Le père Noël est un personnage folklorique, archétypal, fictif et mythique lié à la fête de Noël dont les racines profondes remontent à des rites et croyances antiques. Il est associé à la mère Noël.
Origines
« Le Bonhomme Noël » par Osvaldo Tofani dans ses habits verts et sur une luge (Le Monde illustré, 21 décembre 1895). Le père Noël tel qu'il est communément représenté (comme ci-contre, à droite) ne se réduit pas à la fonction « pédagogique » qui dominerait son usage actuel. Il peut être vu comme une construction syncrétiste relativement moderne mais ayant de lointaines origines : si Nicolas de Myre est traditionnellement considéré comme le saint à l'origine du père Noël, ce personnage cosmopolite est le fruit d'un mélange entre plusieurs traditions, contes, légendes et folklores. La sociologue Martyne Perrot résume ce syncrétisme : « l'idée que le père Noël est américain est partiellement vraie car la construction de ce personnage est en fait liée à l'histoire des migrants newyorkais ; c'est un personnage migrant, qui a pris un peu de tous les pays où il est passé et il est riche d'emprunts culturels divers. »
Noël renvoie au jour de la Nativité, c'est-à-dire au jour de la naissance de Jésus : le père Noël est donc avant tout rattaché à une fête chrétienne.
Pendant longtemps, on fêta la Nativité et l'Épiphanie — fixée au 6 janvier — le même jour. Au ive siècle, sous le règne de l'empereur Constantin, la toute première célébration chrétienne de Noël a lieu à Rome à la date du 25 décembre 336 et il s'ensuivit que les deux événements furent fêtés distinctement.
Une fête païenne associée au solstice d'hiver
Le rapprochement de la fête de Noël avec celle des Saturnales dans la Rome antique a été fait depuis longtemps. Marquées par de grandes réjouissances populaires, les Saturnales voyaient les barrières sociales disparaître : on organisait des repas, on échangeait des cadeaux, on offrait des figurines aux enfants et on plaçait des plantes vertes dans les maisons, notamment du houx, du gui et du lierre. À partir de 274, les Saturnales sont prolongées le 25 décembre par le Dies Natalis Solis Invicti « le jour de naissance de Sol Invictus », le retour du soleil, le rallongement du jour.
Pendant longtemps, l'année commençait avec les premiers jours du printemps, qui donnait lieu également à des rites. Symmaque écrit à la fin du ive siècle, que « aux premiers jours de mars, en ville, on vit advenir la coutume d'offrir des cadeaux en souvenir du roi Tatius qui avait été le premier à lire les signes de bons auspices pour l'année à venir dans les branches de l'arbre fertile qui se trouvait dans le bois sacré de Strena. » Certains exégètes juifs et chrétiens ont écrit que les fêtes de Hanoucca et de la Nativité avaient été créées pour contrebalancer les fêtes du « soleil invaincu ». Au Moyen Âge, la fête des fous donna lieu à tant d'excès qu'elle fut limitée, voire recadrée.
D'autres origines païennes
Des ethnobotanistes comme Jonathan Ott (en) suggèrent l'idée que la tenue rouge et blanche du père Noël est liée à l'amanite tue-mouches utilisée par les chamanes en Sibérie pour ses propriétés psychoactives qui altèrent leur état de conscience, pouvant ainsi réaliser leur « vol » à travers le trou de fumée d'une yourte (ce rituel chamanique étant analogue au passage du père Noël par les cheminées). L'historien Ronald Hutton juge cette thèse sans fondement sérieux. Le renne volant pourrait symboliser l'utilisation d'amanite tue-mouches par des chamanes samis.
D'autres hypothèses relient le père Noël à la mythologie nordique. Il pourrait puiser ses origines dans les dieux Thor, vieillard habillé en rouge et à barbe blanche voyageant sur son char que tirent des boucs, ou Odin chevauchant Sleipnir, son cheval à huit pattes (avatar du traîneau du père Noël, tiré par huit rennes). Certains ethnologues, tel Arnold van Gennep, veulent y voir le succédané ou la survivance d'un prétendu dieu celte Gargan qui portait une hotte et des bottes.
La légende de saint Nicolas, une récupération des traditions païennes
Avec l'arrivée de la chrétienté, il y eut plusieurs réformes pour essayer de supprimer les anciens rituels : en France, sous l'Ancien Régime, le 1er janvier est fixé comme premier jour de l'année civile par l'édit du Roussillon du 9 août 1564, mais d'autres États l'avaient adopté auparavant, comme le Saint-Empire romain. Du côté de Lyon, avant cet édit, par exemple, l'année commençait justement le 25 décembre.
La légende de saint Nicolas est établie depuis le Moyen Âge : on le célèbre le 6 décembre, mais selon le calendrier Julien, le jour tombe le 19 décembre. Ce rite vient naturellement se confondre avec ceux, plus anciens, de célébration du solstice d'hiver. Personnage populaire de l'hagiographie chrétienne, son culte se développe rapidement en Europe occidentale après l'arrivée de ses reliques à Bari en Italie en 1087.
Lors des Croisades, au xie siècle, sa dépouille avait été volée par des marchands italiens. Les reliques ont été transférées à Bari. Un chevalier lorrain aurait aussi récupéré une de ses phalanges et l’offrit à l’église de Port. Devenue lieu de pèlerinage, la ville est alors rebaptisée Saint-Nicolas-de-Port. Saint Nicolas devient le saint patron de la Lorraine. En 1477, le duc de Lorraine, René II, lui attribue sa victoire contre Charles le Téméraire. Par la suite, sa légende sera reliée à la Nativité. Il deviendra dans presque toute la France « Papa Noël » soit « père de la Nativité ».
À Bari, la relique aurait produit des miracles. Selon une légende, saint Nicolas aurait ressuscité trois enfants découpés par un horrible boucher. Il est alors présenté comme le saint protecteur des tout-petits. C’est pourquoi, en sa mémoire, le 6 décembre de chaque année, principalement dans les pays d’Europe du Nord et de l’Est (notamment dans l’Est de la France en Alsace, à Metz, à Nancy et à Saint-Nicolas-de-Port), la coutume veut qu’un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l’était (grande barbe, crosse d’évêque, mitre, grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages. Au xvie siècle, la légende du saint s’enrichit avec le personnage du père Fouettard qui punit les enfants désobéissants (selon certaines traditions, celui-ci serait en fait le boucher de la légende). En France, à partir du xiie siècle également, le vieux qui présidait ce cortège est par la suite appelé « Noël ».
Dans l'historiographie, le « bonhomme Hiver » remonte au Moyen Âge, il est cet homme usé qui vient se réchauffer au feu nouveau (la grosse bûche consacrée) et à qui l'on offre des présents. Au xviiie siècle, l'idée de Noël comme jour sacré de la famille fait son chemin tant dans l'aristocratie que chez les bourgeois et les artisans. Au cours de la première révolution industrielle, se met en place un processus qui associe cadeaux, commerce et moments de générosité envers les enfants : c'est l'invention de la vitrine pleine de jouets et du mythe de la cheminée, profondément urbaine.
Réforme, Father Christmas et saint Nicolas des Flandres néerlandaises
Au moment de la Réforme, les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l’enfant Jésus (le Christkind allemand). Aux Pays-Bas, saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, Sinter Klaas par l’influence des huguenots. Au Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps le personnage de l’enfant Jésus, alors que Santa Claus se charge de distribuer des cadeaux aux petits anglophones. Au xviiie siècle, les souverains allemands entament un processus de laïcisation : les figures chrétiennes sont remplacées par d’anciens symboles germaniques. C’est le retour du petit peuple des fées, des elfes et du vieil homme de Noël (le Weihnachtsmann) qui distribue en traîneau des sapins décorés de cadeaux.
L'historiographie du père Noël est donc très complexe : à la fin du xviie siècle, on trouve par exemple un « father Christmas » dans des gravures anglaises, qui renvoie à des mascarades depuis longtemps établies au moment du solstice d'hiver dans toutes les îles Britanniques. La tradition du père Noël semble donc avoir des origines en Europe du Nord.
Le père Noël est l'équivalent français du Father Christmas britannique, du Santa Claus nord-américain dont le nom est lui-même une déformation du Sinterklaas (saint Nicolas) néerlandais. Il est, par son apparence, en partie inspiré de Julenisse, un lutin nordique qui apporte des cadeaux, lors de la fête du milieu de l'hiver appelée la Midtvintersblot.
Le père Noël a-t-il toujours été en habits rouges, avec une barbe et un bonnet pointu ? Non : l'imagerie française le montre vers 1870-1890 en vieil homme habillé d'un manteau principalement vert et parfois bleu. Un peu avant 1914, il s'habille de rouge.
De saint Nicolas à Santa Claus
Portrait moderne du père Noël fréquemment montré comme écoutant les souhaits de Noël des enfants.
Des enfants entourant le père Noël du magasin Eaton de Montréal en 1941. Montréal, Québec. Le père Noël tel que nous le connaissons aujourd'hui est issu d'un triple mouvement en profondeur, l’américanisation, l’uniformisation et la déchristianisation. Il est popularisé dans la deuxième moitié du xixe siècle aux États-Unis, nation d’immigrants, en majorité de protestants qui rapportent avec eux les traditions européennes et les légendes des pays froids, leurs rennes, leurs lutins et leurs sapins. Il prend le nom de Santa Claus, directement inspiré du saint Nicolas des Flandres néerlandaises.
En 1821, le livre A New-year’s present, to the little ones from five to twelve (Un Cadeau pour le nouvel an aux petits de cinq à douze ans) est publié à New York (sous l’influence des Hollandais qui, en fondant La Nouvelle-Amsterdam au xviie siècle, importent le Sinter Klaas). Il contient le poème anonyme Old Santeclaus qui décrit un vieil homme qui apporte des cadeaux aux enfants sur un traîneau tiré par des rennes.
Le 23 décembre 1823, le journal Sentinel de Troy, dans l'État de New York, publie anonymement (mais attribué au professeur américain Clement Clarke Moore ou au major Henry Livingston Junior) le poème A Visit from St. Nicholas dans lequel saint Nicolas est présenté comme un lutin sympathique, dodu et souriant, qui distribue des cadeaux dans les maisons et se déplace sur un traîneau volant tiré par huit rennes nommés respectivement : Fougueux (Dasher), Danseur (Dancer), Fringant (Prancer), Rusé (Vixen), Comète (Comet), Cupidon (Cupid), Tonnerre (Donder) et Éclair (Blitzen). Ce poème a joué un rôle très important dans l’élaboration du mythe actuel, reprenant les attributs de saint Nicolas (barbe blanche, vêtements rouges et hotte) mais troquant sa mitre, sa crosse et son âne pour un bonnet rouge, un sucre d'orge et un traîneau tout en se débarrassant du père Fouettard. Après le journal Sentinel en 1823, il est repris les années suivantes par plusieurs journaux britanniques et américains (notamment sous l'influence des illustrateurs John Tenniel pour l'hebdomadaire Punch en 1850 et Thomas Nast dans le Harper's Weekly en 1863 qui fixent la figure du père Noël que nous connaissons aujourd'hui, un joyeux vieillard dodu à barbe blanche de 153 à 193 ans, pantalon bouffant retenu par un ceinturon noir et vareuse bordée de fourrure blanche, bonnet rouge et hotte remplie de jouets), puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
Il ne semble pas que la fête de Saint-Nicolas soit réapparue à New York durant la guerre d'indépendance, pour raviver la mémoire de l'origine hollandaise de la ville, autrefois appelée La Nouvelle-Amsterdam : cette thèse a été réfutée par Charles W. Jones qui affirme ne pas avoir retrouvé de documentation pour l'étayer. Howard G. Hageman, qui maintient l'existence d'une fête populaire de Saint-Nicolas chez les premiers colons hollandais de la vallée de l'Hudson en dépit de l'hostilité de la hiérarchie protestante, affirme cependant que cette tradition hollandaise de fêter saint Nicolas avait complètement disparu lorsque Washington Irving fonda la St. Nicholas Society of New York en 1835.
C'est vers 1850 que le passage de la célébration de la Saint-Nicolas à celle de Noël se fixe au Royaume-Uni, en lien avec Charles Dickens et ses « Livres de Noël » qui connaissent un gros succès (des traductions en français sont disponibles moins de dix ans plus tard). En 1863, le journal new-yorkais Harper's Weekly représente un « Santa Claus » vêtu d'un costume orné de fourrure blanche et d'une large ceinture de cuir. Pendant près de trente ans, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste du journal, décline ensuite par des centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus et donne au mythe ses principales caractéristiques visuelles : un petit bonhomme rond, vêtu d'une houppelande en fourrure, la pipe au coin de la bouche comme un Hollandais (notamment dans un livre en couleur de 1866 intitulé Santa Klaus and his works où la couleur rouge de l'habit est établie, mais pas encore le blanc de la fourrure parfois de couleur sombre). C'est également Nast qui, dans un dessin de 1885, établit la résidence officielle du père Noël au pôle Nord. Les raisons du choix d'une contrée froide et éloignée ne sont pas claires mais certainement en rapport avec l'iconographie de Santa Claus habillé chaudement et utilisant un traîneau tiré par des rennes. Le petit-fils de Nast a affirmé que le choix de son grand-père a été dicté par le fait que ce pôle est équidistant de la majorité des pays de l'hémisphère Nord. Cette idée est reprise l'année suivante par l'écrivain George P. Webster qui précise que « sa manufacture de jouets et sa demeure, pendant les longs mois d'été, sont cachées dans la glace et la neige du pôle Nord ».
Fonction
Qu'il soit appelé Father Christmas ou Santa Claus en anglais, Weihnachtsmann en allemand, ou père Noël, sa fonction principale est de distribuer des cadeaux aux enfants dans les maisons pendant la nuit de Noël qui a lieu chaque année du 24 au 25 décembre.
Même si le mythe peut varier fortement d'une région à l'autre, notamment à cause du climat du 25 décembre qui peut aller du début de l'hiver dans l'hémisphère nord au début de l'été dans l'hémisphère sud, on l'imagine généralement comme un gros homme avec une longue barbe blanche, habillé de vêtements chauds de couleur rouge avec un liseré de fourrure blanche ; des lutins l'aident à préparer les cadeaux. Il effectue la distribution à bord d'un traîneau volant tiré par des rennes.
Il entre dans les maisons par la cheminée et dépose les cadeaux dans des chaussures disposées autour du sapin de Noël ou devant la cheminée (en France), dans des chaussettes prévues à cet effet accrochées à la cheminée (en Amérique du Nord et au Royaume-Uni), ou tout simplement sous le sapin. En Islande, il dépose un petit cadeau dans une chaussure que les enfants laissent sur le bord d'une fenêtre dès le début du mois de décembre. Au Québec, les cadeaux au pied du sapin sont de mise, en plus des « bas de Noël » disposés sur la cheminée dans lesquels on met les petites surprises.
Rennes du père Noël
Jusqu'au tournant du xxe siècle, le père Noël n'a que huit rennes (Tornade, Danseur, Furie, Fringant, Comète, Cupidon, Éclair et Tonnerre). Le neuvième, nommé Rudolph (Rodolphe en français), fut créé en 1939 par le poète Robert L. May dans un conte où le père Noël doit affronter des conditions météorologiques si mauvaises qu'il risque d'être en retard dans sa livraison de cadeaux. Dans cette histoire, il réussit à les distribuer grâce au nez lumineux de Rudolph qui l'orientait dans la tempête.
En 2001 est sorti un film d'animation anglais avec des personnages en pâte à modeler dont le héros est Robbie le renne qui rêve de devenir un membre de l'attelage du père Noël comme son père.
Lieu d'habitation
Bureau de poste du Père Noël à Rovaniemi. Le lieu d'habitation supposé du père Noël est très controversé. Selon les Norvégiens il habite à Drøbak, à 50 km au sud d'Oslo. Pour les Suédois, c'est à Gesunda (en), au nord-ouest de Stockholm, et pour les Danois au Groenland. Les Américains considèrent encore aujourd'hui qu'il habite au pôle Nord. En 1927 les Finlandais ont décrété que le père Noël ne pouvait pas y vivre, car il lui fallait nourrir ses rennes : ils fixèrent sa résidence en Laponie, au Korvatunturi puis, cette région étant un peu isolée, ils l'ont fait déménager près de la ville de Rovaniemi au Village du Père Noël. Depuis 1999, Ded Moroz, le cousin russe du père Noël, avec sa petite fille Snégourotchka, a une résidence officielle dans la ville de Veliki Oustioug, dans le nord de la Russie. Au Canada une grande partie de la population croit qu'il réside au pôle Nord, certains qu'il serait dans le grand nord canadien. Selon la célèbre chanson de Joseph (Pierre Laurendeau), reprise par Les Colocs, le personnage serait en fait québécois comme l'indique le titre lui-même, Le Père Noël c't'un Québécois.
En 1953, Réal Rousseau et Jacques T. Melchers construisirent la résidence d'été du père Noël à Val-David dans les Laurentides, au Québec. Le père Noël y déménagea l'année-même et y arriva en hélicoptère. Il y revient à chaque été et a reçu près de 3 millions de visiteurs.
Dans le Pacifique, l'île Christmas se revendique également comme une résidence secondaire du père Noël. La Turquie, qui a gardé des reliques de saint Nicolas dans la très touristique région d'Antalya, est aussi de la partie.
Dans certains pays, une lettre envoyée au père Noël (quelle que soit l'adresse inscrite : pôle Nord, Laponie ou autre) peut être traitée par le service des postes qui répond ainsi aux jeunes expéditeurs.
Dans le monde
Au Canada
H0H 0H0 est un code postal utilisé par Postes Canada pour acheminer le million de lettres annuelles destinées au père Noël au pôle Nord. En 1974, le personnel de Postes Canada à Montréal recevait une quantité considérable de lettres adressées au père Noël et ces lettres étaient traitées comme « indistribuables ». Comme les employés ne voulaient pas que les expéditeurs, pour la plupart des enfants, soient déçus par l'absence de réponse, ils se mirent à répondre eux-mêmes. La quantité de courrier adressé au père Noël a augmenté chaque année, au point où Postes Canada décida de mettre en place un programme officiel de réponse aux lettres adressées au père Noël, en 1983. Environ un million de lettres pour le père Noël sont reçues chaque année, dont certaines provenant d'autres pays que le Canada. Chaque expéditeur recevra une réponse dans la langue qu'il a utilisée pour écrire au père Noël.
Postes Canada a mis en place une adresse spéciale pour le père Noël, avec son code postal dédié : Père Noël, Pôle Nord H0H 0H0, Canada. Le code postal « H0H 0H0 » a été choisi en ressemblance au rire caractéristique du père Noël (en anglais) : « Ho ! Ho ! Ho ! ».
Le 22 décembre 2010, le ministre canadien de la Citoyenneté et de l’Immigration a affirmé lui avoir remis son certificat de citoyenneté.
En France
Image humoristique d'Henry Gerbault (avant 1913) : un père Noël vert à bonnet pointu portant une hotte pleine de cadeaux. Apparition de l'expression en français
D'après la Base historique du vocabulaire français, le premier emploi attesté de la locution nominale père Noël se trouve dans le numéro de La Revue comique à l'usage des gens sérieux paru le 23 décembre 1848 :
« – Pan ! pan !
– Qui est là ?
– Le vieux père Noël de 1848.
– Farceur !
– Il n'y a pas de farceur ; je suis réellement le père Noël qui vient vous rendre visite. Ouvrez, je meurs de froid.
– Entrez, alors ; mais, à vrai dire, je ne vous attendais guère. Pourquoi n'êtes-vous pas tombé chez moi par la cheminée, selon l'usage ? »
Le Trésor de la langue française informatisé retient comme premier emploi significatif de père Noël celui qu'en fait l'écrivaine George Sand dans son Histoire de ma vie, parue en 1855 :
« Ce que je n'ai pas oublié, c'est la croyance absolue que j'avais à la descente par le tuyau de la cheminée du petit père Noël, bon vieillard à barbe blanche, qui, à l'heure de minuit, devait venir déposer dans mon petit soulier un cadeau que j'y trouvais à mon réveil. »
Légende de Morlac
Une légende née des entrailles de la forêt de Morlac relaterait que le Père Noël ne se manifesterait qu'une année sur deux. En effet, c'est dans cette mystérieuse forêt que l'un des 9 rennes, Cupidon, se serait égaré lors d'une distribution de cadeaux. Afin d'exprimer sa tristesse, le Père Noël accompagné de ses 8 rennes ne ferait désormais son apparition que les années impaires. La date de la disparition de Cupidon coïncide étrangement à la première découverte d'ivoire dans les dents humaines.
Provence, Italie
Cet usage propre à Sand cité ci-dessus n'est pas général à la France de cette époque, puisque dans la deuxième partie du xixe siècle, on parle du « bonhomme de Noël », du « bonhomme Noël », ou du « petit Noël ou petit Jésus ». D'autre part, la France est surtout un ensemble de traditions locales très riches et variées : par exemple, la Provence privilégie les santons, la crèche et l'arrivée des Rois Mages chargés de cadeaux ; en Franche-Comté, il s'agit d'une fée montée sur son âne, qui arrive le jour de Noël ou, bien plus tard, le jour de l’Épiphanie — l'arrivée des Rois chargés de présents —, comme en Italie, où la Befana, qui est aussi une sorte de fée ou de mère-fouetarde, vient récompenser ou punir les enfants dans la nuit précédent le jour de l'Épiphanie : elle offre soit des bonbons soit du charbon, et cette tradition est encore très vive dans la Péninsule, profondément attachée aux figures féminines (comme la Vierge), et où les enfants n'ont leurs cadeaux que ce jour-là et non pas le soir du 24 décembre.
Manifestations
Depuis le début du xxe siècle, cette fête se laïcise et n'est plus l'apanage des chrétiens.
En 1946, la chanson Petit Papa Noël est transmise sur les ondes françaises : à l'origine, elle a été créée en hommage aux enfants dont les pères sont absents du fait de la guerre.
Après la Seconde Guerre mondiale, le père Noël à l'image actuelle (vieillard débonnaire barbu, rondelet et jovial, à la houppelande rouge et au ceinturon noir) arrive en France avec le plan Marshall et la marque Coca-Cola qui fige cette image du père Noël qu’il n’a pas créée, mais simplement popularisée, dans les années 1930. Une campagne de presse condamnant son utilisation comme outil de merchandising est alors menée et atteint son paroxysme lorsqu'un prêtre dijonnais, Jacques Nourissat, condamne au bûcher le personnage du père Noël, outré qu'il soit à l'effigie des grands magasins de Dijon. Cet autodafé a lieu sur les grilles de la cathédrale Saint-Bénigne le 23 décembre 1951. Cet évènement donne lieu à de vifs débats entre les écrivains catholiques Gilbert Cesbron et François Mauriac, qui reprochent la marchandisation du père Noël, tandis que des personnalités comme René Barjavel, Jean Cocteau ou Claude Lévi-Strauss prennent sa défense.
Le secrétariat du Père Noël est créé par le ministre des PTT, Jacques Marette, en 1962 dans le service des « rebuts » de l'hôtel des Postes à Paris. Il est ensuite transféré en 1967 au sein du centre des recherches du courrier la Poste à Libourne (le seul qui soit autorisé à ouvrir le courrier). La lettre au Père Noël est donc ouverte pour retrouver l'adresse de l'expéditeur et lui envoyer gratuitement une carte-réponse. La première « secrétaire du père Noël » qui rédige ainsi la première réponse par l'entremise des PTT en 1962, est en réalité la propre sœur du ministre Marette, la pédiatre et psychanalyste38 Françoise Dolto.
Cette opération, plébiscitée par les enfants et leurs parents, connaît un succès grandissant : le courrier reçu par le père Noël a plus que doublé en dix ans. En 2007, le père Noël a reçu plus d'1,6 million de courriers, dont 1,43 million de lettres et 181 200 courriels (via le portail Internet du Groupe La Poste et le site du père Noël de La Poste - www.laposte.fr/pere-noel), cette évolution se stabilisant depuis. Le Service Client Courrier de Libourne est toujours au service du père Noël. En 2012, plus de 1 700 000 lettres et de 200 000 courriels, en provenance de plus de 120 pays. Chaque enfant peut imaginer l'adresse qu'il souhaite et le nom du père Noël, la lettre arrivera et sera traitée. En 2014, toute l'histoire du secrétariat du père Noël de La Poste est racontée pour la première fois dans un livre scientifique.
Récupération marchande
Le Père Noël en couverture du magazine américain Puck du 7 décembre 1904. La dimension mercantile de Noël ne doit pas être évacuée : c'est un dispositif mis en place depuis au moins le milieu du xixe siècle. Comme le démontre du reste Martyne Perrot, « il s’agit d’une fête et d’une pratique qui sont étroitement liées aux différentes évolutions du commerce, que ce soit pour les bimbeloteries ou le développement des grands magasins. On voit apparaître alors, dès le xixe siècle, différentes innovations qui perdurent encore de nos jours : les catalogues qui soulignent les tendances du moment, les affiches publicitaires avec les premiers personnages incarnant Noël, l’empaquetage systématique du présent par du papier cadeau, ou encore l’instauration des premières vitrines animées des grands magasins. »
L'idée selon laquelle le père Noël aurait été dessiné par la compagnie Coca-Cola en 1931 est une légende urbaine. Une étude de la représentation du père Noël dans les années précédentes montre en effet que l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui était déjà répandu, y compris sa couleur rouge, utilisée dès 1866, et même avant, par exemple aux Pays-Bas. Ainsi, dès 1896, le père Noël apparaît déjà habillé en rouge et blanc essentiellement sous sa forme actuelle dans plusieurs couvertures du magazine Puck. Cette couleur est dès lors celle qui est principalement associée à la pompe ecclésiastique, de même que la mitre : cependant, lorsque l'on regarde l'iconographie de saint Nicolas sur plusieurs siècles, l'habit prend de multiples couleurs... Coca-Cola, en 1931, associe sa marque aux représentations de Santa Claus fabriquées par l'illustrateur Haddon Sundblom qui travailla longtemps pour la D'Arcy Advertising Agency (en) : il s'inspira du poème A Visit From St. Nicholas datant de 1822 et se prit lui-même pour modèle. De nombreuses entreprises avaient déjà utilisé son image dans des publicités, comme le fabricant de stylos Waterman en 1907, le manufacturier de pneumatiques Michelin en 1919, le fabricant de savon Colgate en 1920 et même Coca-Cola, dès les années 1920, qui reprit alors les illustrations de Thomas Nast. Néanmoins, il est vraisemblable que Coca-Cola ait largement contribué à fixer l'image actuelle du père Noël.
Dans les régions européennes où la tradition de Santa Claus n'existait pas, l'arrivée du père Noël sous sa forme actuelle a pu être ressentie comme l'intrusion d'une fête américaine dans un contexte principalement marchand, ce qui a pu susciter quelques réactions de rejet. Ainsi, le 23 décembre 1951, un Dijonnais particulièrement exalté brûla l'effigie du père Noël sur le parvis de la cathédrale.
Aujourd'hui, le père Noël est également utilisé, le 25 décembre, dans des pays n'ayant pas de tradition chrétienne, tels que la Chine, comme outil de vente et comme occasion d'offrir des cadeaux, de décorer la ville et de réunir la famille. La hotte du père Noël peut être un panier ou être une sorte de grand sac marron dans lequel les cadeaux des enfants doivent être entreposés.
« La marque « Papa Noël » vaut 1 600 milliards de dollars, tandis qu'Apple est évaluée à 87,3 milliards », affirmait David Haigh, PDG de Brand Finance en 2013, qui ajoute : « Il n'est pas étonnant que des marques comme Coca-Cola, Volkswagen ou KFC se pressent pour obtenir son appui. »
Toutes ces marques sont connues dans le monde entier, comme l'image actuelle du père Noël, qui est en définitive aussi le fruit d'une mondialisation des imaginaires, dont les repères ont tendance à s'uniformiser du fait des modes de consommation.
Une auto-école ou autoécole, appelée également « école de conduite », est un établissement d’enseignement qui dispense la formation théorique et pratique et des apprentissages qui permettent de se protéger des dangers de la circulation et de tenir compte des autres usagers de l'espace routier (des piétons et des cyclistes), et en vue de passer l'examen du code de la route relative à divers véhicules routiers dans le but d'obtenir un permis de conduire, et pour conduire une automobile. Différentes formations existent en fonction du type de permis.
Épreuves
Pour les pays qui en sont signataires, la convention de Vienne prévoit que les autorités nationales doivent vérifier les connaissances et les capacités des candidats au permis de conduire. Elle prévoit en particulier que «Le contenu et les modalités des épreuves théorique et pratique sont définis par la législation nationale;».
Examen théorique : 40 questions (35 réponses justes pour obtenir son E.T.G : Examen Théorique Général)
L'auto-école est dans l'obligation d'évaluer l'élève avant le début de la formation. Pour la formation théorique visant à l'obtention de l'examen du code de la route, la formation à l'auto-école s'effectue le plus souvent grâce à des DVD avec des boîtiers de réponses semblables à ceux de l'examen. L'examen se déroule dans une salle avec plusieurs autres candidats, surveillés par un inspecteur, et il faut répondre à 40 questions via un boitier. Pour réussir il faut répondre correctement à au moins 35 questions.
Examen pratique : conduite sur route de 32 minutes pour vérifier si le candidat est capable de conduire une automobile dans le respect du code de la route et en respectant les autres usagers (agglo, hors agglo et autoroute). Pendant cet examen vous devez effectuer une manœuvre (marche arrière ligne droite, marche arrière en courbe, demi tour, rangement en bataille, en épi ou en créneau), répondre à deux questions sur les vérifications du véhicule, une sur l'intérieur et une sur l'extérieur du véhicule (documents, état mécanique, niveaux, tableau de bord, lumières des phares, plaque d'immatriculation,).
La formation pratique est assurée sur un véhicule dont le poids total autorisé en charge (PTAC) n'excède pas 3 500 kg, dans lequel les commandes sont dédoublées (double-pédalage) afin de permettre au formateur de rectifier une éventuelle erreur dangereuse de l'élève ou d'effectuer une démonstration de manœuvre par exemple.
L'apprentissage anticipé de la conduite (AAC), permet à l'élève d'apprendre la conduite d'un véhicule en situation réelle, en parallèle de sa formation traditionnelle. Pour cela, l'élève doit être âgé d'au moins 15 ans et l'accompagnateur doit être titulaire du permis de conduire approprié depuis au moins 5 ans. Il faut également souscrire une extension d'assurance (le plus souvent gratuite) pour le véhicule choisi et ce pour pouvoir présenter aux forces de l'ordre les documents adéquats. Dans un premier temps l’élève devra obtenir son code puis faire vingt heures de conduite minimum dans une auto-école. Lorsque le moniteur l'estime capable de conduire avec un accompagnateur, il lui signe une « attestation de fin de formation initiale ». Puis il y aura un rendez-vous préalable de deux heures avec l'accompagnateur afin de donner toutes les directives de travail pour utiliser au mieux cette conduite accompagnée. L'élève devra faire un an de conduite accompagnée minimum avec 3 000 km minimum et assister à deux rendez-vous pédagogiques avec son accompagnateur. Enfin, il pourra se présenter à l'examen du permis de conduire avec beaucoup plus d’expérience qu'un candidat n'ayant pas suivi cet apprentissage car l'élève sera en situation réelle et autonome, sans que le double-pédalage ni l'accompagnateur ne puissent modifier sa conduite.
Canada
Au Canada (Québec), le cours de conduite n’est pas obligatoire pour obtenir certaines classes de permis de conduire. Cependant, il est obligatoire de réussir un test d’aptitude en se présentant à l’un des établissements de la Société de l'assurance automobile du Québec. Au Québec et en Ontario, il est aussi possible de prendre un cours de conduite pour réduire la période d'attente pour obtenir un permis de conduire probatoire. Ceux qui prennent ce cours peuvent attendre seulement huit mois au lieu de douze pour obtenir le permis probatoire.
En décembre 2007, le projet de loi no 42 a été adopté par l'assemblée nationale et qui rendra les cours de conduite automobile et cyclomoteur obligatoires. La date d'entrée en vigueur des cours obligatoires n'est pas encore connue, les cours redeviendront obligatoires à une date qui sera fixée par la Société de l'assurance automobile du Québec. La durée des futurs cours de conduite auto et cyclomoteur n'est pas encore définie puisque la SAAQ révisera en 2008 l'ensemble du programme de formation.
La nouvelle loi s'applique depuis le 17 janvier 2010. Ainsi, il est dorénavant obligatoire de passer par une école de conduite. Le nouveau programme comprend 24 heures de cours théorique et 15 heures de cours de conduite pratique.
Au Québec, le cours de conduite moto est déjà obligatoire et est obligatoirement divisé en trois étapes :
Cours de théorie (9 heures)
Cours pratique en circuit fermé (4 × 4 h 30)
Cours pratique sur la route. (2 × 2 heures)
France
En France, les auto-écoles sont des sociétés qui participent à l’apprentissage de la conduite, — une pratique considérée dans le métier comme savoir fondamental indispensable pour s’intégrer dans la société — elles délivrent l’enseignement des techniques de maniement d’une voiture, elles interviennent lors de la préparation du permis de conduire et en amont de l'examen, mais aussi en aval.
lors de la préparation du permis de conduire — pour consolider les bases apprises lors de la scolarité obligatoire —,
en amont de l'examen — actions éducatives liées à l'APER et aux ASSR niveau 1 et 2, de compétence Éducation Nationale, ASR et BSR —
en aval de l'examen — stages de remise à niveau, stages de récupération de points, interventions dans les entreprises… — dans le cadre du continuum éducatif
Belgique
En Belgique, l'apprentissage de la conduite est accessible à travers deux filières : (i) la filière libre et ; (ii) la filière auto-école.
Contrairement à la France, un moniteur breveté et indépendant peut travailler en dehors de tout réseau d'auto-école. C'est d'ailleurs l'objet de la startup Benjago qui permet aux personnes désireuses d'apprendre à conduire d'être en relation avec des moniteurs brevetés et indépendants.
La filière libre ne donne pas droit à un permis provisoire pour conduire seul (18 mois) contrairement à la filière auto-école qui prévoit qu'un permis provisoire peut être délivré après 20 heures de cours.
Dans les deux cas, un stage minimum de trois mois est prévu avant de pouvoir passer l'examen pratique.
Depuis, le transfère de compétences fédérales vers les régions en matière de mobilité il y a eu beaucoup de changement. Chaque région (Flandre, Wallonie, Bruxelles) a établis ses propres réglementations. Le site officiel, www.goca.be permet d'obtenir les informations nécessaire aux démarches et choix qu'ils existent pour passer le permis de conduire fonction de la région dans laquelle le domicile est établi.
La Flandre propose différents types formations
En filière libre il en existe de deux types :
- Permis provisoire de 36 mois avec un apprentissage auprès d'un proche ayant le permis définitf depuis 8 ans et n'ayant pas de déchéance endéans les trois dernières années. Dans ce cas, le guide doit suivre une formation de sensibilisation dans une auto école agrée. Ensuite, l'apprenti doit patienter pendant 9 mois avant de présenter l'examen définitif au centre d'examen. Cette examen n'est accessible qu'après la réussite d'un "Test de perception de risque" à présenter dans ce même centre. Une feuille de route doit être remplie pour chaque sortie avec le véhicule reprennant des informations sur la durée et le nombre de kilomètre parcourus.
- Permis provisoire de 36 mois combiné à des heures d'auto écoles (14h). Dans ce cas, c'est la même approche que pour la première situation juste que le faite d'avoir fait 14h d'auto école permis de raccourcir la période d'attente de 9 mois à 6 mois.
Via la fillière auto école:
- Permis provisoire 18 mois après avoir suivit 20h de cours dans une auto école. A la suite de ces 20h , une attestation est délivrée par l'auto école elle même. Avec cela, le candidat pour aller chercher son permis provisoire 18 mois à la commune. Celui - ci permet au candidat de continuer à rouler seule sur la voie publique avec une période d'attente de 3 mois avec de présenter son examen finale. Pour cet examen, le "Test de perception de risques" est toujours nécessaire afin d'y avoir accès.
Pour la région Bruxelloise
Via la filière libre
- Permis provisoire de 36 mois avec un apprentissage auprès d'un proche ayant le permis définitf depuis 8 ans et n'ayant pas de déchéance endéans les trois dernières années. Dans ce cas, le guide doit suivre une formation de sensibilisation dans une auto école agrée. Ensuite, l'apprenti doit patienter pendant 9 mois avant de présenter l'examen définitif au centre d'examen. Cette examen n'est accessible qu'après la réussite d'un "Test de perception de risque" à présenter dans ce même centre. Une feuille de route doit être remplie pour chaque sortie avec le véhicule reprennant des informations sur la durée et le nombre de kilomètre parcourus et une formation de sensibilisation au sein de la Croix-Rouge est obligatoire.
- Permis provisoire de 36 mois combiné à des heures d'auto écoles (14h). Dans ce cas, c'est la même approche que pour la première situation juste que le faite d'avoir fait 14h d'auto école permis de raccourcir la période d'attente de 9 mois à 6 mois.
Via la fillière auto école:
- Permis provisoire 18 mois après avoir suivit 20h de cours dans une auto école. A la suite de ces 20h , une attestation est délivrée par l'auto école elle même. Avec cela, le candidat pour aller chercher son permis provisoire 18 mois à la commune. Celui - ci permet au candidat de continuer à rouler seule sur la voie publique avec une période d'attente de 3 mois avec de présenter son examen finale. Pour cet examen, le "Test de perception de risques" est toujours nécessaire afin d'y avoir accès ainsi qu'une formation de sensibilisation au sein de la Croix-Rouge.
- Accès direct, après avoir suivit une formation de 30h dans une auto école de la région Bruxelloise, il est possible pour le candidat, moyennant la réussite du "Test de perception de risque" et du suivit d'une formation de sensibilisation "Croix-Rouge"
Pour la région Wallone:
Via la filière libre
- Permis provisoire de 36 mois avec un apprentissage auprès d'un proche ayant le permis définitf depuis 8 ans et n'ayant pas de déchéance endéans les trois dernières années. Dans ce cas, le guide doit suivre une formation de sensibilisation dans une auto école agrée. Ensuite, l'apprenti doit patienter pendant 9 mois avant de présenter l'examen définitif au centre d'examen. Cette examen n'est accessible qu'après la réussite d'un "Test de perception de risque" à présenter dans ce même centre. Une feuille de route doit être remplie pour chaque sortie avec le véhicule reprennant des informations sur la durée et le nombre de kilomètre parcourus.
- Permis provisoire de 36 mois combiné à des heures d'auto écoles (14h). Dans ce cas, c'est la même approche que pour la première situation juste que le faite d'avoir fait 14h d'auto école permis de raccourcir la période d'attente de 9 mois à 6 mois.
Via la fillière auto école:
- Permis provisoire 18 mois après avoir suivit 20h de cours dans une auto école. A la suite de ces 20h , une attestation est délivrée par le centre d'examen de la région. Avec cela, le candidat pour aller chercher son permis provisoire 18 mois à la commune. Celui - ci permet au candidat de continuer à rouler seule sur la voie publique avec une période d'attente de 3 mois avec de présenter son examen finale. Pour cet examen, le "Test de perception de risques" est toujours nécessaire afin d'y avoir accès.
- Accès direct, après avoir suivit une formation de 30h dans une auto école de la région Bruxelloise, il est possible pour le candidat, moyennant la réussite du "Test de perception de risque".
Cependant, les lois sont en cours de révision et les choses risquent de changer d'ici peu.
Catégories de formation
B1 : Tricycles et quadricyles à moteur dont la puissance nette n'excède pas 20,4 ch (15 kW). La puissance brute du véhicule soit, la puissance du moteur est à différencier de la puissance nette car elle ne prend pas en compte la perte d'énergie issue de la transmission. Ce calcul est décrit dans une norme européenne. Elle est employée principalement pour l'homologation des quads.
B : Véhicules à quatre roues, toutes cylindrées.
Le permis de conduire de la catégorie E(B) autorise la conduite des ensembles des véhicules dont le poids total autorisé en charge (PTAC) dépasse 3 500 kg (une voiture de la catégorie B, attelée d'une remorque ou d'une caravane).
Être titulaire du permis B au préalable, mais le permis E(B), ne peut être l'objet d'un apprentissage en conduite accompagnée.
Maniabilité : Effectuer une marche arrière avec l'ensemble des véhicules sur un parcours sinueux entre des piquets. Si un piquet est touché ou s'il y a sortie de piste, le candidat est ajourné des épreuves hors circulation et ne pourra pas passer l'épreuve de conduite sur route.