Louis Dominique Garthausen, dit Cartouche (aussi appelé Bourguignon, Petit ou Lamarre), né en 1693 et mort exécuté le 28 novembre 1721, est un brigand puis un chef de bande ayant surtout sévi à Paris, durant la Régence de Philippe d'Orléans.
Arrêté et condamné à mort, à la suite de sa dénonciation par l'un de ses comparses, il est soumis à la question, mais garde alors le silence. Il meurt roué en Place de Grève, en ayant pu bénéficier d'un retentum. Cette exécution sera suivie de l'arrestation de quelques centaines de complices supposés, dont plus de soixante-dix seront condamnés à mort — par le moyen de la roue ou par pendaison —, de la fin de l'année 1721 et jusqu'en 1723 au moins ; d'autres seront condamnés aux galères, au bannissement ou à l'internement.
Le personnage de Cartouche, autour duquel sont venues, avant même son arrestation, se broder des légendes, souvent bienveillantes à son égard au point de faire de lui un héros, est évoqué dans différentes œuvres.
Biographie
Débuts d'un brigand
Né en 1693 à Paris, rue du Pont-aux-Choux, fils de Jean Garthauzsien, un ancien mercenaire allemand originaire de Hambourg, devenu tonnelier dans le quartier de la Courtille après avoir été valet chez le marquis de Beuzeville de la Luzerne (Normandie), Louis Dominique est appelé « Cartouche » par francisation de son patronyme. Enfant, il est élève au collège de Clermont, chez les Jésuites, avant d'en être rapidement chassé. Il s'entraîne alors à couper quelques bourses et, jeune amoureux, dérobe pour sa belle des présents qu'il lui offre : tabatières, mouchoirs, bonbonnières, boîtes à mouches, gardes d'épée… À l'âge de onze ans, à la suite d'une sévère réprimande de la part de son père très pointilleux sur l'honnêteté — après un vol, celui-ci aurait obtenu une lettre de cachet pour le faire interner dans une maison de redressement —, le jeune Cartouche quitte le domicile parental.
Il est recueilli par une bande de tziganes qui lui enseignent tours de cartes, bonne aventure et technique des petits larcins. Avec un certain Galichon — qui sera bien vite arrêté —, il vole flacons de vins et d'eau-de-vie et s'entraîne à l'épée. Un temps laquais chez monsieur de La Cropte, marquis de Saint-Acre et lieutenant général des armées du roi, il brille par sa dextérité au jeu. Le tricheur est néanmoins congédié. Ces petits « exploits » le rendent localement célèbre, et il prend la tête d'une petite bande en Normandie. Repéré par les autorités, il exerce un temps le rôle d'informateur pour le lieutenant de police d'Argenson, avant de partir pour l'armée. Après avoir servi quelque temps, notamment en tant que racoleur militaire, il s'entoure d'anciens soldats qui forment le noyau de sa nouvelle bande lors de son retour à Paris. Il prend alors la tête d'une centaine de bandits, hommes et femmes, qui commettent quotidiennement des vols et des assassinats dans la capitale.
Chef de bande
Portrait de Cartouche et différents épisodes de son existence et au-dessous une vue de Paris,burin anonyme, Paris, BnF, département des estampes et de la photographie, xviiie siècle.
Voulant donner à sa bande une bonne organisation inspirée de l'armée, avec hiérarchie et discipline, Cartouche se fait élire chef après une remarquable harangue de ses troupes. Pourtant, avec ses longs cheveux bruns, son visage fin, ses grands yeux noirs et sa petite taille, il est surnommé « L'Enfant » ou « Le Petit ». Deux groupes criminels bien distincts officient alors : l'un, sous son autorité directe, et le second, sous les ordres de Gruthus du Châtelet, dit « Le Lorrain », petit noble, ancien soldat des gardes-françaises. Ces bandes de « cartouchiens » rassemblent des individus d'horizons divers : on y trouve même Balagny, dit « Le Capucin », un membre de la famille du premier valet de chambre du Régent. D'ailleurs, certains historiens se demandent, au vu de la qualité de certains de ses complices, si le bandit n'est pas manipulé par le pouvoir. À l'époque, des ragots rapportent même que le Régent l'aurait rencontré et qu'intimidé, il aurait hésité à ordonner son arrestation… En tout cas, il possède de nombreux indicateurs, notamment parmi les oublieurs, et crée un réseau efficace de receleurs et d’armuriers.
Intelligent, acrobate et spirituel, Cartouche gagne vite une certaine estime parmi une population exaspérée par les corruptions de l'époque. Un jour, il sauve du suicide un marchand ruiné en payant des créanciers, qu'il vole ensuite ! Une nuit, il s'empare d'une épée que le Régent comptait offrir. S'apercevant qu'elle est factice, il la rend avec le commentaire suivant : « Au premier voleur du royaume, qui a tenté de faire tort à Cartouche, son confrère. » Ses acolytes ne sont pas en reste dans l'espièglerie. Lors d'un carnaval, ils promènent une charrette de mannequins représentant les forces de l'ordre afin de permettre aux badauds de les fouetter à volonté. Sa bande se rend célèbre, parmi d’autres faits, pour ses attaques des carrosses faisant le trajet de Versailles à Paris, ainsi que pour ses pillages de bijouteries ou ses incursions dans des hôtels particuliers. Mais le coup de maître reste la prise d'un million trois cent mille livres d'actions du système de Law, rue Quincampoix, en 1720.
Cartouche est également un séducteur : plusieurs anecdotes le laissent entendre. Un soir, il pénètre dans l'appartement d'une duchesse. Celle-ci s'attend à être cambriolée, mais le bandit lui demande simplement de commander un souper arrosé de champagne. Le repas terminé, l'hôtesse est complimentée sur la qualité des mets, mais il lui est reproché le mauvais breuvage. Quelques jours après, la duchesse reçoit une caisse de champagne de bonne qualité. Un autre soir, c'est Hélène de Courtenay, marquise de Bauffremont, qui voit arriver le célèbre voleur par sa cheminée. Ce dernier lui demande de lui indiquer la sortie avec la plus grande des corrections. Il prend même soin de remettre cendres et tisons dans la cheminée pour ne pas gâter le tapis. En compensation du dérangement occasionné, l'intrus fait ensuite porter à madame de Courtenay une lettre d'excuses, un diamant « estimé à deux mille écus » et … « un laissez-passer pour exhiber aux voleurs la nuit ». Le 30 mars 1720, Cartouche épouse son ancienne complice, Marie-Antoinette Néron (l'acte est passé devant notaire). Pourtant, il conserve son succès auprès des femmes et a plusieurs maîtresses, comme il le révélera lors de ses interrogatoires en citant « sa sœur grise », la « sultane régnante », une poissonnière de la halle…
Dans les derniers temps, on estime que la bande de Cartouche compte près de deux mille membres. Le bandit est alors autant craint qu'adulé. Un complice, voulant un jour le dénoncer, est injurié devant les autres, puis égorgé sur son ordre. Cartouche aurait lui-même tué par quatre fois, parfois de sang-froid, notamment dans le cas d'un archer à ses trousses.
Une anecdote de 1719 illustre bien sa malice. Croisant un pauvre commerçant ruiné sur un pont allant lâcher prise pour se suicider, il l'arrête et lui promet les sommes nécessaires pour rembourser les créances. Il lui demande de convoquer ses hommes d'affaires tous le même jour. Ce commerçant reçoit les quittances de règlement. Les hommes-de-mains cartouchiens détroussent immédiatement tous ces affairistes.
L'étau finit cependant par se resserrer et la police est sur ses traces. En septembre 1719, trois compères sont arrêtés et sommés de dénoncer leur chef. On arrête aussi des provinciaux en liaison avec lui. Ses frères sont pris et torturés. Lui-même est arrêté une première fois en décembre 1720, mais il parvient à s'évader. Le 16 mai 1721, le Régent ordonne son arrestation. Cartouche échappe avec tant d'adresse aux recherches — il prend alors l'identité de « Jean Bourguignon » — que, le 19 juillet 1721, une récompense est promise à ceux qui le mettront entre les mains de la justice. Sous l'action du commissaire Bizoton, la bande commence alors à se mettre en déroute, et les trahisons se multiplient.
Arrestation et exécution
Le véritable portrait de Cartouche tiré d'après nature étant dans les cachot [sic],gravure anonyme à l'eau-forte, Paris, BnF, département des estampes et de la photographie, xviiie siècle.
Trahi par Gruthus, son complice, qui sauve ainsi sa peau, Cartouche et trois de ses comparses sont arrêtés au petit matin dans le cabaret « Au Pistolet », à la Basse-Courtille, le 14 octobre 1721. Emprisonné au For-l'Évêque, il tente de s'évader avec l'aide de deux codétenus, Paul Jomas et Étienne Petit ; ils sont sur le point d'y parvenir quand les hurlements d'un chien donnent l'alerte. Repris, il est conduit pieds nus au Châtelet, où il est retenu enchaîné dans une cage afin de prévenir toute autre tentative. Il fait alors l'objet de la curiosité du Paris mondain : des comédiens du Théâtre-Français l'examinent pour mieux le jouer, et des dames de première distinction, dont la maréchale de Boufflers, ainsi que le Régent lui-même, lui rendent visite. Le 21 octobre, il est écroué à la Conciergerie sur décision du Parlement, qui veut mettre un frein à l'intérêt qu'il suscite auprès du public. Il subit la procédure judiciaire dirigée par le conseiller Arnaud de Bouëx, maître des requêtes, dont le père avait été assassiné sur la route de Bordeaux. Cartouche nie tout, y compris son état civil, refuse de reconnaître sa mère, et affirme ne savoir ni lire, ni écrire. Le 26 novembre, il est condamné à mort en même temps que six complices et, au préalable, à être soumis à la question ordinaire et extraordinaire. Malgré les brodequins, il ne révèle rien.
Le supplice de la roue (28 novembre 1721).
Le lendemain, jour pluvieux du supplice, entouré de deux cents archers, ne voyant qu'une seule roue et ne voyant pas arriver ses compagnons qui avaient pourtant fait le serment de le libérer, Cartouche, sans doute par dépit ou par fureur, déclare vouloir faire des aveux. Ramené devant ses juges, il révèle beaucoup de choses et livre ses complices — en tout quatre-vingt-dix — durant dix-huit heures.
Cartouche est roué vif en place de Grève, à Paris, le 28 novembre 1721. Juste avant le supplice, infligé par Charles Sanson fils, il crie : « Je suis un malheureux. Mon père et ma mère sont d'honnêtes gens. » Les jours suivants, son cadavre est exposé dans une baraque et les curieux paient pour voir sa dépouille. Balagny le suit sur l'échafaud, ainsi que d'autres complices.
Des procès auront lieu jusqu'en 1723 : plus de trois cent cinquante personnes seront arrêtées pour leurs liens avec ce chef de bande, dont du personnel de la suite de mademoiselle Louise-Élisabeth, fille du Régent. Les acolytes les plus chanceux de Cartouche seront condamnés aux galères, comme ses frères : Francis Antoine et Louis, dit Louison. Cependant, ce dernier, le frère cadet de Cartouche, âgé de quinze ans environ, condamné aux galères et, au préalable, à être pendu par les aisselles deux heures durant, soumis à cette épreuve, n'y résiste pas, et meurt peu de temps après avoir été dépendu et conduit à l'hôtel de ville.
« C'est la mode à présent de pendre les voleurs aux flambeaux ; en voilà deux qui passent devant ma porte à dix heures du soir ; il y avoit à chacun deux douzaines de flambeaux. »
— Edmond Jean François Barbier, Journal, janvier 1722.
« […] on ne parle plus à Paris que de rompus et de pendus ; tous les jours, il y en a de la suite de Cartouche. »
— Barbier, Journal, juillet 1722.
Le régime respire : c'est que certains noms proches de Cartouche sont des habitués des allées du pouvoir. Pourtant, assez rapidement après l'annonce de son arrestation puis de sa disparition, la légende de Cartouche commence. Sa mort à vingt-huit ans en fait un héros martyr du pouvoir royal et des riches. Son histoire est reproduite sous diverses formes : poèmes, chansons populaires – la Complainte de Cartouche – et même pièces de théâtre de la Comédie-Française et de la Comédie-Italienne. En 1725, Nicolas Grandval publie un poème intitulé Cartouche ou le Vice puni. Par la suite, sa biographie, souvent romancée, sera maintes fois rééditée tout au long du xixe siècle ; elle sera même complétée par des images d'Épinal. Son masque mortuaire est aujourd'hui conservé au musée municipal de Saint-Germain-en-Laye.
Cartouche dans la culture populaire
Chanson
La Complainte de Cartouche |
Enfin Cartouche est pris Avecque sa maîtresse On dit qu'il s'est enfui Par un tour de souplesse Un chien l'a fait r'pincer Dès le matin ! |
On l'a mis au cachot Avec un fort bon drille, Sans couteau ni ciseau Ni marteau ni faucille Leurs mains ont fait un trou Chez le voisin ! |
Il dit à la question « Je ne suis pas Cartouche Je suis Jean Bourguignon Je ne crains point vos douches Je suis Lorrain de nation Je suis Lorrain » |
On le mena Jeudi En place de Grève Tout était si rempli Que tout le monde y crève. Puis on l'a fait sortir De sa prison |
En montant l'escalier De l'Hôtel de Ville Il dit au gonfalier « Ami je suis débile Donne moi un verre de vin Mon cher ami » |
On dit qu'il accusa Grand nombre de personnes Des pays étrangers Des femmes, aussi des hommes Il fut exécuté Le vendredi. |
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Littérature et théâtre
Alexandre Dumas, Chroniques de la Régence, Paris, C. Schopp, 1849 ; rééd. Paris, Vuibert, 2013, p. – Évocation de l'arrestation et la mise à mort en place de Grève de Cartouche.
Adolphe d'Ennery et Ferdinand Dugué, Cartouche, Paris, Michel Lévy, 1863, lire en ligne sur Gallica.
Jules de Grandpré (Jules Beaujoint), Cartouche, roi des voleurs, crimes et scènes de mœurs sous la Régence, aventures et exploits de sa bande, Paris, Fayard, 1883, lire en ligne sur Gallica.
Nicolas Racot de Grandval, Le Vice puni, ou Cartouche, 1725. – Autre éd. : Le Vice puni, ou Cartouche, poëme, Nouvelle édition, plus belle, plus correcte, & augmentée par l'auteur…, figures en taille-douce de Jean-Baptiste Scotin d'après Robert Bonnart, Paris, Pierre Prault, 1726, lire en ligne sur Gallica.
Marc-Antoine Legrand, Cartouche, ou Les Voleurs. – Pièce en trois actes jouée par la Comédie-Française le 20 octobre 1721.
Gaston Leroux, La Double Vie de Théophraste Longuet, 1903. – Premier roman-feuilleton de Leroux, d'abord paru dans Le Matin, du 5 octobre au 22 novembre 1903, sous le titre Le Chercheur de trésors, dans lequel il fait intervenir le bandit Cartouche dans la vie d'un petit bourgeois de la Belle Époque.
Luigi Riccoboni, Arlequin Cartouche. – Pièce jouée par la Comédie-Italienne fin 1721.
La Vie mémorable et tragique du fameux scélérat Louis-Dominique Cartouche… (complainte, air de La Belle Judith), [S.l.], [s.d.]
« Peuples de France et de Paris,
Venez entendre de ma bouche,
Les cruautés et perfidies,
Commises par moi cruel Cartouche.
Je ne crois pas sous le soleil,
Qu'on pourrait trouver mon pareil. »
Cinéma et télévision
Le personnage de Cartouche a fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques ou télévisuelles :
1909 : Cartouche, roi des voleurs, Pathé Frères.
1911 : Cartouche, film de Gérard Bourgeois.
1934 : Cartouche, film de Jacques Daroy.
1950 : Cartouche, roi de Paris, film de Guillaume Radot.
1955 : Le avventure di Cartouche, film de Steve Sekely, avec Richard Basehart et Akim Tamiroff.
1956 : Cartouche, téléfilm avec Serge Reggiani.
1962 : Cartouche, film de Philippe de Broca, avec Jean-Paul Belmondo.
2001 : Cartouche, prince des faubourgs, série animée en 26 épisodes destiné à la télévision française.
2009 : Cartouche, le brigand magnifique, téléfilm d'Henri Helman, avec Frédéric Diefenthal.
Y.M.C.A. est une chanson disco du groupe Village People, en référence à la Young Men's Christian Association (litt. « Union Chrétienne des Jeunes Hommes »), un mouvement de jeunesse chrétien, exclusivement masculin jusque dans les années 1970, fondé en 1844 par George Williams (1821-1905).
Sortie en single en 1978, la chanson est extraite de l'album Cruisin' (1978). Elle a été composée par Jacques Morali, Henri Belolo (les producteurs français du groupe) et Victor Willis (alias le policier). Y.M.C.A. a remporté un franc succès et est devenue une chanson phare de la période disco.
Interprétation des paroles
Comprise au premier degré, la chanson est un éloge de la Young Men's Christian Association. Dans le clip qui l'accompagne, la chanson est chantée par les six membres du groupe des Village People, déguisés respectivement en cow-boy, en natif d'Amérique du Nord (Indien), en policier, en ouvrier du bâtiment, en motard et en soldat. Le refrain de la chanson comprend des paroles comme : « They have everything for young men to enjoy, you can hang out with all the boys » (« Ils ont tout ce qui plaît aux jeunes hommes, vous pouvez passer du temps avec tous les mecs »).
Mais dans la culture gay dont est issu le groupe des Village People, la chanson a été comprise comme célébrant la réputation de la YMCA en tant que lieu de rencontres pour les homosexuels, en particulier pour les jeunes hommes auxquels s'adressait l'association. Dans un entretien en 2007, le représentant en communication de Victor Willis (habillé en policier stéréotypé dans le clip de la chanson) a affirmé que Willis n'avait pas écrit la chanson pour évoquer délibérément la drague gay à la YMCA, mais simplement pour parler des divertissements et des activités entre amis dans ce cadre. La chanson a été comprise comme reposant sur ce sous-entendu en raison de l'homosexualité de plusieurs membres du groupe et de leurs liens avec la culture LGBT. Willis a réitéré ces affirmations en 2014. Cette affirmation a cependant été contestée : elle constitue un épisode d'un contentieux de longue date entre les membres du groupe au sujet de leurs liens avec la culture LGBT. Jacques Morali, co-créateur du groupe avec Henri Belolo, était homosexuel, et Belolo indique dans un documentaire tourné en 2013, Secret Disco Revolution, que la chanson YMCA était pour Morali un manifeste de fierté homosexuelle doublé d'un exercice de sous-entendus.
Le titre de l'album dont fait partie la chanson, Cruisin', utilise le verbe « to cruise » qui signifie « faire une croisière » mais aussi, familièrement, « draguer »
Paroles
Young man, there's no need to feel down
I said, young man, pick yourself off the ground
I said, young man, 'cause you're in a new town
There's no need to be unhappy
Young man, there's a place you can go
I said, young man, when you're short on your dough
You can stay there and I'm sure you will find
Many ways to have a good time
It's fun to stay at the Y.M.C.A.
It's fun to stay at the Y.M.C.A.
They have everything
For young men to enjoy
You can hang out with all the boys
It's fun to stay at the Y.M.C.A.
It's fun to stay at the Y.M.C.A.
You can get yourself clean
You can have a good meal
You can do whatever you feel
Young man, are you listening to me?
I said, young man, what do you want to be?
I said, young man, you can make real your dreams
But you've got to know this one thing
No man, does it all by himself
I said, young man, put your pride on the shelf
And just go there, to the Y.M.C.A.
I'm sure they can help you today
It's fun to stay at the Y.M.C.A.
It's fun to stay at the Y.M.C.A.
They have everything for young men to enjoy
You can hang out with all the boys
It's fun to stay at the Y.M.C.A.
It's fun to stay at the Y.M.C.A.
You can get yourself clean
You can have a good meal
You can do whatever you feel
Young man, I was once in your shoes
I said, I was down and out with the blues
I felt, no man cared if I were alive
I felt the whole world was so jive
That's when someone came up to me
And said, young man, take a walk up the street
There's a place there called the Y.M.C.A.
They can't stop you back on your way
It's fun to stay at the Y.M.C.A.
It's fun to stay at the Y.M.C.A.
They have everything
For young men to enjoy
You can hang out with all the boys
Y.M.C.A.
It's fun to stay at the Y.M.C.A.
Young man, young man, there's no need to feel down
Young man, young man, pick yourself off the ground
Y.M.C.A.
It's fun to stay at the Y.M.C.A.
Young man, young man
Are you listening to me?
Young man, young man
What do you want to be?
Y.M.C.A.
You buy in at the
Y.M.C.A.
Young man, young man
Does it all by himself
Young man, young man
Put your pride on the shelf
Y.M.C.A.
And just go to the
Y.M.C.A
Young man, young man, I was once in your shoes
Young man, young man, I was down with blues
Y.M.C.A
Auteurs-compositeurs : Jacques Morali, Henri Belolo, Victor Edward Willis. Pour une utilisation non commerciale uniquement.
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