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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Otarie et son petit
Faune, animaux des Galapagos
Lorsque l'on évoque des Iles Galapagos les tortues et les iguanes sont les premiers animaux qui viennent à l'esprit. Il sont quasiment emblématiques de l'archipel.
Toutefois les Galapagos comptent un grand nombre d'espèces d'animaux, la présence de certaines étant très étonnantes sous cette latitude, comme le manchot ou l'otarie.
Comment les animaux sont arrivés sur les îles séparées du continent de presque 1000 kilomètres ?
Par les airs...
Les courants aériens peuvent transporter de petites charges au-dessus de l'océan. A l'aplomb de l'archipel, la condensation de l'air provoque leur chute.
- Pour les oiseaux la réponse est extrêmement simple, car eux seuls peuvent parcourir une aussi longue distance en volant évidemment.
- Pour les animaux plus légers comme les insectes, un courant aérien ascendant peut les déplacer sur plusieurs kilomètres et les relacher sur l'archipel sans dommages. Ils peuvent être également transportés par un autre animal, dans le plumage d'un oiseau par exemple.
Par la mer...
Les scientifiques ont réalisé des expériences pour connaître le temps nécessaire pour atteindre l'archipel des Galapagos. Ils ont calculé qu'en se laissant dériver, un objet flottant ou un animal peut parvenir aux Galapagos en deux semaines. Les courants de Humboldt ou de Panama amènent naturellement vers les îles.
- Les reptiles peuvent se retrouver, malgré eux, embarqués sur un tronc qui va dériver au fil des courants. Le radeau de fortune va finir par s'échouer sur une plage, libérant ainsi ses passagers clandestins.
- Un cas spécifique: les tortues terrestres ont tout simplement flotté en dérivant du continant vers l'archipel. Elles possèdent sous la carapace une poche d'air qui améliore leur flottaison. Elles peuvent survivre plusieurs mois sans s'alimenter.
Les animaux que vous pouvez voir actuellement aux Galapagos
Les reptiles
Mouette à queue d'aronde
Endémique, la mouette à queue d'aronde est reconnaissable à ses grands yeux noirs cerclés de rouge. Cette partie rouge lui sert de sonar pour chasser la nuit.
Les Oiseaux des Galapagos
Les oiseaux des Galapagos sont exceptionnels à plus d'un titre.
Vous serez surpris de la grande richesse d'espèces différentes qui vivent sur les îles, mais aussi du fait que la majorité des oiseaux se laissent approcher sans s'enfuir !
La plupart des espèces d'oiseaux des Iles Galapagos sont également endémiques, c'est-à-dire que l'espèce est unique et ne se trouve nulle part ailleurs dans le monde.
Les oiseaux marins
Oiseaux grands migrateurs, ces espèces migrantes sont habituées à parcourir de grandes distances en mer. Ce sont probablement les premiers à avoir colonisé les Iles Galapagos. Ils proviennent essentielement de l'Equateur, de la Colombie, du Pérou et même des Caraïbes. Un quart des espèces d'oiseaux marins est endémique.
- le Manchot des Galapagos
- la Mouette des laves
- la Mouette à queue d'aronde
- l'Albatros des Galapagos
- la Grande Frégate
- le Pélican
- le Fou des Galapagos : Fou à pattes bleues, Fou à pattes rouges, Fou masqué
Les oiseaux du littoral et de la lagune
- Le Grand Héron bleu
- Le Héron des laves
- Le Héron de nuit
- L'Huitrier
- Le Flamant rose
Les oiseaux terrestre
- Les moqueurs des Galapagos
- La tourterelle des Galapagos
- La Fauvette Jaune ou Paruline
- La Buse des Galapagos
- Les Pinsons de Darwin
Formation des îles et historique
Les Iles Galapagos sont souvent comparées à un paradis terrestre que la civilisation et l'Homme n'ont pas encore réussi à détériorer. Sans être complètement vierge, la plus grande partie des îles est maintenant protégée. Les flux de touristes sont canalisés et réglementés.
L'archipel est a été mis en lumière en 1835 par Charles Darwin lors de son périple à bord du Beagle. C'est lors de ce voyage que le célèbre naturaliste à élaboré et trouvé les preuves de l'évolution des espèces, en particulier grâce aux espèces de pinsons.
Situation géographique
Situé à moins de 1000 kilomètres à l'ouest de l'Equateur, en plein Océan Pacifique, le chapelet des Galapagos est constitué de 19 îles, 42 îlots et de plusieurs milliers de récifs. L'ensemble de l'archipel est d'une superficie de 8006 km².
Liste des 19 îles Galapagos : Baltra, Bartolomé, Darwin, Española, Fernandina, Floreana, Genovesa Island, Isabela, Marchena, North Seymour, Pinta, Pinzón, Rábida, San Cristóbal, Santa Cruz, Santa Fe, Santiago, South Plaza, Wolf.
La formation des Iles Galapagos
Des îles formées de volcans
Ce sont des îles d'origine volcanique qui ont émergé à partir du plateau basaltique depuis 4 millions d'années. Elle ne sont en aucune façon reliées à la masse continentale de l'Amérique du Sud. Les îles se sont donc constituées à partir de volcans surgis du fond de l'océan.
Les Galapagos sont l'un des "points chauds" du globe terrestre, qui sont des zones de fragilité de la plaque tectonique. Les fonds sous-marins sont fissurés et le magma en fusion qui est emprisonné en-dessous parvient à percer la croûte terrestre pour former un volcan. Celui-ci va mettre plusieurs millions d'années pour émerger et former une île.
Toutes les îles n'ont pas le même âge !
La plaque tectonique sur laquelle se trouve l'archipel, la plaque de Nazca, migre donc doucement (5 cm par an) vers l'est. Le point chaud des Galapagos étant, lui, fixe, les îles qui sont créées avancent vers l'est. La plus ancienne des îles est donc à l'est, San Cristobal, alors que les plus récentes sont à l'ouest comme Fernandina.
Histoire des Iles Galapagos
Il n'existe pas aux Galapagos de restes archéologiques de civilisations anciennes. On suppose donc que les îles n'ont pas été colonisées par l'homme dans les temps anciens. Perdues au milieu de l'océan, à presque 1000 km des côtes, la probabilité d'un accostage est très faible...
C'est en 1535 que Fray Thomas de Berlanga, envoyé en mission par le roi Charles Quint, découvre officiellement l'archipel des Galapagos. Les marins accostent, rencontrent des animaux étranges (tortues géantes, iguanes...) mais ne s'établissent pas sur les îles. Berlanga rapporte au roi une description des îles en insistant sur le côté sauvage des îles.
A partir de 1570 les îles commencent à être indiquées sur les cartes maritimes dont celle dessinée par Abraham Ortelius, en 1574, sous le nom de "Insulae de los Galopegoes". Etant souvent enveloppées de brume les îles sont également appelées à l'époque "Las encantadas" (Les "îles enchantées") : les navigateurs les voyant comme posées sur l'eau...
Jusqu'à la fin du 17ème siècleles Galapagos vont servir de réservoir naturel d'eau et de nourriture pour les bateaux de passage. Boucaniers, baleiniers et pirates trouvent sur les îles des sources d'eau potable mais surtout les tortues géantes qu'ils embarquent comme source de nourriture "vivante".
Période noire pour l'archipel des Galapagose, la chasse à l'otarie et à la baleine se développent : certaines espèces sont totalement exterminées...
En 1807, un premier colonisateur s'installe sur l'île de Floréana, Patrick Watkins. Il établit un comptoir de commerce pour les bateaux de passage. Irlandais d'origine il cultive des patates et du tabac qui sont la base de son commerce.
En 1832, le colonel Ignacio Hernandez prend possession de l'archipel et les Galapagos deviennent propriété de l'Equateur. Toutes les îles sont renommées avec les noms espagnols que nous connaissons aujourd'hui.
Le plus célèbre touriste des îles sera, sans nul doute,Charles Darwinqui explore l'archipel en 1835. Etonné par la faune spécifique des îles, il étudie plus particulièrement les différentes espèces de pinsons qui s'y trouvent. Ses études lui permettront, à son retour, d'élaborer sathéorie de l'évolution des espècesà partir du processus desélection naturellequ'il a observé.
La colonisation des îles va s'accélerer, et en 1892 (400e anniversaire de la découverte des Amériques) qui prennent alors le nom d'Archipel de Colon.
Dès 1934 des lois sur la protection de l'archipel sont promulguées et une partie des îles est transformée en Parc National. La diversité n'est pour autant pas sauvée car durant la seconde guerre mondiale l'île de Baltra héberge une base aérienne américaine. Des soldats ne trouveront pas mieux que de s'entrainer au tir sur des iguanes terrestres : certaines espèces sont exterminées !
En 1959 c'est l'ensemble de l'archipel qui est déclaré Parc National et la fondation Darwin est créée à Bruxelles. Cette fondation a pour objectif de chercher des fonds pour la sauvegarde de la biodiversité des Galapagos. La station Darwin est construite en 1960 pour étudier et protéger la faune et la flore des îles.
Création en 1968 du service du Parc National des Galapagos qui donne les limites des zones touristiques afin de canaliser les visiteurs et d'enrayer les contaminations venues de l'extérieur (graines, animaux...).
Pour les même raisons, le gouvernement équatorien délimite en 1986 une réserve marine de 40 miles marins autour des îles.
En 1978 les Galapagos sont le premier site a être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Afrique du Sud
Robben Island est classée par l'Unesco en 1999.
Il s'agit d'une petite île située à une petite dizaine de kilomètres du continent, au large de Cape Town (Le Cap). Elle tient tristement sa célébrité notamment de son ancienne prison, aujourd'hui devenue musée, dans lesquels les prisonniers politiques sous le régime de l'apartheid étaient enfermés. Nelson Mandela y fut incarcéré pendant 18 ans (de 1964 à 1982), avant d'être transféré successivement dans les prisons de Pollsmoor (à Cape Town, de 1982 à 1988) et de Victor Verster (près de Paarl, de 1988 à 1990) et d'être finalement libéré après un total de 26 ans d'emprisonnement en 1990 et de devenir président de l'Afrique du Sud en 1994.
Robben Island est un symbole de la victoire de l'esprit humain sur l'emprisonnement, la souffrance et la ségrégation pour le pays comme pour le reste du monde. Son histoire est riche d'événements depuis la fin du XVe siècle ; c'est toutefois depuis la deuxième moitié du XVIIe siècle que l'occupation de l'île devint continue comme en témoignent divers bâtiments et habitations. C'est en 1657 que Jan van Riebeeck fit de l'île une colonie, après que la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales prenne conscience de l'intérêt de la région. Ce fut rapidement les esclaves et les prisonniers de guerre qu'il envoya sur l'île pour casser des pierres servant à la construction de la ville du Cap. En 1795 les britanniques prirent la région aux néerlandais et poursuivirent la destinée carcérale de Robben Island, y envoyant prisonniers militaires, politiques et de droit commun. Toutefois, en 1846 la prison fut fermée et ce fut une infirmerie générale pour malades mentaux, malades chroniques et lépreux qui fut installée sur l'île, avant de ne devenir finalement plus qu'une léproserie, qui ferma finalement en 1931. C'est alors un rôle de réserve militaire qui fut attribuée à Robben Island à partir de 1936, servit d'avant-poste de défense pendant la guerre puis de camp d'entraînement ensuite. La tradition pénitentiaire de l'île revit le jour à partir de 1959 ; en 1961 et 1962 arrivèrent respectivement les premiers prisonniers de droit commun et politiques. Robben Island resta alors pendant 30 ans une prison de haute sécurité pour les opposants au régime de l'apartheid, jusqu'à la libération des derniers prisonniers en 1991 puis sa fermeture définitive en 1996.
Afrique du Sud
Les processus fluviaux, marins et éoliens permanents sur ce site ont créé un relief très varié avec des récifs coralliens, de longues plages de sable, des dunes côtières, des systèmes lacustres, des marais et des zones humides à papyrus et roseaux. L’hétérogénéité environnementale du parc – encore accentuée par des crues importantes et des tempêtes côtières – et sa localisation dans une zone de transition entre l’Afrique subtropicale et l’Afrique tropicale expliquent sa diversité spécifique exceptionnelle et la spéciation qui continue. La mosaïque de reliefs et de types d’habitat crée des panoramas uniques au monde. Le site constitue un habitat d’importance essentielle pour une multitude d’espèces des milieux marins, dépendant des zones humides et de savane d’Afrique.
Le site de Sainte-Lucie est constitué de treize aires protégées contiguës d’une superficie totale de 234,566 hectares. Le site constitue le système estuarien le plus vaste d’Afrique. Il comprend la limite méridionale des récifs coralliens sur le continent. Le site est une combinaison des processus marins, fluviaux et éoliens qui ont abouti à une grande variété de formes terrestres et d’écosystèmes. Ses caractéristiques comprennent de larges canyons sous-marins, des plages de sable, un cordon dunaire boisé et une mosaïque de zones humides, de plaines herbeuses, de forêts, de lacs et de savane. La variété de la morphologie ainsi que les crues importantes et les tempêtes côtières contribuent à des processus évolutifs en cours dans la région. Les phénomènes naturels incluent une salinité variable de faiblement salin à hypersalin dans les lacs du parc; un grand nombre de tortues qui viennent pondre sur les plages; la migration des baleines, des dauphins et des requins-baleines au large; et un nombre impressionnant d’oiseaux d’eau avec d’importantes colonies reproductrices de pélicans, de cigognes, de hérons et de sternes. La situation du parc entre l’Afrique sub-tropicale et tropicale explique sa biodiversité exceptionnelle qui comprend quelque 521 espèces d’oiseaux.
Le Grand Bouddha avant mars 2001, date de leur destruction.
Les Bouddhas de Bâmiyân étaient deux statues monumentales de bouddhas debout, excavées dans la paroi d'une falaise située dans la vallée de Bâmiyân du centre de l'Afghanistan, à 230 kilomètres au nord-ouest de Kaboul et à une altitude de 2500 mètres. Le site tout entier est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Datant très probablement des Veet VIe siècles, les statues représentaient un mélange classique d'art grec et bouddhiste.
Elles étaient taillées directement dans les falaises de grès, mais les détails avaient été modelés dans un mélange de boue et de paille, puis enduits de stuc. Cet enduit, qui avait pratiquement disparu depuis bien longtemps, était peint pour améliorer le rendu des expressions des visages, des mains et du drapé des robes. Les parties inférieures des bras des statues étaient faites du même mélange d'argile et de paille et soutenues par des armatures en bois. On pense généralement que les parties supérieures des visages étaient constituées de grands masques en bois ou en métal. Les alignements de trous que l'on peut remarquer sur les photographies accueillaient des chevilles en bois servant à stabiliser la couverture de stuc.
Situé sur la route de la soie reliant la Chine et l'Inde au monde occidental, Bâmiyân se développa comme un centre religieux et philosophique comportant plusieurs monastères bouddhistes et un lieu de rencontre entre l'orient et l'occident où s'élaborèrent de nouvelles formes d'art gréco-bouddhique. Ce centre bouddhiste majeur, l'un des plus importants du IIe siècle jusqu'à l'irruption de l'islam dans la vallée, au IXe siècle, accueillait moines et ermites qui résidaient dans de petites cavernes creusées dans la paroi des falaises tout au long de la vallée de Bâmiyân. On y trouvait ainsi de nombreuses statues de bouddhas debout ou assis creusés dans des niches de la falaise et les cavernes comportaient souvent des peintures à fresque raffinées et très colorées produites par les moines. Les deux principales statues étaient évidemment les Bouddhas debout géants, mesurant respectivement 53 et 35 mètres de haut, les plus grands exemplaires de Bouddha excavés au monde.
Le pèlerin bouddhiste chinois Xuanzang qui traverse la vallée en 632, l'année même de la mort de Mahomet, décrit Bâmiyân comme un centre bouddhiste en plein épanouissement « comptant plus de dix monastères et plus de mille moines » et indique que les deux Bouddhas géants « sont décorés d'or et de bijoux fins ». Lorsque Mahmûd de Ghaznî fait la conquête de l'Afghanistan au XIe siècle, les bouddhas et les fresques des niches et des cavernes échappent miraculeusement à la destruction. Cependant, au cours des années, les statues sont les victimes des iconoclastes musulmans et les visages finissent par disparaître, peut-être à la suite de tirs de canons de l'armée d'Aurangzeb durant sa campagne afghane.
Finalement, en 2001, après avoir survécu relativement épargnées durant plus de 15 siècles, avoir assisté à la destruction de la ville de Bâmiyân par les Mongols de Genghis Khan en 1222, avoir vu l'occupation russe, les statues sont décrétées idolâtres par le mollah Mohammed Omar et les Talibans les détruisent au moyen d'explosifs et de tirs d'artillerie. En mars 2001, les deux statues avaient disparu après presque un mois de bombardement intensif, causant une vive émotion de par le monde.
Pendant l'opération de destruction, Qudratullah Jamal, le ministre de l'information taliban déplora que : « ce travail de destruction n'est pas aussi facile que les gens pourraient le penser. Vous ne pouvez pas abattre les statues par quelques coups de canons car toutes deux sont découpées dans une falaise et sont fermement attachées à la montagne. »
Bien que les statues soient presque totalement détruites, leurs contours et quelques parties sont encore reconnaissables dans les cavités. Il est aussi toujours possible d'explorer les cavernes des moines et les passages qui les relient. Cependant, la restauration du site n'a pas été jugée prioritaire par l'UNESCO et les Bouddhas géants ne seront probablement jamais reconstruits. Les efforts se portent aujourd'hui dans deux directions, la consolidation de la falaise et plus particulièrement des niches qui ont beaucoup souffert des bombardements des Talibans et la recherche du troisième bouddha, un bouddha couché en parinirv?na, dont Xuanzang fait la description et qui se trouverait dans la vallée, peut-être enseveli.
Avec les bénéfices récoltées par le concours des Sept nouvelles merveilles du monde, le "New Open World Foundation" compte verser la moitié pour le financement de chantiers de restauration comme par exemple les Bouddhas de Bâmiyân.
La grande barrière de corail (Great barrier reef en anglais) est le plus grand récif corallien du monde. Il est situé au large du Queensland, en Australie.
Il s'étend sur 2 600 kilomètres, de Bundaberg à la pointe du Cap York. D'une superficie de 350 000 km², il peut être vu de l'espace. À titre de comparaison, l'Allemagne a une superficie de 357 000 km². La Grande barrière de corail compte plus de 2 000 îles et près de 3 000 récifs de toutes sortes. On peut en apercevoir près des côtes, mais les plus spectaculaires se trouvent à quelque 50 km du large. Elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le récif est considéré comme la plus grande structure vivante sur Terre. Il est parfois appelé le plus grand animal vivant du monde. En réalité, il est constitué de nombreuses colonies de coraux. Du fait de sa vaste biodiversité, ses eaux claires et chaudes et de sa grande accessibilité, le récif est une destination très populaire pour les plongeurs sous-marins. Pour les Australiens, les milliers d'îles, d'îlots et d'atolls composant la Grande Barrière de corail constituent la 8e merveille du monde. 350 espèces de coraux de tailles, de formes et de couleurs différentes y abritent, dans une eau d'un bleu lumineux, plus de 1 500 espèces de poissons et de crustacés.
De nombreuses villes le long de la côte du Queensland offrent des départs quotidiens en bateau vers le récif. La ville de Cairns, au Nord du Queensland, est le point de départ le plus populaire pour se rendre sur certains d'entre eux. Plusieurs îles continentales ont aussi été transformées en centre de vacances.
Une grande partie du récif est aujourd'hui protégée par le Great Barrier Reef Marine Park. Elle est en danger à cause de la pollution marine, du réchauffement climatique et de la pêche.
Le premier explorateur européen à avoir vu la grande barrière fut le capitaine britannique James Cook, lors de son voyage de 1768. Il découvrit le récif en s'échouant dessus le 11 juin 1770.
Formation
Le corail qui constitue la grande barrière ne peut pas vivre à plus de 30 m de profondeur. Cependant, on trouve des récifs sur des socles bien plus profonds. Les premières colonies de polypes vivants se forment en effet à proximité des côtes, mais tandis que le niveau de la mer monte ou que le fond de l'océan s'enfonce, de nouvelles colonies se développent sur les squelettes des individus morts.
La Grande barrière de corail est relativement jeune. Les scientifiques pensent qu'il y a 18 000 ans, pendant la dernière ère glaciaire, le niveau de l'eau a diminué, laissant émerger des collines. Le corail s'est alors formé sur le plateau continental, devant ces collines.
A la fin de l'ère glaciaire, il y a 9 000 ans, l'océan est remonté et a submergé à nouveau les collines. Les colonies de coraux ont pu coloniser de nouveaux endroits, notamment au sommet des anciennes collines. Dans le même temps, les colonies les plus anciennes ont suivi l'élévation de l'eau, les nouveaux coraux se développant au-dessus des coraux morts.
Depuis, au fil des siècles, des "murs" de coraux se sont formés, les récifs s'élevant. Sur les anciennes collines submergées sont apparus platures coralliennes, récifs frangeants et cayes.
Elles se forment en eau peu profonde et croissent horizontalement plutôt que verticalement, prenant des formes circulaires ou elliptiques.
Les cayes sont des îles de sable composées de débris calcaires, notamment des coquillages et des squelettes de polypes, que les vagues ont réduits en poudre.
Ils se forment près des côtes, entourant les îles ou longeant les littoraux.
Menaces environnementales
La menace la plus significative pour l'avenir de la Grande Barrière de corail et d'autres écosystèmes tropicaux est le réchauffement climatique.
Plusieurs des espèces de coraux de la Grande Barrière vivent actuellement à leur limite supérieure de tolérance à la température, comme le démontre les blanchissements de coraux des étés 1998 et 2002.
Sous l'effet des eaux qui restent trop chaudes pendant trop longtemps, les coraux expulsent leurs zooxanthelles responsables de la photosynthèse et perdent leurs couleurs, exposant leurs squelettes blancs, et meurent peu après.
Le réchauffement climatique a déclenché l'effondrement des écosystèmes de récifs dans l'ensemble des zones tropicales. Les températures globales accrues apportent des orages tropicaux plus violents, mais les systèmes de récifs sont naturellement résistants et récupèrent des effets des orages.
Ces dernières années, le lessivage des intrants agricoles (engrais et produits phytosanitaires), particulièrement ceux provenant des exploitations de canne à sucre, a eu un impact significatif.
L'accroissement de l'envasement et le blanchissement du corail ont détruit de larges secteurs du récif. On ne sait pas encore quels effets aura le récent quasi-effondrement de l'industrie du sucre australienne.
Les étoiles de mer Acanthaster pourpre (Acanthaster planci) sont des prédateurs des coraux. Quand le système du récif n'est plus en équilibre, les populations d'étoiles de mer peuvent augmenter dangereusement. Ces dernières décennies, plusieurs secteurs populaires du récif ont été sévèrement endommagés par leurs attaques.
Les coraux souffrent aussi beaucoup de maladies dont les principales causes sont la pollution et le réchauffement climatique actuel.
Le nombre de visiteurs du récif est lui-même un problème. Les secteurs populaires comme Green Island ont subi des dommages considérables par les touristes.
Le processus de blanchissement s'était déjà produit en 1998 et 2002, où 60 à 95 % des populations de corail avaient été touchées. La situation s'était rétablie au bout de quelques semaines, mais environ 10 % ont péri.
Depuis le 1er juillet 2004, la pêche est interdite dans un tiers de la Grande Barrière de corail. Auparavant, seuls 4 % de la superficie était concernés par l'interdiction de pêche. Le Ministère australien de l'environnement soutient que l'interdiction affectera principalement les pêcheurs aux filets et les pêcheurs de crabes.
Utilisations
La grande barrière de corail a longtemps été connue et utilisée par les Aborigènes d'Australie et les indigènes du Détroit de Torres. Les aborigènes vivent dans la région depuis au moins 40 000 ans et les indigènes du détroit de Torrès depuis environ 10 000. Pour ces groupes de quelque 70 clans, le récif est aussi une part importante de leur culture et de leur spiritualité.
Celle-ci fut découvert par les européens quand l'Endeavour le navire commandé par l'explorateur James Cook, s'y échoua le 11 juin 1770, subissant de gros dommages. Le navire fut finalement sauvé après avoir été allégé au maximum pour le remettre à flot pendant une marée montante avant d'être amené à Cooktown pour y être réparé. Un des plus fameux naufrages fut celui du Pandora, qui coula le 29 août 1791, occasionnant la mort de 35 marins. Le Muséum du Queensland conduit des fouilles archéologiques sur le Pandora depuis 1983. Cependant, comme il n'y avait pas d'atolls sur l'ensemble des récifs, il est resté relativement peu étudié jusqu'au 19e siècle. Pendant ce temps, des puits furent creusés dans quelques-unes des îles de la grande barrière pour exploiter le guano et des phares furent construits dans l'archipel, celui de Raine Island en étant le premier exemple. Le comité de la grande barrière de corail fut établi en 1922 pour conduire la plupart des premières recherches sur le récif.
Quelques images de la grande barriere de corail...
(petit clic sur le lien)
Minaret et vestiges archéologiques de Djam
Afghanistan
Année d'inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril : 2002
Brève description
Critère (ii) : L'architecture et la décoration innovatrices du Minaret de Djam ont joué un rôle significatif dans le développement des arts et de l'architecture du sous-continent indien et au-delà.
Critère (iii) : Le minaret de Djam et ses vestiges archéologiques associés constituent un témoignage exceptionnel de la puissance et de la qualité de la civilisation ghoride qui domina cette région aux XIIe et XIIIe siècles.
Critère (iv) : Le minaret de Djam est un exemple exceptionnel de l’architecture et de l’ornementation islamiques dans la région et joua un rôle dans leur diffusion.
Borobudur - Indonésie
Le patrimoine est l’héritage du passé dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir. Nos patrimoines culturel et naturel sont deux sources irremplaçables de vie et d’inspiration. Des lieux aussi extraordinaires et divers que les étendues sauvages du parc national de Serengeti en Afrique orientale, les Pyramides d’Egypte, la Grande Barrière d’Australie et les cathédrales baroques d’Amérique latine constituent le patrimoine de notre monde.
Ce qui rend exceptionnel le concept de patrimoine mondial est son application universelle. Les sites du patrimoine mondial appartiennent à tous les peuples du monde, sans tenir compte du territoire sur lequel ils sont situés.
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) encourage l’identification, la protection et la préservation du patrimoine culturel et naturel à travers le monde considéré comme ayant une valeur exceptionnelle pour l’humanité. Cela fait l’objet d’un traité international intitulé Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, adopté par l’UNESCO en 1972.
La mission de l'UNESCO en faveur du patrimoine mondial consiste à :
La Convention du patrimoine mondial
La caractéristique la plus originale de la Convention de 1972 est de réunir dans un même document les notions de protection de la nature et de préservation des biens culturels. La Convention reconnaît l’interaction entre l’être humain et la nature et le besoin fondamental de préserver l’équilibre entre les deux.
Le contenu de la Convention
La Convention définit le genre de sites naturels ou culturels dont on peut considérer l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial.
Elle fixe les devoirs des Etats parties dans l’identification de sites potentiels, ainsi que leur rôle dans la protection et la préservation des sites. En signant la Convention, chaque pays s’engage non seulement à assurer la bonne conservation des sites du patrimoine mondial qui se trouvent sur son territoire, mais aussi à protéger son patrimoine national. Les Etats parties sont encouragés à intégrer la protection du patrimoine culturel et naturel dans les programmes de planification régionaux, à mettre en place du personnel et des services sur leurs sites, à entreprendre des études scientifiques et techniques sur la conservation et à prendre des mesures pour conférer à ce patrimoine une fonction dans la vie quotidienne des citoyens.
Elle explique le mode d’utilisation et de gestion du Fonds du patrimoine mondial et les conditions et modalités de l’assistance financière internationale.
Elle stipule l’obligation pour les Etats parties de rendre compte régulièrement au Comité du patrimoine mondial de l’état de conservation de leurs biens inscrits. Ces rapports sont cruciaux pour le travail du Comité car ils lui permettent d’évaluer la situation des sites, de prendre des décisions concernant les besoins en programmes spécifiques et de régler les problèmes récurrents.
La Convention encourage les Etats parties à sensibiliser le public aux valeurs des biens du patrimoine mondial et à améliorer leur protection par des programmes d’éducation et d’information.
Bref historique
L’idée de créer un mouvement international pour protéger le patrimoine est née après la Première Guerre mondiale.
La Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel procède de la fusion de deux mouvements distincts : le premier, centré sur les dangers menaçant les sites culturels et le second, axé sur la préservation de la nature.
L’événement qui a suscité une prise de conscience internationale particulière a été la décision de construire le barrage d’Assouan en Egypte, ce qui aurait inondé la vallée où se trouvaient les temples d’Abou Simbel, trésors de la civilisation de l’Egypte ancienne. En 1959, l’UNESCO a décidé de lancer une Campagne internationale à la suite d’un appel des gouvernements égyptien et soudanais. La recherche archéologique dans les zones qui allaient être inondées a été accélérée ; enfin les temples d’Abou Simbel et de Philae ont été démontés, déplacés et réassemblés.
La campagne a coûté environ 80 millions de dollars EU, la moitié provenant de dons d’une cinquantaine de pays, ce qui a démontré l’importance d’un partage des responsabilités entre pays pour préserver les sites culturels exceptionnels. Ce succès a été suivi d’autres campagnes de sauvegarde, notamment pour sauver Venise et sa lagune (Italie) et les Ruines archéologiques de Mohenjo Daro (Pakistan) et pour restaurer l'Ensemble de Borobudur (Indonésie).
Par conséquent, l’UNESCO, avec l’aide du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), a amorcé la préparation d’un projet de convention sur la protection du patrimoine culturel.
L’idée de concilier la conservation des sites culturels et celle des sites naturels vient des Etats-Unis d’Amérique. Une conférence à la Maison-Blanche à Washington, D.C., en 1965, a demandé la création d’une « Fondation du patrimoine mondial » qui stimulerait la coopération internationale afin de protéger « les lieux, les paysages et les sites historiques les plus extraordinaires pour le présent et l’avenir de toute l’humanité ». En 1968, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a formulé des propositions analogues à ses membres. Ces propositions furent présentées à la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement humain à Stockholm en 1972.
Finalement, toutes les parties concernées se sont mises d’accord sur un texte unique. La Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel a été adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO, le 16 novembre 1972.
En considérant le patrimoine sous ses aspects culturels aussi bien que naturels, la Convention nous rappelle l’interaction entre l’être humain et la nature et la nécessité fondamentale de préserver l’équilibre entre les deux.