Egypte -

Egypte - Les Dieux - Hator -

Publié à 14:54 par acoeuretacris Tags : Egypte
Egypte - Les Dieux - Hator -

 Dans la mythologie égyptienne, Hathor est à l'origine une déesse céleste confondue avec Nout. Son attribut est le collier à contrepoids. Considérée comme l'œil de Rê, c'est elle qui, dans la version de la création d'Hermopolis, châtie les humains.

Mais elle est plus connue en tant que déesse des festivités et de l'amour. Dans ce rôle elle était adorée à Denderah et, associée au dieu Horus, dans la ville d'Edfou. Elle était représentée sous les traits d'une vache, ou d'une femme portant le disque solaire entre ses cornes.

Buste d'Hathor, Musée de LouxorHathor est certainement une des divinités les plus anciennes de l'Égypte, car sa représentation est marquée sur la palette du roi Narmer. Son nom signifie « Demeure du dieu Horus » Ce qui fit d'elle l'épouse du dieu-faucon. Durant toutes les époques les pharaons craignirent et respectèrent la déesse et se mirent sous sa protection. Elle est considérée comme leur nourrice et représente la reine. Hathor peut être donc l'épouse de Behedeti (Horus d'Edfou) ou encore épouse des deux divinités d'Ombos, Sobek et Haroeris. Elle est la reine des pays étrangers; Dame de Nubie, Reine de Libye, Epouse de Syrie et Grande de Palestine. Elle est intégrée très tôt au phantéon phénicien en grande Dame de Byblos, mais aussi reine du pays de Pount.

Art. Wikipédia

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Dame de Gébéleïn, de Dendérah, de Cusae, d'Atfih, d'Imaou, Hathor du sycomore à Memphis, Hathor dans tous les lieux en qui les Grecs virent des « cités d'Aphrodite », dans le nord comme dans le sud, son nom signifie « demeure d'Horus ».
Régente et corps du ciel, nourrice du souverain d'Égypte, mère d'Horus comme Isis, déesse d'or, figure flamboyante qui revêt l'aspect d'une lionne et se confond alors avec Tefnout. La litanie des sanctuaires, surnoms et attributs d'Hathor s'allongerait interminablement, un même nom recouvrant en fait la personnalité initialement multiple de plusieurs divinités. On connaît même un groupe de « sept Hathor » qui jouait le rôle de nos fées, fixant dès la naissance les destins du nouveau-né. Déesse de l'amour et de la mort, mère et fille céleste.

Les différents aspects d'Hathor se résument dans son identification avec la vache. Sous les traits d'un bovidé ou d'une jeune femme, elle porte la couronne composée de deux cornes lyriformes encerclant le disque solaire. Dans les temples et les chapelles qui lui sont dédiés, elle orne les chapiteaux de son visage humain aux oreilles de vache. Ses emblèmes, le sistre et le menat, sont en rapport avec la fécondité.

Les égyptiens faisaient encore d'elle la maîtresse des pays lointains, Pount, Byblos, région minière du Sinaï. Sur la rive gauche, à Thèbes comme à Memphis, Hathor devient patronne de la montagne des morts et c'est dans ce rôle cosmique et familier que la montre la vache découverte dans la chapelle de Deir El-Bahari. Mais dans son grand temple de Dendérah elle nous apparaît dans ses aspects les plus classiques: elle y est à la fois déesse universelle, jeune femme aimable et souriante, déesse de la joie, de la danse et de la musique.

Hymne à Hathor

Qu'elle est belle! La dorée est fleurie!
La dorée est fleurie, brillante, toute en fleur!
Pour toi le ciel et les étoiles frappent le tambourin,
le soleil et la lune te louent, les dieux te glorifient,
les déesses entonnent des hymnes.
Qu'elle est belle! La dorée est fleurie!
La dorée est fleurie, brillante, toute en fleur!
Pour toi chante toute la terre pour toi danse tout ce qui vit.
Le Double-Pays et les nations te glorifient dans le ciel jusqu'à l'horizon.
Qu'elle est belle! La dorée est fleurie!
La dorée est fleurie, brillante, toute en fleur!
Aton dans sa course, la mer entière pour toi frappent le tambourin.
Les Grecs célèbrent tes louanges, les étrangers sont pour toi remplis de joie.
Qu'elle est belle! La dorée est fleurie!
La dorée est fleurie, brillante, toute en fleur!
Les hommes et les femmes pour toi frappent le tambourin.
Les dieux puissants dansent pour toi, toute l'Égypte te glorifie,
les deux déesses font tes louanges.

Egypte - Les Dieux - Sekhmet -

Publié à 14:49 par acoeuretacris Tags : egypte
Egypte - Les Dieux - Sekhmet -

 Sekhmet (la puissante) est une déesse de la mythologie égyptienne. Elle est représentée par une femme à tête de lion portant le soleil; de sa bouche de lionne sortent les vents du désert.

Déesse guerrière personnifiant les ravages du soleil. Elle est l'intrument de la vengeance de Rê contre l'insurection des hommes. Son corps brûlant et ses flèches incandescentes détruisent les ennemis du roi.

Elle apporte les maladies par ses miasmes. Rê dut lui faire préparer un breuvage spécial pour apaiser sa soif de sang. Cependant, l'initié peut gagner ses faveurs à condition de vaincre ses propres peurs; car malgré sa violence, la déesse a le pouvoir de guérison, ce qui l'a consacrée déesse des médecins.

Épouse de Ptah et mère de Néfertoum dans la triade Memphite. La déesse chatte Bastet s'identifie parfois à Sekhmet.

Egypte - Les Dieux - Thot -

Publié à 14:47 par acoeuretacris Tags : Egypte
Egypte - Les Dieux - Thot -

 Le dieu lunaire à forme d'ibis ou de babouin, fut sans doute adoré en plusieurs points d'Égypte, c'est pourtant dans le nome d'Héliopolis qu'il reçut le plus d'hommage.

C'était, en ce lieu, un nouveau venu qui trouvait, déjà installés, un lièvre divin, huit dieux grenouilles et serpents et un babouin. Il fit place nette: le lièvre ne subsista que dans le nom du nome, les huit dieux devinrent l'ogdoade des premiers temps, et le babouin dût voisiner avec l'ibis, pour pouvoir incarner la forme immatérielle de Thot.

Thot, le protecteur des scribes représenté sous la forme d'un babouin.

Il semble avoir régné sur tout ce qui comportait une opération intellectuelle: l'établissement de l'écriture, la séparation des langages, et par suite l'annalistique et les lois. Il est le patron des scribes, mais il est aussi le dieu qui compte, le manieur de chiffres, c'est à dire le calculateur du temps, des années, du calendrier, le régent des divisions temporelles. Ces multiples aptitudes ont toujours fait de lui, dans les récits de la mythologie, le secrétaire avisé des dieux, le gratte-papier indispensable à toute action divine. Mais elles lui ont également valu d'autres prérogatives. Sa maîtrise des hiéroglyphes et des paroles divines fait de lui un redoutable magicien, celui qui, par sa connaissance des articulations créatrices du langage, peut susciter à volonté ce qu'il désire voir naître, c'est ce qui explique le fait qu'il ait été considéré, par les théologiens de Memphis, comme la langue de Ptah, c'est à dire comme l'expression verbale par laquelle le dieu donne l'existence à l'univers.

Dans d'autres textes, et toujours selon les mêmes idées, il est le « coeur de Rê », l'essence même de sa pensée créatrice {le coeur étant l'organe de la pensée}. Dieu du verbe divin, Thot le grand paperassier, est aussi le patron des magiciens, celui qui connaît les formules magiques nécessaires à la guérison des malades {n'avait-il pas guéri Horus enfant, piqué par un scorpion dans les marais du Delta?}.

La bibliothèque d'Hermopolis, sa capitale était célèbre, et l'on évoquait volontiers ses cryptes secrètes où se trouvaient déposés les rouleaux sacro-saint écrits de la main même du dieu: le conte démotique de Satni rapporte la quête du livre divin de Thot, qui devait permettre d'enchanter le ciel, la terre, les eaux et le monde inférieur et les tristes mésaventures qui frappèrent l'imprudent qui osa pénétrer ce redoutable secret.

Egypte - Les Dieux - Anubis -

Publié à 14:42 par acoeuretacris Tags : Egypte
Egypte - Les Dieux - Anubis -

 Reconnaissable à sa tête de chien noir, Anubis (Impou en egyptien) remonte probablement aux sources de la civilisation égyptienne, puisque sa fête est mentionnée dès 3000 av. J.-C.

Protecteur de la ville de Kasa, dont l'emblème était le chien errant, Anubis est très tôt devenu le patron des embaumeurs en inventant la momification.

Technique expérimentée une première fois sur le corps démembré du dieu Osiris, son père.
Maître de la thanatopraxie, il accompagnait le défunt, protégeait sa dépouille de la corruption et donc de la mort définitive.

Pendant les embaumements, le prêtre revêtait le masque d'Anubis et rejouait la scène mythologique de momification d'Osiris.

La couleur noire d'Anubis serait la métaphore de sa fonction: verser du bitume dans le cadavre.

Egypte - Les Dieux - Horus -

Publié à 14:40 par acoeuretacris Tags : Egypte
Egypte - Les Dieux - Horus -

 Le fils d'Isis et d'Osiris à la tête de faucon est appelé à devenir la manifestation du pouvoir solaire sur Terre, celle du Pharaon sur l' Egypte.

Protégé par sa mère Isis à l'abri des papyrus de la ville de Chemnis, dont il est le patron, il s'estime le seul dépositaire de l' héritage d' Osiris, mais se montre incapable de gouverner.

Il doit d'abord vaincre Seth et faire la preuve de sa maturité.

Après un violent combat où il finit par vaincre Seth, Horus est jugé "juste de voix" par les grands dieux cosmiques.


Son triomphe rejaillera ultérieurement sur tous les rois victorieux et les défunts vertueux. ,Tout pharaon est Horus incarné, protecteur surnaturel de l'Egypte appelé à rejoindre Osiris après sa mort.

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Article de Wikipedia

Horus est le nom grec du dieu égyptien Hor, qui signifie (Celui qui est au-dessus) ou (Celui qui est loin), un dieu à multiples facettes de la mythologie égyptienne. Il a une tête de faucon portant la double couronne et auréolée d'un disque solaire.

Dans le mythe osirien, il est le fils d'Ausar (Osiris) et d'Aset (Isis). Osiris, assassiné par son frère Seth, est ramené à la vie, le temps d'une union, grâce aux efforts conjugés d'Isis et de Nephtys. C'est de cette union miraculeuse que naîtra Horus.

Pour venger la mort de son père Osiris, il affrontera son oncle Seth, le vaincra et recevra le trône d'Égypte en héritage, mais sera sans cesse remis en difficulté par Seth. Il est par-là même le premier des pharaons. Les rois d'Égypte sont considérés comme les incarnations du dieu Horus. À l'opposé de Seth qui représente le Mal, Horus incarne le principe du Bien, mais il ne faut pas réduire la vision complexe des égyptiens au dualisme moderne.

Lors de son combat avec Seth, il perdit son œil, mais le retrouva par la suite grâce à Thot. Appelé « Oudjat », cet œil représente la victoire du bien sur le mal. Porté sous forme d'amulette, il rendait invincible et apportait la clairvoyance.

Les quatre fils d'Horus représentés sur les vases canopes sont :

Amset (L'homme)
Hâpi (Le babouin)
Douamoutef (Le chacal)
Kébehsénouf (Le faucon)


Seth et Horus, une lutte sans fin !

À Horus, fils et héritier d'Osiris, la couronne d'Égypte revient de droit. Mais Seth, jaloux, s'en empare par la force. Horus, appuyé de sa mère Isis, fait convoquer le tribunal des dieux à toute fin de régler ce contentieux. Rê préside, tandis que Thot tient le rôle du greffier.

Quatre-vingts ans s'écoulent pourtant sans que le débat ait progressé ! Le tribunal est même partagé entre les tenants de la royauté légitime (revenant à Horus), et Rê qui voit en Seth son perpétuel défenseur contre Apopis ! Les débats, qui tournent en rond, nécessitent un avis extérieur. C'est donc à Neith, déesse de Saïs, réputée pour son infinie sagesse, que Thot s'adresse. Sa réponse est sans ambiguïté : la couronne revient à Horus. Cependant pour ne pas pénaliser Seth, Neith propose de lui offrir les déesses Anat et Astarté comme épouses.

Si le tribunal se réjouit de cette solution, Rê, lui, reste sceptique. Horus ne serait-il pas un peu jeune pour assumer la direction du royaume ? Isis, excédée par tant de tergiversations, propose de déplacer les débats à Héliopolis devant Atoum et Képri. Le ton monte ! Seth, furieux, s'y oppose et ordonne que les débats se fassent en l'absence d'Isis. Mais c'était compter sans la ténacité de la déesse.

Elle se réintroduit dans l'enceinte du tribunal sous les traits d'une belle jeune femme qui ne manque pas d'attirer rapidement l'attention de Seth. Tous deux finissent même par converser. Troublé par tant de beauté, Seth s'égare dans des propos compromettants, reconnaissant même sous la cape la légitimité filiale d'Horus ! « La rusée » Isis se dévoile alors. Le coup de théâtre laisse Seth sans voix. Quant à Rê, il a pu juger de l'imprudence de Seth, qui se confia sans prendre garde à une inconnue. Aussi la couronne revient-elle à Horus des mains de Rê lui-même.

Mais Seth, éternel jaloux, ne semble pas décidé à en rester là. Il propose à Horus des jeux sportifs. Parmi eux, une épreuve aquatique où les deux dieux se transforment en hippopotames. À celui qui restera le plus longtemps sous l'eau de devenir roi ! Mais Isis, qui suit de près les mésaventures de son fils, perturbe la partie et s'attire au final le mécontentement des deux protagonistes ! Les trois dieux se déchirent en violentes disputes.

Rê, désespérant d'assister enfin à une réconciliation, les invite à faire la paix autour d'un banquet. Mais une fois encore, les réjouissances tournent court ! Les luttes ne cessent de se multiplier. Osiris, resté silencieux, intervient alors et met directement en cause le tribunal qu'il juge trop laxiste. En tant que dieu de la végétation, il menace de couper les vivres à l'Égypte ! Les dieux, bousculés par tant d'autorité, ne tardent pas à rendre un verdict favorable à Horus. Mais Seth n'est pas oublié. Placé aux côtés de Rê, il devient « celui qui hurle dans le ciel » pour que soit fait place devant le dieu créateur.

Egypte - Les Dieux - Seth -

Publié à 14:35 par acoeuretacris Tags : Egypte
Egypte - Les Dieux - Seth -

 Fils de Geb et de Nout, frère d'Osiris, il est représenté sous la forme d'une espèce de chacal rouge aux oreilles épointées.

A la mort de Geb, tandis qu'Osiris hérite de l'Egypte, Seth reçoit la souveraineté sur toute l'étendue du désert.

En tuant son frère, il déclanche le cycle de la mort et de la vie et participe à la création du monde.

A la fois agressif et défenseur du soleil contre les forces démoniaques d'Apophis, Seth est ambivalent.

Célébré à Ombos en Haute-Egypte, le culte de Seth se développe dans le Delta à l'époque Hyksôs ( 1650-1550 av. J.-C.)

Egypte - Les Dieux - Isis -

Publié à 14:33 par acoeuretacris Tags : Egypte
Egypte - Les Dieux - Isis -

 A travers la légende osirienne, Isis est devenue l'image la plus familière du panthéon égyptien, soeur et épouse de dieu, c'est elle qui recueillit le corps défunt d'Osiris, après que Seth l'eut privé de vie, c'est elle aussi qui aidée de Nephtys et de Thot, parvint par le vent de ses ailes à rendre le souffle vital au dieu mort. C'est elle enfin qui, après le départ d'Osiris, né à une vie nouvelle mais restreinte à l'au-delà, éleva, à l'abri des marais de Chemmis, dans le Delta, le petit enfant Horus, son fils conçu d'Osiris défunt.

Figure populaire plus que tout autre, Isis, le type de l'épouse fidèle, même au delà de la mort, et de la mère dévouée, avait déjà en elle tous les traits nécessaires pour gagner la faveur des fidèles. Sa puissance magique, vite spécialisée dans la protection des enfants, ne pouvait qu'accroître le nombre de ceux qui recouraient à elle: les papyrus racontent comment Isis parvint, par ruse à surprendre un jour le nom secret du dieu suprême, ce qui lui conférait sur l'univers une puissance illimitée.

Aussi étrange que cela puisse paraître, nous ignorons à peu près tout de ses origines. A la Basse Époque, nous la trouvons adorée en de multiples points d'Égypte, depuis l'Iséum du Delta, jusqu'à Coptos et dans l'île de Philae, où se dressa le plus célèbre et le plus durable de ses sanctuaires. Mais nous ne pouvons dire exactement quelle ville lui donna naissance. Son nom signifie apparemment « siège ». Sous les Ptolémées et les Romains, la faveur d'Isis s'étendit au delà des frontières de l'Égypte: elle eut ses temples, ses prêtres, ses fêtes et ses mystères dans tout le monde romain où elle devint l'image de la déesse universelle: « Je suis la mère de la nature entière, maîtresse de tous les éléments, origine et principe des siècles, divinité suprême, reine des mânes, première entre les habitants du ciel, type unique des dieux et des déesses. Les sommets lumineux du ciel, les souffles salutaires de la mer, les silences désolés des enfers, c'est moi qui gouverne tout au gré de ma volonté. »

« Puissance unique, le monde entier me révère sous des formes nombreuses, par des rites divers, sous des noms multiples... Les uns m'appellent Junon, les autres Bellone, ceux-ci Hécate, ceux-là Rhamnusie. Mais les peuples des deux Éthiopies et les Égyptiens, puissants par leur antique savoir, m'honorent du culte qui m'est propre, et m'appellent de mon vrai nom: la reine Isis. »

Egypte - Les Dieux - Osiris -

Publié à 14:31 par acoeuretacris Tags : Egypte
Egypte - Les Dieux - Osiris -

 Coiffé de la mitre blanche, couronne de Haute-Egypte, flanquée de deux plumes,Osiris apparait pour la première fois à Busiris, cité du Delta, où il remplace le dieu-pasteur Andjty.

Il pourrait être, aux époques prédynastiques, un souverain unificateur de l'Egypte. Déifié, il est présenté dans les Textes des pyramides comme partie intégrante de l'ennéade héliopolitaine.

Il épouse sa soeur Isis pour régner sur l'Egypte et lui apporter la civilisation. Ce qui manque pas de rendre jaloux Seth, qui règne sur le désert. Ce dernier lui tente un piège en promettant d'offrir à qui y entrerait un splendide sarcophage. Lorsque Osiris s'y installe, Seth referme le couvercle et le plonge dans le Nil.

Le coffre dérive alors jusqu'à Byblos en Phénicie où Isis le récupère. Par magie, elle parvient à réveiller la puissance virile d'Osiris pour concevoir Horus. Mais Seth s'empare du cadavre et le découpe en 14 morceaux qu'il éparpille dans toute l'Egypte. Isis et Nephthys partent en quête des morceaux et les réunissent tous à l'exeption du phallus dévoré par le poisson Oxyrhinque, incarnation de Seth.

Anubis les entoure de bandelettes de lin dans l'attente de sa résurrection.

Souverain du royaume de la mort, Osiris symbolise la continuité du pouvoir pharaonique dans l'au-delà.

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Article de Wikipédia:

Osiris est le nom grec d'un dieu de la mythologie égyptienne qui fait partie de la grande Ennéade d'Iunu (Heliopolis). C'est le dieu des morts et le garant de la survie humaine dans le monde souterrain.

Son nom égyptien est Ouser, Weser ou Ausar, mais on l'appelle aussi Ounnofri (l'être bon). Dieu des morts, fils de Geb et de Nout, époux d'Aset (Isis). Personnification du renouveau végétal, il enseigne aux hommes les rudiments de l'agriculture et de la pêche. Dérive certainement du dieu Andjky, le « protecteur des morts », divinité primitive du Busiris à qui il emprunte les attributs Heka (la crosse) et Nekhekh (le flagellum), symboles du pasteur et du protecteur du peuple que porte aussi Pharaon.

Assassiné par Seth, son frère jaloux, et dépecé, ses membres furent dispersés dans toute l'Égypte. Isis, son épouse, retrouva treize des quatorze parties du corps de son bien-aimé. Reconstitué par les rites de l'embaumement, il devient la première momie, Ounen-Néfer (l'éternellement beau) car protégé de la putréfaction.

Ramené temporairement à la vie par Isis qui lui insufla la vie, il lui donna un fils, Hor (Horus) qui vengea son père et reprit le trône d'Égypte. Osiris devint le maître du royaume des morts qu'il transforma en champs fertiles : les champs d'Ialou. Depuis, il préside le tribunal divin.

Représenté par un homme dans un linceul tenant les insignes de la royauté ou comme un pilier Djed, symbole de stabilité. Le roi incorpore son corps, devenant lui-même Osiris. Dans les époques tardives, Osiris ne garde que son caractère chtonien, mais il sera absorbé par le demi-grec Sarapis.

Osiris est le dieu qui représente le renouveau, celui qui ne meurt jamais. Il est une personnification de la terre du Delta fertile et des champs cultivables, il maintient l'équilibre du monde et invite à respecter la loi des cycles.

Il fut le quatrième des six rois-dieux mais est celui qui a le règne le plus glorieux. Osiris est le principe de vie et de mort, et la ville d'Abdjw (Abtu, Abydos) était une porte reliant le monde souterrain au monde des Vivants. « Juge suprême des âmes », il offrait à celle des défunts la vie éternelle ou la réduisait à néant.

Egypte - Les Dieux - Amon -

Publié à 14:28 par acoeuretacris Tags : Egypte
Egypte - Les Dieux - Amon -

 

Amon (Le caché) est un dieu de la mythologie égyptienne.

Epoux de Mout et père du dieu Khonsou dans la triade thébaine, Amon est un dieu presque inconnu dans les périodes reculées de l'histoire de l'Égypte pharaonique; il prendra une place de plus en plus prépondérante à mesure que les princes de Thèbes vont gagner en pouvoir. C'est à partir de la XIe dynastie, qu'il prendra une dimension nationale et qu'il finira par s'imposer comme le dieu des dieux. la montée aux pouvoirs des Ammenhemat sera déterminante pour le rôle joué par Amon, le roi des dieux, le véritable Jupiter égyptien.
Amon est associé à un grand nombre de légendes. Sous le nom d'Amon-Rê, on l'a identifié au dieu solaire. Sous la forme d'une oie (un de ses animaux symboliques), il pondit l'œuf primordial d'où sortit la vie. Enfin, sous la forme d'un serpent, il fertilisa l'œuf cosmique façonné par les divinités de l'Ogdoade d'Hermopolis dans les Eaux primordiales.

On le représentait sous forme d'un homme coiffé d'une haute couronne portant deux hautes plumes verticales. On le trouve souvant avec la peau peinte en bleu. Il s'agit de couleur du lapis-lazuli, pierre sacrée aux yeux des Egyptiens de l'antiquité. On le représente également la peau brune, plus rarement, et la peau noire, d'où son assimilation au dieu de Coptos Min

On le trouve aussi représenté sous la forme d'un bélier ou d'une oie. Il est parfois associé au dieu Min sous le nom Amon-Min.


Aux alentours du IVe siècle avant notre ère, Amon a été identifié à Zeus et rendait des oracles. C'était d'ailleurs, avec Apollon delphique, l'un des principaux oracles du monde antique.

Parmi ses sanctuaires principaux, on peut citer : Karnak, le plus grand édifice religieux jamais construit, situé à Thèbes, sa cité sainte; l'oasis de Siwa où l'on rendait des oracles, c'est d'ailleurs à cet endroit qu'Alexandre s'est fait déclaré fils d'Ammon-Zeus.

Egypte - Histoire des Dieux -

Publié à 14:07 par acoeuretacris Tags : Egypte
Egypte - Histoire des Dieux -

 

Jour après jour, une barque en or pur de sept cent soixante dix aunes traverse le ciel au dessus du Nil; les étoiles sont ses rameurs, les dieux forment l'Equipage.

L'embarquation appartient à Râ, le dieu Soleil, dont l'apparition quotidienne toute de clareté et de chaleur garantit la vie sur Terre .

La nuit, Rê (ou Râ) se rend dans le Royaume des Morts, les Planètes lui servent alors de rameurs pour se déplacer sur l'Océan Primordial Noun qui traverse le monde d'en bas. Quand la barque s'approche, la Lumière apparaît , les Morts s'éveillent, car plus encore qu'Osiris le dieux de la végétation, le soleil est promesse de régénération et de résurrection.

Si Osiris le Dieu "fatigué" est hier, Râ est le matin. Tous espèrent monter dans la barque et participer au Voyage Céleste. Mais le voyage est perpétuellement attaqué par Apophis qui veut anéantir les dieux. L'équipage est constitué des dieux suivants:

Thot : dieu de la sagesse, de la lune et de l'écriture
Horus: protecteur de la Monarchie
Seth : dieu du désert et des ténèbres
Maât: déesse de la rectitude et de la justice
Isis : femme et soeur d'osiris et Grande Magicienne
Heqa: dieu de la magie

Mais d'autres dieux existent:

Hathor: déesse de la beauté
Obek : dieu des crocodiles et du Nil
Amon : dieu invisible, le dieu des victoires
[...]

LES PRINCIPAUX DIEUX EGYPTIENS

L'ennéade héliopolitaine est un collège de neuf dieux primitifs et cosmiques réunis par le clergé d'Héliopolis dès l'époque prédynastique
(avant 3000 avant J.-C.).

C'est dans cette cité qu'est compilé la première cosmogonie égyptienne. Aux commencements, Atoum le dieu solaire baigne dans une sorte de chaos primordial, mêlé indistinctement aux eaux du Noun, magma contenant les germes de tout ce qui sera engendré.

Devenu conscient, Atoum s'en sépare et crée l'Univers en expectorant le produit de sa propre fellation.
Il engendre alors Shou et Tefnout, forme divinisées de l'air et de l'humidité. Shou et Tefnout procréent Nout, la déesse-Ciel et Geb le dieu-Terre.
Shou est représenté par un homme debout, les bras levés soutenant Nout et les pieds reposant sur Geb.

A l'origine, Geb et Nout s'unissent pour engendrer Rê, le dieu Soleil. C'est pourquoi Nout est dépeinte comme une femme arquée sous laquelle Rê passe au cours de la nuit.

Dans l'anéadehéliopolitaine toutefois, Rê est assimilé à Atoum. Et l'union de Geb et de Nout produit cinq dieux: Osiris, Isis, Nephtys, Seth et Haroeris.

A l'instar d'Héliopolis, les autres grands centres égyptiens, tels Memphis ou Thèbes, établieront leurs propres panthéons de 7 à 15 divinités qui finiront par représenter, à la Basse Epoque, les attributs d'un même dieu.

Les principaux sont....

* Amon, le roi des dieux

* Le dieu le plus connu est sans aucun doute Osiris, le dieu de l'agriculture et souverain des morts

* Sa femme est Isis, très connue également, déesse de la magie

* Rê, dieu solaire

* Seth, frère et assasin d'Osiris est le dieux des ténèbres

* Horus, fils de Isis et d'Osiris, protecteur de la monarchie

* Anubis, patron des embaumeurs

* Thot, patron des scribes

* Maât, déesse de la justice et de la rectitude