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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Nefertari,
grande épouse royale de Ramsès II
"Belle Parmi les Belles"
Les origines familiales de cette reine sont inconnues. Elle est la «Grande Épouse Royale» et l'épouse principale de Ramsès II. Avec Tiyi et Ahmès-Néfertari, elle est l'une des rares reines divinisées de son vivant. Elle joue un rôle de premier plan aux côtés de son époux, comme le démontrent de nombreuses représentations à proximité des statues royales et, surtout, le petit temple d'Abou Simbel, qui est dédié à la reine, identifiée à Hathor. Sa superbe tombe de la Vallée des Reines est une autre des raisons pour lesquelles Néfertari est restée célèbre jusqu'à nos jours.
Découverte en 1904 par Ernesto Schiaparelli, la tombe possède des fresques qui représentent le voyage de la noble défunte dans l'au-delà. Les scènes, qui s'inspirent du Livre des Morts, sont disposées de façon à retracer le parcours de l'âme de la reine. Après avoir descendu les escaliers et être parvenue dans la «salle d'or» (la salle du sarcophage), l'âme entre dans le royaume d'Osiris, où s'accomplit sa gestation. Ensuite elle subit les transformations de la transfiguration dans l'antichambre. C'est dans la petite salle annexe qu'est célébré le triomphe de la défunte qui, désormais, est prête à «sortir au jour», c'est-à-dire à ressusciter. Les magnifiques peintures murales étaient menacées par l'humidité et l'infiltration de sels qui faisaient disparaitre les enduits. Une première intervention, provisoire, a été effectuée en 1986 par l'Egyptian Antiquities Organization (E.A.O.) et par le Getty Conservation Institute, et a permis de sauver les parties les plus fragilisées (20% de la surface). Les travaux définitifs ont été menés à bien entre 1988 et 1994 par une équipe multidisciplinaire de l'E.A.O. et des archéologues italiens placés sous la direction de Paolo et Loura Mora.
Ramsès Le Grand nous a laissé de nombreux témoignages, des textes rédigés par lui ou composés à sa gloire et gravé dans la pierre, des statues, des vestiges du palais et du temple funéraire (le ramsesseum), à l'ouest de Thèbes, le Temple d'Abou Simbel creusé dans le roc.
Il a laissé sa trace dans tout le pays, du delta à la nubie. Ramses II monta sur le trône en 1279 avant notre ère et régna 66 ans.
Maître de la propagande, il sût à merveille se représenter sous son plus beau jour, dans les monuments mais aussi les textes. Ainsi a kadesh, il tomba dans le piège du Roi Hittite. Son armée fut écrasée et lui même échappa de peu à la mort. Sur les murs du Temple de Louxor, cette défaite imminente est devenue une action héroïque: "Sa Majesté massacra toute l'armée du pays Hittite, avec ses grands seigneurs et tous ses frères... Son infanterie et ses troupes en chars de guerres tombèrent face contre terre, l'un au dessus de l'autre. Sa majesté les tua... et ils gisaient de tout leur long devant ses chevaux. Pourtant Sa Majesté était seule, nul ne l'accompagnait..."
A l'encontre des traditions, les commandants qui ont donné au roi de fausses informations sur l'ennemi sont blâmés dans le rapport officiel, ce qui servit probablement à révoquer des officiers contestants sa ligne politique. En effet Ramsès voulait la paix, ses prédécesseurs avaient élargi le territoire de l'Egypte qui allait maintenand de la frontière Turc à l'intérieur de la Nubie; lui voulait renforcer les frontières et ensuite vivre en paix et réduire les dépenses causées par l'armée.
Sous son règne, l'Egypte brilla de ses derniers feux, les bâtiments qu'il fit édifier servaient à la fois sa prope glorification et l'ordre intérieur: le roi était omniprésent dans le pays.
Si vous cherchez des explications plus précises sur ce grand pharaon lisez la biographie de Joyce Tyldesley intitulé: "Ramsès II le plus grand des pharaons"
Ramsès est le fils de Séthi premier du nom et de Touya. Il eu plusieurs femmes dont Nefertari, à qui il construit un temple juste pour elle: le temple d'abou simbel, iset la belle, sa seconde femme, une pricesse hittite pour sceller un pacte de paix et pleins d'autres femmes inconnues.
Personnellement je suis un grand admirateur de Ramsès, il est pour moi un idole. Il est un homme de paix mais également un grand guerrier.
Ramsès 2 s’est éteint vers 1236 av JC à l’âge d’environ 92 ans et après un long règne de 67 années !
Introduction
Moïse est né en Egypte vers 1200 avant J-C.
Sa vie de prophète et de rassembleur du peuple juif est relatée dans l’Exode et le Deutéronome (Ancien Testament). Ci-contre sculpture de Michel-Ange.
Moïse a transmis à son peuple les dix commandements.
Les cinq premiers livres de l’Ancien Testament (Genèse, Exode, Lévitique, Nombre et Deutéronome) appelés Pentateuque, et qui forment la Torah ("la Loi") lui ont également été attribués, mais les nombreuses exégèses effectuées permettent de penser que ces textes n'ont pas été écrits par un seul homme.
Moïse est mentionné dans le judaïsme, le christianisme et l’islam.
La jeunesse
L'Exode indique que Moïse est né à Goshen, en Egypte, fils d’Amran et Yokèbed, tous deux issus de la tribu de Lévi, et aurait pour frère et soeur, Aaron et Myriam.
Le pharaon d'Egypte ayant ordonné la mise à mort de tous les jeunes garçons nouveau-nés des Hébreux soumis à l’esclavage, la mère de Moïse place son fils dans une corbeille et le dépose sur les rives du Nil. L’enfant est recueilli par la fille du pharaon, qui l'élève comme son fils. Elle lui donne le nom de Moïse, car elle l’a "tiré des eaux".
La révélation au Buisson Ardent
Devenu adulte et informé de ses origines, Moïse visite l’un des chantiers où travaillent les Hébreux ; il tue un Egyptien qui persécute l’un d’eux. Il quitte l'Egypte pour aller dans le pays de Madian.
Il reçoit alors la révélation de sa mission au Buisson ardent: libérer le peuple hébreu de l’esclavage et le guider vers la Terre promise, le pays de Canaan,
conclure l’Alliance, enseigner la loi qui porte son nom.
Dieu lui dit :"Je suis celui qui est".
Moïse reçoit ensuite le don de faire des miracles, pour qu’il soit reconnu par les Hébreux comme l’élu de leur Dieu, et pour convaincre le pharaon. Moïse se rend donc en Egypte. Il obtient la libération des Hébreux, avec l’aide de son frère Aaron.
La traversée dans le désert et le passage de la Mer Rouge
Le peuple hébreu marche alors dans le désert et franchit la Mer Rouge grâce à un miracle de Moïse, ouvrant les flots en deux pour le passage de son peuple, et les refermant sur ses poursuivants qui sont noyés.
Les dix commandements
Au Sinaï, Moïse reçoit les dix commandements et engage Israël à suivre la Loi de l’Alliance, qui préconise la crainte et l’amour d’un Dieu unique invisible, omniscient et tout-puissant. Les dix commandements :
Je suis l'Eternel ton Dieu qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte.
Tu n'auras pas d'autres dieux que moi. Tu ne te feras point d'idole.
Tu n'invoqueras point le nom de l'Eternel en vain.
Pendant six jours tu travailleras, mais le septième jour tu te reposeras.
Honore ton père et ta mère.
Tu ne tueras point.
Tu ne commettras pas d'adultère.
Tu ne voleras point.
Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne convoiteras point ce qui appartient à ton prochain.
Moïse reçoit les Tables de la Loi (ci-dessus à droite).
La mort de Moïse
Moïse meurt à proximité de la Terre promise, le pays de Canaan, après l'avoir aperçue au sommet du mont Nébo, en face de Jéricho, et après avoir désigné Josué comme successeur et remis les tables de la Loi aux anciens pour les enseigner au peuple, avec une lecture tous les sept ans pendant la fête des Huttes.
Moïse dans le christianisme
Moïse est souvent mentionné dans le Nouveau Testament. Il apparaît pendant la Transfiguration du Christ en tant que représentant de la Loi (Evangile selon saint Matthieu) et son rôle dans l’Ancien Testament est mentionné dans l'Epître aux Hébreux par comparaison à celui du Christ. Il est également cité dans l'Evangile selon saint Jean.
Compléments ésotériques
Le Maître de Benjamin Creme (voir "La mission de Maitreya", tome I ou III ci-dessous) a indiqué que Moïse était un avatar humain, initié de 2ème degré, ce qui pour cette époque, était une initiation de haut niveau. Ame de 6ème rayon, il avait une personnalité de 6ème rayon, son corps mental était sur le 1er rayon et son corps astral sur le 4ème rayon.
L'Ancien Testament est écrit en langage symbolique, comme tous les textes sacrés: Moïse n'a pas séparé les eaux de la Mer Rouge, ne parlait pas avec Dieu mais avec son Maître, et n'a pas reçu de Dieu une tablette de pierre sur le Mont Sinaï, mais a formulé ce qu'il a entendu intérieurement.
Moïse est maintenant un Maître, non attaché à la Terre (sur Sirius).
Le père de Ramsès, Séthi I, a régné de 1290 à 1270 av. J.-C.. Il devait être âgé dans la trentaine lorsqu'il accéda au trône laissé vacant par son père, Ramsès I, le fondateur de la XIXe dynastie. Le vaillant pharaon se distingue par ses accomplissements à Abydos. Il fit construire son temple funéraire à Gourna. Sur le côté militaire, il fit quelques campagnes du côté de l'Amourrou et reconquit quelques territoires qui passaient constament du côté hittite ou égyptien. Il mourut probablement en désignant Ramsès comme corégent et fut enterré dans la Vallée des Rois.
Sa mère, Touy, devait être issue d'un père militaire. Nous ne connaissons son visage que part un portrait retrouvé dans sa tombe, la n°80, où sa momie fut déposée, vers les ans 22-23 du règne de son fils.
Horemheb (Horus-en-fête) (1340-1314 av. J.-C.), ancien général et ami d'Akhénaton. Ce souverain, comme Ramsès II plus tard, tente de faire disparaître toute trace de l'époque monothéiste. Il renie son ancienne religion atonienne - il trahit Akhenaton - et en détruit toute trace. Horemheb a un règne qui marque deux fins, celle de la XVIIIe dynastie et celle de l'Époque amarnienne. Ses premières traces remontent lorsqu'il était général des armées du roi Amenhotep IV (Akhénaton). Il soutint le chétif Toutankhamon sur le trône avec l'aide du grand prêtre divin Aÿ. À la mort de l'enfant-roi vers 18 ans, d'une blessure à la tête, Aÿ se proclame pharaon et prend pour épouse la femme de Toutankhamon.
Le prêtre-pharaon est déjà vieux, et il s'efface très vite, et on perd la trace de la jeune Ankesenamon (aurait-elle trahi sa patrie? Se serait-elle suicidée?) Entre en scène Horemheb, légitimé par son mariage avec Moutnedjemet, peut-être la sœur de Néfertiti.
Il signe la paix avec Mursil II le roi des hittites. Il endigue la misère générale en réprimant avec rigueur la corruption administrative.
Le pouvoir passe des pharaons « civils » aux pharaons « militaires », c'est-à-dire issus du corps des généraux (comme après lui Ramses Ier). La réorganisation administrative — reprise en main du pouvoir — est gravée sur la stéle dite du rétablissement, stèle vraisemblablement usurpée à Toutankhamon.
Ramsès III fut pharaon de 1184 à 1153 av. JC
(ou à partir de 1198 selon les sources). Il est l'enfant du pharaon Sethnakht premier roi de la vingtième dynastie et de Tiy-Merenanet. Il accède au trône, couronné à thèbes, après une période de corégence avec son père.
Ses noms de couronnement sont:
Horus vivant: Taureau puissant à la royauté grandiose.
Les deux souveraines: le roi aux grands jubilés comme Tatenen.
Horus d'or: Riche en années comme Atoum, le monarque qui protège l'Egypte et lie les pays étrangers.
Le roi de Haute et Basse Egypte: Ousermaâtré, aimé d'Amon.
Le fils de Ré: Ramsès, régent d'héliopolis.
Ramsès III en l'an 5 de son règne doit tout d'abord faire face à une coalition Lybienne. Celle ci est due au fait que le roi voulut imposer aux Lybiens un chef éduqué en Kemit. La tribu de Mashouesh (ou Mechouech) fédère les tribus Lybienne ainsi que les Tjehenou, les Seped et les Libou. La bataille qui eut lieu près de Het-shâ fut en faveur de Ramsès III. Ensuite ce dernier installe des tribus Lybienne en Egypte pour favoriser les échanges. Les avantages de cette politique furent finalement discutable.
Le sud est fermement maintenu par les démonstrations de force qu'y mène pharaon.
Par la suite Ramsès III dut se mesurer à une menace beaucoup plus appréciables. Le Moyen Orient est déstabilisé par l'ensemble de peuples nomades appellés "peuple de la mer". Des comptoirs Phéniciens sont conquis comme Ougarit et Karkemish. L'empire Hittite se dissout ( une nouvelle civilisation apparait: la Phyrgie). La Syrie, ce qui deviendra la Palestine, Chypre, la Cilicie et le pays d'Amourrou sont aussi en difficultés.
Extrait du papyrus Harris:
"...Les peuples étrangers ont complotés dans leurs îles. Ils se mirent en mouvement et se répandirent en combattant. Aucune nations ne purent leurs résister..."
Finalement une invasion des peuples de la mer a lieu en Egypte en l'an 8. L'ennemi passe par l'Est par Canaan et par la mer. Ce conflit est connu par les inscriptions du temple des millions d'années de Ramsès III à Médinet Habou (ou Médinet Habu). Ce dernier se situe sur la butte sacrée de Djemê qui se trouve sur la rive gauche de Thèbes. Ce temple bati comme une forteresse et relatant les exploits de pharaon pose cependant quelques questions. Certains égyptologues se demandent si la situation du Moyen Orient n'est pas exagéré pour faire resortir l'aspect "dernier espoir" de l'Egypte. Cela rapelle quelque peu les récits de la bataille de Kadesh de Ramsès II dont l'objectivité est mis en doute au profit d'un symbole religieux.
"...Il pénètre au milieu de centaines de milliers, le vaillant qui en étandant son bras, place sa flèche à l'endroit qui souhaite, taureau combattant au coeur ferme..."
Quoi qu'il en soit, Ramsès III utilisa massivement sa flotte pour contrer l'attaque des peuples de la mer. Cette stratégie semble innovante pour l'époque. La victoire sera pour Ramsès III. Des tribus de Philistins créeront par contre la Palestine ce qui posera encore des problèmes à l'Egypte.
Mais en l'an 11, les tribu Lybiennes sous le commandement de Kaper réiterrent leur offensive. Elle sera rapidement écrasée.
Après toutes ces opérations défensives, pharaon décide de se tourner vers l'Asie. Il veut récupérer les anciennes provinces de l'Egypte. Il pousse jusqu'en Syrie et amourrou mais ne parviendra pas à envahir la Palestine. On sait qu'il prendra quatre cités majeures sous influence Hittite dont Tounip.
Maintenant nous nous intérresserons à un autre plan, Ramsès III épouse Isis qui est d'origine Asiatique. De leur union naîtra le futur Ramsès IV.
Le clergé d'Amon lui est toujours en pleine expansion sous le contrôle de Bakenkhonsou, le grand prêtre d'Amon. Leur pouvoir sera telle qu'à la fin de l'époque Ramesside nous aurons une dynastie de roi issu du clergé d'Amon.
Nous avons connaissance de deux complots sous le règne de Ramsès III. Le premier est effectué par le vizir de Basse Egypte à Athribis. Il en arrive à occuper le temple d'Horus puis est maté. Le deuxième est connu par le papyrus judiciaire de Turin. C'est la conspiration du harem, des proches de Pharaon sous la coupe de l'épouse secondaireTiy qui voulait mettre sur le trône son fils nommé Pentaour tente de le supprimer.
Finalement nous pouvons dire que le règne de Ramsès III qui eut une forte activité militaire marque un trait dans la chronologie Egyptienne. Il est considéré en général par les égyptologues comme le dernier grand pharaon (avec toute la subjectivté que cela comporte...)
Mérenptah, 13e fils de Ramsès II, exercait des responsabilités éminentes à la tête du royaume dès l'an 40 de son père. Il est déjà âgé lorsqu'il devient roi.
L'Egypte en péril
En l'an 2 de son règne, il mandate un recensement général des biens des temples.
En l'an 5, l'Egypte doit faire face à une invasion menée par les Libou, dirigés par leur chef, Meryey. Ceux-ci viennent probablement du Sud-Ouest, pénètrent en Moyenne Egypte et traversent le Nil. Ils trouvent des alliés parmi les "Peuples de la mer", et peut-être aussi parmi des populations déjà installées dans le Delta. Ils sont en tout plus de 10 000. Des villes sont assiégées. Dans le même temps, des révoltes éclatent en Nubie et au Levant.
Il faut un an pour que les armées égyptiennes parviennent à vaincre. Aucun envahisseur n'avait atteint la Vallée du Nil depuis le règne d'Ahmosis.
Une victoire éternisée dans la pierre
Au cours de ses 9 ou 19 années de règne (plus haute date des documents : an 10), Mérenptah se réattribue un nombre considérable d’œuvres antérieures (notamment d'Amenhotep III), peut-être afin d'invoquer la puissance d'ancêtres prestigieux.
Memphis, que Mérenptah affirme avoir délivré d'un siège, fait l'objet d'une attention particulière : des constructions sont attestées dans le temple de Ptah ; un palais, découvert en 1914, y est aussi édifié. A Héliopolis, deux colonnes en granit rose, sans doute purement décoratives, ont été retrouvées. Elles commémoraient la victoire sur les Libou. Plusieurs monuments ont également été mis au jour à Athribis, dont une stèle sur le même thème. La capitale dynastique, Pi-Ramsès, a dû aussi être embellie ; quelques restes transportés à Tanis par la suite en témoignent.
En Haute Egypte, il fait bâtir à el-Babeyn et Hermopolis Magna (Achmouneïn). Dans le temple d'Amon-Rê à Karnak, il décore la cour du VIIe pylône, notamment par une grande inscription datée de l'an V, relatant la victoire du roi. A Thèbes-Ouest, Mérenptah fait édifier un temple funéraire aujourd'hui presque entièrement arasé, découvert par W. M. F. Petrie en 1896. Ce temple contenait une version complète de la stèle dite "d'Israël", fameuse car comportant ce qui est encore aujourd'hui la plus ancienne référence à Israël, dont le nom figure simplement dans une longue énumération de nations vaincues.
Cependant, l'éclat du règne ne se limite pas aux prouesses guerrières et à leur mise en scène. Les oeuvres littéraires sont particulièrement florissantes : Pentaour chante la bataille de Qadesh, le Conte des Deux Frères est composé.
Mérenptah est enterré dans la tombe n°8 de la Vallée des Rois. Ses reliefs sont peints et particulièrement soignés. Son troisième sarcophage, en granit rose, a plus tard été transporté à Tanis pour être réutilisé par Psousennès I, à la XXIe dynastie.
A sa mort, le royaume entre en crise de succession. Le prince héritier, Séthy II, est contesté par un rival, Amenmès.
"La Belle est Venue"
Épouse d'Akhenaton avant que celui-ci ne devienne roi, elle est célèbre surtout pour sa beauté, immortalisée dans les splendides bustes du Caire et de Berlin, oeuvres du sculpteur Djéhoutymès. 0n ne sait pas grandchose de ses origines. On pense que sa nourrice et préceptrice Tiye ainsi que son époux Ay (qui, ensuite, devint pharaon) furent, en fait, ses parents. La chose n'est pas tout à fait sûre, mais elle est possible. D'ailleurs, en Égypte ancienne, il était fréquent que les parents des personnages royaux dont l'origine était éloignée de la famille régnante n'évoquent pas la parenté. L'essence divine était transmise à l'épouse royale et transgressait les liens du sang. À sa naissance, Néfertiti portait un autre nom que nous ignorons. Quant à l'hypothèse selon laquelle Néfertiti était une princesse du Mitanni, elle semble, aujourd'hui, définitivement abandonnée. Elle fut, en fait, la souveraine le plus souvent placée sur le même plan que le pharaon.
On estime qu'elle exerça une influence considérable afin d'encourager le culte d'Aton et la philosophie atonienne de son mari. Elle est en effet représentée sur les monuments aux côtés de son époux à l'occasion de toutes les cérémonies officielles. Une représentation la dépeint - chose exceptionnelle - en train de massacrer des ennemis, dans une iconographie généralement réservée au souverain. À Karnak, une allée bordée de sphinx faisait se succéder la tête du roi et celle de Néfertiti. Les scènes de sa vie privée sont, elles aussi, exceptionnelles et sont caractéristiques de l'art amarnien. Différents aspects de sa vie à la cour sont représentés : sur un char aux côtés de son époux qui l'embrasse affectueusement, à la «fenêtre des apparitions», en train de se montrer à la foule et de récompenser les méritants, ou encore dans son intimité, en compagnie du mari et de ses filles, ou lors d'un repas avec Tiye, sa belle-mère.
La reine donna sept filles à Akhenaton. L'hypothèse selon laquelle les deux dernières étaient celles d'un amant (peut-être le sculpteur royal Djéhoutymès) n'est pas impossible, mais relève plutôt du domaine des «archéo-commérages». La reine fut un personnage influent et de premier plan jusqu'à l'an XII du règne, date à laquelle elle disparut de la scène publique. Les nombreux objets portant le nom de Néfertiti retrouvés dans le «Palais Nord» (en réalité, il s'agissait probablement de l'opet royal) font penser à un retrait de la vie publique pour des raisons privées, comme les morts successives de certaines de ses filles. L'incertitude plane aussi en ce qui concerne sa sépulture : on sait que la tombe de la reine était une aile de celle du roi, dans le fameux «Wadi Royal» d'Amarna, mais on ne sait pas si la reine y reposa, car la tombe fut retrouvée saccagée. Cependant, l'hypothèse la plus plausible est celle selon laquelle Akhenaton reposait à Amarna et qu'à la mort de Néfertiti, son corps fut disposé à côté de celui de son époux. On ignore également si les dépouilles ont été détruites lors de la profanation ou si elles ont été transférées à Thèbes lorsqu'Amarna fut abandonnée.
Akhénaton
Amenhotep IV, dont la cogérance avec Amenhotep III est discutée, règne seul à partir de 1378/1352 et se fait couronner à Karnak, signe qu'au départ, il n'était pas en lutte ouverte avec le clergé d'Amon-Rê. Il entreprend d'ailleurs un programme de construction traditionnel.
Il épouse sa cousine Nefertiti, fille de Ay et de Tiy II, donc petite fille de Youya et Touya. Amenhotep IV et Nefertiti forment un couple encore plus étroitement lié politiquement que celui d'Amenhotep III et Tiy. Comme eux, ils sont associés dans les cérémonies, mais, chose nouvelle, l'art officiel les représente dès le début dans des scènes familiales jugées jusque là trop intimes pour être montrées.
C'est en l'an 2 de son règne qu'Amenhotep IV donne à Aton la place qu'occupait Amon-Rê. En l'an 5 de son règne, il procède à la fondation de la nouvelle capitale qu'il appelle Akhetaton, " l'Horizon du Disque " et marque le site de quatorze stèles frontières.
La réforme religieuse
Depuis le début de la XVIIIe dynastie, la montée des cultes héliopolitains tend à concentrer autour de Rê la création et l'entretien de la vie, sans toutefois écarter les autres dieux. Il serait donc exagéré de parler de monothéisme mais plutôt d'une fusion de compétences multiples dans le Créateur par excellence qu'est le soleil.
Amenhotep IV choisit d'en adorer l'aspect sensible, le Disque. Le résultat donne un ton universaliste qui présente les apparences du monothéisme.
L'originalité d'Akhenaton est d'avoir fourni une image facile à appréhender en évitant le détour par le clergé spécialisé, seul capable de servir d'intermédiaire entre les hommes et un dieu impénétrable. Aton permet la perception immédiate du divin, par opposition à Amon, le dieu " caché ".
Le Disque est une forme du Créateur dont le roi est l'équivalent terrestre. Il prend également en charge les morts, même si Osiris reste à l'honneur.
L'impact de cette réforme sur la population est quasiment nulle. D'abord parce que la Cour se confine très vite à Akhetaton. Ensuite parce que le peuple, écarté de ce qui se passait dans les palais et les temples, continue à vivre sur les bases religieuses traditionnelles.
L'originalité de l'image d'Akhenaton est moins importante qu'on ne pourrait le croire. Il conserve tout l'apparat phraséologie de ses prédécesseurs. Ainsi, il se fait représenter en train de massacrer des ennemis vaincus. Il ne touche pas aux structures de l'administration. Sur le plan politique, sa " révolution " renforce l'absolutisme théocratique : le roi est l'intermédiaire obligé entre les hommes et le Disque.
La réforme a des effets dans deux domaines surtout : l'économie et l'art.
Akhenaton ferme certains temples ou limite leurs activités et rattache les biens cléricaux à la Couronne. La construction de la nouvelle capitale et des nouveaux temples se fait au détriment de l'économie en général et de l'économie divine en particulier.
Les conséquences de l'atonisme sur les arts et les lettres sont plus spectaculaires et plus durables. Une plus grande liberté se manifeste dans les œuvres contemporaines, surtout dans les compostions poétiques : hymnes et litanies divins et royaux. La langue parlée est introduite dans les textes officiels et dans les grandes œuvres.
Dès le règne d'Amenemhat III, l'idéalisme officiel cède le pas à un réalisme plus sensuel qui n'hésite pas à souligner les formes du corps par des techniques comme celle du " drapé mouillé ". Ce traitement plus généreux des volumes apparaît aussi dans le dessin où l'usage de la ligne est moins rigoureux, l'emploi des couleurs plus souple.
La mode évolue également : nouveaux costumes, nouvelles coiffures…
Des détails stylistiques sont caractéristiques de la période : l'inclinaison de l'œil dans l'orbite et l'étirement des lignes qui produira les fameux yeux " en amandes " d'Akhenaton, les plis dans le cou, les oreilles percées, etc.
Akhenaton radicalise la tendance pour lui-même et sa famille dès la deuxième année de son règne en poussant le réalisme jusqu'à la caricature : l'affaissement des chairs prend une apparence pathologique.
Au fil des ans, le trait s'adoucit et, à la fin du règne, les études d'après nature l'emportent, comme la célèbre tête de Nefertiti de Berlin.
De nouveaux thèmes apparaissent : l'image de la famille, omniprésente dans toutes les scènes, y compris et surtout celles du culte.
La famille royale
La construction et la première occupation de la ville se font entre l'an 5 et l'an 6 du règne d'Akhenaton.
En l'an 12, la reine Tiy s'installe à la cour d'Armana. Cette installation a été interprétée comme la preuve qu'Akhenaton n'a régné seul qu'à partir de cette date.
Cette même année, l'une des six filles du couple royal, Mékétaton, meurt.
Nefertiti semble jouer un rôle moins important après l'an 12. Elle se serait même séparée de son mari si l'on en juge que l'une de ses filles, Méritaton, la remplace dans les cérémonies auprès du roi.
Les trois années de la fin du règne sont troubles : le pays est livré aux persécutions anti-amoniennes qui se traduisent par le martelage des noms du dieu, martelage que subiront à leur tour Akhenaton et son dieu quelques années plus tard.
Peut-être y a-t-il eu une corégence avec Néfernéférouaton? Smenkhkarê a d'ailleurs été attesté comme roi, son règne devant se situer entre ceux d'Akhenaton et de Toutankhaton pour une durée possible de deux ans. Le corps de Smenkhkarê a été retrouvé dans une tombe qui lui a été consacrée dans la Vallée des Rois. Tout indique qu'il s'agit d'un réensevelissement hâtif. Dans cette tombe, on a retrouvé d'autres restes qui sont peut-être ceux de la reine Tiy.
On pense généralement que toute la famille royale a ainsi été transférée sous le règne de Toutankhamon.
L'Horizon d'Aton
Il est probable que Smenkhkarê puis Toutankhaton étaient des cousins ou des neveux d'Akhenaton qui légitimèrent leur montée sur le trône en épousant chacun l'une des filles du roi.
Lorsqu'il succède à Smenkhkarê, Toutankhaton est âgé d'environ neuf ans. Il épouse la princesse Ankhesenpaaton. Très rapidement, il quitte Amarna pour Memphis. La ville d'Akhetaton est abandonnée après seulement une trentaine d'années d'existence.
La revanche d'Amon
Le retour à l'orthodoxie amonienne se fait sous Toutankhaton, probablement sous l'influence du divin père Ay.
Le jeune roi commence par changer son nom en Toutankhamon. Il meurt à environ dix-neuf ans sans avoir eu d'enfant de son épouse Ankhesenamon : avec lui s'éteint la lignée d'Ahmosis. Sa veuve supplie le roi hittite Suppiluliuma de lui envoyer un de ses fils pour l'épouser et en faire le pharaon d'Egypte. Le prince n'arrivera jamais et l'union entre les empires hittites et égyptiens ne se fera pas.
Ankhesenamon épouse peut-être le vizir de son défunt mari, Ay qui, lui-même, ne régnera que durant quatre ans.
La réelle coupure dynastique a lieu lorsque le commandant en chef de l'armée, Horemheb, prend le pouvoir et se présente comme restaurateur de l'ordre établi.
Il fut un grand constructeur, surtout à Karnak. Après vingt-sept ans de règne, il sera enterré à Thèbes, dans la Vallée des Rois. N'ayant pas d'héritier mâle, Horemheb transmet le pouvoir à un autre militaire, un général originaire du Delta qui va fonder une nouvelle dynastie, celle des Ramsès.
Aménophis III
La famille :
Fils de Thoutmosis IV (Menkhépérourê) et de la reine Moutemoia, dont les origines sont encore incertaines. Certains voient en elle une princesse du Mitanni, d'autre la princesse (ou reines) Iaret. Une hypothèse récente l'apparenterait à Tiyi , mais fut écarté par son auteur. On connaît à Aménophis plusieurs frères et sœurs :
-les princes :
Amenemhat : connu grâce à des vases canopes retrouvés dans la tombe de son père.
Âakhépérourê : connu grâce à deux graphitos sur le rocher de Konosso.
Saatoum : connu grâce à une stèle le représentant avec son " père nourricier " et la femme de celui ci : Méryrê et Bakhétamon. Grâce à toutes ses informations, on connaît maintenant le nom d'une nièce d'Aménophis III : Nebitia.
Ahmès ?: Ce personnage appartient à la classe des très hauts fonctionnaires, ses taches vont de chefs du trésor, à prêtre, en passant par chancelier et chef des travaux du roi. La biographie mentionne aussi le titre de prince héréditaire….
-Les princesses :
Tiâa : Elle est connue grâce à une étiquette rédigée lors du déplacement des momies, sous la XXIème dynastie, par les prêtres. On lui connaît aussi une nourrice du nom de Méryt, l'épouse de Sebekhotep I, lui-même éducateur.
Pyihia : Connue, elle aussi grâce à une étiquette de momie.
Tanoutamon : Fut identifiée grâce à un vase canope, portant son nom, retrouvé dans la tombe de son père.
Imenemipet : Seulement connue grâce à un témoignage dans la tombe d'un noble de la cour.
L'enfance du roi :
Proclamé né à Thèbes, il est possible que le futur Aménophis II soit né à Memphis ou à Medinet el-gourob. Cette attestation a sûrement eu un but théologique. Il est présenté comme l'aîné des enfants royaux, et donc comme l'héritier du trône. Son " père nourricier " fut sûrement Heqaerneheh, dont le père de ce dernier, Heqarechou, n'était autre que le précepteur de Thoutmosis IV. Un certain Sebekhotep lui succède dans cette fonction, et devient le percepteur d'Aménophis ; qui en plus de lui enseigner les bases du gouvernement et l'art de la guerre, joue auprès du prince le rôle de père.
Le couronnement :
Mort à Memphis, Thoutmosis IV avait entre 25 et 40 ans (selon les estimations) ; avec lui moururent, à peu de temps près, le prince Amenemhat et la princesse Tanoutamon. Accompagné de sa mère, l'enfant-roi présida les funérailles. Il fut couronné à Memphis, vers l'âge de 12 ans, il reçut quatre noms, qui complétèrent sa titulature royale :
Nom d'Horus : " Taureau puissant, apparaissant en Maât "
Nom des deux maîtresse : " celui qui établit les lois et apaise les deux terres "
Nom d'Horus d'or : " Grand en puissance, vainqueur des asiatiques ".
Nom de roi de Haute et Basse Egypte : " Nebmaâtrê "
Nom de fils de Rê : " Aménotep, prince de Thèbes "
Il est probable que se soit à ce moment que le nouveau pharaon prit pour épouse la jeune Tiyi, qui devait avoir son âge.
La politique intérieure :
Aménophis décide de nommer son beau-frère Aanen au rang de second prophète d'Amon, ce qui lui permit de contrôler un peu plus le clergé qui ne perdait pas sa puissance et son autorité. Il suivit la politique de son père, et honora le disque solaire Aton. Des textes évoquent Thoutmosis IV comme " le maître de ce qu'encercle Aton ". A Héliopolis, apparaissent des traces du culte du disque solaire. En l'an 11 de son règne, Aménophis III décida de faire creuser un lac pour la reine Tiyi. Ce geste fut surtout dû à des raisons pratiques. Il se situait dans la région d'Akhmîm. En l'an 29, il déplaça la cour à Thèbes, et y édifia un palais : " palais du rayonnement d'Aton ". (Malgatta). Cet immense et merveilleux palais était appelé " Maison de l'allégresse ". Il était composé de trois appartements royaux, celui du roi, de la reine Tiyi et de la princesse Satamon. En l'an 30, Aménophis célébra la première fête-sed, durant laquelle, il se proclama " roi vivant de l'Egypte, incarnation du dieu-soleil sur Terre ". C'est aussi à ce moment que sa fille Satamon fut nommée grande épouse royale. C'est en l'an 32, que Moutemouia parti rejoindre le royaume d'Osiris, ainsi que Aânen, qui l'avait rejoint un an plutôt. La deuxième fête-sed du pharaon se célébra en l'an 34, sa fille Isis reçu le titre de " grande épouse royale " La troisième fête-sed eu lieu en l'an 37, affaiblit, le roi comptait sur cette cérémonie pour lui redonner de la force.
Politique étrangère :
La seule campagne qu'Aménophis mena à la frontière Sud, avec le vice-roi Mérymès fut immortalisé sur trois stèles. A size ans, pharaon mit fin à une rébellion, et fit 30 000 prisonniers. En l'an 10, Aménophis III conclue un traité de paix avec le Mitanni, en épousant la princesse Kiloughépa, la fille du roi Shouttarna II. Cet événement fut relaté sur un scarabée commémoratif. Plus tard, il épousa une autre princesse étrangère du nom de Taduhepa, qui fut peut-être épousé ensuite par Akhenaton (sous le nom de Kiya ?).
Monuments édifiés :
A Karnak, Aménophis acheva le sanctuaire destiné à la barque d'Amon Rê. Il édifia le troisième pylône, ainsi que le dixième, qu'il acheva par deux statues, dont l'une était la plus colossale de l'Egypte antique. En l'an 25, commencèrent les travaux du sanctuaire du sud : Louxor. Au départ, Hatchepsout avait édifié un petit temple, en l'honneur d'Amon ; c'est autour de celui ci qu'Aménophis érigea un monument beaucoup plus ambitieux. Une grande allée de sphinx relierait le temple de Karnak à celui de Louxor. A partir de l'an 30, débutèrent les édifications de nombreux temples, tels ceux d'Hebenou, d'Eléphantines,… En l'an 31, Aménophis entreprit la construction de son temple de " millions d'années ", dont aujourd'hui il ne reste plus rien, sauf les deux colosses de Memnon.
La tombe:
Commencée sous le règne de Thoutmosis IV, la tombe d'Aménophis III est l'une des plus grande de la vallée des rois. Deux pièces identiques étaient sûrement destinées aux grandes épouses Tiyi et Satamon. Toutes les parois de la demeure d'éternité n'ont pas été décorées, on peut penser à un manque de temps, mais il est plus probable que ceci fut fait exprès. Un immense sarcophage contenait la momie royale, il n'en reste aujourd'hui que je couvercle, brisé en plus de 50 morceaux. Trois chambres funéraires contenaient un très riche mobilier funéraire, qui malheureusement fut pillé.
Les grands personnages du règne :
Amenhotep, fils d'Hapou : Maître d'œuvre, intendant de la princesse Satamon.
Inéni Aânen : deuxième prophète d'Amon à Karnak, frère de la reine Tiyi.
Khéraouef : intendant de la reine Tiyi.
Mérymès : Vice-roi de Koush
Ramosé : Vizir du Nord, chef des prêtres de Haute et Basse Egypte.