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Publié à 15:37 par acoeuretacris
Selon une étude, 90 % des Américains de 2 à 19 ans boivent tous les jours des sodas, des jus de fruits, du thé sucré… pour des quantités caloriques qui représentent plus de 10 % de leur apport quotidien
Obésité de l'enfant : les boissons sucrées en cause
Les sodas représentent près de 250 calories par jour pour les jeunes américains. Des experts proposent de taxer ces boissons.
Autrefois, les enfants buvaient de l'eau à table. Aujourd'hui, Coca-Cola, Fanta ou autre Schweppes s'invitent parfois systématiquement aux repas familiaux, de ce côté de l'Atlantique comme de l'autre. Or, ces boissons ont une densité calorique majeure : c'est-à-dire qu'elles apportent un taux de calories élevé, mais aucune sensation de satiété. En quête de stratégies à mettre en œuvre pour lutter contre l'obésité croissante des enfants dans les pays industrialisés, deux experts américains ont lancé mercredi un appel sur le site du New England Journal of Medicine pour que soient taxées les boissons sucrées. Par ailleurs, cette semaine, la revue Archives of Pediatrics publie les travaux de chercheurs qui ont calculé que la substitution des boissons sucrées par de l'eau chez les enfants américains réduirait leur apport calorique de 235 calories par jour.
«Le sucre, le rhum, le tabac sont des produits universellement consommés mais nulle part nécessaires à la vie, ils s'avèrent donc particulièrement propices à la taxation.» Cette phrase extraite de La Richesse des nations publiée en 1776 par Adam Smith, philosophe écossais, mise en exergue dans l'article du New England illustre parfaitement la problématique des boissons sucrées. Ces breuvages qui se déclinent massivement dans les rayonnages des supermarchés ne servent à rien sur le plan nutritionnel. En revanche, ils contribuent, avec d'autres facteurs bien sûr (sédentarité, alimentation excessive trop grasse et sucrée) pour une part non négligeable à l'obésité épidémique des enfants.
Des publicités inexactes
Claire Wang (École de santé publique de l'Université de Columbia) utilisant les données d'une enquête nationale sur la santé et la nutrition en 2003-2004, répertoriant pendant deux jours l'alimentation des jeunes américains de 2 à 19 ans, a fait une évaluation des quantités de calories absorbées sous forme de boissons. Elle en conclut que 90 % d'entre eux boivent tous les jours des boissons sucrées, sodas, jus de fruits, thé sucré… pour des quantités caloriques qui représentent plus de 10 % de leur apport quotidien. «Ce travail confirme l'impact substantiel sur l'obésité qu'aurait la simple substitution par l'eau des boissons sucrées, écrit Tracy Orleans, un des coauteurs de l'étude. Une telle mesure est importante pour rapprocher enfin l'énergie absorbée de celle dépensée chaque jour.»
Dans l'article publié dans le New England, les auteurs, les docteurs Brownell (université de Yale) et Frieden (commissaire à la santé pour la ville de New York) plaident pour une taxation exceptionnelle des boissons sucrées, en apportant un certain nombre d'arguments supplémentaires : «Au cours des dix dernières années, la consommation de boissons sucrées a fait un bond de 30 % aux États-Unis, dépassant pour la première fois celle de lait. Pour chaque verre de soda sucré en plus, le risque de devenir obèse pour un enfant augmente de 60 %. Les taxes sur le tabac ont eu un impact important sur la consommation de cigarettes. Certaines données montrent que le même schéma peut s'appliquer aux sodas. Un travail scientifique suggère que chaque augmentation de 10 % du prix des canettes réduit de 7,8 % la consommation.»
Si certains estiment qu'il ne faut pas légiférer au nom de la liberté individuelle, les auteurs répondent que l'obésité a un coût médical qui est supporté par l'individu, certes, mais aussi par la collectivité ; que cette liberté individuelle est basée sur des informations publicitaires inexactes qui prétendent que les boissons sucrées apportent de l'énergie et des vitamines…, que les taxes ainsi récupérées pourraient améliorer la santé publique des populations… Il est probable en tout cas que de telles taxes auront du mal à s'imposer face aux puissantes firmes de l'agroalimentaire qui feront tout pour défendre leurs intérêts.
Publié à 15:31 par acoeuretacris
Selon les chercheurs, l'exercice physique incite l'organisme à utiliser d'abord les graisses pour satisfaire ses besoins énergétiques. Ce qui permet d'économiser les sucres alimentaires, mobilisés plus tard dans la journée. Du coup, l'appétit serait réduit ainsi que la quantité de graisse stockée.
L'exercice physique pour ne pas regrossir après un régime
L'activité physique réduit l'appétit, accroît les dépenses énergétiques et pérennise la perte de poids, selon des études pointues menées chez le rat.
Les régimes hypocaloriques, même couronnés de succès, n'ont souvent qu'un effet transitoire, avec une reprise désespérante de poids dans les semaines ou les mois qui suivent.
Des scientifiques américains soutiennent, dans un article publié cette semaine dans la revue de la Société américaine de physiologie, que la solution au problème réside dans la pratique d'exercices physiques quotidiens une fois le régime terminé. Si, intuitivement, on perçoit le bien-fondé d'une telle recommandation, ces chercheurs viennent toutefois de le démontrer de façon magistrale par des travaux expérimentaux très rigoureux menés sur des rats.
La prise de poids semble, en apparence, un mécanisme tout simple qui survient quand les calories apportées par l'alimentation dépassent celles qui sont dépensées lors de l'exercice. Les scientifiques qui - épidémie d'obésité mondiale oblige - travaillent maintenant activement sur ces questions ont montré que la réalité était bien plus complexe et mettait en jeu des processus physiologiques très sophistiqués. Après un régime alimentaire, des signaux inciteraient à la prise alimentaire : le fait d'avoir faim en permanence après avoir maigri après un régime est une des causes importantes de reprise de poids. «La plupart des gens ne sont pas capables d'ignorer ce signal physiologique et sont poussés par leur propre biologie à trop manger et à reprendre les kilos qu'ils ont eu tant de mal à perdre», souligne le professeur Paul MacLean (Université de Denver, Colorado), un des coauteurs de cette étude.
Utiliser d'abord les graisses
Pour bien comprendre l'effet de l'activité physique sur le maintien d'une perte de poids après régime, les auteurs se sont intéressés à des rats génétiquement programmés pour être gros. Ils les ont d'abord engraissés pendant 16 semaines, avec une offre alimentaire illimitée, dans une situation de sédentarité complète, les ont ensuite soumis à un régime drastique, pauvre en graisses et hypocalorique, leur faisant perdre 14 % de leur poids. Seize semaines plus tard, les rongeurs ont à nouveau pu se gaver autant qu'ils le souhaitaient, mais la moitié d'entre eux bénéficiaient en plus d'une «trépigneuse» leur permettant de faire de l'exercice tandis que les autres rats restaient sédentaires.
Les résultats, fondés sur différentes analyses très poussées, révèlent que les rats soumis à l'exercice physique n'ont repris que peu de poids par rapport à ceux qui n'en faisaient pas, malgré une offre alimentaire similaire. Ils ont aussi eu tendance à brûler plus de graisses le matin et plus d'hydrates de carbone (sucres) plus tard dans la journée. Enfin, ils ont accumulé moins de cellules graisseuses et moins de graisses dans le ventre, réduit leur apport alimentaire et amélioré leurs aptitudes à équilibrer leur consommation en fonction de leurs dépenses énergétiques.
«Les rats sédentaires ont tendance à brûler d'abord les sucres et à envoyer les graisses alimentaires dans le tissu gras, ce qui contribue à augmenter les réserves caloriques, car le simple fait de stocker des graisses requiert moins d'énergie que de stocker des sucres. Par ailleurs, le fait de brûler des sucres pourrait contribuer à la sensation de faim permanente et au gros appétit des animaux sédentaires, expliquent les auteurs. Alors que l'exercice physique contribue d'abord à brûler les graisses.» Selon les chercheurs, l'exercice physique incite l'organisme à utiliser d'abord les graisses pour satisfaire ses besoins énergétiques. Ce qui permet d'économiser les sucres alimentaires, mobilisés plus tard dans la journée. Du coup, l'appétit serait réduit ainsi que la quantité de graisse stockée.
Enfin, jusqu'à présent, les spécialistes estimaient que le nombre de cellules graisseuses était stable, mais que leur volume variait en fonction du poids. Leur travail contredit ce dogme : chez les rats sédentaires, de nouvelles cellules sont apparues au sein du tissu graisseux. Ces dernières pourraient accélérer le processus de prise de poids et favoriser le stockage des graisses dans l'abdomen, contrairement à ce qui se passe chez les rats «actifs».
Publié à 15:17 par acoeuretacris
Indépendamment de la composition du repas, se nourrir très tard pourrait accélérer singulièrement la prise de poids.
Lutter contre l'obésité en mangeant à la bonne heure
Des expériences chez des souris suggèrent que le fait de se nourrir la nuit contribue à l'obésité.
Manger comme un roi le matin, comme un prince à midi et comme un pauvre le soir ?
Le dicton populaire est en train de se confirmer scientifiquement. Pour prévenir l'obésité, il faut manger sainement, mais aussi à la bonne heure, affirment des chercheurs américains dont les travaux ont été publiés jeudi dans la revue Obesity. Ainsi, il vaudrait mieux dîner à 18 heures qu'à minuit, si l'on est soucieux de son poids. Selon leurs expériences réalisées chez des souris, se nourrir très tard, à l'heure où l'on est censé dormir, pourrait contribuer singulièrement à une prise de poids, indépendamment de la composition du repas.
Le principal auteur de l'article, Fred Turek (neurobiologiste à l'université de Chicago, Illinois), est l'un des grands spécialistes des recherches biologiques et génétiques sur les cycles veille/sommeil. Il y a quatre ans, il avait démontré que des souris souffrant de troubles du rythme de l'horloge biologique (dus à la mutation d'un gène appelé clock) avaient tendance à manger à heures irrégulières et à grossir davantage que des animaux soumis au même régime mais sans anomalie génétique.
Cette fois, l'équipe américaine a focalisé son travail sur les interactions entre les horaires des repas et le poids. «Les travailleurs postés, qui ont une tendance au surpoids et à l'obésité, sont un de nos centres d'intérêt, justifie Deanna Arble, un des coauteurs de l'article d'Obesity.Leur emploi du temps les contraint à s'alimenter à des horaires qui sont en conflit avec le rythme naturel de leur organisme. C'est ce qui nous a conduits à penser que manger à une mauvaise heure pourrait contribuer à faire grossir.»
Pour le vérifier, les chercheurs ont comparé deux groupes de souris soumises au même type d'alimentation (plutôt riche en graisses) mais à des horaires différents. Les unes étaient nourries sur la période de douze heures correspondant à leur cycle naturel d'éveil (la nuit, puisqu'il s'agit d'animaux nocturnes), les autres pendant leur période habituelle de sommeil. Après six semaines de ce régime, les premières avaient augmenté leur poids de 20 %, les secondes de 48 %. Statistiquement, la différence est très significative, alors que l'apport calorique et les dépenses énergétiques étaient pourtant comparables dans les deux groupes.
«Une meilleure compréhension du rôle du rythme circadien sur la régulation du poids pourrait avoir des implications importantes dans la lutte contre l'épidémie actuelle d'obésité», estiment les chercheurs américains. Peut-on dès à présent extrapoler ces résultats à l'espèce humaine, et optimiser son rythme alimentaire pour tenter de maîtriser son poids ? Le Dr Alain Delabos, nutritionniste (Rouen), en est persuadé… depuis vingt ans. «L'important en nutrition, c'est de savoir manger le bon aliment, en bonne quantité, et, ce qui est le plus essentiel, au bon moment », assure ce praticien, auteur de nombreux ouvrages sur la chrono-nutrition, terme qu'il a d'ailleurs inventé et déposé. Selon lui, la ration de graisses (et notamment de graisses saturées) devrait ainsi diminuer au cours de la journée. «Le petit déjeuner et le déjeuner sont des repas prévisionnels ou provisionnels. Le dîner est un repas complémentaire, il doit être léger. On pourrait même s'en passer», précise encore le Dr Delabos. Mais pour d'autres nutritionnistes et chercheurs, les bases scientifiques sur le sujet ne sont pas encore assez solides pour des applications en nutrition humaine.
«Cette publication importante est effectivement la première à montrer un lien entre le moment de la prise alimentaire et une altération du métabolisme, mais elle n'est pas exploitable immédiatement», estime ainsi Claude Gronfier, chronobiologiste à l'Inserm (Lyon), qui pointe des faiblesses de l'étude. D'abord, son effectif est limité, et ces souris sont soumises à un régime particulier, très riche en graisses. «Par ailleurs, note-il, on les force, ces souris, à manger à un “mauvais” moment, et on les expose également à de la lumière, ce qui peut contribuer à désynchroniser l'horloge biologique.»
Les salariés de nuit, qui représentent 20 % des travailleurs dans les pays industrialisés, ont effectivement souvent des problèmes de surpoids, ajoute le chercheur. Leur horloge biologique ne serait en quelque sorte jamais à l'heure. Mais qu'en est-il pour un individu lambda qui ne décale ses repas du soir que de quelques heures ? Les scientifiques sont pour le moment incapables de répondre à cette question. Même s'ils considèrent qu'il s'agit d'un domaine de recherche très prometteur.
Publié à 15:44 par acoeuretacris
À peu près tout le monde sait ce que sont les cauchemars. Qui n'a jamais été terrorisé par un de ses rêves ? Les cauchemars ne sont pas une maladie, mais lorsqu'ils surviennent fréquemment, ils révèlent généralement la présence d'un trouble associé.
Tout savoir sur les cauchemars
Les cauchemars, comme la plupart des rêves d'ailleurs, surviennent pendant la phase de sommeil paradoxal, plus présente en fin de nuit. Les cauchemarssont généralement des rêves longs et compliqués qui deviennent plus angoissants vers la fin du scénario. Très souvent, les gens font état de poursuites dans leurs cauchemars. Il n'est pas rare non plus que les mêmes cauchemars reviennent nuit après nuit, avec la même histoire en trame de fond.
Habituellement, les personnes se réveillent à la fin de leur rêve, mais, dans certains cas, il n'y a pas de période d'éveil après le cauchemar. Toutefois, au petit matin, le souvenir d'une peur intense associée à un rêve est présent.
Les cauchemars sont très fréquents chez les jeunes enfants. Entre l'âge de trois et six ans, de 10 à 50 % des enfants font occasionnellement des cauchemars. La fréquence et l'intensité des cauchemars diminuent chez l'adulte et disparaissent presque complètement après 60 ans. Ils sont par ailleurs plus fréquents chez les femmes que chez les hommes.
Le trouble est considéré comme léger quand les cauchemarssurviennent moins d'une fois par semaine, comme modéré lorsqu'ils se produisent plus d'une fois par semaine, et comme grave quand on fait un cauchemar chaque nuit.
Les cauchemarssont généralement accompagnés des manifestations suivantes :
sueurs ; augmentation du rythme cardiaque ; paroles, gestes et cris (à l'occasion).
Quelles sont les causes des cauchemars ?
Traumatismes psychologiques
Les gens souffrant d'anxiété post-traumatique font presque toujours des cauchemars. Souvent, ils revivent en rêves l'événement traumatisant - un accident de voiture, par exemple - ou des événements qui lui ressemblent. On a longtemps cru que les cauchemarsavaient un rôle de protection, que le fait de revivre les événements traumatisants en rêve permettait d'évacuer l'angoisse et le stress. On pense aujourd'hui que les cauchemars retardent plutôt le processus de guérison en rappelant constamment à la mémoire des faits traumatisants.
Troubles psychiatriques
Les cauchemars sont fréquents chez les personnes atteintes de certains problèmes psychiatriques, tels que la dépression et les troubles anxieux. Toutefois, plus de 50 % des gens qui font des cauchemars n'ont aucun diagnostic psychiatrique.
Sevrage d'alcool
Les personnes qui consomment beaucoup d'alcool font généralement des cauchemars lorsqu'elles diminuent brusquement leur consommation.
Certains médicaments
Les agents dopaminergiques (utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson) et les bêtabloquants (des antihypertenseurs) peuvent provoquer l'apparition de cauchemars. On observe aussi le même phénomène lorsqu'on cesse un traitement par les antidépresseurs (tricycliques et ISRS) et par certains hypnotiques (benzodiazépines).
conseils pratiques
Parler des cauchemars
Extériorisez votre angoisse en racontant vos rêves à vos proches. Les jeunes enfants, particulièrement, devraient toujours raconter leurs rêves effrayants pour éviter d'élaborer des scénarios dans leur tête et en arriver à confondre le rêve et la réalité. L'imagination des enfants peut parfois les amener à mal interpréter leurs cauchemars. Demandez à votre enfant de vous parler de ses rêves et tentez de les dédramatiser.
Éviter les films ou les livres terrifiants
Les films angoissants et les histoires d'horreur peuvent provoquer l'apparition de cauchemars, particulièrement chez l'enfant. Proposez-lui plutôt des histoires drôles, car certains scénarios influencent souvent le contenu des rêves. Pour éviter les cauchemars, les adultes devraient aussi éviter les histoires d'horreur.
Identifier les déclencheurs
Certains éléments de l'environnement peuvent effrayer un enfant et induire des cauchemars. Essayez de voir avec votre enfant si des choses lui font peur dans sa chambre. Ce peut être l'ombre d'un arbre ou des rideaux qui flottent au vent. Trouvez des solutions pour éliminer ces éléments déclencheurs de son environnement.
Allumer une veilleuse
L'état psychologique dans lequel une personne se met au lit influence souvent le contenu de ses rêves. Allumez une veilleuse si votre enfant, ou vous même, avez peur du noir. Vous serez ainsi plus détendu et moins sujet aux cauchemars.
Changer le scénario
Les personnes qui souffrent d'anxiété post-traumatique refont souvent le même cauchemar. Si c'est votre cas, écrivez l'histoire de votre rêve en en modifiant le scénario de façon à rendre la fin plus agréable. Refaites cet exercice régulièrement et vous parviendrez peut-être à influencer le contenu de vos rêves. Ce conseil peut également s'adresser aux enfants.
Publié à 12:00 par acoeuretacris
L'eau du robinet contient deux fois moins d'hormones que celle commercialisée en bouteilles en plastique. Crédits photo : Le Figaro
Le plastique des bouteilles libère des perturbateurs endocriniens dans l'eau minérale. Ils pourraient avoir des effets sur la santé, y compris à faibles doses.
L'eau minérale des bouteilles en plastique contient deux fois plus d'hormones (féminines ou masculines) que celle stockée dans des bouteilles en verre ou l'eau du robinet. Autrement dit, le plastique libère dans l'eau ce que l'on appelle des perturbateurs endocriniens. Leurs effets à très faible dose sont encore très mal connus, mais ils sont soupçonnés de modifier chez l'homme le développement et les fonctions sexuelles et reproductrices. L'étude conduite par deux chercheurs allemands est publiée dans la revue Environmental Science and Pollution Research.
Martin Wagner et Jörg Oehlman, de l'université Goethe, basée à Francfort, ont sélectionné vingt emballages en plastique d'eaux minérales vendues en Allemagne. Ils ont tous en commun de contenir du polyéthylène téréphthalate (PET). Ce plastique est présent également dans les bouteilles en plastique de boissons gazeuses, d'huile de cuisine et il tapisse aussi l'aluminium recouvrant l'intérieur des briques de boissons de plusieurs marques. Le PET assure à la fois «la transparence du plastique, sa résistance aux chocs, son faible poids et son imperméabilité à l'eau, aux gaz et aux arômes».
«Le travail des deux toxicologues allemands est sérieux et intéressant», souligne d'emblée René Habert, professeur à l'université Paris-VII, qui dirige l'unité gamétogenèse et génotoxicité (CEA-CNRS). Pour mettre en évidence l'activité hormonale du plastique, Martin Wagner et Jörg Oehlman ont utilisé des levures génétiquement modifiées et des petits escargots d'eau douce, deux modèles de laboratoire classiques pour ce type d'étude. Les levures réalisées à partir d'OGM ont la particularité de changer de couleur en présence d'infimes quantités d'hormones. Chez les petits mollusques, c'est leur reproduction et leur multiplication qui peuvent varier considérablement en fonction des hormones présentes dans l'eau.
Le comportement des levures et des mollusques après un long séjour de près de deux mois dans l'eau n'est pas le même dans les vingt bouteilles en plastique de différents types et les bouteilles témoin en verre. Pas du tout, même. Dans douze d'entre elles, les chercheurs ont noté dans l'eau des bouteilles en plastique une activité hormonale deux fois plus élevée sur les levures. Les mollusques, qui se reproduisent par parthénogenèse (sans mâle), ont eu deux fois plus de petits escargots dans les bouteilles en plastiques à cause des hormones féminines. Ils ont noté aussi deux choses intéressantes : l'eau ayant séjourné dans les briques est plus polluée par ces perturbateurs. En revanche, l'eau des bouteilles en plastique réutilisables - conçues pour être plongées dans l'eau bouillante pour être désinfectées, pratique courante en Allemagne - est moins polluée que les autres dès la deuxième utilisation.
Secret industriel
Sans surprise, l'étude a déclenché une levée de boucliers des industriels des plastiques alimentaires. Le BFR, l'organisme allemand chargé de l'évaluation du risque, a publié un communiqué pour préciser que les résultats de cette étude ne permettent pas de conclure à un risque pour la santé. Ce n'était d'ailleurs pas le but des deux chercheurs allemands : ils voulaient seulement mettre en évidence la présence d'hormones dans les bouteilles en plastique. L'origine des perturbateurs endocriniens reste pour eux inexpliquée. Provienent-ils du PET, d'un cocktail de plusieurs molécules du plastique ou de l'antimoine, un minéral utilisé dans la catalyse de plastiques et connu pour être un perturbateur endocrinien ?
«Il y a un défaut d'informations sur les emballages alimentaires. On n'arrive pas à connaître leur composition», relève René Habert qui a récemment montré l'effet toxique d'un phtalate contenu dans le plastique sur des cultures de cellules de testicules. Secret industriel oblige, les toxicologues ont toutes les peines du monde à obtenir la composition précise des produits, comme le déplore aussi Gilles Husson, président de l'Association scientifique européenne pour l'eau et la santé.
Aujourd'hui, le marché de l'eau minérale est aussi contesté pour des raisons environnementales. Il faut sept litres d'eau pour fabriquer une bouteille en plastique et leur commercialisation nécessite des kilomètres de déplacement alors qu'une eau de qualité coule de nos robinets.
Publié à 12:00 par acoeuretacris
Une Histoire tout récente née d'un lointain passé
Depuis le plus haute Antiquité, l'homme a considéré le sang comme un symbole même de la Vie, la "Rivière de Vie". On lui attribuait la possibilité de ranimer un organisme épuisé par l'hémorragie, de redonner, si ce sang était "jeune et frais", force et vigueur au vieillard, ou même le bon sens au fou. La transfusion du sang ou de ses composants est à l'heure actuelle une pratique courante. Mais, que de longs tâtonnements, depuis la découverte en 1628 par l'anglais Williams HARVEy du principe de la circulation sanguine, avant de parvenir à la sécurité dont bénéficie maintenant cette opération. On a longtemps pratiqué sur l'homme des transfusions de sang animal, avec des résultats le plus souvent catastrophiques, si bien que le Parlement de Paris, dut réglementer ces pratiques par un arrêt en date de 1668. Quelques tentatives artisanales continuent cependant à être effectuées ça et là. Elles ne reposent sur aucune vérité physiologique. Mais, en 1873, un premier pas est fait lorsque LANDOIS et MULLER démontrent que le sang humain mélangé à celui d'un animal s'agglutinait en amas visibles à l'oeil nu. Ces agglutinats traduisaient une incompatibilité qui entraînait la mort du sujet transfusé. A partir de cette date, on ne pratiquera plus que la transfusion d'homme à homme. Cependant, des accidents, dont la plupart étaient mortels continuaient à se produire, ou bien, à l'inverse, on assistait à des résurrections spectaculaires.
En 1900, LANDSTEINER fait une découverte capitale. Il constate la possibilité d'incompatibilité entre divers sangs humains, expliquant ainsi les succès et les échecs des transfusions. Il démontre que le sang contient deux sortes de substances particulières : les agglutinogènes dans les globules rouges et les agglutinines dans le sérum.
Les études de HECKTOEN, de SCHULTZ, et surtout celles de OTTENBERG en 1911, démontrent qu'il faut tenir compte des groupes d'isoagglutination pour injecter du sang aux malades. Les groupes I, II, III, IV sont déterminés. Aujourd'hui, ils sont appelés AB, A, B, O.
Les premières transfusions médicales
Les transfusions de sang sont faites jusqu'alors de bras à bras ( Transfusion sanguine directe ), cette méthode de transfusion fut mise au point en 1898 par CRILLE, elle consiste à relier une artère du Donneur à une veine du malade, soit par une canule, soit par une suture qui entraînait pour le Donneur la perte définitive de son artèreradiale.
En 1902, le Français FLEIG employa, pour la première fois, du sang rendu incoagulable, parce que « défibriné » pour la transfusion sanguine. Cette méthode fut abandonné rapidement.
Le 16 Octobre 1914 eut lieu, à l'Hôpital de Biarritz, la première transfusion sanguine directe de la première guerre mondiale : Isidore COLAS, un breton en convalescence à la suite d'une blessure à la jambe, sauve par le don de son sang le Caporal Henri LEGRAIN du 45ème d'Infanterie, arrivé exsangue du Front. Leurs sangs devaient être compatibles puisque l'opération réussit. A la fin de 1914, 44 transfusions avaient été pratiquées en France selon ce procédé, avec des résultats intéressants, malgré la méconnaissance complète des groupes sanguins.
Le problème de la conservation et du transport du sang avait fait l'objet, au début du siècle, des recherches d'ARTUS, PAGES et PECKELHARING.
Dès 1914, HUSTIN utilise les propriétés anti-coagulantes du citrate de soude. Au début de 1917, HEDON, médecin de Montpellier, démontre que la transfusion citratée est possible. Les 13 et 15 mai de cette année, JEANBRAU pratique avec succès les trois premières transfusions de sang conservé.
Mais de l'utilisation du sang total, les chercheurs en vinrent très vite à la possibilité d'emploi de ses éléments séparés. Dès 1916, ROUX et TURNER préconisaient la transfusion d'hématies isolées du plasma, lorsqu'il existe une anémie avec masse sanguine normale.
Rappelons aussi que ce sont les Français : RICHET, BRODIN et SAINT-GIRONS qui, les premiers, dès 1918 démontrent expérimentalement l'intérêt des injections de plasma.
Plus tard, le plasma fut utilisé dans le traitement des brûlés.
Le Docteur Arnault TZANK, mobilisé à l'ambulance chirurgicale du Professeur GOSSET, y apprend les réussites de JEANBRAU et s'enthousiasme pour ses méthodes. Dès la fin de la guerre, il se consacre aux problèmes de la transfusion. Il organise en 1923 le premier centre de Tranfusion à l'hôpital Saint-Antoine de Paris, avec quelques donneurs de bras à bras et crée « L'oeuvre de la Tranfusion Sanguine d'urgence ».
Les premiers résultats qu'il obtient sont spectaculaires : en 1924 le nombre des morts par hémorragie chez les accouchées de cet hôpital diminue de douze à une.
Cet établissement, qui a pris en 1926 le nom de « Centre de Transfusion Sanguine et de Recherches Hématologiques », reçoit l'année suivante sa consécration officielle par la reconnaissance d'utilité publique.
Le pavillon DEUTCH de la MEURTHE y ouvre ses laboratoires à la recherche systématique.
Dès lors, les progrès seront possibles grâce à la ténacité et à l'abnégation des chercheurs, à l'enthousiasme et à la générosité des "Donneurs" qui apportereront à la science leur contribution bénévole et efficace.
En cette année, 270 transfusions de bras à bras au moyen d'une seringue sont réalisées dans la région parisienne. Une trentaine d'années plus tard il y aura à Paris 200 000 dons de Sang.
Cette progression est identique sur tout le territoire, elle débute dans les villes de facultés où se trouvent les grands services d'hématologie, plus particulièremement à Bordeaux, Lille, Lyon, Montpellier, Strasbourg où s'organisent les structures de véritables centres de Transfusion Sanguine régionaux ou départementaux comme à Auxerre, Saint-Etienne, Saint-Germain.
A Bordeaux, dès 1934, JEANNEREY, est le premier à préparer et à utiliser du sang conservé, avec RINGEBACH.
Au début de la seconde guerre mondiale, le centre de Saint-Antoine recueille le sang de volontaires dans des ampoules citratées que l'on utilise surtout dans les grands centres chirurgicaux de l'Arrière. En 1944, consacré "Centre National de la Transfusion Sanguine", il organise le ravitaillement en sang des organismes de réanimation du front de l'Ouest et de la première Armée Française en Alsace et dans les Vosges, où il prend le relais des centres d'Alger, de Tunis et de Rabat créés en 1943 sous l'impulsion de BENHAMOU aidé par STORA et JULLIARD. Les premières "Journées du sang", qui sont organisées dans les grandes entreprises nationales et la population française dans les zones libérées, soulèvent un admirable élan qui unit le Front et l'Arrière : train, puis ambulance, puis Jeep, jusqu'aux postes sanitaires les plus avancés, avec, pour seul idéal, "que nul blessé ne meure faute de sang". Il n'est alors utilisé que du sang de groupe O conservé en flacon de verre et du plasma sanguin liquide. Pendant ce temps, les Américains et les Anglais mettent au point la fabrication du plasma sec
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Entre temps, WIENER et LANDSTEINER ont découvert en 1940 un nouvel agglutinogène, qu'ils rendent responsable d'accidents inexpliqués de la transfusion et qu'ils appelent Facteur Rhésus, ou Rh.
En 1946, COHN mettait au point les techniques de fractionnement des constituants du plasma sanguin qui sont principalement : le fibrinogène, les gammaglobulines, l'albumine.
Les Journées du Sang
Après la fin du conflit mondial, la Transfusion Sanguine connaît en France des temps difficiles. Les nouvelles méthodes de transfusion-réanimation exigent de grandes quantités de sang. Or, le corps médical a tendance à revenir à la transfusion directe.
L'emploi du sang frais continue à avoir de nombreux partisans, celui du sang conservé n'est pas en pratique courante.
Dans les hôpitaux on manque de sang. Les donneurs de "bras à bras" sont trop souvent sollicités en urgence et l'on ne conserve en flacon de verre que le sang de quelques donneurs "occasionnels".
Comment répondre aux demandes croissantes ?
La solution naît d'un accident fortuit et douloureux.
En mars 1949, une explosion brûle gravement trois personnes dans une petite usine de Vincennes. Elles sont traitées avec du plasma liquide en très grandes quantités. Le Maire de Vincennes, au chevet de ses administrés, apprend que le plasma provient du sang recueilli au Centre de Saint-Antoine dirigé par le Docteur Arnault TZANK.
Il propose que les Vincennois viennent offrir leur sang au centre de prélèvement.
Tout au contraire, il est décidé qu'ils ne se rendront pas à Paris. C'est au centre de se déplacer vers eux. Il faut qu'on établisse à l'hôtel de Ville un centre de prélèvement temporaire pour que tous les volontaires puissent venir offrir leur sang.
Par la suite, on informera largement le Grand Public par voie d'affiches, de radio, de films, de conférences et l'on encouragera la création de la toute jeune "Association des Donneurs de Sang Bénévoles".
Cette année-là, la Transfusion Sanguine civile prendra son essor en France.
De grands centres régionaux se créent dans la plupart des villes de Facultés et avec le concours de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale et l'aide du Ministère de la Santé, le Centre National s'installe rue Alexandre Cabanel ( Paris XVème).
Cet établissement devient une véritable usine de production des dérivés du sang, le plus important centre de recherches hémobiologiques, avec ses laboratoires hautement spécialisés. On y délivre un enseignement pour les médecins, futurs chefs de centres de Transfusion Sanguine.
En même temps commence à se relier le "réseau transfusionnel" Français, avec ses cabines fixes et ses équipes mobiles de collecte de sang. La Croix Rouge Française participe activement à cette action, avec les donneurs de sang bénévoles. Toute une organisation nouvelle doit être créée, un matériel spécialement adapté doit être conçu.
Par tout les temps, été comme Hiver, jour et nuit, loin de leurs foyers, sur toutes les routes de France, mais surtout poussées par un dévouement opiniâtre et sans faille, les équipes Mobiles animées du même idéal que leurs prédécesseurs, collectent en tous lieux afin que : "Nul ne meure faute de Sang".
Après Vincennes, en 1949 ils sont des milliers de mineurs à s'être rendus à Merlebach pour y faire don de leur sang, puis cela fut le tour de ceux de l'Est, du Nord, du Pas-de-Calais, avant celui des ouvriers de la sidérurgie, de l'industrie automobile. Les grandes villes sont appelées à constituer ce que l'on va bientôt désigner sous le terme de maillon de la "chaîne du sang" : Dunkerque, la première, en 1950, puis des centaines d'autres, aux quatre coins de la France. A Abbeville, 4853 donneurs, soit 43% de la population, se présentent en trois jours.
L'élan fraternel est donné. Quels sont les sentiments qui animent ainsi les milliers de donneurs de sang répertoriés en France dès la création de l'oeuvre Nationale de la Transfusion Sanguine ? Qu'est ce qui peut bien motiver ces volontaires à faire régulièrement don de leur sang, sans aucun profit ?
Avant tout il y a chez eux le désir de participer à une oeuvre exaltante de solidarité; la certitude de rendre un service utile et de remplir son devoir d'homme sain face au malade ou à l'accidenté; la satisfaction surtout d'accomplir une geste anonyme et bénévole à l'égard d'un inconnu.
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Publié à 12:00 par acoeuretacris
Quand on parle de cosmétiques, la première chose qui nous vient à la tête c'est la beauté, car les produits cosmétiques ont été spécialement conçus pour mettre en valeur la beauté des êtres humains, généralement des femmes. Mais actuellement, il y a de plus en plus d'hommes qui se soucient également de leur apparence physique et qui font appel aux produits cosmétiques qui sont très prisés dans les magasins et boutiques, mais pas n'importe lesquels.
Le monde entier est au courant de la dégradation flagrante de l'environnement et afin de contribuer, ne serait-ce qu'un tout petit peu, à ne pas empirer cette situation, chacun se tourne vers l'utilisation des produits naturels et essaie de préserver ce qui reste. C'est pourquoi nous vous conseillons, nous aussi, à vous tourner vers les produits naturels lors de l'achat de vos produits cosmétiques. Qu'est-ce qui différencie ces derniers des autres ? Il n'y a rien de mieux que les produits cosmétiques naturels, pour vous procurer une sensation de fraîcheur et de bien-être à votre corps. En outre, avec ces produits, la discrétion est assurée et vous êtes protégé contre les attaques extérieures, à savoir, les poussières et le soleil. La meilleure protection est en effet les cosmétiques naturels, car grâce aux éléments qui y sont contenus, aucune réaction allergique n'est à craindre. En plus, la peau les supporte mieux car ils ne contiennent pas de produits chimiques qui risquent de l'irriter ni de l'endommager. Et puis, quoi de plus naturel que de prendre soin de soi avec les produits qui sont aussi naturels ?
Notre corps et notre peau ont besoin de se nourrir et d'être entretenus et les cosmétiques leur servent d'aliments et de soins idéaux. Ils les nourrissent, les déshydratent et en prennent soin en permanence dès la première utilisation des produits. Si nous prenons bien soin de notre corps, il sera notre arme secrète pour affronter le monde, avec tous les obstacles qui peuvent nous entraver la route. Etre bien dans notre peau, signifie qu'on est en bonne santé et la santé n'est pas seulement à l'intérieur mais surtout à l'extérieur.
C'est par ce que les gens voient d'après notre apparence extérieure qu'ils jugent notre santé, car ils ne peuvent pas deviner ce que nous avons à l'intérieur. Par conséquent, il faut octroyer des soins particuliers à notre corps qui est le reflet de l'importance que nous y accordons. Parmi les cosmétiques naturels, nous trouverons une large gamme de choix, y compris des produits spécifiques pour traiter les peaux sèches ou l'acné... À chaque utilisation d'un produit, il faut bien connaître le type de peau sur lequel il sera employé, afin que l'effet escompté ne déçoive pas les utilisateurs. En effet, bien que les gens n'y accordent pas souvent de l'importance, c'est vraiment indispensable de le savoir. A chaque type de peau, une gamme de soins vraiment spécifique ! D'habitude, nous achetons les produits de grande marque qui nous plaisent, or ces produits ne sont pas destinés à notre type de peau, et de là résulte le fait que nous ne sommes pas satisfaits des effets que cela nous apporte. Donc, il est nécessaire de choisir les cosmétiques naturels qui sont conçus pour nous, enfin, par pour une personne en particulier, mais pour un groupe ayant la même tendance.
Aussi, il faut savoir que des produits naturels choisis soigneusement pour être adaptés à son corps, procurent une sensation de bien-être et prennent bien soin de ce corps sans abîmer sa peau. Par ailleurs, que ce soit pour un déodorant, un lait hydratant, une crème nourrissante, des shampooings, du savon, de gel, des vernis, des dissolvants et toute la panoplie de produits qu'on n'arrivera pas à citer, veillez à faire en sorte qu'ils vous donnent la sensation de liberté que vous méritez et qu'ils vous apportent encore plus d'éclat. Les produits cosmétiques sont des compléments non négligeables qui nous aident à mettre en valeur notre corps, mais une alimentation saine et équilibrée doit être aussi observée en accompagnement de notre soin quotidien. Les cosmétiques naturels sont mieux adaptés à notre corps et il serait préférable de favoriser leur utilisation. En même temps, nous protégeons aussi notre environnement, qui se détériore déjà à cause de toutes les agressions, que nous, les êtres humains, lui faisons subir, par l'utilisation de tous les produits chimiques dont nous nous servons continuellement. Aussi, pour nous protéger et pour protéger à la fois l'environnement dans lequel nous vivons, optons pour l'utilisation des produits cosmétiques naturels pour valoriser notre beauté naturelle.
Publié à 12:00 par acoeuretacris
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Rhume, toux, maux de gorge... Pour en venir à bout, l’armoire à pharmacie ne constitue pas le passage obligé. Il existe des recettes naturelles, douces pour l’organisme... et le trou de la sécu.
Le froid et la fatigue affaiblissent nos défenses immunitaires. Pour les renforcer et échapper aux « bobos » de la saison, la prévention revêt une importance capitale. Forcez sur la vitamine C (fruits, légumes frais ou comprimés). Lavez-vous régulièrement les mains, dormez dans une pièce dont la température n’excède pas 17 ou 18 degrés et humidifiez l’atmosphère. Si les virus attaquent quand même essayez ces recettes naturelles. L’affection devrait disparaître au bout de 3 ou 4 jours. Dans le cas contraire, consultez un médecin.
Le rhume
Les boissons naturelles
Lors des premiers symptômes :
3 fois par jour : Une infusion de thym frais mélangée à un jus de citron et une cuillère à soupe de miel
Le soir, un grog : 2/3 d’eau chaude, 1/3 de rhum brun, 1 cuiller à café de miel de romarin.
Si le rhume est installé :
Une tasse d’eau chaude avec le jus d’un citron, 1g de vitamine C, une pincée de poivre et une gousse d’ail écrasé... Ou 5 à 6 fois par jour, une grosse cuillerée de miel liquide de romarin pendant deux jours...Puis 3 à 4 fois par jour. Le miel agit contre les bactéries.
Sachez aussi que le bouillon de poulet constitue un bon moyen de fluidifier les sécrétions nasales.
Les gargarismes
2 à 3 fois par jour, un verre d’eau tiède salée avec 5 mg de sel marin.
Les inhalations
L’eucalyptus élimine les bactéries et active la circulation sanguine. Versez 3 à 6 gouttes d’huile d’eucalyptus dans 150 ml d’eau bouillante. 3 fois par jour, inhalez la vapeur en couvrant votre tête d’une serviette pour ne pas qu’elle s’échappe. Attention à ne pas vous brûler. Ne laissez jamais un enfant seul faire des inhalations. L’eucalyptus ne doit pas être administré aux enfants de moins de 4 ans.
La toux
Les boissons naturelles Dans un litre d’eau, jetez une poignée de thym et une poignée de feuilles de mauve. Portez à ébullition et laissez réduire le liquide de moitié. Filtrez et buvez au moment des quintes de toux. ou Dans ¼ de litre d’eau bouillante, laissez infuser pendant 10 minutes de cuil à café de feuilles de sureau. Filtrez, ajouter le jus d’un citron, et sucrer avec du miel de lavande. Vous pouvez ajouter un jaune d’œuf. Tout au long de la journée : jus de citron tiède sucré au miel de lavande. Les gargarismes
Dans un demi verre d’eau chaude, versez 3 gouttes d’huiles essentielles d’eucalyptus, de thym et de cyprès. Gargarisez vous de ce mélange pendant 10 minutes 3 fois par jour.
Les Inhalations
Dans un bol d’eau bouillante, versez trois gouttes d’huiles essentielles d’eucalyptus de thym et de cyprès pendant 10 minutes 3 fois par jour
Sachez aussi que l’ail possède des propriétés intéressantes anti-infectieuses. Pour éviter les odeurs incommodantes de l’ail naturel, il existe désormais la version en capsules vendue en pharmacies ou magasins spécialisés. Prenez en deux à trois fois par jour.
Les maux de gorge
Les boissons naturelles Prenez une infusion composée de feuilles de ronce, de feuilles de noyer et de fleurs de mauve. Mettez une cuillère à soupe de chaque dans un litre d’eau bouillante et laissez infuser 15 minutes. Filtrez et buvez une tasse du mélange 3 fois par jour. Les gargarismes : Dans un verre d’eau tiède mettez deux gouttes d’huiles essentielles de thym, de géranium, d’arbre à thé, de lavande et de menthe. Gargarisez vous de ce mélange 3 fois par jour
...Les crevasses engelures et gerçures
Recettes naturelles
Dès la fissuration, appliquez de l’huile de millepertuis deux ou trois fois par jour en massant. Sinon, vous pouvez confectionner un cataplasme de pomme de terre crue épluchée et râpée avec huile d’olive...laissez poser une demi-heure. Vous pouvez aussi badigeonner vos mains de cette même huile d’olive, enfiler des vieux gants et laisser poser toute la nuit. Lavez vous les mains avec un savon à l’avoine.
La gastro-entérite
Pour enrayer les diarrhées, l’eau de cuisson du riz se révèle très efficace. Jetez une poignée de riz blanc dans ¼ de litre d’eau, et buvez l’eau régulièrement au cours de la journée. Sinon, versez 250 ml d’eau froide sur 1 cuillère à soupe de myrtilles séchée ou en poudre (magasins de produits naturels)Laissez infuser10 minutes. Filtrez et buvez une tasse plusieurs fois par jour sans dépasser 60 g de myrtilles. Pour calmer les vomissements, avalez une cuillère à soupe de poudre de gingembre en buvant. Si le goût vous dérange, absorbez le en gélules.
Encadré Prévenir
Pour ces maladies, seule la prévention peut faire l’objet de recettes naturelles. Si elles sont installées, une visite chez le médecin s’impose.
• la sinusite
Boissons naturelles Dans un bol d’eau bouillante, versez le jus de deux citrons avec une pincée de poivre et de gros sel Ou Confectionnez une tisane composée d’un mélange à faire préparer par votre pharmacien 20 g de bardane, de camomille romaine, d’eucalyptus, d’euphraise, de thym, de myrte, de bourgeons de pin de pissenlit et de verveine. Plongez 4 cuilleres à soupe de ce mélange dans un litre d’eau bouillante. Laissez infuser 15 minutes. Filtrez et buvez tout au long de la journée.
• la bronchite
Inhalations Dans un plat creux versez 2 ou 3 cuillers à soupe de fleurs de petites camomille séchées, arrosez d’un litre d’eau chaude...Inhalez la vapeur de cette préparation pendant 10 minutes avec une serviette autour de la tête pour que les propriétés atteignent votre organisme Attention, cette technique d’inhalation n’est pas valable pour les enfants de moins de 6 ans
Pour les plus petits, il existe une recette naturelle simple : massez doucement le thorax et le dos avec deux gouttes d’huiles essentielles de romarin
• la laryngite
Boissons naturelles Dans un litre d’eau bouillante, jetez 50 g de fleurs de lavande. Laisser reposer 15 minutes, filtrez puis buvez par gorgées courtes et lentes. Buvez 3 tasses par jour, de cette préparation à laquelle vous ajouterez du miel de lavande. Ou 2 jaunes d’oeufs battus avec du sucre en poudre dans une tasse d’eau bouillante avec une cuillère à soupe de rhum, de miel et de gingembre.
• les otites
Absorbez une dose de cuivre 3 fois par jour pendant une semaine. Poursuivez si besoin par une ou deux doses par jour. Localement dans chaque oreille, versez une demi-ampoule d’argent colloïdal matin et soir pendant 4 ou 5 jours. Pour les adultes, prenez 3 fois par jour 30 gouttes d’huiles essentielles d’extraits de pépins de pamplemousse vendues en pharmacie Pour les enfants 6 à 15 gouttes 2 ou 3 fois par jour. Cette huile soigne aussi les rhumes. Autre recette : matin et soir, prenez 2 gouttes d’huiles essentielles de citron, d’eucalyptus, de girofle dans un peu de miel.