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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
On retrouve notamment dans cette famille différentes espèces de corydoras, de petits poissons sud-américains : Corydoras bronze (Corydoras aneus), Corydora marbré (Corydoras paleatus), Corydora panda (Corydoras panda), Corydora léopard (Corydoras julii), Corydora arqué (Corydoras arquatus) sont quelques exemples parmi d'autres. Les corydoras n'ont pas d'écailles mais sont recouverts de plaques osseuses. Ils ont des barbillons et leur ventre aplati signale que ce sont des poissons de fond. Ce sont des poissons de fond omnivores : il ne faudrait en aucun cas les cantonner à une fonction de poisson "nettoyeur de déchets" dans la mesure où ils réclament une alimentation équilibrée (comprimés de fond, vers de vase, artémias ...) pour vivre longtemps. Ils sont faits pour la vie en groupe (grand minimum : 8 corydoras) et sont très actifs, surtout le soir et la nuit. Aussi, un aquarium avec une bonne surface au sol est préférable avec substrat très doux pour ne pas abîmer leurs délicats barbillons (pas de quartz broyé surtout).
C'est une famille très disparate de poissons qui vivent sur le fond des rivières en Amérique du Sud et dont la bouche en ventouse leur permet de rester acroché au fond sans être charrié par le courant (dans noas aquariums, la surface de prédilection est bien-entendu la vitre du bac).
Leur corps est recouvert de plaques ossifiées. Ce sont de "mauvais nageurs" et certains, tel le petit Otocinclus affinis, se déplacent par bonds plutôt qu'en nageant. Ils sont pour la plupart herbivores.
La taille de ces poissons est très variable : Otocinclus affinis, cité plus haut, ne fait que 3 ou 4 cms; l'Ancistrus (plusieurs espèces) entre 10 et 15 cms; le pléco atteint lui les 30 cms !
Ils apprécient un bac planté, qu'ils débarrasseront des algues souvent efficacement : mais une fois les algues en voie d'être épuisées, un complément sera nécessaire (comprimés de fond du commerce mais aussi petits pois, laitue, rondelle de concombre et autres végétaux).
Ajouter une racine dans l'aquarium est utile pour de nombreuses espèces de locaridés car elle leur sert de refuge en journée; quelque espèces ont aussi besoin de la cellulose du bois, qu'ils râpent. Voir la section consacrée au décor pour déterminer quels types de bois sont adaptés ou non à un usage aquariophile.
La reproduction en aquarium va de facile (les Ancistrus par exemple) à rare ou même impossible (plécos, otocinclus).
Une très grande famille de poissons ( plus de 1000 espèces) présente en Afrique, Asie et Amérique du Sud. Ils sont généralement caractérisés par une petite nageoire adipeuse placée entre les nageoires caudale et dorsale mais dépourvue de rayons et dont la fonction exacte est inconnue.
C'est une famille très variée, tant au niveau de la taille que du comportement et du mode alimentaire : certains characidés sont de solides prédateurs, tel le piranha, alors que de nombreux autres sont insectivores ou omnivores (on retrouvera très souvent ceux-ci dans nos bacs) ou même herbivores.
La majorité des characidés sont grégaires et paisibles mais il y a des exceptions, tels Phago Maculatus ou Phago loricatus, des carnivores qui doivent être maintenus en aquarium spécifique sous peine de faire un véritable massacre.
Les characidés réclament une eau de très bonne qualité et bien oxygénée dans un bac correctement planté et à la lumière assez diffuse. Ils résistent par ailleurs fort mal s'ils sont placés dans un bac dont le cycle azoté n'est pas correctement établi ou si le taux de nitrates est élevé.
Les characidés sud-américains sont de les plus répandus : ce sont des poissons le plus souvent de petite taille et adaptés à la vie communautaire. Ils réclament une eau douce et un peu acide. Citons la populaire et robuste veuve noire (Gymnocorymbus ternetzi), qui existe désormais en plusieurs variétés d'élevage, dont une à longs voiles et une autre albino; le tétra pingouin, Thayeria boehlkei; l'incontournable néon, Paracheirodon innesi ou encore le néon cardinalis, Paracheirodon axelrodi, un poisson un peu plus fragile toutefois. Les débutants pourront par exemple se tourner vers la le tétra lumineux (Hemigrammus erythrozonus) et le très joli tétra citron (Hyphessobrycon pulchripinnis).
Les characidés africainssont un peu plus gros et réclameront un bac planté spacieux et une eau bien brassée (pompe à eau) : un groupe de Tétra bleu du Congo par exemple, Phenocogrammus interruptus, ne se sentira à l'aise que dans un bac rectangulaire d'une grosse centaine de litres au moins.
Les "killies" sont les plus connus des cyprinodontidés ovipares ("cyprinodontidé" signifiant littéralement "carpe avec dents"). Ce sont des poissons de taille modeste caractérisés par une bouche orientée vers la haut et comportant des dents, ce qui leur permet de saisir de petites proies à la surface. Leur nageoire caudale forme un joli arrondi; ils sont souvent très colorés et de taille assez modeste. Ils préfèrent une eau acide à neutre dans la plupart des cas. Ces poissons se retrouvent sur tous les continents à l'exclusion de l'océanie, avec une présence plus marquée en l'Afrique.
Certains ne vivent qu'une saison ...
Certaines espèces (les Notobranchius par exemple) sont uniquement saisonnières : elles pondent leurs oeufs dans la vase une mare qui perd son eau à la saison sèche : les poissons meurent mais, dès l'arrivée des pluies, les oeufs sont réhydratés, la mare se remplit et une nouvelle génération de poissons apparaît. La première pluie ne suffit pas à faire éclore tous les oeufs : cela serait en effet trop risqué pour l'avenir de l'espèce (imaginons un orage isolé puis un retour au temps sec ...) : certains oeufs ont donc besoin d'être réhydratés plusieurs fois avant de relancer leur développement. Notez que tous les poissons appartenant à cette famille ne sont pas tous saisonniers : dans la mesure où ils ne sont pas soumis aux mêmes conditions, certaines espèces suivent un mode de reproduction plus classique (oeufs adhérant à des plantes par exemple) : ces poissons-là, souvent très beaux, conviendront mieux à ceux ou à celles qui débutent.
Les poecilidés nous viennent du continent américain. Ils apprécient une eau dure et alcaline et même, pour quelques espèces, saumâtre (molly).
Le guppy (Poecilia reticulata) est un petit poisson en principe très robuste mais l'élevage intensif, avec l'emploi d'hormones et l'administration constante d'antibiotiques peut parfois réserver de bien mauvaises surprises, avec des poissons dont l'immunité n'est pas suffisante donc très susceptibles aux maladies dès l'arrivée dans nos bacs : il est vivement conseillé, comme toujours, de se fournir chez un revendeur sérieux et réputé. On recommande enfin de placer plusieurs femelles pour un mâle afin d'éviter aux premières de se faire constamment harceler.
Le platy apprécie une eau dure et est un poisson très robuste bien que parfois un peu timide. On recommande également un ratio de 1 mâle platy pour 3 femelles afin d'éviter les conflits incessants entre mâles et un harcèlement permanent des femelles.
Les molly sont des poissons plus gros que les platy mais dont ils peuvent éventuellement partager l'aquarium, réclamant tous les deux une eau dure et alcaline (pH 7.5-8.5). Poecilia velifera et Poecilia latipinna (deux espèces assez similaires de molly-voile) réclament un bac de très gros volume en raison de leur taille maximale (jusqu'à 17-18 cms); Poecilia sphenops est plus petit (6-9 cms) mais un bac de 70 litres reste un strict minimum pour un petit groupe (comme pour les autres poecilidés, un ratio de un mâle pour 3 femelles est recommandé pour éviter un harcèlement incessant sur une seule femelle et les combats entre mâles.
D'autres poecilidés moins connus sont Alfaro cultratus, un poisson d'Amérique centrale à la robe blanc-crème, très actif mais un peu plus délicat que les guppy et platy; Belonesox belizanus, appelé parfois vairon-brochet, est un poisson qui atteint une dizaine de centimètres pour le mâle et une quinzaine de centimètres pour la femelle et partage un certain air de ressemblance avec ... notre brochet (les anglo-saxons l'appellent d'ailleurs parfois "pike-livebearer", "pike" signifiant brochet en anglais et "livebearer" vivipare) : la comparaison ne s'arrête d'ailleurs pas là puisque ce poisson est un carnivore et se chargera d'éliminer tout ce qui bouge dans l'aquarium (poisson à maintenir en couple et à l'exclusion d'autres espèces dans un bac bien planté de gros volume).
Des poissons très prolifiques ...
Les poissons appartenant à cette famille sont vivipares : l'incubation des oeufs a lieu dans la poche maternelle et les petits naissent tout formés. Une partie de la nageoire anale du mâle a évolué en un organe reproducteur tubulaire, le gonopode. Les petits sont autonomes dès la naissance mais les parents ne s'en occupent pas, donc ils constituent une proie pour les autres poissons en aquarium : isoler la femelle dans un petit bac de reproduction et la retirer après l'expulsion des alevins permet d'éviter ce problème.
Considérez attentivement l'espace dont vous disposez avant toute tentative de reproduction : ces poissons ne produisent que peu de petits à la fois (d'une vingtaine à une centaine pour le guppy par exemple) mais leur taux de survie peut être très élevé. La consanguinité serait elle aussi une source de problèmes (malformations et anomalies) et le croisement sans discernement de différentes variétés et couleurs est le plus souvent hideux.
Les belontidés forment une grande famille à travers l'Afrique et l'Asie. Ils se caractérisent par un organe annexe nommé labyrinthe et qui leur permet aussi de respirer de l'air atmosphérique (leur ancien nom de famille était d'ailleurs "labyrinthidés"). Ceci s'expliquant par leur habitat, de petites mares ou bassins stagnants pauvres en oxygène. Le poisson le plus connu de cette famille est le combattant, ainsi nommé parce que deux mâles mis en présence peuvent se battre spectaculairement parfois jusqu'à la mort - ce qui, comme pour les coqs ou les chiens, a donné a quelques individus particulièrement stupides l'idée d'organiser des combats :-(
Le combattant (Betta splendens) peut être seul maintenu dans un volume modeste mais convient également à un aquarium communautaire s'il est associé uniquement à des espèces très calmes (ses longues nageoires étant trop tentantes pour les autres).
D'autres poissons populaires sont les gouramis : Colisa lalia (colisa nain), un poisson bien adapté aux volumes modestes; Colisa fasciata (colisa géant), Colisa labiosa (gourami à grosses lèvres) ... ; le poisson paradis, Macropodus opercularis, un poisson très robuste à maintenir en couple.
Le nid de bulles
La reproduction des belontidés varie selon les espèces concernées. Une bonne partie d'entre elles, comme les gouramis, construisent un nid de bulles à la surface de l'eau (bulles d'air recouvertes de mucus afin d'assurer leur stabilité et qui contiendront les oeufs). Le nid de bulles est relativement fragile mais cela ne pose en général guère de problèmes dans les milieux où vivent ces poissons car le courant y est très faible ou bien absent. La surface de l'eau est aussi plus oxygénée et le nid de bulles offre une protection relative à la vue des éventuels prédateurs. Mais d'autres belontidés utilisent la même stratégie que nous avons évoquée précédemment avec certains cichlidés : l'incubation buccale.
Le saviez-vous ?
Certains belontidés sont capables de se déplacer sur la terre ferme grâce à leurs nageoires pectorales, telle la perche
g
rimpeuse Anabas testudineus !
Les cyprinidés constituent une très vaste famille présente sur tous les continents. On laissera de côté les plus grosses espèces, qui peuvent atteindre parfois un mètre (la carpe par exemple), pour se concentrer sur quelques espèces très populaires de nos aquariums.
Les cyprinidés se caractérisent par une forme allongée ou bien trapue et comprimée latéralement, des écailles plutôt grandes et des dents positionnées très en arrière dans le pharynx. Ils sont omnivores et sont parfois dotés de barbillons pour détecter la nourriture.Ce sont en grande majorité des poissons grégaires.
Parmi les espèces les plus populaires, commençons par les barbus, des poissons de petite taille (5-6 cms) mais très actifs et parfois même turbulents (exemple bien connu : le barbu de Sumatra). Ils sont grégaires et apprécient un aquarium bien planté, une eau acide à neutre en principe : Puntius pentazona (barbu à cinq bandes), Puntius nigrofasciatus (barbu nigro), Puntius tetrazona(barbu de Sumatra) ...
Les danios sont des poissons de forme plus allongée, grégaires et peu agressifs : Brachydanio frankei, Brachydanio albolineatusou Brachydanio rerio sont de bons choix pour les débutants.
Les rasboras sont d'infatigables nageurs qui ont besoin de vivre en groupe avec des compagnons calmes. Ils préfèrent généralement une eau légèrement acide ou neutre. De bons choix pour débuter sont Rasbora trilineata (Rasbora ciseaux, à maintenir en groupe de 8 ou plus en bac planté avec de beaux espaces de nage) ou Rasbora heteromorpha (Rasbora arlequin, à maintenir en groupe de 8 ou plus dans un bac au sol sombre et bien planté).
Les labéos sont des poissons de fond munis de barbillons. Ils sont généralement peu tolérants envers les autres poissons de la même espèce. Le labéo à queue rouge (Epalzeorynchos bicolor) et le labéo à queue rouge sont sont des espèces solitaires qui apprécieront un aquarium planté avec des cachettes (roches, racine ...).
Citons ensuite les Tanichtys, bien connus des débutants
Terminons enfin par le populaire poisson rouge malheureusement trop souvent maintenu dans des conditions inadéquates (bac de petit volume ou bocal = espérance de vie très courte). Cette espèce aux infinies variétés a pourtant besoin à l'âge adulte d'un minimum de 30 à 40 litres d'eau par poisson et d'un bac correctement filtré pour s'épanouir.
On classe les poissons selon leur degré de parenté : chaque famillede poissons (ex : characidés, cyprinidés, locariidés, anabantidés, belontidés ...) font chacune partie d'un ensemble plus large, l'ordre : par exemple, l'ordre des cypriniformes, comprend les characidés, cyprinidés, cobitidés, etc ; l'ordre des perciformes, comprend la famille des anabantidés, belontidés, cichlidés ...
Pour être sûr de s'y retrouver entre les différents poissons, même entre locuteurs de pays différents, chaque poisson de chaque famille reçoit ensuite une dénomination en deux parties et en latin, qui comprend le nom de genre (ex : Rasbora) et d'espèce (trilineata), dont le nom commun donnera en français "rasbora ciseaux" ou "scissortail rasbora" en anglais ... Le nom de l'espèce est aussi très souvent donné en l'honneur du découvreur : par exemple, l'anostome doré (Fr.) a comme nom scientifique Anostomus ternetzi, de son découvreur Carl Ternetz (1949), le -i indiquant que le découvreur est un homme, -ae pour une femme.
La famille des cichlidés
Cette large famille regroupe des poissons vivant en Afrique, en Amérique du Sud et même au Moyen-Orient. Leur taille est très variable : de quelques centimètres pour les cichlidés nains à près d'un mètre ! Ils présentent des nageoires anale et dorsale allongées et pointues pourvues de rayons épineux et des lèvres assez épaisses.
Les cichlidés d'Amérique Centrale apprécient une eau dure ou assez dure et alcaline (pH 7.0-8.0) et s'approprient généralement un territoire important. La plupart ne sont pas adaptés à un aquarium communautaire mais pourront à la rigueur convenir à un aquarium spécifique de gros volume. Heureusement, des specimens plus petits existent tels Thorichthys meeki (14-15 cms), Cryptoheros nigrofasciatus (10-12 cms) ou bien Cryptoheros altoflavus, qui se contenteront d'un volume moindre (200 litres).
Les cichlidés d'Amérique du Sud se retrouvent sur une vaste zone et nécessitent en général une eau acide à neutre selon les cas. Certains sont très gros et destructeurs (par exemple Astronotus ocellatus dit "Oscar", qui peut aller jusqu'à trente bons centimètres et qui nécessite 600 litres au moins pour un petit groupe) mais le choix pourra aussi se porter vers les espèces naines : dans le genre Apistogramma par exemple, on citera le magnifique Apistogramma agassizii (7 cms) ou encore le flamboyant Apistogramma cacatuoides (7-8 cms), deux poissons polygames mais pouvant à la rigueur être maintenus en couple (il faut éviter en tout cas d'associer deux espèces d'un même genre pour éviter les conflits).
Enfin, le grand public reconnaîtra immédiatement parmi toutes ces espèces le populaire scalaire (Pterophyllum scalare) et l'élégant discus (Symphysodon discus discus, Symphysodon aequifasciata). Le premier est peu agressif sauf pendant le frai et peut être associé avec des compagnons calmes et pas trop petits (le scalaire étant un carnivore) pour un joli aquarium planté sud américain. Les discus sont de nature plus fragile et nécessiteront un aquarium à la fois spacieux, très calme et généreusement planté; une eau acide est en outre fortement recommandée pour le maintien de cette espèce (et indispensable pour sa reproduction).
L'Afrique de l'ouest abrite des espèces naines suffisamment proches des cichlidés nains d'Amérique du Sud pour qu'ils puissent même partager le même bac (eau douce et acide) : ainsi, les Nanochromis sont relativement faciles à maintenir à condition de les maintenir en couple ou mieux en trio ou en harem (ratio de 2 ou 3 femelles pour un seul mâle afin de disperser l'agressivité en dehors de la période de frai).
Les grands lacs de l'est africain enfin sont particulièrement passionnants pour les amateurs de cichlidés. Le lac Victoria a une eau légèrement dure et son pH tourne autour de la neutralité tandis que l'eau du lac Malawi est légèrement plus dure et alcaline (pH 7.5-8). Le lac Tanganyka se caractérise enfin par une eau dure et alcaline (pH 8-8.5). L'habitat de ces poissons est de type rocheux et comporte de nombreuses crevasses et cachettes. On évitera de faire cohabiter des cichlidés de ces trois lacs, qui constituent 3 habitats bien distincts, à la fois pour des raisons de chimie de l'eau et de comportement.
La protection parentale
Les cichlidés sont des ovipares qui se distinguent tout particulièrement par leur contrôle parental sur les oeufs puis les alevins (voir la section consacrée à la reproduction). Ils pondent un nombre limité d'oeufs mais ceux-ci sont défendus avec conviction contre les prédateurs - soit par la femelle, soit par le mâle soit par les deux parents.
Ces poissons ont mis en place deux grandes stratégies : la plus courante est la protection des oeufs déposés sur un support sur lequel ils adhèrent (pierre, morceau de bois, en position verticale ou horizontale selon les espèces ...) et pour certaines espèces à l'intérieur même d'une cavité (les oeufs sont alors régulièrement ventilés); l'incubation buccale est encore une autre stratégie, utilisée notamment par des poissons originaires du lac Malawi en Afrique. Dans les deux cas, les jeunes poissons seront pendant les premières semaines surveillés de près à l'intérieur de l'espace constitué par le territoire (leur taux de survie est donc élevé).
Certains cichlidés restent fidèles à leur partenaire toute leur vie, d'autres couples ne se forment que pour un épisode unique de reproduction et certaines espèces sont même polygames (constitution d'un harem).
Les cichlidés sont des poissons qui aiment forager et construire des nids : seul un nombre limité de plantes peuvent résister à cette activité, surtout en période de reproduction. Certains apprécient tout particulièrement creuser et déplacer le décor et même certains équipements lorsque c'est possible ! Il serait cruel de décourager ce comportement instinctif : mieux vaut bien aménager son bac en fonction (protection anti-choc pour le chauffage, plantes en pots ou ancrées ...). Les plus petits cichlidés sont en principe moins destructeurs (voire pas du tout pour certains).
La notion de territoire est aussi importante chez la plupart des cichlidés : comme pour les diverses activités de creusement, on peut dire en général que plus le poisson est gros et plus son territoire sera étendu. Sous-estimer les besoins territoriaux de certains de ces poissons est une erreur commune qui peut se terminer très mal pour leur(s) victime(s). La comportement territorial peut s'appliquer selon les cas aux poissons de même espèce, moins souvent aux autres espèces et quelquefois même entre mâle et femelle.
Un aquarium de taille généreuse est toujours un bon début pour éviter les conflits mais dans certains cas l'installation d'une grille de séparation sera nécessaire. Sur toutes ces questions, le mieux est de bien se renseigner au préalable sur le comportement de l'espèce en question et sur ses besoins (vie en solitaire, en couple ou en harem ? comportement agressif ou non ?) : les cichlidés sont une famille très variée (1500 espèces au moins) et il n'y a pas de réponse toute faite. Des problèmes n'apparaissent pas systématiquement avec les cichlidés, loin de là, et la plupart d'entre eux peuvent facilement être évités ... à la condition d'avoir été été anticipés et prévenus !
Le poisson arc-en-ciel (Melanotaenia boesemani) est un poisson très apprécié des aquariophiles pour ses couleurs superbes.
Ce poisson tropical d’eau douce est originaire d’Australie et de Nouvelle-Guinée.
Melanotaenia boesemani coûte assez cher surtout si le spécimen est adulte.
Le poisson arc-en-ciel fait partie de la famille des Melanoteniidae.
Portrait du poisson arc-en-ciel
Le mâle mesure en moyenne environ 10 cm et la femelle 8 cm. C’est un poisson grégaire, pacifique et actif. Il convient donc très bien à un aquarium d’ensemble peuplé d’autres espèces vives. Vous pouvez également élever un banc dans un aquarium spécifique.
Omnivore, à tendance carnivore, le poisson arc-en-ciel apprécie un menu varié composé de proies vivantes : insectes aquatiques, larves et petits crustacés.
Ce qui est important en captivité est de varier les repas : flocons, aliments congelés et aliments vivants.
Melanotaenia boesemani est un poisson qui vit à l’état naturel dans une eau à la température assez élevée qui se situe entre 27° et 30°C.
Ce poisson préfère une eau assez dure et légèrement alcaline. Dans son milieu naturel, le pH est supérieur à 9.
Les jeunes possèdent des couleurs ternes. Mais, elles deviennent éblouissantes à partir d’un an ce qui justifie son nom commun.
A sa maturité, le mâle arbore une belle robe jaune-orangée et bleue tandis que la femelle présente une livrée verte et brune.
Le poisson arc-en-ciel en aquarium
Plus votre pensionnaire évolue au sein d’un environnement qui lui convient, plus ses couleurs seront éclatantes. Si votre poisson arc-en-ciel arbore des couleurs ternes, c’est qu’il n’est pas à l’aise dans son nouveau milieu.
Ces poissons exigent un bac suffisamment vaste pour pouvoir nager librement.
pH : 6,6-8
Température : 25-30°C
Dureté : 10-20°dGH
L’eau doit être assez douce, légèrement acide à alcaline.
Vous pouvez aménager votre aquarium avec un substrat sablonneux qui reçoit des touffes éparses de plantes à feuilles plumeuses. Cette végétation, dense en périphérie, doit laisser un grand espace libre au milieu de l’aquarium.
En effet, le poisson arc-en-ciel évolue au centre et à la surface.
Votre aquarium doit posséder un couvercle bien fermé car ce poisson est agile pour sauter hors de l’eau.
Il faut également une bonne filtration pour que l’eau soit bien oxygénée. Un changement partiel de l’eau chaque semaine est conseillé.
Grégaire, il faut l’élever en groupe ou au minimum un couple au sein d’un aquarium d’ensemble.
Bien évidemment, plus vous élevez de spécimens et plus le bac doit être grand.
3 ou 5 repas par jour en petite quantité sont indispensables.
Sa reproduction est assez facile. Les partenaires fraient en continu. Les œufs adhèrent aux feuilles (mousse de Java idéalement) par de petits filaments. A une température proche de 25°C, l’incubation dure 8 à 10 jours.
Les alevins sont robustes. A la naissance, on les nourrit de jaune d’œufs dur haché menu et d’aliments très fins. Au bout de quelques jours, ils consomment des nauplius d’artémias.
Attention, si vous possédez un couple dans un aquarium d’ensemble, les oeufs risquent d’être dévorés.
Il est donc préférable de prévoir un bac spécifique pour la reproduction puis pour les alevins.
Hemigrammus erythrozonus.
Le néon rose ou tétra lumineux (Hemigrammus erythrozonus) est un poisson commun en aquarium. Un bac communautaire permet d’élever un petit banc de tétras.
Le néon rose est originaire de Guyane où il est endémique du fleuve Essequibo. C’est un poisson d’eau douce tropicale.
Le tétra lumineux mesure 4 à 5 cm. C’est un poisson grégaire et paisible qui convient parfaitement dans les bacs abritant d’autres petites espèces.
Omnivore, ce poisson consomme des proies vivantes : tubifex, larves de moustique, drosophiles, enchytrées, daphnies ainsi que des aliments lyophilisés.
5 ou 6 spécimens cohabitent très bien dans un bac de 50 litres. Une lumière diffuse, une filtration sur tourbe et un lit de plantes flottantes feront ressortir l’éclat du néon rose.
La température se situe entre 24 et 28°C et le pH entre 5,8 et 7,5.
La ponte se déroule normalement au sein des plantes à feuilles finement découpées, dans une eau très douce, maintenue à une température de 28°C.
Cette ponte est rapide. Les parents, très voraces, doivent être retirés dès la fin des parades amoureuses.
Il faut obscurcir les glaces de l’aquarium car les alevins redoutent la lumière.
L’éclosion a lieu après 24 heures d’incubation. Le dimorphisme sexuel se remarque par la plus grande taille de la femelle tandis que le mâle, plus svelte, a un ventre plat.
Fiche technique
Ordre des Characiformes
Famille des Characidés
Note : Le tétra lumineux ressemble beaucoup à Cheirodon innesi et certains spécialistes le classe dans le genre Cheirodon. Vous pouvez donc le trouver sous le nom de Cheirodon erythrozonus