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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Une preuve d'amour!!!
Une preuve d'amour colossale bâtie dans le marbre blanc, scintillant dans le soleil indien, changeant de couleur selon les heures du jour. Et cette preuve d'amour est tragique. Il ne s'agit pas d'un palais comme on pourrait le penser à première vue mais d'une tombe. En se levant à 5 heures 30 du matin, on pourra jouir des premiers rayons du soleil qui se poseront sur le Taj Mahal. Ici encore plus qu'ailleurs l'état indien prend ses monuments pour de gigantesques tirelires en faisant payer les étrangers 750 roupies (15 euros) soit des dizaines de fois plus que le tarif dont devra s'aquitter un indien. Mais c'est là une remarque transversale à tout le pays, encore que généralement le ticket "spécial étranger" soit de 250 roupies soit trois fois moins que pour visiter ce monument fleuron du pays.
Donc le Taj Mahal est une tombe. Celle de Mumtaz Mahal, seconde femme de l'empereur moghol Shah Jahan, morte en 1631 à 38 ans en accouchant de son 14 ème enfant. La tristesse de l'empereur fut telle que ses cheveux devinrent blancs en une nuit. Par amour pour cette femme il fit mener à bien ce projet insensé, lui offrir le plus beau des mausolées et les travaux débutèrent la même année pour ne s'achever que 17 ans plus tard. Le Taj Mahal est situé dans la ville d'Agra localisée au nord de l'Inde, au bord de la rivière Jamuna dans un virage inclinant ce cours d'eau vers l'est. Cette particularité dans le tracé de la rivière a son importance car l'empereur, musulman, put construire à côté du tombeau une mosquée bien orientée selon les règles du culte.
Si l'architecture du Taj Mahal est si célèbre c'est par la justesse des proportions de l'ensemble allié à une symétrie unique respectée dans sa construction. La symétrie est poussée jusqu'à avoir nécessité la construction d'une réplique de la mosquée latérale, qui de ce fait mal orientée, ne peut servir de lieu de culte. Ironiquement la seule dérogation à ce principe de symétrie est visible à l'intérieur du mausolée, le tombeau de Shah Jahan ayant été placé à coté de celui de son épouse ce dernier étant au centre de la salle principale.
Le bâtiment funéraire de forme octogonale coiffé d'un dôme en forme de bulbe, est construit sur une terrasse d'où émergent quatre tours érigées aux quatre angles. Les axes de symétrie sont accentués par les jardins et les pièces d'eau situés en face du tombeau selon des axes perpendiculaires rigoureux. La particularité du Taj Mahal est d'être saisissant de beauté aussi bien de loin que de près. De loin le marbre blanc scintillant dans le ciel bleu, le reflet de la structure dans les pièces d'eau, l'élégance des proportions globales forcent l'admiration. De dimensions imposantes (une petite centaine de mètres par rapport au niveau de la rivière et soixante mètres pour la base du bâtiment-tombe), le Taj Mahal fait penser de loin à une maquette tant la finesse architecturale de l'ensemble est saisissante.
De près le détail des ciselures du marbre, les incrustations de pierres semi-précieuses polychromes en motifs floraux ou en calligraphie reprenant des versets du Coran impressionnent le visiteur. La légende veut que, sous la conduite d'un chef-architecte iranien aidé de confrères européens, des milliers d'ouvriers venus de tout l'empire moghol participèrent à la construction et certains furent finalement (parait-il) amputés des mains ou des pouces pour que la perfection atteinte ne puisse être reproduite.
Cette perfection architecturale a bien failli disparaître à jamais quand au XVIII ème siècle le Taj Mahal fut pillé et vidé de ses décorations intérieures par les Jats, les Marathas puis par les Anglais qui prirent Agra en 1803. Le Taj Mahal fut également regardé par les envieux pour la valeur intrinsèque de son marbre blanc mais le sacrilège prémédité n'eut heureusement jamais lieu.
Depuis 1861 et l'établissement de la Société Archéologique Indienne, le Taj Mahal a été proprement entretenu et conservé. Il fut classé sur la liste du Patrimoine Mondial par L'Unesco en 1983 mais si aujourd'hui le bâtiment n'a plus à s'inquiéter des pillards, une autre menace pèse sur lui : la pollution. Agra est en effet une ville où l'activité industrielle est intense et les gaz toxiques circulant dans l'atmosphère de la ville sont malheureusement à même d'endommager le marbre en le décolorant et en l'effritant.
Heureusement, quoique tardivement, le gouvernement a ordonné différentes mesures visant à sauvegarder ce trésor. Interdiction d'établissement d'industrie dans un périmètre couvrant 10 000 m², relocalisation des usines déjà implantées dans cette zone, interdiction des véhicules à moteur dans les 500 m autour de l'enceinte principale et plantations massives d'arbres à l'est du mausolée pour contrer les effets de la pollution.
Le Taj Mahal est une des plus belles construction humaine jamais réalisées et à été diversement admiré comme "la vision matérielle de l'amour", "le rêve de marbre", "le noble tribut à la grâce de la féminité indienne" ou encore "la resplendissante et immortelle larme versée sur la joue du temps". Aujourd'hui il symbolise la diversité de la culture indienne, création menée par un empereur musulman sur les terres d'un peuple hindou et si l'humanité s'accorde à admirer cette oeuvre c'est peut être parce que l'amour, valeur universelle à la différence de la religion, en est l'inspiratrice.
Richtersveld est un paysage d'Afrique du Sud est constitué de déserts montagneux dans le nord-ouest de l’Afrique du Sud, province nord du Cap. Le peuple Nama (issus des KhoiKhoi) y prospère depuis 2000 ans. Leurs maisons portables sont couvertes de nattes de jonc (appelée haru Oms). Le paysage est inscrit sous la dénomination de paysage culturel et botanique du Richtersveld sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2007.
Le paysage
Le paysage contient une des flores désertiques les plus riches du monde. Des jardins de pierre miniatures s’y sont formés naturellement. On y trouve également des montagnes de roches volcaniques et un paysage plus luxuriant autour du fleuve Orange, à la frontière de la Namibie.
Dans le désert, l’eau est rare et ne provient que des rosées matinales qui succèdent aux nuits fraiches, appelées Ihuries et Malmokkies par les Nama. Cette humidité relative permet à des reptiles, des oiseaux et quelques petits mammifères d’y survivre.
Le paysage du désert a été qualifié par certains de « martiens ». La température peut atteindre 53° C en été. Une grande variété de plantes (environ 650 espèces), certaines endémiques, s’y sont développées (comme le Pachypodium namaquanum Welw qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde. Le nom signifie « demi-homme »). Il n’y a pas de route dans le parc. On ne peut y accéder qu’en 4X4.
Dôme de Vredefort
Le dôme de Vredefort (en anglais : Vredefort crater) est le plus important cratère d'impact connu sur terre. Située sur le territoire de l'État-Libre d'Afrique du Sud, la ville de Vredefort a été construite à l'intérieur même du cratère. Le site est également connu sous le nom de cratère de Vredefort ou encore site de l'impact de Vredefort. En 2005, le dôme de Vredefort a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO pour son aspect paysager et son intérêt scientifique.
Formation et structure
L'astéroïde qui frappa la Terre à Vredefort est l'un des plus importants à avoir jamais heurté la Terre, d'un diamètre estimé à 10 kilomètres. Le cratère a un diamètre d'approximativement 300 kilomètres, plus large que les 250 kilomètres du bassin de Sudbury, et les 170 kilomètres du cratère de Chicxulub. Il est estimé être vieux d'environ 2 milliards d'années, soit durant l'ère paléoprotérozoïque.
Le site du cratère de Vredefort (27° 0′ S, 27° 30′ E) est l'un des rares cratères à anneaux multiples terrestres, alors que ceux-ci sont fréquents sur d'autres planètes, dont la lune. Le temps et les évolutions géologiques, tels l'érosion et la tectonique des plaques, ont en effet généralement détruit ce type de cratères.
On a d'abord pensé que le dôme au centre du cratère avait une origine volcanique, mais Boon et Albritton en 1936 et 1937 ont suggéré une origine impactite, qui fut confirmée par Daly en 1947. Les technologies modernes d'investigation ont permis de prouver définitivement l'origine impactite après les travaux d'un grand nombre de scientifiques entre 1961 et 1995 .
Ce site sériel situé dans la province du Cap, Afrique du Sud, est composé de huit aires protégées couvrant un total de 553 000 ha. La région florale du Cap est l’une des zones les plus riches de la planète du point de vue végétal. Bien que représentant moins de 0,5 % de la superficie de l’Afrique, elle abrite presque 20 % de la flore du continent. Le site présente des processus écologiques et biologiques extraordinaires associés à la végétation du fynbos (brousse fine), végétation propre à la région florale du Cap. La densité et l’endémisme de la flore, ainsi que sa remarquable diversité, sont parmi les plus élevés de la planète. Des phénomènes uniques au monde notamment en matière de stratégie de reproduction végétale, de réaction des plantes au feu, de pollinisation des plantes par les insectes, ainsi que des structures intéressantes d’endémisme et de rayonnement adaptatif confèrent à la région une valeur exceptionnelle pour la science.
La Région florale du Cap est considérée comme une région de valeur universelle exceptionnelle car elle représente des processus biologiques et écologiques en cours associés à l’évolution du biome du fynbos qui est unique. Ces processus sont généralement représentés au sein de la Région florale du Cap et présents dans les huit zones protégées. Les stratégies de reproduction des plantes, y compris leur capacité d’adaptation au feu et les structures de dispersion des graines par les insectes sont particulièrement intéressantes sur le plan scientifique. La biologie de la pollinisation et le cycle des matières nutritives sont d’autres processus écologiques distinctifs du site. La Région florale du Cap est un centre de spéciation actif où l’on trouve, dans la flore, des structures intéressantes d’endémisme et de rayonnement adaptatif.
La Région florale du Cap est une des régions les plus riches pour les plantes comparée à des régions de taille semblable dans le monde. Le nombre d’espèces par genre dans la région (9:1) et par famille (52) est parmi les plus élevés en comparaison avec les autres régions du monde riches en espèces. La densité des espèces est aussi parmi les plus élevées du monde. On y trouve le taux d’endémisme le plus élevé (31,9 %) et c’est un des 18 centres (points chauds) de la diversité biologique au monde.
Le « Paysage culturel de Mapungubwe » est un paysage de savane couvert d’épineux, de grands baobabs et de terrasses de grès s’élevant au-dessus de la plaine. Mapungubwe s’est révélé être le plus grand royaume du sous-continent jusqu’à son abandon au XIVe siècle. Des vestiges des palais et des habitations environnantes sont restées intacts jusqu’à nos jours. Le paysage est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2003 et devenu un parc national en 2004.
La vallée du Limpopo
Les restes de cette ancienne société, connue sous le nom de royaume Mapungubwe, dans la vallée de la rivière Limpopo, avaient été oubliés pendant plus de 7 siècles. Le 8 avril 1933, une tombe d’origine inconnue est découverte dans une région sauvage. Depuis cette découverte, des recherches ont mis au jour l’existence d’une métropole dominée par un roi africain il y a près de 1000 ans. Personne ne peut dire à ce jour l'identité des habitants de cette région, puisqu’il n’existe pas de traces écrites ni de traditions orales jusqu’à ce qu’on trouve des signes de leur nom, il y a environ 1000 ans : ceux de "Mapungubwe".
Les vestiges
Trois tombes royales se trouvent au centre d’une large esplanade de 300 mètres de long et 30 mètres de hauteur. Le roi et ses soldats vivaient au sommet de la colline et le peuple aux niveaux inférieurs. Des sceptres en or et des figurines de rhinocéros ont été trouvées dans les tombes. Des colliers en perles de verre étaient portés par les enfants et les adultes. L’analyse des restes humains indiquent que cette communauté avait un régime alimentaire varié et sain. Ils élevaient des chèvres, des moutons et possédaient des chiens. Des restes de millet et de coton donnent des indications sur les cultures locales. Les poteries, le bois, l’ivoire, les os, les œufs d’autruches, ainsi que les coquilles d’escargots étaient échangés ou vendus à des cultures aussi éloignées que la Perse, l’égypte, l’inde et la chine.
La Barrière de lances
Les sommets escarpés qui composent la chaîne de montagnes du Draksenberg s'élancent vers le ciel tout le long de la frontière est du pays, séparant ainsi les plaines du Kwazulu-Natal du Lesotho.
Lorsque les Boers aperçurent ces sommets embrumés lors de leur grande migration vers le nord pour échapper au joug britannique, ils les comparèrent au dos d’un dragon géant, d’où le terme « Drakensberg », qui signifie littéralement « montagnes du dragon ».
Pour les Zoulous, les tempêtes estivales faisant rage autour de ces sommets imitaient le bruit des guerriers luttant bouclier contre lance. Voilà pourquoi ils appelèrent cette chaîne montagneuse « uKhahlamba », littéralement « la barrière de lances ».
En 2000, le Parc de l’uKhahlamba-Drakensberg devint le quatrième site sud-africain à être inscrit au Patrimoine mondial de l'Humanité. C’est l'un des 23 sites répartis dans le monde entier à être reconnu pour ses valeurs culturelle et naturelle, comparable en cela au Machu Picchu du Pérou ou au Ayers Rock en Australie.
Une beauté extraordinaire
S’étalant sur plus de 243 000 hectares, ce site témoigne d’une extraordinaire beauté. En été, le paysage présente des plaines à l’herbe grasse, des forêts de montagnes, des falaises abruptes et des cours d'eau purs ainsi que tout un monde enchanteur de fougères arborées et de mousses qui ne demandent qu'à être foulées au pied.
En hiver, les montagnes arborent souvent leur manteau de neige et de brume. C'est l'endroit idéal pour se détendre avant de rentrer se réchauffer avec un petit remontant… L'érosion a sculpté les sommets de basalte et de grès, leur donnant des formes auxquelles ils doivent aujourd'hui leur nom : Le Giant’s Castle (le Château du géant), the Amphitheater (l’Amphithéâtre), Cathedral Peak (le Sommet de la cathédrale), Devil’s tooth (la Dent du diable), Champagne Castle (le Château de Champagne), the Monk’s Cowl (la Capuche du singe) et the Sentinel (la Sentinelle).
Une biodiversité riche
La chaîne de montagnes est considérée comme un haut lieu de la biodiversité sud-africaine, forte de plus de 2 000 espèces végétales dont la plupart ne poussent nulle part ailleurs dans le monde. Au moins 299 espèces d’oiseaux ont été identifiées, dont le grand-duc de Verreaux et le gypaète barbu craqueur d’os menacé d’extinction. Des léopards vivent dans les montagnes, chassent les antilopes qui apprécient cette terre fertile et gorgée d’eau.
Peintures rupestres
Ce sont les San (également connus sous le nom de Bushmen) qui sont les premiers habitants de ces montagnes. Dès 1880, ils furent décimés par les colons blancs et noirs mais laissèrent en héritage une magnifique collection de peintures rupestres sur les surplombs rocheux et les murs des cavernes.
On pense que le Drakensberg compte près de 40 000 peintures, ce qui fait de cette collection d’art rupestre l’une des plus riches au monde.
Certaines datent certainement d’au moins 3000 ans et sont à présent reconnues comme une expression exceptionnelle du génie créatif humain. Ce sont également les peintures rupestres les mieux préservées au sud du Sahara. Les animaux dessinés sur les murs rocheux ont fait l’objet d’une observation minutieuse et sont représentés en mouvement. Mais leur fonction n’est pas seulement décorative : certaines peintures ont en effet alerté les scientifiques sur la richesse de leur signification spirituelle, car elles étaient souvent l’œuvre de shamans en transe.
Crâne de Mrs. Ples
Sterkfontein (source forte en Afrikaans) est un site préhistorique et paléoanthropologique occupant un ensemble de grottes situé dans la province du Gauteng, au nord-ouest de Johannesburg, près de Krugersdorp, en Afrique du Sud. Le site a livré de nombreux fossiles d’hominidés disparus et des industries lithiques du Paléolithique inférieur.
Avec les sites archéologiques voisins de Swartkrans, Kromdraai et Wonder Cave, Sterkfontein a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2000 sous le nom de « Berceau de l’Humanité ».
La collecte de vestiges a débuté à la fin des années 1890 lorsque des carriers exploitant le calcaire dans lequel s’ouvrent les grottes ont remarqué la présence de fossiles et les ont signalés aux scientifiques. Ce n’est qu’à partir de 1936 que des fouilles méthodiques ont débuté, sous la direction de Raymond Dart et Robert Broom de l’Université de Witwatersrand.
Ces fouilles conduisirent à la mise au jour de nombreux fossiles d’hominidés. En 1936 fut découvert le premier australopithèque adulte, apportant énormément de crédit à la position de R. Dart concernant le statut d’ancêtre de la lignée humaine proposée pour le fossile de l’« enfant de Taung » publié en 1924.
Les fouilles s’interrompirent durant la Seconde Guerre mondiale. En 1947, R. Broom découvrit un crâne quasiment complet d’Australopithecus africanus femelle adulte (ou peut-être d’adolescent mâle). Il proposa un nouveau genre et une nouvelle espèce (Plesianthropus transvaalensis, le presque humain du Transvaal) mais cette appellation ne fut pas retenue. Le fossile devint relativement célèbre sous le surnom de Mrs. Ples. Son âge est estimé entre 2,6 et 2,8 millions d’années (Pliocène).
En 1997, un squelette quasiment complet d’hominidé fossile a été découvert grâce à Ronald J. Clarke : après avoir identifié différents fragments d’ossements correspondant au pied d’un hominidé dans les collections anciennes provenant du site, il demanda à ses assistants Stephen Motsumi et Nkwane Molefe de chercher dans la brèche encore en place dans la grotte les fragments complémentaires. En moins de deux jours, ils avaient identifié la section d’un tibia se raccordant avec les os du pied qu’ils avaient en main. Le fossile, surnommé « Little Foot », a pu être dégagé progressivement de sa gangue de brèche carbonatée et s’est révélé exceptionnellement complet. Son dégagement se poursuit à l’heure actuelle. Son âge est difficile à établir et les résultats varient en fonction des méthodes employées entre 2,2 et 4 millions d’années.
Les fouilles se poursuivent et le nombre de 500 fossiles d’hominidés découverts fait de Sterkfontein l’un des sites les plus riches au monde de ce point de vue.
Flore des Galapagos
Surgies de l'océan il y a 4 millions d'années, les Iles Galapagos n'étaient, à l'origine, que de gros cailloux dépassant de la mer.
A ce moment, la roche volcanique, ne présentait aucune végétation, la terre étaiet à nu sans aucun organisme vivant.
La colonisation des îles Galapagos par les plantes
L'apparition de végétation sur une île d'origine volcanique a pu être étudiée à de multiples reprises dans l'histoire. L'éruption sur l'île de Krakatau en 1883, ainsi que l'apparition plus récente de l'île de Motmot en 1968 et en 1973, ont permis de répertorier les voies utilisées par la végétation pour conquérir un îlot.
Concernant les Galapagos, très éloignées du continent, la colononisation n'a pas été très rapide. Par voie maritime (un tronc d'arbre flottant par exemple) ou aérienne (accrochées aux pattes d'un oiseau) quelques graines sont parvenues jusqu'à l'archipel.
Un exemplaire seul a moins de chance de se développer.
La végétation a pu coloniser les îles si tant est que les plantes aient pu se reproduire ! Dans le cas de plantes hermaphrodites la colonisation est rapide : la plante elle-même s'autoféconde.
Dans le cas des plantes ioïques il est nécessaire d'avoir au minimum 2 représentants de l'espèce, un mâle et une femelle.
Des conditions favorables
Tous les végétaux et les plantes ne peuvent pas se développer sur l'archipel des Galapagos. Les conditions climatiques et géologiques doivent correspondre aux besoins de la flore.
On estime que ce sont les lichens, qui, les premiers, ont réussi à s'installer sur les îles. Ils n'ont en effet que peu de besoins et surtout pas besoin de terre : ils peuvent pousser sur du rocher d'origine volcanique.
412 espèces de plantes natives...
De manière générale la végétation originelle des Galapagos ne présente pas une grande diversité : on a dénombré seulement 412 espèces natives, dont 170 sont endémiques (elles n'existent nulle part ailleurs dans le monde). Sur les îles habitées par l'homme la plupart des plantes ont été importées de manière volontaire (195 espèces).
Les plantes ci-dessous sont celles qui étaient présentes avant l'arrivée de l'homme.
Les cactus
Cactus opuntia