aquariophilie eau douce -
Ce splendide poisson, très populaire auprès des aquariophiles, est un animal spectaculaire, muni de nageoires amples ressemblant à des voiles colorées.
Le combattant du siam est la plus belle espèce parmi ces poissons d’eau douce tropicale.
Ce poisson fait partie des poissons à labyrinthe. Luttes féroces des couples, parades nuptiales, ballets aquatiques, le comportement des poissons à labyrinthe est souvent spectaculaire.
Le combattant du Siam (Betta splendens) doit d’ailleurs sa renommée à son caractère très belliqueux, développé par sélection en Thaïlande, dans le but d’organiser des combats. Mais, il existe également d’autres espèces moins agressives comme le combattant pacifique ou le combattant émeraude.
Caractéristiques des poissons à labyrinthe
Dans la nature, ces poissons vivent dans les eaux douces, boueuses et chaudes de l’Asie du Sud-Est et du continent africain.
Mais, vous pouvez reconstituer un fragment de cette vie en aquarium. Il faut savoir que respirer l’air à la surface de l’eau est indispensable à ce groupe de poissons dont le point commun est un organe auxiliaire nommé le « labyrinthe ».
Cet organe, situé au-dessus des branchies, leur permet de capter l’oxygène de l’air.
Combattant du Siam en train de respirer. image Daniella Vereeken
Outre les différentes espèces de poissons combattants, on trouve également parmi les poissons à labyrinthe présents en aquariophilie :
Les gouramis : gourami miel (Colisa chuna), gourami nain (Colisa lalia), gourami embrasseur (Helostoma temminkii ) souvent écrit dans les ouvrages ou en magasin sous le nom de Helostoma temminckii.
Gourami miel. image Vincent.limshowchen
Le genre Macropodus: poisson-paradis, macropode à queue ronde, macropode noir …
Macropodus sp. image Daniella Vereeken
Le combattant du Siam
Ce combattant féroce, capable de déchiqueter à mort un rival, est aussi un père dévoué qui prend soin de ses œufs.
Les mâles sont très agressifs et se battent souvent à mort. En Asie du Sud-Est, dont ils sont originaires, leurs combats donnent lieu à des paris.
Combattant du Siam. image Noel.Goodwin
Dans la nature, ce poisson vit dans les mares ou les fossés d’eau calme couverts de plantes aquatiques.
Il peut survivre dans ces eaux parfois polluées, souvent très peu oxygénées, grâce à son organe spécial « le labyrinthe ».
De temps en temps, le combattant monte en surface pour rejeter une bulle d’air et en avaler une autre, renouvelant ainsi l’air contenu dans le labyrinthe.
Combattant du Siam. image Noel.Goodwin
En père attentionné, le mâle, plus gros que la femelle, construit un nid de bulles. Ces bulles, enrobées d’une substance sécrétée par la bouche, forment en s’agglutinant une sorte de radeau ancré dans les plantes aquatiques.
Lorsque le mâle rencontre une femelle prête à pondre, il parade activement pour l’attirer sous le nid.
Puis, il gobe rapidement les œufs et les dépose dans le nid de bulles où ils auront à la fois humidité et oxygène pour se développer.
image Daniella Vereeken
L’opération se renouvelle jusqu’à ce que la femelle ait pondu quelques centaines d’œufs. Puis, le mâle chasse ’occupe seul de sa progéniture.
Il consolide le nid, ramasse les œufs puis les larves qui en tombent jusqu’à ce qu’elles se dispersent d’elles-mêmes.
image Deathwaves
Cette espèce est souvent élevée en aquarium. Il existe de nombreuses variétés, très colorées et aux nageoires démesurées.
On rencontre très rarement Betta splendens dans sa forme naturelle, c’est-à-dire non issue d’une sélection poussée.
La forme naturelle est beaucoup moins agressive que la forme de sélection vendue en magasin.
Un aquarium spécifique est donc préférable car le mâle défend âprement son territoire.
La reproduction est spécifique. Les deux futurs parents sont séparés par une vitre amovible. Le mâle, excité par la proximité de la femelle, construit son nid de bulles. Il ne faut installer ni filtre, ni aérateur.
En aquarium, la femelle demeure dans un état de torpeur pendant que le mâle récupère les œufs. Il est préférable de la retirer de l’aquarium de ponte.
image Andréia
L’incubation dure environ 24 heures. Il est conseillé de retirer le père dès l’éclosion. Les alevins doivent être nourris avec des infusoires, puis avec des larves d’artémias.
Les principaux aliments proposés sont toutes des proies vivantes : larves d’insectes, tubifex, daphnies, artémias …
Ces aliments doivent être distribués en alternance avec des aliments préparés, frais ou congelés.
Femelle poisson combattant. image Kasia/flickr
Ce sont des poissons peu actifs et sociables avec les autres espèces. Seuls les mâles territoriaux ne peuvent pas se supporter. Les femelles sont acceptées à proximité, seulement en période de reproduction.
Aménagement de l’aquarium :
Deux ou trois femelles et de nombreuses plantes qui permettent de limiter l’agressivité du mâle unique
50 l pour un couple
Décor composé de racines et de nombreuses plantes
Température de l’eau de 24 à 28°C
Dureté de 10 à 20 °f
pH de 6,8 à 7,5
Combattant pacifique (Betta imbellis)
Les mâles de cette espèce se supportent relativement bien. Ils paradent quand ils se rencontrent mais vont rarement au-delà de cette simple intimidation.
Ce sont des poissons timides qui doivent être mélangés avec d’autres espèces calmes comme le gourami miel (Colisa chuna) ou Barbus oligolepis par exemple.
Le mâle se distingue par sa coloration plus soutenue. De plus, ses nageoires caudales et anales sont plus développées.
La parade amoureuse est beaucoup moins violente que chez le combattant du Siam. Le mâle construit un nid de bulles sous les plantes de surface ou dans une cavité constituée par des racines.
Betta imbellis. image Daniella Vereeken
Il parade devant la femelle puis l’attire et l’enlace sous le nid. La femelle l’aide à recueillir les œufs pour les coller entre les bulles du nid dès qu’elle sort de la torpeur qui suit l’accouplement.
Aménagement de l’aquarium
Combattant émeraude (Betta smaragdina)
On trouve plus difficilement en magasin cette espèce. Il est vrai qu’il est plus difficile de le maintenir en captivité.
Cette une espèce assez timide qui a besoin d’un aquarium calme avec des colocataires comme le Barbus cerise (Puntius titteya , anciennement Barbus titteya) ou un couple de gourami miel (Colisa chuna).
Le décor doit être principalement composé de plantes du genre Cryptocoryne et de Ricia fluitans.
Betta smaragdina
Vous pouvez placer dans un coin de l’aquarium une demi-noix de coco afin que le mâle puisse s’y installer.
Les mâles sont assez agressifs entre eux et défendent leur territoire.
Pour la reproduction, il vaut mieux installer le couple dans un autre aquarium.
Aménagement de l’aquarium
50 l pour un couple
Température de 24 à 28°C
Dureté de 8 à 15 °f
pH de 6,5 à 6,8
Classification combattant du Siam
Règne: Animalia
Phylum: Chordata
Sous-phylum: Vertebrata
Super-classe: Osteichthyes
Classe: Actinopterygii
Sous-classe: Neopterygii
Infraclasse: Teleostei
Super-ordre: Acanthopterygii
Ordre: Perciformes
Sous-ordre: Anabantoidei
Famille: Osphronemidae
Sous-famille: Macropodinae
Genre: Betta
Espèce: Betta splendens
Ce poisson d’eau douce tropicale a la faveur de nombreux aquariophiles. En effet, le gourami nain (Colisa lalia) est une espèce attrayante aux mœurs très paisibles. Ce poisson est originaire de l’Inde et du bassin du Gange.
Le mâle est très coloré alors que la femelle est beige argenté uniforme.
Ce gourami est un timide et recherche volontiers des abris offerts par les plantes. La hauteur d’eau ne dépasse pas 40 cm. Sa qualité a peu d’importance si elle se situe dans la neutralité.
Un éclairage mixte composé de néons, amélioré par quelques rayons de soleil, sera très apprécié.
La température normale est d’environ 25°C et peut monter jusqu’à 28°C.
Le gourami nain s’élève facilement dans un bac communautaire. Il est sociable et plutôt craintif. Par contre, les relations entre mâles peuvent être houleuses. Un couple peut vivre avec quelques cyprinidés.
Le couple évolue ensemble. Le gourami nain apprécie les petites proies vivantes, avec une préférence pour les insectes ailés qu’il vient happer à la surface de l’eau.
Au moment de la reproduction, le mâle construit un petit nid de bulles parmi les plantes flottantes, généralement dans un angle de l’aquarium.
Les parades amoureuses sont nettement moins violentes que celles du combattant, mais l’élevage des alevins n’est pas aussi facile.
Les œufs sont entourés d’un liquide huileux et remontent donc à la surface. L’éclosion s’effectue trois jours plus tard. Les alevins doivent être nourris d’infusoires.
Colisa lalia
Une espèce proche, d’importation relativement récente, Colisa sota ou gourami miel, provient de la même région que le gourami nain.
Le gourami nain ne dépasse pas 5 cm.
Pour aménager le bac, il est conseillé d’y placer des racines de tourbière et des plantes de surface telles que Riccia fluitans et Lemna minor.
Fiche technique
Ordre des Perciformes
Famille des Bélontidés
Syn.lat : Trichogaster lalius, Trichogaster unicolor, Colia cotra
pH : 6 à 7,5
Volume du bac : 60 litres pour un couple
Avec le cardinalis ou poisson cardinal, le néon (Paracheirodon innensi) est le tétra le plus connu. C’est le plus populaire de tous les Characidés.
Ce poisson d’eau douce tropicale fait le bonheur des aquariophiles. Découvert en 1936 dans le rio Putumago, dans l’est du Pérou, il est devenu une star de l’aquarium.
Le tétra néon possède une livrée bleue et rouge qui, sous la lumière, renvoie des reflets métalliques. Cette caractéristique contribue à faire de ce poisson l’un des joyaux qui peuplent les bacs d’eau douce.
Le néon dans son habitat naturel
Ce poisson apprécie les zones calmes des rivières ainsi que les étangs et les marais. Dans cette région du Pérou, les eaux encombrées par de nombreux végétaux qui se décomposent, présentent une couleur très sombre.
Aussi, dans ces eaux noires, on ne distingue rien à plus de 20 ou 30 cm. Mais, les vives couleurs du tétra-néon facilitent la reconnaissance entre congénères.
Les reflets bleu-vert de leurs flancs en font de véritables signaux lumineux.
Cet effet est renforcé car les néons vivent en bancs.
Armées de nombreuses et minuscules dents, les néons se nourrissent de préférence d’insectes qui tombent à la surface de l’eau ainsi que de leurs larves.
Si les proies animales manquent, ils consomment des végétaux.
Lors du frai, la femelle pond un peu plus de 100 œufs dans la végétation et à l’abri de la lumière.
Presque entièrement entourée par le mâle, elle se retrouve souvent à la verticale entraînée par les assauts de son partenaire.
Un faible nombre d’œufs atteignent l’éclosion.
Le néon mesure jusqu’à 4 cm.
Le néon en aquarium
En dehors des périodes de reproduction, le néon n’est pas difficile sur la qualité de l’eau. Il préfère cependant une eau filtrée sur de la tourbe avec un pH inférieur à 7.
Un sol sombre et une lumière tamisée par un épais lit de plantes de surface conviennent bien. Des apports d’eau neuve réguliers le maintiennent en pleine santé.
Cette espèce grégaire, parfaitement pacifique, s’accommode très bien de l’aquarium communautaire.
Attention cependant car les espèces de grande taille dévorent le petit néon.
Omnivore, il apprécie des distributions de minuscules proies vivantes : tubifex, petites daphnies, cyclops et enchytrées.
Paracheirodon innesi
Très sociables, les néons aiment vivre en bancs de plusieurs dizaines d’individus. Ils occupent la moitié inférieure de l’aquarium à l’ombre des plantes.
Un bac de 50 litres pour 6 à 8 poissons convient bien.
La température idéale de l’eau est de 20 à 24°C. Evitez les températures trop élevées qui sont fatales, à long terme, à cette espèce.
Pour avoir une chance de réussir la reproduction, isolez un couple dans un bac séparé, dont le fond est recouvert d’un grillage en plastique. Cela évite que les parents dévorent les œufs. La reproduction est cependant difficile.
L’eau doit être extrêmement douce au pH impérativement stabilisé entre 6,5 et 6,6.
Les œufs éclosent au bout de 24 heures. Il faut retirer les parents dès la fin de la fécondation. Les larves peuvent manger de très fines nourritures vivantes.
La longévité d’un néon peut atteindre une dizaine d’années.
Loches clowns
Parmi les nombreux poissons que l’on peut trouver en aquarium, la loche est un poisson d’eau douce tropicale.
On compte environ 200 espèces de loches qui font parties de la famille des Cobitidae. Les loches sont principalement répandues dans le Sud-Est asiatique.
L’une des plus belles espèces est la loche naine (Yasuhikotakia (ex Botia) sidthimunki). Très populaire, le kuhli (Pangio kuhlii) ou loche-serpent ressemble à une anguille miniature.
La loche clown (Chromobotia (ex Botia) macracanthus) arbore de jolies couleurs et fait la joie des aquariums communautaires.
Portrait des loches
Les loches atteignent une longueur maximale de 30 cm. Cependant, les espèces de nos aquariums dépassent rarement les 5 à 10 cm.
La plupart des loches ont un corps étiré, certaines ressemblant à des silures bien qu’ils ne soient pas apparentés
image Cloned Milkmen
La plupart des loches sont asiatiques et vivent en eau peu oxygénée. Certaines espèces sont capables de survivre à la pollution des eaux en venant respirer de l’air à la surface ou plus exactement en venant l’avaler.
Cet air passe dans l’intestin, où un réseau très riche de capillaires sanguins permet d’oxygéner le sang.
L’air usé est rejeté par l’anus en un chapelet de petites bulles.
Il existe quatre espèces de loches en Europe.
Loche franche. Une loche européenne.
Toutes les loches ont un corps allongé, cylindrique, comprimé latéralement chez celles qui vivent en eau stagnante et vaseuse ; arrondi chez celles qui fréquentent les eaux vives comme la loche franche, une loche européenne.
Leur museau est muni de trois à six paires de barbillons qui servent à détecter les larves et les vers dont elles sont friandes.
Ces poissons édentés se nourrissent en raclant le fond.
Misgurnus anquillicaudatus. image Bhikku
Chez les loches, les écailles sont peu apparentes. Les espèces asiatiques sont souvent rayées de couleurs vives, tandis que les espèces européennes sont plutôt tachetées de vert et de jaune.
image MacCarty
Certaines loches s’enterrent dans la vase pour échapper à leurs prédateurs.
Parmi les différents genres, les Botia peuvent émettre de sons claquants.
Les loches en aquarium
On les place, si possible en petits groupes, dans des aquariums pas trop clairs, contenant de nombreuses cachettes.
On équipe le bassin de coupes en coco et de petits pots d’argile dans lesquels les loches passent la journée.
En effet, ces poissons sont actifs la nuit.
Loche zèbre (Botia striata) -
Ils se mettent alors à fouiller le sol pour se nourrir.
Ces poissons sont très tolérants quant à la qualité de l’eau mais semblent préférer une eau légèrement acide, et plutôt douce.
La température de l’eau ne doit pas descendre en dessous de 24 ou 25°C. Une bonne oxygénation est indispensable.
Loche yoyo (Botia almorhae) . image Salihan
Il est rare que la reproduction soit une réussite en captivité. Dans leur environnement naturel, les loches pondent des œufs selon un processus différent selon les espèces.
La plupart des loches préfèrent la nourriture vivante à la nourriture en flocons, mixte ou végétale.
Loche naine
C’est le plus petit représentant du genre Botia avec ses 5,5 cm de long en liberté. Elle ne fut décrite pour la première fois qu’en 1959.
Ce petit poisson est originaire de la Thaïlande.
Loche naine
Ce poisson grégaire et vif évolue jour et nuit dans l’aquarium. Omnivore, il accepte volontiers des proies vivantes aussi bien que des aliments lyophilisés.
Il supporte mieux que les autres espèces la pleine lumière. On peut le placer dans un petit bac communautaire dans le quel on dispose un mélange de sable fin et de tourbe. Le décor idéal est composé d’enchevêtrement de racines de tourbière et des noix de coco fendues en leur milieu.
La température est comprise entre 26 et 28°C dans une eau douce et faiblement acide.
L’épine mobile présente sous chaque œil peut devenir une arme et provoquer des blessures à d’éventuels rivaux. Lors de la capture, les épines s’accrochent dans l’épuisette. Il faut donc manipuler le poisson avec précaution pour ne pas le blesser.
Lors de l’achat, il est impératif de doubler les pochettes en plastique pour éviter toute perforation.
On ne connaît rien de précis sur son mode de reproduction et aucun caractère sexuel externe n’a été identifié.
Informations techniques : pH : 6 à 7. Bac de 50 litres
Loche serpent
Cette loche, également appelé kuhli, est originaire d’Asie du Sud-Est et d’Indonésie. Le kulhi mesure entre 8 et 12 cm.
Il évolue dans les rivières peu profondes à fond sablonneux, recouvert de sédiments.
Il devient actif le soir. Il se faufile alors très habilement entre les plantes. Le jour, il se dissimule dans le sable. A cet effet, ses yeux sont recouverts d’une membrane protectrice. Chaque œil est surmonté d’une épine.
image Krista 76
Il se nourrit volontiers des restes des autres poissons et mange toutes les proies vermiformes. Que ce soit en liberté ou en captivité, le kulhi passe sa vie près du fond. C’est un individualiste.
En aquarium, on le nourrit le soir en lui donnant si possible des aliments vivants ou congelés.
Il refuse généralement les flocons et pastilles.
Son corps allongé porte trois paires de barbillons autour de la bouche. Sociable et paisible, il est un hôte privilégié de l’aquarium communautaire.
image Krista 76
Rare, la reproduction est parfois signalée en aquarium. Les œufs adhèrent aux racines des plantes de surface.
On a remarqué qu’une baisse notoire de la pression atmosphérique augmente les chances de réussite.
Dans son milieu naturel, lors du frai, mâle et femelle nagent l’un près de l’autre à la surface très rapidement puis plongent dans les profondeurs après l’émission des spermatozoïdes et la ponte des œufs.
Le couple laisse le hasard faire son œuvre.
image Kasia/flickr
Très populaire, le kulhi apprécie un sol mou composé de sable fin mélangé avec de la tourbe. Plantes et enchevêtrement de racines de marais lui permettent de se dissimuler la journée.
La lumière doit être tamisée.
Il faut assurer une filtration sur une couche de tourbe pour acidifier légèrement le milieu.
Informations techniques : Température de 25 à 30°C. pH : 6. Bac de 50 litres
Loche clown
Cette espèce peut mesurer jusqu’à 15 cm et atteint 30 cm dans la nature. D’un caractère sociable et paisible, il peut être maintenu dans un vaste aquarium communautaire.
Il apprécie la présence d’autres membres de son espèce.
Il est pacifique avec les autres espèces également.
image Rachel andrew
Cette loche n’est pas territoriale mais défend son abri contre les intrus. Bien qu’il supporte la pleine lumière, il a besoin de nombreuses cachettes pour se dissimuler la journée.
Il est actif de jour et de nuit et aime fouiller le substrat à la recherche des petits vers qu’il adore.
Omnivore, il ne pose aucun problème d’alimentation.
image Eike R
Dans la mesure où il n’atteint pas sa taille adulte en aquarium, son dimorphisme sexuel reste une énigme.
Sa reproduction est inconnue en captivité. Dans son environnement naturel, ce poisson fraie dans les eaux tumultueuses au cours de la saison des pluies.
Il est originaire de Sumatra, des îles de la Sonde et de Bornéo.
image Sheryl's Boys
La composition de l’eau n’est pas un critère essentiel. Le sol doit être composé d’un mélange de sable fin et de tourbe. Mettez à sa disposition des abris et cachettes.
Pensez à changer l’eau fréquemment.
Informations techniques : Température entre 23 et 26°C. pH : 6 à 7. Bac de 200 litres
Classification
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Classe : Actinopterygii
Sous-classe : Neopterygii
Super-ordre : Ostariophysi
Ordre : Cypriniformes
Super-famille Cobitoidea
Famille : Cobitidae
Principales espèces
Botia rostrata
Botia almorhae (ex B. lohachata)
Botia dario
Botia histrionica
Botia kubotai
Botia striata
Chromobotia (ex Botia) macracanthus
Pangio kuhlii
Sinibotia (ex Botia) robusta
Syncrossus (ex Botia) beauforti
Syncrossus (ex Botia) berdmorei
Syncrossus (ex Botia) helodes
Syncrossus (ex Botia) hymenophysa
Yasuhikotakia (ex Botia) caudipunctata
Yasuhikotakia (ex Botia) eos
Yasuhikotakia (ex Botia) lecontei
Yasuhikotakia (ex Botia) modesta
Yasuhikotakia (ex Botia) morleti
Yasuhikotakia (ex Botia) nigrolineata
Yasuhikotakia (ex Botia) sidthimunki
Ce poisson d’eau douce tropicale a la faveur de nombreux aquariophiles. En effet, le gourami nain (Colisa lalia) est une espèce attrayante aux mœurs très paisibles. Ce poisson est originaire de l’Inde et du bassin du Gange.
Le mâle est très coloré alors que la femelle est beige argenté uniforme.
Ce gourami est un timide et recherche volontiers des abris offerts par les plantes. La hauteur d’eau ne dépasse pas 40 cm. Sa qualité a peu d’importance si elle se situe dans la neutralité.
Un éclairage mixte composé de néons, amélioré par quelques rayons de soleil, sera très apprécié.
La température normale est d’environ 25°C et peut monter jusqu’à 28°C.
Gouramis nains
Le gourami nain s’élève facilement dans un bac communautaire. Il est sociable et plutôt craintif. Par contre, les relations entre mâles peuvent être houleuses. Un couple peut vivre avec quelques cyprinidés.
Le couple évolue ensemble. Le gourami nain apprécie les petites proies vivantes, avec une préférence pour les insectes ailés qu’il vient happer à la surface de l’eau.
Au moment de la reproduction, le mâle construit un petit nid de bulles parmi les plantes flottantes, généralement dans un angle de l’aquarium.
Les parades amoureuses sont nettement moins violentes que celles du combattant, mais l’élevage des alevins n’est pas aussi facile.
Les œufs sont entourés d’un liquide huileux et remontent donc à la surface. L’éclosion s’effectue trois jours plus tard. Les alevins doivent être nourris d’infusoires.
Colisa lalia
Une espèce proche, d’importation relativement récente, Colisa sota ou gourami miel, provient de la même région que le gourami nain.
Le gourami nain ne dépasse pas 5 cm.
Pour aménager le bac, il est conseillé d’y placer des racines de tourbière et des plantes de surface telles que Riccia fluitans et Lemna minor.
Fiche technique
Ordredes Perciformes
Famille des Bélontidés
Syn.lat : Trichogaster lalius, Trichogaster unicolor, Colia cotra
pH : 6 à 7,5
Volume du bac : 60 litres pour un couple
Depuis leur première collecte en 1933, l’acclimatation et la reproduction des discus ont été l’ambition de nombreux aquariophiles.
Symphysodon aequifasciatus est sans conteste le roi des poissons d’aquarium. Pourtant, ce poisson qui a la réputation d’être idéal réclame en réalité des soins attentifs. On n’achète pas un discus comme on achète un guppy.
Le discus n’est pas un poisson pour néophyte. Une bonne expérience est requise pour maintenir dans de bonnes conditions celui que l’on surnomme le « Pompadour » des aquariums.
Le discus dans son habitat naturel
Les deux espèces de Symphysodon sont originaires du bassin de l’Amazone. Ce magnifique poisson, assez fragile, porte très bien son nom car il a la forme d’un disque presque parfait.
C’est pourquoi les disques, ou discus, sont très recherchés des aquariophiles pour leur forme originale et leurs splendides couleurs.
Le disque vert (Symphysodon aequifasciata) vit dans l’Amazone près de Santarem.
Le disque « vrai » ou « Pompadour » vit exclusivement dans le rio Negro. Il y recherche les zones calmes, riches en végétation telles que baies ou bras morts.
Les discus ressemblent beaucoup aux scalaires, autres poissons communs en aquarium, ce qui est normal puisqu’ils fréquentent des milieux analogues.
La taille des discus varie de 15 à 20 cm.
En liberté, leur couleur varie avec l’âge et devient de plus en plus bariolée. Les discus fréquentent les eaux calmes, riches en plantes aquatiques. Ils se nourrissent surtout d’insectes, de larves et de vers.
Discus
La femelle, ovipare, pond ses œufs en rangées régulières sur une large feuille ou sur une pierre plate, soigneusement nettoyée au préalable par le couple.
Ensuite le mâle les féconde, puis les parents « couvent » en se relayant pour brasser l’eau de leurs nageoires afin d’assurer autour des œufs un renouvellement constant d’oxygène.
Le discus : un commerce juteux
Les éleveurs ont obtenu des mutations spectaculaires à partir de sujets sauvages. Depuis une quinzaine d’années, toutes sortes de couleurs sont apparues.
Les poissons disponibles dans le commerce proviennent de l’élevage, asiatiques dans la majeure partie des cas.
L’engouement des amateurs a permis le développement de l’élevage intensif en Malaisie, Indonésie, Thaïlande et à Singapour.
Mais des excès ont été commis. En effet, pour accélérer la croissance et satisfaire les demandes, les éleveurs ont usé d’hormones. De plus, des colorants ont été additionnés à la nourriture pour accentuer les couleurs.
Discus
On en voit encore les effets aujourd’hui sur certains spécimens issus d’élevages peu scrupuleux. Les discus perdent leurs couleurs en quelques semaines et restent de petites tailles.
Cette demande excessive a provoqué d’autres problèmes. Les élevages ne sont pas toujours aux normes. Des maladies sont apparues dont la terrible peste du discus.
Aujourd’hui, la rigueur est de mise du fait de la concurrence et des critères qualitatifs sont exigés par les importateurs.
Le discus en aquarium
Les discus ont besoin d’un aquarium spacieux, abondamment planté et pourvu de nombreuses cachettes.
La plantation doit être éparse, complétée avec des racines de tourbière. Ce poisson apprécie de larges espaces libres pour nager et une lumière atténuée par un lit de plantes flottantes.
Une cuve de 150 sur 50 X 60 cm (environ 400 litres) est un bon choix pour maintenir 5 ou 6 discus adultes.
Le discus exige une eau irréprochable. La température doit être relativement élevée (27 à 28° C) et la dureté assez faible.
L’eau est la clé de la réussite de la maintenance et donc de la reproduction du discus.
L’utilisation d’un osmoseur est indispensable car le pH doit être de 6 et la dureté de l’eau inférieure à 10°f.
Il faut donc couper l’eau du robinet avec une eau adoucie artificiellement. Le passage sur un osmoseur est une technique bon marché.
La dureté de l’eau doit être de l’ordre de 5 à 10°f. La mesure de la conductivité est plus fiable pour mesurer la dureté. Sa valeur optimale doit tourner aux alentours de 100 microsiemens/cm.
Un conductivimètre électronique affiche avec précision cette mesure.
Les changements d’eau doivent intervenir les plus fréquemment possible et en petite quantité (15% toutes les semaines).
La filtration de l’aquarium doit être efficace mais pas brutale. Il ne faut pas que les courants soient trop forts.
Discus
Une aération est parfois nécessaire si les poissons semblent souffrir d’un manque d’oxygène.
Ce poisson ne peut cohabiter avec la plupart des espèces communautaires vendues dans le commerce.
Ce poisson très paisible devient territorial pendant le frai.
La reproduction du discus
L’installation de plusieurs cuves est impérative. Le couple doit être installé dans un aquarium possédant des conditions d’eau identiques à celles de l’aquarium d’origine.
Il ne doit comporter aucun décor, juste un support de ponte en terre cuite, disponible dans le commerce. Un pot de fleurs retourné peut faire l’affaire.
Le nourrissage est primordial pour stimuler la ponte. Il faut distribuer de petites quantités quotidiennes d’aliments riches en protéines (mixture à base de cœur de bœuf, de poisson haché, de céréales …)
Température de l’eau : 30°C
pH : entre 5 et 6
Dureté totale : 1 à 3°f
Dureté carbonatée : 0,5 à 1,5°f
Conductivité stabilisée entre 80 et 120 µs/cm
L’éclosion a lieu au bout de 60 heures. Le couple mâchonne les œufs pour faire éclater la coquille. Ils placent ensuite les larves sur le support.
Six jours après la ponte, les larves se détachent et commencent à nager. Durant cette période, le corps des parents se couvre d’un mucus nourricier. Les alevins se nourrissent de cette sécrétion durant parfois plus de deux semaines.
Il faut ensuite donner des nauplies d’artémias pendant une dizaine de jours, avant de prélever les alevins et de les faire grandir dans un bac à part.
La reproduction du discus en aquarium est délicate et beaucoup de déboires sont à prévoir lors des premières pontes.
La reproduction du poisson rouge
Les poissons rouges atteignent leur maturité reproductive à deux ans. Cependant, il est préférable d'attendre qu'il aient 3 ans. En effet, la ponte sera plus importante.
Après 3 ans, les pontes diminuent. Si vous souhaitez des poissons en bonne santé, il vous faut sélectionner des mâles et des femelles bien formés et vigoureux.
La reproduction du poisson rouge
Au printemps, quand l’eau atteint 17° à 18°C, le poisson rouge s’apprête à se reproduire. Il est d’ailleurs conseillé de baisser la température durant l’hiver si on souhaite tenter une reproduction.
Le mâle atteint sa maturité sexuelle à 2 ans et la femelle à 3 ans. La reproduction est appelée « le frai ». Le frai fécondé s’accroche aux plantes et la maturation peut commencer.
Dans une eau à 18-20°C, les alevins sortent de l’œuf en trois à quatre jours. Ils restent au fond de l’eau. Ils se nourrissent d’abord du contenu de leur poche nutritive, sur le côté du ventre. Elle est vidée en une semaine.
Les femelles sont plus rondes et plus pleines que les mâles quand arrive la période de frai. On reconnaît qu’elles sont prêtes à pondre car le ventre devient mou. Les mâles présentent des boutons de noce qui sont de petits nodules sur les ouïes et les nageoires pelviennes.
jeunes alevins
Installation de l’aquarium pour le frai
Remplissez un aquarium de 100 litres d’eau à température ambiante. Placez y quelques bouquets d’herbes aquatiques (Elodea ou Cabomba).
Mettez deux mâles pour une femelle. Si l’aquarium est de 200 litres, vous pouvez y mettre 2 à 3 femelles avec le nombre de mâles correspondant.
L’eau fraîche stimule les mâles qui poursuivent les femelles en leur donnant des coups de museau dans le ventre.
Comptez environ un à deux jours avant que les poissons fraient. Les femelles peuvent pondre jusqu’à 6 000 œufs qui sont fécondés par le mâle.
Quand les femelles sont épuisées, elles s’installent au fond du bac et ne réagissent plus aux sollicitations du mâle. Vous pouvez alors sortir les poissons.
Les œufs fécondés mûrissent et au bout d’un ou deux jours, on peut voir deux points noirs, les yeux des embryons. Les alevins sortent de l’œuf en 2 à 4 jours.
Aspirez les œufs non fécondés qui blanchissent car cela peut entraîner le développement de Saprolegnia (une mousse).
Quand les alevins montent à la surface cela signifie qu’ils ont épuisé leur poche nutritive. Vous pouvez alors les nourrir plusieurs fois par jour. Les magasins spécialisés vendent des aliments d’alevinage.
Environ trois semaines après l’éclosion, vous pouvez sélectionner les jeunes et les mettre en aquarium. Veillez à renouveler l’eau régulièrement à raison de 20% par semaine.
alevins
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Maladies du poisson rouge
Dans la plupart des cas, les maladies du poisson rouge sont provoquées par une alimentation qui n'est pas assez variée et un mauvais entretien de l'aquarium.
Vos poissons rouges ne doivent pas maigrir ou trop grossir. Vous devez impérativement changer régulièrement l'eau ou nettoyer le bassin si vos poissons sont élevés en extérieur.
Les principales maladies parasitaires du poisson rouge
La maladie des points blancs
La cause en est Ichthyophitirius multifiliis qui est un parasite. Il pénètre sous la peau du poisson et l’endommage. C’est une maladie contagieuse en aquarium. Les symptômes sont des petits points blancs sur les nageoires, la queue et la peau.
Traitement: les magasins proposent de nombreux produits pour lutter contre cette maladie. Pendant le traitement, vous devez augmenter la température de l’eau à 32°C pendant quelques heures tous les 2 à 3 jours accompagnés d’une bonne oxygénation.
Après le traitement, faites des changements d’eau plus fréquents.
Chilodonella cyprini
Les poissons montrent des signes d’étouffement. Ils restent à la surface pour piper l’air. Puis, on voit apparaître un dépôt blanc sur la peau qui part en lambeaux.
Les magasins vendent des préparations pour lutter contre ce parasite. Une bonne hygiène de l’eau est le meilleur moyen de prévenir cette maladie.
Costia necatrix
C’est une algue unicellulaire qui attaque la peau et le système respiratoire. Elle est fréquente chez les poissons rouges. Le poisson a des difficultés à respirer et on voit un léger dépôt bleuâtre sur la peau.
Utilisez un produit contre les parasites d’aquarium.
Les autres maladies
Parmi les autres maladies, il y a les maladies dues aux champignons et aux bactéries. Ces maladies proviennent la plupart du temps d’un mauvais entretien. L'hydropisie aigüe est une maladie bactérienne.
Les poissons deviennent déformés, la peau est abîmée et les écailles sont hérissées.
Le traitement est difficile car les organes internes sont atteints. Si un poisson présente ces symptômes, il est préférable de le retirer de l'aquarium. En cas de propagation de la maladie, il faut traiter tous els spécimens aux antibiotiques.
Pour éviter les maladies Il faut impérativement maintenir l’eau propre, bien nourrir les poissons et éviter le surpeuplement.
L'hydropisie chronique appelée "maladie des poissons rouges" apparaît généralement au printemps. Les poissons deviennent apathiques et ne mangent plus.
On peut augmenter la température de l'eau à environ 20°C pour limiter la propagation ou utiliser des antibiotiques.
La tuberculose des poissons est exclusivement due à un mauvais entretien et une mauvaise alimentation. Le traitement est difficile et la guérison assez rare.
Il est à noter que l’arrivée d’un nouveau poisson ou d’une nouvelle plante représente un risque de contamination. Si vous achetez de nouveaux poissons, il faut pendant 2 à 3 semaines les placer dans un autre aquarium.
Cette quarantaine vous permettra de voir si les poissons sont en bonne santé. N’hésitez pas à demander conseil à votre spécialiste animalier en cas de problèmes.
En animalerie, vous trouverez de nombreuses espèces de poissons rouges ce qui rend souvent le choix difficile.
La plupart des espèces apprécient un séjour en bassin extérieur durant l'été. L'avantage c'est qu'ils n'endommagent pas les plantes aquatiques. Ils y gagnent beaucoup en vitalité mais par contre grossissent plus qu'en aquarium.
Tous les poissons rouges peuvent être élevés en aquarium non chauffé. Ils préfèrent, en général, cohabiter entre eux, en dehors d'autres espèces.
Poisson rouge
C’est le poisson rouge (Carassius auratus) le plus commun qui est issu du cyprin doré par sélection. C’est un poisson robuste qui convient bien aux débutants. Il peut être rouge lumineux, cuivré ou tacheté.
Il peut être élevé en aquarium ou en étang. Le bocal est à proscrire. C'est un poisson sociable qui préfère la vie en groupe. Omnivore, il évolue au milieu de sable, roches et plantes à condition que l'eau soit bien oxygénée.
Sa taille varie de 12 à 30 cm. Sa longévité peut atteindre dans de bonnes conditions une vingtaine d'années.
La reproduction est assez facile et demande des plantes à feuilles fines. Il faudra retirer les parents après la ponte et nourir les alevins avec des infusoires dès qu'ils nagent.
Température: 10 à 30°C
pH: 6,5 à 8 pH
Volume minumum: 50 l
Poisson rouge japonais (Wakin)
Il est originaire du Japon. C’est un long poisson au corps fuselé de 30 cm. Il peut être rouge, rouge tacheté de blanc ou blanc pur.
Poisson rouge Yamagata (Yamagata-Kingyo)
Il nous vient du Japon. Il est plus trapu que les autres poissons rouges. Il peut être rouge ou rouge tacheté de blanc.
Kaliko à tâches rouges ou Shubunkin (Carassius auratus var. shubunkin)
Poisson originaire du Japon. Sa forme est allongée. Il peut être blanc, parfois bleu, avec des tâches rouges, jaunes ou noires.
C’est un poisson sociable et actif. Il est toujours à la recherche de quelque chose à manger.
Shubunkin. Brader Neil
Ce poisson est surtout adapté aux bassins extérieurs. Il a besoin d’une période froide dans son cycle annuel pour se reproduire. En aquarium, il lui faut une eau tempérée sans résistante chauffante. La pièce ne doit pas être chauffée.
Alimentation : omnivore
Taille : 15 à 25 cm
Reproduction : Assez facile
Aménagement du bac : 250 litres pour 4 à 5 poissons. Sable, roches et plantes
Température : 4 à 30 °C
Queue-de-comète
Il est originaire de Chine. Il est rouge uni en général mais parfois jaune, rouge à tâches blanches ou noires.
Poisson rouge. Carassius auratus.
Queue-de-voile ou Ryukin
Ce poisson est également appelé poisson rouge voile. Il est originaire de Chine. Il peut être rouge uni, orange, blanc, noir ou à tâches multicolores. Les Queues-de-voile atteignent leur pleine beauté vers quatre ans.
Ce sont des poissons fragiles qui ont besoin d’une température minimale de 15° à 18°C et sont vraiment à l’aise à 20°C. Ils préfèrent un aquarium spacieux et la cohabitation. L’élevage en plein air n’est possible que l’été.
Ryukin Sarasa.
Un aquarium de 150 litres peut accueillir de 4 à 6 ryukins. C’est un poisson glouton qui est très friand de verdure. Il vaut donc mieux lui donner une végétation coriace, comme des anubias par exemple.
Alimentation: Omnivore
Taille: 35 cm en bassin, plus petit en aquarium
Poisson rouge Tosa ou Tosakin
Poisson originaire du Japon. Il est assez fragile. Il est rouge et sa nageoire caudale est bordée de blanc.
Watonai
Ce poisson japonais est issu du croisement d’un Wakin et d’un Queue-de-voile. C’est une espèce robuste qui convient aussi bien à l’aquarium qu’au bassin de plein air. Il peut être rouge, blanc ou à tâches rouges et blanches.
Ecailles-perlées ou Chunshuyui
Ce poisson originaire de Chine est à réserver à l’aquarium car assez fragile. Son corps est rouge tâché de blanc et ses nageoires blanches.
Télescope ou Demekin (Carassius auratus var.télescope)
Ce poisson chinois possède des yeux très gros qui sortent de l’orbite comme un télescope. Diamètre des yeux : 12 à 15 mm.
Sa coloration est rouge, noire ou identique au Kaliko. Les poissons-téléscope sont fragiles et ne doivent pas être élevés avec des poissons rouges ordinaires par contre, il est conseillé de lui associer d’autres poissons rouges comme Oranda ou Pearl scale.
Télescope rouge.
A éviter dans un bassin de plein air sauf l’été.
Alimentation : omnivore
Taille : 30 cm
Reproduction : Assez facile
Aménagement du bac : 250 litres pour 4 poissons. Sable fin, roches et plantes
Température : 15 à 30 °C
Œil-au-ciel ou Chotengan
Les yeux de ce poisson chinois sont exorbités. Il peut être rouge ou tricolore. C’est un poisson fragile qui aime la chaleur. Œil-de-Dragon Origine : Chine. Ses yeux sont grossis d’un diamètre d’environ 12 mm. Il est rouge uni ou tricolore. Il est fragile. Il ne faut élever avec lui que des poissons à nage lente. A ne pas mettre avec des poissons rouges ordinaires qui sont beaucoup plus rapides.
Poisson-bulle ou Suihogan
Origine : Chine.
Sous l’œil se trouve une ampoule gonflée de liquide qui bouge quand il nage et menace sans cesse de crever. C’est le plus fragile des poissons rouges. Il ne doit pas être mélangé à d’autres espèces.
Queue-de-paon ou Jikin
Origine : Japon.
C’est l’une des espèces les plus précieuses. Il est blanc argenté avec les nageoires, les ouïes et les yeux rouges.
Poisson-œuf ou Marco
Origine : Chine.
Il est rouge. C’est un poisson à nage lente qu’il faut réserver uniquement à l’aquarium. Il aime la chaleur.
Poisson-œuf blanc ou Nankin
Origine : Japon.
Son corps est blanc, nageoires roses et insertion des nageoires et ouïes rouges. Les yeux peuvent être rouges. Il est fragile et doit donc être réservé à l’aquarium.
Tête-de-Buffle (Tête-de-lion)
On ne sait pas si ce poisson est originaire de Chine ou du Japon. A trois mois, une excroissance de peau au sommet de la tête forme un capuchon qui va du front aux ouïes et aux yeux.
Tête-de-buffle.
C’est ce capuchon qui lui donne cet aspect de taureau. Il mesure jusqu’à 18 cm. Il est assez rare en Europe.
Tête-de-lion hollandais ou Oranda Shishigara
Origine : Chine.
Il ressemble beaucoup au Queue-de-voile mais en plus long. C’est le plus grand poisson rouge. Il peut atteindre 60 cm.
Il possède une excroissance de peau au sommet de la tête. En général, il est rouge uni mais on peut en trouver des blancs avec quelques tâches rouges. C’est l’un des plus beaux poissons rouges. Il aime la chaleur et ne survit qu’avec une température d’au moins 18°C.
Shukin, Kaliko d’automne
Origine : Japon.
Il est rouge ou tricolore. On le trouve très rarement en magasin.
Oranda (Carassius auratus var.oranda)
Cette variété est issue du poisson rouge classique et n’existe pas en milieu naturel.
C’est un poisson sociable qui apprécie la compagnie de ses congénères.
Oranda.
Alimentation : omnivore
Taille : 20 à 50 cm
Reproduction : assez facile. Retirez les parents après la ponte et nourrissez les alevins avec des infusoires
Aménagement du bac : 250 l minimum pour 4 poissons. Décor : sable fin, roches et plantes
Température : 15 à 30 °C
Pour garder un poisson en bonne santé dans un aquarium, il faut veiller à varier son alimentation et surtout éviter de trop le nourrir.
Dans la plupart des cas, la règle de base est de nourrir vos poissons deux fois par jour. La ration journalière ne doit pas dépasser quelques pour cent du poids du corps du poisson. Par exemple, un poisson de moins de 5 cm ne doit manger que quelques milligrammes par jour.
On distingue trois catégories de poissons : carnivores, herbivores, omnivores.
Vous n’aurez aucun problème pour leur fournir une alimentation adaptée avec les aliments vendus dans les magasins d’aquariophilie.
Flocons, paillettes et granulés.
Les aliments spécifiques pour les poissons de fonds sont en comprimés.
Les flocons sont destinés aux poissons qui se nourrissent en surface alors que les granulés qui coulent lentement sont pour les poissons qui s'alimentent en pleine eau ou sur le fond.
Les lyophilisés sont de petits organismes entiers ou en morceaux qui sont desséchés (larves de moustiques, krill, artémias, etc.). Ils sont très intéressants du point de vue nutritif, flottent en surface et plaisent beaucoup aux poissons. Ils permettent aussi de maintenir des espèces essentiellement carnivores (combattant ou Betta splendens) en faisant l'impasse sur le congelé et le vivant quand on ne peut pas faire autrement.
Les congelés
Une distribution de vers de vase ou d'artémias décongelés plait beaucoup aux poissons, surtout durant l'acclimatation pour faciliter la prise de nourriture. Il est impératif de rincer la nourriture surgelée avant la distribution.
Le vivant
On trouve dans les commerces spécialisés, de petites barquettes contenant des vers de vase, des artémias et des daphnies vivant. Ce conditionnement permet de les conserver au frais dans votre réfrigérateur quelques jours.
Il est tout de même préférable de les distribuer rapidement car ces petits animalcules se vident rapidement de leurs substances nutritives.
Le rinçage à l’eau douce est impératif. L'alimentation vivante stimule le frai.
Les crevettes font le régal des poissons d'assez grande taille, d'eau douce ou d'eau de mer.
Les poissons de petites tailles constituent des proies pour les poissons carnivores, notamment les poissons marins, plus difficile à nourrir.
Daphnies
Les aliments domestiques
Certains aliments sont interessants pour nourrir les poissons: viandes blanches, poissons, crevettes, moules, jaune d'oeuf, épinards, salade.
Il faut bien sûr couper les aliments à la taille de la bouche de vos pensionnaires.
Aquarium d'eau douce. Aquarium d'eau de mer
L’aquarium d’eau douce tempérée : l’aquarium des poissons rouges
Les poissons rouges sont parfaitement adaptés à l’aquarium d’eau douce tempérée. Dans ce type d’aquarium, l’eau reste à une température ambiante entre 18° et 20°C.
C’est un aquarium spacieux, planté de végétaux.
Pour les poissons rouges ordinaires, types Queues de voile de 15 à 20 cm, il vous faut un aquarium de 200 litres qui mesure en général 100 x 40 x 50 cm.
Aquarium d'eau douce tempérée
Tant que les poissons sont jeunes, un aquarium de 80 litres suffit mais c’est provisoire. Les poissons grandissent vite.
Type d’aquarium : en verre, sans cadre, ou avec des bordures de plastique ou anodisé dont les vitres sont ajustées par des joints de silicone.
L ’aquarium d’eau douce tropicale
Il existe quatre sortes d’aquariums tous dotés d’une eau variant entre 24° et 30°C.
1/ L’aquarium communautaire
Cet aquarium fait cohabiter des poissons et des plantes qui ne sont pas originaires de la même région.
Cet aquarium obéit à des règles strictes écologiques. Il faut bien connaître chaque espèce et ses besoins.
2/ L’aquarium régional
Cet aquarium est une réplique miniature d’un écosystème. Par exemple, on peut reproduire un écosystème asiatique : association des membres de la famille des cyprinidés avec des poissons à labyrinthe.
Les plantes doivent être également reproduites.
3/ L’aquarium spécifique
Là, on ne s’occupe que d’une espèce ou d’une famille de poissons qui ont des caractéristiques communes.
Cela réclame une motivation pour une espèce particulière.
4/ L’aquarium hollandais
Ce sont les poissons qui mettent en valeur les plantes et non l’inverse. Cet aquarium est important et la plupart du temps encastré dans un mur.
L’entretien est difficile. Ce type d’aquarium est réservé aux passionnés des plantes.
L ’aquarium d’eau de mer tropicale
Le coût onéreux des poissons réserve ce type d’aquarium aux gros budgets. Les équipements sont également assez chers.
De plus, il est difficile de faire reproduire ce type de poissons.
Il est préférable pour un débutant de commencer avec un aquarium d’eau douce.
Aquarium marin. image Wind.com.my
Aquariums communs vendus en magasin
Deux grands types de bacs sont disponibles : la cuve nue à laquelle il faut ajouter l'éclairage et l'aquarium monobloc qui comporte une galerie intégrée.
Ensuite la plupart des détaillants proposent des équipements tout compris.
image Wind.com.my
Aquarium équipé ou nu
L'aquariophile bricoleur peut acheter une cuve nue et l'habiller de son choix avec une galerie en bois, confectionnée de ses mains. Attention néanmoins à bien connaître les matériaux et les schémas électriques pour l'installation des fluos.
Il existe aussi pour les petits bacs des galeries qui s'achètent à part, elles sont généralement insuffisantes pour les besoins d'un aquarium communautaire planté. Des "kits ballasts"* encore appelés contrôleurs d'éclairage sont disponibles pour le bricoleur qui a des notions de menuiserie/décoration mais qui n'y connaît rien en électricité.
Pour tous les autres, l'achat d'une cuve monobloc représente la meilleure solution. Le plus souvent la galerie est déjà équipée de fluos. Ouvrez-la et regardez les marques. A prix égal ou légèrement supérieur choisissez l'offre équipée de fluos qui ont fait leurs preuves et d'embouts de qualité.
Quel meuble choisir ?
Un petit bac peut se satisfaire d'un meuble non spécifique à l'aquarium mais
Attention, il faut tout de même que ce dernier puisse supporter à la fois le poids
du bac rempli et les inévitables projections d'eau. Attention au meuble bon marché, à monter soi-même Bien des catastrophes arrivent durant la mise en eau même avec des aquariums de 50 l.
image Wind.com.my
Mémo. CUVE ET MEUBLE
Choisir son bac
• C'est de la taille et des habitudes de vie des poissons que l'on définit le volume de son aquarium.
• Deux grands types de bacs sont disponibles : la cuve nue à laquelle il faut ajouter l'éclairage et l'aquarium
monobloc qui comporte une galerie intégrée.
Les formats standards des bacs
Longueur x largeur x hauteur Contenance
80x30x40 cm 96 L
100x30x40 cm 120 L
120x30x40 cm 144 L
120x40x50 cm 240 L
150x40x50 cm 300 L
150x50x60 cm 450 L
200x40x50 cm 400 L
200x50x60 cm 600 L
Pour les débutants
• Plus un aquarium est grand, plus l'équilibre est facile à y maintenir. Il faut choisir un bac communautaire de minimum 80 voire 100L pour débuter. Un aquarium spécifique peut être choisi plus petit.