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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Mollusques -

Mollusques - La Clausilie romaine -

Publié à 11:18 par acoeuretacris Tags : mollusque clausilie romaine
Mollusques - La Clausilie romaine -

Un escargot unique en France prisonnier des arènes de Nîmes depuis 2000 ans

 

En pleine crise de la biodiversité, les introductions d'espèces sont considérées comme l'un des trois principaux mécanismes d'extinction. Contrairement aux Écrevisses américaines, invasives dans les fleuves et rivières de France, la Clausilie romaine Leucostigma candidescens représente un cas particulier : elle est restée prisonnière des arènes de Nîmes depuis 2000 ans. Olivier Gargominy du Muséum national d’Histoire naturelle et Vincent Prié de l'agence Biotope se sont rendus sur place pour s’assurer que l’espèce était toujours bien présente... 

Unique en France !!

En 1903, Georges Coutagne découvre dans les arènes une espèce qui n'avait encore jamais été répertoriée en France : la Clausilie romaine.
Depuis, malgré de nombreuses recherches, elle n'a jamais été récoltée ailleurs en France.


La Clausilie romaine n'existe nulle part ailleurs dans le monde que dans les Apennins près de Rome et dans les arènes de Nîmes, en France. Et encore : elle est localisée dans les arènes aux quelques murs qui lui conviennent !


Originellement, la Clausilie romaine vivait probablement sur les falaises, mais s'est acclimatée aux murs de pierre construits par les hommes. Elle aurait été importée à Nîmes par les romains eux-mêmes, lors de la construction des arènes ou à la suite d'échanges commerciaux. Peut-être est-elle arrivée collée à des amphores ? Contrairement à ses importateurs, la Clausilie romaine n'est pas une espèce envahissante : depuis près de vingt siècles, elle s'est cantonnée aux arènes de Nîmes sans avoir jamais colonisé d'autres sites en France.
Découverte en 1903, elle y est toujours présente en 2009.
 

Comment la reconnaître ?

On reconnaît ses coquilles par leur enroulement sénestre, c'est-à-dire que la coquille s'ouvre à gauche de l'axe de la spire, contrairement à la majorité des escargots. Elle est ornée de stigmates blancs tout autour de la suture (d'où son nom latin : leucos = blanc ; stigma = points). Contrairement au Maillot commun qui tolère le soleil - et se rencontre également dans les arènes - la Clausilie romaine vit à l'ombre des plantes poussant entre les pierres. Ces plantes sont éparses, la Clausilie romaine est donc localisée dans les arènes.

 

Patrimoine naturel, patrimoine culturel

La Clausilie raconte une histoire vieille de 2000 ans, celle des échanges commerciaux intenses qui existaient en Méditerranée au temps des romains. D'un point de vue culturel, elle a donc une véritable valeur patrimoniale. Pour autant, les espèces introduites sont un fléau pour la biodiversité, étant responsables de la disparition de nombreuses espèces autochtones (comme par exemple les écrevisses américaines qui supplantent inexorablement l'écrevisse à pattes blanches dans nos ruisseaux). Animaux et végétaux traversent maintenant le globe, emmenés par les bateaux de marchandises, et peuvent devenir tellement envahissants dans leur nouvel environnement que des sommes faramineuses sont dépensées pour lutter contre ces pestes.


Patrimoine culturel, patrimoine naturel : nous regardons les mêmes objets, mais avec des points de vue différents. Pas nécessairement contradictoires, simplement différents. A cet égard, l'histoire de la Clausilie romaine est tout à fait originale.
Aujourd'hui, l'entretien des arènes s'effectue à l'aide de désherbants chimiques. Très efficaces, ces produits pourraient bien venir à bout de 2000 ans d'histoire pour la Clausilie romaine : conscients de l'intérêt patrimonial de cet escargot témoin de la construction des arènes, la direction technique des arènes a fait le choix de préserver les zones où vit la Clausilie romaine en réalisant localement un désherbage manuel et préservant quelques plantes des vieux murs pour maintenir cette population historique.

 

 

Mollusques - L'Escargot -

Publié à 10:04 par acoeuretacris Tags : mollusque escargot
Mollusques - L'Escargot -
L’escargot est un mollusque. A l’image de tous les mollusques, l’escargot possède un corps mou et une coquille.
En Europe, c’est surtout l’escargot de Bourgogne (Helix pomatia) qui est le plus commun. Cet escargot se confond d’ailleurs facilement avec huit autres de ses cousins.
La reproduction de l’escargot est assez particulière car il est hermaphrodite.
 
 
 
Le nom d’« escargot » désigne plusieurs milliers d’espèces très voisines, rassemblées dans le genre helix.
 
 
 
Caractéristiques de l’escargot 
 
 
Les escargots existent un peu près partout dans le monde ; la plupart sont terrestres. Deux espèces sont particulièrement appréciées pour leur chair : l’escargot de Bourgogne et le « petit gris ».
On reconnaît l’escargot de Bourgogne à sa coquille. La spirale, contrairement à la plupart des autres espèces, s’enroule vers la gauche.
Sa taille varie de 40 à 55 mm pour un poids adulte de 25 à 45 g .
 
 
 
 
 
Un escargot de Bourgogne. By Per Ola Wiberg (Powi) 
 
 
L’escargot possède une peau très fragile, si fragile qu’il se protège la tête. Il se sert de ses cornes pour s’orienter. Il possède deux paires d’antennes. 
 
 
 
 
Schéma morphologie de l'escargot 
 
 
A l’extrémité des longues antennes « cornes », il y a un œil. Il se sert des antennes courtes un peu comme de mains et de nez. C’est grâce à elles qu’il peut toucher et sentir. 
 
 
 
 
Gros plan sur les antennes de l'escargot. By lepiaf.geo 
 
 
Il lui suffit de se tremper dans l’eau pour boire par la peau, tant cette dernière est fine. 
 
 
Il se déplace grâce à son large pied musculeux, par reptation, en sécrétant de la bave pour mieux glisser (mucus).
Grâce à cette bave collante, il peut escalader des murs sans tomber. Il peut étirer et contracter son corps et se livrer à de véritables acrobaties aériennes.
 
La vitesse moyenne d’un escargot est de 4 à 5 mètres à l’heure. 
 
 
Un escargot ne respire pas par la bouche mais par un trou qui conduit l’air à son poumon. 
Sa température change en fonction du temps et il s’engourdit quand il fait trop froid. 
 
 
 
 
L'escargot acrobate. By Bogdan Suditu 
 
 
Pour se défendre contre les prédateurs, comme le renard, le hérisson ou le blaireau, l’escargot fait des bulles, censées intimider l’adversaire. 
 
 
La coquille de l’escargot 
 
 
Le principal refuge de l’escargot est sa coquille. Il s’y enferme pour dormir, hiberner ou se protéger des prédateurs. 
 
 
 
 
Escargot de Bourgogne. By Silver_sh 
 
 
L’escargot adore l’humidité et est actif surtout au printemps. En été, en cas de sécheresse, il vit au ralenti à l’abri dans sa coquille. 
 
 

L’hiver, il hiberne dans cette « maison ». Il creuse alors un trou dans la terre, s’y loge et bouche l’entrée (operculage) en sécrétant un voile muqueux (épiphragme) qui durcit en séchant. 
 
 
Au fur et à mesure que l’escargot grandit, il augmente la taille de sa coquille. Il dépose de la bave sur le bord de l’ouverture et attend que ça sèche ce qui permet à la coquille de s’agrandir petit à petit. 
Si la coquille se brise, une réparation est effectuée. 
 
 
L’alimentation de l’escargot 
 
 
Un escargot mange beaucoup. L’escargot de Bourgogne consomme jusqu’à 40% de son poids par heure.
Il est herbivore et dévore surtout par temps de pluie. Il mâchouille les végétaux grâce à sa langue râpeuse (radula) et les déchiquette avec ses nombreuses dents aiguës.
 
Il apprécie les feuilles, les écorces ou les champignons mêmes vénéneux. 
 
 
 
 
Splendide photo d'un escargot. By Aussie Gall 
 
 
Il raffole des fraises. D’après une étude de Pollard en 1975 et de Bongioanni en 1976, l’escargot de Bourgogne aurait du palais.
Ses plantes préférées seraient dans l’ordre : l’ortie, la berce, la centaurée, le lierre terrestre, le tussilage, les plantins et la bardane.
 
Après un long jeûne, certains se sont même jetés sur de la viande de bœuf et du pain. 
 
 
La vision de l’escargot 
 
 
Les deux grandes tentacules sont terminées par deux yeux noirs. Certains chercheurs pensent que sa vision est parfaite car la structure de son œil possède toutes les caractéristiques nécessaires : une cornée, un cristallin, un corps vitré. 
Que voit-il exactement ? Nous n’en savons rien. 
 
 
 
La reproduction de l’escargot 
 
 
L’escargot est hermaphrodite c’est-à-dire qu’il est mâle ou femelle selon les circonstances. Un accouplement est cependant nécessaire pour la fécondation.
Le printemps est la pleine saison des amours.
 
 
 
Les deux partenaires se flairent et se caressent avec leur radula. C’est le hasard qui décide du sexe de chacun.
Un escargot peut s’accoupler avec plusieurs partenaires.
 
 
 
Une fois fécondée, la glande hermaphrodite se modifie : la partie mâle se résorbe d’elle-même et la partie femelle se développe. 
L’escargot creuse un trou et pond une douzaine d’œufs blancs. L’orifice de ponte des œufs est proche de la tête. Un escargot peut pondre jusqu’à 80 œufs. Il referme ensuite le trou avec de la terre.
Les œufs peuvent aussi être pondus sous un tas de feuilles .
 
 
 
 
 
By Hamed Saber 
 
 
La durée d’incubation varie de 20 à 30 jours. Les petits sortent de leurs œufs mais restent sous terre de 5 à 10 jours pour ne pas être brûlés par le soleil. 
A la naissance, la petite coquille est transparente. Ils attendent qu’elle jaunisse pour sortir de terre; en effet, la coquille doit se consolider. 
Un escargot vit entre 5 et 10 ans et parfois jusqu’à 15 ans. 
 
 
Protection et élevage de l’escargot de Bourgogne 
 
 
En France, on estime la consommation à plus de 30 000 tonnes par an. Un ramassage inconsidéré a mis l’espèce en danger. 
Aujourd’hui, le ramassage est très réglementé et même interdit dans la plupart des pays européens. 
L'escargot de Bourgogne, est traditionnellement préparé en coquille, au beurre persillé.
 
 
On élève des escargots (héliciculture) qui sont destinés à la vente afin de préserver l’espèce dans son environnement naturel. Le lieu où s'élèvent les escargots est appelé une escargotière. L’élevage des escargots date de l’époque romaine. 
 
 
Produits chimiques agricoles et ramassage sont les principaux ennemis de l’escargot. 
 
 
D’autres escargots 
 
 
La limnée est un escargot d’eau qui vit dans les étangs et les rivières. Il se nourrit surtout d’algues. 

Le bigorneau est un escargot de mer. 
 
 
Les achatines sont des escargots qui vivent en Afrique. Leur taille peut être impressionnante, environ 10 fois la taille de nos escargots européens. L'introduction d'Achatina fulica, un escargot géant africain, dans de nombreux pays est devenu un véritable fléau. 
 
 
Helix aspersa aspersa ou Petit-Gris a une taille de 28 à 35 mm pour un poids adulte de 7 à 15 g . Il vit dans les pays méditerranéens (Europe et Afrique du Nord) et la façade atlantique française. 
 
 
Helix aspersa maxima ou Gros-Gris a une taille de 40 à 45 mm pour un poids adulte de 20 à 30 g . Il vit en Afrique du Nord . 
 
 
Une autre espèce, Helix lucorum, importée des Balkans ou de Turquie est souvent vendue, à tort, comme escargot de Bourgogne. 
 
 
 
Classification 
 
 
Règne Animalia
Embranchement Mollusca
Classe Gastropoda
Ordre Stylommatophora
Famille Helicidae
Genre Helix
 

Mollusques - Les ammonites -

Publié à 09:12 par acoeuretacris
Les Ammonoïdes, plus communément appelés ammonites, sont des Mollusques qui font partie de la classe des Céphalopodes. 

Les Ammonites peuplaient déjà les océans au Dévonien.
Si le corps mou des Mollusques ne se fossilise pratiquement jamais, par contre la coquille externe ou interne, se transforme parfois en calcite stable au cours de la fossilisation.
Les Mollusques donnent des indications particulièrement utiles sur le milieu où se sont formées les roches sédimentaires.
 

Les Ammonites sont les fossiles marins les plus connus et les plus abondants de l’ère Mésozoïque.
Leur vaste distribution géographique leur donne une importance primordiale pour la subdivision stratigraphique des sédiments marins du Mésozoïque.
 
 
 
Caractéristiques des Ammonites 
 
 
Les Ammonites sont apparues au Dévonien inférieur. 
 
La coquille des Ammonites se fossile parfaitement à cause de sa structure calcaire résistante. C’est la seule partie de l’animal que l’on connaisse. 

Les parties molles du corps sont inconnues. 
 
 
 
 
Ammonite du genre Amaltheus du Jurassique inférieur découverte en Angleterre. 
 
 
Elles possédaient des coquilles enroulées, dotées de chambres servant à régler la flottaison. 
La coquille est divisée en trois parties : 
  • Protoconque ou chambre initiale 
  • Phragmocône 
  • Chambre d’habitation 
 
 
 
 
Schéma. Morphologie d'une Ammonite 
 
 
La chambre initiale la plus au centre est la cavité la plus ancienne. Elle représente le stade embryonnaire de l’animal. Quand la jeune ammonite devenait trop grosse pour sa loge, elle en construisait une à côté pour s’y installer. 

Le processus se répétait tout au long de sa croissance.
Ainsi, les anciennes chambres vides lui servaient de caisson de flottaison.
 
 
 
 
 
Ammonite sectionnée, à l'intérieur de laquelle les eaux filtrant à travers le sédiment ont déposé de magnifiques cristaux de calcite. 
 
 
Le phragmocône est une longue partie cloisonnée, divisée par des cloisons convexes vers l’ouverture en de nombreuses chambres, probablement remplies par un mélange gazeux. 
 
Un organe membraneux, appelé siphon, traversait ces chambres pour pomper l’eau et remplir les loges de gaz. Ce système ingénieux permettait à l’ammonite de rester légère et de flotter.
L’animal était relié à la coquille par ce siphon.
 
 
 
 
 
Les Ammonites étaient des Céphalopodes. 
 
 
L’animal vivait dans la dernière chambre, la plus externe, appelée chambre d’habitation. Cette chambre était ouverte vers l’extérieur. Il pouvait s’y retirer en refermant l’ouverture par un opercule calcaire (aptycus). 
 
On suppose que l’animal possédait les traits caractéristiques des Mollusques : yeux, mâchoires et tentacules. 
 
 
 
 
Ammonite du Crétacé inférieur. France. 
 
 
Les coquilles sont souvent recouvertes d’une ornementation. C’est sur cette ornementation très variée que se fondent principalement les subdivisions en genres et espèces. 
 
La taille des ammonites allait de moins de 1 cm de diamètre à 2 m. Les dernières étaient de vrais géants et ont vécu principalement à la fin du Jurassique. 
 
 
 
 
Parapuzosia, une ammonite géante. 
 
 
Des centaines d’espèces différentes ont évolué tout au long du Jurassique et du Crétacé. 
Il semble que les premières Ammonites avaient une coquille rectiligne. Elles commencèrent à s’enrouler plus tard, au Dévonien inférieur. 
 
 
Mode de vie des Ammonites 
 
 
On sait très peu de choses sur la vie des Ammonites. La reconstitution de leur mode de vie a été obtenue uniquement en observant leur nage. 
 
Des expériences ont été réalisées sur des modèles. On sait qu’elles se déplaçaient en maintenant vertical le plan d’enroulement de leur coquille et en gardant son ouverture tournée vers le bas. 
Il est presque certain que les Ammonites nageaient en pleine eau et non sur les fonds marins. 
 
 
 
 
Ammonite du Jurassique découverte en France. 
 
 
Un certain nombre de fossiles d’Ammonites présentent des marques de dents disposées en rangées, et ces empreintes correspondent à la denture de certains mosasaures. 
 
Une grosse  Ammonite d’Amérique du Nord porte les traces de plusieurs morsures produites par un mosasaure géant du Crétacé supérieur. 
 
 
 
 
Ammonite du Jurassique supérieur. Polyptychites sp. 
 
 
Les Ammonites étaient également appréciées des Ichtyosaures. Les Placodontes du Trias se nourrissaient en broyant des Mollusques dont les Ammonites. 
 
 
Déclin et extinction des Ammonites 
 
 
Au Jurassique, de grands changements affectèrent les mers, avec l’apparition des groupes de poissons modernes. 

Les Ammonites prirent leur essor au Jurassique. 
 
 
 
 
Ammonite du Jurassique inférieur. Grammoceras sp. 
 
 
C’est avec le Crétacé que débute le déclin des Ammonites. Elles commencèrent à produire des formes aberrantes enroulées de manière irrégulière. 

Il semble que dès le début du Crétacé, l’extinction du groupe se préparait. 
 
Les Ammonites ont peuplé les mers pendant environ 330 millions d’années. Elles s’éteignirent complètement à la fin du Crétacé. Elles ont disparu en même temps que les dinosaures, les ptérosaures, les reptiles marins et plus de la moitié des différentes familles planctoniques dans la mer. 
 
 
 
 
Ammonite du Jurassique supérieur. Lytoceras montanum 
 
 
Les coquilles fossilisées sont les seules preuves de leur existence. 
 
On ne connaît pas les causes exactes de cette extinction. Tout au plus, on peut dire que l’extinction n’a pas été le fait d’une catastrophe subite mais d’un déclin progressif. 
 
On recourt très souvent aux Ammonites pour dater les sédiments marins. Elles donnent un niveau de précision atteignant souvent un quart de million d’années, ce qui est très affiné, étant donné que ces couches géologiques s’étendent sur plus de 150 millions d’années.