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Le niveau de vie stagne et les inégalités se creusent, constate l’Insee dans une étude.
Publié le 10 septembre 2020 à 16h42 Mis à jour le 10 septembre 2020 à 18h18
Le niveau de vie médian des Français progresse doucement, tout doucement, selon une étude de l’Insee publiée mercredi 9 septembre et portant sur les données de l’année 2018, les dernières disponibles. La hausse a été de +0,3 %. Cette quasi-stagnation reste dans la lignée des années précédentes (+0,4 % par an depuis 2013). Mais les évolutions de niveau de vie sont contrastées : celui des plus aisés augmente plus vite. Résultat, les inégalités se creusent. Dans quelle catégorie êtes-vous ? Plutôt aisé ? Parmi les plus pauvres ? Quelques chiffres pour s’y retrouver.
Le niveau de vie médian en France métropolitaine s’établit en 2018 à 21 250 euros net par an, après impôts (allocations sociales comprises). Cela signifie que la moitié des Français ont un niveau de vie supérieur, et la moitié un niveau de vie inférieur. C’est l’équivalent de 1 771 euros par mois pour une personne seule, ou encore de 3 719 euros par mois pour un couple avec deux jeunes enfants.
Méthodologie :
- le revenu disponible inclut les revenus d’activité, les revenus du patrimoine, les allocations chômage, pensions et prestations sociales, après impôts. Il correspond aux revenus disponibles pour consommer et épargner.
- Le niveau de vie correspond au revenu disponible du ménage pondéré par le nombre de ses membres. On attribue 1 part pour le premier adulte, 0,5 pour les autres personnes de plus de 14 ans, 0,3 pour les enfants de moins de 14 ans.
Moins de 1 063 euros : sous le seuil de pauvreté
9,3 millions de personnes ont des revenus inférieurs à 1 063 euros par mois, le seuil de pauvreté (seuil à 60 % de la médiane). Elles étaient 8,9 millions en 2017. Le taux de pauvreté grimpe ainsi à 14,8 % de la population de France métropolitaine, contre 14,1 % en 2017. Le taux de pauvreté des retraités reste très inférieur à celui de la moyenne de la population : 8,7 % contre 14,8 %, toutefois cette proportion est en hausse de 1,1 point et le niveau de vie médian des retraités baisse de 1,9 % du fait de la non-revalorisation des pensions et de la hausse du taux de CSG.
Les 10 % de la population les plus pauvres vivent pour leur part avec moins de 11 210 euros par an, soit 934 euros par mois. Le niveau de vie des 10 % les plus pauvres a diminué de 2,9 % en dix ans, souligne l’Insee. C’est notamment l’effet de la baisse des allocations logement, qui affecte les revenus, même lorsqu’elle a été compensée par une baisse de loyer (c’est alors une baisse des dépenses, or les dépenses ne sont pas mesurées dans cette étude).
Plus de 3 261 euros : parmi les 10 % les plus riches
Les 10 % de la population les plus aisés vivent avec 39 130 euros par an, soit 3 261 euros par mois pour une personne seule. C’est 3,5 fois le revenu des 10 % les plus pauvres. Le niveau de vie des plus aisés augmente de 0,6 % en un an, tandis que celui des 5 % les plus riches augmente plus nettement encore : +1,2 %. « Les ménages les plus aisés ont davantage bénéficié de l’augmentation des revenus du patrimoine, portée par une forte hausse des dividendes, dans un contexte de fiscalité plus incitative », constatent Fabien Delmas et Jorick Guillaneuf, les auteurs de l’étude.
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