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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Mystères - Enigmes -

Mystères - Enigmes - Les crânes de cristal -

Publié à 09:24 par acoeuretacris Tags : les cranes de cristal mystères
Mystères - Enigmes - Les crânes de cristal -

 

Les crânes de cristal apparus sur le marché européen à la fin du 19e siècle ont suscité bien des spéculations.
Un crâne de cristal appartient au British Museum, un autre crâne à la Smithsonian Institution de Washington. Ces deux crânes sont d'ailleurs des faux. De nombreux particuliers sont également détenteurs de crânes en cristal.


Ce mystère a surtout fait l’objet d’une enquête passionnante par deux journalistes de la BBC en 1997, Chris Morton et Ceri Louise Thomas.


L'enquête a été retranscrite dans un ouvrage intitulé "The Mystery of the crystal skulls" publié aux Editions du Rocher en 1999 pour la traduction française.


Preuves scientifiques et témoignages des descendants des peuples amérindiens nous amènent à nous interroger sur le passé de l’humanité et son avenir.


Cette étrange affaire nous ramène au calendrier Maya et à cette fameuse date du 21 décembre 2012 mais également à la mythique cité de l’Atlantide.


Analyse scientifique des crânes de cristal


L’énigme posée par ces crânes tient au fait que, selon les experts, seuls des outils du 20e siècle, notamment des mèches recouvertes de diamant, ont pu attaquer un matériau aussi dur que le cristal de quartz.


Or, les crânes authentifiés datent d’une période très antérieure à la conquête espagnole. On sait que les peuples amérindiens n’utilisaient pas d’outils pour façonner leurs objets. C’est tout le problème qui se pose aux scientifiques.


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Le crâne de Cristal du British Museum est un faux. (image Conorwithonen)


Plusieurs tests ont été effectués. Ceux réalisés par Hewlett Packard dans leurs laboratoires sur le fameux crâne de Anna Mitchell-Hedges ont fait l’objet d’un rapport que l’on peut résumer ainsi :


« Nos scientifiques ne peuvent expliquer comment de tels objets auraient pu être sculptés par des civilisations anciennes sans nos outils d’aujourd’hui »


Les deux journalistes de la BBC ont demandé au British Muséum de réaliser des tests. Il s’agissait de chercher des marques laissées par d’éventuels outils afin de dater le travail du cristal.
C’était donc le meilleur moyen de savoir si les crânes étaient authentiquement anciens ou le produit d’une technologie européenne.


Voici un résumé des résultats transmis oralement aux journalistes et aux propriétaires des crânes testés :


  • Le crâne du British Muséum comporte des traces de meules. Il est donc considéré comme « post-colombien »
  • Le crâne de la Smithsonian Institution porte lui aussi des traces de meules

 

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Les deux crânes sont des faux. (image Chris Morton et Ceri Louise Thomas)


Ces deux crânes exposés ne sont donc pas si anciens.


Juillet 2008: Beaucoup plus récemment, de nouvelles analyses ont été effectuées. Elles confirment ce que nous savions déjà à savoir que les crânes de cristal du British Museum à Londres et de la Smithsonian Institution à Washington sont des faux, comme celui du musée du Quai Branly à Paris.


Par contre, le crâne dit « à la croix reliquaire » a bien été fait à la main. Il a du être taillé quelques temps avant ou peu après la conquête espagnole.


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Crâne de Anna Mitchell-Hedges . image Galde Press Inc, Etats-Unis)


Enfin, et c’est le plus surprenant, concernant les deux derniers crânes analysés, le porte parole du British Muséum a déclaré : « j’ai peur que nous ne soyons pas en mesure de faire des commentaires sur les deux autres crânes » …. » L’équipe a reçu pour consigne de ne pas faire de commentaires ».


Pourquoi ? Qu’ont découvert les scientifiques qui soit si embarrassant à révéler ?


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Reconstitutions médico-légales du visage du crâne de Mitchell-Hedges. Cette femme est incontestablement de type amérindien. (en haut) Dessin de Richard Neave, du département d'art et médecine de l'université de Manchester. (en bas), Dessin de l'inspecteur Frank J.Domingo de la police criminelle de New York


Le British Muséum nie avoir réalisé ces analyses. Il est important de le souligner. Cependant, on peut également se demander pourquoi les deux journalistes auraient dit la vérité sur les deux crânes exposés à Londres et à Washington mais auraient menti pour le reste ? On peut également se demander pourquoi les représentants du British Museum n'ont pas réagi vivement face aux accusations des journalistes ?


Toujours est-il que nous nous retrouvons, dans l'hypothèse où les journalistes ont relaté la vérité, avec au moins deux crânes authentiques :


  • Le crâne de Anna Mitchell-Hedges
  • Le crâne à la croix reliquaire

 

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Objets analysés par le British Museum. (image Chris Morton et Ceri Louise Thomas)


Cela suffirait donc à accréditer cette affaire. Il faut tout de même savoir qu’un commerce de crânes en cristal existe depuis la fin du 19 e siècle et que bon nombres de crânes qui sont sur le marché sont des faux.


Les pouvoirs du cristal de quartz


 

La meule de joaillier n’a été introduite aux Amériques qu’après l’arrivée de Christophe Colomb en 1492.
Le cristal de quartz est, après le diamant, la matière la plus dure au monde. Il est impossible de sculpter cette matière à la main.


Selon les spécialistes de Hewlett Packard, il aurait fallu un an avec des outils modernes pour sculpter le crâne de Anna Mitchell-Hedges.


De plus, même avec nos outils, une pièce aussi précise et fragile se serait brisée sous les effets des vibrations et de la chaleur.


Le cristal de quartz fait aujourd’hui partie de notre vie. Le cœur de nos ordinateurs, où toute l’information est stockée, est une petite puce en cristal de silicium. Cette puce utilise les propriétés uniques du cristal pour stocker les informations.


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Crâne taillé dans la pierre à Palenque, au Mexique. (image Crazynd)


Selon les Mayas, les crânes de cristal seraient d’antiques ordinateurs. Ils contiendraient d’importantes informations sur les origines de l’humanité et son destin.


Le cristal de quartz est depuis peu à la pointe du progrès scientifique : instrumentation de mesure, télécommunications, système radar et sonar ….


Pourquoi les crânes ont-ils été précisément façonnés dans ce type de quartz ? Les civilisations considérées comme « primitives » avaient-elles des connaissances que nous ne possédons que depuis moins de 100 ans ?


Or, si on a fait un peu de minéralogie, on sait que sur une échelle de 1 à 10, le quartz a une dureté de 7. Il existe donc des pierres (topaze, corindon) qui peuvent rayer le quartz et donc servir à le sculpter.


Cependant, il se peut que ces pierres plus dures que le quartz ne se trouvent pas en Amérique du Sud.


Les crânes de cristal dans la culture Maya et Aztèque


Selon la légende Maya, les Itzas, venus de l’Atlantide, ont apporté les crânes avec eux. Atlantide se dit « Atlantiha » en langue maya.


Ce qui est intéressant c’est que l’Atlantide a toujours fait parti de la tradition orale des peuples amérindiens.
Cette « légende » se retrouve en Amérique du Sud, dans les textes des anciens Sumériens de Mésopotamie et bien sûr dans le Timée de Platon.


Comme le mythe du déluge, ce mythe semble universel.


A Tula, une métropole des Toltèques, vieille de plus de 1 000 ans, il y a un temple appelé « Temple des Atlantes ».
Derrière ce temple, il y a le mur de coatepantliau ou mur serpent, qui est orné de bas-reliefs.


Ils représentent une série de serpents avec un crâne humain à la place de la tête.


Les archéologues sont toujours perplexes.


Cette construction est dédiée aux « Atlantes ». Mais qui sont-ils ?


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Crânes gravés dans la pierre de l'édifice des Atlantes à Tula. (image Jimg 944)


Ce temple établit un rapport entre un mystérieux groupe d’êtres désignés sous le nom d’Atlantes et l’image du crâne humain.


Les prêtres mayas utilisaient les crânes lors de cérémonies dont la signification nous échappe.


Cependant, les crânes de cristal "authentifiés" sont anatomiquement parfaits. Celui de Mitchell possède une mâchoire articulée d’où leur surnom par les peuples amérindiens de « crânes qui parlent » et « crânes qui chantent ».


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Crânes sculptés dans la pierre à Chichen Itza. (image Joachim Pietsch)


Selon eux, les prêtres mayas utilisaient les crânes pour prévoir l’avenir en les faisant « parler »; un peu comme les ventriloques et leur marionnette.


La légende des crânes de cristal


Voici l’histoire et le message des crânes selon les descendants des peuples amérindiens :


Au commencement, il existait 12 mondes où une vie humaine était présente. La Terre était appelée « la planète des enfants ».
Les onze autres mondes ont rassemblé leurs connaissances dans une sorte d’ordinateur holographique, les crânes de cristal.


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Coatlicue, déesse de la vie et de la mort. Le visage est entouré de crânes. (image Rageforst).


Ces « Anciens » ont amené ces crânes sur Terre et ont fait don de la connaissance aux hommes.


Ils aidèrent les hommes à construire quatre grandes civilisations : Lémurie, Mu, Mieyhun et l’Atlantide.


Les 13 crânes étaient conservés dans une pyramide appelée « l’Arche ». Plusieurs civilisations ont été les gardiennes de l’Arche : les Olmèques puis les Mayas et enfin les Aztèques.
Ces derniers en auraient fait un mauvais usage.


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Crâne en pierre Maya. (image Bomba Rosa)


Les crânes furent dispersés par les prêtres Aztèques après la conquête espagnole. Ils devaient rester séparés car leur pouvoir collectif était trop puissant pour être utilisé avec sagesse par l’homme.


Le message des crânes est tout à fait d’actualité. Si l’homme continue a prendre à la Terre sans rien lui rendre en échange, le quatrième monde ou cinquième soleil, qui doit prendre fin le 21 décembre 2012, sera le dernier.


Les crânes de cristal ont-il un rapport avec l'avenir de l'humanité ?


Doit-on rejeter en bloc cette histoire considérée comme sacrée par les Indiens ? Existe t-il des crânes de cristal authentiques ?


Si nous supposons que certains crânes sont authentiques, pourquoi vouloir y mêler absolument une technologie extraterrestre comme on le lit trop souvent ?


Si l'on appréhendait ce type d'objet avec un peu plus de rationalité et sans se sentir obligé d'y mêler légendes, catastrophisme et petits hommes verts, les scientifiques seraient peut-être moins récalcitrants pour en parler.


Sommes-nous issus du cosmos ? Certains scientifiques le pensent et présentent des théories sérieuses.


Les peuples qui continuent aujourd’hui à transmettre la sagesse des crânes devraient être plus écoutés.


Si dans son inconscience et son avidité, l’homme ne prend pas rapidement conscience que la Terre, son unique refuge, ne peut continuer à être pillée sans graves conséquences, l’humanité disparaîtra avec elle.



Mystères - Enigmes - Les sphères de granit -

Publié à 16:40 par acoeuretacris Tags : sphères de granit mystères
Mystères - Enigmes - Les sphères de granit -

 

Sphères de Granit Le mystère des sphères parfaites.


Il existe disséminées sur la planète des sphères parfaites de granit appelées aussi parfois boules, certaines peuvent peser jusqu'a 12 tonnes, découvertes notamment dans les forêts du Costa Rica, elles représentent une énigme dont la science officielle n'a pas trouvé la solution.


On les découvre souvent éparpillées au hasard et plutôt dans des régions inhospitalières, de toute évidence elles seraient ouvres de la main de l'homme et l'on se demande encore comment en des temps anciens ceux-ci ont pu transporter ces sphères jusque leur position actuelle.


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Pierres exposées au Musée du Costa-Rica.


On a localisé des sphères aux USA dans le Tennessee, l'Arizona , la Californie et l' Ohio, le professeur Marcel Homet archéologue et auteur du livre "Les fils du soleil" a découvert en 1940 dans la partie supérieure du Rio Branco au nord de l'Amazonie, une pierre ovoïde gigantesque de 100 mètres de long et 30 mètres de haut. Elle est couverte de symboles solaires qui ne sont pas un caprice de la nature, mais qui ont nécessités un travail de sculpture s' étendant sur des dizaines d'années et exécuté par un nombre incalculable d'artistes.


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Dans le petit Etat du Costa Rica, en Amérique Centrale, au milieu d'une jungle inextricable, sur de hautes montagnes, dans les deltas des fleuves et sur des collines, on découvre dispersées de manière aléatoire, des centaines de boules artificielles de granit ou de lave. Leur diamètre va de quelques centimètres à près de 3 mètres. Actuellement la boule la plus lourde qu'on ait déterrée pèse environ 30 tonnes !


Le célèbre explorateur suisse Erich von Däniken nous rapporte en avoir découvert éparpillées sur un terrain plat, et placées en groupes au sommet de diverses collines. Certaines boules étaient toujours placées au centre de l'axe de la colline. Il en a aussi trouvé réunies et groupées selon un ordre étrange, dans la vase d'un fleuve, et dans la plaine de Diquis où règne une chaleur accablante, il découvrit 45 de ces sphères qui cuisent sous le soleil.


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Sphère de Granit de 2,15 mètres de diamètre photographiée par Eric von Däniken.


Ces boules admirables sont-elles un caprice de la Nature ? Certaines d'entre elles sont-elles des boules de lave qui se seraient formées naturellement en dévalant les flancs d'un volcan ? S'agit-il de galets géants qui auraient roulés dans le lit d'une rivière durant des siècles et à qui la puissance de l'eau aurait donné cette forme sphérique parfaite ?


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Erich von Däniken précise qu'il a dû parcourir, dans la région de Piedras Blanca, au sud-est, près de 100 km en Land-Rover, dans une jungle hostile où il fallait soulever la voiture au levier pour lui faire traverser certains virages et finalement elle refusa à un certain moment d'aller plus loin.


Ensuite après une heure de marche, assisté d'un guide expérimenté, il réussit à se trouver en face de deux énormes boules parfaitement sphériques et tout à fait impressionnantes par leurs masses au milieu de cette forêt. C'était justement parce que ces boules de Piedras Blanca "se trouvaient au plus profond de la jungle que cela valait la peine d'aller les filmer". Effectivement, il faut bien se poser la question de savoir comment ces objets sphériques de la forêt, qui vu leur perfection, ne peuvent qu'être qu'artificiels et remontent à n'en pas douter à une époque très reculée, se sont trouvés projetés inexplicablement, en pleine jungle.


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Plusieurs possibilités


Soit ces boules ont été taillées (avec une habileté ahurissante qui reste à définir), il y a seulement quelques centaines d'années dans une carrière lointaine ( puisqu'il n'en existe aucune à moins de 100 km dans la région ) dans des blocs forcément plus lourds et dépassant au moins 24 tonnes pour les boules de 2,5 mètres de diamètre, pesant on le sait, près de 16 tonnes (une telle carrière ne manquerait pas d'être aperçue, vu le chantier qu'elle entraînerait ). Puis, on doit penser que ces boules ont été transportées par un moyen inconnu qui dépasse largement notre entendement au travers de toutes les embûches de la forêt et abandonnées là, pour une raison incompréhensible.


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Soit que, et cela dépasse de loin les thèses officielles, que ces boules été placées là, avant l'arrivée de cette forêt ce qui nous plonge, dans des temps plus que préhistoriques où les hommes étaient incapables d'élaborer des objets d'une géométrie aussi parfaite qu'une sphère.


Soit encore plus fort, ce sont les dieux cités par les mythologies qui avec leur technologie supérieure ont élaboré ces blocs sphériques pour des raisons que nous ne pouvons évidemment pas encore comprendre, puisque l'existence réelle même de ces dieux est sujette à caution. L'un des précurseurs ayant préconisé cette thèse en France a été Jean Sendy auteur de l'ouvrage surprenant : "La Lune clé de La Bible" paru chez l'éditeur "Julliard" en 1968 et en collection de poche "J'ai lu" (n°208) en 1974 et on peut dire ainsi qu'il a initialisé une nouvelle discipline que l'on appelle "l'Astroarchéologie".

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Explications


Aujourd'hui, on n'a aucune explication de la part des archéologues sur les habiles sculpteurs et sur les techniques qu'ils ont utilisées pour réaliser ces superbes boules du Costa Rica dont ont a constaté, que quel que soit leur diamètre aucune d'entre elles ne présente la moindre irrégularité. La perfection de ces objets prouve effectivement que les artisans qui les ont fabriqués, connaissaient bien la géométrie spatiale et avaient à leur disposition des instruments techniquement bien conçus. A notre époque, nous ne pourrions réaliser une boule parfaite de 2,5 mètres de diamètre qui représente environ une aire de 5 mètres carrés et un volume de 8 mètres cubes, dans une roche aussi dure que le granit, qu'à l'aide de machines-outils programmables perfectionnées.


Il nous reste à découvrir comment ces extraordinaires artisans sont parvenus à réaliser ces objets avec une telle maîtrise, comment certaines boules ont été transportées jusqu'au sommet d'une montagne ou encore, on l'a déjà évoqué en pleine forêt vierge et dans quel but. Une légende locale raconte que chaque boule appelée Indians-ball ou Sky-ball par les indigènes représente le symbole de l'astre du jour notre Soleil.


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Les archéologues réfutent cette interprétation, d'après eux à ce degré de latitude, le soleil a toujours été représenté par un cylindre, une roue ou un disque doré mais jamais par une forme sphérique, pas plus chez les Incas que chez les Mayas ou les Aztèques. D'ailleurs les indigènes eux-mêmes rechignent à conduire les visiteurs sur les sites recelant ces boules parfaites, ils les considèrent comme des objets sacrés et les emplacements sont des sanctuaires interdits.


Conclusion


En 1940, l'United fruit Company défricha les marais et les bois au pied de la Cordillera Brunquera, dans le territoire du Rio Diquis et à cette occasion l'archéologue Doris Z. Stone découvrit de nombreuses boules parfaitement sphériques artificielles. Elle rédigea un rapport détaillé se terminant par cette constatation tout à fait résignée : "Nous devons classer les boules parfaites du Costa Rica parmi les énigmes mégalithiques indéchiffrables."


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Voilà donc encore un élément insolite qui nous invite une fois de plus, à nous interroger sur l'extraordinaire passé des civilisations disparues, dont les seuls vestiges en pierre découverts de nos jours, sont pour nous un grand mystère.



Mystères - Enigmes - explosion de Toungouska en Sibérie

Publié à 14:47 par acoeuretacris Tags : mystères
Mystères - Enigmes - explosion de Toungouska en Sibérie

 

Qu’est-ce qui a frappé la Sibérie en 1908 ?


La plus puissante explosion répertoriée ébranle toute la région de la Toungouska (ou Tunguska), au cœur de la Sibérie, dans la matinée du 30 juin 1908.


Elle arrache tous les arbres et brûle les animaux. Heureusement, cette région est peu peuplée et seulement deux victimes sont à déplorer.


Depuis 1927, les scientifiques cherchent à identifier la cause de la catastrophe de Toungouska.


Une explosion au cœur de la Sibérie


L'objet de la Toungouska est tombé le 30 juin 1908, à 7h 17mn 11s heure locale à 60 km de la petite ville de Vanavara. Le cataclysme est survenu précisemment dans la région de la Toungouska Pierreuse, en Sibérie centrale, à 800 km au nord-ouest du lac Baïkal.


Les habitants de la région ont raconté que, juste avant l’explosion, ils ont vu une boule de feu fendre l’air, et, à Kirensk, à environ 400 km de là, des témoins ont parlé d’une « colonne de feu ».


Les ondes de choc sont si violentes qu’un cheminot du Transsibérien crut que sa locomotive avait explosé. Il se trouvait pourtant à 560 km du point d’impact.


60 millions d'arbres sont brutalement couchés sur le sol et brûlés. A moins de 20 km de l’épicentre de Toungouska, environ 700 rennes et tous les chiens sont brûlés vifs. Tentes, nourriture et stock de bois des nomades partent également en fumée.


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Photo de 1927 (Sélection du Rider's Digest)


Les incendies brûlent pendant deux semaines et l’on peut voir une énorme colonne de flammes à plusieurs centaines de kilomètres de distance.
Poussières et débris sont projetés dans l'atmosphère.


Les témoins rapportent également que juste après l'effroyable bruit qui suivit l'explosion, le sol se crevassa. Au même moment, le séismographe de l'Observatoire d'Irkoutsk enregistre un séisme de magnitude 5 qui durera 51 minutes.


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N. A. Strukov, 1928


Des perturbations magnétiques ont été enregistrées suite à l’explosion. La perturbation a duré plus de 6 heures. La tempête magnétique fut si intense que les boussoles de l'Observatoire d'Irkoutsk furent inutilisables à 977 Km de l'épicentre.


Les autorités impériales russes passent l’évènement sous silence. Aucune allusion n’est donc fait dans la presse internationale.


Ce n’est qu’après la révolution que le gouvernement soviétique charge un scientifique, Leonid Kulik, d’enquêter sur l’explosion.


Des indices contradictoires


Kulik conduit la première expédition au début de l’année 1927. Il part avec la certitude que l’explosion est due à une météorite entrée en collision avec la Terre.


Arrivé sur le site, il remarque que les troncs des pins sont déracinés par milliers. En explorant le périmètre de l’aire dévastée, il constate que les cimes des arbres sont toutes tournées dans la direction opposée à celle d’un endroit qu’il pense être le foyer de l’explosion.


Le scientifique découvre également des douzaines de trous très larges. Ce qu’il ignore à ce moment-là c’est que ces cavités sont très nombreuses dans toute la Sibérie. Elles sont dues aux fortes variations climatiques dans la région.


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Leonid Kulik


Persuadé qu’une météorite est responsable de la catastrophe, Kulik rapporte de son expédition des indices confus et contradictoires.


A aucun moment, il ne fait allusion à l’absence de cratère. Si une énorme météorite avait frappé la Terre, elle aurait laissé des traces de son impact, en l’occurrence un cratère.


Les expéditions modernes n'ont à ce jour récolté aucun fragment de la météorite mis à part de petites sphérules de silicates et de métal, certaines renfermant des gaz.
On sait que la formation de telles structures n'est possible qu'à de très hautes températures.


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Photo des microparticules (Université de Bologne)


Deux autres expéditions sur le site ont eu lieu en 1928 et en 1929-1930 qui n’apportèrent rien de nouveau.


Les autorités russes ont accepté que des scientifiques étrangers viennent sur le site à partir de 1989. Il est bien sûr regrettable qu’un tel retard ait été pris car la nature a repris ses droits et a recouvert rapidement les traces de l’impact.


Des effets semblables à la bombe d’Hiroshima


Après le lancement de la bombe atomique sur Hiroshima, en août 1945, on a mis en évidence des analogies entre l’explosion sibérienne et une déflagration atomique.


A Hiroshima, on a observé que peu de dommages autour du point d’impact. Plus curieux, les plantes et les arbres ont repoussé, sur les deux sites, à une vitesse extraordinaire.
La croissance des végétaux serait de l'ordre de 5 à 10 fois plus rapide que la normale d’après les chercheurs soviétiques.


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Le site aujourd’hui (Université de Bologne)


Ils ont également notifié que des mutations seraient apparues sur certaines espèces d’insectes. Leurs propos sont cependant contestés par les chercheurs européens. Il y a donc un doute sur ces mutations qui ne pourraient être dues qu’à une augmentation de la radioactivité.


Les témoins sibériens ont parlé d’un gigantesque nuage de fumée après l’explosion, ce qui évoque le champignon provoqué par les armes nucléaires.


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Bombe d'Hiroshima. Library of Congress


Si les traces laissées ressemblent à celles d’une bombe atomique, il est absurde de penser qu’une explosion nucléaire ait pu se produire 40 ans avant l’invention de l’arme atomique.


Un objet venu de l’espace


De minuscules morceaux de silicate et de magnétite ont été retrouvés dans les arbres proches du point d’impact.
L’étude de ces matériaux a montré clairement qu’ils provenaient du cosmos. Ce qui s’est abattu en Sibérie en 1908 venait-il de l’espace ?


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Le site en 1991 (Université de Bologne)


Certains commentateurs ont bien sûr tout de suite évoqué un vaisseau spatial. Les matériaux retrouvés étaient, pour eux, les débris d’un engin extraterrestre qui se serait désintégré en pénétrant dans l’atmosphère.


Leur hypothèse était étayée par des témoignages d’habitants disant avoir vu un objet cylindrique dans le ciel, descendant lentement vers la Terre, puis changeant subitement de direction.


Les différentes théories


Trois hypothèses principales s’affrontent actuellement sans qu’aucune d’ailleurs soit totalement satisfaisante :

  • L'explosion d'une petite comète (théorie des astronomes F.Whipple en 1930 et L.Kresak en 1978)
  • L’impact d’un astéroïde pierreux (théorie du géochimiste Yevgeniy Kolesnikov)
  • L’impact d'une météorite mixte (théorie de S.N.Blazhko et Yu V.FilippovYu)

 

Pendant longtemps, les experts ont affirmé que l’explosion avait été provoquée par un fragment de comète entré en collision avec l’atmosphère terrestre, donc à plusieurs kilomètres au-dessus du sol.


Cela expliquait la nature des dégâts provoqués par l’onde de choc et l’absence de cratère.


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Le grand cratère de Barringer, en Arizona, est d'origine météorique.


Cependant, cette théorie est loin de tout expliquer et est aujourd’hui abandonnée.


Il pourrait également s’agir d’un météoroïde dont la définition est : un objet interplanétaire dérivant des astéroïdes ou des comètes dont la masse se situe entre 10-9 et 108 kg, soit plus grand qu'une molécule et plus petit qu'un astéroïde (définition de L'Union Astronomique Internationale).
C’est plutôt flou et cela ne nous donne pas la solution de l’énigme.


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Vue aérienne de la réserve naturelle de Toungouska (Université de Bologne)


Actuellement, malgré les très nombreuses expéditions, les scientifiques ne savent pas avec certitude s'il s'agit d'une comète, d'un astéroïde ou d’un autre objet.


La région de Toungouska est presque déserte. Si elle avait été plus peuplée, le bilan aurait été effroyable. Ce qui est plus inquiétant c’est que nul ne peut dire si ce phénomène encore non expliqué se reproduira et où.



Mystères - Enigmes - civilisation de Fontainebleau -

Publié à 17:24 par acoeuretacris Tags : mystères
Mystères - Enigmes - civilisation de Fontainebleau -
Sans le savoir, tous les dimanches, des milliers de promeneurs de la forêt de Fontainebleau passent peut-être devant les vestiges d’une civilisation inconnue.

La forêt de Fontainebleau est l'une des plus grandes et plus belles forêts de France, elle s'étend sur 17 702 ha, auxquels il faut ajouter les 3 300 ha de la forêt domaniale des Trois Pignons.

Entre les arbres et les rochers aux formes fantastiques, on peut sentir cette atmosphère magique. Le mystère de la forêt de Fontainebleau a fait l’objet d’une vive controverse. La question se pose toujours : Fontainebleau a-t-il été le centre d’une ancienne civilisation inconnue ?

Le passé géologique de Fontainebleau

Le passé géologique de la forêt reste assez mal connu. Son passé historique encore plus. Jusqu’à vers 1830, l’ensemble du massif n’était qu’une énorme tache blanche sur la carte de l’Ile-de-France.

On ne fréquentait alors que les abords de l’antique « forêt de Bière », ancien nom du lieu. Même les brigands, qui échappaient là aux gendarmes royaux, hésitaient à s’enfoncer dans cette immense forêt.

Les gorges d'Apremont, en forêt de Fontainebleau

Des légendes circulaient sur des habitants mystérieux qui hantaient la forêt. On disait que le Grand Veneur ou le Chasseur Noir veillaient. Gare à qui les rencontrait sur son passage ! Ils étaient toujours accompagnés d’une meute de chiens diaboliques.
Bien évidement, ces légendes écartaient curieux et promeneurs, à une époque, où la nature et la faune qui l’habitait étaient méconnues et considérées comme dangereuses.

Etude des grottes de Fontainebleau

Ce que l’on sait c’est que pendant plusieurs dizaines de milliers d’années, des hommes ont habité certaines grottes de la forêt. Ils y ont tracé de nombreuses figures et des signes qui continuent à poser des problèmes aux préhistoriens.

par hassan bensliman

Ces signes s’échelonneraient, selon J.-L. Baudet, le chercheur qui les a le mieux étudiés, sur une période qui couvre près de 30 000 ans, de l’interglaciaire riss-würm jusqu’à l’âge de fer.
Les plus anciens signes sont très frustres : de simples lignes abstraites marquées dans le grès des rochers.

Les plus récents représentent des figures humaines ou animales, ainsi que des symboles plus élaborés, dont la signification exacte nous échappe.

Les spécialistes ont noté une ressemblance entre plusieurs de ces figures et celles trouvées dans d’autres sites préhistoriques énigmatiques.

Une écriture mystérieuse

On a également trouvé quelques tombes néolithiques au coeur de Fontainebleau. L’une d’elles est surmontée de blocs en forme de gisants. S’agit-il de blocs naturels ou aménagés par l’homme ?
Cette tombe a livré plusieurs petites sculptures de pierre. Elle a été fouillée au début des années 60 par le poète et archéologue amateur Robert Ganzo.

Les sculptures ont été contestées par les chercheurs officiels qui les considèrent comme de simples fantaisies de la nature.

par hassan bensliman

Pourtant, il est à souligner que d’autres vestiges néolithiques ont été mis au jour autour de Fontainebleau.
De plus, certaines tablettes, retrouvées par R. Ganzo, dans une des tombes posent un problème archéologique considérable.
En effet, ces tablettes étaient recouvertes d’idéogrammes qui évoquent irrésistiblement une écriture.

Quelques pétroglyphes du massif de Fontainebleau dessinés par Georges Nelh
(Initiation à l’Art rupestre du Massif de Fontainebleau, 1988)

Quelques pétroglyphes du massif de Fontainebleau dessinés par Georges Nelh
(Initiation à l’Art rupestre du Massif de Fontainebleau, 1988)

L'écriture Hittite pictographique a été créée aux environs de 1500 avant notre ère.

Ecriture hiéroglyphique hittite provenant de Karkemish (Ankara, Musée Hittite)

Pourtant, il existe plusieurs autres exemples d’écritures préhistoriques, antérieures aux civilisations du Proche-Orient.
L’énigme de Glozel, dans la haute Loire française, est une des plus controversée.

Les tablettes de Tartarie, datées de 4 000 ans avant notre ère, sont un autre sujet de controverse. En effet, ces tablettes ont été retrouvées en Transylvanie. Cela laisserait donc supposer que l’écriture n’est pas née en Mésopotamie, berceau de la civilisation de Sumer, mais au cœur des steppes de l’Europe orientale.

Tablette de Tartarie (Museum of History of Transylvania, Cluj-Napoca, Roumanie)

La communauté scientifique argue que la datation au carbone est tout simplement erronée.

Il y a une certaine ressemblance entre les idéogrammes de Fontainebleau et les caractères laissés par la civilisation hittite.

Quelques pétroglyphes du massif de Fontainebleau dessinés par Georges Nelh
(Initiation à l’Art rupestre du Massif de Fontainebleau, 1988)

Faut-il pour autant faire des anciens habitants du massif de Fontainebleau les ancêtres des tribus qui sont parties coloniser l’Orient ?

Les rochers de Fontainebleau

Ce sont sans doute les plus visibles et étranges vestiges du passé de Fontainebleau. Il est difficile de ne pas s’interroger sur leurs formes.

Là encore, la question se pose : ces rochers ont-il été taillés par l’homme ou par la nature ?

Par Edith Guerin

On peut observer une exactitude figurative vraiment surprenante pour certains rochers. Certains reproduisent une otarie, un éléphant, des tortues géantes, un oiseau de proie …

Photo prise en 2006 - Pierre-Alain Laprée

Est-ce l’érosion naturelle qui s’est exercée au long des millénaires sur les formations rocheuses en grès ?

Par Edith Guerin

A notre connaissance, aucun de ces animaux, n’a évolué dans cette partie du monde, même à une époque lointaine. Mais que sait-on vraiment du passé de notre planète ?

E. Guerin

Nos ancêtres, dans les grottes, peignaient leur quotidien et les animaux qui les entouraient. Cette mystérieuse civilisation n’a-t-elle pas tout simplement voulu, elle aussi, retranscrire les animaux de la vie quotidienne ?

E Guerin

Il y a un peu trop de coïncidences et de fantaisies de la nature dans toute cette affaire.
Fontainebleau attend toujours que l’on veuille bien se pencher sur son passé. Peut-être qu’un jour, Fontainebleau deviendra le Stonehenge français.


Mystères - Enigmes - Les bijoux en or de Colombie

Publié à 18:03 par acoeuretacris Tags : mystères
Mystères - Enigmes - Les bijoux en or de Colombie
Certains musées, comme celui de Bogota, exposent des artefacts qui font l’objet de vives controverses. Dans ce cas précis, il s’agit de bijoux « zoomorphes » qui d’après certains auteurs seraient des avions.
L’affaire des « avions » en or de Bogota est très proche de celle du « planeur » égyptien exposé au Musée du Caire.

Dans les deux cas, il s’agit d’objets en apparence tout à fait ordinaires mais qui à un moment donné ont été présentés comme la preuve de technologies avancées très anciennes.

Comme toujours dans ce genre d’affaire, deux camps s’affrontent avec acharnement : ceux qui affirment que ce sont de simples bijoux figurant des animaux et ceux qui argumentent en faveur d’avions.

Description de l’ "avion " en or

Il faut souligner qu’un objet en particulier a fait l’objet d’une étude. L’objet mesure 35 mm de long sur 30 mm de large et 10 mm de hauteur.

Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, en vue de profil, l’objet pourrait ressembler à un avion ou à un animal.

Ce bijou précolombien possède à l’une de ses extrémités un demi-anneau qui devait permettre de pouvoir le porter en pendentif.

Bijou zoomorphe ou avion ? (Objet exposé au Museo del Oro de Bogota). image Claudio Ruiz

L’objet est en tumbaga, c’est-à-dire un alliage d’or et de cuivre. Il fait partie d’une vaste collection qui est exposée au Museo del Oro de Bogota.
La plupart des objets ont été réalisés entre le Ve siècle et l’arrivée des conquistadores.

Du bijou à l'avion

L’affaire a commencé dans les années 1950 alors que la collection précolombienne est exposée dans plusieurs musées du monde.

Au Metropolitan de New-York, un technicien du nom d’Al Jahle exécute des moulages de plusieurs objets.
Les moulages ont été ensuite confiés à Emmanuel Staub, maître-orfèvre, réputé pour effectuer des répliques destinées aux musées.

L'un des objets de la collection de Bogota. image Neuglex

Plus tard, Staub envoya l’un des moules à Ivan T.Sanderson qui est l’homme qui lança toute l’affaire.
Ivan T. Sanderson (1911-1973) était un naturaliste et un écrivain qui est devenu célèbre pour sa passion pour la cryptozoologie.

Cependant, c’était également un scientifique qui a fait un travail remarquable sur le monde animal dans son environnement naturel à une époque où les analyses étaient effectuées majoritairement sur des cadavres ou des animaux empaillés.

Parallèlement à son travail de naturaliste, Sanderson s’intéressait beaucoup à tout ce qui sortait de l’ordinaire.
Il fut l'un des premiers disciples de Charles Fort. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages de cryptozoologie portant sur le Yéti, le Sasquatch ou les monstres lacustres.

Il a fondé la Society for the Investigation of the Unexplained  (SITU) en 1965.

Bijou zoomorphe de Bogota. image Inyucho

En recevant le moulage, Sanderson fit une liste de tous les animaux, capables de voler et familiers des Indiens.

Il pensa également aux poissons-volants ou aux requins.
Mais, aucun de ces animaux, à ses yeux, ne pouvait représenter cet objet. Après de nombreuses cogitations, il en arriva à la conclusion qu’il pouvait s’agir d’un avion et plus particulièrement d’un avion à ailes delta.
Il envoya un moulage à un ingénieur en aérodynamique, Arthur Young, concepteur de l’hélicoptère Bell.

Objet de la collection de Bogota. image Neuglex

Sa réponse fut décevante pour Sanderson car l’ingénieur admit qu’il y avait une certaine ressemblance mais que les ailes étaient très mal placées et que l’avant ne ressemblait en rien à celui d’un avion.

Donc pour lui, il ne s’agissait absolument pas d’un avion.
Sanderson ne s’avoua pas vaincu et envoya un autre moulage à un autre ingénieur, Jack A.Ullrich qui se montra bien plus enthousiaste en comparant l’objet à un Convair  F-102 Delta Dagger.

Convair  F-102 Delta Dagger. image James Gorden

Un ancien technicien de l’US Air force alla encore plus loin en soulignant que les ailes de l’objet étaient légèrement recourbées vers le bas et qu’il s’agissait d’un avion à aile delta capable d’évoluer sous l’eau.

Pour Ivan T.Sanderson, l’objet aurait donc été conçu en se basant sur la morphologie des poissons-volants car il y a une ressemblance évidente entre l’objet et ces poissons.
Ses théories sur l’existence d’anciennes civilisations très avancées sont détaillées dans plusieurs ouvrages dont Investigating the Unexplained et Invisible Residents.

Avion ou animal ?

Chaque camp défend avec force sa théorie et il ne m’appartient pas de trancher. Toute cette affaire nous ramène à la fameuse théorie d’anciennes civilisations qui auraient laissé des traces dans la mémoire des hommes.
Cependant, dans ce cas précis, il faut quand même souligner que la collection précolombienne contient de très nombreux objets zoomorphes.

Pourquoi voir dans cet objet-là autre chose qu’un animal ? Sanderson lui-même a reconnu qu’il ressemblait beaucoup à un poisson-volant.

Bijou en or zoomorphe de Bogota. image Claudio Ruiz

La famille des Exocoetidae ou poissons volants est une famille de poissons marins qui comprend 70 espèces.
Les Indiens ont dû être fascinés par ces drôles de poissons qui volent et ont pu tout simplement vouloir le reproduire.

Il semblerait que l'on n'ait retrouvé aucun dessin, ni aucune sculpture pouvant faire penser que les civilisations précolombiennes savaient ce qu’était un avion.

Cependant, quoi que l’on puisse dire, ce type de dossier n’est jamais refermé car ceux qui « croient » ne sont pas prêts à renoncer à leurs convictions.


Mystères - Enigmes - Le labyrinthe de Cnossos

Publié à 15:16 par acoeuretacris Tags : mystères
Mystères - Enigmes - Le labyrinthe de Cnossos
Le labyrinthe de Cnossos

Construit en Crète à partir de 1 700 ans avant notre ère environ, le palais de Cnossos avec ses innombrables pièces entrelacées, est certainement le Labyrinthe que la mythologie attribue au Minotaure.

Mais que se cache t-il réellement derrière la légende du Minotaure ? Le palais de Cnossos était-il vraiment un palais ?

Mythe du Labyrinthe et du Minotaure

Ce sont les auteurs anciens qui nous ont rapporté cette légende. Tous leurs récits sur la Crète tournent autour du Labyrinthe.

Monstre à corps d’homme et à tête de taureau, le Minotaure était le fils de Pasiphaé, femme de Minos, et d’un taureau envoyé par Poséidon, dieu de la Mer.

Sculpture de Poséidon. image Arte Molto Brutta 2

Dédale est l’architecte supposé de ce Labyrinthe. Originaire d’Athènes, il a été forcé de s’exiler pour avoir tué son neveu.
Il se réfugie en Crète, où le roi Minos, fils de Zeus et d’Europe, lui demande de construire un édifice pour y enfermer le Minotaure.

Dédale imagine alors le Labyrinthe, « palais de la double hache », aux salles et aux couloirs si enchevêtrés qu’on ne peut en sortir.

La célèbre fresque des dauphins dans le palais de Cnossos. image Nenyaki

Plus tard, Minos ayant vaincu Athènes, la cité asservie doit payer un tribut de sept jeunes hommes et sept jeunes femmes, chaque année.

Les victimes sont enfermées dans le Labyrinthe et sacrifiées au monstre. Ces sacrifices continuent jusqu’au jour où le héros Thésée tue le Minotaure. Grâce au fil déroulé par Ariane, fille de Minos, le vainqueur peut sortir des inextricables couloirs.

Le taureau est très présent sur les fresques de Cnossos. image Jorge 11

Pour avoir déplu au roi, Dédale et son fils Icare sont enfermés dans le Labyrinthe. Ils s’en échappent en se fabricant des ailes avec de la cire. Icare s’approche si près du Soleil que ses ailes fondent. Il est alors précipité dans la mer, près de Samos, évènement à l’origine de la mer Icarienne.

La découverte du palais de Cnossos

En 1894, l’archéologue sir Arthur Evans arrive en Crète pour rendre la vie à l’île du roi Minos.
Sous les vestiges grecs et romains, il trouve de nombreux témoignages de la civilisation minoenne.

En 1900, Evans entreprend le dégagement du palais de Cnossos. Très vite, il met au jour une profusion de salles, de couloirs qui permettent d’éclairer les légendes d’un jour nouveau.

Ruines de Cnossos. image James Preston

Cette architecture très complexe est sans doute à l’origine des récits mythologiques sur le Labyrinthe.

D’autant plus que de nombreuses fresques et sculptures représentant des taureaux ont été retrouvées.
Evans a voulu restituer les grandes lignes du palais de Cnossos. Il a relevé les murs, les a peint de couleurs violentes et a donné des noms aux différentes salles.
Cette reconstitution est aujourd’hui très controversée.

En effet, si ces restaurations attirent un grand nombre de touristes, c’est du point de vue archéologique, une véritable catastrophe car les « morceaux » du complexe ont été choisis de manière arbitraire.

Restauration d'une partie du palais de Cnossos. image Phileole

Par contre, on doit à Evans une chronologie de la civilisation minoenne. Dans son œuvre maîtresse, The Palace of Minos at Cnossos, qu’il publie en 1930, il propose une chronologie en trois périodes, fondée sur la céramique.

La Crète minoenne

Les vestiges retrouvés, qui datent du IIe millénaire avant notre ère, montrent une civilisation brillante, qui utilise une écriture pictographique, et une économie riche, fondée sur le commerce.

L’histoire de cette civilisation est marquée par des ruptures brutales. Aux alentours de 1750 avant notre ère, survient une catastrophe qui ravage l’île et abat les palais. Il s’agissait sans doute d’un tremblement de terre.

La Crète se relève rapidement. Les palais sont reconstruits, encore plus grands et complexes.

Véranda des gardes du palais de Cnossos dessinée par sir A.Evans, 1935

Vers 1570 avant notre ère, un deuxième tremblement de terre, en rapport avec l’éruption du Santorin, détruit de nouveaux les palais.

Cela n’empêche pas la civilisation minoenne d’atteindre son apogée.

Les murs sont recouverts de fresques. image Phileole

Vers 1450 avant notre ère, cette civilisation disparaît brutalement. La catastrophe n’est pas, cette fois-ci, naturelle. Il s’agit d’invasions venues de Grèce. De nombreux objets crétois, preuves du formidable butin, ont été retrouvés sur le continent, à Mycènes.

Quelle était la fonction du « palais » de Cnossos ?

Pourquoi ce palais a-t-il joui d’une aussi mauvaise réputation ? Peut-être qu’il ne s’agissait pas d’un palais mais d’un sanctuaire. Un sanctuaire dans lequel des victimes auraient été immolées. Ou, peut-être était-ce un lieu sacré servant de cimetière ?
En effet, certains archéologues contestent au gigantesque édifice dégagé à Cnossos sa vocation de palais d’habitation.

Une des pièces du palais de Cnossos. image Cocoate.com

Ils ont constaté que le lieu géographique était peu judicieux pour un palais : exposé, difficile à défendre.

De plus, les sources sont peu nombreuses autour du palais. L’approvisionnement en eau de toute une population aurait posé des problèmes.

Les salles, présentées comme des appartements royaux, s’avèrent être plutôt des sous-sols humides, dépourvus de fenêtres.

Enfin, ce « palais » ne dispose ni de cuisines, ni d’écuries.

Vestiges d'un portique solennel, fortemment restauré par Evans. image Gbaku

Selon l’archéologue allemand Hans Georg Wunderlich, le palais aurait été un immense mausolée destiné à recevoir les morts. Il n’aurait donc jamais été habité.

Selon lui, les hautes jarres de terre ne contenaient pas du grain ou de l’huile mais étaient des urnes où les cadavres étaient conservés dans du miel.

De même, les silos de pierre seraient en réalité des sarcophages.

Urnes et vases retrouvés à Cnossos. image Nenyaki

Cette théorie est séduisante et collerait parfaitement à la légende d’un palais « maudit », abritant un monstre.
Cependant, aucun squelette n’a été retrouvé ce qui ébranle fortement la théorie du sanctuaire.

En fait, les deux théories ne sont pas vraiment convaincantes au vu des découvertes.

On imagine mal un roi s’installant dans des pièces sans fenêtre. De même, l’absence de cuisines et d’écuries est inconcevable pour un édifice d’une telle importance.

Le mystère reste donc pour le moment non résolu. Mais, les fouilles se poursuivent et Cnossos nous livrera peut-être un jour tous ses secrets.


Mystères - Enigmes - La guerre de Troie -

Publié à 13:55 par acoeuretacris Tags : mystères
Mystères - Enigmes - La guerre de Troie -
Remparts de Troie

L’Iliade, où Homère fait le récit de la guerre de Troie, est l’une des plus importantes épopées antiques. Des générations d’écoliers ont été captivées par ces héros, des combats sanglants et une ruse historique qui a donné la victoire aux Grecs sur les Troyens.

C’est une œuvre magistrale mais se fonde t-elle sur la réalité ?
Un archéologue amateur a découvert la cité de Troie mais y a-t-il le moindre indice qu’une bataille ait eu lieu ?
L’histoire du cheval de Troie appartient à la culture occidentale mais semble assez éloignée de la réalité historique.

A partir de 1 450 avant notre ère, en mer Egée, la puissance mycénienne domine celle de la Crète. Les Achéens, héros de l’Iliade et de l’Odyssée, parlent grec, édifient d’imprenables forteresses et vivent une histoire légendaire et mouvementée.

L’Iliade et l’Odyssée décrivent des évènements qui se seraient déroulés en 1 200 avant notre ère.

Les origines de la guerre de Troie

Pâris, fils du roi de Troie, Priam, est à l’origine du conflit. Appelé à juger de la beauté des déesses de l’Olympe, il élit Aphrodite, divinité de l’amour, qui lui a promis la plus belle femme de la Grèce, Hélène, épouse de Ménélas, roi de Sparte.
Pâris conquiert Hélène. Elle abandonne pour le suivre sa cité, son mari et sa fille. Pour venger son frère bafoué, Agamemnon, le puissant roi de Mycènes, organise alors une expédition destinée à détruire Troie.

Mycènes. Vestiges du palais d'Agamemnon. image Arkntina

Cette légende relève plus de la mythologie que de l’histoire. Les historiens grecs du Ve siècle avant notre ère ont apporté à la tradition homérique des explications historiques et politiques.
Pour certains, les Troyens représentent les éternels ennemis de la Grèce. Pour d’autres, le conflit décrit par Homère symbolise la première tentative de rassemblement des Grecs en vue d’une conquête.

Les trouvailles archéologiques ne semblent pas du tout confirmer cette « réalité historique «.

La guerre de Troie a-t-elle eu lieu ?

Longtemps, la plupart des auteurs ont affirmé son authenticité. Le grand historien grec Thucydide soutient qu’il y a eu une guerre de Troie, mais il est né en 460 avant notre ère, soit plus de 800 ans après les évènements supposés.

Homère demeure donc notre seule véritable source. Le problème c’est que personne ne sait qui il était, d’où il venait, ni par quel biais il connaissait les détails de cette histoire.
Si Homère a vraiment existé, le poète vivait entre 900 et 700 avant notre ère, c’est-à-dire au moins quatre siècles après les faits qu’il relate.

On sait en fait peu de choses sur le plus grand poète de l’Antiquité. Certains érudits contestent d’ailleurs à Homère la paternité de l’Odyssée, le récit du périple d’Ulysse après la guerre de Troie.

Buste d'Homère exposé à Rome

Les historiens se sont donc demandé si la cité de Troie n’était pas elle-même un mythe. En effet, personne ne savait où elle se trouvait, et beaucoup la soupçonnaient de n’être que le fruit de l’imagination des Grecs, un symbole destiné à glorifier la puissance d’Athènes.

La découverte de la cité de Troie

Un homme d’affaires allemand est à l’origine de l’une des plus fabuleuses découvertes archéologiques de tous les temps.

Après avoir amassé une fortune considérable, Heinrich Schliemann s’emploie à trouver les preuves qui établiraient la véracité de l’épopée homérique. Cet homme rêve de Troie depuis qu’il a reçut pour ses huit ans « l’Histoire universelle pour les enfants », un livre illustré où sont représentés les héros de l’Iliade.

En six semaines seulement, il apprend par cœur les 25 000 vers de l’Iliade et l’Odyssée.
Il recherche d’abord le palais d’Ulysse, puis la cité de Troie.

Vestiges de la cité de Troie. imagemyhsu

En 1871, utilisant les textes grecs pour guider ses fouilles et aidé par une centaine d’ouvriers, il commence à dégager la colline d’Hissarlik, sur la côte turque de la mer Egée.

Il découvre alors les superposées de sept cités, dont la plus ancienne remonte à la fin de l’âge du bronze, vers 2 500 avant notre ère. La seconde est recouverte d’une épaisse couche de cendres.

Vestiges de la cité de Troie. image myhsu

Le 14 juin 1873, il met au jour près de 8 700 coupes, anneaux, bracelets d’or et pierreries. Il l’appelle le trésor de Priam, du nom du roi de Troie que met en scène l’Iliade. En réalité, la couche dans laquelle le trésor est enfoui correspond à une époque antérieure de près d’un millénaire à celle de Priam.
Cette découverte a cependant montré de manière convaincante qu’une ville a effectivement existé sur le site de Troie.
Les archéologues ont baptisé la petite bourgade découverte du nom de Troie VII d'après l'ordre des couches archéologiques.

Les vestiges la montrent si petite et si pauvre que l’on ne comprend pas pourquoi les Grecs auraient levé une telle armée contre cette ville. Le site date de périodes antérieures à celles supposées de la guerre de Troie.

En 1876, il fouille le site de Mycènes et trouve des trésors qu’il attribue aux Atrides. Donc, à l’inverse, la ville du roi Agamemnon était riche.

Masque dit "d'Agamemnon". XVIe siècle avant notre ère. Musée archéologique d'Athènes. image Fuillu

Reste que la présence d’une ville ne prouve pas qu’elle ait été en guerre contre les Grecs.

Depuis, les archéologues ont découvert de hautes murailles tout autour de la cité qui suggèrent l’existence d’une société militaire. Mais, il n’y a aucun indice qu’une armée ait jamais campé à l’extérieur.

Pourtant, Homère évoque des forces assiégeantes de près de 110 000 hommes. Mais, les historiens sont persuadés que, s’il y a eut une guerre, elle n’a pas pu durer 10 ans, comme l’affirme l’Iliade.

Vestiges de la cité de Troie. image Britrob

Il s’agirait là des exagérations propres au genre épique car, à cette époque, les armées comptaient tout au plus quelques milliers d’hommes, et les campagnes ne se prolongeaient pas au-delà de quelques mois.

Et le cheval de Troie ?

Il nous reste donc la célèbre légende du cheval de Troie, animal de bois gigantesque à l’intérieur duquel les Grecs s’étaient glissés et grâce auquel ils parvinrent à pénétrer dans la cité.
Croyant qu’il s’agissait d’un don des dieux, les Troyens le firent entrer dans leurs murs.

Reconstitution du cheval de Troie. image Go Gap

On n’a trouvé aucun vestige d’un tel engin lors des fouilles, et rien ne prouve que cette histoire se fonde sur un épisode réel.

Elle peut toutefois s’inspirer de machines de siège monumentales, dont l’usage à l’époque de la guerre de Troie n’est pas exclu.

Le rôle d’Hélène, la belle princesse grecque dont l’enlèvement par le prince troyen Pâris provoqua la guerre de Troie, est lui aussi sujet à caution.

Le cheval de Troie, détail d'une peinture de Giambattista Tiepolo

Selon Homère, sa beauté a suffi pour que des milliers de navires se lancent à sa recherche, mais aucun document historique de l’Antiquité ne mentionne son nom.

Mythe ou réalité ?

Les défenseurs du texte d’Homère estiment que la trame générale est exacte, même si certains évènements, recueillis par le poète au terme de plusieurs siècles de transmission orale, peuvent avoir été transformés.

Les conteurs auraient progressivement modifié l’histoire, en l’adaptant aux thèmes et aux héros traditionnels qu’ils avaient à leur répertoire.

Vestiges de l'amphithéatre de Troie. image Philip Downey

Nous ne pouvons trancher avec certitude. Les découvertes archéologiques n’ont pas permis à ce jour, de confirmer ou d’infirmer, cette épopée.

Il est fort probable que la cité de Troie ait bien existé. Il est également probable qu’une guerre ait eu lieu. Cependant, la bataille a certainement été largement embellie tant dans sa durée que dans les méthodes employées.

La ruse du cheval de Troie a été très probablement inventée de toutes pièces par les Grecs.
L’archéologie et les textes confirment l’existence d’un monde dirigé par des princes belliqueux.

Cheval de Troie. image Philip Downey

Si puissante et guerrière que soit la civilisation mycénienne, elle n’en sera pas moins détruite à son tour.
Vers 1 200 avant notre ère, elle disparaît brusquement, peut-être sous le coup de nouveaux envahisseurs ou de révoltes intérieures.

La Grèce a alors été plongée dans trois siècles d’obscurité.
Il n’en reste pas moins, que vraie ou non, nous continuerons, comme les Grecs, d’être fascinés par l’un des plus fascinants récits de tous les temps. En effet, ce sont les Achéens qui ont transmis à la Grèce l’héritage crétois. Leur souvenir est demeuré dans les poèmes homériques et s’est transmis jusqu’à nos jours.


Mystères - Enigmes - Le Mythe du Déluge -

Publié à 13:44 par acoeuretacris Tags : Mystères
Mystères - Enigmes - Le Mythe du Déluge -
 
 
Ce qui frappe le plus dans le mythe du Déluge c’est l’homogénéité de tous les récits. Que ce soient les Sumériens, les Africains, les Européens ou les Chinois, tous semblent avoir en mémoire une catastrophe planétaire qui aurait dévasté la planète plusieurs millénaires avant notre ère. 

Cette catastrophe, baptisée Le Déluge, a-t-elle une origine géologique ? 
  

C’est ce que les scientifiques ont pu prouver grâce à leurs récentes découvertes. 
  
  
Le Mythe du Déluge selon la Bible 
  
  
Les chapitres 6, 7, 8 de la Genèse, dans l’Ancien Testament, contiennent l’histoire du Déluge.
Dieu veut supprimer le mal qui a envahi la Terre et décide d’anéantir l’humanité corrompue. Un seul homme mérite d’être sauvé : Noé.
 
  

Dieu s’adresse à lui et lui ordonne de construire une arche pour y abriter les siens et un couple d’animaux de chaque espèce. 
  

Le récit biblique dit : « il y eut le Déluge pendant 40 jours sur la Terre. Les eaux montèrent de plus en plus sur la Terre et toutes les plus hautes montagnes qui sont sous tout le ciel furent couvertes. Les eaux montèrent quinze coudées plus haut, recouvrant les montagnes. 
  

Alors périt toute chair qui se meut sur Terre : oiseaux, bestiaux……et tous les hommes.
La crue des eaux sur la terre dura 150 jours. »
 
  
  
Quand les eaux baissèrent, Noé et les siens furent déposés sur le Mont Ararat, à partir duquel ils repeuplèrent la Terre. 
  
 
 
 
Mosaïque de la basilique Saint-Marc, à Venise, qui illustre le Déluge 
 
 
Le Déluge dans le Monde 
 
 
Plusieurs mythes indiens relatent les mêmes faits. Le récit biblique a lui-même des origines sumériennes.
Dans cette version, Noé se nomme Ziousoudra.
 
 

Au total, 13 récits du Déluge sont arrivés jusqu’à nous. 
 

L’épopée de Gilgamesh qui nous vient d’un récit babylonien met en scène un héros que l’on retrouve souvent figuré sur nos églises romanes. 
 
 
 
 
Onzième tablette de l'Epopée de Gilgamesh sur laquelle Utnapishtim relate son expérience au héros 
 
 
Tous ces récits s’accordent sur un point : le Déluge aurait eu lieu entre – 3 500 et – 3 300 avant notre ère. 
 
 
Les premiers vestiges géologiques du Déluge 
 
 
En 1929, des fouilles archéologiques sur le site de l’antique ville sumérienne d’Our, révèlent une couche argileuse de plus de 2 m. 
 

Les analyses prouvent qu’il s’agit d’un dépôt laissé par les eaux.
Mais, ce qui est encore plus intéressant c’est que les vestiges d’une civilisation sont présents sous cette couche.
 
Cette couche est en quelque sorte une rupture brutale dans l’histoire. Son épaisseur indique que l’inondation a été hors du commun. 
 
 
D’autres fouilles effectuées à Babylone, Shourouppak, Ourour, Kish, Tello, Ninive et Fara ont mis à jour la même couche sédimentaire. 
 
 
 
 
A Our, dans l'ancien pays de Sumer, les couches statigraphiques indiquent de très fortes précipitations 
 
 
Les découvertes récentes 
 
 
En 1998, deux géologues américains publient un livre « Noah’s flood ». Leur conclusion est la suivante : « ce que les textes anciens qualifient de « Déluge » n’a pas été la conséquence de précipitations d’une abondance et d’une durée exceptionnelles. Il ne se situerait pas entre le Tigre et l’Euphrate, et il serait plus ancien que l’on croyait ». 
 
 
Toujours en 1998, une expédition franco-roumaine établit une image des fonds de la Mer Noire. Cette étude montre l’existence de dunes de type « aérien », vieilles de 7 100 ans.
Ces dunes se trouvaient donc à cette époque à l’air libre.
 
 
 
Il y a 7 500 ans, des coquillages d’eau salée ont remplacé ceux d’eau douce dans toute la mer Noire.
Cette mer n’existait donc pas à ce moment là.
 
 
 
Une théorie révolutionnaire 
 
 
Dans leur livre publié en 1998, Ryan et Pitman formulent l’hypothèse suivante :
« A l’origine, il y avait à l’emplacement de l’actuelle Mer Noire, une dépression au fond de laquelle se trouvait un grand lac d’eau douce ».
 
 
 
Il y a environ 12 000 ans, un réchauffement de la planète mettait fin à l’âge glaciaire. La fonte des glaces provoqua une montée du niveau de la mer. 
 

Selon les auteurs américains, c’est une cataracte d’eau salée qui se précipita dans l’ancien lac « avec la puissance de 200 chutes du Niagara ». 
 
 
Un peuple « moderne » essaime la planète 
 
 
Les deux auteurs vont encore plus loin. Après les découvertes de vestiges _ céramiques, amphores, des restes de construction dont certains sont datés de 3 500 ans_, il est clair que la révolution néolithique ne provient pas de Mésopotamie. 
 
 
De là, les chercheurs tentent d’expliquer le bond en avant de l’humanité il y a quelques millénaires. 
Pour eux, ce peuple aurait fui les territoires de l’actuelle mer Noire pour créer les grandes civilisations, des Egyptiens pré-dynastiques aux Pro Indo-Européens. 
 
 
Jusqu’en 1998, les scientifiques étaient convaincus que ce « Déluge » s’était étalé sur plusieurs siècles. Ryan et Pitman avancent, eux, une période d’un an. 
 
 
La révolution du Néolithique 
 
 
Nous appartenons à la période appelée « holocène » depuis 12 000 ans. C’est à ce moment là que l’homme franchit une étape déterminante dans son évolution. 
 

En effet, il abandonne la cueillette et la chasse pour démarrer une économie de production : l’agriculture et l’élevage. 
 
 
De nombreuses inventions apparaissent alors : 
  • Apparition de la technique de la pierre polie qui permet de créer des outils mieux adaptés comme les haches ou les lames de faucille mais également de nouveaux objets tels les vases, les plats ou les bracelets 
 
 
Outillage en pierre polie du Néolithique 
 
 
Apparition de l’agriculture, il y a environ 8 000 ans 
 
 
 
 
Meule et pilon de pierre 
 
 
 
 
Statuette en terre cuite du Néolithique qui est peut-être une image de la fertilité et des moissons 
 
 
Art de la céramique, il y a environ 6 000 ans 
 
 
 
Céramique du Néolithique 
 
 
Essor de l’architecture  
Apparition de l’écriture, il y a environ 5 000 ans 
 
 
 
Révolution ou Evolution ? 
 
 
On ne peut nier qu’un bond en avant a été effectué au néolithique. Cette grande transition a abouti aux civilisations modernes. 
Cependant, il serait précipité d’en arriver aux mêmes conclusions que les deux scientifiques américains. 
En effet, si la période comprise entre 10 000 et 4 000 av.J.C témoigne du progrès le plus important de l’humanité, elle correspond également à la fin de la dernière période glaciaire.
De nombreux chercheurs voient dans le changement climatique le facteur déterminant de cette « révolution ».
 
 
 
 
 Le Déluge : une réalité prouvée 
 
 
Oui, il s’est bien passé un bouleversement important, il y a 7 500 ans.
On a la preuve que le niveau de la mer Noire a augmenté de 150 m à cette période.
 
Rien pour l’instant ne prouve que cette montée des eaux se soit effectuée en seulement un an.
D’ailleurs, s’agit-il bien du « Déluge » ?
 
 
 
Les différents vestiges de ce cataclysme n’ont pas été tous datés de la même période. Donc, selon les lieux, il n’y aurait pas eu « un » mais « des » Déluges. 
 
 
Difficile d’imaginer un seul cataclysme submergeant toute la planète.
Par contre, l’existence d’une période agitée apportant des phénomènes météorologiques très violents est quasiment certaine.
 
 
 
Origine du « Déluge » 
 
 
La question qui se pose est de savoir ce qui a provoqué ces cataclysmes en chaîne.
On évoque le basculement de la Terre sur son axe. Les océans auraient alors submergé les terres.
D’autres théories favorisent un « Déluge » étalé sur plusieurs siècles. Ce changement correspondrait au réchauffement consécutif à la fin de la dernière glaciation.
 
Si la notion de « Déluge » est aujourd’hui admise par tous, de nombreuses zones d’ombres subsistent. 
 
 
Des mystères non élucidés 
 
 
Il y a un premier point que personne n’a su expliquer pour l’instant. Les textes qui racontent le mythe du Déluge remontent à moins de 5 000 ans puisque avant cette date, l’écriture n’est pas sensée avoir existée.
Mais, les datations au carbone font remonter une partie du cataclysme à au moins 7 500 ans. Ce qui signifie que la tradition orale dut conserver ces évènements pendant au moins 2 500 ans. Comment ? Le mystère reste entier.
 
 
 
Selon la bible, Noé a été déposé en haut du mont Ararat. Cette montagne existe bien, elle est située en Anatolie, dans l’actuelle Turquie.
De nombreuses expéditions ont été menées pour chercher l’Arche de Noé. Mais, c’est en 1955, que les alpinistes français Navarra et De Riquier arrivent à dégager une partie de la structure de bois enfouie sous la glace.
Ils ramènent un morceau de poutre. Les analysent démontrent qu’il s’agit d’une pièce de chêne équarrie vieille de plus de 5 000 ans.
 
 
 
 
 
Le Mont Ararat aujourd'hui 
 
 
La présence d’un navire avait déjà été signalée, notamment par des ouvriers turcs en 1839. 
 
Il est scientifiquement impossible que le niveau de la mer ait pu s’élever à 4 500 m d’altitude. Pourtant, on ne peut nier que les restes d’une construction en bois d’un navire reposent en haut du glacier. 

Une belle énigme pour les archéologues ! 


Mystères - Enigmes - La Tour de Babel -

Publié à 11:06 par acoeuretacris Tags : Mystères
Mystères - Enigmes - La Tour de Babel -
 
 
Parmi tous les récits bibliques, l’épisode de la tour de Babel est un bon exemple de conte moral puisqu’il met en garde contre l’excès d’orgueil. 
 

Cependant, ce récit n’est pas qu’une simple légende. En effet, Babylone et la tour de Babel ont bien existé.
Si l’on s’en réfère à tous les récits relatifs à la tour de Babel, toutes les races et les langues auraient surgi en ce lieu unique.
 
 

Quelle est l’origine de toutes les langues ? Ont-elles surgies de nulle part comme par magie ou par hasard ?
Existe-t-il des preuves scientifiques à l’appui des récits bibliques sur la tour de Babel ?
 
 

Bien qu’il n’existe aucun consensus de la communauté scientifique sur ces différentes questions, certaines découvertes archéologiques tendent à démontrer que Babylone et sa célèbre tour ont joué un rôle primordial dans l’histoire de l’humanité. 
 
 
Le récit biblique de la tour de Babel 
 
 
« Tout le monde se servait d’une même langue et des mêmes mots. Comme les hommes se déplaçaient à l’orient, ils trouvèrent une vallée au pays de Shinéar et ils s’y établirent. Ils se dirent l’un à l’autre : »Allons ! Faisons des briques et cuisons les au feu ! » 
 

La brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de mortier. Ils dirent : » Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la Terre ! » 
 
 
 
 
La tour de Babel de Bruegel 
 
 
Or Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties. Et Yahvé dit : Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux. Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres. » 
 
 
Yahvé les dispersa de là sur toute la face de la Terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la nomma t-on Babel, car c’est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la Terre et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la face de la Terre. » 
 
Genèse, XI, 1-9 
 
 
Ce texte biblique raconte donc comment les descendants de Noé, qui parlent une seule langue, essaient de construire une tour assez haute pour toucher le ciel. 
 

En punition de leur vanité, les hommes perdent la possibilité de se comprendre et sont dispersés.
C’est donc là que se trouverait l’origine de la diversité des langues.
 
 
 
Le mythe de la tour de Babel est donc étroitement lié à celui de l’Arche de Noé et du Déluge. 
 
 
Histoire et mythe 
 
 
Il y a environ 5 500 ans, le long des rives de la Mésopotamie, des cités-Etats émergent. Les Mésopotamiens nous ont laissé le premier système d’écriture et leurs impressionnantes ziggourats. 
 
 
Une ziggourat est une structure de pierre, semblable à une pyramide, parfois haute de 100 mètres.
Elle est faite de plates-formes superposées de dimensions décroissantes. Chaque ziggourat est dédiée à un dieu local. Elle est surmontée d’un temple qui sert de lieu de passage à ce dieu lors de ses voyages sur Terre.
 
Ce qui est surprenant, c’est qu’il existe des ziggourats et des pyramides dans le monde entier. Certaines sont positionnées, au millimètre près, de la même manière. 
 

Il est difficile d’y voir un simple hasard. 
 
 
 
 
Ziggourat d'Our en Irak. By The Outback Traveler 
 
 
 
Comme il est dit dans le récit biblique, les ziggourats étaient construites en brique. 
 
 
La plus grande ziggourat est sans conteste celle qui se trouve à Babylone, sur les rives de l’Euphrate. 
 

Cette tour s’appelle Etemenanki « la demeure du ciel et de la terre ». Elle a très certainement servi de modèle à la tour biblique. 
 
 
 
La tour de Babel et Babylone 
 
 
Dans l’Irak actuel, à Babylone, on a retrouvé un immense mur de briques crues, seul vestige de la tour de Babel. 
 
 
Jusqu’au début du 20e siècle, tout ce que l’on savait de Babylone provenait des écrits de l’historien grec Hérodote (v.484-v.420 avant notre ère) et des récits bibliques. 
 
 
En 1899, des archéologues allemands entreprirent la première exploration poussée de Babylone. Les fouilles se poursuivirent jusqu’en 1917. Mais, beaucoup plus récemment, Saddam Hussein avait décidé de restaurer Babylone et sa tour. 
 

La guerre d’Irak a stoppé ce projet colossal. 
 
 
 
 
La porte d'Ishtar a été reconstruite au musée Pergamon de Berlin. By Rictor Norton & David Allen 
 
 
 
Babylone « La Porte du dieu » était le centre du culte du dieu Mardouk. Les vestiges de la cité, encore visibles, datent du roi Nabuchodonosor II (604-562 avant notre ère), qui avait entreprit une vaste reconstruction. 
 
 
 
 
Enceinte extérieure longue d'environ 18 km (à l'origine) qui protégeait Babylone 
 
 
 
Le récit de la bible est conforme aux découvertes archéologiques. La tour de Babel a bien été édifiée en briques cuites, solidarisées par du bitume.
Cette tour avait été érigée bien avant le règne de Nabuchodonosor II. Elle reposait sur une base carrée et mesurait 91 mètres de haut.
Elle dominait la cité de ses sept étages couronnés par un temple dédié au dieu Mardouk.
 
 
 
 
 
Guerriers qui décorent la porte d'Ishtar. By Rictor Norton & David Allen 
 
 
 
Les preuves archéologiques et les textes suggèrent que la plupart des ziggourats étaient peintes dans des teintes magnifiques, et abondamment décorées de tuiles émaillées et de sculptures dorées. 
 
 
 
 
Porte d'Ishtar. By Rictor Norton & David Allen 
 
 
 
Une inscription babylonienne affirme que la ziggourat d’Etemenanki était en « briques cuites émaillées d’un bleu resplendissant ». 
 
 
 
Grandeur et décadence de la tour de Babylone 
 
A l’époque de son édification, cette ziggourat est l’un des plus grands monuments que l’homme ait jamais érigés.
Les fouilles ont permis de reconstituer sa splendeur.
 
Reconstruite à plusieurs reprises, elle connaît son apogée sous Nabuchodonosor II. Au sommet de la ziggourat, le dieu Mardouk était représenté par une statue recouverte d’or et qui pesait 22 tonnes.
Mardouk était devenu le dieu principal de la Mésopotamie.
 
 
 
 
 
 
Reconstitution de la voie sacrée. 
 
 
 
Après la conquête perse, la tour est laissée à l’abandon. Quand il visite les ruines, en 331 avant notre ère, Alexandre le Grand, décide de redonner à la ziggourat son faste d’antan. Mais, 10 000 hommes suffisent à peine pour dégager le terrain en 2 mois. 
 
Alexandre abandonne alors son projet. 
 
Malheureusement, cette merveille a succombé aux ravages du temps et au pillage. Il n’en reste aujourd’hui que l’empreinte de l’énorme base carrée. 
 
 
Babylone à l’origine de toutes les langues ? 
 
 
Il existe environ 5 000 langues différentes aujourd’hui dans le monde. Il y a entre 50 et 200 souches sans rapport entre elles. 

Les chercheurs ont daté la langue indo-européenne, la plus connue, à environ 3 000 ans avant notre ère.
Cela se situe donc à peu près au moment des évènements de Babel. Après, c’est le flou le plus complet.
 
Nous savons beaucoup de choses sur les langues indo-européennes mais nous sommes très ignorants sur la langue mère. 
 
Un humain sur deux environ parle une langue indo-européenne. Cette unité linguistique est toute relative car si la souche est la même, le russe ou l’arménien est tout aussi incompréhensible pour un Français, que le basque ou le hongrois, langues non indo-européennes. 
 
 
 
 
Tablette du roi de Babylone Hammourabi 
 
 
Si l’on prend l’exemple des langues indo-européennes, cela voudrait dire que toutes ces langues sont issues de l’évolution d’une seule langue plus ancienne. 

Cette langue originale aurait donc été parlée il y a plusieurs millénaires, à une époque où l’écriture n’était pas née. 
 
Des peuples d’origines diverses, donc de langues différentes, ont travaillé à la construction de la tour de Babel.
Une inscription de Nabuchodonosor en atteste : »Tous les peuples de nations nombreuses (…) je (les) contraignis au travail. »
 

Cette diversité ethnique n’a pas empêché l’achèvement de la tour. 
 
 
 
 
Tablette gravée en écriture cunéiforme provenant de la cité de Babylone. By listentoreason 
 
 
Les cérémonies liées au culte de Mardouk font appel à des textes dans différentes langues régionales. Pour les visiteurs, la tour de Babylone devait représenter le foyer et la source d’une multitude de langages.
C’est peut-être là l’origine du mythe que nous a transmis la Bible.
 
 
 
Mais, peut-être également, ce récit exprime t-il la nostalgie d’un Âge d’or où tous les hommes parlaient le même langage ? Nul ne sait si ce rêve de compréhension et de paix a réellement existé. 


Mystères - Enigmes - Atlantide. La théorie des peuples...

Publié à 14:37 par acoeuretacris Tags : Mystères
Atlantide. La théorie des peuples nordiques 
  
  
Pour Jürgen Spanuth, le texte de Platon est à respecter. Les indices qu'il contient peuvent être précieux pour localiser enfin l'Atlantide. Le Timée et le Critias n'ont qu'un seul défaut : ils situent la chute de l'Atlantide dans les flots prés de neuf mille ans avant l'époque de Solon, soit cent quinze siècles avant la nôtre. 
Pour lui, ce n'est pas raisonnable. 
 
Ce docteur en théologie et en archéologie préfère situer l'engloutissement de l'Empire atlante au XIIe siècle avant l'ère chrétienne, soit á une époque compatible avec l'hypothèse crétoise et égéenne. 
  
Des vagues d’envahisseurs 
  
Jürgen Spanuth a été frappé de constater que, douze cents ans avant notre ère, des vagues d'envahisseurs venus du nord ont déferlé sur le bassin méditerranéen, à la fois par la terre et par la mer. 
C'est á cette époque-là que les Doriens arrivent en Grèce et détruisent la civilisation mycénienne. C'est à cette époque-là que les Phrygiens rayent de la carte l'Empire hittite. C'est à cette époque-là que les Philistins s'emparent de la Palestine et donnent leur nom à ce pays. 
  
Au même moment, en Égypte, les attaques des « Peuples de la mer » font courir un danger mortel á la civilisation des pharaons. Ramsès III devra engager toutes ses forces pour les repousser et les dissuader pour longtemps de revenir dans le delta du Nil. 
  
 
Les "Peuples de la Mer" illustrés sur les murs du temple de Médinet Habou, en Egypte. By Kairoinfo 40 
  
Des bouleversements géologiques 
  
Le XIIe siècle avant notre ère est également une période cruciale pour le paysage méditerranéen lui-même : le Sahara entre alors dans sa phase finale et définitive de désertification. 
  
Le relief des côtes du nord de l'Europe se modifie. De nombreux séismes ravagent le bassin oriental de la Méditerranée. Le volcan de l'île de Santorin explose. 
 
 
L'île de Santorin. By Ehpien 
 
Sur les parois du temple de Médinet Habou, Ramsès III a fait graver le récit de sa campagne victorieuse contre les Peuples de la mer. Sur ces bas-reliefs, on peut voir comment l'océan a submergé les îles et la capitale des envahisseurs venus du nord. 
  
La Bible aussi conserve un souvenir précis du Déluge : peut-être s'agit-il d'un même souvenir d'engloutissement de cités humaines par les eaux, transmis de génération en génération jusqu'au peuple hébreu, par l'intermédiaire des savants mésopotamiens. 
 
En tout cas, deux choses sont certaines les habitants de Delphes se sont toujours présentés comme les descendants des « Hyperboréens » ; et l'étude géologique des littoraux danois a confirmé que, au cours du IIe millénaire avant notre ère, une partie de la côte s'est abîmée dans les flots. 
 
Vestiges égyptiens 
 
Sur les bas-reliefs de Médinet Habou, les guerriers venus du nord sont représentés avec des casques á cornes et de curieuses coiffures en forme de couronnes. Les sculpteurs du pharaon ont également transmis le dessin de leurs chars, de leurs navires et de l'organisation de leur armée. 
 
 
Bas-reliefs de Médinet Habou. Temple de Ramsès III. By Kairoinfo 40 
 
A l'époque de ces combats pour la possession du riche delta du Nil, aux greniers débordants de céréales, il est probable qu'une autre vague d'envahisseurs venus du nord, par la terre cette fois, ait dû se heurter aux guerriers de l'Attique.
Ce qui pourrait expliquer que la région d'Athènes soit longtemps restée imperméable à l'influence dorique.
 
 
Les Peuples de la Mer 
Dans Le Secret de l'Atlantide (Éditions Copernic, 1977), Jürgen Spanuth rappelle que, pour évoquer le pays des Peuples de la mer, les textes égyptiens parlent du « pays de l'obscurité ». On peut voir là une allusion aux brumes du nord et á l'interminable hiver qui obscurcit le ciel sous les latitudes septentrionales. 
 
De plus, par une subtile exégèse, le pasteur archéologue affirme qu'il faut traduire le texte de Platon d'une manière un peu plus rigoureuse : quand Platon parle d'un pays « à l'abri des vents du nord », Jürgen Spanuth avance qu'il faut comprendre que les envahisseurs viennent d'un pays « en direction des vents du nord ». 
 
A Médinet Habou, les artistes du pharaon ont très précisément reproduit les armes des Peuples de la mer : on y reconnaît, entre autres, les fameuses épées à sole plate et à rivets, caractéristiques des cultures indo-européennes, et qui ont été retrouvées, en grand nombre, dans le nord de l'Europe, et des boucliers ronds, eux aussi caractéristiques de ces cultures. 
 
Même la forme des bateaux, absolument comparables à ceux qui sont reproduits sur certaines pierres gravées du sud de la Suède, est un indice sérieux en faveur de l'hypothèse « nordique » de localisation de l'Atlantide. 
Platon parlait d'un « rocher dominant la mer à pic » et de « pierres blanches, noires et rouges ». 

 


Pour Jürgen Spanuth, Basileia, la ville royale et la capitale des Atlantes, peut ainsi être située à Héligoland, une île de la mer du Nord, au large des côtes allemandes et danoises. Une colline, submergée depuis, aurait pu être l'oppidum dont parlait Platon. 

 

    Héligoland. By Arend Kuester   

 

En 1953, des plongeurs sous-marins ont découvert des restes d'enceintes, á 9 km d'Héligoland, l'« île sacrée » des anciennes cultures nordiques. Faute de moyens, ces fouilles sous-marines n'ont pas été poursuivies. On ne peut que le regretter...    Platon parlait beaucoup de l'orichalque, un mystérieux minerai dont les Atlantes auraient fait la base de leur commerce et la source de leur richesse. Peut-être s'agit-il, si la démonstration de Jürgen Spanuth est juste, de l'ambre, cette résine fossile que les anciens peuples européens appréciaient autant que l'or, notamment pour faire des parures, et qu'on ne trouvait que sur les côtes des mers nordiques.   

 

Arguments et contre arguments  Chercheur « parallèle », en tout point comparable á Schliemann, l'homme qui a découvert le site de Troie, Jürgen Spanuth a vu sa thèse très contestée.   

On lui a beaucoup reproché son amateurisme. Il est vrai que, souvent, il s'arrange pour tourner ou pour écarter certains faits gênants.    On pourrait s'étonner, en effet, de voir des éléphants s'ébattre sur les côtes danoises. Le texte de Platon est pourtant formel. Jürgen Spanuth évoque alors une confusion entre elephas « l'éléphant » et elaphos « le cerf ». 

Faut-il alors placer l'Atlantide du côté d'Héligoland et faire des Peuples de la mer les descendants des Atlantes qui auraient survécu à l'engloutissement de leurs terres ?    La prudence s'impose. Une seule certitude : l'effondrement, dans la mer, il y a plus de trente siècles, d'une partie des côtes du Jütland. Tous les autres indices (les bas-reliefs de Médinet Habou, les armes nordiques, l'ambre, etc.) ne sont pas des preuves.   

 L'archéologie a pourtant donné un nouvel atout á Jürgen Spanuth : on a retrouvé, sur le site même d'Héligoland et dans différents gisements sous-marins, des lingots de cuivre et de nombreuses traces d'une exploitation très ancienne de minerai. Or, le texte de Platon mentionnait la présence, parmi les richesses du sous-sol atlante, de « cuivre sous une forme dure et malléable ».   

Le texte de Platon est-il fiable ?  

Mais faut-il croire au texte de Platon ? Il se peut que plusieurs traditions se soient mêlées, au cours de centaines d'années de récits et de légendes orales, pour donner naissance au mythe de l'Atlantide.  L'invasion des Peuples de la mer, chassés de leurs terres par un cataclysme marin naturel et l'explosion du volcan de Thêra, lui aussi destructeur d'une civilisation, ont ainsi pu se confondre, avec d'autant plus de facilité que les Grecs anciens ignoraient à peu prés tout de leur histoire.    Vouloir á tout prix prouver la cohérence du texte de Platon est sans doute faire une mauvaise approche du problème de l'Atlantide. 


On sait qu'un texte littéraire peut « transformer » la réalité : très prés de nous, La Chanson de Roland en est un exemple parfait. Les récits homériques de L'Iliade et de L'Odyssée, longtemps considérés comme légendaires, ont fini par être reconnus comme vrais et « décodés », au sens strict du terme.    La vérité sur l'Atlantide sortira probablement d'une critique serrée du texte de Platon et de sa « généalogie », qui devront être confrontées aux données historiques et géologiques disponibles.   

Un jour, l'Empire atlante cessera peut-être d'être promené sur tous les continents ou même sur toutes les planètes, puisque certains auteurs ont même soutenu que les Atlantes, vaincus par les Athéniens, n'étaient, en réalité, que des ... extra-terrestres ! 

 



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