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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
5848 articles


Les plantes carnivores -

Les plantes carnivores - les Nepenthes -

Publié à 11:03 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Les plantes carnivores - les Nepenthes -
 
Nepenthes vieillardii
 
Superbes et fascinantes plantes, principalement originaires de Malaisie (Bornéo, Sumatra, Java...).
Environ 75 espèces, quelques hybrides naturels et de nombreux hybrides horticoles.
 
 
 
Ce genre est particulièrement attrayant de par la beauté et l'originalité de ses pièges, mais sa réussite en culture demande tout de même quelques aménagements. En effet ce sont toutes des plantes qui réclament une très grande humidité nécessaire à la production des pièges (aussi appelés urnes ou ascidies). Il faut éviter le soleil direct, les plantes poussant en sous bois ou en situation ombragée.
L'idéal est de les cultiver en serre ou en terrarium, malheureusement tout le monde ne possède pas ce genre d'équipement ! Une autre possibilité donnant de très bon résultat est la salle de bain, à condition toutefois que celle-ci soit assez lumineuse.
 
 
 
 
 
 
Nepenthe ventricosa 
 
 
Une culture en appartement est possible avec les espèces citées ci-dessous, mais le renouvellement des pièges risque d'être compromis. Dans ce cas ne pas hésiter à pulvériser de l'eau de pluie très fréquemment (plusieurs fois par jour si possible) et évitez les courants d'air. Les racines des nepenthes doivent toujours être bien aérées, c'est pourquoi il ne faut pas laisser le pot baigner dans une soucoupe. Pour cette même raison le substrat doit être léger, avec 50 % de tourbe blonde maximum. Pour le reste utilisez un mélange de matériaux drainants: sable grossier, vermiculite, pouzzolanne, fibre de coco... Le polystyrène (en morceaux de 2 à 3 cm) donne de bons résultats.
Pour l'arrosage, attention aux excés: il semble que le bassinage des pots pendant quelques minutes plusieurs fois par mois soit idéal car cela permet de bien réhydrater l'ensemble du substrat tout en lui laissant le temps de s'assécher un peu entre chaque opération. Malheureusement ceci ne peut pas toujours être effectué, pour des raisons essentiellement pratiques (taille des pots, etc...)
Tout cela peut paraître contraignant, mais le résultat est sans aucun doute à la hauteur des efforts fournis.
 
 
 
Les nepenthes sont généralement classés en deux familles: 
 

- les nepenthes de basse altitude, ou de plaine (dits "lowland" en anglais)
- les nepenthes d'altitude (dits "highland")
 
 
 
Cette différence va avoir des conséquences sur leurs conditions de culture optimale: les espèces de basse altitude sont soumises à un climat tropical chaud toute l'année, tandis que les espèces d'altitude connaissent des nuits et des hivers plus frais. 
 

L'idéal est donc de respecter les exigences de chaque plante, mais les plantes faciles sont par définition très tolérantes et il n'est pas absolument obligatoire de suivre ces variations pour les quelques nepenthes de cette page. 
Les nepenthes apprécient d'être cultivés en paniers suspendus: ainsi ils se développeront plus librement et il ne sera pas nécessaire de les tuteurer sans cesse. 
 
 
Le piège 
 
Il est très intéressant de suivre son évolution jusqu'à son ouverture. En effet il provient de l'extrémité d'une feuille qui va peu à peu se recourber, s'aplatir, s'élargir, s'enfler, pour enfin ouvrir un piège particulièrement ingénieux et efficace. Le piège est donc situé au bout de chaque (ou presque) feuille. C'est une urne dont la taille peut atteindre 30 cm, recouverte d'un opercule fixe empêchant, comme chez les sarracenias, la dilution du liquide digestif par l'eau de pluie (et comme chez les sarracenias celui-ci est parfois vertical). Un piège n'est pas immortel, et il est tout à fait normal qu'au bout d'un certain temps (quelques mois en général) il commence à se dessécher (du haut vers le bas). La feuille qui le porte restera quant à elle verte plus longtemps. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Urne en formation : en haut au tout début, en bas à l'ouverture 
 
 
L'entrée du piège est bordée d'une zone brillante recouverte de substance sucrée (le "nectar" attirant les insectes), très souvent rouge vif, appelée "péristome". Cette partie du piège va conduire les insectes droit vers l'intérieur de celui-ci, où les parois sont très lisses. La proie va donc glisser au fond et tomber dans le liquide digestif présent dès l'ouverture de l'urne. L'insecte malchanceux va être rapidement anesthésié par des substances délivrées par la plante ayant détecté sa présence, avant d'être dissous.
En observant l'intérieur d'une urne on peut voir dans la partie basse de nombreux petits points, ces "points" servant en fait à l'absorption des substances nutritives.
 
 
 
 
 
 
Chez tout les nepenthes les pièges sont de deux sortes:
 
 
- les pièges inférieurs, autour du pied de la plante, très proches du sol ou reposant sur celui-ci. L'ouverture est plutôt orientée vers le pied.
- les pièges supérieurs, sur les parties plus aériennes. Ici l'urne est généralement orientée vers l'extérieur.
 

Ces 2 types sont parfois de formes tellement différentes que l'on pourrait croire à deux espèces distinctes. 
 
 
 
 
L'entrée du piège: en rouge le péristome 
 
 
********************** 
 
 
Les espèces courantes 
 
 
Nepenthes x ventrata 
 
N. x ventrata est un hybride entre N. alata et N. ventricosa. Nepenthes de moyenne ou haute altitude.
C'est un nepenthes robuste, assez joli, qui sera relativement tolérant aux erreurs de culture. De plus lorsqu'il est cultivé dans de bonnes conditions sa croissance est rapide et il produit facilement de nouveaux pièges.
La principale difficulté va être, comme pour tout les nepenthes, de lui procurer une atmosphère suffisamment humide nécessaire au renouvellement des pièges. Il est tolérant quant aux températures, éviter simplement de descendre trop bas (moins de 10°C devient risqué).
Il supportera aussi quelques rares arrosages à l'eau du robinet, le seul danger est de faire pourrir le substrat, ce qui étoufferait les racines. La coloration des urnes peut varier du vert pâle au rouge foncé selon l'exposition.
 
 
 
 
 
Nepenthes x ventrata 
 
 
 
Nepenthes alata 
 
Il faut être extrêmement prudent lors de l'achat de ce nepenthes, car la plupart des plantes vendues sous ce nom en jardinerie sont en réalité des hybrides, il s'agit souvent de N. x ventrata, parfois ils sont indéterminables.
Le véritable Nepenthes alata est finalement assez rare en culture.
En tout cas méfiez-vous si votre Nepenthes alata ne vient pas d'un producteur sérieux: il s'agit presque à coup sûr d'un Nepenthes x ventrata.
 
 
 
 
 
Nepethes alata (sous réserve...) 
 
 
 
Nepenthes x coccinea 
 
Hybride de basse altitude ((N. rafflesiana x N. ampullaria)x N. mirabilis).
Très commun chez les revendeurs et dans les collections il y a quelques années, aujourd'hui supplanté par les nombreux hybrides à base de N. maxima (N. x mixta, N. "Miranda").
Assez robuste mais particulièrement sensible au manque d'humidité (toujours primordial pour ces plantes...). Ses origines lui permettent de passer sans problème l'hiver dans les pièces chauffées, si celles-ci sont suffisamment humides bien sûr.
Il produit des pièges relativement grands, généralement tachetées ou marquées de rouge-bordeaux, qui s'assombrissent avec l'âge et deviennent parfois bruns.
 

 
 
 
 
 
Nepenthes x coccinea 
 
 
Nepenthes x mixta 
 
Hybride de basse altitude (N. northiana x N. maxima).
Culture assez facile, il reste relativement aisé d'obtenir une très belle plante avec quelques efforts.
Ses urnes sont en général grandes et profondes, à dominante verte plus ou moins tachées de bordeaux. On trouve parfois certaines plantes très colorées, le vert devient alors la couleur minoritaire. Le large péristome vert à l'ouverture du piège devient en quelques jours rouge vif.
 
 
 
 
 
Nepenthes x mixta 
 
 
Nepenthes "Miranda" 
 
Hybride horticole dont la parenté précise est inconnue.
Pour certains il s'agit d'un simple Nepenthes x mixta, pour d'autres c'est un hybride plus complexe.
En tout cas c'est une belle plante de culture assez simple, à cultiver tout comme N. x mixta (conditions de basse altitude)
 
 

 
 
Nepenthes Miranda (sous réserve...) 

Les plantes carnivores - Cephalotus follicularis

Publié à 09:30 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Les plantes carnivores - Cephalotus follicularis
Cephalotus follicularis est une plante très originale, tellement inclassable selon la botanique qu'elle est la seule espèce de la famille des Cephalotaceae. Elle ne croit à l'état sauvage que sur une région limitée du Sud-Ouest de l'Australie. 
 

Elle est parfois appelé "Cruche à eau d'Albany" en français, Albany étant une ville du Sud-Ouest australien. 
 
 
 
 
 
 
 
Le piège 
 
Le piège est constitué par une feuille transformée en urne, mais la plante possède aussi des feuilles "classiques". C'est un piège passif qui n'effectue aucun mouvement, les proies entrent et se trouvent dans l'incapacité de ressortir, elles vont alors se noyer avant d'être assimilées. 
 

Les urnes (pièges) sont recouverts de poils, et sont de deux sortes: 
 

- les urnes dites "juvéniles", qui ne comportent que très peu de relief autour de l'ouverture
- les urnes "adultes", en général beaucoup plus grandes, et qui comportent un péristome pleinement développé. Ce type d'urne ne se développe que lorsque la plante est suffisamment âgée.
 
 
 
La taille des pièges varie de quelques millimètres à plusieurs centimètres.
On voit parfois des formes de Cephalotus 'Giant' (géant) ou encore 'Hummer's Giant' proposées à la vente, qui auraient des pièges d'au minimum 4 ou 5 centimètres... Si de telles formes existent en effet, il faut toutefois savoir qu'il n'existe qu'une seule et unique variété de cette espèce, et que la taille des pièges dépendra surtout des conditions de culture et de l'âge de la plante.
 
 
 
 
 
A gauche: urne juvénile - A droite: urne adulte 
 
 
La Culture 
 
Si le Cephalotus est un plante très intéressante, sa culture est toutefois assez délicate. De plus c'est une plante souvent imprévisible (qualifiée de "capricieuse") et de croissance lente...
Pour commencer dans les meilleures conditions, un pot relativement grand parait nécessaire. Les pots à réserve d'eau sont à éviter, les racines étant assez sensibles.
Le mélange est classique (tourbe blonde et sable en quantités égales) mais l'ajout de perlite ou de petits morceaux de charbon de bois (15 à 20%) semble être apprécié (peut-être à cause de ses propriétés chimiques filtrantes et purifiantes ?).
 
 
 
 
 
Fleur 
 
 
Le mélange doit toujours être humide, mais pas détrempé contrairement à d'autres plantes carnivores.
L'humidité de l'air doit aussi être importante pour un développement correct des pièges. Ceux-ci sont d'ailleurs un bon indicateur: en l'absence d'une humidité suffisante les pièges ne vont que très peu s'ouvrir (sans doute pour limiter l'évaporation du liquide digestif) et la capture des proies deviendra alors presque impossible. Des pièges largement ouverts (cf. photos ci-dessus) sont donc le signe d'une humidité satisfaisante.
 
 
 
En été le Cephalotus préfèrera une situation lumineuse mais sans soleil brûlant et sans température excessive. Des nuits fraîches lui sont très bénéfiques. En hiver il faut le maintenir au frais mais sans l'exposer au gel (une température de 5 à 10° C est correcte) 
 
 
 
 
Un cephalotus rouge écarlate
Cette coloration s'observe souvent après un hiver passé à des températures proches de 0° C
 

Les plantes carnivores - Les Utriculaires (Utricularia)

Publié à 13:18 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Les plantes carnivores - Les Utriculaires (Utricularia)
 
 
 
Il existe des utriculaires terrestres, semi-aquatiques, aquatiques, ou épiphytes.
Les pièges de ces plantes sont rarement visibles car ils sont situés sur les parties inférieures, c'est à dire dans l'eau ou dans le sol, et de petite taille (quelques millimètres).
Il sera question en premier lieu des espèces terrestres ou épiphytes, les aquatiques demandant des installations plus spécifiques (bassin ou aquarium)
 
 
 
Les utriculaires n'ont pas de racine, les plantes sont constituées de minuscules tiges sur lesquelles poussent les feuilles. Les feuilles sont de deux sortes: certaines hors du sol, "classiques", et les autres (souterraines) transformées en piège. 
 
 
Les utriculaires vivent dans des sols saturés d'eau, mais cependant assez légers: n'hésitez pas à mettre une grande quantité de matériaux drainants (sable, polystyrène, perlite, vermiculite...) lors de la préparation du substrat. 
 
 
Leurs fleurs, produites en très grandes quantités pour certaines espèces, sont souvent très jolies et rivalisent parfois avec celles des orchidées (par exemple Utricualria alpina, Utricularia reniformis, Utricularia longifolia...) 
 
 
Le piège 
 
 
Les feuilles transformées en piège ont la forme d'une petite outre (d'où le nom d'utriculaire) ovale.
Le vide est fait à l'intérieur de ce piège de manière à créer une puissante aspiration lors du déclenchement. Ce déclenchement va avoir lieu dès qu'une victime passe à proximité des minuscules poils entourant l'entrée de l'outre, ouvrant et refermant ainsi très rapidement la trappe d'accès. La proie sera ensuite rapidement digérée et le piège sera prêt à fonctionner à nouveau.
 
 
 
 
 
Piège de l'utriculaire (ici Utricularia gibba, plante aquatique) 
 
 
Le système de capture des utriculaires est sans doute l'un des plus intéressant parmi les plantes carnivores, mais il est malheureusement très difficile d'observer le phénomène sans microscope.
Les proies capturées seront à la taille des pièges: il s'agira de minuscules organismes vivant dans le sol.
Il existe un système pour pouvoir observer les pièges: il suffit d'installer la plante dans un pot transparent. Toutefois Il faudra prendre soin de masquer les parois le reste du temps sinon des feuilles vertes se développeront, empêchant toute observation.
 
 
 
 
 
 
Fonctionnement du piège d'Utricularia 
 
 
Les espèces courantes 
 
 
Utricularia sandersonii 
 
 
Extrêmement facile et très florifère: idéale pour débuter !
Elle colonise rapidement toute la surface du pot et cherche même parfois à en sortir. Attention donc à ne pas la mélanger à d'autres espèces qu'elle étoufferait très vite.
Elle fleurit presque toute l'année sans discontinuer, avec un léger repos en hiver. Ne pas descendre en dessous de 8°C.
 
 

A noter qu'elle fleurit plus facilement lorsque la surface du pot est recouverte, évitez donc de l'installer dans un pot de 40 cm si vous voulez rapidement des fleurs !
Les fleurs blanches et bleues ont une forme assez originale.
 
 
 
 
 
Fleurs d'Utricularia sandersonii 
 
 
Utricularia livida 
 
 
Présentant le même aspect général que Utricularia sandersonii, ses fleurs sont un peu moins nombreuses et très différentes.
A cultiver dans les mêmes conditions.
Il faut lui donner le maximum lumière (en évitant l'intense soleil d'été), sinon ses fleurs tâchées de jaune et de violet resteraient blanches.
 
 
 
 
 
Fleur d'Utricularia livida 
 
 
Utricularia calycifida 
 
 
C'est une espèce plus délicate, pourtant on la trouve très souvent en jardinerie.
Il vaut mieux s'habituer aux autres utriculaires avant de choisir celle-ci qui réclame un peu plus d'attention, mais il est tentant de la cultiver pour ses jolies fleurs...
 
 

Elle réclame un mélange encore plus léger que les autres, ajoutez du sable par exemple.
C'est une plante de climat tropical: il faut donc la maintenir toute l'année dans une atmosphère chaude (minimum 15° C) et humide. Elle a besoin d'une bonne luminosité, mais prudence car elle est sensible au soleil. Ne laissez pas d'eau stagner dans la soucoupe mais arrosez fréquemment.
Elle produit peu de fleurs en comparaison aux espèces précédentes, mais la floraison dure longtemps.
Plante de croissance relativement lente.
 
 
 
 
 
Fleur d'Utricularia calycifida 
 
 
 
 

Les feuilles caractéristiques d'Utricularia calycifida 
 
 
Les utriculaires aquatiques 
 
 
Bien que généralement de culture relativement aisée, ces plantes demandent des installations spécifiques. Elles sont aquatiques, il faut donc les cultiver dans l'eau ! Et comme la majorité des plantes carnivores, elles demandent un milieu acide à neutre. 
 

Elles se présentent sous la forme de tiges filamenteuses plus ou moins ramifiées, qui flottent sous la surface. 
Pour les cultiver en aquarium, il est nécessaire de préparer l'eau et le bac un certain temps avant l'installation des plantes. 
 

Pour cela on dispose dans le fond de l'aquarium une couche de tourbe blonde de quelques centimètres, que l'on peut recouvrir de gravier non-calcaire afin d'éviter qu'elle ne se mélange à l'eau. On remplit ensuite délicatement d'eau pure (eau de pluie ou déminéralisée). Il faut ensuite patienter (une semaine au minimum) avant d'installer les plantes: l'eau doit prendre une teinte jaune, il est alors possible d'écumer les particules de tourbe qui flottent et enfin d'immerger les plantes. 
 

Afin de limiter le problème des algues il est souhaitable d'opacifier les parois verticales, et de placer avec les utriculaires d'autres plantes aquatiques ou semi-aquatiques afin de recréer un milieu plus équilibré. 
Il est aussi possible de cultiver certaines espèces en bassin extérieur, mais il faut les choisir adaptées au climat et l'eau du bassin doit avoir des caractéristiques chimiques correctes. 
 
 
Utricularia australis (ou Utricularia neglecta ou encore Utricularia major) 
 
 
 Plante de culture facile, de croissance rapide et relativement tolérante quant à la qualité de l'eau.
On la rencontre dans certaines mares ou étangs de climat tempéré, elle connait donc une période de repos et peut supporter des températures très basses. Il est même fréquent que la surface de l'eau gèle. Pour se protéger de ces températures extrèmes, la plante se replie sur elle-même pour former une petite boule de quelques millimètres de diamètre (un hibernacle) qui va couler au fond de l'eau durant toute la période froide. Quant les températures remontent la plante reprend sa croissance et regagne peu à peu la surface.
Elle produit de petites fleurs jaunes en fin d'été.
 
 
 
 
 

Floraison de Utricularia australis 
 
 
Utricularia vulgaris 
 
 
Très proche de la précedente, on ne les distingue que par leur fleur. Elle se cultive de la même manière.
Elle semble toutefois plus rare dans la nature ainsi qu'en culture.
 
 
 
 
 
Utricularia vulgaris, ou peut-être australis (très difficile à différencier sans les fleurs) 
 
 
Utricularia gibba 
 
 
Petite plante très allongée, aux minuscules fleurs jaunes. Elle croît dans des eaux basses, parfois dans la vase, et fleurit plus facilement lorsque le niveau baisse et est proche de l'assèchement total. Elle peut aussi pousser dans de la tourbe humide.
Pour ces raisons elle se satisfait en culture d'un petit récipient, et ne nécessite pas de période de repos marquée.
 
 
 
 

Les plantes carnivores - Pinguiculas, ou "grassettes"

Publié à 11:36 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Les plantes carnivores - Pinguiculas, ou "grassettes"
 
 
Une cinquantaine d'espèces. Beaucoup d'hybrides.Les feuilles recouvertes de glu forment une rosette qui atteint chez certaines espèces 20 cm. Ces plantes sont intéressantes surtout pour leurs fleurs très diverses. 
 
 
Son nom courant de "Grassette" vient de l'aspect gras et luisant des feuilles recouvertes de glu destinée à la capture des insectes. Les pinguiculas vivent sous des climats très différents, c'est pourquoi il est difficile de donner une seule et unique méthode de culture. 
 
 
Cependant les plantes fréquemment rencontrées et les plus simples de culture ont souvent besoin d'une température assez haute et d'une bonne humidité. Elles préfèreront un endroit ombragé, relativement chaud toute l'année (+ de 12°C). Un rebord de fenêtre rempli souvent ces conditions, pour peu qu'il ne soit pas orienté plein sud. 
 
 
En hiver réduire fortement les arrosages (laisser sécher le substrat en surface) et n'arroser que par le bas pour éviter de mouiller les feuilles .
Ne pas exposer la plante à la lumière directe du soleil, trop agressive pour elle.
Attention aux très fragiles racines : les transplantations sont risquées.
 
 
 
Beaucoup de grassettes ont un aspect différent au cours de l'année: en hiver la rosette est généralement plus petite, plus compacte, et les feuilles ne sont pas toujours carnivores. 
 
 
Le piège 
 
 
Toutes les feuilles de la plante sont recouvertes de minuscules gouttelettes de glu. Une fois l'insecte "collé" la feuille va très lentement s'enrouler légèrement autour de celui-ci pour augmenter la surface de contact et faciliter ainsi la digestion. 
 

Les proies capturées sont en général assez petites. 
 
 
 
 
 
Les espèces courantes 
 
 
Pinguicula primuliflora 
 
 
"Grassette à fleurs de primevères"
Culture et floraison facile dans un endroit ombragé et humide.
Cette plante à la particularité de se bouturer naturellement. Les nouvelles plantes peuvent être séparées dès qu'elles font 2-3 cm en prenant bien soin des racines. Elles peuvent aussi être laissées en place, ce qui donnera un effet de groupe intéressant
 
 
 
 
 
Bouture de Pinguicula primuliflora produisant à son tour une nouvelle plante (en haut) 
 
 
Pinguicula moranensis 
 
 
Grande plante aux fleurs roses de près de 5 cm de diamètre.
Cette pinguicula produit en hiver des feuilles beaucoup plus petites et resserrées, et ne fleurit plus jusqu'à l'été. Pendant la période d'hiver limiter l'arrosage au strict minimum pour maintenir le substrat à peine humide.
Cette plante est à la base de nombreux hybrides, tous relativement faciles de culture: Pinguicula x sethos, Pinguicula x weser...
 
 
 
 
 
 
Pinguicula rotundiflora 
 
 
Toute petite plante: sa rosette ne mesure guère plus de 3 cm, mais elle se divise assez vite.
Cette pinguicula originale produit de nombreuses fleurs pâles en plein hiver. Ses feuilles d'été ont une curieuse forme de raquette, alors qu'en hiver elles sont très courtes.
Bien que peu courante, sa culture est relativement aisée si on prend soin de ne pas trop l'arroser en hiver et d'abaisser la température de quelques degrés.
 
 
 
 

Les plantes carnivores - les sarracenias

Publié à 11:33 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Les plantes carnivores - les sarracenias
 
 
 
8 espèces (toutes d'origine nord-américaine) et un nombre incalculable d'hybrides.
Les feuilles sont transformées en tubes (appelés "urnes" ou encore "ascidies") qui vont piéger les insectes. Cette plante est totalement passive dans le mécanisme de capture, c'est à dire qu'elle n'effectue aucun mouvement.
 
 
 
La floraison ne se produit que quand la plante est âgée de plusieurs années (3 ou 4 ans). 
 
 
 
Les 8 espèces de Sarracenia sont: 
  • Sarracenia alata 
  • Sarracenia flava 
  • Sarracenia leucophylla 
  • Sarracenia minor 
  • Sarracenia oreophila 
  • Sarracenia psittacina 
  • Sarracenia purpurea 
  • Sarracenia rubra 
 
 
 
 
 
 
 
 
Deux fleurs issues d'espèces différentes 
 
 
Le piège 
 
 
Il est constitué par une feuille en forme de tube, plus exactement de cône, dont l'extrémité est bordée de glandes produisant une substance qui attire les insectes et qui va les enivrer s'ils viennent y goûter. L'insecte malchanceux va ensuite tomber ou parfois même descendre de lui-même à l'intérieur du piège. Il lui sera alors impossible d'en sortir car celui ci est recouvert de poils inclinés vers le bas qui empêchent toute remontée et ne permettent qu'un aller sans retour. Il va donc, à cause de ses mouvements, se retrouver rapidement au fond du piège où il y sera digéré. 
 
 
Le "chapeau" ou opercule qui recouvre le piège ne se referme pas sur la proie pour l'emprisonner comme on pourrait le croire à première vue, il sert simplement à éviter que la pluie ne vienne remplir la feuille. Ce 
 
 
Paradoxalement, chez certaines espèces il est au contraire relevé pour permettre à l'eau de pénétrer et ainsi aider au processus de digestion (Sarracenia purpurea). 
 
 
Les urnes ont une durée de vie limitée, et en tous les cas pas plus d'une année. Il faut donc régulièrement retirer les pièges secs ou très abimés, dans un but principalement esthétique mais aussi pour favoriser les jeunes feuilles et éviter des problèmes de moisissures. 
 
 
 
 
 
Les espèces courantes 
 
 
Sarracenia purpurea 
 
 
Plante d'extérieur, très résistante (même au gel). Il est possible de la cultiver en intérieur mais elle aura rarement assez de lumière et un repos hivernal est nécessaire.
Ses feuilles ont la forme de gros cornets très souvent vivement colorés de rouge. Elles poussent horizontalement et ont la particularité de se remplir d'eau de pluie à chaque orage car l'opercule est vertical. La croissance s'arrête en hiver mais la plupart des feuilles gardent leur aspect jusqu'au printemps suivant.
La floraison printanière est le signe du redémarrage de la croissance.
 
 
 
 
 
 
Sarracenia psittacina 
 
 
Les feuilles poussent au ras du sol sous forme de rosette d'environ 20-25 cm de diamètre.
Les pièges ressemblent à des becs de perroquet, leur ouverture assez petite ne leur autorise que de petites proies (fourmis, moucherons...). Sa culture est classique, seule la période hivernale pose parfois des problèmes car la plante est sujette aux attaques de moisissures. En cas de doute il est possible de faire des traitements fongicides préventifs.
 
 
 
 
 
 
Sarracenia leucophylla 
 
 
Plante dont la particularité est d'être fortement tâchée de blanc, principalement sur le haut des urnes, et de taille assez imposante (70-80 cm). 
 

Son repos hivernal est légèrement décalé par rapport aux autres espèces, il se prolonge plus tard au printemps mais en contrepartie cette sarracenia connaît un second pic de croissance assez important au début de l'automne. 
 

Il est prudent de lui éviter les périodes de gel intense. 
 
 
 
 
 
 
 
Un gouffre sans fin pour les insectes ! 
 
 
Sarracenia flava 
 
 
Grande plante aux feuilles érigées qui peuvent facilement atteindre 70 cm et plus de haut. Les urnes sont vert-jaune et le capuchon est veiné de rouge, mais ces couleurs peuvent varier suivant l'origine et la variété de la plante. Par exemple Sarracenia flava var. maxima n'est absolument pas colorée, Sarracenia flava var. rugelii possède seulement une tâche sous le capuchon tandis que Sarracenia flava var. rubricorpora est presque entièrement rouge. 
 
 
Assez tolérante, elle peut se contenter d'un rebord de fenêtre à condition que celui ci soit suffisamment lumineux. La culture en extérieur est toutefois préférable si l'on prend garde aux fortes gelées. 
 
 
 
 
 
Sarracenias "hybrides" 
 
 
Malheureusement la majorité des sarracenias bon marché sont des hybrides non identifiés.
Cela peut poser quelques problèmes si l'on souhaite définir les conditions de culture optimales pour la plante.
Il est cependant tout à fait possible de les cultiver, il suffit d'être un peu plus prudent: par exemple on évite absolument de laisser la plante dans un endroit où la température peut descendre en dessous de 0 °C, on lui procure le maximum de lumière toute l'année...
 
 
 
Si vous êtes curieux il est possible de faire des approximations sur les "parents" de la plante en identifiant des caractères propres à chaque espèce: un opercule ondulé et taché de blanc fait penser à Sarracenia leucophylla, des pièges enflés et plutôt horizontaux rappellent Sarracenia purpurea... Mais n'oubliez pas que ce ne sont que des approximations, avec une importante marge d'erreur tant les hybrides sont nombreux. 
 
 
 

Les plantes carnivores - Utricularia biloba -

Publié à 11:28 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Les plantes carnivores - Utricularia biloba -

Utriculaire bilobée 

Famille : Lentibulariacées

Histoire et étymologie :La plante a été décrite par R. Brown, en 1810. Le nom d'espèce bilobafait allusion à la forme de la corolle, partagée en deux lobes.

Taille :Plante de 20 cm de haut, inflorescence comprise.

Climat :Tropical à tempéré, humide à subhumide.

Aire naturelle : Australie, Queensland (région de Brisbane), sud-est (au sud de Sydney).

Description :Plante terrestre ou subaquatique, vivace. Feuilles en lanières filiformes de 3 cm de long, les proies sont capturées par des utricules de 1.5 mm de long. Fleurs bleu-violet.

 

MODE DE CULTURE

 

Substrat : 70 % de tourbe blonde, 20 % de sable, 10 % de perlite.

Lumière :Plein soleil.

Humidité : En période de croissance le sol est maintenu humide, en laissant la base du pot baigner dans un fond d'eau . Pendant le repos hivernal, maintenir le sol humide sans laisser d'eau dans la soucoupe. Hydrométrie de 50 à 70 %.

Température :10 à 15°C l'hiver, 20 à 35 °C l'été.

Croissance :Printemps, été, automne.

Multiplication : Semis à l'automne, division de touffes au printemps.

Parasites et maladies : Principalement des pucerons.

Les plantes carnivores - Utricularia alpina

Publié à 11:22 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Les plantes carnivores - Utricularia alpina

Utriculaire des montagnes

 

Famille : Lentibulariacées

Histoire et étymologie :La plante a été décrite par Jacquin en 1760. Le nom d'espèce alpina, du latin alpinus qui signifie "alpin", doit être pris au sens de montagnard, car la plante ne vit pas dans les Alpes.

Taille :Plante de 40 cm de haut, inflorescence comprise.

Climat :Tropical, humide.

Aire naturelle : Antilles et nord de l'Amérique du Sud.

Description :Plante épiphyte, parfois terrestre, vivace. Feuilles elliptiques à obovales de 5 à 20 cm de long, les proies sont capturées par des utricules (outres) de 0.5 à 1 mm de long. Fleur blanc crème de 6 cm de long, avec une tache jaune. On connaît une forme à fleur rose.

MODE DE CULTURE

 

Substrat : 100 % de sphaigne vivante dont on remplit des pots ajourés.

Lumière :Mi-ombre.

Humidité : La sphaigne doit être maintenu humide en permanence. Si la plante entre en période de repos (jaunissement du feuillage), réduire la fréquence d'arrosage. Hydrométrie de 70 à 90 %.

Température :15 à 20°C l'hiver, 20 à 35 °C l'été.

Croissance :Fin du printemps, été, automne.

Multiplication : Semis, division des grosses touffes au printemps.

Parasites et maladies : Pucerons, cochenilles à carapace, oïdium sur les tiges florales et le feuillage, botrytis.

Les plantes carnivores - Brocchinia -

Publié à 11:14 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Les plantes carnivores - Brocchinia -

Brocchinia 

Famille :Broméliacées

Taille : Plante de 50 cm de haut. Hampe florale 60 à 70 cm de haut.

Climat : Humide.

Aire naturelle : Venezuela.

Description : Plante terrestre, vivace, dressée. Les feuilles recueillent l'eau dans laquelle viennent se noyer les insectes. Fleurs blanches de 5 mm. Ici ce ne sont pas des enzymes qui entrent en jeu dans la dégradation des insectes mais ce sont des bactéries.

MODE DE CULTURE

Substrat :
70 % de tourbe blonde, 20 % de sable, 10 % de perlite.

Lumière :Plein soleil.

Humidité : Substrat humide toute l'année ; Hygrométrie de l'air : 40 et 80 %.

Température : 10°C à 18°C l'hiver, 20°C à 35°C l'été.

Croissance : Toute l'année

Multiplication : Division de rejet à la base.

Parasites et maladies : Cochenilles.

Les plantes carnivores - Aldrovanda vesiculosa

Publié à 10:33 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Les plantes carnivores - Aldrovanda vesiculosa

Aldrovanda vesiculosa est une espèce de plante aquatique carnivore de la famille des Droseraceae. Elle est très rare dans le monde.

En raison de sa rareté, on la cultive en aquarium, bien qu'elle soit difficile à cultiver. Cette plante fait de petite fleurs blanches, en été. Son piège est un piège dit actif. Il est constitué de deux lobes qui se ferment si on touche l'intérieur de ceux-ci (un peu comme un piège à loup).

C'est une petite plante qui peut mesurer 20 cm maximum.

Pour la cultiver, il faut :

  • un grand aquarium
  • de la tourbe blonde
  • de l'eau : soit de pluie, soit déminéralisée (utilisée généralement pour un fer à repasser mais sans odeur)ou encore osmosée.

Mettez un fond de tourbe dans l'aquarium (10 cm maximum)et remplissez le de l'eau de pluie, déminéralisée ou osmosée (mettez beaucoup plus d'eau que de tourbe)et laissez attendre 1 ou plusieurs mois pour que l'eau devienne jaune paille.

Ensuite mettez une petite faune dans cet aquarium : larves de moustique,... Et enfin ajouter l'aldrovanda.

Elle peut être de forme tropicale ou tempérée :

  • Tropicale elle doit aller obligatoirement dans une serre (25 à 35° l'été et 18 à 25° l'hiver)
  • Tempérée elle pourra aller dans une serre froide été comme hiver, ou en extérieur (donc 15 à 30° l'été et 5 à 20° l'hiver). Si elle est cultivé en bassin aménagé extérieur elle peut tenir à -10°.

Cette espèce est inscrite sur la liste des espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire français métropolitain,

 

Les plantes carnivores - Les droseras

Publié à 14:17 par acoeuretacris Tags : plantes carniv

C'est une famille regroupant de nombreuses espèces (plus de 130) très diverses.
Ces plantes possèdent toutes des "poils" ou "tentacules" mobiles dont l'extrémité est recouverte d'une sorte de glu (le mucilage).
Les fleurs sont éphémères, mais chaque hampe florale en porte plusieurs.

 

Le piège

 

Il est constitué par de nombreuses gouttelettes de glu situées à l'extrémité de poils mobiles recouvrant en partie ou en totalité la plante.
Les insectes, attirés par les reflets des gouttelettes (ce qui explique le nom de la plante qui signifie "couvert de rosée") et les couleurs souvent vives, croient venir se désaltérer et se retrouvent englués. En essayant de se libérer, ils vont s'engluer de plus en plus pendant que les poils alentours, tels des tentacules, vont lentement se pencher vers la proie pour augmenter encore l'emprise. Il arrive que la feuille elle-même se recourbe sur la proie, comme sur la photo ci-contre.Ce texte provient du site InfosCarnivores.com
Une fois la digestion terminée les " restes " seront lavées par la pluie.
Il faut éviter de pulvériser fréquemment ces plantes car cela aura pour effet de diluer, de "rincer" la glu.


Drosera capensis

 

 

 

Peut-être la plante carnivore la plus facile de toutes.
C'est une plante idéale pour les néophytes tant elle est tolérante. Vous pouvez la cultiver en intérieur mais elle préfère le soleil qui colorera ses tentacules en rouge vif. Elle fleurit régulièrement et donne une multitude de graines germant très facilement. Elle est très prolifique, même sans expérience particulière pour les semis.
Il en existe plusieurs formes, dont l'une très répandue : drosera capensis " alba " (ou " forme verte ") dont la particularité est d'être entièrement verte.
Un repos hivernal (c'est à dire une baisse des températures) lui est bénéfique, mais elle peut sans problème être maintenue au chaud toute l'année. Elle peut subir de légères gelées à condition que les racines ne gèlent pas : la partie aérienne va disparaître mais la plante repartira à partir de ses racines.

 

Drosera aliciae

 

 

 

Autre drosera très connue, elle se présente sous la forme d'une petite rosette de feuilles de 4-5 cm, intensément rouge lorsque la lumière est suffisante.
Elle aussi facile de culture, elle est peut-être légèrement plus sensible que Drosera capensis. Elle fleurit moins régulièrement, et lorsque cela arrive la croissance de la plante est un peu ralentie le temps de la floraison.
Le repos hivernal n'est pas non plus obligatoire, mais il favorise la floraison.

 

Drosera binata

 

 

 

La particularité de cette drosera est d'avoir des feuilles fourchues. Il en existe plusieurs variétés selon le nombre de divisions (var. dichotoma, var. multifida). C'est une plante assez grande qui peut avoir des feuilles de 25 cm de long et de robustes racines: un grand et profond pot est ici très recommandé (18 cm au moins). D'aspect frêle, plusieurs plantes par pot auront meilleure allure qu'une seule.
Elle est relativement facile de culture, apprécie le plein soleil et un repos hivernal hors gel est conseillé, durant lequel les feuilles disparaissent.

 

Drosera adelae

 

 

 

Plante répandue assez largement, pourtant de culture relativement complexe car elle demande des conditions peu faciles à reproduire.
Il lui faut impérativement une très grande humidité atmosphérique et une chaleur constante (minimum 18°C) tout au long de l'année.
Elle ne supporte pas le soleil direct qui la fait dépérir très rapidement.
Sa floraison est aléatoire, et se présente sous la forme d'une multitude de minuscules fleurs rouges en forme d'étoiles. Mais en culture ces fleurs ne produisent pas de graines (il semble qu'il existe une lignée féconde et cultivée, information à confirmer)
Elle se reproduit spontanément à partir de ses racines, ou encore par bouture de feuilles.
C'est une plante idéale pour le terrarium tant il est délicat de la cultiver d'une autre manière.