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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
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L'origine du soutien-gorge dans son acception « moderne » reste discutée. Parfois appelé « gorgerette » ou « maintien-gorge », le terme « soutien-gorge » apparaît en 1904 dans le dictionnaire Larousse et en 1912, sous le nom de « brassiere », dans l'Oxford English Dictionary. Son diminutif, « bra », ne sera pas utilisé dans les pays anglophones avant 1937.
Un premier prototype de soutien-gorge est breveté en 1859 à New York par Henry S. Lesher. Cet ancêtre du soutien-gorge présentait des défauts de conception qui le rendaient inconfortable
Le 27 juin 1889, Herminie Cadolle présente lors de l'exposition universelle de Paris le premier soutien-gorge moderne sous le nom de Bien-être. Il s'agit d'un corset coupé en deux sous la poitrine, plus confortable pour les femmes. Cependant, ce modèle est encore lié à un corset et présente des problèmes de maintien. Commercialisé en France, il fut peu remarqué
En mars 1893, aux États-Unis, Marie Tucek dépose le brevet d'un dispositif nommé Breast supporter composé d'une « poche » pour chaque sein et d'un système de bretelles maintenues à l'aide d'œillets et d'agrafes. Ce modèle ressemble beaucoup au soutien-gorge à balconnet moderne. Porté par quelques amies de Marie Tucek, ce sous-vêtement fut également un échec commercial.
En 1913, Mary Phelps Jacob crée un soutien-gorge séparant les deux seins. Elle revend le brevet pour 1 500$ (aujourd'hui, environ 25 600$), en 1914, à la société Warner Brothers Corset Company domiciliée à Bridgeport dans le Connecticut. Au même moment, Rosalind Kind invente un soutien-gorge composé de deux triangles croisés devant et dans le dos.
Le soutien-gorge a progressivement remplacé le corset au tournant des XIXe et XXe siècles sous la pression des idées féministes et hygiénistes. Déjà en 1762, Jean-Jacques Rousseau, dans Émile ou De l'éducation, condamne « l'usage de ces corps de baleine » qui coupent la femme en deux « comme une guêpe ». Le soutien-gorge ne connaîtra pourtant un véritable essor qu'à la fin des années 1920. En effet, à la silhouette en « S » qui pousse la poitrine vers l'avant, les hanches et les fesses vers l'arrière, en vogue dans les années 1880-1905, succède une ligne plus fonctionnelle, adaptée aux besoins de l'époque, distillée pas les couturiers Paul Poiret, Madeleine Vionnet ou Nicole Groult. La silhouette revêt alors des formes proches de celles de l'Empire avec une taille haute, une poitrine effacée et des hanches étroites. Amplifiée par la première guerre mondiale et les « garçonnes » des « années folles », la mode est alors aux petites poitrines, ce qui retarde son adoption au profit des gaines et des corsets « souples. »
Les premiers soutiens-gorge étaient en lin avant d'être fabriqués, à partir des années 1920, en soie, mousseline ou en batiste.
Dans les années 1930 apparaît la rayonne qui permet d'ouvrir la voie vers les soutiens-gorge actuels, même s'ils restent onéreux et peu adaptés aux différentes morphologies féminines.
La première véritable évolution est attribuée aux trois frères de la société Warner(États-Unis) qui mirent au point un tissu extensible, mais surtout qui affinèrent les tailles de bonnets en proposant des tailles allant de A à D et qui remplacèrent les bretelles en tissu par des bretelles élastiques.
D'autres innovations suivront comme le Very secret après la Seconde Guerre mondiale en nylon et muni de coussinets gonflables. En 1943, Howard Huguescrée un modèle de soutien-gorge à armatures renforcées et sans bretelles qui rend les seins pointus pour les besoins du film The Outlaw dans lequel apparaît Jane Russell. En 1956, Lejaby présente le soutien-gorge pigeonnant. Puis, dans les années 1960, Playtex crée Cœur croisé, le premier soutien-gorge à armatures non métalliques.
La révolution sexuelle des années 1970 marque un autre tournant : bien qu'il n'ait jamais été brûlé en place publique, contrairement au mythe populaire, le soutien-gorge doit être fonctionnel, confortable et éloigné de toute connotation sexy.
Bénéficiant des avancées technologiques en termes de fibres textiles, le soutien-gorge actuel allie généralement fonctionnalité et séduction.
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Le général de Gaulle et son entourage descendent de l'Arc de Triomphe vers Notre-Dame pour un office religieux après la libération de Paris, le 26 août.
Le 26 août, le général de Gaulle, le général Leclerc et leurs entourages descendent les Champs-Élysées en direction de Notre-Dame (ce parcours, filmé par le cadreur Gaston Madru, relate l'ampleur de l'événement). Ils viennent assister à un Te Deum dans la cathédrale, après avoir pris leurs dispositions pour que l’archevêque de Paris, le cardinal Emmanuel Suhard, soit absent de la cérémonie. Le général souhaitait en effet sanctionner les ecclésiastiques compromis dans la collaboration. Sans orgues, et après des coups de feu à l'extérieur, l'assemblée chante finalement le Magnificat, plus connu et plus bref.
Bilan des pertes
Adrien Dansette estime le nombre de tués à 130 hommes de la 2e DB, 532 résistants français et environ 2 800 civils pendant les combats pour la libération de Paris. 177 policiers seront tués lors des combats pour la Libération de Paris, dont une quinzaine fusillés au fort de Vincennes. Les pertes allemandes sont de 3 200 tués dans les combats et 12 800 prisonniers.
Henri Michel, reprenant les évaluations effectuées par les FFI, donne le chiffre de 2 887 Allemands et 1 482 Français (dont 582 civils) tués en estimant les pertes allemandes possiblement « un peu grossies ».
Pierre Mesmer donne les chiffres, pour la période du 15 au 25 août, de 1 630 tués et 3 892 blessés français (901 tués et 1 455 blessés FFI, 147 tués et 425 blessés à la 2e DB et 582 tués et 2012 blessés pour les civils).
Selon Jean-François Muracciole, le bilan des pertes de la bataille est difficile à établir en raison de l’absence de bilan officiel, y compris pour la 2e DB. Cette absence est « significative » et « révèle la très faible intensité d’une « bataille » qu’Américains et Allemands n’ont pas jugé utile d’isoler dans leurs statistiques par ailleurs très précises ». Malgré l'incertitude des sources, il estime les pertes totales, françaises et allemandes, à environ 3 400 morts et 5 500 blessés (dont un millier de FFI tués et blessés et 130 tués, 319 blessés et 21 disparus à la 2e DB). Par comparaison, le bilan de la bataille de Berlin est de plus de 300 000 morts.
D'importantes conséquences politiques
Défilé de la 28e division d’infanterie américaine le 29 août.
Reddition de la garnison allemande de Paris, signée par le général von Choltitz le 25 août, reçue par le général Leclerc et contresignée par le colonel Rol-Tanguy.
Les hommes de la 4e division d'infanterie américaine, entrés dans Paris le 25 août, ont laissé à l'Armée française de la Libération le privilège de pénétrer les premiers dans la capitale, garantissant à la libération de Paris l'image d'une victoire essentiellement française. Ce succès constitue un symbole puissant qui contribue à garantir la place de la France parmi les forces alliées et dans le camp des vainqueurs du conflit.
Grâce aux soulèvements populaires spontanés de Paris, de Marseille et de Nice, des maquis du Limousin et de la Bretagne, régions qui, comme celle de Toulouse, se libèrent seules de l'occupant malgré une répression féroce, ainsi que celui du Vercors, qui est écrasé par la Wehrmacht, de même que la prise de la Provence par la 1re armée française, et auparavant l'excellente tenue de 80 000 Français en Tunisie et 120 000 en Italie, le Gouvernement provisoire de la République française possède ainsi la force et le prestige suffisants pour réaffirmer la République française et ses institutions.
Polémique
La BBC rend publique en 2009 une demande des Américains, à une époque où la ségrégation raciale existe aux États-Unis, pour que les bataillons français et anglais défilant lors de la libération soient de composition « exclusivement blanche » (white only) alors que deux tiers des troupes françaises étaient composées de soldats originaires des colonies. Si tous les soldats noirs ont été remplacés lors du « blanchiment » de la division Leclerc lors de sa formation durant l'été 1943, en revanche, environ 1 300 soldats maghrébins (soit près de 10 % des effectifs) sont présents dans la division lors de la libération de Paris
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Les traces des combats de la libération de Paris encore visibles sur les murs de l'École des mines, côté boulevard Saint-Michel.
Initialement, le général Eisenhower souhaite après le débarquement réussi foncer sur l'Allemagne en contournant Paris. Convaincu par de Gaulle et les services secrets alliés de l'importance symbolique de la capitale (la ville devant être libérée par des Français) mais aussi stratégique (soutien de l'insurrection contre les Allemands de la capitale qui constituent une menace sur les flancs de l'armée alliée), le commandant en chef des forces alliées donne l'ordre dans la soirée du 22 août au général Leclerc et sa 2e DB de marcher sur Paris. Le jour même en début d'après-midi, ce dernier a pris l'initiative (ce qui confine à l'insubordination puisqu'il désobéit à son supérieur le général Gerow) de diriger vers Versailles un détachement de sa division, le groupement Guillebon.
À partir de ses positions d'Argentan l'audacieuse attaque française se fait, sans soutien aérien allié, sur 200 km en contournant par le sud les fortes positions allemandes placées à l'ouest de Paris, au milieu d'un enthousiasme populaire indescriptible qui gêne les combattants. C'est que, depuis deux mois, Paris attend les Américains, malgré la propagande de Radio-Paris qui annonce la victoire allemande en Normandie (« Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand » dit la BBC), et soudain derrière l'ennemi qui reflue en désordre dans la banlieue, on voit les trois couleurs sur les tourelles des Sherman M4. À la surprise initiale succède une indicible fierté, la foule envahit les rues, on monte sur les chars, partout les drapeaux fleurissent, la rumeur se propage jusqu'à Paris : « Les Français, ce sont des Français de Leclerc ! »
Impacts de balles sur le mur de l'hôtel de la Marine (côté rue Saint-Florentin) laissés lors de l'assaut sur le QG allemand situé dans l’hôtel Meurice, rue de Rivoli.
Panneau Histoire de Paris devant le no 9 du boulevard du Palais.
Les combats en banlieue sont sévères mais les soldats de la 2e DB qui combattent sans dormir pendant deux jours et deux nuits ne peuvent être ralentis par les points d'appui allemands. La vive résistance allemande est culbutée, sans souci des pertes importantes chez les Français, et les éléments de la 2e DB du capitaine Dronne entrent dans Paris par la porte d'Italie et la porte d'Orléans le 24 août 1944 : la 9e compagnie du régiment de marche du Tchad (surnommée la Nueve, car essentiellement constituée de républicains espagnols) est forte de 15 véhicules blindés (11 half-tracks, 4 véhicules22) précédés par 3 chars du 501e RCC et va se poster en renfort des FFI devant l'Hôtel de Ville, le 24 août à 21 h 22, pendant que les policiers parisiens actionnent le bourdon de la cathédrale Notre-Dame, malgré la garnison allemande encore puissante de 16 000 à 20 000 hommes ; en attendant le gros de la 2e division blindée.
La Nueve est connue pour la participation à la libération de Paris, puisque les hommes de la Nueve, précédés par 3 chars du 501e RCC, furent les premiers à entrer dans la capitale française, au soir du 24 août 1944 avec des halftracks portant les noms de batailles de la guerre d'Espagne, « Teruel », « Guadalajara », accompagnée de 3 chars du 501e RCC, Montmirail, Champaubert et Romilly, et d'éléments du génie.
Le lieutenant républicain espagnol Amado Granell est le premier « libérateur » à être reçu dans l'hôtel de ville par Georges Bidault, président du Conseil national de la Résistance. La 4e division d'infanterie américaine entre par la porte d'Italie le 25 août.
Chasseur de chars M10 Wolverine du RBFM, boulevard Raspail.
Après la blessure du capitaine Jacques Branet qui commandait le détachement qui remontait la rue de Rivoli, l'état-major allemand est fait prisonnier par les Français sous le commandement du lieutenant Henri Karcher qui convoie ensuite le général von Choltitz à la préfecture de Police. Le nouveau préfet de police, Charles Luizet, y reçoit à déjeuner le général Leclerc ; le cessez-le-feu est ensuite signé par Leclerc et von Choltitz, dans la salle de billard des appartements préfectoraux.
La signature de la capitulation des troupes nazies est faite à la gare Montparnasse le 25 août, avec le contreseing du colonel Rol. Malgré tout, des combats sporadiques continuent, en particulier du fait des unités SS qui refusent la capitulation du général von Choltitz, menaçant de fusiller les officiers « traîtres » de la Wehrmacht qui leur commandent la reddition.
Le 25 août, lors de la libération de Paris, Yvon Morandat, avec sa future femme Claire, prend possession de l'hôtel Matignon au nom du gouvernement provisoire. Le même jour, Charles de Gaulle, chef du Gouvernement provisoire de la République française, arrive à Montparnasse, puis se rend au ministère de la Guerre rue Saint-Dominique ; après une halte à la préfecture de police, il se rend à l'Hôtel de Ville où il prononce un discours à la population dont un extrait est resté célèbre : « Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! ». Georges Bidault lui demande de proclamer la République. De Gaulle refuse : « La République n'a jamais cessé d'être ! Vichy fut toujours et demeure nul et non avenu ».
Pendant plusieurs jours, la population parisienne est partagée entre la peur et l'enthousiasme. Les combats se poursuivent en banlieue nord, vers Le Bourget et la forêt de Montmorency, où la 47e Division d'infanterie allemande, venue du Pas-de-Calais, tente de freiner l'avance alliée. À Paris même, des tireurs isolés, Allemands ou miliciens, sont signalés à plusieurs reprises. Le 26 août, un défilé de la victoire sur les Champs-Élysées est organisé. La foule joyeuse salue les forces de Leclerc. La messe d'action de grâces à Notre-Dame est perturbée par une fusillade, car des résistants croient (peut-être à tort) avoir aperçu des tireurs embusqués. Dans la nuit du 26 août peu avant minuit, la Luftwaffe lance un ultime raid en guise de représailles, qui touche surtout le nord et l'est de Paris. Les bombes incendiaires font de 189 à 200 morts. La commune de Bagneux est également touchée, ainsi que la ville de Sceaux qui compte deux morts.
De nombreuses rumeurs ont par ailleurs couru, dans les jours qui ont suivi la Libération, sur la présence de tireurs miliciens embusqués, restés sur place y compris après le départ des Allemands. Le gros des miliciens avait quitté la capitale quelques jours avant les premiers combats, leur chef Joseph Darnand ayant ordonné un repli général. On ignore combien de miliciens, demeurés dans la capitale, ont pris part aux combats : Darnand avait déclaré à Ribbentrop avoir laissé 200 miliciens à Paris ; l'historienne Michèle Cointet met en doute ce chiffre, dans lequel elle voit des « paroles de fanfarons ». Il est possible que certains des tirs attribués à des miliciens embusqués aient été en réalité l'œuvre de groupes de résistants qui, dans la confusion générale, se seraient tiré les uns sur les autres. De Gaulle qualifiait quant à lui la rumeur sur les « tireurs des toits » miliciens de « tartarinade », exploitée par les communistes qui auraient ainsi voulu maintenir un état de vigilance armée contre les « ennemis de l'intérieur ». Il n'en est pas moins vrai que plusieurs FFI et policiers seront ainsi blessés et plusieurs de ces tireurs arrêtés.
Affiche du comité parisien de la Libération concernant le pavoisement des bâtiments aux couleurs des Alliés, fac-similé, musée de l'Ordre de la Libération.
Au sud de Paris, les troupes alliées ont assuré la couverture du flanc droit de la 2e DB. Le général américain Barton fut affecté avec sa 4e DIUS avec, en plus, un groupe de reconnaissance US, le 102nd Cavalry Reconnaissance Squadron (MECZ)
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Résistants français tirant sur les Allemands au cours de la bataille pour Paris.
La résistance parisienne est commandée par Rol-Tanguy, responsable régional des FFI pour l'Île-de-France depuis son poste de commandement de la rue de Meaux (il s'installe le 20 août sous la place Denfert-Rochereau) et par le colonel Lizé (de son vrai nom, Jean de Marguerittes), chef des FFI de la Seine (dont le PC est installé 1 rue Guénégaud, tout près de l'hôtel de la Monnaie). Jacques Chaban-Delmas est le délégué militaire national du gouvernement provisoire ; il accueillera le général Leclerc. Le « colonel Fabien », commandant le premier régiment des FFI de Paris, siège au no 34 rue Gandon (13e arrondissement) et au no 12 rue de l'Abbé-de-L'Épée (5e arrondissement).
Combat en milieu urbain lors de la bataille pour Paris. Un char d'assaut capturé tire sur une position de tireur embusqué.
L'occupant se trouve en position défensive, une division SS est mise en mouvement vers Paris pour renforcer l'armée allemande. Il est à prévoir qu'elle obéira sans état d'âme aux ordres de destruction de Hitler : von Choltitz a fait venir un bataillon de pionniers de la Luftwaffe pour miner les points majeurs de la ville.
La Résistance est pauvrement équipée (elle n'a même pas de liaison radio avec l'extérieur) mais enthousiaste. Avec l'annonce de l'avance rapide des Alliés sur Paris depuis la victoire de la Poche de Falaise, les cheminots se mettent en grève le 10 août, suivis par le métro de Paris, la gendarmerie le 13 août. La police se met en grève le 15 août, suivie des postiers le jour suivant. Ils sont rejoints par d'autres ouvriers de la ville quand la grève générale éclate le 18 août. Le jour même dans l'après-midi, Rol-Tanguy fait apposer les affiches d'appel à la mobilisation des Parisiens et au déclenchement de l'insurrection. En représailles, les forces d'occupation tuent 35 membres de la Résistance au bois de Boulogne.
Scène montrant deux Parisiens (peut-être des FFI) récupérant l'arme d’un soldat allemand qui vient d’être tué près de Notre-Dame.
Le 19 août au matin, deux mille policiers résistants s'emparent de la Préfecture de Police, hissent le drapeau tricolore sur la Préfecture et sur Notre-Dame, et engagent le combat avec les Allemands. Rol-Tanguy, qui passe par hasard à vélo, les affiches cachées dans sa sacoche, est pris au dépourvu. Il se fait difficilement reconnaître et vient prendre leur commandement. Dans la matinée, les policiers sont enrôlés dans les FFI. Le lendemain, sous l'impulsion de Léo Hamon, ils prendront l'Hôtel de Ville. Des barricades sont dressées, entravant les mouvements des véhicules allemands, et des escarmouches ont lieu contre les forces allemandes d'occupation, épaulées par des membres de la Milice restés à Paris malgré le repli général des miliciens quelques jours plus tôt. Les combats, violents et dispersés dès le 19, atteignent leur maximum le 22. De sérieux combats ont lieu, en particulier à la préfecture de police, au Sénat, au Grand Palais, autour de l'Hôtel de Ville... Les FFI encerclent les îlots de défense allemands.
Une brève trêve est conclue dès le 19, qui permet à chacun des camps, soit d'évacuer la capitale pour les Allemands, soit de conforter ses positions, pour la Résistance.
En marge des évènements de la capitale, des accrochages et embuscades sont organisés par des partisans et résistants en banlieue parisienne.
Les insurgés, faute de munitions, n'auraient pas pu tenir longtemps : la résistance intérieure envoie en mission le commandant Cocteau (« Gallois »), chef d'état-major du colonel Rol-Tanguy, auprès du général Patton pour signaler aux Américains que la moitié de la ville est libérée le 23, mais que la situation des résistants est critique. Devant cette situation, ayant obtenu l'accord de de Gaulle, qui rappelle à Eisenhower sa promesse faite à Alger en décembre 1943 que la libération de Paris serait confiée à une unité française, le général Leclerc force la main aux Américains en donnant l'ordre de marche sur Paris aux éléments de reconnaissance de sa 2e division blindée française. Le général américain Gerow, supérieur hiérarchique de Leclerc, est furieux, considérant cela comme une insubordination.
Eisenhower, doutant de pouvoir retenir les Français, finit par accepter et envoie la 4e division d'infanterie américaine du général Barton en renfort.
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Hotchkiss H35
Les ordres de Hitler prévoyaient la destruction des ponts et monuments de Paris, la répression impitoyable de toute résistance de la part de la population et de combattre dans Paris jusqu'au dernier homme pour créer un « Stalingrad » sur le front de l'Ouest immobilisant ainsi plusieurs divisions alliées. Mais le général von Choltitz n'a pas les moyens de résister réellement. La garnison allemande est forte de 16 000 hommes, mal équipés, aux unités disparates (unités administratives, par exemple) de faible valeur combative, 80 chars (dont certains datent des prises de guerre de l'été 1940, comme des chars Renault FT d'un « autre âge ») et autant de pièces d'artillerie, pour certaines désuètes. La retraite des débris de la 7e armée allemande qui se replie sur la Somme est couverte par de petites unités de circonstance équipées de matériels modernes, canons antichars et Panzers, et qui marquent des coups d'arrêt. La résistance parisienne est cependant encore plus mal équipée.
Si les ponts et un certain nombre de bâtiments stratégiques sont effectivement minés dès le 21 août par les soldats du génie allemand (813. Pionierkompanie appuyée par la 177. Pionierkompanie) commandés par le capitaine Werner Ebernach, cet officier ne reçoit pas l'ordre de destruction de la part du Q.G. de Choltitz. Le 24 août au soir, il organise la retraite en bon ordre de son unité, ne laissant qu'une section de sapeurs pour assurer l'exécution de l'ordre de destruction final. L'ordre de destruction ne vint jamais. Parmi les conjectures expliquant ce geste considéré comme une trahison par Hitler, le fait que l'officier des transmissions qui était de service le soir, le sous-lieutenant Ernst von Bressensdorf, ait détourné les télégrammes urgents du Führer des 22 et 23 août au soir pour ne les remettre au général que le lendemain matin, un acte reconnu aujourd’hui comme une désobéissance volontaire de la part d'un jeune officier particulièrement francophile, l'entremise du consul suédois Raoul Nordling qui aurait exposé au général von Choltitz l'inutilité et l'inhumanité de son acte, et les calculs personnels de von Choltitz qui, conscient des déficiences du Führer, prépare son après-guerre en mettant à l'abri sa famille et en essayant d'épargner au maximum à la fois la vie des soldats allemands sous ses ordres et le patrimoine culturel parisien
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Plaque commémorative de la libération de Paris, apposée au troisième étage de la tour Eiffel.
Les forces alliées progressent vers l'est, les généraux américains Dwight D. Eisenhower et Bradley, engagés dans les combats de la poche de Falaise, prévoient de contourner Paris pour ne pas être ralentis dans leur progression, notamment au niveau logistique, la libération des 4 millions d'habitants parisiens nécessitant 4 000 tonnes de vivres par jour. Le général Bradley écrit dans ses mémoires à propos de la capitale française : « La ville n'avait plus aucune signification tactique. En dépit de sa gloire historique, Paris ne représentait qu'une tache d'encre sur nos cartes ; il fallait l'éviter dans notre marche vers le Rhin ». Les Overlord forecasts (prévisions Overlord) ont pour cible principale le bassin de la Ruhr où se concentre l'industrie lourde allemande, la libération de Paris étant prévue pour fin octobre.
Marie-Pierre Kœnig, commandant en chef des Forces françaises de l'intérieur (FFI), prépare une insurrection afin de limiter l’effet de l'installation de l'AMGOT, redouté par le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF).
Peu avant, depuis le 1er août, les Polonais ont commencé l'insurrection de Varsovie, circonscrite par la Wehrmacht dès le surlendemain de son déclenchement.
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La libération de Paris pendant la Seconde Guerre mondiale eut lieu du 19 au 25 août 1944, marquant ainsi la fin de la bataille de Paris. Cet épisode a lieu dans le cadre de la Libération et met un terme à quatre années d'occupation de la capitale française.
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