Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
26.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Pour les navires construits en bois, chaque structure était unique et avait besoin de pratiques différentes. Les navires étaient vendus aux enchères, mettant en compétition les chantiers de démolition et les acheteurs étrangers ; ils pouvaient avoir encore leurs équipements (qui pouvaient donc être revendus) ou arriver avec une coque quasiment nue, voire ne plus constituer qu'un tas de rouille. Les navires de guerre étaient divisés en petits compartiments, et leur blindage les rendait difficile à démolir.
Après avoir été vendu à un démolisseur, le navire à démolir est envoyé à sa destination, souvent remorqué afin d'employer un équipage minimal à bord. Il est ensuite échoué sur une plage à marée haute, en général en le lançant à pleine vitesse vers la plage. Les plages sont choisies pour leur faible pente et l'absence de rochers qui pourraient gêner la manœuvre. La démolition commence par l'enlèvement des pièces d'équipement, de l'accastillage, des meubles et décorations intérieurs. Les boiseries (servant en général à la décoration) sont aussi enlevées avant le reste.
La découpe des superstructures commence alors. Les tôles et les renforts sont découpés à la torche à acétylène ; l'acétylène peut être fabriqué sur place avec du carbure de calcium et de l'eau de mer. Les ponts successifs sont démolis un à un, en général en partant du haut et de la proue. Quand il ne reste plus que le double fond, celui-ci est tiré plus haut sur la terre ferme afin de travailler sur un sol solide. Suivant le niveau de technologie du chantier, diverses méthodes sont employées : les chantiers avancés utilisent des convoyeurs et des grues afin de transporter les éléments découpés ; sur les chantiers du tiers-monde, il est courant de voir les tôles transportées à dos d'homme : les brouettes et autres engins ne sont guère adaptés au sable des plages.
Un bateau de plaisance est « tout bateau de tout type […] destiné à être utilisé à des fins sportives et de loisir, dont la coque a une longueur comprise entre 2,5 et 24 mètres, indépendamment du moyen de propulsion ». Il devient un déchet dès qu'il est « abandonné ou destiné à l'abandon ».
Dans les années 1960 le polyester et la fibre de verre ont encouragé la construction en série à faible coût. En 2016 selon l'ODIT (2008), 80 % des bateaux de plaisance datent d'avant les années 2000 (âge moyen du parc : 23 ans). Mi-2015 plus d'un million de bateaux étaient immatriculés dans le pays (pour la plaisance ou le sport maritime) au 31/08/2015, mais ce chiffre peut être surestimé en raison de radiations non déclarées à l'administration des affaires maritimes (surtout pour les bateaux de moins de six mètres). 98 % sont des bateaux utilisés en mer, et 2 % en eau douce. 75 % des immatriculations concernent des bateaux à moteur, 20 % des voiliers et 5 % des kayaks, pédalos... 75 % des immatriculations concernent des bateaux mesurant moins de six mètres et 57 % des moins de cinq mètres ; la crise de 2008 a été suivie d'une baisse des immatriculations (« 12 000 nouvelles immatriculations en 2015, contre environ 20 000 à 25 000 nouvelles immatriculations par an sur les années 2000 », sachant que « Sur dix nouvelles immatriculations, Horizons Experts estime que huit correspondent à la vente de bateaux neufs et deux correspondent à des bateaux anciens qui prennent le pavillon français en changeant de propriétaire »)
Parties prenantes : selon le projet européen Boat DIGEST, outre les détenteurs de bateaux qui connaissent encore mal les possibilités de recycler leur NPSHU, ce sont surtout les ports de plaisance, les chantiers navals, les écoles de voile et centres de formation, les associations de plaisanciers et les fédérations de sports nautiques, qui en 2016 selon l'Ademe sont encore en France à sensibiliser. Il existe en France une Association pour la plaisance éco-responsable (APER, créée par la FIN en 2009 pour gérer la filière des NPSHU). Les plaisanciers étaient en 2008 environ 4 millions (selon la Fédération des industries nautiques ; ODIT, 2008), composés à 63 % d’hommes et plus âgés que la moyenne française (47 % de plus de 60 ans) mais beaucoup ne sont pas propriétaire (ex bateaux de location et d'écoles de voile). Les partenaires de l'APER sont outre la Fédération des Industries Nautiques (FIN), la Fédération Française de Voile (FFV) ; la Fédération Française Motonautisme (FFM) ; la Fédération Nationale des Pécheurs Plaisanciers et Sportifs de France (FNPPSF) ; le Conseil Supérieur de la Navigation de Plaisance et des Sports (CSNPS) ; l'Association Nationale des Élus du Littoral. En 2016 l'APER a aussi 16 entreprises-partenaires agréés de déconstruction de NPSHU présentes sur 50 sites en France.
apparition d'une filière de démantèlement : selon l'Ademe, la fédération des industries nautiques (FIN) en est à l'initiative vers 2004 avec une première étude industrielle de mise en place d’une filière de déconstruction, puis en 2006 avec la destruction pilote d’une dizaine d’unités de NPSHU à Caen cofinancée par d'autres acteurs (ADEME et collectivités locales à régionale). La FIN a conclu de ses expérimentations que le démantèlement manque dans ce secteur de rentabilité, qu'il devrait être assuré par les acteurs classiques du déchet, et serait peu créateur d'emploi. Il n'existe en outre pas d'écotaxe dédiée. Le transport des carcasses compte pour 30 % à 50 % du coût de démantèlement, ce qui encourage à créer des lieux de démantèlement proches des ports.
Freins et obstacles : selon l'Ademe en 2016, la difficulté de valorisation du composite plastique/fibre de verre est le principal obstacle à la création d'une filière de déconstruction/recyclage. Ce composite est le plus utilisé pour la fabrication des navires de plaisance, mais son taux de recyclage et encore en 2016 proche de zéro et la R&D pour son recyclage ou de nouveaux exutoires valorisants est peu soutenue. Un frein juridique était la difficulté pour un port de plaisance ou un chantier de gardiennage de détruire un bateau « ventouse » dont ils ne sont pas propriétaire, frein en partie levé par le droit en 2015-2016 ; le dernier propriétaire du navire est souvent le moins riche qui généralement selon l'Ademe « préfère l’abandon, la revente pour un € symbolique, la destruction sauvage, voire l’immersion en mer ». Sur les aires de carénage les coques de nombreux petits bateaux sont disloquées artisanalement et jetées en décharge. Le coût moyen en 2016 d'une déconstruction de bateau de plaisance ou de sport (avec désimmatriculation) varie de 100 à 120 €/m pour les navires de 4 à 5 m ; 130 à 140 €/m pour les 6 à 7 m ; 160 à 230 €/m pour les 8 m et 200 à 400 €/m pour les 9 à 12 m (selon qu'il y ait ou non collecte à la charge du déconstructeur)12 ; Ces prix tendent à baisser au fur et à mesure de l'organisation de la filière. Parfois il faut ajouter un coût de renflouement et/ou remorquage.
Quantités : en France environ 20 000 bateaux de plaisance arrivent tous les ans en fin de vie, on parle de « Bateaux de Plaisance Hors d’Usage » (BPHU). Jusqu'à présent, les épaves étaient laissées à l'abandon dans les ports, stockées sur des terre-pleins, brûlées ou encore coulées en mer. En 2016, en plus de la part visible (9 000 à 18 000 bateaux de plus de 6 m principalement présents dans les chantiers de gardiennage et ports de plaisance), il y aurait 26 000 à 130 000 unités de moins de 6 m de type pneumatiques, petits bateaux rigides, petits dériveurs, principalement détenus par des particuliers et bases nautiques.
En 2015, seuls 515 bateaux ont été déconstruits dans le réseau APER (cinq fois plus qu'en 2011). La catégorie des NPSHU inclut aussi les engins de plage que sont les planches à voile, kitesurfs, surfs, wakeboards, bodyboards, etc. qui ne sont pas réglementairement des navires mais sont des engins dédiés aux sports nautiques.
Législation : la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) a précisé l’article L. 541-10-10 du code de l’environnement en imposant que « à compter du 1er janvier 2017 (date ensuite repoussée à 2018), toutes les personnes physiques ou morales qui mettent sur le marché national à titre professionnel des navires de plaisance ou de sport sont tenues de contribuer ou de pourvoir au recyclage et au traitement des déchets issus de ces produits ».
Les bateaux de plaisance et de sport hors d'usage contiennent souvent des déchets polluants et/ou dangereux (huiles usagées, batteries, peinture antifooling notamment) et des matériaux composites difficiles à recycler.
Une nouvelle filière Responsabilité élargie du producteur (REP) de collecte et traitement des NPSHU (navires de plaisance ou de sport hors d'usage) était prévue pour janvier 2017, puis a été repoussée à 2018 par la loi pour l'économie bleue
En septembre 2016 l'Ademe a publié un rapport faisant un point sur cette filière, appuyée sur des données quantitatives (stock, flux, coûts) et qualitatives (initiatives européennes, champ d'application de la REP, environnement juridique, responsabilités actuelles des acteurs impliqués, etc.). Ce document fait aussi le point sur l'organisation de la filière NPSHU sous la responsabilité des producteurs : « champ d'application de la REP, environnement juridique de la filière, rôles et responsabilités des différents acteurs concernés, besoins de financement de la collecte et du traitement des NPSHU et articulation avec les autres filières sous la responsabilité des fabricants (DEA, PA, DEEE, etc.) »
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9molition_navale
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La localisation des chantiers de démolition posait problème dès le début : il faut disposer d'un bon bassin d'échouage, si possible avec de bonnes marées, d'une profondeur suffisante pour accueillir les gros navires, avec de bonnes liaisons ferroviaires et / ou routières pour le transport de ferraille, mais en même temps d'un endroit peu cher, qui n'empiète pas sur un port, et où le bruit et les odeurs ne soient pas une nuisance. La plupart des chantiers européens se trouvaient en marge des industries métallurgiques.
Avec la délocalisation des années 1960, la plupart des chantiers de démolition acier se sont retrouvés dans le sous-continent Indien. Les principaux chantiers se trouvent à Alang en Inde, en Chine, aux Philippines, Chittagong au Bangladesh, au Vietnam et en Turquie. La plupart sont des pays en voie de développement, les ouvriers étant alors moins payés malgré leur travail extrêmement dangereux. Ces sites sont situés le long de plages où la marée permet de venir s'échouer suffisamment haut, même pour des navires à fort tirant d'eau (voir aussi plus bas).
Si la grande majorité des navires marchands est envoyée dans ces pays, les petits bateaux sont démolis ou recyclés localement : c'est le cas des bateaux de pêche, des embarcations côtières, les caboteurs, les ferrys et de nombreux navires de guerre qui sont démolis dans leur pays ou région d'origine. Le retraitement des navires militaires est un cas à part : s'ils disposent d'une propulsion nucléaire navale, une installation dédiée doit être disponible. La valeur des équipements à bord peut aussi dissuader son exportation. Lors du retrait de service des bâtiments de l'United States Navy, leur démantèlement nucléaire s'effectue au Puget Sound Naval Shipyard and Intermediate Maintenance Facility, à Bremerton (Washington) avant leur démolition navale dans des chantiers classiques.
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9molition_navale
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La démolition de petits bateaux semble s'être effectuée dès les premières constructions, en réutilisant simplement, pour en réparer ou en compléter un autre, les matériaux disponibles sur un bateau qui pourrissait. Cependant, alors que la complexité de la construction en bois augmentait, la difficulté de la démolition allait croissante, les nombreux joints de la coque (rivets, pointes…) empêchant de désolidariser les différentes éléments, et en particulier la charpente principale. Les navires les mieux construits devaient être littéralement éclatés en morceaux pour pouvoir récupérer les matériaux. Le bois récupéré étant de haute qualité, il était utilisé pour la construction de nouveaux navires, la construction sur terre ou pour du mobilier. Quand le bois n'était pas récupérable (trop bien joint, ou mangé par les tarets), la coque pouvait être brûlée afin de récupérer le cuivre. Ces opérations se déroulaient dans les chantiers navals, d'après les résultats de fouilles archéologiques.
La démolition navale moderne semble remonter à la fin des guerres napoléoniennes après 1815, avec le surplus de navires de guerre ainsi créé, qui durent être vendus à des compagnies privées pour être démolis. Certaines de ces compagnies finirent par se spécialiser dans la démolition, la plus connue étant l'entreprise de Henry Castle & Son établie sur la Tamise en 1838 et qui prit le nom de Admiralty Shipbreaking Yard (« chantier de démolition navale de l'Amirauté ») en 1864. Le chêne des charpentes était réutilisé pour d'autres navires tandis que le teck servait pour des meubles, vendus entre autres pour le palais de Buckingham ou à des régions où était basé le navire dont les meubles provenaient. D'autres objets fabriqués avec ce bois étaient vendus en souvenirs. Ce genre d'initiatives stimula la concurrence, et d'autres entreprises de démolition apparurent à la fin du XIXe siècle.
Avec l'arrivée des coques en acier, les données changent : l'acier est un produit dont la recyclabilité peut être considérée comme infinie. Néanmoins l'entreprise du travail de démolition ne devint pas pour autant moins complexe : la démolition du Great Eastern en 1889 prit plusieurs mois. Sa coque était rivetée, et ces rivets devaient être enlevés un par un à la masse et au ciseau, puis les plaques de métal devaient être coupées en morceaux (à la fraiseuse, ou par impact avec une masse) avant de pouvoir être fondues. Les pièces en fer forgé étaient brisées par une boule de démolition avant d'être transportées aux aciéries. En même temps, le marché de la ferraille s'agrandit lorsqu'on découvrit comment réutiliser ces pièces dans la production d'acier : alors que de plus en plus de navires utilisaient l'acier comme matériau principal, la demande pour la ferraille, et donc pour la démolition d'anciens navires, s'accrut incommensurément.
L'industrie de la démolition navale passa de l'initiative isolée à une industrie de masse au début du xxe siècle : en 1904, la Royal Navy décide de se débarrasser d'anciens navires qui encombrent ses bases navales, afin de rester à niveau avec la marine allemande ; les compagnies transatlantiques souhaitent lancer de plus grands navires (comme le Titanic et l'Olympic). Pendant la Première Guerre mondiale, peu de navires sont démolis car tous, anciens ou neufs, sont utilisés pour remplacer les nombreux navires coulés. Mais en 1919, l'industrie voit la demande monter en flèche à cause des navires capturés ou trop endommagés ; la « bulle » dure quelques années pendant lesquelles de nombreuses entreprises prospérèrent. La Seconde Guerre mondiale requit à nouveau tous les navires disponibles ; certains navire arrivant à un chantier de démolition durent même en repartir pour le service de guerre.
Après la seconde guerre mondiale, l'industrie reprit afin de récupérer le plus possible de matériaux des navires coulés et récupérables ; la torche à acétylène, utilisée dès avant la première guerre mondiale est désormais beaucoup moins dépendante de la proximité d'une installation pour la synthèse du gaz. Elle permet la démolition des coques soudées comme rivetées en un temps bien moindre, et d'accélérer la cadence. Les plus grandes industries fusionnèrent et le marché devint de plus en plus régulé par l'État. À partir des années 1960, la plupart des industries de production d'acier comme de démolition navale sont délocalisées vers des pays où la main d'œuvre est moins chère, principalement dans le sous-continent indien ; cette tendance se poursuit dans toute la fin du XXe siècle.
En même temps, à partir des années 1960, de nouveaux matériaux commencèrent à être utilisés : l'aluminium pour les navires rapides, le plastique et les composites pour les petits bateaux et l'industrie de la plaisance, qui commence alors son développement. Des filières de recyclage différentes s'imposent pour ces bateaux mais les industries concernées ne se développent qu'à partir des années 1980 et 1990, alors qu'un bon nombre de ces bateaux arrivent en fin de vie.
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La démolition navale est le processus par lequel un bateau ou un navire est démantelé en fin de vie afin d'en recycler les différents éléments.
Que l'on parle du démantèlement du porte-avions Clemenceau, de l'ex-France ou de simples navires de plaisance, le nombre considérable de bateaux qui, dans les années à venir, seront à démanteler montre l'importance de la prise en compte de ce processus.
Utilité
Si le terme de « démolition » a souvent une connotation négative (par l'image de destruction totale, ou par l'analogie entre un chantier de démolition et un « cimetière de bateaux » parfois trouvée dans la presse), le processus de démolition permet une réutilisation des matériaux qu'il contient, et donc un avantage économique et écologique. Les équipements sont en général revendus, les matériaux refondus (dans le cas de l'acier) ou recyclés (pour le bronze et le cuivre).
Le départ d'un navire pour la casse peut être émotionnellement chargé, par exemple dans le cas d'un paquebot célèbre ou d'un navire de guerre ayant remporté certaines batailles. De manière générale, il est courant que l'équipage soit attaché à « son » navire. Le tableau de Turner ci-contre témoigne aussi de la mélancolie alors qu'un fier navire est conduit au chantier de démolition, en l'occurrence le Temeraire qui avait joué un rôle important à la bataille de Trafalgar ; il est de plus remorqué par un navire à vapeur, illustrant la fin de la suprématie de la voile.
Sans qu'un navire de guerre ait combattu, il peut avoir gagné un prestige lui valant d'avoir sa casse évitée ou du moins différée, comme pour le croiseur français Colbert converti pour un temps, de 1993 à 2007, en navire musée à flot à Bordeaux, l'escorteur d'escadre Maillé-Brézé, qui lui, est toujours conservé à Nantes ; cette campagne n'aboutit pas faute de financement mais certaines reliques furent sauvées (cloche du bord, plaques…). L'intérêt économique dicte souvent le choix de la démolition (vu le coût de construction d'un navire, le gain obtenu par la démolition est parfois prévu par l'armateur).
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Événements
38 av. J.-C. : Octavien épouse Livie, mère de Tibère et de Drusus, qu’il adopte. Il obtient le titre d’Imperator.
395 : mort de Théodose Ier le Grand, dernier empereur de l’Empire romain unifié.
1281 : conquête de Minorque par les troupes d'Alphonse III d'Aragon.
1377 : Grégoire XI rentre dans Rome, mettant fin à la Papauté d’Avignon jusqu'au grand schisme d'Occident.
1524 : le navigateur et explorateur italien Giovanni da Verrazzano part à la recherche de la Chine par le nord-ouest. Il dispose d’une caravelle, la Dauphine, équipée de cinquante hommes et chargée de vivre pour huit mois.
1566 : couronnement du pape Pie V.
1601 : signature du traité de Lyon.
1605 : première publication de Don Quichotte, roman de Miguel de Cervantes.
1689 : commencement des travaux de la promenade du Peyrou à Montpellier (Hérault).
1734 : couronnement d'Auguste III de Pologne.
1773 : James Cook est le premier européen connu à franchir le cercle polaire Antarctique avec son équipage.
1781 : victoire de Daniel Morgan à la bataille de Cowpens pendant la guerre d'indépendance américaine.
1793 : votes sur la mort de Louis XVI.
1800 (27 nivôse) : le nombre des journaux parisiens est ramené de 172 à 13 « pour la durée de la guerre ». Cette mesure permet de supprimer les journaux d’opposition.
1811 : victoire de Félix María Calleja del Rey à la bataille du pont de Calderón pendant la guerre d'indépendance du Mexique.
1815 : émotion devant l’église Saint-Roch, à Paris, quand le curé refuse de recevoir le corps d’une comédienne du Théâtre-Français, Mademoiselle Raucourt, signe caractéristique de la restauration des "valeurs anciennes".
1852 : signature de la convention de Sand River entre le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande et la République sud-africaine du Transvaal.
1861 : le brevet pour les toilettes à chasse d'eau est déposé par Thomas Crapper.
1871 : Apparition mariale de Pontmain (France) à plusieurs enfants.
1885 : victoire britannique à la bataille d'Abu Klea pendant la guerre des mahdistes.
1893 : renversement de la reine Liliuokalani et mise en place d'un gouvernement provisoire à Hawaï.
1895 : élection de Félix Faure à la Présidence de la République française.
1899 : les Etats Unis annexent Wake.
1907 : Maurice Barrès est reçu à l’Académie française.
1912 : Robert Scott atteint le pôle Sud, devancé par Roald Amundsen qui fut alors le premier homme au pôle.
1913 : élection de Raymond Poincaré à la Présidence de la République française.
1915 : la bataille de Sarıkamış s'achève par une victoire russe, pendant la campagne du Caucase
1920:
démission du ministère de Clemenceau.
élection de Paul Deschanel à la Présidence de la République française.
1929 : première publication de la bande dessinée mettant en vedette Popeye le marin.
1935 : arrestation de Grigori Zinoviev et de Lev Kamenev.
1938 : élection de Mikhaïl Kalinine à la Présidence du Soviet suprême.
1938 : la galerie des Beaux-arts du Petit-Palais, à Paris, accueille soixante-dix surréalistes venus de quatorze pays. Le décor fait sensation : sous un ciel chargé de mille deux cents sacs de charbon, le public est accueilli par une haie d’étranges mannequins, tandis que des draps en désordre se reflètent dans les eaux d’un petit étang. Salvador Dalí présente sa célèbre composition Taxi pluvieux : une femme constellée de coquilles d’escargots.
1941 : bataille de Koh Chang.
1944 : début de la bataille de Monte Cassino.
1945 :
entrée de l'Armée rouge dans Varsovie.
arrestation du diplomate suédois Raoul Wallenberg par les Soviétiques.
1946 : première réunion du Conseil de sécurité des Nations unies.
1948 :
signature de l'accord du Renville.
résolution no 38 du Conseil de sécurité des Nations unies relative aux tensions entre l'Inde et le Pakistan.
1949 : les docteurs Muller et Lépine, de l’institut Pasteur, identifient le virus de la grippe.
1950 : résolution no 79 du Conseil de sécurité des Nations unies relative aux armements (réglementation et réduction).
1958 : nomination de Penn Nouth comme Premier ministre du Cambodge.
1959 : naissance de la Fédération du Mali.
1961 : assassinat de Patrice Lumumba.
1966 : en Espagne, collision entre un Boeing B-52 américain et son avion de ravitaillement ; il y a huit morts et l'avion perd ses bombes à hydrogènes dans les eaux de l'océan Atlantique.
1975 : en France, adoption de la loi Veil relative à l'interruption volontaire de grossesse.
1975 : loi Veil, encadrant une dépénalisation de l'avortement en France.
1977 : en Utah, Gary Gilmore est fusillé ; c’est la première exécution depuis que la Cour suprême, en 1976, a déclaré valide la peine capitale.
1982 : une spectaculaire opération menée par la police antiterroriste espagnole libère le père du chanteur Julio Iglesias, kidnappé le 29 décembre précédent. Selon les autorités, les quatre personnes arrêtées sont membres de l’organisation séparatiste basque ETA. Les ravisseurs avaient réclamé une rançon de deux millions de dollars, sous la menace de livrer le Dr. Iglesias à l’ETA.
1984 : la Cour suprême statue que la copie privée d’émissions avec un magnétoscope ne viole pas la loi du droit d’auteur.
1989 : rétablissement de la liberté syndicale en Pologne.
1989 : une loi donne naissance au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).
1991 : début de l’opération « Tempête du désert ».
1994 : un séisme dans la région de Los Angeles fait 61 morts et 4 500 blessés.
1995 : un séisme de magnitude 7,2 frappe la région de Kobe, dans l’ouest du Japon : 5 063 morts.
1999 : à Lyon, découverte d’un passager clandestin sénégalais de quinze ans caché dans le train d’atterrissage d’un Airbus. Il a survécu à une température de −20 °C pendant les six heures de vol.
2000 : à New York, un aveugle recouvre une partie de la vue grâce à une caméra miniaturisée reliée à son cerveau par des électrodes.
2001 :
en pénurie d’électricité, la Californie recourt aux délestages tournants.
l’ancien intendant du Kremlin, Pavel Borodine, est arrêté à New York ; en avril, il sera extradé en Suisse et inculpé de blanchiment d’argent, puis expulsé en Russie.
Jacques Chirac nomme Dominique Baudis, député-maire UDF de Toulouse, à la présidence du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en remplacement de Hervé Bourges, dont le mandat de six ans prend fin le 23 janvier.
2002 :
le Conseil constitutionnel censure l’article premier de la loi sur la Corse, traitant de l’attribution d’un pouvoir législatif aux élus insulaires.
l’éruption du volcan Nyiragongo, au Congo-Kinshasa, provoque la destruction de près de la moitié de Goma, laissant 10 000 familles sans abri et des centaines de milliers de personnes sans moyens de subsistance.
2003 :
le groupe Metaleurop, qui produit dans sa fonderie nordiste du plomb et du zinc, cesse de financer sa filiale de Noyelles-Godault, qui compte quelque 830 salariés ; l’usine sera placée le 28 janvier en redressement judiciaire.
à l’issue de six ans d’enquête dans le plus gros scandale de pédophilie qu'ait connu la Belgique, l'affaire Dutroux, la justice de ce pays décide de renvoyer Marc Dutroux, sa femme Michelle Martin et leur complice Michel Lelièvre, devant une cour d’assises, pour enlèvements, meurtres et viols.
2004 : à l’appel du Parti des musulmans de France (PMF) et de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), plusieurs milliers de personnes défilent en France pour dénoncer le projet de loi sur la laïcité interdisant notamment le port du voile à l’école.
2009 : première de Lady Macbeth du district de Mtsensk, de Dmitri Chostakovitch, à l'opéra Bastille de Paris, avec Eva-Maria Westbroek dans le rôle-titre, et sous la direction de Hartmut Haenchen.
2010 : début des émeutes à Jos de 2010.
2012 : début du conflit au Mali.
2018 : le Premier ministre français Édouard Philippe annonce l'abandon du projet d'aéroport du Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes.
2019 : en Colombie, un attentat fait vingt morts et soixante-huit blessés à Bogota.
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Naissances
1933 : Dalida (Iolanda Cristina Gigliotti, dite), chanteuse française († 3 mai 1987)
1942 : Mohamed Ali, boxeur américain († 3 juin 2016).
1944 : Françoise Hardy, chanteuse française
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Décès
395 : Théodose Ier, empereur romain de 379 à 395 (° 11 janvier 347).
715 : Dagobert III, roi des Francs (Neustrie et Bourgogne) de 711 à 715 (° v. 699).
1156 : André de Montbard, grand-maître de l'ordre du Temple (° 1103).
1369 : Pierre Ier, roi de Chypre de 1358 à 1369 (° 9 octobre 1328).
1468 : Georges Castriote Skanderbeg, prince albanais (° 6 mai 1405).
1654 : Paulus Potter, peintre néerlandais (° 20 novembre 1625).
1675 : Bernard Frénicle de Bessy, mathématicien français (° 1605).
1705 : John Ray, naturaliste anglais (° 29 novembre 1627).
1736 : Matthäus Daniel Pöppelmann, architecte allemand (° 3 mai 1662).
1738 : Jean-François Dandrieu, musicien français (° 1682).
1751 : Tomaso Albinoni, musicien italien (° 8 juin 1671).
1775 : Vincenzo Riccati, mathématicien italien (° 11 janvier 1707).
1826 : Juan Crisóstomo de Arriaga, musicien espagnol (° 27 janvier 1806).
1861 : Lola Montez (Marie Dolores Eliza Rosanna Gilbert, dite), danseuse et courtisane britannique (° 17 février 1821).
1884 : Hermann Schlegel, ornithologue allemand (° 10 juin 1804).
1887 : Laurent-Charles Maréchal, officier d'académie à Bar-le-Duc (° 27 janvier 1801).
1893 : Rutherford Birchard Hayes, avocat et homme politique américain, 19e président des États-Unis de 1877 à 1881 (° 4 octobre 1822).
1901 : Paul Hankar, architecte et designer belge (° 11 décembre 1859).
1911 : Francis Galton, psychologue et mathématicien britannique (° 16 février 1822).
1914 : Fernand Foureau, géographe et explorateur français (° 17 octobre 1850).
1927 : Juliette Gordon Low, fondatrice des Girl Scouts aux États-Unis (° 31 octobre 1860).
1933 : Louis Comfort Tiffany, peintre, artisan, décorateur et designer américain (° 18 février 1848).
1942 : Walter von Reichenau, maréchal allemand (° 8 octobre 1884).
1945 : Édouard Bourdet, écrivain français (° 26 octobre 1887).
1947 :
Eugène Lanti (Eugène Adam, dit), espérantiste français (° 19 juillet 1879).
Jean-Marie-Rodrigue Villeneuve, cardinal québécois (° 2 novembre 1883).
1961 : Patrice Lumumba, homme d'État congolais, Premier ministre du Congo en 1960 (° 2 juillet 1925).
1965 : Pierre Gerlier, prélat français (° 14 janvier 1880).
1967 : Justine Lacoste-Beaubien, gestionnaire et philanthrope québécoise (° 1er octobre 1877).
1969 : Grażyna Bacewicz, compositrice polonaise (° 5 février 1909).
1970 : William Larry « Billy » Stewart II, chanteur américain (° 24 mars 1937).
1987 : Gu Zhutong, homme politique taïwanais (° 9 janvier 1893).
1989 :
Mère Denis (Jeanne Marie Le Calvé, dite), personnalité de la publicité française (° 9 novembre 1893).
Georges Schehadé, poète et dramaturge libanais (° 2 novembre 1905).
1990 :
Charles Hernu, homme politique français (° 3 juillet 1923).
André Morice, homme politique français (° 10 octobre 1900).
1991 : Olav V, roi de Norvège de 1957 à 1991 (° 2 juillet 1903).
1996 :
Richard Baquié, sculpteur français (° 1er mai 1952).
Barbara Jordan, avocate, éducatrice et femme politique américaine (° 21 février 1936).
Jean Raffarin, homme politique français (° 23 mars 1914).
1997 :
Jean Béranger, homme politique français (° 21 août 1925).
Robert Giraud, poète, journaliste, écrivain et lexicologue français (° 21 novembre 1921).
Clyde William Tombaugh, astronome américain, découvreur de la planète naine Pluton (° 4 février 1906).
1998 :
Helvi Hämäläinen, écrivaine finlandaise (° 16 juin 1907).
David « Junior » Kimbrough, musicien américain (° 28 juillet 1930).
1999 :
Nicholas Corea, scénariste, producteur de cinéma, réalisateur et compositeur américain (° 7 avril 1943).
Robert Eads, homme trans américain (° 18 décembre 1945).
Alister Hopkinson, joueur de rugby à XV néo-zélandais (° 30 mai 1941).
2000 : Philip Mark Jones, trompettiste britannique (° 12 mars 1928).
2001 :
Gregory Corso, poète américain (° 26 mars 1930).
Tom Kilburn, ingénieur britannique (° 11 août 1921).
2002 : Camilo José Cela, écrivain espagnol, prix Nobel de littérature en 1989 (° 11 mai 1916).
2003 : Richard Crenna, acteur américain (° 30 novembre 1927).
2004 :
Harry Brecheen, joueur de baseball américain (° 14 octobre 1914).
Czesław Niemen, musicien polonais (° 16 février 1939).
Raymond Otto « Ray » Stark, producteur de cinéma américain (° 3 octobre 1914).
Noble Willingham, acteur américain (° 31 août 1931).
2005 :
Virginia Mayo (Virginia Clara Jones, dite), actrice américaine (° 30 novembre 1920).
Zhao Ziyang (赵紫阳), homme d'État chinois, Premier ministre de la République populaire de Chine de 1980 à 1987 (° 17 octobre 1919).
2006 :
Pierre Grondin, chirurgien québécois, le premier à réussir une transplantation cardiaque au Canada (° 18 août 1925).
Olive (Olivier Caudron, dit), musicien français (° 4 décembre 1955).
2008 :
Carlos (Yvan-Chrysostome Dolto, dit), chanteur français (° 20 février 1943).
Robert James « Bobby » Fischer, joueur d’échecs américain (° 9 mars 1943).
John McHale, joueur et dirigeant de baseball américain (° 21 septembre 1921).
Frédéric de Towarnicki, journaliste français (° 1920).
2009 : Italo Mereu, juriste italien (° 22 février 1921).
2010 : Erich Segal, romancier et scénariste américain (° 16 juin 1937).
2011 :
Jean Dutourd, homme de lettres français, membre de l'Académie française (° 14 janvier 1920).
Donald Clark « Don » Kirshner, éditeur de musique et producteur américain (° 17 avril 1934).
2013 :
Yves Debay, journaliste et correspondant de guerre français d’origine belge (° 24 décembre 1954).
Robert Quibel, surnommé Bob Quibel, contrebassiste, arrangeur et chef d'orchestre français (° 12 octobre 1930).
2014 : Francine Lalonde, enseignante, syndicaliste et femme politique québécoise (° 24 août 1940).
2016 : Sherron Mills, basketteur américano-turc (° 29 juillet 1971).
2017 : Pascal Garray, dessinateur et scénariste belge (° 12 décembre 1965).
2019 : Fernand Labrie, endocrinologue et chercheur québécois (° 28 juin 1937).
2020 : Jacques Desallangre, homme politique français (° 6 septembre 1935).
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M60 Patton IV
Le char M60 Patton est le tout premier char de combat américain. Développé à partir du char M48 A2, il fut massivement utilisé durant la guerre froide par les États-Unis et leurs alliés (en particulier ceux de l'OTAN) et reste encore largement utilisé aujourd'hui, bien qu'il ait été remplacé aux États-Unis par le M1 Abrams.
Étudié à partir de 1956, il le M60 équipa les unités de l'US Army en Europe à partir de décembre 1960 sous l'appellation 105 mm Gun Full Tracked Combat Tank (l'appellation 105mm gun main battle tank M60 ne fut jamais standardisée). Ce fut le dernier d'une lignée de chars dénommés Patton commencée avec le char M46
À partir du mois d'octobre 1962, l'United States Army recevait les premiers M60A1, possédant, entre autres, une nouvelle tourelle, plus profilée à la protection balistique renforcée. Objet de multiples améliorations, la dernière version, M60A3, mise en service en 1978, a été produite jusqu'en 1983. Toutes variantes confondues, environ 15 000 exemplaires ont été construits, avec un pic à 1 240 unités par an.
Son châssis a servi de base à plusieurs véhicules, notamment pour le génie.
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Leclerc SXXI
Le char Leclerc est un char de combat français de troisième génération, fabriqué à l'arsenal de Roanne par Nexter — anciennement Giat Industries — jusqu'en juillet 2008. Il a été nommé en l'honneur du maréchal Leclerc.
Malgré une mise au point très longue, il devient l'unique char de combat principal des forces blindées françaises, permettant d'assurer la relève de l'AMX-30 B2. Il est prévu qu'il reste en service jusqu'en 2040.
À la suite d'une mise en concurrence avec le char américain M1 Abrams et le char anglais Challenger II8, les Émirats arabes unis commandent le char Leclerc en 1993 et deviennent l'unique client à l'export.
Historique
La prise de conscience au cours des années 1970 par l'armée française des insuffisances de l’AMX-30 B2 provoqua en 1977 l’établissement d'un cahier des charges nommé EPC, pour « Engin principal de combat ». L’achat de chars étrangers, comme le M1 Abrams américain, le Leopard 2 allemand ou le Merkava israélien, fut envisagé puis rejeté. De même en 1979, un programme combiné avec l'Allemagne de l'Ouest, sur la base du Leopard 2, n’aboutit pas. Ne restait plus que la solution de la construction d’un modèle national et des études débutèrent donc en ce sens. Son développement sera très long.
Contrairement aux autres programmes occidentaux, on misa plus sur une protection active que passive, dans le but de limiter la masse finale du véhicule. La mobilité, permettant les esquives, et le système de conduite de tir furent particulièrement soignés. En 1986, l'EPC est nommé Leclerc et l'objectif annoncé est de 1 500, remplaçant les 1 200 AMX-30 et le reliquat d'AMX-13 alors en service. Face à la supériorité numérique des blindés du Pacte de Varsovie qui était l'adversaire de référence, un régiment de Leclerc est censé être équivalent à trois régiments de T-80 ou 6 de T-72.
Avec la fin de la guerre froide, il y a une réduction considérable du nombre de régiments de chars, passés de 17 en 1988 à 6 en 2001 et une cible à 406 chars livrés en 2002.
En 1993, la direction générale de l'Armement tablait sur 650 chars de combat pour un budget total de 39 milliards de francs français de l'époque, hors engins de dépannage et porte-chars
En 2001, l'assemblée nationale estime le coût total du programme Leclerc à 5,7 milliards d'euros (37,4 milliards de francs) dont 3,85 milliards d'euros déjà votés en crédits de paiement. Le coût unitaire moyen est alors de 8 millions d'euros (52,5 millions de francs) (6 549 486,47 € pour un S2), en dépassement de 20 % par rapport aux devis initiaux, en raison des surcoûts du maître d’œuvre industriel, de la réduction de cible de 1500 à 406 et de l'étalement du programme tandis que la cour des comptes a évalué le coût unitaire d'acquisition global du char Leclerc (en tenant compte notamment des coûts de développement, d'industrialisation, de pièces de rechange et de systèmes d'armes annexes, de munitions spécifiques, d'infrastructures, d'instruction et d'entraînement) à 15,9 millions d'euros en 2001
En 2003, seulement 23 chars ont été acceptés par la DGA contre une prévision de 45. En 2004, ce furent seulement 12 chars qui furent livrés au lieu des 45 prévus.
Ces retards résultaient non seulement des mouvements sociaux dans Giat industries mais aussi du refus par la DGA des chars livrés du fait de leurs défauts de qualité (ces derniers concernaient notamment les tourelles, dont la rotation pose des problèmes de sécurité, et le viseur caméra thermique).
En fin d'année 2005, la série XXI (tranches 10 et 11, soit un total de 96 chars) entra en production et, au mois de septembre 2007, il ne restait plus qu'environ 8 chars à livrer fin novembre.
Les chenilles en aluminium, appelées V2, permettaient un gain de masse de l'ordre de 800 kg sur des chenilles acier mais s'usaient vite, et commencent aujourd'hui à être remplacées par les chenilles V5 à corps en acier. Elles équipent d'ailleurs les chars de la dernière tranche T11.
Le fonctionnement des récupérateurs de tir ne s'avère pas satisfaisant, de même que certains des épiscopes (environ 8 000 € pièce) qui présentent des défauts d'étanchéité. Ceux-ci sont fabriqués en République tchèque et en République populaire de Chine ; alors que ceux construits en Chine ont passé les tests de contrôle avec succès, les épiscopes tchèques posent un problème.
La disponibilité du Leclerc était inférieure à 40 % en 2005 contre 60 % en 2004.
En 2013, la disponibilité redevient proche des 60 % sur les 254 chars que possède encore l'Armée de terre et qui ont un âge moyen de neuf ans. Le coût unitaire du maintien en condition opérationnelle est de 351 261 € par char. Le nombre de chars en service était de 226 en 2014 et de 241 en 2015 avec un taux de disponibilité de 65 % à cette date.
En 2016, le taux de disponibilité est passé à 61 % sur 241 chars Leclerc en service, seulement 147 chars sont disponibles. Pour un maintien en condition opérationnelle de 20 000 € par mois environ .
En 1993, un contrat de vente de blindés lourds Leclerc est conclu avec les Émirats arabes unis. Il prévoyait la livraison de 388 chars de bataille, deux chars-école et 46 dépanneurs ainsi que les munitions, les pièces de rechange et les moyens d'instruction liés au Leclerc à partir de 1994, pour un montant de 3,2 milliards de dollars.
Afin d'obtenir ce marché, le prix du char Leclerc fut calculé au plus juste tandis que son coût de fabrication unitaire augmentait. En 2000, un problème de mise à niveau des chars provoque l'ajournement des livraisons, le temps pour les deux parties de trouver un accord permettant de reprendre les livraisons le plus vite possible. Le problème venait de la mise à niveau des premiers chars, devant être livrés au standard de la dernière tranche. Giat Industries déploya une forte délégation de deux-cents personnes environ chargées de la remise à niveau des chars. La livraison des 388 chars se termina fin 2003.
Un problème presque identique frappa la livraison des chars de dépannage DNG/DCL pour le même pays. Il fallut remettre tous les chars déjà livrés en conformité avec la dernière évolution du dépanneur (dépanneur nouvelle génération ARV, pour Armored Recovery Vehicle) ; les livraisons furent stoppées alors qu'il restait dix-huit exemplaires à livrer. Le problème résolu, les livraisons reprirent début 2007 et se soldèrent par la livraison des derniers ARV dans le courant du troisième trimestre 2008.
Le contrat émirati constitua un apport de charge considérable pour l'entreprise au cours des dernières années. À titre d'exemple, en 2001, l'exécution de ce contrat représentait environ 25 % de l'activité globale productive de Giat Industries. Cependant, son exécution a conduit à des pertes considérables pour l'entreprise, estimées à plus de 1,3 milliard d'euros en 2000.
Ce contrat a connu un aléa supplémentaire. La négociation, imposée en dollars par les E.A.U., plutôt qu'en francs français, a ajouté du poids à la note finale (l'entreprise « paye » en francs puis en euro, mais est payée, à livraison, en dollars, les fluctuations de ce dernier changeant du tout au tout le rapport pertes/bénéfices final). Un plan d'acomptes favorable avait permis à Giat de dégager des réserves de trésorerie. Mais ces sommes ont fait l'objet de prises de risques inconsidérées qui ont entraîné des pertes de change d'un montant de 150 millions d'euros.
Ce pays cède de 70 a 80 chars à l'armée jordanienne en septembre 2020
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Le Leopard 2 est un char de combat allemand développé initialement pour remplacer les M48 Patton utilisés par la Bundeswehr et évoluer aux côtés du Leopard 1 déjà en service. Le Leopard 2 surpassait ce dernier dans le domaine de la mobilité, de la protection et de la puissance de feu. Sa bonne réputation est reconnue au niveau international
Historique
En 1969, les trois séries d'essais des prototypes du futur char de combat MBT-70 américano-allemand démontrèrent que ce prototype, hautement sophistiqué, était devenu trop lourd. La prochaine étape du processus de développement allait donc devoir porter sur la refonte du char afin de réduire son poids. Néanmoins, aucun des deux pays ne parvinrent à un accord et le programme MBT-70 fut définitivement stoppé le 20 janvier 1970 après avoir coûté huit cents trente millions de deutschemark. Les États-Unis et l'Allemagne de l'Ouest décidèrent donc, chacun, de développer de leur propre côté, leurs chars de combat respectifs.
De 1965 à 1967, Porsche s'était vu accorder un contrat visant à concevoir des améliorations à apporter au Leopard 1, tout juste entré en service. Ce programme baptisé Léopard Doré (en allemand, Vergoldeter Leopard) avait pour but de rendre les futures versions du Léopard 1 aussi compétitives que le MBT-70.
En 1967, lorsque les premières tensions entre les États-Unis et l'Allemagne de l'Ouest apparurent, le Ministère fédéral de la Défense décida de poursuivre le programme Léopard Doré parallèlement au développement conjoint du MBT-70. Krauss Maffei fut choisi comme maître d'œuvre, Porsche était chargé de concevoir le châssis tandis que Wegmann s'occupait de la tourelle. Deux prototypes du Keiler (sanglier) furent fabriqués en 1969 et 1970 sous l'appellation ET 01 et ET 02.
Le Keiler possédait une tourelle aux formes anguleuses avec un masque en pointe de flèche. Utilisant la méthode d'assemblage par mécanosoudure, la tourelle était recouverte d'un blindage espacé constitué d'une carapace en acier haute dureté. L'armement consistait en un canon à âme lisse de 105 mm tirant des obus-flèches. Son glacis présentait une inclinaison importante et la motorisation était assurée par un moteur V10 diesel MB 872 couplé à une boîte de vitesse automatique ZF 4 HP 400. Le moteur MB 872 était une version raccourcie à dix cylindres du moteur V12 diesel MB-873 du KPz-70.
En fin 1969, l'Office fédéral allemand des techniques de l'armement et de l'approvisionnement lança une étude dans le but de ré-utiliser les composants développés durant le programme MBT-70 sur une version modifiée du Keiler appelée Eber (verrat). L'Eber reprenait notamment le canon XM150 de 152 mm du MBT-70 ainsi que le canon-mitrailleur de 20 mm monté sur un tourelleau télé-opéré.
En début 1970, Helmut Schmidt et le Ministère fédéral de la Défense recommandèrent de poursuivre le développement du Léopard Doré mais en adoptant, cette fois-ci, le moteur V12 diesel du KPz-70. Dix prototypes armés d'un canon lisse Rheinmetall de 105 mm suivi de sept autres armés d'un canon lisse de 120 mm furent commandés, Krauss Maffei fut encore une fois, choisi comme maître d'œuvre. Seize châssis (portant l'appellation de PT 1 à PT 17) et dix-sept tourelles furent construit entre 1972 et 1974. Une version armée du canon XM150 de 152 mm du MBT-70 baptisée Leopard 2 FK (FlugKörper ; missile) fut envisagée mais le projet fut annulé en 1971.
Appelés Leopard 2 K (Kanone ; canon), ces prototypes reprenaient une partie des équipements de motorisation hydraulique de la tourelle du MBT-70 ainsi que ses galets de roulement, ses chenilles, son moteur et sa boîte de vitesses. Mais contrairement à ce dernier, le Leopard 2 K retournait à une configuration classique d'équipage à quatre hommes avec pilote en châssis. Reprenant l'architecture du Keiler, le Leopard 2 K devait respecter l'indice de classement OTAN MLC 50 (masse inférieure à 45 tonnes). En dehors de l'armement, ces prototypes se différenciaient aussi par leurs châssis : (modèle de chenilles, configuration du groupe motopropulseur, nombre de galets et suspensions, etc.).
Les essais de ces matériels se déroulèrent en Allemagne de l'Ouest de 1972 à 1974 à Münster et à Meppen. De février à mars 1975, quatre Leopard 2 K effectuèrent des tests climatiques en conditions hivernales à Shilo, au Canada et en conditions désertiques à Yuma, aux États-Unis du mois d'avril à mai.
Il s'est avéré que les prototypes Leopard 2 K étaient entre 1,5 tonnes et 5,5 tonnes plus lourds que la limite des 45 tonnes imposées. Wegmann développa donc une nouvelle tourelle, ayant le même blindage mais plus légère surnommée Spitzmaus (musaraigne) en raison de sa forme pointue. La tourelle Spitzmaus amena des contraintes en termes de volume disponible sous blindage qui empêchèrent de monter le viseur télémétrique EMES-12 qui, ayant une base de 2 m, était trop large pour être monté. Leitz et AEG-Telefunken trouvèrent une solution en développant un télémètre à corrélation électronique EMES-13 ayant une base d'à peine 35 cm permettant son installation à l'avant-droite de la tourelle.
Parallèlement, les premières analyses de la guerre du Kippour démontraient clairement que les chars de combat devaient être à l'avenir mieux blindés afin de contrer les missiles antichars. Le cahier des charges fut modifié afin de faire passer l'indice de classement OTAN de MLC 50 à MLC 60 (54 tonnes). La tourelle N°14 fut modifiée pour accueillir un blindage composite capable de résister, à 1 500 m, aux obus-flèches de calibres de 115 mm et 120 mm ainsi que des obus explosifs à charge creuse de 120 mm. La création de cette tourelle a représenté une percée dans le développement du Leopard 2 et constituait un premier pas vers le Leopard 2 AV.
En 1973, un processus de négociation s'ouvrit entre les États-Unis et l'Allemagne de l'Ouest dans le but de standardiser certains des composants de leurs futurs chars de combat respectifs. Ces négociations aboutirent à un mémorandum d'entente qui fut signé le 1er décembre 1974 et un amendement en juillet 1976. Un châssis du Leopard 2 K, le PT 07, fut vendu et livré aux États-Unis en février 1973 afin d'être évalué par l'US Army au terrain d'essai d'Aberdeen. Une partie du mémorandum d'entente consistait en une série de tests comparatifs entre le prototype PT 07 du Leopard 2 K et les deux prototypes du XM1.
Afin de répondre aux caractéristiques de performances établies par le XM1 (niveau de protection ballistique, compartimentation des munitions avec utilisation de panneaux anti-explosion), Krauss-Maffei fut chargé de mener une étude visant à modifier le prototype du Leopard 2, en réalisant le moins de changements possibles et en respectant les contraintes liées aux coûts.
Afin de satisfaire aux exigences américaines du mémorandum d'entente, Porsche, Krauss-Maffei et Wegmann conçurent le Leopard 2 AV (Austere Version ; version austère) ou (American Version ; version américaine). La tourelle avait été conçue sur l'expérience acquise avec la tourelle T 14 mod. mais intégrait une conduite de tir moins sophistiquée. Le châssis intégrait dans sa pointe avant un réservoir de carburant intercalé entre du blindage composite. Les déports de caisse étaient désormais à bords droits.
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