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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Un clavecin est un instrument de musique à cordes pincées muni d'un ou plusieurs claviers dont chacune des cordes est « pincée » par un dispositif nommé sautereau.
Terme générique, il désigne différents instruments d'une même famille, distincts par leurs structures, leurs formes, leurs dimensions ou leurs timbres, chacun d'entre eux ayant souvent un nom spécifique. Le mot « clavecin », au sens restrictif, désigne alors le plus grand, le plus complet et le plus techniquement développé d'entre eux, généralement appelé « grand clavecin ».
Instruments spécifiques de la musique européenne, les clavecins ont connu leur apogée et suscité un très large répertoire au cours des xviie et xviiie siècles, avant de connaître une longue éclipse pendant tout le xixe siècle. Ils ont retrouvé la faveur des musiciens et du public de façon progressive depuis le début du xxe siècle.
Comme pour l'orgue, la puissance des sons émis ne dépend pas de la force avec laquelle le claveciniste frappe les touches ; c'est la présence de registres affectés à chacun des claviers qui permet de varier les timbres. Pendant toute la période baroque, le clavecin a été l'un des instruments privilégiés de l'écriture en contrepoint, et de la réalisation de la basse continue. Mais ses possibilités expressives se sont révélées moins appropriées au style du classicisme naissant, et surtout, par la suite, à la sensibilité du romantisme : les compositeurs lui ont préféré le piano-forte, puis le piano, nouvellement inventés. C'est à l'occasion de la redécouverte de la musique ancienne que le clavecin a connu son actuel renouveau.
Contrairement à une idée souvent répandue, le clavecin n'est pas tout à fait l'ancêtre du piano, car le mécanisme de ce dernier (avec cordes frappées) n'est pas une évolution de celui du clavecin (avec cordes pincées). Cependant, on ne peut passer sous silence le fait que l'inventeur du piano-forte et ceux qui le perfectionnèrent étaient à l'origine facteurs de clavecins et ont adapté leur mécanisme dans la même caisse dont ils maîtrisaient la construction ; leur objectif n'était pas d'inventer un nouvel instrument, mais de doter le clavecin de possibilités expressives nouvelles, en lui permettant des nuances de forte et piano ; en outre, le répertoire des deux types d'instruments a été le même jusqu'à la fin du xviiie siècle, les clavecinistes étant eux-mêmes progressivement devenus pianistes.
Cet article traite par priorité le grand clavecin. Tous les instruments de la famille partagent une histoire et des techniques de facture communes, ainsi qu'un répertoire en grande partie commun ; les points qui leur sont propres sont traités dans des articles séparés.
Le clavecin était le seul instrument à clavier civil du XVIe au XVIIIe siècle, il a donc suscité l'intérêt de nombreux compositeurs. Plus tard lorsque l'évolution de la musique au cours du xviiie siècle a permis l’invention du piano-forte, les compositeurs et les musiciens ont négligé le clavecin au profit du nouvel instrument, le clavecin fut alors considéré au milieu du xixe siècle comme un instrument du passé. Sa remise à l'honneur au tout début du XXe siècle s'inscrit dans le mouvement général de redécouverte de la musique ancienne. Mais d'un point de vue musical, la musique de piano s'inscrit directement dans la lignée de celle du clavecin : Haydn, Mozart et bien d'autres ont composé pour le clavecin avant de passer insensiblement au piano-forte.
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La famille Blanchet est une des plus célèbres familles de facteurs de clavecins actifs à Paris à la fin du XVIIe et au XVIIIe siècle. Il se firent une spécialité de la transformation (ravalement) des clavecins flamands des Rückers et portèrent au plus haut point de perfection la facture parisienne.
Le premier membre qui acquit la notoriété fut Nicolas, natif de Reims en 1660, qui vint s'installer à Paris où il fonda un prospère atelier spécialisé dans la facture des clavecins et épinettes. Il décède en 1731.
Il s'associa l'un de ses fils, François-Étienne I (Paris, 1695 - 1761), qui fut le plus fameux représentant de la famille. il s'installa vers 1727 rue de la Verrerie, à l'enseigne de la Perle. Dès 1737, le nombre de clavecins fabriqués a énormément augmenté. En 1739, il est élu juré de la communauté. En 1743, il prend contact avec la Cour, par l'intermédiaire de Chiquelier, garde des instruments du Roi.
Le fils du précédent, également nommé François-Étienne II (vers 1730 - 1766), continua l'affaire familiale. Il a été reçu maître de la communauté en 1753. Il est aussi facteur du Roi et prend la succession de son père en 1761. En 1765, il est élu juré de la communauté.
Le dernier clavecin signé par François Étienne II est daté 1765. Cet superbe instrument se trouve au musée des instruments de musique à Hamamatsu au Japon. Parfaitement restauré, il est régulièrement joué et enregistré.
À sa mort, sa fortune est estimée à 34 000 livres. Il eut comme apprenti Pascal-Joseph Taskin. Après la mort de son patron, ce dernier épousa sa veuve et reprit l'atelier.
Armand François Nicolas (Paris, 1763 - Paris, 1818) est le fils de François-Étienne II. Âgé de trois ans à la mort de son père, il a été formé par Pascal-Joseph Taskin. Il a publié une Méthode abrégée pour accorder le clavecin et le piano-forte (1797). Il deviendra l'accordeur du Conservatoire de Paris.
Élisabeth-Antoinette (1729,1815), une sœur de François-Étienne II, épousa Armand-Louis Couperin.
Il reste peu d'instruments signés Blanchet (Nicolas ou les deux François-Étienne), soit une douzaine (deux sont en possession de clavecinistes réputés : Huguette Dreyfus et Kenneth Gilbert) ainsi que sept clavecins ravalés, Ruckers authentiques ou contrefaits.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Blanchet_(facteurs_de_clavecins) | |||||||||||||||||||||||||||
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Runaway est une chanson de Del Shannon sortie en 45 tours en février 1961. C'est sa chanson la plus connue et son plus gros succès (no 1 des ventes aux États-Unis pendant quatre semaines).
Histoire
Del Shannon et le claviériste Max Crook, qui jouent ensemble au sein du groupe « Charlie Johnson and the Big Little Show Band », coécrivent une chanson intitulée Little Runaway fin 1960. Leur manager Ollie McLaughlin les convainc de la retravailler autour du Musitron, un Clavioline améliorée par Crook. La chanson est enregistrée le 24 janvier 1961 avec plusieurs musiciens de studio, dont Al Caiola (en) à la guitare. Elle rencontre un grand succès dès sa sortie, au mois de février, mais c'est le passage de Del Shannon dans l'émission de télévision American Bandstand qui lui permet de se hisser en tête des ventes fin avril.
Une nouvelle version de Runaway par Del Shannon, intitulée Runaway '67, sort en 1967. Elle ne se classe pas dans le Hot 100.
Reprises
Runaway a été reprise par de nombreux artistes, parmi lesquels :
Small Faces sur l'album From the Beginning (1967)
Elvis Presley sur l'album On Stage (1970)
Bobby Vinton sur l'album The Bobby Vinton Show (1975)
Sha Na Na sur l'album Sha Na Now (1975)
The Sensational Alex Harvey Band sur l'album The Penthouse Tapes (1976)
Bonnie Raitt sur l'album Sweet Forgiveness (1977) – no 57 aux États-Unis
Screeching Weasel sur l'album Boogadaboogadaboogada! (1988)
Traveling Wilburys en face B du single She's My Baby (1990)
The Cox Family sur l'album Just When We're Thinking It's Over (1996)
Gary Allan sur l'album Smoke Rings In The Dark (1999)
Queen + Paul Rodgers en bonus de l'album The Cosmos Rocks (2008)
Shannon and The Clams sur l'album Dreams in the rat house (2013)
Avenged Sevenfold sur l'album The Stage (2016)
Il existe deux adaptations de Runaway en français :
Mon amour disparu, paroles d'André Salvet et Lucien Morisse pour Rocky Volcano (1961), Richard Anthony et Orlando
Vanina, paroles de Patrick Loiseau pour Dave (1974)
Paroles
As I walk along, I wonder
What went wrong with our love
A love that was so strong
And as I still walk on, I think of
The things we've done together
While our hearts were young
I'ma walkin' in the rain
Tears are fallin' and I feel the pain
Wishin' you were here by me
To end this misery
I wonder
I wo-wo-wo wonder
Why... why-why-why-why-why
She ran away
And I wonder where she will stay
My little runaway
I run-run-run-run runaway
I'ma walkin' in the rain
Tears are fallin' and I feel the pain
Wishin' you were here by me
To end this misery
I wonder
I wo-wo-wo wonder
Why... why-why-why-why-why
She ran away
And I wonder where she will stay
My little runaway
I run-run-run-run runaway
I run-run-run-run runaway
I run-run-run-run runaway
Auteurs-compositeurs : Joseph Hahn, Brad Delson, Mike Shinoda, Robert G. Bourdon, Chester Charles Bennington, Mark Wakefield. Pour une utilisation non commerciale uniquement.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Runaway_(chanson_de_Del_Shannon) | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | Del Shannon | ||||||||||||||||||||||||||
MUSIQUE | Del Shannon : Runaway | ||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
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MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
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Smoke on the Water est une chanson du groupe de hard rock britannique Deep Purple, parue en 1972 dans l'album Machine Head. Elle relate l'incendie du casino de Montreux survenu le 4 décembre 1971, dont le groupe a été témoin ; la « fumée sur l'eau » du titre est celle de la fumée qui se répand sur le lac Léman. Le riff de guitare de la chanson est l'un des plus célèbres de l'histoire du rock.
Conception et enregistrement
Le 3 décembre 1971, Deep Purple pose ses valises à Montreux, en Suisse. Le groupe souhaite utiliser le casino de la ville pour enregistrer son prochain disque à l'aide du studio mobile Rolling Stones, afin de capter l'ambiance d'un concert sans que cela en soit vraiment un. Ces projets sont réduits à néant dès le lendemain : lors du concert de Frank Zappa et des Mothers of Invention, le soir du 4, un incendie se déclare dans le casino après qu'un spectateur ait tiré dans le plafond avec un pistolet de détresse. Le complexe est entièrement détruit, laissant les Mothers sans matériel et Deep Purple sans studio d'enregistrement.
Grâce à l'organisateur de spectacles Claude Nobs, les cinq musiciens trouvent à s'installer au Pavillon, une salle de concert du centre-ville, mais ils en repartent au bout d'une journée : le vacarme qu'ils y causent dérange le voisinage, d'autant que le groupe préfère travailler de nuit. La seule chanson qu'ils parviennent à enregistrer au Pavillon avant d'être interrompus par la police est une jam instrumentale autour d'un riff de guitare de Ritchie Blackmore, simplement intitulée Title #1, ou Durh Durh Durh (onomatopée des riffs du morceau) selon Jon Lord.
Le périple du groupe s'achève au Grand Hôtel, où l'enregistrement de l'album Machine Head est bouclé en l'espace de deux semaines. Title #1 est retravaillée et devient Smoke on the Water, une phrase venue au bassiste Roger Glover dans son sommeil. Les paroles de la chanson, écrites par Glover avec le chanteur Ian Gillan, décrivent les événements de la nuit du 4 décembre, les déboires du groupe et les sessions au Grand Hôtel. Le titre évoque la fumée de l'incendie au-dessus des eaux du lac Léman, tel que les membres du groupe en ont été témoins depuis leur hôtel. Le texte démarre ainsi :
« Nous sommes tous arrivés à Montreux / sur les rives du lac Léman / pour enregistrer un disque avec un [studio] mobile / nous n'avions pas beaucoup de temps. / Frank Zappa et les Mothers / occupaient le meilleur endroit possible / mais un imbécile avec un pistolet de détresse / a réduit l'endroit en cendres / Fumée sur l'eau, feu dans le ciel »
Le dernier couplet de la chanson explique :
« Nous avons fini au Grand Hotel, il était vide, froid et nu / mais en réalisant notre musique ici avec le machin du camion des Rolling Stones juste à l'extérieur / avec quelque lumières rouges et quelques vieux lits, on en a fait un endroit pour transpirer / peu importe ce qu'on allait en tirer, je sais, je sais, que nous n'oublierons jamais »
Les musiciens de Deep Purple n'ont aucune idée du succès que leur chanson va rencontrer : pour eux, ce n'est qu'« une chanson comme les autres ». Interrogé en 2006 sur l'image qui lui reste de l'incendie du casino et de l'enregistrement de l'album, Ian Gillan répond :
« En fait, avec le temps qui passe, les éléments visuels — la fumée, le feu, la peur — restent présents, mais ce qui est le plus fort, c'est le souvenir du dernier jour d'enregistrement, au Grand Hotel. Martin Birch, notre manager, nous avait dit : "J'ai une mauvaise nouvelle : il nous manque sept minutes de matériel. Et il ne nous reste que 24 heures." Alors il a proposé qu'on écoute les prises qu'on avait faites le premier jour, pour le soundcheck. Et là-dedans, il y avait les bases de ce qui allait devenir Smoke on the Water. Roger Glover, le bassiste, a proposé qu'on écrive des paroles sur ce qu'on venait de vivre… Ce moment-là a été la conclusion de l'enregistrement le plus spectaculaire qui ait jamais eu lieu ! »
Parution et accueil
Au moment de la sortie de Machine Head, en mars 1972, ce n'est pas Smoke on the Water qui est mise en avant, mais une autre chanson, Never Before. Cette dernière sort en single le même mois que l'album sur le label du groupe, Purple Records (PUR 102), et réalise une performance modeste dans les charts britanniques (35e), mais passe totalement inaperçue aux États-Unis. Comme le résume Roger Glover en 1998 :
« Ce qui est amusant, c'est que quand Machine Head est sorti, c'est Never Before que nous pensions voir devenir un hit. On avait vraiment travaillé dessus : un joli pont, un jeu soigné, un mixage approprié… »
Ce n'est qu'en mai 1973, plus d'un an après la sortie de l'album, que Warner Bros. Records, la maison de disques américaine de Deep Purple, décide de publier Smoke on the Water au format 45 tours, avec un enregistrement live de cette même chanson en face B. Ce single se classe 4e du Billboard Hot 100, le plus gros succès du groupe depuis Hush en 1968, et il est certifié disque d'or aux États-Unis. Au Royaume-Uni, il n'atteint que la 21e place du hit-parade. Purple Records édite également en tirage limité un single Smoke on the Water / Woman from Tokyo / Child in Time (PUR 132).
Smoke on the Water est la dernière chanson de Machine Head à intégrer le répertoire scénique de Deep Purple, à la fin du mois de mai 1972. Elle ne l'a plus jamais quitté depuis, et figure à ce titre dans la plupart des albums live du groupe, à commencer par le Made in Japan enregistré en août et sorti en décembre de la même année.
Smoke on the Water figure dans plusieurs listes musicales : elle est 434e dans la liste des 500 plus grandes chansons de tous les temps établie par le magazine Rolling Stone en 2004 et 12e dans la liste des plus grandes chansons à guitare établie par le magazine Q en 2005. La chaîne musicale VH1 l'a classée 11e dans sa liste des 100 plus grandes chansons de hard rock, et 37e dans sa liste des 40 plus grandes chansons de metal.
Structure musicale
Smoke on the Water débute avec le riff de deux notes joué par Ritchie Blackmore sur sa Fender Stratocaster. Blackmore n'hésite pas à comparer la simplicité de ce riff à la symphonie no 5 de Beethoven. Le riff, un des plus célèbres de l'histoire du rock, consiste à pincer la 5e case des 4e et 5e cordes de la guitare, puis à descendre sur les 3e et 5e cases des 3e et 4e cordes, la 2e fois en faisant un glissando de la 6e à la 5e case. La voici en tablatures :
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-------------------------------------------
-------------------------------------------
------3-5_-----3-6-5__--------3-5_--3-----
---5--3-5_--5--3-6-5__-----5--3-5_--3--5__
---5--------5--------------5-----------5__
Les autres instruments le rejoignent un à un : le charleston de Ian Paice, l'orgue Hammond distordu de Jon Lord, la batterie de Paice et la guitare basse de Roger Glover qui appuie sur les toniques en sol, avant le début du premier couplet, chanté par Ian Gillan.
La chanson compte deux solos : un solo de guitare entre le deuxième et le troisième couplet, et un solo d'orgue à la fin. Une autre version du solo de guitare apparaît dans la version remixée de l'album Machine Head, parue en 1997. Il existe aussi pendant le solo de guitare de Ritchie Blackmore un solo de basse fait par Roger Glover.
Paroles
We all came out to Montreux
On the Lake Geneva shoreline
To make records with a mobile
We didn't have much time
Frank Zappa and the Mothers
Were at the best place around
But some stupid with a flare gun
Burned the place to the ground
Smoke on the water
A fire in the sky
Smoke on the water
They burned down the gambling house
It died with an awful sound
Uh, Funky Claude was running in and out
Pulling kids on the ground
When it all was over
We had to find another place
But Swiss time was running out
It seemed that we would lose the race
Smoke on the water
A fire in the sky
Smoke on the water
We ended up at the Grand Hotel
It was empty, cold, and bare
But with the Rolling truck Stones thing just outside
Making our music there
With a few red lights, a few old beds
We make a place to sweat
No matter what we get out of this
Ha, I know, I know we'll never forget
Smoke on the water
A fire in the sky
Smoke on the water
Auteurs-compositeurs : Ian Gillan, Jon Lord, Ritchie Blackmore, Roger Glover, Ian Paice. Pour une utilisation non commerciale uniquement.
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France - Brésil - EN DIRECT : les Bleues battent le Brésil et se relancent
En l'emportant 2-1 contre le Brésil, l'équipe de France se relance totalement dans cette Coupe du monde féminine. Eugénie Le Sommer avait le score pour les Bleues avant que Debinha égalise et que Wendie Renard n'offre la victoire.
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Louis Dominique Garthausen, dit Cartouche (aussi appelé Bourguignon, Petit ou Lamarre), né en 1693 et mort exécuté le 28 novembre 1721, est un brigand puis un chef de bande ayant surtout sévi à Paris, durant la Régence de Philippe d'Orléans.
Arrêté et condamné à mort, à la suite de sa dénonciation par l'un de ses comparses, il est soumis à la question, mais garde alors le silence. Il meurt roué en Place de Grève, en ayant pu bénéficier d'un retentum. Cette exécution sera suivie de l'arrestation de quelques centaines de complices supposés, dont plus de soixante-dix seront condamnés à mort — par le moyen de la roue ou par pendaison —, de la fin de l'année 1721 et jusqu'en 1723 au moins ; d'autres seront condamnés aux galères, au bannissement ou à l'internement.
Le personnage de Cartouche, autour duquel sont venues, avant même son arrestation, se broder des légendes, souvent bienveillantes à son égard au point de faire de lui un héros, est évoqué dans différentes œuvres.
Biographie
Né en 1693 à Paris, rue du Pont-aux-Choux, fils de Jean Garthauzsien, un ancien mercenaire allemand originaire de Hambourg, devenu tonnelier dans le quartier de la Courtille après avoir été valet chez le marquis de Beuzeville de la Luzerne (Normandie), Louis Dominique est appelé « Cartouche » par francisation de son patronyme. Enfant, il est élève au collège de Clermont, chez les Jésuites, avant d'en être rapidement chassé. Il s'entraîne alors à couper quelques bourses et, jeune amoureux, dérobe pour sa belle des présents qu'il lui offre : tabatières, mouchoirs, bonbonnières, boîtes à mouches, gardes d'épée… À l'âge de onze ans, à la suite d'une sévère réprimande de la part de son père très pointilleux sur l'honnêteté — après un vol, celui-ci aurait obtenu une lettre de cachet pour le faire interner dans une maison de redressement —, le jeune Cartouche quitte le domicile parental.
Il est recueilli par une bande de tziganes qui lui enseignent tours de cartes, bonne aventure et technique des petits larcins. Avec un certain Galichon — qui sera bien vite arrêté —, il vole flacons de vins et d'eau-de-vie et s'entraîne à l'épée. Un temps laquais chez monsieur de La Cropte, marquis de Saint-Acre et lieutenant général des armées du roi, il brille par sa dextérité au jeu. Le tricheur est néanmoins congédié. Ces petits « exploits » le rendent localement célèbre, et il prend la tête d'une petite bande en Normandie. Repéré par les autorités, il exerce un temps le rôle d'informateur pour le lieutenant de police d'Argenson, avant de partir pour l'armée. Après avoir servi quelque temps, notamment en tant que racoleur militaire, il s'entoure d'anciens soldats qui forment le noyau de sa nouvelle bande lors de son retour à Paris. Il prend alors la tête d'une centaine de bandits, hommes et femmes, qui commettent quotidiennement des vols et des assassinats dans la capitale.
Voulant donner à sa bande une bonne organisation inspirée de l'armée, avec hiérarchie et discipline, Cartouche se fait élire chef après une remarquable harangue de ses troupes. Pourtant, avec ses longs cheveux bruns, son visage fin, ses grands yeux noirs et sa petite taille, il est surnommé « L'Enfant » ou « Le Petit ». Deux groupes criminels bien distincts officient alors : l'un, sous son autorité directe, et le second, sous les ordres de Gruthus du Châtelet, dit « Le Lorrain », petit noble, ancien soldat des gardes-françaises. Ces bandes de « cartouchiens » rassemblent des individus d'horizons divers : on y trouve même Balagny, dit « Le Capucin », un membre de la famille du premier valet de chambre du Régent. D'ailleurs, certains historiens se demandent, au vu de la qualité de certains de ses complices, si le bandit n'est pas manipulé par le pouvoir. À l'époque, des ragots rapportent même que le Régent l'aurait rencontré et qu'intimidé, il aurait hésité à ordonner son arrestation… En tout cas, il possède de nombreux indicateurs, notamment parmi les oublieurs, et crée un réseau efficace de receleurs et d’armuriers.
Intelligent, acrobate et spirituel, Cartouche gagne vite une certaine estime parmi une population exaspérée par les corruptions de l'époque. Un jour, il sauve du suicide un marchand ruiné en payant des créanciers, qu'il vole ensuite ! Une nuit, il s'empare d'une épée que le Régent comptait offrir. S'apercevant qu'elle est factice, il la rend avec le commentaire suivant : « Au premier voleur du royaume, qui a tenté de faire tort à Cartouche, son confrère. » Ses acolytes ne sont pas en reste dans l'espièglerie. Lors d'un carnaval, ils promènent une charrette de mannequins représentant les forces de l'ordre afin de permettre aux badauds de les fouetter à volonté. Sa bande se rend célèbre, parmi d’autres faits, pour ses attaques des carrosses faisant le trajet de Versailles à Paris, ainsi que pour ses pillages de bijouteries ou ses incursions dans des hôtels particuliers. Mais le coup de maître reste la prise d'un million trois cent mille livres d'actions du système de Law, rue Quincampoix, en 1720.
Cartouche est également un séducteur : plusieurs anecdotes le laissent entendre. Un soir, il pénètre dans l'appartement d'une duchesse. Celle-ci s'attend à être cambriolée, mais le bandit lui demande simplement de commander un souper arrosé de champagne. Le repas terminé, l'hôtesse est complimentée sur la qualité des mets, mais il lui est reproché le mauvais breuvage. Quelques jours après, la duchesse reçoit une caisse de champagne de bonne qualité. Un autre soir, c'est Hélène de Courtenay, marquise de Bauffremont, qui voit arriver le célèbre voleur par sa cheminée. Ce dernier lui demande de lui indiquer la sortie avec la plus grande des corrections. Il prend même soin de remettre cendres et tisons dans la cheminée pour ne pas gâter le tapis. En compensation du dérangement occasionné, l'intrus fait ensuite porter à madame de Courtenay une lettre d'excuses, un diamant « estimé à deux mille écus » et … « un laissez-passer pour exhiber aux voleurs la nuit ». Le 30 mars 1720, Cartouche épouse son ancienne complice, Marie-Antoinette Néron (l'acte est passé devant notaire). Pourtant, il conserve son succès auprès des femmes et a plusieurs maîtresses, comme il le révélera lors de ses interrogatoires en citant « sa sœur grise », la « sultane régnante », une poissonnière de la halle…
Dans les derniers temps, on estime que la bande de Cartouche compte près de deux mille membres. Le bandit est alors autant craint qu'adulé. Un complice, voulant un jour le dénoncer, est injurié devant les autres, puis égorgé sur son ordre. Cartouche aurait lui-même tué par quatre fois, parfois de sang-froid, notamment dans le cas d'un archer à ses trousses.
Une anecdote de 1719 illustre bien sa malice. Croisant un pauvre commerçant ruiné sur un pont allant lâcher prise pour se suicider, il l'arrête et lui promet les sommes nécessaires pour rembourser les créances. Il lui demande de convoquer ses hommes d'affaires tous le même jour. Ce commerçant reçoit les quittances de règlement. Les hommes-de-mains cartouchiens détroussent immédiatement tous ces affairistes.
L'étau finit cependant par se resserrer et la police est sur ses traces. En septembre 1719, trois compères sont arrêtés et sommés de dénoncer leur chef. On arrête aussi des provinciaux en liaison avec lui. Ses frères sont pris et torturés. Lui-même est arrêté une première fois en décembre 1720, mais il parvient à s'évader. Le 16 mai 1721, le Régent ordonne son arrestation. Cartouche échappe avec tant d'adresse aux recherches — il prend alors l'identité de « Jean Bourguignon » — que, le 19 juillet 1721, une récompense est promise à ceux qui le mettront entre les mains de la justice. Sous l'action du commissaire Bizoton, la bande commence alors à se mettre en déroute, et les trahisons se multiplient.
Trahi par Gruthus, son complice, qui sauve ainsi sa peau, Cartouche et trois de ses comparses sont arrêtés au petit matin dans le cabaret « Au Pistolet », à la Basse-Courtille, le 14 octobre 1721. Emprisonné au For-l'Évêque, il tente de s'évader avec l'aide de deux codétenus, Paul Jomas et Étienne Petit ; ils sont sur le point d'y parvenir quand les hurlements d'un chien donnent l'alerte. Repris, il est conduit pieds nus au Châtelet, où il est retenu enchaîné dans une cage afin de prévenir toute autre tentative. Il fait alors l'objet de la curiosité du Paris mondain : des comédiens du Théâtre-Français l'examinent pour mieux le jouer, et des dames de première distinction, dont la maréchale de Boufflers, ainsi que le Régent lui-même, lui rendent visite. Le 21 octobre, il est écroué à la Conciergerie sur décision du Parlement, qui veut mettre un frein à l'intérêt qu'il suscite auprès du public. Il subit la procédure judiciaire dirigée par le conseiller Arnaud de Bouëx, maître des requêtes, dont le père avait été assassiné sur la route de Bordeaux. Cartouche nie tout, y compris son état civil, refuse de reconnaître sa mère, et affirme ne savoir ni lire, ni écrire. Le 26 novembre, il est condamné à mort en même temps que six complices et, au préalable, à être soumis à la question ordinaire et extraordinaire. Malgré les brodequins, il ne révèle rien.
Le supplice de la roue (28 novembre 1721).
Le lendemain, jour pluvieux du supplice, entouré de deux cents archers, ne voyant qu'une seule roue et ne voyant pas arriver ses compagnons qui avaient pourtant fait le serment de le libérer, Cartouche, sans doute par dépit ou par fureur, déclare vouloir faire des aveux. Ramené devant ses juges, il révèle beaucoup de choses et livre ses complices — en tout quatre-vingt-dix — durant dix-huit heures.
Cartouche est roué vif en place de Grève, à Paris, le 28 novembre 1721. Juste avant le supplice, infligé par Charles Sanson fils, il crie : « Je suis un malheureux. Mon père et ma mère sont d'honnêtes gens. » Les jours suivants, son cadavre est exposé dans une baraque et les curieux paient pour voir sa dépouille. Balagny le suit sur l'échafaud, ainsi que d'autres complices.
Des procès auront lieu jusqu'en 1723 : plus de trois cent cinquante personnes seront arrêtées pour leurs liens avec ce chef de bande, dont du personnel de la suite de mademoiselle Louise-Élisabeth, fille du Régent. Les acolytes les plus chanceux de Cartouche seront condamnés aux galères, comme ses frères : Francis Antoine et Louis, dit Louison. Cependant, ce dernier, le frère cadet de Cartouche, âgé de quinze ans environ, condamné aux galères et, au préalable, à être pendu par les aisselles deux heures durant, soumis à cette épreuve, n'y résiste pas, et meurt peu de temps après avoir été dépendu et conduit à l'hôtel de ville.
« C'est la mode à présent de pendre les voleurs aux flambeaux ; en voilà deux qui passent devant ma porte à dix heures du soir ; il y avoit à chacun deux douzaines de flambeaux. »
— Edmond Jean François Barbier, Journal, janvier 1722.
« […] on ne parle plus à Paris que de rompus et de pendus ; tous les jours, il y en a de la suite de Cartouche. »
— Barbier, Journal, juillet 1722.
Le régime respire : c'est que certains noms proches de Cartouche sont des habitués des allées du pouvoir. Pourtant, assez rapidement après l'annonce de son arrestation puis de sa disparition, la légende de Cartouche commence. Sa mort à vingt-huit ans en fait un héros martyr du pouvoir royal et des riches. Son histoire est reproduite sous diverses formes : poèmes, chansons populaires – la Complainte de Cartouche – et même pièces de théâtre de la Comédie-Française et de la Comédie-Italienne. En 1725, Nicolas Grandval publie un poème intitulé Cartouche ou le Vice puni. Par la suite, sa biographie, souvent romancée, sera maintes fois rééditée tout au long du xixe siècle ; elle sera même complétée par des images d'Épinal. Son masque mortuaire est aujourd'hui conservé au musée municipal de Saint-Germain-en-Laye.
Cartouche dans la culture populaire
La Complainte de Cartouche |
Enfin Cartouche est pris Avecque sa maîtresse On dit qu'il s'est enfui Par un tour de souplesse Un chien l'a fait r'pincer Dès le matin ! |
On l'a mis au cachot Avec un fort bon drille, Sans couteau ni ciseau Ni marteau ni faucille Leurs mains ont fait un trou Chez le voisin ! |
Il dit à la question « Je ne suis pas Cartouche Je suis Jean Bourguignon Je ne crains point vos douches Je suis Lorrain de nation Je suis Lorrain » |
On le mena Jeudi En place de Grève Tout était si rempli Que tout le monde y crève. Puis on l'a fait sortir De sa prison |
En montant l'escalier De l'Hôtel de Ville Il dit au gonfalier « Ami je suis débile Donne moi un verre de vin Mon cher ami » |
On dit qu'il accusa Grand nombre de personnes Des pays étrangers Des femmes, aussi des hommes Il fut exécuté Le vendredi. |
Littérature et théâtre
Alexandre Dumas, Chroniques de la Régence, Paris, C. Schopp, 1849 ; rééd. Paris, Vuibert, 2013, p. – Évocation de l'arrestation et la mise à mort en place de Grève de Cartouche.
Adolphe d'Ennery et Ferdinand Dugué, Cartouche, Paris, Michel Lévy, 1863, lire en ligne sur Gallica.
Jules de Grandpré (Jules Beaujoint), Cartouche, roi des voleurs, crimes et scènes de mœurs sous la Régence, aventures et exploits de sa bande, Paris, Fayard, 1883, lire en ligne sur Gallica.
Nicolas Racot de Grandval, Le Vice puni, ou Cartouche, 1725. – Autre éd. : Le Vice puni, ou Cartouche, poëme, Nouvelle édition, plus belle, plus correcte, & augmentée par l'auteur…, figures en taille-douce de Jean-Baptiste Scotin d'après Robert Bonnart, Paris, Pierre Prault, 1726, lire en ligne sur Gallica.
Marc-Antoine Legrand, Cartouche, ou Les Voleurs. – Pièce en trois actes jouée par la Comédie-Française le 20 octobre 1721.
Gaston Leroux, La Double Vie de Théophraste Longuet, 1903. – Premier roman-feuilleton de Leroux, d'abord paru dans Le Matin, du 5 octobre au 22 novembre 1903, sous le titre Le Chercheur de trésors, dans lequel il fait intervenir le bandit Cartouche dans la vie d'un petit bourgeois de la Belle Époque.
Luigi Riccoboni, Arlequin Cartouche. – Pièce jouée par la Comédie-Italienne fin 1721.
La Vie mémorable et tragique du fameux scélérat Louis-Dominique Cartouche… (complainte, air de La Belle Judith), [S.l.], [s.d.]
« Peuples de France et de Paris,
Venez entendre de ma bouche,
Les cruautés et perfidies,
Commises par moi cruel Cartouche.
Je ne crois pas sous le soleil,
Qu'on pourrait trouver mon pareil. »
Le personnage de Cartouche a fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques ou télévisuelles :
1909 : Cartouche, roi des voleurs, Pathé Frères.
1911 : Cartouche, film de Gérard Bourgeois.
1934 : Cartouche, film de Jacques Daroy.
1950 : Cartouche, roi de Paris, film de Guillaume Radot.
1955 : Le avventure di Cartouche, film de Steve Sekely, avec Richard Basehart et Akim Tamiroff.
1956 : Cartouche, téléfilm avec Serge Reggiani.
1962 : Cartouche, film de Philippe de Broca, avec Jean-Paul Belmondo.
2001 : Cartouche, prince des faubourgs, série animée en 26 épisodes destiné à la télévision française.
2009 : Cartouche, le brigand magnifique, téléfilm d'Henri Helman, avec Frédéric Diefenthal.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Monde : France 1693 | |||||||||||||||||||||||||||
Louis Dominique Cartouche | |||||||||||||||||||||||||||
Film | Cartouche (1962) | ||||||||||||||||||||||||||
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