Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
12.11.2024
18275 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1155)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (945)
· Musique (399)
· Monde : France (2714)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (273)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (211)
air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog centre
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Serge Chauvier, dit .Serge Lama, né le 11 février 1943 à Bordeaux, est un chanteur et parolier français. Il s'est également essayé comédien, notamment au théâtre dans les années 1990.
Fort de plus de cinquante-cinq années d'une carrière débutée en 1964, il est l'un des chanteurs les plus populaires depuis la fin des années 1960. Serge Lama a publié vingt-trois albums studio et neuf albums live et plusieurs de ses chansons sont devenues des classiques de la chanson française notamment Les Ballons rouges, D'aventures en aventures, Je suis malade, Les P'tites Femmes de Pigalle ou encore Femme, femme, femme
Serge Lama naît à Bordeaux, fils unique de Georges Chauvier, chanteur d'opérette — il a obtenu le premier prix du conservatoire de Bordeaux — et de Georgette Ponceaud. Il y passe une petite enfance heureuse, baigné par les airs du répertoire lyrique et les chants de Luis Mariano. Il va en vacances en Dordogne, chez sa grand-mère maternelle.
En 1950, face au succès rencontré dans la région de Bordeaux, son père décide de tenter sa chance à Paris. Serge a alors sept ans, ses parents le confient à sa grand-mère. Il y reste six mois, demi-pensionnaire chez les frères, avant de rejoindre ses parents dans la capitale.
Entre 1951 et 1954, la famille vit petitement dans une chambre d’hôtel, 19 rue Duvivier, dans le 7e arrondissement. En mal de succès, la carrière de son père a du mal à démarrer. La famille a peu d’argent mais Serge est heureux. Il aime aller chercher son père au théâtre des Capucines et traîner dans les coulisses.
Il écrit ses premiers textes dont sa première chanson vers 1954. Il écoute Georges Brassens, Gilbert Bécaud, Édith Piaf, Maurice Chevalier et les opérettes. Un ami de son père, Marcel Gobineau, devient son maître et son ami, Serge lui dédiera plus tard la chanson Mon ami, mon maître. En face du Théâtre des Capucines se trouve un music-hall, l'Olympia où il rêve de chanter un jour.
Poussé par sa femme qui ne supporte plus cette vie, son père renonce à sa carrière de chanteur et devient représentant pour un brasseur de bière. La famille s'installe dans un appartement d'Issy-les-Moulineaux. Serge, inscrit au lycée Michelet de Vanves, ne s'intéresse pas beaucoup aux études. En revanche, c’est avec plaisir qu’il intègre la troupe de théâtre amateur du lycée. Il ne supporte pas d’être éloigné du milieu artistique, et en veut beaucoup à sa mère. Il quitte l’école sans aucun diplôme, et s'inscrit dans une école de dessin. Il sèche les cours pendant un an et se sauve de chez ses parents.
De 1960 à 1963, il vit de petits boulots, travaille dans une banque. Pour son service militaire, il part en Algérie, à la base d’Hammaguir, en plein désert, où il est affecté au standard. Dix-huit mois durant, dans ses moments oisifs, il écrit des chansons. Il rentre en France en décembre 1963.
|
Alexandre Sacha Distel dit Sacha Distel, est un guitariste de jazz, compositeur et chanteur français d'origine franco-russe, né à Paris (13e arrondissement) le 29 janvier 1933 et mort au Rayol-Canadel-sur-Mer (Var) le 22 juillet 2004.
D'origine juive russe par son père, Liyonia (Léoni) (1894-1970), né à Odessa, Sacha Distel est aussi le neveu de Ray Ventura par sa mère, Andrée Ventura (1902-1965), également d'origine juive, une pianiste ancienne lauréate du Conservatoire
Son père arrive en France en 1917, au moment de la Révolution russe, pour y rejoindre son frère qui y possède une usine de produits chimiques. Il fait des études d'ingénieur chimiste pour travailler dans l'usine de son frère, mais celui-ci, en raison de difficultés financières part vivre au Mexique. Son père devient alors garagiste, puis commerçant en produits électro-ménagers
Ses parents travaillant tous les deux, il est mis au jardin d'enfants à l'âge de trois ans et entre au cours préparatoire huit jours après
Il apprend le piano très jeune. Bien qu'il l'admire, il ne voit alors jamais son célèbre oncle Ray Ventura, souvent parti en tournée, sauf lorsque celui-ci installe son orchestre à Paris. Sacha Distel intègre, le temps d'un dimanche après-midi, son orchestre, y jouant du saxophone miniature. Adorant chanter et en particulier imiter Maurice Chevalier, il participe à l'âge de six ans à un radio-crochet qu'il remporte.
Sous l'Occupation, la police française arrête sa mère le 7 février 1942, non pas parce qu'elle est juive, mais pour des raisons politiques. Emprisonnée à la prison du Cherche-Midi, elle ne sera d'ailleurs pas déportée. Lors de l'arrestation de sa mère, espérant pouvoir empêcher la police d'emmener celle-ci (il a alors neuf ans), il se met à jouer du piano et à chanter. Sur l'initiative de son père, il est confié à Fernande Chaboche à La Baconnière Il est caché comme treize autres enfants juifs par Constant Domaigné au collège de l'Immaculée-Conception de Laval où il est enregistré sous le nom d’Alexandre Ditel, afin d'éviter la curiosité des militaires allemands présents dans les locaux du collège. Il reste au collège jusqu'à la libération de Laval au début de août 1944 où un jour son père vient le chercher et retrouve sa mère lors de la Libération de Paris.
Il entre au lycée Janson-de-Sailly, puis au lycée Claude-Bernard, où il est un élève moyen.
Grâce à son oncle, Ray Ventura, Sacha Distel s’intéresse progressivement au jazz. Il assiste aux diverses répétitions et enregistrements de l'orchestre de celui-ci : Les Collégiens. En 1947, lors du tournage du film Mademoiselle s'amuse, il demande à Henri Salvador, guitariste de cet orchestre, de lui donner des leçons de guitare, ayant deviné que c'était un puissant moyen de séduction auprès des femmes Il devient son élève tout en jouant dans les Noise Makers, l'orchestre de son lycée du 16e arrondissement de Paris (lycée Claude-Bernard) aux sonorités jazz Nouvelle-Orléans.
Ray Ventura, qui a eu vent de la chose, propose au jeune Sacha de venir à une soirée à l’Alhambra l’hiver de 1948. Dizzy Gillespie y joue avec son orchestre. Entouré par Bruno Coquatrix, Paul Misraki, et André Hornez, Sacha découvre le bebop. Dans la salle, c'est une bataille d'Hernani
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sacha_Distel | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Musique : Sommaire | |||||||||||||||||||||||||||
Musique : Postes (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
Sacha Distel | |||||||||||||||||||||||||||
Sacha Distel : Ma femme | |||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Discographie
Albums
Decca
1961 : Deux enfants au soleil
1962 : La Fête aux copains
Barclay
1963 : Nuit et Brouillard
1965 : La Montagne
1965 : Potemkine
1966 : Maria
1967 : À Santiago
1968 : 10 Grandes Chansons de Jean Ferrat
1969 : Ma France
1970 : Camarade
1971 : Aimer à perdre la raison
1971 : Ferrat chante Aragon
1972 : À moi l'Afrique
Temey (1975)
Jean Ferrat en rupture avec la maison de disque Barclay, crée avec Gérard Meys son propre label : « TEMEY ».
1975 : La femme est l’avenir de l’homme
1979 : Les Instants volés (ou Enregistrement 1979)
1980 : Ferrat 80
1985 : Je ne suis qu’un cri
1991 : Dans la jungle ou dans le zoo (ou Ferrat 91)
1994 : Ferrat 95 16 nouveaux poèmes d’Aragon
2002 : Ferrat en scène
Les réenregistrements de 1976 et 1980
Déc. 1976 : Premières chansons nouvel enregistrement (Jean Ferrat réenregistre sept chansons de ses débuts, auxquelles il joint pour ce deuxième album Temey trois nouveaux titres : D'où que vienne l'accordéon, Restera-t-il un chant d'oiseau, Je ne puis vivre que de toi)
1979- 1980 : Jean Ferrat réenregistre la quasi-intégralité des chansons de la période Decca-Barclay (1961-1972). Seuls les titres La cervelle, Paris Gavroche, Le polonais (1961), Loin (1964), Ariane (1969) et Prière du vieux Paris (1972), n'ont pas été réenregistrés.
45 tours
Nota : la liste n'est pas exhaustive.
Sept. 1958 : Les Mercenaires
En Déc. 1960, sous le pseudonyme de Noël Frank, il sort un Super 45 tours comprenant les titres :
C’était Noël, (Jean Ferrat)
Notre concerto, (Jean Ferrat - Claude-Henri Vic)
Près de la rivière enchantée, (René-Louis Lafforgue)
Quand la valse est là (Umberto Bindi/ Jean Broussolle).
Déc. 1960 : Ma môme
Déc. 1961 : Eh ! l’amour
Déc. 1963 : Nuit et brouillard
Déc. 1964 : La montagne
Déc. 1965 : Potemkine
Janv. 1970 : Camarade, Les Lilas, Tout ce que j'aime, 17 ans (réf. : 71.406)
Fév. 1970 : Sacré Félicien, Intox, La Cavale, Les Demoiselles de magasin (réf. : 71.424)
Sept. 1972 : Mon palais
Bande originale de films
Mars 1965 : BOF La Vieille Dame indigne de René Allio (3 titres : On ne voit pas le temps passer, Loin, Tu ne m'as jamais quitté)
Mai 1965 : BOF Le Coup de grâce de Jean Cayrol et Claude Durand (Jean Ferrat chante Les beaux jours)
Participation
Nov. 1972 : chanson Prière du vieux Paris sur l'album collectif Première partie du spectacle de Jean Ferrat au Palais des Sports 1972 (33 tours 30 cm Temey, enregistré en studio)
Compilations
Nota : la liste n'est pas exhaustive.
1992 : Les Années Barclay : Best of Jean Ferrat
1992 : Coffret Les Années Barclay (5 CD)
1995 : Ses 24 premières chansons (rééd. 1998 Deux enfants au soleil), Magic records. Intégrale 1960-1962 sauf l'EP Noël Frank
2000 : Coffret long box C'est toujours la première fois (3 CD Barclay, 53 chansons)
2001 : Ma France
2003 : Jean Ferrat 1969-1970-1971-1972
2004 : Jean Ferrat 1961-1971 sélection du reader's digest
2006 : Jean Ferrat 1972-1994 sélection du reader's digest
2007 : Jean Ferrat 1970-1971
2008 : Les 50 plus belles chansons (3 CD Barclay)
2009 : Les no 1 de Jean Ferrat
2009 : Best of 3 CD (57 chansons Sony Music)
2020 : CD Temey B084DFYS9M Je ne chante pas pour passer le temps
Intégrales
Nota : la liste n'est pas exhaustive.
1972 : 10 ans de Ferrat, « intégrale » sous forme d'un coffret de dix 33 tours (nommés par année de 1962 à 1967, et de 1969 à 1972) reprenant la grande majorité des chansons publiées de 1961 à 1972.
2000 : Coffret Ferrat 2000 (11 CD, (avec un livre des textes des chansons). édition en CD titres Barclay réenregistrés par Ferrat en 1980.
2003 : Coffret Jean Ferrat (6 CD Barclay, 130 chansons)
2010 : L'intégrale des enregistrements Decca-Barclay ((13 CD (avec un CD Bonus regroupant les titres en 45 tours) et comprenant sa discographie de 1961 à 1972.
2010 : Intégrale des Disques Temey (12 CD avec livrets de paroles + 2 DVD des enregistrements) et comprenant sa discographie intégrale (dans sa version réenregistrée en 1980 pour l'époque Decca-Barclay).
2012 : Intégrale des Disques Temey (12 CD + 3 DVD). Réédition avec un DVD supplémentaire de l'intégrale Temey de 2010.
Albums hommages
2015 : Des airs de liberté
|
Jean Tenenbaum, dit Jean Ferrat, né le 26 décembre 1930 à Vaucresson (Seine-et-Oise) et mort le 13 mars 2010 à Aubenas (Ardèche), est un auteur-compositeur-interprète français.
Auteur de chansons à texte, il alterne durant sa carrière chansons sentimentales, chansons poétiques et chansons engagées et a souvent maille à partir avec la censure. Reconnu pour son talent de mélodiste, il met en musique et popularise nombre de poèmes de Louis Aragon avec l'approbation de celui-ci.
Fidèle, sa vie durant, à ses idéaux communistes, il n'en conserve pas moins sa liberté vis-à-vis du Parti communiste français, dont il a toujours dit n'être pas membre, n'hésitant pas à s'en démarquer sur différents sujets
Bien que peu présent dans les médias et malgré son retrait de la scène à quarante-deux ans, cet ardent défenseur de la chanson française connaît un grand succès critique et populaire. Apprécié d'un large public, Jean Ferrat est considéré, à l'instar de Léo Ferré, Georges Brassens et Jacques Brel, comme l'un des grands de la chanson française
|
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | Bob Marley | ||||||||||||||||||||||||||
Bob Marley : Les parents | |||||||||||||||||||||||||||
Bob Marley : Le Reggae | |||||||||||||||||||||||||||
Bob Marley : À Kingston | |||||||||||||||||||||||||||
Bob Marley : L'héritage | |||||||||||||||||||||||||||
Bob Marley : Deux jours après l'attentat | |||||||||||||||||||||||||||
Bob Marley : Bob a reconnu treize enfants | |||||||||||||||||||||||||||
CITATION | Bob Marley : One Love | ||||||||||||||||||||||||||
MUSIQUE | Bob Marley : Could You Be Loved | ||||||||||||||||||||||||||
Bob Marley : Is This Love | |||||||||||||||||||||||||||
Bob Marley : No Woman, No Cry | |||||||||||||||||||||||||||
Bob Marley : One Love | |||||||||||||||||||||||||||
DESSIN | Bob Marley | ||||||||||||||||||||||||||
Bob Marley | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION | Bob Marley | ||||||||||||||||||||||||||
Bob Marley | |||||||||||||||||||||||||||
Bob Marley | |||||||||||||||||||||||||||
Bob Marley | |||||||||||||||||||||||||||
GIF | Bob Marley | ||||||||||||||||||||||||||
Mise à jour : 2024 | |||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub |
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | ||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Japauto 1000 VX 1974
Histoire constructeur : Japauto Triple vainqueur du Bol d'Or
La structure Japauto nait de l’association de Christian Vilaseca et de Robert Assante suite à la victoire de Michel Rougerie et Danul Urdich au Bol d’Or sur la toute nouvelle Honda 750 Four préparée par Vilaseca en 1969. En 1970, la structure engage sa première machine en compétition. Il s’agit d’une moto conçue sur la base d’une CB750 qui écope bientôt du surnom de « monstre du bol ». A son guidon Daniel Rouge et Robert Assante terminent 20ème après une chute et quelques mécaniques.
En 1971, deux Japauto sont engagées aux côtés des pilotes Thierry Tchernine, Christian Bourgeois et Robert Assante. Hélas, la première moto se voit contrainte d’abandonner en raison de casse tandis que la seconde se classe 12ème.
L’année suivante, ce ne sont plus deux mais trois Japauto qui prennent le départ du Bol d’Or. La machine de Tchernine et Bourgeois est teintée de bleu, celle d’Assante et Bettiol arbore une jolie robe blanche tandis que la dernière montée par Ruiz et Debrock se pare de rouge. Un bel hommage au drapeau tricolore.
Pourtant, à l’issue de la course c’est bel et bien la moto rouge qui franchit la ligne d’arrivée en première tandis que la blanche s’offre une 9ème place. Pour sa part, Tchernine et Bourgeois sont une fois encore victime d’une casse et doivent abandonner. Désormais, les Japauto se teintent d’un rouge éclatant.
En 1973, c’est donc une Japauto rouge qui s’élance depuis la ligne de départ avec à ses commandes Thierry Tchernine et Gérard Debrock. Les deux pilotes frappés de malchance durant les éditions précédentes font forte impression sur leur machine et s’octroient même une surprenante victoire.
Pour la saison 1974, Japauto espère une troisième victoire consécutive mais malheureusement le sacre leur échappe.
En 1975, Japauto voit plus grand et s’engage au championnat d’Europe d’Endurance dont le calendrier comporte cinq épreuves. Au programme, les motos Japauto doivent courir aux 24h de Barcelone, aux 1000 km de Mugello, aux 24h de Francorchamps, au Bol d’Or et aux 500 miles de Thruxton.
La machine pilotée par Ruiz et Huguet se montre régulière et cède d’un point seulement le titre de Champion d’Europe.
Après ce coup dur, Japauto reprend du service au Bol d’Or avec deux machines dotées de deux motorisations différentes. L’une est mue par un moteur maison tandis que la seconde se dote de mécaniques Honda usine identiques à celles des machines officielles. Si la première doit bien vite abandonner la course, la seconde parvient à se hisser à la 9ème place.
En 1977, l’équipage Japauto formé par Gary Green et Christian Maingret termine premier aux 1000km de Misano et se classe troisième aux 8h de Nurburgring.
L’année 1978 est marquée pour sa part par la création de la première édition des 24h du Mans Moto. Au cours de cette même saison, le Bol d’Or déménage sur le circuit du Castellet tandis que se crée le premier Bol d’Argent. Les Japauto démarrent fort aux 24h du Mans avec une 6ème et 8ème place. Parallèlement, les motos adoptent de nouveaux cadres PEM, s’équipent de fourches Cériani et se dotent de réservoir d’huile sous la selle.
Jusqu’en 1989, Japauto engage des machines et prépare des motos destinées à briller en endurance.
Au total, Japauto aura couru près d’une centaine de courses, sera monté plus de quarante fois sur le podium et surtout aura remporté trois inoubliables victoires au Bol d’Or. Parmi ses machines les plus remarquables, nul n’a oublié la 1000 VX avec son carénage en polyester.
Depuis ses heures de gloire en compétition, Japauto est devenu un concessionnaire Honda réputé et a même présenté en 2001 un concept-bike baptisé Adrenaline qui resta sans suite.
http://www.lerepairedesmotards.com/dossiers/constructeurs/japauto.php
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | ||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Monument à Robert-Espagne.
Le massacre de la vallée de la Saulx est le meurtre, le 29 août 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, de 86 habitants des communes de Couvonges, Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Mognéville, et Trémont-sur-Saulx dans le département de la Meuse.
La tuerie de la vallée de la Saulx figure parmi les six grands massacres commis en France par des soldats allemands en 1944. Alors que les massacres d'Oradour-sur-Glane, du Vercors, de Maillé, Tulle et Ascq sont l’œuvre des SS, celui de la vallée de la Saulx a été commis par des militaires de la Wehrmacht.
Au début août 1944, Hitler décide de faire venir en France la 3e division de Panzergrenadiers qui est alors en Italie, dans la région de Florence. L'un de ses régiments, le 29e régiment de Panzergrenadiers, arrive ainsi au sud-ouest de Bar-le-Duc (Meuse) le 28 août. Il répartit ses différentes unités dans plusieurs villages situés entre Bar-le-Duc et Saint-Dizier (Haute-Marne), notamment dans la vallée de la Saulx. Compte tenu de l'avance alliée, la mission de ce régiment n'est plus d'engager le combat contre les Américains mais de couvrir la retraite d'autres unités allemandes. Il s'agit de leurrer les Alliés en faisant croire à une présence ennemie plus importante qu'elle n'est en réalité.
Dès le 29 août au matin, plusieurs unités de ce régiment, équipées de véhicules blindés légers, se préparent à remplir leur mission. Elles quittent leur cantonnement pour faire mouvement vers l'ouest, en direction de Vitry-le-François. Un de leurs convois circule dans la forêt à proximité de Robert-Espagne mais il est attaqué par un petit groupe de résistants locaux. Cela est attesté par des procès-verbaux de gendarmerie dressés quelques jours plus tard Un officier allemand est sans doute blessé. Il donne aussitôt l'ordre de bloquer l'accès aux villages qu'il allait traverser, tous dans la Meuse et dans la vallée de la Saulx.
Quatre villages sont particulièrement visés : Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Couvonges et Mognéville. À chaque fois, les soldats empêchent toute personne d’en sortir ou d’y pénétrer. À midi, ils raflent les hommes rentrés manger chez eux. Ils fouillent systématiquement les maisons et mettent le feu aux maisons en lançant des plaquettes incendiaires. Les femmes et les enfants fuient sur les hauteurs dominant la vallée. À Robert-Espagne, Couvonges et Mognéville, les hommes raflés sont rassemblés sous bonne garde. Dans les deux premières localités, ils seront abattus vers 15 heures à l’aide de mitrailleuses. À Mognéville, un notaire qui parle allemand parvient à négocier la libération des otages mais une femme et deux hommes perdront néanmoins la vie dans ce village. À Beurey-sur-Saulx, plusieurs Malgré-nous parviennent discrètement à dire aux villageois de fuir. Dans ce village, les 6 victimes du 29 août seront 5 vieillards et une jeune fille, abattus devant leur maison en flammes ou tués dans une tranchée-abri. À Robert-Espagne, on dénombre 51 victimes, 49 hommes sont fusillés près de la gare, un autre est abattu dans une ferme, puis la 51eme victime est abattue le 31 août dans les bois. À Couvonges, 26 hommes sont fusillés. À Trémont-sur-Saulx, une localité voisine de Robert-Espagne, une jeune fille de 16 ans a eu la malchance d'être aperçue par des soldats du 29e qui l'abattent.
Dans la seule vallée de la Saulx meusienne (Trémont-sur-Saulx, Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Convonges, Mognéville), cette journée du 29 août, le bilan est lourd : 88 morts et plusieurs centaines de maisons brûlées (54 maisons sur 60 détruites à Couvonges, 200 sur 300 à Robert-Espagne).
À noter qu'à Robert-Espagne, trois gendarmes de la brigade locale ont été fusillés : le maréchal des logis-chef Robert Delahaye (commandant de la brigade) et les gendarmes Raymont Bilot et Gaston Dagonnet. Les deux autres gendarmes (Albrecht et Hubert) ont réussi à s’enfuir et à se réfugier dans la forêt voisine.
Ces exactions ne se limitent pas à ces seuls villages. Dans la vallée de la Saulx, en aval de Mognéville, les soldats du 29. Pz. Gr. Régiment sèment aussi la terreur. À Andernay (Meuse), ils prennent par exemple des hommes en otages en les enfermant dans la mairie. À Sermaize-les-Bains, ils traversent la localité en mitraillant les maisons et en abattant des personnes qui étaient dans la rue, dont le chef de la résistance locale, le Dr Fritsch. 13 morts sont dénombrés dans cette localité. Et le 30 août, lorsqu'ils se décident à se replier, le même dispositif de terreur est employé : prise d'otages, hommes enfermés, maisons brûlées. Des maquisards faits prisonniers près de Vitry-le-François sont aussi fusillés à Naives-devant-Bar, près de Bar-le-Duc .
Le 29. Pz. Gr. Regiment multiplie les exactions sur son parcours en direction de Saint-Mihiel et de Pont-à-Mousson. Il met ainsi à feu et à sang les villages de Mamey et de Martincourt (Meurthe-et-Moselle) où 17 personnes perdent la vie, abattues ou mortes dans l'incendie de leur maison.
Commémorations
Le Général de Gaulle est venu se recueillir, le 28 juillet 1946, sur le lieu d'exécution, sur invitation du Comité du Souvenir de la vallée de la Saulx et par la ville de Bar-le-Duc
Robert-Espagne : le tertre des fusillés, annexe du cimetière, est dominé par une croix faite de poutres calcinées récupérées dans les ruines du village.
Robert-Espagne : Le 28 juillet 1946, à la sortie de Robert-Espagne vers Beurey-sur-Saulx, le général de Gaulle a posé la première pierre d'un monument qui devait rendre hommage aux victimes des quatre villages meusiens martyres de la vallée de la Saulx (Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Couvonges et Mognéville). Ce monument n'a jamais été construit, chaque village privilégiant son propre monument.
Couvonges : un monument commémoratif, également avec une croix calcinée, a été inauguré, le 29 août 1949, par le général Zeller, commandant de la 6e région militaire. Ce monument se situe en direction de la commune de Beurey-sur-Saulx
|
|