Normandes et en accord avec les Rois de France Charles le Chauve et Louis le Bègue, Adalard, Archeveque de Tours, dont la famille controle Amboise, confie la garde de la place à deux de ses parents: Ingelger, le mari d' Adelais qui est une nièce d'Adalard, et Sulpice I de Buzancais. Ingelger releve les fortifications de la ville.


Aux abords de l'An Mil, Amboise est la place la mieux protègée de tout l'ouest de la France. Au début du XIIème siècle les Seigneurs d'Amboise prennent le controle complet de la ville et de toutes ses forteresses.


En 1431, le chateau est confisqué par le Roi de France Charles VII et rejoint ainsi le domaine royal.


La conjuration d'Amboise


En 1560, sous le règne de Francois II, les tensions entre Catholiques et Protestants sont fortes. Les Guises, chefs des Catholiques, dirigent de fait le Roi et les Protestants sont mécontents.


La situation va s'aggraver considérablement avec la Conjuration d'Amboise qui a pour but d'enlever le Roi d'entre les mains des Guises. Elle échouera et de nombreux Protestants seront massacrés suite à cette opération avortée. C'est le début d'une guerre civile, les Guerres de Religion, qui va durer près de quarante ans.


Abd El Kader à Amboise


L'Emir Abd el Kader a été le chef de la lutte contre la Colonisation Francaise en Algérie de 1832 à 1847. Vaincu, il se rend en 1847 et est interné dans le chateau d'Amboise où il restera jusqu'en 1852 date à laquelle Napoléon III lui accorde la liberté.

Chateaux de la Loire - Chaumont -

Publié à 16:32 par acoeuretacris Tags : chateau loire chaumont
Chateaux de la Loire - Chaumont -

Chateau de Chaumont


Le chateau médiéval


La première forteresse construite sur ce site est l'oeuvre de Eudes I, Comte de Blois à la fin du Xème siècle, elle avait pour fonction de surveiller Amboise, alors possession du Comte d'Anjou Foulques III Nerra. Un peu plus tard Eudes II de Blois confia ce chateau à un de ses fidèles, Guelduin, qui venait de perdre Saumur. La petite-fille de Guelduin, Denise de Fougères, épousa Sulpice I d'Amboise et apporta le chateau à cette puissante maison.

Construction du Chateau du XV° siècle


Ce qui frappe dès le premier coup d'oeil c'est l'allure médiévale du chateau, il a en effet été construit dans la seconde partie du XVème siècle, à l'aube de la Renaissance.



Les ailes nord et ouest ont été édifiées de 1469 à 1481, là les tours sont massives et dotées de machicoulis et chemins de ronde. La porte d'entrée, précèdée d'un double Pont Levis, est enserrée par deux grosses tours rondes (photo ci-dessous).


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La construction reprend en 1501 à l'initiative de Charles II d'Amboise Seigneur de Chaumont, elle est poursuivie grace au Cardinal Georges d'Amboise le puissant ministre du Roi de France Louis XII. A ce moment l'influence de la Renaissance est très perceptible, les fenetres des ailes sud et est ont des fenêtres plus grandes et garnies de décorations.



La photo ci-dessous montre le chateau vu du nord-ouest, il apparait enserré dans la verdure.


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Catherine d'Amboise hérite du chateau en 1525, bien que mariée à trois reprises, elle n'a pas d'enfants et l'édifice passe à sa nièce Antoinette d'Amboise en 1550. Il est ensuite racheté par Catherine de Médicis qui l'échange, en 1560, contre celui de Chenonceau alors détenu par Diane de Poitiers. La fille ainée de Diane, Françoise, Comtesse de la Marck, hérite du chateau de Chaumont en 1566


Au XVIIIème siècle l'aile nord est abattue afin de dégager la vue sur la Loire et les facades sur cour sont remaniées avec ajouts de gargouilles, balustres et autres éléments décoratifs. A la fin du XIXème et au début du XXème siècle le chateau est restauré. L'Etat Francais a racheté le chateau en 1938.


Décoration et Mobilier



Le chateau possède un beau moblier Renaissance et des Tapisseries Flamandes.


Les salles sont toutes richement décorées: grand salon, bibliothèque, salle à manger, chambres de Diane de Poitiers et de Catherine de Médicis, chambre de Ruggieri.


La Salle du Conseil (photo ci-dessous) a un remarquable carrelage du XVIIème siècle qui provient d'un Palais de Palerme en Sicile, elle est décorée d'une suite de Tapisseries de Bruxelles: La Planète des Jours, qui ont été réalisées à la fin du XVIème siècle dans l'atelier de Martin Reymbouts..


La Salle des Gardes, située au dessus de l'entrée, possède une belle collection d'armes allant du XVIème au XVIIIème siècle.


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La Loire à Chaumont


La  Loire s'écoule au pied du chateau à partir duquel on a une vue splendide sur le fleuve.


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La Loire à Chaumont


Les Seigneurs de Chaumont



Le premier chateau féodal a été construit pour Eudes I Comte de Blois à la fin du Xème siècle, le premier Gouverneur du chateau est un fidèle des Comtes de Blois: Nivelon, peut etre le père de Nivelon I de Fréteval.


L'héritier d'Eudes I, son fils Eudes II confie Pontlevoy et également (vers 1027) la place forte de Chaumont à Guelduin de Saumur après que celui-ci eut été chassé de Saumur par le Comte d'Anjou Foulques Nerra en 1026.


A la meme époque le Seigneur d'Amboise est Lisoie de Bazouges, fidèle du Comte d'Anjou, qui est donc en lutte frontale avec Guelduin. Ce dernier meurt en 1029 et c'est son fils, Geoffroy qui lui succède comme Sire de Chaumont. Geoffroy participe à la Conquete de l'Angleterre, en 1066, aux cotés de Guillaume le Conquérant Duc de Normandie.


En 1039, le fils de Lisoie, Sulpice I a épousé Denise de Fougères fille de Frangel Seigneur de Fougères (sur Bièvre) et Montrichard et de Chana la fille de Guelduin de Saumur. A la mort de son oncle Geoffroy, Denise de Fougères apporte à son mari la place forte de Chaumont, qu'il détient alors en faisant foi et hommage au Comte de Blois.


Les Seigneurs d'Amboise sont à l'origine des vassaux des Comtes d'Anjou. Particulièrement turbulents, ils sont en lutte fréquente contre leur suzerain, mais encore plus avec leurs voisins les Comtes de Blois. Sulpice II veut s'affranchir de la tutelle des Comtes de Blois et il rentre en lutte contre eux. Lui et ses fils Hugues et Sulpice sont vaincus à La Motte-Maindray et sont faits prisonniers par Thibault IV de Blois. La forteresse de Chaumont est rasée, Sulpice II meurt à la suite des tortures subies au Chateau de Chateaudun. Thibault V de Blois la fait reconstruire afin d'avoir un point de défense contre la menace venant de Henri II Plantagenet.


En 1160, celui-ci, comte d'Anjou et suzerain de Chaumont, reprend la forteresse au Comte de Blois et y rétablit son vassal Hugues III d'Amboise. C'est là que s'est tenue la dernière entrevue entre Henri II Plantagenet et Thomas Beckett, archevêque de Cantorbery.


Plus tard au XVème siècle, Louis d'Amboise se fait confisquer la plupart de ses biens et ceux de sa famille pour avoir comploté contre le Roi de France Charles VII. Chaumont en fait partie et est rasé, mais la place est rendue à la famille d'Amboise un peu plus tard.


Pierre d'Amboise ayant participé à la Ligue du Bien Public contre le Roi Louis XI, le chateau est à nouveau confisqué le 31 mai 1466, il est démantelé, puis en fin de compte rendu à Pierre d'Amboise qui se retire dans son chateau de Meillant en Berry.

Pierre d'Amboise et son fils Charles I Seigneurs de Chaumont entreprennent la reconstruction du chateau à partir de 1465. Il reste de cette époque l'aile ouest et la Tour d'angle, au sud-ouest.


La deuxieme phase des travaux est conduite à partir de 1501 par Charles II, Grand Maitre de la Maison du Roi, Maréchal, Amiral et Lieutenant Général du Royaume. C'est juste avant sa mort, en 1511, que furent achevées les ailes sud et est qui sont influencées du style Renaissance. Le chateau appartient ensuite aux filles de Charles II, Catherine et Antoinette.



En 1560 Catherine de Médicis achète le Chateau de Chaumont et oblige Diane de Poitiers, la favorite du Roi de France Henri II à l'échanger contre celui de Chenonceau. Diane séjourne peu à Chaumont.


Catherine de Médicis et son astrologue Ruggieri


Lors de ses quelques séjours à Chaumont Catherine de Médicis occupait une chambre dotée d'un escalier permettant d'accèder au sommet d'une des tours. De là elle observait les étoiles en compagnie de son Astrologue Ruggieri. L'histoire dit que c'est là qu'elle entendit la prédiction du sombre et triste destin qui allait frapper ses fils et en conséquence conduire à l'extinction des Valois sur le trone de France.


Le Chateau de Chaumont à l'époque Moderne



Au début du XVIIIème siècle Bertin de Vaugyen démolit l'aile nord ouvrant ainsi la perspective sur la Loire. En 1750 le chateau est acquis par Jacques Donatien Le Ray, Gouverneur de l'Hotel des Invalides à Paris. Il y installe, un sculpteur et céramiste Italien, Jean-Baptiste Nini qui réalise des portraits en médaillon avec de la terre cuite, ses oeuvres sont très recherchées.


Pendant le Premier Empire la Baronne de Stael y vécut quelque temps.



En 1875 le chateau devient la proprièté de Mme Say épouse du Prince de Broglie, ils le restaurent, créent le jardin et de splendides écuries (photo ci-dessous), elles ont été construites en 1877).


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Il a été racheté en 1938 par l'Etat Francais.


Les Jardins de Chaumont


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le Chateau de Chaumont n'avait pas de jardins au XVIème siècle. Au XIXème siècle de nombreux cèdres sont plantés dans le parc du chateau. Les jardins à proprement parler sont créés à partir de 1884 avec l'aide du paysagiste Henri Duchene qui leur donne un style paysager à l'anglaise. Ils s'étendent sur un plateau dominant la Loire et occupent une surface de plus de vingt hectares. Le domaine du chateau comprend au total 2500 hectares.


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Depuis 1992 le Parc du Chateau de Chaumont accueille un Festival des Jardins dans la partie appelée le Jardin du Goualoup. C'est un lieu de création paysagère où s'expriment les meilleurs artistes dans ce domaine. Chaque année trente d'entre eux présentent leurs créations à un public averti et nombreux. Le Festival des Jardins se singularise par le souci d'expérimentations et de présentations originales.


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Le jardin expérimental



Le Parc, qui occupe une superficie de trois hectares dépend du Conservatoire International des Parcs et Jardins et du Paysage. Il possède une collection de plantes rares du monde entier.


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Chateaux de la Loire - Blois -

Publié à 10:29 par acoeuretacris Tags : blois chateau loire
Chateaux de la Loire - Blois -

 

Le Chateau de Blois a été constuit sur un promontoire dominant la Loire et l'Arrou. Ce lieu est fortifié depuis des temps trés anciens. Thibault le Tricheur y fit élever une première forteresse médiévale au Xème siècle. La famille de Chatillon la remania au XIIIème siècle, il en reste la Salle des Etats.

Le chateau actuel date essentiellement du XVIème siècle, il est l'oeuvre des Rois de France Louis XII (aile Nord Est) et Francois I (aile Nord Ouest) avec le célèbre escalier. L'aile Sud Ouest, dite Gaston d'Orléans a été réalisée en 1635.

Le chateau est la résultante de toutes ces contributions à travers les siècles. Il a été le théatre de nombreux évènements historiques, mais le plus connu est, sans conteste, pendant les Guerres de religion, l'assassinat du duc de Guise, le 23 décembre 1588.

Origine du Château

L'occupation humaine du site du chateau est ancienne mais, jusqu'au début du Moyen-Age, on n'a pu y identifier que de l'exploitation agricole.Des documents de l'époque Mérovingienne permettent de situer la résidence d'un Comte sur l'éperon où se situe le chateau. Une petite cité s'est constituée alors autour de cette résidence. Au moment des invasions Normandes (850-910) le site du chateau sert de refuge, en particulier aux moines et reliques de Saints.

Moyen Age

Au Xème siècle Thibault le Tricheur, Comte de Blois fait édifier une première forteresse médiévale dont il ne reste aucun élément.

Au début du XIIème siècle Adèle, fille de Guillaume le Conquérant et femme du Comte Etienne de Blois (1088-1102), fait du chateau de Blois une Cour d'Amour qu'illustre bien un poeme courtois écrit à cette époque par Baudri de Bourgueil Eveque de Dol.

Au XIIIème siècle, la famille de Chatillon, ayant obtenu le Comté de Blois, fit reconstruire le chateau de Thibault. Il en reste la Tour du Foix coté sud et dans la partie nord la Salle des Etats, c'est la plus ancienne et la plus grande salle Seigneuriale subsistant de nos jours en France.

La Tour du Foix

Au Moyen Age cette Salle des Etats servait pour les audiences féodales du Comte, les hommages des vassaux et comme Salle de Justice. C'est dans cette salle que Henri III a rassemblé les Etats Généraux de la France en 1576 et 1588.

L'Aile Louis XII

En 1498 Louis II d'Orléans (qui est né à Blois) devient le Roi de France Louis XII. Pendant son règne la ville a pris une importance particulière, elle est devenue de fait la capitale du Royaume.

C'est dans ce contexte qu'il fit entreprendre à partir de 1498 la reconstruction du chateau sous la direction de l'architecte Colin Biart. L'aile Est du chateau (celle qui a été construite sous Louis XII) traduit la double influence du Gothique finissant et de l'architecture italienne introduite en France à l'occasion des Guerres d'Italie.

Aile Louis XII

La chapelle Saint Calais a été achevée en 1508.

La porte d'entrée, coté extérieur, est surmontée de la statue équestre de Louis XII, l'ouvrage original à été détruit pendant la révolution francaise en 1792. En 1858 on a remis une copie du sculpteur Seurre.

L'Aile François Ier

Francois I est devenu Roi de France en 1515, il était marié avec Claude de France, la fille de Louis XII. Elle est née dans le Blésois à Romorantin, aussi jusqu'à sa mort en 1524 Blois a continué à etre une ville importante dans le Royaume, bien que Paris soit redevenue la capitale du pays.

Aile François 1er

L'essentiel des constructions du Chateau ont donc eu lieu de 1515 à 1524. Elles ont été réalisées sous la direction de l'architecte Dominique de Cortone. La facade extérieure (coté Nord) donne sur l'ancienne vallée de l'Arrou, elle se caractèrise par de nombreuses galeries et balcons. A la fin du XVIème siècle, le premier étage était occupé par Catherine de Médicis et le second par son fils, le roi Henri III.

Catherine de Medicis

Sur la cour intérieure se trouve le célèbre escalier en colimacon qui est une synthèse très réussie des influences médiévale, gothique et italienne.

Escalier monumental

C'est l'élément du chateau qui est le plus mis en valeur et qui symbolise à lui seul le monument.

Les appartements royaux

Ce sont d'abord les Appartements du roi. Sur la photo on voit la Chambre du roi qui est bien la plus belle pièce du chateau. Les couleurs sont particulièrement étudiées.

Deux Cabinets, le Brun et le Bleu permettent de rejoindre la Salle du Conseil qui fait également partie de ces appartements.

La Chambre du Roi

Les Appartements de la reine sont eux aussi particulièrement intéressants. Sur la photo, on voit le Cabinet de la reine, en l'occurence Catherine de Médicis. Les panneaux polychrome en chene sculpté ont été bien préservés, la cheminée et les plafonds datent du XIXème siècle.

Cabinet de la Reine


On peut imaginer Catherine préparant là combinaisons et manoeuvres contre ses ennemis.

Chambre de la Reine

Une pièce des appartements de la reine est particulièrement importante, c'est la Galerie de la reine.C'est le centre de la vie sociale et la pièce de séjour de celle ci, elle y recoit et tient conversation. A l'époque, la pièce est décorée de Tableaux et Tapisseries.

Galerie de la Reine

L'Aile Gaston d'Orléans

Au début du XVIIème siècle, le Chateau de Blois devient la résidence des grands exilés du Royaume, la mère du roi Louis XIII d'abord puis son frère Gaston d'Orléans à partir de 1626. Ce dernier se lance, avec le concours de l'Architecte Francois Mansart, dans la rénovation du Chateau: d'où l'aile dite Gaston d'Orléans dont les premiers travaux furent conduits de 1635 à 1637. Gaston d'Orléans est mort en 1660 dans un appartement de l'aile Francois I, car son aile était , même à cette date, inachevée.

Aile Gaston d'orléans

Les temps modernes


A l'époque de la Révolution Francaise le chateau a été affecté à l'Armée.

Ce n'est qu'en 1842 qu'il est classé Monument Historique. Sa restauration est alors confiée à l'architecte Durban.
Il est désormais l'un des monuments les plus visités de la Vallée de la Loire.

Le chateau pendant les Guerres de Religion au XVIème siècle

Les Rois de France Francois II, Charles IX , Henri III et leur mère Catherine de Médicis séjournèrent fréquemment au Chateau de Blois qui a été ainsi au coeur de l'Histoire de France de la fin du XVIème siècle. Plusieurs épisodes des Guerres de Religion ont eu lieu à Blois. C'est ainsi que Henri III a convoqué à deux reprises les Etats Généraux du Royaume à Blois, en 1576 puis en 1588. C'est pendant ces derniers qu'a eu lieu assassinat du duc de Guise, le 23 décembre 1588.

Catherine de Médicis

L'assassinat du Duc de Guise au Chateau de Blois
Les Etats Generaux de 1588 sont célèbres.
C'est là que le roi de France Henri III fait assassiner,le 23 décembre,le duc de Guise puis son frère le Cardinal de Lorraine, le lendemain.

Henri de Guise au chateau de Blois

Ce tableau de Pierre-Charles Comte est conservé au Chateau de Blois.

Il dépeint l'accueil du duc Henri de Guise par le Roi Henri III au pied du célèbre escalier principal du chateau.
Nous sommes fin décembre d'où la neige présente sur le sol de la cour.

On trouve réunie sur cette gravure trois scènes successives:

A droite
Henri III qui, dit un contemporain, après avoir tout ordonné pour l'assassinat 'allait, venait, ne pouvait durer en place'.

Au milieu la scène de l'assassinat
le Duc entre, salue ceux qui étaient en la chambre (les huit gentilshommes assassins) qui se lèvent, le saluent en meme temps et le suivent comme par respect. Mais, ainsi qu'il est à deux pas de la porte du vieux cabinet, prend sa barbe avec la main droite et tourne le corps et la face à demi pour regarder ceux qui le suivaient. Le Duc fut tout soudain saisi au bras par le Sieur de Montsérié l'ainé... et tout d'un temps est par lui frappé d'un coup de poignard dans le sein, disant: "Ha, traitre, tu en mourras". Et en meme temps le Sieur des Effranats se jette à ses jambes, et le Sieur de Saint Malines lui porte par derrière un grand coup de poignard près de la gorge et le Sieur de Loignac un coup d'épée dans les reins. Le Duc criant à tous ces coups "Hé, mes amis! Hé mes amis". Et lorsqu'il se sentit frappé d'un poignard au bas du dos par le Sieur Sariac, il s'écria fort haut "Miséricorde!". Et bien qu'il eut son épée engagée de son manteau et les jambes (saisies par l'un des assassins), il ne laissa pas pourtant, tant il était puissant, de les entrainer d'un bout de la chambre à l'autre jusqu'au pied du lit du Roi, où il tomba."

A gauche
deux hommes soulèvent le cadavre que le Roi vient contempler. "Fut couvert d'un manteau gris et au dessus mis une croix de paille. Il demeura bien deux heures durant en cette facon, puis le Roi fit bruler le corps... et à la fin jeter les cendres en la rivière".

Chateaux de la Loire - Azay le Rideau -

Publié à 10:03 par acoeuretacris Tags : chateau loire azay le rideau
Chateaux de la Loire - Azay le Rideau -
Au Moyen-âge, les seigneurs de Tours construisent un château sur une île au milieu de l'Indre pour protéger le passage de la route menant de Tours à Chinon.

En 1119, le seigneur Ridel d'Azay donne à la ville son nom d'Azay le Rideau.

Histoire

L'apparence actuelle du château d'Azay le Rideau date de cette formidable période de créativité architecturale que fut le début du règne de François 1er. Jusqu'alors le château d'Azay le Rideau avait un but défensif et ressemblait à toutes les forteresses de la régions : pont-levis et mâchicoulis. En outre son architecture renvoyait l'image de la puissance du seigneur qui en était le maître.

La forteresse initiale fut soumise à plusieurs événements, et notamment l'incendie provoqué par Charles VII pendant la guerre de Cent Ans.

A la fin du XVème siècle, l'architecture et le décor des demeures françaises seigneuriales va évoluer. Les bâtisseurs s'entourent d'artistes italiens et le château d'Azay le Rideau s'inscrit dans cette évolution primordiale de notre architecture royale.

Les Berthelot.


A la fin du XVème siècle, Martin Berthelot, maître de la Chambre aux deniers du roi, achète le château et le lègue à son fils Gilles Berthelot qui hérite de cette demeure fortifiée, peu avant la bataille de Marignan (1515). Berthelot entreprend une carrière florissante dans la Finance ; il est Général des finances du royaume puis devient Trésorier de France. Il est ami du baron de Semblançay, lui-même Gouverneur général des finances.

Gilles Berthelot débute les modifications de l'édifice en manifestant son engouement pour la Renaissance italienne. Il fait construire deux autres logis avec quatre tours qui donnent à l'ancienne forteresse sa forme en "L". Cet édifice inaugure ainsi l'ère des demeures de plaisance qui allient le charme du château à la française à la majesté des palais italiens. Le plan architectural évolue ainsi autour d'une vaste cour lumineuse. L'eau, qui isole l'édifice, prend alors une place prépondérante dans l'harmonie de l'ensemble.

Le château vers 1820

Gilles Berthelot conserve une certaine continuité dans la tradition médiévale en gardant les tourelles d'angles et le chemin de ronde sur les murs extérieurs, tout en cédant à l'influence italienne par la répartition symétrique des ouvertures qui confèrent aux façades une ordonnance régulière.

Le monumental escalier

Le monumental escalier droit concentre l'essentiel du très riche décor sculpté ; colonnes, pilastres, entablements, coquilles et médaillons. Il est la principale innovation et l'élément de prestige de l'édifice. Cet escalier s'inspire du modèle italien de l'escalier rampe sur rampe. Il est ouvert sur la cour d'honneur par des loggias et sur le paysage côté parc par de grandes baies. Il innove par sa forme, mais également par sa position dans le corps principal du bâtiment. Ses quatre niveaux de baies cintrées et jumelées marquent les demi étages.

Mais Gilles de Berthelot ne va pas pouvoir poursuivre son oeuvre. En effet quelques familles tourangelles dont les Semblançay et les Berthelot, ont prêté de l'argent à la couronne afin que Louise de Savoie, la mère de François 1er, puisse payer la rançon demandée pour libérer son fils prisonnier en Espagne. François 1er, à son retour en France, accuse Semblançay de malversation (supposées ou réelles). Ce dernier est arrêté, condamné et pendu en 1527.

Berthelot prend peur et s'enfuit à Metz. En 1529, il meurt à Cambrai où il s'est réfugié.

Après avoir confisqué le domaine, François 1er le confie en juin 1528 à Antoine Raffin, capitaine des gardes, qui a combattu à ses côtés à Pavie. Le château ne sera effectivement occupé par son nouveau propriétaire qu'en 1547, après avoir été en grande partie délesté de ses richesses par un intendant peu délicat.

La petite-fille de Raffin, Antoinette, s'installe à Azay le Rideau en 1583, dans le contexte troublé des Guerres de Religion, après avoir été dame d'honneur à la Cour auprès de Marguerite de Valois.

Fortunée, Antoinette redonne son éclat au château, qui sera tour à tour remis au goût du jour, puis délaissé par ses héritiers.
Françoise de Souvré épouse son fils Arthus de Raffin, avant de devenir gouvernante du futur Louis XIV.
Le château restera propriété de la famille Raffin jusqu'à la Révolution.

Le marquis de Biencourt

En 1791, il est acheté par le marquis Charles de Biencourt. Celui-ci est rompu aux techniques de rationalisation agricoles encore balbutiantes. Il s'attache avant tout à la modernisation des parties servant à l'exploitation agricole. En 1825 son fils, Armand François, se lance dans la restauration du château. L'entreprise bénéficie dès 1840 des subsides des Monuments historiques. Il procède à des aménagements extérieurs et intérieurs très importants et supprimera les derniers vestiges du Moyen-Âge. En 1845, la dernière tour subsistante de l'ancienne forteresse est détruite et il fait construire les deux tours qui, désormais, ponctuent les angles des façades sur cour.
L'unité stylistique, ainsi créée, rompt définitivement avec l'aspect antérieur. La bibliothèque et le grand salon sont à la même époque décorés dans le style néo-renaissance. Le site lui-même est redessiné en un grand parc paysagé. Au sud et à l'ouest, sont aménagés deux miroirs d'eau dans lesquels se reflètent les façades.

En 1899, après le Second Empire, le dernier marquis de Biencourt, ruiné, doit vendre les terres et le mobilier du château.


L'Etat, quant à lui, rachète le château vidé de son mobilier et dépourvu de terre en 1905.

De nouveaux travaux de rénovation sont entamés dès 1907.A la fois musée et monument historique, le château d'Azay le Rideau s'impose aujourd'hui comme un des lieux de mémoire essentiels du Val de Loire. Les espaces intérieurs offrent un voyage dans la vie du monument depuis la Renaissance aux différents moments de son histoire.

Le batiment

De riches tapisseries et des meubles des XVIè ,XVIIè et XVIIIè siècles ornent les appartements du château.

La bibliothèque

Décorée par les Biencourt, elle est équipée d'une cheminée, la bibliothèque présente un décor mural composé d'un lambris et de toile peinte. Vous pourrez y voir des gravures, plans et dessins illustrant les restaurations effectuées par les Biencourt tout au long du XIXe siècle.


Le salon

Situé à l'opposé de la bibliothèque, le salon plonge son visiteur dans une atmosphère confortable et conviviale. Les fenêtres, ornées de vitraux des XVIe et XVIIe siècles, ouvrent sur la rivière et le parc aménagé par les Biencourt. Les grands tableaux et portraits royaux que l'on peut y admirer renvoient à l'époque des Valois, alors que la construction du château était en cours d'achèvement

Salon du rez-de-chaussée

L'antichambre

Après avoir franchi le vestibule et le palier desservant le rez-de-chaussée, puis gravi le grand escalier, on pénètre dans l'antichambre de l'appartement réservé au roi. Plusieurs portraits viennent y rappeler les rois les plus attachés à l'histoire d'Azay : François 1er, Henri III et Louis XIII qui séjourna au château. Les tentures rouge et or de la pièce évoquent également la grandeur qui fut celle de ce château.

L'antichambre

La grande chambre

Parmi les meubles de la grande chambre se trouve un cabinet en poirier noirci orné de scènes gravées sur ivoire, représentant la Guerre de Trente Ans. Vous pourrez également y admirer une suite de tapisseries datant du règne de Louis XIII.

La grande chambre

La loggia

En rebroussant chemin, on retrouve le palier du grand escalier que l'on emprunte pour accéder à la loggia supérieure .La montée des marches s'effectue sous le regard des personnages sculptés dans les médaillons de la voûte.

Montée vers la loggia

La grande salle

On revient au 1er étage pour entrer dans la grande salle, où étaient autrefois donnés bals et festins. La salamandre, symbole de François 1er, peinte sur la cheminée monumentale et la frise de feuillages sous les moulures laissent imaginer ce qu'aurait été la décoration de la salle une fois achevée. La grande salle possède des tapisseries parmi les plus belles du château, datant des XVIe et XVIIe siècles.

Tapisseries de la grande salle

La chambre bleue

Présentée aujourd'hui telle qu'on pouvait la voir à la fin du XVIIe siècle, la chambre bleue possède un lit de satin brodé ainsi que des tapisseries évoquant des scènes de chasse d'un grand réalisme et remarquablement conservées.

La chambre du maitre de maison

Après avoir traversé un étroit cabinet, on pénètre dans une chambre dont les fenêtres donnent sur cour et sur jardin. Les tapisseries et les meubles, notamment le cabinet aux portes sculptées, évoquent l'attraction qu'exerçait la Renaissance italienne sur les courtisans au XVIe siècle.

Chateaux de la Loire - Chenonceau - Le Labyrinthe

Publié à 18:36 par acoeuretacris Tags : labyrinthe chenonceau chateau loire
Chateaux de la Loire - Chenonceau - Le Labyrinthe
Le Labyrinthe

Reconstitution de l'époque de Catherine de Médicis, le labyrinthe circulaire de plus d'un hectare, planté de 2000 ifs (taxus baccatta), d'un mètre trente de hauteur environ, est situé dans la clairière du parc.

Une charmille l'entoure, taillée en 70 arcades dont les espaces libres accueillent de somptueux vases plantés de buis et de lierres.

Au centre, une gloriette surélevée, construite d'après un dessin ancien, permet d'avoir une vue d'ensemble et de pouvoir admirer le tracé. Les visiteurs pénètrent dans le labyrinthe par l'une des cinq entées, cependant seuls deux chemins mènent à la gloriette. Elle est habillée d'osier vivant, et surmontée d'une statue de Vénus. À ses côtés, surmontée au sommet d'un tronc en bois de cèdre, une statue représentant une nymphe portant Bacchus enfant sera bientôt envahie de Jasmin.


Conçue en bois d'irroco, bois très résistant aux intempéries, elle vieillira en prenant une teinte gris argenté, comme le chêne.
Ce labyrinthe permet de redécouvrir les caryatides que Catherine de Médicis avait fait ajouter au centre de la façade du château.

Celles-ci furent retirées 300 ans plus tard par Madame Pelouze, pour rendre au monument la pureté de son architecture originelle.

Aujourd'hui, les 4 caryatides retrouvent leur noblesse en toile de fond du labyrinthe.

Chateaux de la Loire - Chenonceau - jardins - Catherine -

Publié à 18:19 par acoeuretacris Tags : catherine jardin chateau loire chenonceau
Chateaux de la Loire - Chenonceau -  jardins - Catherine -
Le jardin de Catherine

Bordant l’Avant-Cour, qui présente elle-même de splendides rosiers grimpants et une majestueuse allée de seize orangers, le visiteur découvre le Bâtiment des Dômes, qui abritait autrefois les écuries Royales et l’élevage de vers à soie introduit en France par Catherine de Médicis, puis il pénètre dans la cour de la ferme du XVIème siècle, enfin dans le Jardin des Fleurs, où sont exclusivement produites d’innombrables fleurs à couper qui sont destinées à la décoration florale du Monument, du Bâtiment des Dômes et de l’Orangerie.

Le Jardin de Catherine de Médicis est bordé à l'Est d'une côtière délimitant les douves, qui sont alimentées en eau par la Cher.
Une plantation de lierres grimpants sur un treillage de bois délimite le Jardin sur son côté Nord.

La côtière accueille sur toute sa longueur 40 rosiers Clair Matin.
La décoration repose sur cinq panneaux de gazon regroupés autour d'un bassin de forme circulaire de 15 mètres de diamètre, gazon agrémenté de cordons de lavande Hidcote Blue d'une composition totale de 1 500 pieds.

200 Rosiers tige The Fairy sont plantés dans les plates-bandes qui entourent le gazon.
40 boules de Buis sont plantées aux abords des panneaux de gazon.

Les plates-bandes elles-mêmes sont plantées deux fois par an à raison de 8 000 à 10 000 plants pour chaque plantation :

1. Les plantations de printemps : Pensées bleues, roses, jaunes, blanches ou des Pâquerettes roses ou blanches et bulbes : tulipes.

2. Les plantations estivales : Pétunias, Impatiens, Verveines, Bégonias, Dahlias ou Alysses.

Chateaux de la Loire - Chenonceau - Les Jardins - Diane -

Publié à 18:02 par acoeuretacris Tags : chenonceau chateau loire diane
Chateaux de la Loire - Chenonceau - Les Jardins - Diane -
Le jardin de Diane

Le jardin se trouve bordé de murs de soutènement et de terrasses.

La décoration repose sur huit triangles de gazon, lequel est agrémenté de volutes de Santolines d'une longueur totale de 3 000 mètres.

En son centre, le Jardin de Diane retrouve son jet d'eau d'origine.

Sa description par Jacques Androuet du Cerceau dans son livre "Les plus Excellents Bâtiments de France", 1576-1579, nous est transmise grâce à la plaque de bronze commémorative apposée à proximité.

D'une conception surprenante pour l'époque, le jet d'eau jaillit d'un gros caillou taillé en conséquence et retombe en gerbe vers un réceptacle pentagonal de pierre blanche.

Les murs de soutènement sont habillés de 120 Rosiers Grimpants Iceberg et sur lesquels reposent 30 vasques.
Un certains nombre d'arbustes sont plantés dans l'axe des plates-bandes qui entourent le gazon :

28 Ifs (Taxus baccata)
• 128 Althéas Hibiscus syriacus sur tige en huit variétés
• 28 buis
• 40 fusains du Japon
• 16 Lauriers-tin
• 16 Lauriers du Portugal

Les plates-bandes elles-mêmes sont plantées deux fois par an de 30 000 à 32 000 plants pour chaque plantation :

1. Les plantations de printemps : Pensées Viola jaunes, bleues, roses blanches, selon le thème de la décoration, des Pâquerettes Bellis perennis roses ou blanches et bulbes: jonquilles et mysosotis.

2. Les plantations estivales : Pétunias, Tabacs, Dahlias nains, Impatiens, Verveine ou encore Bégonias.

Chateaux de la Loire - Chenonceau - 2 -

Publié à 17:19 par acoeuretacris Tags : chenonceau 2 chateau loire
Chateaux de la Loire - Chenonceau - 2 -

2ème partie

Petite visite

Le vestibule

Le vestibule est couvert d'une série de voûtes d'ogives dont les clefs, décalées les unes par rapport aux autres, forment une ligne brisée.

Réalisé en 1515, c'est l'un des plus beaux exemples de la sculpture décorative de la Renaissance Française.


Salle des Gardes

Dans cette pièce, à l'origine, se tenaient les hommes d'armes chargés de la protection royale.

La Chapelle

La chapelle a été sauvegardée durant la Révolution Française grâce à l'idée de la propriétaire de l'époque, Madame Dupin, d'en faire une réserve à bois.

Chambre Diane de Poitier

Cette pièce fut la chambre de la favorite du Roi Henri II, Diane de Poitiers.

Cabinet vert

Cabinet de travail de Catherine de Médicis, devenue Régente du Royaume à la mort de son époux le roi Henri II. Elle gouverna la France depuis cette pièce.

La Galerie


Longue de 60 mètres, large de 6 mètres et éclairée de 18 fenêtres, la galerie possède un plafond à solives apparentes et un sol carrelé de tuffeau et d'ardoise qui en font une magnifique salle de bal.
Elle fut inaugurée en 1577 lors de fêtes données par Catherine de Médicis en l'honneur de son fils le Roi Henri III.

Salon François 1er

Ce salon rappelle le souvenir de François 1er qui fut accueilli par Catherine Briçonnet à Chenonceau.

Les escaliers


L'escalier est remarquable car c'est un des premiers escaliers droits
- ou rampe sur rampe - construits en France sur le modèle italien.

Il est couvert d'une voûte rampante à nervures se coupant à angle droit, les joints de rencontre sont ornés de clefs, les caissons sont décorés de figures humaines, des fruits et des fleurs (certains motifs furent martelés à la Révolution).

Salon Louis XIV

Cette pièce rappelle le souvenir de Louis XIV qui fit une visite à Chenonceau en 1650.

L'office

Salle basse aux deux voûtes sur croisées d'ogives, l'office possède la plus grande cheminée du Château, à côté du four à pain.

La salle à manger


La salle a manger était réservée au personnel du Château.

La cuisine

Les cuisines du Château sont situées dans les énormes soubassements que forment les deux premières piles assises dans le lit du Cher.

Vestibule Catherine Briçonnet

Catherine Briçonnet joua un rôle primordial et eut une influence déterminante sur le style et la conception du château. C'est elle qui surveilla les travaux, alors que son mari Thomas Bohier combattait en Italie.

Chambre des cinq reines


Cette chambre est ainsi nommée en souvenir des deux filles et des trois belles-filles de Catherine de Médicis : La Reine Margot, Elisabeth de France, Marie Stuart, Elisabeth d'Autriche et Louise de Lorraine.

Chambre Catherine de Medicis


Cette chambre fut celle de Catherine de Médicis, épouse d'Henri II.

Cabinet d'Estampes


Ce cabinet rassemble une collection de dessins et de gravures de Chenonceau.

Chambre de César de Vendôme


Cette chambre doit son nom à César de Vendôme, fils du Roi Henri IV et de Gabrielle d'Estrées, oncle de Louis XIV, qui devint propriétaire de Chenonceau en 1624.

Chambre Gabrielle d'Estrées


Gabrielle d'Estrées, favorite du Roi Henri IV, et mère de son fils légitimé César de Vendôme, habitat cette chambre lors de ses séjours à Chenonceau.

Vestibule du second étage


Les restaurations de ce vestibule effectuées au XIXe siècle par l'architecte Roguet, disciple de Viollet le Duc, sont restées intactes.

Chambre Louise de Lorraine


À la mort d'Henri III, Louise de Lorraine fait aménager une chambre au décor sépulcral, disparue lors des grandes restaurations du XIXe à l'exception du plafond de bois peint conservé jusqu'à nos jours et présenté dans cette salle.

C'est à partir de ce magnifique plafond qu'a été reconstituée la pièce dans laquelle elle vécut les onze dernières années de sa vie dans l'ombre macabre de la mort, symbolisée par les attributs funéraires les plus lugubres.

Chateaux de la Loire - Chenonceau -1-

Publié à 15:54 par acoeuretacris Tags : chenonceau 1 chateau loire
Chateaux de la Loire - Chenonceau -1-
Partie 1

Construit sur le Cher, dont les eaux reflètent la beauté unique de son architecture Renaissance, le Château de Chenonceau est le fleuron du Val de Loire.

« Château des Dames » pour l’histoire de France, bâti en 1513 par Katherine Briçonnet, embelli successivement par Diane de Poitiers et Catherine de Médicis, sauvé des rigueurs de la Révolution par Madame Dupin, Chenonceau doit en effet aux femmes une part de son charme.
Le site enchanteur, les Jardins à la Française, et le Parc qui l’entourent, complètent l’impression de grâce délicate qui s’en dégage.

Chenonceau n’est pas seulement remarquable par son architecture et son histoire, mais aussi par la richesse de ses collections, comme le révèle la visite intérieure :mobilier Renaissance, important ensemble de tapisseries des XVIème et XVIIème siècles et nombreux tableaux de Maîtres.


Parmi les plus célèbres : Le Primatice, le Corrège, Rubens, Le Tintoret, Rigaud, Nattier, Van Loo.

Chenonceau coté jardins

Son architecture Renaissance est particulièrement élégante et il a un caractère original puisqu'en bonne partie il est construit sur un pont qui traverse le Cher.
Quand Thomas Bohier, Controleur Général des Finances de Normandie, acquiert le chateau en 1513, il commence par raser l'ancienne forteresse. Il n'en subsiste que la Tour ronde devant le chateau. Elle s'appelle Tour de Marques en mémoire des anciens Seigneurs du lieu, elle a été agrémentées de lucarnes et fenetres avec pilastres et frontons.

Ce château est un des plus visités de France au meme titre que Chambord

Construction du Chateau


C'est la femme de Thomas Bohier, Catherine Briconnet, qui organise les travaux de construction du nouveau chateau. La première tranche de ceux-ci va durer de 1515 à 1522. Le nouvel ouvrage, un vaste pavillon carré flanqué à chaque angle d'une tourelle, s'appuie sur les piles d'un ancien moulin sur le Cher.

A partir de 1556 Diane de Poitiers fait appel à l'architecte Philibert Delorme pour réaménager le chateau et construire le pont sur le Cher. C'est Catherine de Médicis qui fait achever par l'architecte Bullant, à partir de 1570, la belle Galerie sur le pont.

La Galerie sur le Cher



Elle est longue de 60 mètres, possède deux étages et s'appuie sur la facade sud du pavillon. Elle repose sur cinq arches et la salle principale a été concue pour etre une salle de fetes.

Catherine de Médicis avait prévu de faire construire un second pavillon à l'autre extremité du pont, mais ce projet n'a jamais été réalisé.

Le Pavillon


Le pont Levis et le Pavillon


Le Pavillon repose sur les fondations d'un ancien moulin sur le Cher. Sa conception est très acadèmique et illustre bien l'architecture de la Renaissance.
Deux constructions annexes sont mises en valeur sur les piles: la Chapelle et la Librairie.

Le Chateau dans l'Histoire de France


Le premier Seigneur connu de Chenonceau est Guillaume de Marques qui vit au milieu du XIIIème siècle. Il possède à Chenonceau un chateau médiéval. Jean I de Marques prend parti, en 1420, pour le Duc de Bourgogne contre le Dauphin (futur Charles VII), il accueille une garnison Anglaise dans son chateau-fort de Chenonceau. Le Maréchal Laval de Bois Dauphin bat les Anglais dans le voisinage et s'empare du chateau. Il rase les fortifications et comble les fossés. Jean II de Marques, le fils de Jean I, fait amende honorable et hommage au roi Charles VII pour sa terre de Chenonceau en 1431. Il obtient du roi et de Louis d'Amboise son Suzerain, l'autorisation de reconstruire le chateau en 1433.

Son fils Pierre de Marques lui succède en 1460. En 1496 il vend le domaine de Chenonceau à Thomas Bohier, Controleur Général des Finances de Normandie et Maire de Tours. Thomas Bohier devient Conseiller et Chambellan des rois Louis XI, Charles VIII et Louis XII. En 1513 le domaine de Chenonceau est érigé en Chatellenie et il fait commencer la construction du chateau actuel en 1515. Le roi Francois I envoie Thomas Bohier en Italie et, en 1518 en tant que Lieutenant Général des Armées du roi, il commandes l'armée d'Italie. Thomas Bohier est mort en 1524 dans le Milanais, sa femme Catherine Briconnet est décédée en 1526.


Le roi Francois I ayant regardé les comptes de l'Etat demande réparation à ses anciens financiers, le fils de Thomas Bohier, Antoine (également Maire de Tours) règle ses difficultés en vendant le chateau au roi qui en prend possession en 1535. Francois I accueille l'Empereur Charles Quint à Chenonceau en 1539.

Ci-dessus le tableau nommé Les Trois Graces fait partie de la décoration de la Chambre de Francois Ier au chateau de Chenonceau.

Diane de Poitiers


Diane de Poitiers est la favorite toute puissante du roi de France Henri II. Dès l'avènement de celui-ci elle obtient comme cadeau du roi le Chateau de Chenonceau. Elle l'apprécie beaucoup et consacre beaucoup de son temps et de son argent à le réaménager et à le complèter. Ainsi c'est elle qui fait construire le pont qui enjambe le Cher, sur lequel ensuite fut élevée la belle Galerie qui donne un charme particulier à l'ensemble.


Diane de Poitiers par le Primatice

En 1559, à la mort de Henri II, sa veuve Catherine de Médicis oblige Diane de Poitiers à restituer Chenonceau en échange du Chateau de Chaumont sur la Loire. C'est Catherine qui fait achever la construction de la Galerie sur le Cher, elle y organise de nombreuses fêtes pour la cour du roi.


Juste avant sa mort, en 1589, Catherine de Médicis donne le Chateau de Chenonceau à Louise de Lorraine-Vaudémont, la femme du roi Henri III, qui y habitera jusqu'à sa mort en 1601. Le chateau passe alors à sa nièce Francoise de Lorraine-Mercoeur épouse de César Duc de Vendome, fils naturel de Henri IV et de Gabrielle d'Estrées. C'est ensuite le fils de César, Louis de Vendome qui possède le chateau et enfin Louis-Joseph Duc de Vendome, le vainqueur de Villaviciosa, bataille qui assura Philippe V sur le trone d'Espagne. Toujours par succession le chateau est alors propriété des Condé,
Louis de Condé vend Chenonceau au Fermier Général Claude Dupin le 9 juin 1733, Mme Dupin y recoit Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Buffon et bien d'autres personnages célèbres, elle meurt à Chenonceau le 20 novembre 1799.


Ses héritiers vendent le chateau à Eugène Pelouze en 1864 et c'est à partir de 1865 qu'il est sérieusement restauré. En 1913 il est racheté par Henri Menier (le fabricant de Chocolats), le chateau appartient toujours à ses descendants.

Chateau de Chenonceau d'après une gravure du milieu du XIXème siècle

Chateaux de la Loire - Le Chateau de Chambord -

Publié à 10:24 par acoeuretacris Tags : chambord chateau loire
Chateaux de la Loire - Le Chateau de Chambord -
Chambord a été construit à la demande de Francois Ier à partir de 1519, il se situe au sud de la Loire à une quinzaine de kilomètres de Blois. Sa dimension et son envergure sont impressionnants. Il a été édifié en plusieurs fois et a nécessité un chantier de près de 2000 ouvriers pendant plus de 12 ans. Il a été achevé sous Henri III.

Ce chateau est l'oeuvre de plusieurs architectes dont Jacques Sourdeau et son neveu, Pierre Neveu, ainsi que Jacques Coqueau. Il a abrité de nombreux séjours royaux sous Henri II, Francois II, Charles IX et Louis XIII.

En 1746 le Roi Louis XV le donna au Maréchal de Saxe en récompense des services rendus à la France.


Le Chateau de Chambord est situé à une quinzaine de kilomètres à l'est de Blois.

Pour aller à Chambord à partir de Blois, on franchit la Loire vers le sud et on traverse le faubourg de Vienne jusqu'à Saint Gervais. On passe sur le pont sur le Cosson et on remonte en prenant sur la gauche la vallée de cette rivière (le Cosson traverse le domaine de Chambord). Après Huisseau sur Cosson on arrive au hameau de la Chaussée qui est à l'entrée du Parc de Chambord.

Gravure du Chateau de Chambord

Le Chateau est impressionnant par sa taille, son plan d'ensemble rappelle celui d'une forteresse médiévale. Il forme un rectangle de 160 mètres sur 120 flanqué aux quatres angles de tours rondes (20 mètres de diamètre) et entouré d'un fossé. A l'intérieur de ce rectangle un édifice central carré est lui meme doté de quatre tours rondes. La facade principale comporte la synthèse des deux édifices avec ses quatres tours coiffées de hautes toitures avec Campaniles.

Les éléments défensifs sont absents, ils sont remplacés par des balcons permettant de suivre au loin le déroulement de la chasse.


Construction du Chateau


Le Roi de France Francois I a passé une bonne partie de son enfance au Chateau d'Amboise et depuis le début de son règne il est souvent au Chateau de Blois avec sa femme Claude de France.

C'est à partir de 1519 qu'il lance la construction du chateau. L'endroit retenu est celui d'un relais de chasse sur un terrain marécageux. Malgré près de 2000 ouvriers sur le chantier de construction, l'ouvrage n'est pas encore achevé en 1547. Il a été terminé par les Rois Henri II, Charles IX et Henri III. Plusieurs architectes ont participé à la construction: Jacques et Denis Sourdeau, Pierre Neveu, Jacques Coqueau et Pierre Trinqueau.

La Chapelle, qui est située à l'angle nord ouest, a été commencée sous le Roi Henri II et a été achevée par Mansart au XVIIème siècle.


Les Escaliers


Un élément remarquable du Chateau est le Grand Escalier du Logis central .Il comporte une double rampe en spirale et se situe à l'intersection de quatre grandes salles disposées en croix.

Au premier étage il conduit aux appartements Royaux, en haut il aboutit à la terrasse, qui supervise la campagne environnante, et à la lanterne centrale qui s'élève à 32 mètres.

Grand Escalier

Le chateau possède 14 grands escaliers et 70 escaliers secondaires .

Il est aussi doté d'un nombre de sculptures (toutes de style Renaissance) impressionant, ce sont des lézards, dragons, singes, chimères, ...

Escalier extérieur

Les Pièces et Cheminées


Une particularité de Chambord est le nombre important de pièces, il y en a 440. Le chateau compte également 800 chapiteaux et de nombreuses cheminées et clochetons agrémentent le toit de l'édifice. Il y a autant de cheminées que de jours dans l'année.

Cheminées du chateau

Les appartements Royaux



C'est sur la vitre de son Cabinet de Travail à Chambord que Francois I a gravé avec le diamant de sa bague la phrase célèbre :

"Souvent femme varie, bien fol est qui s'y fie."


En 1748 Maurice de Saxe fit redécorer la Chambre du Roi  avec des boiseries provenant du chateau de Versailles.

La chambre du roi

Quelques photos

La chambre de parade et ses lambris XVIIIème siècle

La salamandre, emblème de François Ier, représentée sur les caissons du second étage du donjon

La chambre de la Reine

La suite royale

une des 365  cheminées dans l'une des  440  pièces

Une des salles de garde