Patrimoine mondial -

Patrimoine Mondial - Sites naturels -

Publié à 14:14 par acoeuretacris Tags : patrimoine sites naturels
Patrimoine Mondial - Sites naturels -

 

Réserve du papillon Monarque au Mexique


Suivant les recommandations de l’IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), huit sites naturels qui ont été ajoutés à la liste du patrimoine mondial, par l’UNESCO. Il s’agit de l’archipel de Socotra au Yémen, des falaises de Joggins au Canada, les lagons de Nouvelle-Calédonie, Saryarka au Kazakhstan, le parc national du mont Sanqingshan en Chine, Surtsey en Islande, le haut lieu tectonique suisse de Sardona et la réserve de biosphère des papillons monarques au Mexique.

Ces sites ont en commun la richesse de la biodiversité qu’ils abritent ou des milieux naturels préservés et sont donc considérés aujourd’hui comme des richesses internationales, méritant à ce titre d’être protégées.

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Surtsey,située à environ 32 km au sud de la côte islandaise, est une nouvelle île volcanique créée par des éruptions qui ont eu lieu de 1963 à 1967. Protégée dès sa naissance, elle fournit au monde un laboratoire naturel tout à fait remarquable. Libre de toute interférence humaine, Surtsey est une source unique et continue d'informations sur la colonisation d'une nouvelle terre par la vie végétale et animale (source UNESCO).


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On a répertorié à ce jour 89 espèces d'oiseaux à Surtsey, dont 57 se reproduisent aussi ailleurs en Islande. Les 141 ha de l'île servent également d'habitat à 335 espèces d'invertébrés (source UNESCO).


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Les lagons de Nouvelle-Calédonie sont constitués de six groupes marins représentant la diversité principale des récifs coralliens et des écosystèmes associés de cet archipel situé dans le Pacifique, un des trois systèmes récifaux les plus étendus du monde. On y trouve une diversité exceptionnelle d'espèces de coraux et de poissons et un continuum ( ensemble d'éléments tels que l'on peut passer de l'un à l'
autre de façon continue) d'habitats allant des mangroves aux herbiers marins avec la concentration de structures récifales la plus diversifiée de la planète (source UNESCO).


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Les lagons et récifs coralliens de Nouvelle-Calédonie abritent des écosystèmes intacts avec des populations nombreuses et diversifiées de grands prédateurs et de grands poissons. Ils offrent un habitat pour nombre de poissons, tortues et mammifères marins en danger dont la troisième plus large population de dugongs du monde. Ces sites sont d'une beauté exceptionnelle et contiennent des récifs d'âge varié, allant de structures vivantes à d'anciens récifs fossiles, qui offrent une source importante d'information sur l'histoire de l'Océanie (source UNESCO).


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Le Haut lieu tectonique suisse Sardona, situé au nord-est de la Suisse, est une zone montagneuse de 32 850 hectares où se trouvent sept sommets de plus de 3 000 m. Le site constitue un exemple exceptionnel d'orogenèse par collision continentale et offre d'excellentes sections géologiques à travers un chevauchement tectonique, un processus par lequel des roches plus anciennes et plus profondes remontent et passent par-dessus des roches plus jeunes et moins profondes (source UNESCO).


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Le haut-lieu tectonique de Sardonase caractérise par une exposition tridimensionnelle claire des structures et des processus typiques de ce phénomène et il est reconnu comme un site capital pour la géologie depuis le XVIIIème siècle. Les Alpes glaronnaises sont des montagnes glacées, qui dominent de façon spectaculaire d'étroites vallées fluviales encaissées. On y trouve le plus grand glissement de terrain de la fin de la période post-glaciaire dans les Alpes centrales (source UNESCO).


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Saryarkacomprend deux zones protégées :la Réserve naturelle d'Etat de Naurzumet la Réserve naturelle d'Etat de Korgalzhyn totalisant une surface de 450 344 ha. On y trouve des zones humides d'une importance exceptionnelle pour les oiseaux d'eaux, notamment des espèces en danger, comme la grue de Sibérie, le pélican frisé ou l'aigle de Pallas pour n'en citer que quelques-uns (source UNESCO).


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Les zones humides de Saryarkareprésentent un carrefour et des sites de repos essentiels sur les voies de migration d'oiseaux d'Asie centrale, des oiseaux d'eau venus d'Afrique, d'Europe ou d'Asie du sud vers leur site de reproduction en Sibérie occidentale et orientale. Les 200 000 ha de steppe d'Asie Centrale compris dans le site offrent un refuge à plus de la moitié de la flore de steppe de la région, à un bon nombre d'oiseaux menacés et à l'antilope saïga (source UNESCO).


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L'archipel de Socotra(Yémen), situé dans le nord-ouest de l'océan Indien, près du golfe d'Aden, s'étend sur 250 km. Il comprend quatre îles et deux îlots rocheux qui semblent prolonger la corne de l'Afrique. Il est exceptionnel de par sa grande diversité de plantes et son taux d'endémisme : 37 % des 825 espèces de plantes présentes, 90 % des espèces de reptiles et 95 % des espèces d'escargots terrestres ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde (source UNESCO).


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En ce qui concerne les oiseaux, le site de Socotra héberge des populations importantes au plan mondial (192 espèces dont 44 se reproduisent dans les îles et 85 sont des migrateurs réguliers) dont quelques espèces menacées. La vie marine de Socotra est aussi très diverse, avec 253 espèces de coraux bâtisseurs de récifs, 730 espèces de poissons côtiers et 300 espèces de crabes, homards et crevettes (source UNESCO).


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Le Parc national du mont Sanqingshan, situé à l'extrémité ouest de la chaîne des monts Huaiyu, au nord-est de la province du Jiangxi (centre-est de la Chine) a été inscrit pour la qualité esthétique exceptionnelle de son paysage, remarquable par la présence de 48 pics et 89 colonnes de granit dont beaucoup ressemblent à des silhouettes humaines ou animales (source UNESCO).


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La beauté naturelle du mont Sanqingshan, culminant à 1 817 m, est rehaussée par la juxtaposition de ces formations granitiques, de la végétation et des conditions météorologiques qui créent un paysage à couper le souffle, toujours changeant avec des halos brillants sur les nuages et des arcs-en-ciel blancs (source UNESCO).


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Les falaises fossilifères de Joggins forment un site paléontologique de 689 hectares, situé le long de la côte de la Nouvelle Ecosse (est du Canada). Le site est décrit comme "les Galapagos du Carbonifère" pour sa richesse en fossiles de cette période géologique (354 à 290 millions d'années). Les roches du site sont considérées comme des exemples types de cette période de l'histoire de la Terre (source UNESCO).


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Avec ses 14,7 km de falaises maritimes, microfalaises, plates-formes et plages, le site de Joggins regroupe les vestiges de trois écosystèmes : une baie estuarienne, une forêt pluviale de plaine d'inondation et une plaine alluviale boisée et sensible aux incendies avec des mares d'eau douce. Il offre l'ensemble le plus complet de fossiles de ces trois genres d'écosystèmes avec 96 genres et 148 espèces de fossiles ainsi que 20 groupes d'empreintes (source UNESCO).


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La réserve de biosphère du papillon monarque est située dans une chaîne de montagnes à environ 100 km au nord-ouest de Mexico. Sur ces 56 259 ha, chaque automne, des millions, voire un milliard de papillons provenant des vastes espaces nord-américains s'amoncellent sur de petites parcelles forestières de la réserve, colorant les arbres en orange et faisant ployer les branches sous leur poids collectif. Au printemps, ces papillons reprennent une migration de 8 mois, vers l'est du Canada avant de revenir au Mexique (source UNESCO).

Patrimoine mondial - Les nouveaux sites classés -

Publié à 09:30 par acoeuretacris Tags : nouveaux sites patrimoine
Patrimoine mondial - Les nouveaux sites classés -

 

L'Unesco vient d'annoncer la liste des 21 sites naturels et culturels qui rejoignent dès à présent sa liste du Patrimoine mondial. Ici, une carangue bleue dans les eaux peu profondes de Maro Reef dans le sanctuaire marin de Papahanaumokuakea à Hawaï.

Le quartier d'At-Turaïf

Situé au centre de la péninsule arabique et fondé au XVe siècle, le site de At-Turaïf à Ad-Dir'iyah fut la première capitale de la dynastie saoudienne.

Les Bagnes d'Australie

Construites au XVIIIe siècle et au XIXe siècle par l'Empire britannique, ces onzes colonies pénitentiaires ont accueilli hommes, femmes et enfants. Chacune possédait sa vocation depuis le centre de rééducation jusqu'au travail forcé.

La Place Sao Francisco au Brésil

Située dans la ville de Sao Cristovao, la place de Sao Francisco forme un quadrilatère bordé des monuments historiques parmi lesquels l'église de Santa Casa da Misericórdia ou encore le palais provincial.

Le parc des Everglades aux Etats-Unis

Le parc des Everglades, zone humide située dans le sud de la Floride, aux Etats-Unis déjà inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1976 est désormais déclaré Patrimoine en péril.

Les forêts humides de l'Atsinanana à Madagascar

De même pour les forêts humides de la région d'Atsinanana sur l'île de Madagascar.

Les Tombes des rois Buganda en Ouganda

52 clans se partagent le royaume du Buganda en Ouganda. Les tombeaux des rois situés à Kasubi constituent un pôle spirituel important. Classé en 2001, le site rejoint les Everglades sur la liste du Patrimoine mondial en péril.

Les villages de Hahoe et Yangdong en République de Corée

Les villages traditionnels de Hahoe (sur la photo) et de Yangdong ont été construits selon les règles géomantiques de pungsu

Les monuments de Dengfeng, centre du ciel et de la terre, en Chine,

Situés dans la province du Henan, les monuments historiques de Dengfeng figurent parmi les meilleurs exemples de bâtiments anciens voués à des activités rituelles, scientifiques, technologiques et éducatives

Albi en France

En France, c'est Albi que l'Unesco a décidé de faire entrer au club des joyaux de l'humanité. Située dans le département du Tarn, la jolie cité brille par sa cathédrale et son centre tout de briques rouges.

Jantar Mantar en Inde

Jantar Mantar, près de Jaïpur regroupe 17 instruments astronomiques et de mesures du temps, le plus grand mesure près de 27 mètres de hauteur.

La citadelle impériale de Thang Long au Vietnam

Située à Hanoï, la citadelle impériale a été édifiée au XIe siècle pendant près de 13 siècles, elle fut le siège du pouvoir politique de la région.

Le site proto-urbain de Sarazm au Tadjikistan

Sarazm, qui signifie " le commencement de la terre ", est un site archéologique qui témoigne de peuplements humains sédentaires en Asie centrale, du IVe millénaire avant J.-C. à la fin du 3e millénaire avant J.-C.

Le Bazar de Tabriz en Iran

L'ensemble du bazar historique de Tabriz est l'un des plus importants centres de commerce le long de la Route de la Soie. Il se compose d'une série d'enceintes et de structures couvertes en briques reliées entre elles et d'enceintes aux fonctions variées.

Le chemin royal de Tierra Adentro au Mexique

Au coeur du Mexique, le Camino Real de Tierra Adentro était la route royale intérieure, elle est également connue sous le nom de Route de l'argent.

Les canaux du Singelgracht aux Pays-Bas

L'ensemble urbain historique du quartier des canaux à Amsterdam est le projet d'une nouvelle " ville-port " construite à la fin du 16e siècle et au 17e siècle. Il s'agit d'un réseau de canaux à l'ouest et au sud du bourg historique et du bourg médiéval qui enserre la vieille cité.

L'atoll de Bikini dans les îles Marshall

L'atoll de Bikini entre au Patrimoine mondial de l'Humanité au titre de "symbole de l'entrée du monde dans l'ère du nucléaire". C'est en effet là-bas que les Etats-Unis ont effectué le premier essai nucléaire en 1946.

Danxia de Chine

Danxia de Chine est le nom donné aux paysages qui se sont formés sur des couches sédimentaires terrigènes rouges continentales, influencées par différentes forces.

Pitons et remparts de l'île de la Réunion

Autre site français classé en 2010, les pitons et les remparts de La Réunion. Ce site couvre une superficie de plus de 100 000 hectares soit 40% de l'île !

Le parc national de Pirin en Bulgarie

Ajouté en 1983 à la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco, la partie classée du parc de Pirin en B s'étend désormais sur plus de 27 000 hectares à une altitude de 1 008 à 2 914 mètres.

Les Hauts plateaux du centre du Sri Lanka

Les Hauts plateaux du Sri Lanka sont situés dans le centre-sud de l'île. Le bien comprend l'Aire protégée de Peak Wilderness, le Parc national de Horton Plains et la forêt de conservation des Knuckles.

Patrimoine mondial - le Taj Mahal -

Publié à 16:49 par acoeuretacris Tags : patrimoine taj mahal
Patrimoine mondial - le Taj Mahal -



Une preuve d'amour!!!

 


Une preuve d'amour colossale bâtie dans le marbre blanc, scintillant dans le soleil indien, changeant de couleur selon les heures du jour. Et cette preuve d'amour est tragique. Il ne s'agit pas d'un palais comme on pourrait le penser à première vue mais d'une tombe. En se levant à 5 heures 30 du matin, on pourra jouir des premiers rayons du soleil qui se poseront sur le Taj Mahal. Ici encore plus qu'ailleurs l'état indien prend ses monuments pour de gigantesques tirelires en faisant payer les étrangers 750 roupies (15 euros) soit des dizaines de fois plus que le tarif dont devra s'aquitter un indien. Mais c'est là une remarque transversale à tout le pays, encore que généralement le ticket "spécial étranger" soit de 250 roupies soit trois fois moins que pour visiter ce monument fleuron du pays.

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Donc le Taj Mahal est une tombe. Celle de Mumtaz Mahal, seconde femme de l'empereur moghol Shah Jahan, morte en 1631 à 38 ans en accouchant de son 14 ème enfant. La tristesse de l'empereur fut telle que ses cheveux devinrent blancs en une nuit. Par amour pour cette femme il fit mener à bien ce projet insensé, lui offrir le plus beau des mausolées et les travaux débutèrent la même année pour ne s'achever que 17 ans plus tard. Le Taj Mahal est situé dans la ville d'Agra localisée au nord de l'Inde, au bord de la rivière Jamuna dans un virage inclinant ce cours d'eau vers l'est. Cette particularité dans le tracé de la rivière a son importance car l'empereur, musulman, put construire à côté du tombeau une mosquée bien orientée selon les règles du culte.

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Si l'architecture du Taj Mahal est si célèbre c'est par la justesse des proportions de l'ensemble allié à une symétrie unique respectée dans sa construction. La symétrie est poussée jusqu'à avoir nécessité la construction d'une réplique de la mosquée latérale, qui de ce fait mal orientée, ne peut servir de lieu de culte. Ironiquement la seule dérogation à ce principe de symétrie est visible à l'intérieur du mausolée, le tombeau de Shah Jahan ayant été placé à coté de celui de son épouse ce dernier étant au centre de la salle principale.

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Le bâtiment funéraire de forme octogonale coiffé d'un dôme en forme de bulbe, est construit sur une terrasse d'où émergent quatre tours érigées aux quatre angles. Les axes de symétrie sont accentués par les jardins et les pièces d'eau situés en face du tombeau selon des axes perpendiculaires rigoureux. La particularité du Taj Mahal est d'être saisissant de beauté aussi bien de loin que de près. De loin le marbre blanc scintillant dans le ciel bleu, le reflet de la structure dans les pièces d'eau, l'élégance des proportions globales forcent l'admiration. De dimensions imposantes (une petite centaine de mètres par rapport au niveau de la rivière et soixante mètres pour la base du bâtiment-tombe), le Taj Mahal fait penser de loin à une maquette tant la finesse architecturale de l'ensemble est saisissante.


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De près le détail des ciselures du marbre, les incrustations de pierres semi-précieuses polychromes en motifs floraux ou en calligraphie reprenant des versets du Coran impressionnent le visiteur. La légende veut que, sous la conduite d'un chef-architecte iranien aidé de confrères européens, des milliers d'ouvriers venus de tout l'empire moghol participèrent à la construction et certains furent finalement (parait-il) amputés des mains ou des pouces pour que la perfection atteinte ne puisse être reproduite.

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Cette perfection architecturale a bien failli disparaître à jamais quand au XVIII ème siècle le Taj Mahal fut pillé et vidé de ses décorations intérieures par les Jats, les Marathas puis par les Anglais qui prirent Agra en 1803. Le Taj Mahal fut également regardé par les envieux pour la valeur intrinsèque de son marbre blanc mais le sacrilège prémédité n'eut heureusement jamais lieu.

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Depuis 1861 et l'établissement de la Société Archéologique Indienne, le Taj Mahal a été proprement entretenu et conservé. Il fut classé sur la liste du Patrimoine Mondial par L'Unesco en 1983 mais si aujourd'hui le bâtiment n'a plus à s'inquiéter des pillards, une autre menace pèse sur lui : la pollution. Agra est en effet une ville où l'activité industrielle est intense et les gaz toxiques circulant dans l'atmosphère de la ville sont malheureusement à même d'endommager le marbre en le décolorant et en l'effritant.

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Heureusement, quoique tardivement, le gouvernement a ordonné différentes mesures visant à sauvegarder ce trésor. Interdiction d'établissement d'industrie dans un périmètre couvrant 10 000 m², relocalisation des usines déjà implantées dans cette zone, interdiction des véhicules à moteur dans les 500 m autour de l'enceinte principale et plantations massives d'arbres à l'est du mausolée pour contrer les effets de la pollution.

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Le Taj Mahal est une des plus belles construction humaine jamais réalisées et à été diversement admiré comme "la vision matérielle de l'amour", "le rêve de marbre", "le noble tribut à la grâce de la féminité indienne" ou encore "la resplendissante et immortelle larme versée sur la joue du temps". Aujourd'hui il symbolise la diversité de la culture indienne, création menée par un empereur musulman sur les terres d'un peuple hindou et si l'humanité s'accorde à admirer cette oeuvre c'est peut être parce que l'amour, valeur universelle à la différence de la religion, en est l'inspiratrice.

Patrimoine mondial - Richtersveld

Publié à 10:06 par acoeuretacris Tags : richtersveld patrimoine
Patrimoine mondial - Richtersveld

Richtersveld est un paysage d'Afrique du Sud est constitué de déserts montagneux dans le nord-ouest de l’Afrique du Sud, province nord du Cap. Le peuple Nama (issus des KhoiKhoi) y prospère depuis 2000 ans. Leurs maisons portables sont couvertes de nattes de jonc (appelée haru Oms). Le paysage est inscrit sous la dénomination de paysage culturel et botanique du Richtersveld sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2007.


Le paysage

 

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Le paysage contient une des flores désertiques les plus riches du monde. Des jardins de pierre miniatures s’y sont formés naturellement. On y trouve également des montagnes de roches volcaniques et un paysage plus luxuriant autour du fleuve Orange, à la frontière de la Namibie.

 

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Dans le désert, l’eau est rare et ne provient que des rosées matinales qui succèdent aux nuits fraiches, appelées Ihuries et Malmokkies par les Nama. Cette humidité relative permet à des reptiles, des oiseaux et quelques petits mammifères d’y survivre.

 

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Le paysage du désert a été qualifié par certains de « martiens ». La température peut atteindre 53° C en été. Une grande variété de plantes (environ 650 espèces), certaines endémiques, s’y sont développées (comme le Pachypodium namaquanum Welw qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde. Le nom signifie « demi-homme »). Il n’y a pas de route dans le parc. On ne peut y accéder qu’en 4X4.

Patrimoine mondial - Dôme de Vredefort

Publié à 09:59 par acoeuretacris Tags : dome de vredefort patrimoine
Patrimoine mondial - Dôme de Vredefort

 

 

Dôme de Vredefort

Le dôme de Vredefort (en anglais : Vredefort crater) est le plus important cratère d'impact connu sur terre. Située sur le territoire de l'État-Libre d'Afrique du Sud, la ville de Vredefort a été construite à l'intérieur même du cratère. Le site est également connu sous le nom de cratère de Vredefort ou encore site de l'impact de Vredefort. En 2005, le dôme de Vredefort a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO pour son aspect paysager et son intérêt scientifique.

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Formation et structure


L'astéroïde qui frappa la Terre à Vredefort est l'un des plus importants à avoir jamais heurté la Terre, d'un diamètre estimé à 10 kilomètres. Le cratère a un diamètre d'approximativement 300 kilomètres, plus large que les 250 kilomètres du bassin de Sudbury, et les 170 kilomètres du cratère de Chicxulub. Il est estimé être vieux d'environ 2 milliards d'années, soit durant l'ère paléoprotérozoïque.

 

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Le site du cratère de Vredefort (27° 0′ S, 27° 30′ E) est l'un des rares cratères à anneaux multiples terrestres, alors que ceux-ci sont fréquents sur d'autres planètes, dont la lune. Le temps et les évolutions géologiques, tels l'érosion et la tectonique des plaques, ont en effet généralement détruit ce type de cratères.

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On a d'abord pensé que le dôme au centre du cratère avait une origine volcanique, mais Boon et Albritton en 1936 et 1937 ont suggéré une origine impactite, qui fut confirmée par Daly en 1947. Les technologies modernes d'investigation ont permis de prouver définitivement l'origine impactite après les travaux d'un grand nombre de scientifiques entre 1961 et 1995 .

Patrimoine mondial - Aires protégées Région florale du Cap

Publié à 09:52 par acoeuretacris Tags : patrimoine le Cap
Patrimoine mondial - Aires protégées Région florale du Cap

Ce site sériel situé dans la province du Cap, Afrique du Sud, est composé de huit aires protégées couvrant un total de 553 000 ha. La région florale du Cap est l’une des zones les plus riches de la planète du point de vue végétal. Bien que représentant moins de 0,5 % de la superficie de l’Afrique, elle abrite presque 20 % de la flore du continent. Le site présente des processus écologiques et biologiques extraordinaires associés à la végétation du fynbos (brousse fine), végétation propre à la région florale du Cap. La densité et l’endémisme de la flore, ainsi que sa remarquable diversité, sont parmi les plus élevés de la planète. Des phénomènes uniques au monde notamment en matière de stratégie de reproduction végétale, de réaction des plantes au feu, de pollinisation des plantes par les insectes, ainsi que des structures intéressantes d’endémisme et de rayonnement adaptatif confèrent à la région une valeur exceptionnelle pour la science.

Valeur exceptionnelle

 La Région florale du Cap est considérée comme une région de valeur universelle exceptionnelle car elle représente des processus biologiques et écologiques en cours associés à l’évolution du biome du fynbos qui est unique. Ces processus sont généralement représentés au sein de la Région florale du Cap et présents dans les huit zones protégées. Les stratégies de reproduction des plantes, y compris leur capacité d’adaptation au feu et les structures de dispersion des graines par les insectes sont particulièrement intéressantes sur le plan scientifique. La biologie de la pollinisation et le cycle des matières nutritives sont d’autres processus écologiques distinctifs du site. La Région florale du Cap est un centre de spéciation actif où l’on trouve, dans la flore, des structures intéressantes d’endémisme et de rayonnement adaptatif.

 

La Région florale du Cap est une des régions les plus riches pour les plantes comparée à des régions de taille semblable dans le monde. Le nombre d’espèces par genre dans la région (9:1) et par famille (52) est parmi les plus élevés en comparaison avec les autres régions du monde riches en espèces. La densité des espèces est aussi parmi les plus élevées du monde. On y trouve le taux d’endémisme le plus élevé (31,9 %) et c’est un des 18 centres (points chauds) de la diversité biologique au monde.

Patrimoine mondial - Paysage culturel de Mapungubwe

Publié à 09:10 par acoeuretacris Tags : patrimoine Mapungubwe
Patrimoine mondial - Paysage culturel de Mapungubwe

Le « Paysage culturel de Mapungubwe » est un paysage de savane couvert d’épineux, de grands baobabs et de terrasses de grès s’élevant au-dessus de la plaine. Mapungubwe s’est révélé être le plus grand royaume du sous-continent jusqu’à son abandon au XIVe siècle. Des vestiges des palais et des habitations environnantes sont restées intacts jusqu’à nos jours. Le paysage est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2003 et devenu un parc national en 2004.

 

La vallée du Limpopo

Les restes de cette ancienne société, connue sous le nom de royaume Mapungubwe, dans la vallée de la rivière Limpopo, avaient été oubliés pendant plus de 7 siècles. Le 8 avril 1933, une tombe d’origine inconnue est découverte dans une région sauvage. Depuis cette découverte, des recherches ont mis au jour l’existence d’une métropole dominée par un roi africain il y a près de 1000 ans. Personne ne peut dire à ce jour l'identité des habitants de cette région, puisqu’il n’existe pas de traces écrites ni de traditions orales jusqu’à ce qu’on trouve des signes de leur nom, il y a environ 1000 ans : ceux de "Mapungubwe".

 

Les vestiges

Trois tombes royales se trouvent au centre d’une large esplanade de 300 mètres de long et 30 mètres de hauteur. Le roi et ses soldats vivaient au sommet de la colline et le peuple aux niveaux inférieurs. Des sceptres en or et des figurines de rhinocéros ont été trouvées dans les tombes. Des colliers en perles de verre étaient portés par les enfants et les adultes. L’analyse des restes humains indiquent que cette communauté avait un régime alimentaire varié et sain. Ils élevaient des chèvres, des moutons et possédaient des chiens. Des restes de millet et de coton donnent des indications sur les cultures locales. Les poteries, le bois, l’ivoire, les os, les œufs d’autruches, ainsi que les coquilles d’escargots étaient échangés ou vendus à des cultures aussi éloignées que la Perse, l’égypte, l’inde et la chine.

Patrimoine mondial - ukhahlamba

Publié à 15:23 par acoeuretacris Tags : patrimoine ukhahlamba
Patrimoine mondial - ukhahlamba

La Barrière de lances

Les sommets escarpés qui composent la chaîne de montagnes du Draksenberg s'élancent vers le ciel tout le long de la frontière est du pays, séparant ainsi les plaines du Kwazulu-Natal du Lesotho.

Lorsque les Boers aperçurent ces sommets embrumés lors de leur grande migration vers le nord pour échapper au joug britannique, ils les comparèrent au dos d’un dragon géant, d’où le terme « Drakensberg », qui signifie littéralement « montagnes du dragon ».

Pour les Zoulous, les tempêtes estivales faisant rage autour de ces sommets imitaient le bruit des guerriers luttant bouclier contre lance. Voilà pourquoi ils appelèrent cette chaîne montagneuse « uKhahlamba », littéralement « la barrière de lances ».

 

En 2000, le Parc de l’uKhahlamba-Drakensberg devint le quatrième site sud-africain à être inscrit au Patrimoine mondial de l'Humanité. C’est l'un des 23 sites répartis dans le monde entier à être reconnu pour ses valeurs culturelle et naturelle, comparable en cela au Machu Picchu du Pérou ou au Ayers Rock en Australie.

 

Une beauté extraordinaire

S’étalant sur plus de 243 000 hectares, ce site témoigne d’une extraordinaire beauté. En été, le paysage présente des plaines à l’herbe grasse, des forêts de montagnes, des falaises abruptes et des cours d'eau purs ainsi que tout un monde enchanteur de fougères arborées et de mousses qui ne demandent qu'à être foulées au pied.

En hiver, les montagnes arborent souvent leur manteau de neige et de brume. C'est l'endroit idéal pour se détendre avant de rentrer se réchauffer avec un petit remontant… L'érosion a sculpté les sommets de basalte et de grès, leur donnant des formes auxquelles ils doivent aujourd'hui leur nom : Le Giant’s Castle (le Château du géant), the Amphitheater (l’Amphithéâtre), Cathedral Peak (le Sommet de la cathédrale), Devil’s tooth (la Dent du diable), Champagne Castle (le Château de Champagne), the Monk’s Cowl (la Capuche du singe) et the Sentinel (la Sentinelle).

 

Une biodiversité riche

La chaîne de montagnes est considérée comme un haut lieu de la biodiversité sud-africaine, forte de plus de 2 000 espèces végétales dont la plupart ne poussent nulle part ailleurs dans le monde. Au moins 299 espèces d’oiseaux ont été identifiées, dont le grand-duc de Verreaux et le gypaète barbu craqueur d’os menacé d’extinction. Des léopards vivent dans les montagnes, chassent les antilopes qui apprécient cette terre fertile et gorgée d’eau.

 

Peintures rupestres

Ce sont les San (également connus sous le nom de Bushmen) qui sont les premiers habitants de ces montagnes. Dès 1880, ils furent décimés par les colons blancs et noirs mais laissèrent en héritage une magnifique collection de peintures rupestres sur les surplombs rocheux et les murs des cavernes.

On pense que le Drakensberg compte près de 40 000 peintures, ce qui fait de cette collection d’art rupestre l’une des plus riches au monde.

Certaines datent certainement d’au moins 3000 ans et sont à présent reconnues comme une expression exceptionnelle du génie créatif humain. Ce sont également les peintures rupestres les mieux préservées au sud du Sahara. Les animaux dessinés sur les murs rocheux ont fait l’objet d’une observation minutieuse et sont représentés en mouvement. Mais leur fonction n’est pas seulement décorative : certaines peintures ont en effet alerté les scientifiques sur la richesse de leur signification spirituelle, car elles étaient souvent l’œuvre de shamans en transe.

Patrimoine mondial - Hominidés de Sterkfontein

Publié à 15:07 par acoeuretacris Tags : patrimoine hominidés de sterkfontein
Patrimoine mondial - Hominidés de Sterkfontein

Crâne de Mrs. Ples

 

Sterkfontein (source forte en Afrikaans) est un site préhistorique et paléoanthropologique occupant un ensemble de grottes situé dans la province du Gauteng, au nord-ouest de Johannesburg, près de Krugersdorp, en Afrique du Sud. Le site a livré de nombreux fossiles d’hominidés disparus et des industries lithiques du Paléolithique inférieur.

Avec les sites archéologiques voisins de Swartkrans, Kromdraai et Wonder Cave, Sterkfontein a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2000 sous le nom de « Berceau de l’Humanité ».

La collecte de vestiges a débuté à la fin des années 1890 lorsque des carriers exploitant le calcaire dans lequel s’ouvrent les grottes ont remarqué la présence de fossiles et les ont signalés aux scientifiques. Ce n’est qu’à partir de 1936 que des fouilles méthodiques ont débuté, sous la direction de Raymond Dart et Robert Broom de l’Université de Witwatersrand.

 

Ces fouilles conduisirent à la mise au jour de nombreux fossiles d’hominidés. En 1936 fut découvert le premier australopithèque adulte, apportant énormément de crédit à la position de R. Dart concernant le statut d’ancêtre de la lignée humaine proposée pour le fossile de l’« enfant de Taung » publié en 1924.

Les fouilles s’interrompirent durant la Seconde Guerre mondiale. En 1947, R. Broom découvrit un crâne quasiment complet d’Australopithecus africanus femelle adulte (ou peut-être d’adolescent mâle). Il proposa un nouveau genre et une nouvelle espèce (Plesianthropus transvaalensis, le presque humain du Transvaal) mais cette appellation ne fut pas retenue. Le fossile devint relativement célèbre sous le surnom de Mrs. Ples. Son âge est estimé entre 2,6 et 2,8 millions d’années (Pliocène).

 

En 1997, un squelette quasiment complet d’hominidé fossile a été découvert grâce à Ronald J. Clarke : après avoir identifié différents fragments d’ossements correspondant au pied d’un hominidé dans les collections anciennes provenant du site, il demanda à ses assistants Stephen Motsumi et Nkwane Molefe de chercher dans la brèche encore en place dans la grotte les fragments complémentaires. En moins de deux jours, ils avaient identifié la section d’un tibia se raccordant avec les os du pied qu’ils avaient en main. Le fossile, surnommé « Little Foot », a pu être dégagé progressivement de sa gangue de brèche carbonatée et s’est révélé exceptionnellement complet. Son dégagement se poursuit à l’heure actuelle. Son âge est difficile à établir et les résultats varient en fonction des méthodes employées entre 2,2 et 4 millions d’années.

Les fouilles se poursuivent et le nombre de 500 fossiles d’hominidés découverts fait de Sterkfontein l’un des sites les plus riches au monde de ce point de vue.

Patrimoine mondial - Les Iles Galapagos -

Publié à 14:57 par acoeuretacris Tags : patrimoine galapagos
Patrimoine mondial - Les Iles Galapagos -

 

 

Flore des Galapagos


Surgies de l'océan il y a 4 millions d'années, les Iles Galapagos n'étaient, à l'origine, que de gros cailloux dépassant de la mer.
A ce moment, la roche volcanique, ne présentait aucune végétation, la terre étaiet à nu sans aucun organisme vivant.

La colonisation des îles Galapagos par les plantes

L'apparition de végétation sur une île d'origine volcanique a pu être étudiée à de multiples reprises dans l'histoire. L'éruption sur l'île de Krakatau en 1883, ainsi que l'apparition plus récente de l'île de Motmot en 1968 et en 1973, ont permis de répertorier les voies utilisées par la végétation pour conquérir un îlot.

Concernant les Galapagos, très éloignées du continent, la colononisation n'a pas été très rapide. Par voie maritime (un tronc d'arbre flottant par exemple) ou aérienne (accrochées aux pattes d'un oiseau) quelques graines sont parvenues jusqu'à l'archipel.

Un exemplaire seul a moins de chance de se développer.
La végétation a pu coloniser les îles si tant est que les plantes aient pu se reproduire ! Dans le cas de plantes hermaphrodites la colonisation est rapide : la plante elle-même s'autoféconde.
Dans le cas des plantes ioïques il est nécessaire d'avoir au minimum 2 représentants de l'espèce, un mâle et une femelle.

Des conditions favorables


Tous les végétaux et les plantes ne peuvent pas se développer sur l'archipel des Galapagos. Les conditions climatiques et géologiques doivent correspondre aux besoins de la flore.
On estime que ce sont les lichens, qui, les premiers, ont réussi à s'installer sur les îles. Ils n'ont en effet que peu de besoins et surtout pas besoin de terre : ils peuvent pousser sur du rocher d'origine volcanique.

412 espèces de plantes natives...


De manière générale la végétation originelle des Galapagos ne présente pas une grande diversité : on a dénombré seulement 412 espèces natives, dont 170 sont endémiques (elles n'existent nulle part ailleurs dans le monde). Sur les îles habitées par l'homme la plupart des plantes ont été importées de manière volontaire (195 espèces).

Les plantes  ci-dessous sont celles qui étaient présentes avant l'arrivée de l'homme.


Les cactus

 

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Cactus opuntia


 

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Cactus brachycereus


Plantes et Fleurs



Pourpier




Gloire velue du matin - (Isla Floreana)


Beach Glory morning - (Isla Santiago)



Horse Purslane - (Ile Bartolomé)


Pétunias des Galapagos -


Cyperus


Tiquilia nesiotica