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Renault 4L et R5 : bientôt de retour en électrique
PUBLIÉ LE 12 JANVIER 2021 À 13:00
MIS À JOUR LE 12 JANVIER 2021 À 18:01
PAR JULIEN JODRY
Les mythiques Renault 4L et R5 bientôt de retour ? C’est ce qu’affirme l’agence Reuters qui précise qu’il s’agira de modèles 100% électriques.
(Mise à jour à 13h00) Renault 4L et R5 : bientôt de retour en électrique – La « Renaulution » est en marche, selon la formule employée en interne pour affirmer le nouveau plan stratégique du groupe français. Le 14 janvier prochain, Luca de Meo, qui a pris ses fonctions à sa tête l’été dernier, en dévoilera les contours. Selon l’agence de presse Reuters, cette vaste réorganisation impliquerait la renaissance d’icônes telles que la 4L et la R5, sous des silhouettes néo-rétro exclusivement mues par l’électricité.
Depuis l’arrivée de Luca de Meo aux commandes du Losange, l’italien de 53 ans donne le sentiment de jouer la sécurité. Plutôt que d’innover véritablement, il préfère capitaliser sur des recettes éprouvées, et ne s’en cache. Il avait lui-même déclaré vouloir s’inspirer de la stratégie de montée en gamme administrée par Carlos Tavarès à la marque Peugeot, ces dernières années. Renault entend ainsi « premiumiser » ses futurs modèles en vue d’améliorer ses marges et donc sa profitabilité. Pour y parvenir, la firme Alpine sera mise à contribution en devenant la griffe des variantes les plus dynamiques du catalogue Renault, en remplacement des finitions GT Line, récemment rebaptisées RS Line. Ces versions « Alpine Line » pourraient être chapeautées par de véritables sportives badgées Alpine, à l’avenir.
C’est dans les vieilles marmites…
Si la rumeur se vérifie, Luca de Meo a également la volonté de nous resservir une recette concoctée par ses soins, dans les années 2000. En effet, il fut l’homme à l’origine d’un des come-back les plus retentissants de ce début de siècle en réinventant la Fiat 500. Dans quelques années, il souhaite qu’un sort identique soit réservé aux 4L et R5, respectivement disparues en 1992 et 1996.
La particularité de ces nouveaux modèles résidera dans leur mode de propulsion, puisqu’ils tourneraient le dos à des blocs thermiques. Exclusivement électriques, les futures Renault 4L et R5 pourraient reposer sur la plate-forme existante de la Zoe ou s’en remettre au soubassement plus moderne nommé CMF-EV, dont disposera la future Renault Mégane électrique, fin 2021.
Une offre complémentaire
Mais assurément, la future « 4L’ectrique » constituera l’offre la plus populaire de cette nouvelle gamme électrique. Sans afficher la rusticité de la Citroën Ami, elle devrait essentiellement se destiner à l’autopartage, dans les centre-villes. De son côté la R5 électrique offrira une plus grande polyvalence pour rejoindre les valeurs d’autonomie prônées par la Zoe, en approchant les 400 km.
Des Alpine électriques aussi…
Enfin, Reuters affirme également que Renault envisage de lancer trois modèles électriques sous giron Alpine. A terme, il se murmure que l’artisan dieppois renoncerait purement et simplement à l’énergie fossile, au risque de se mettre à dos les nostalgiques de la Berlinette. Rendez-vous le 14 janvier, sur Auto-Moto, pour découvrir si ces informations se vérifient, lors du lever de voile du plan stratégique « Renaulution ».
En tant que réalisateur
Années | Titres | Notes | Box-office France |
1962 | Le Poulet (Court-métrage) | Film sorti en 1965 Récompensé de l'Oscar du meilleur court-métrage de fiction en 1966 Également producteur | - |
1964 | Les Baisers (segment « Baiser de 16 ans ») | Film à sketches | - |
La Chance et l'amour (segment « La Chance du guerrier ») | Film à sketches | 181 471 entrées |
1966 | Le Vieil homme et l'enfant | Également scénariste | 2 728 049 entrées |
1968 | Mazel Tov ou le Mariage | Également scénariste, acteur et producteur | 411 586 entrées |
1969 | Le Pistonné | Également scénariste et producteur | 1 918 622 entrées |
1970 | Le Cinéma de papa | Également scénariste et acteurN 1 | 167 132 entrées |
1972 | Sex-shop | Également scénariste et acteur | 1 465 092 entrées |
1975 | Le Mâle du siècle | Également scénariste, acteur et producteur | 136 124 entrées |
1976 | La Première fois | Également scénariste | 1 180 831 entrées |
1977 | Un moment d'égarement | Également scénariste | 911 534 entrées |
1980 | Je vous aime | Également scénariste | 1 350 035 entrées |
1981 | Le Maître d'école | Également scénariste | 3 015 596 entrées |
1983 | Tchao Pantin | Également scénariste. | 3 829 139 entrées |
1986 | Jean de Florette | Également adaptation | 7 223 781 entrées |
Manon des sources | Également adaptation | 6 645 177 entrées |
1990 | Uranus | Également scénariste | 2 545 412 entrées |
1993 | Germinal | Également scénariste et producteur | 6 161 776 entrées |
1996 | Lucie Aubrac | Également scénariste | 1 708 050 entrées |
1999 | La débandade | Également scénariste et acteur | 197 721 entrées |
2001 | Une femme de ménage | Également scénariste et producteur | 875 351 entrées |
2004 | L'Un reste, l'autre part | Également scénariste et producteur | 865 516 entrées |
2006 | Ensemble, c'est tout | Également scénariste et producteur | 2 312 431 entrées |
2009 | Trésor | Également scénariste et producteur | 655 437 entrées |
Total au Box-office | - | - | 47 171 777 entrées |
Titres | Années | Box-office France |
Jean de Florette | 1986 | 7 223 657 entrées |
Manon des sources | 1986 | 6 645 117 entrées |
Germinal | 1993 | 6 161 776 entrées |
Tchao Pantin | 1983 | 3 829 139 entrées |
Le Maître d'école | 1981 | 3 105 596 entrées |
Le Vieil Homme et l'Enfant | 1967 | 2 728 049 entrées |
Uranus | 1990 | 2 542 412 entrées |
Ensemble, c'est tout | 2007 | 2 312 638 entrées |
En tant que scénariste ou adaptateur
1962 : Janine (court métrage) de Maurice Pialat (scénariste, dialoguiste et acteur)
1972 : L'Œuf de Jean Herman (adaptateur)
1985 : Le Fou de guerre de Dino Risi (adaptateur français du scénario et producteur)
En tant que producteur
1962 : Le Poulet de Claude Berri
1967 : Marie pour mémoire de Philippe Garrel - producteur associé
1968 : Oratorio for Prague court-métrage documentaire de Jan Němec
1969 : L'Enfance nue de Maurice Pialat
1970 : Le Pistonné de Claude Berri
1970 : La Maison de Gérard Brach
1972 : L'Œuf de Jean Herman
1973 : Pleure pas la bouche pleine de Pascal Thomas
1975 : Le Mâle du siècle de Claude Berri
1976 : Je t'aime moi non plus de Serge Gainsbourg - (coproducteur)
1978 : Vas-y maman de Nicole de Buron (non crédité)
1979 : Tess de Roman Polanski
1980 : Inspecteur la Bavure de Claude Zidi
1982 : Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne
1983 : L'Africain de Philippe de Broca
1983 : Banzaï de Claude Zidi
1983 : L'Homme blessé de Patrice Chéreau
1983 : La Femme de mon pote de Bertrand Blier
1983 : Garçon ! de Claude Sautet
1985 : Les Enragés de Pierre-William Glenn
1985 : Le Fou de guerre de Dino Risi (également adaptation française)
1987 : Hôtel de France de Patrice Chéreau
1988 : À gauche en sortant de l'ascenseur d'Édouard Molinaro
1988 : L'Ours de Jean-Jacques Annaud
1988 : Trois places pour le 26 de Jacques Demy
1988 : La Petite Voleuse de Claude Miller
1989 : Valmont de Miloš Forman
1992 : L'Amant de Jean-Jacques Annaud
1993 : Une journée chez ma mèrede Dominique Cheminal
1994 : La Reine Margot de Patrice Chéreau
1994 : La Séparation de Christian Vincent
1995 : Les Trois frères de Didier Bourdon et Bernard Campan(également acteur)
1995 : Gazon maudit de Josiane Balasko - (producteur exécutif)
1996 : Le Roi des aulnes (Der Unhold) de Volker Schlöndorff - (producteur exécutif)
1997 : Didier d'Alain Chabat
1997 : Arlette de Claude Zidi
1997 : Le Pari de Didier Bourdon et Bernard Campan
1998 : Mookie d'Hervé Palud - (producteur associé)
1999 : Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi
1999 : Mauvaise passe de Michel Blanc
2001 : La Boîte de Claude Zidi
2001 : Ma femme est une actrice d'Yvan Attal
2002 : Amen. de Costa-Gavras
2002 : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat
2003 : Le Bison (et sa voisine Dorine) d'Isabelle Nanty
2003 : Une femme de ménage de Claude Berri
2003 : Les Sentiments de Noémie Lvovsky
2004 : San-Antonio de Frederic Auburtin
2004 : Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants d'Yvan Attal
2005 : L'Un reste, l'autre part de Claude Berri
2005 : Les Enfants de Christian Vincent
2005 : Le Démon de midi de Marie-Pascale Osterrieth
2005 : La Maison du bonheur de Dany Boon
2007 : Ensemble, c'est tout de Claude Berri
2007 : La Graine et le Muletd' Abdellatif Kechiche
2008 : Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon
Claude Berri acteur
Théâtre
1958 : Procès à Jésus de Diego Fabbri, mise en scène Marcelle Tassencourt, théâtre Hébertot
1959 : Tchin-Tchin de François Billetdoux, mise en scène François Darbon, Poche Montparnasse
1962 : Les Petits Renards de Lillian Hellman, mise en scène Pierre Mondy, théâtre Sarah-Bernhardt
Cinéma et Télévision
1953 : Rue de l'Estrapade de Jacques Becker (silhouette, non crédité)
1953 : Le Bon Dieu sans confession de Claude Autant-Lara : Thierry (non crédité)
1954 : Le Blé en herbe de Claude Autant-Lara : le fils du forain (non crédité)
1955 : French Cancan de Jean Renoir : un jeune homme à l'inauguration (non crédité)
1958 : Les Jeux dangereux de Pierre Chenal : Un jeune
1958 : Les Cinq Dernières Minutes : Réactions en chaîne (téléfilm) de Claude Loursais : le steward
1959 : Asphalte de Hervé Bromberger (non-crédité)
1959 : J'irai cracher sur vos tombes de Michel Gast : David
1959 : Cristobal de Lugo (téléfilm) de Jean-Paul Carrière
1960 : Les Bonnes Femmes de Claude Chabrol : un copain de Jane
1960 : La Vérité de Henri-Georges Clouzot : Georges
1960 : Un beau dimanche de septembre de Marcel Cravenne : Michel
1961 : Janine (court-métrage) de Maurice Pialat Claude
1961 : La Bride sur le cou de Roger Vadim : Bernard
1961 : Les lâches vivent d'espoir de Claude Bernard-Aubert
1962 : Les Sept Péchés capitaux (film à sketches) de Claude Chabrol : André (segment « L'Avarice »)
1964 : Et vint le jour de la vengeance (Behold a Pale Horse) de Fred Zinnemann
1964 : Les Cinq Dernières Minutes : 45 tours... et puis s'en vont (téléfilm) de Claude Loursais : Marcel Limonest
1965 : Compartiment tueurs de Costa-Gavras : un porteur (non crédité)
1965 : Le Temps d'apprendre à vivre (court métrage) de Henri Graziani : Simon
1966 : La Ligne de démarcation de Claude Chabrol : le chef de famille juif (non crédité)
1969 : Mazel Tov ou le Mariage de Claude Berri : Claude
1970 : Le Cinéma de papa de Claude Berri : Claude
1972 : Sex-shop de Claude Berri : Claude
1975 : Le Mâle du siècle de Claude Berri : Claude
1981 : Le Roi des cons de Claude Confortès : l'agent de police
1982 : Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne : le psychanalyste de César (scène coupée)
1983 : L'Homme blessé de Patrice Chéreau : le client
1990 : Stan the Flasher Serge Gainsbourg : Stan Goldberg
1994 : La Machine François Dupeyron : Hughes
1995 : Les Trois Frères de Didier Bourdon et Bernard Campan : le président du tribunal
1997 : Didier Alain Chabat : type à l'aéroport
1998 : Un grand cri d'amour Josiane Balasko : Maillard
1999 : La Débandade de Claude Berri : Claude Langmann
2001 : Les Rois mages Didier Bourdon et Bernard Campan : un passant (non crédité)
2001 : Va savoir Jacques Rivette : le libraire
2002 : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre Alain Chabat : le peintre de Cléopâtre
2003 : Les Clefs de bagnole Laurent Baffie : lui-même
2004 : Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants Yvan Attal : le père de Vincent
2007 : Jacquou le Croquant de Laurent Boutonnat : un villageois
Apparitions documentaires
1995 : L'Univers de Jacques Demy d'Agnès Varda : lui-même
2003 : Claude Berri, le dernier nabab (téléfilm) de Mathias Ledoux : lui-même
2004 : Le Fantôme d'Henri Langlois de Jacques Richard : lui-même
Le comédien Etienne Draber est mort ce lundi matin, à l'âge de 81 ans. Second rôle à la carrière prolifique, il était aussi le père de l'humoriste et comédienne Stéphanie Bataille.
C'est le journaliste de l'AFP Jean-François Guyot qui a annoncé la triste nouvelle sur Twitter : le comédien Etienne Draber est mort ce lundi 11 janvier, à l'âge de 81 ans. L'acteur a été emporté par la Covid-19, selon le journaliste. Né à Strasbourg le 26 mars 1939, Etienne Draber avait fait ses classes au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique, dont il était ressorti lauréat. Après des débuts au théâtre sous la direction de Jean-Louis Barrault dans les années 60, il obtient son premier rôle au cinéma en 1965 dans le film Les Baratineurs de Francis Rigaud. Dans les années 70, il fait quelques apparitions face à Jean-Paul Belmondo dans L'héritier, aux côtés de Michel Piccoli et Gérard Depardieu dans Sept morts sur ordonnance ou Nathalie Baye dans Le plein de super. A la fin de cette décennie et pendant toute la décennie suivante, sa carrière s'oriente vers des comédies populaires comme Et la tendresse bordel ou Je vais craquer, avec Christian Clavier. Un de ses rôles les plus célèbres est celui de Bonnet, le censeur des turbulents enseignants Fabrice Luchini et Patrick Bruel dans P.R.O.F.S. de Patrick Schulmann.
Etienne Draber, visage familier des téléspectateurs
Il joue aussi le père de Julien Sanquin, incarné par l'acteur Philippe Taccini, dans Les Sous-doués de Claude Zidi. Dans un registre plus sérieux, on le voit dans Diva de Jean-Jacques Beineix, Milou en mai de Louis Malle ou Madame Bovary de Claude Chabrol. Dans les années 90, il se spécialise dans les rôles de notable pour la télévision. Il fait aussi un passage par l'écurie AB Productions : il incarne Monsieur Grand-Coin du Toit, patron de presse, dans la sitcom Le miel et les abeilles puis Marcel Charvet, directeur du conservatoire d'art dramatique, formant les jeunes héros de la série L'école des passions. Dans les années 2000, il continue d'être un visage familier pour le grand public, figurant au casting de séries à succès comme B.R.I.G.A.D en 2004, La Crim', en 2005, S.O.S 18 en 2008, ou encore Plus belle la vie (où il joue Robert, l'amant de Wanda Legendre). Son dernier rôle au cinéma, il l'a tenu en 2018 aux côtés de Stéphane Plaza et Julie Ferrier dans J'ai perdu Albert de Didier Van Cauwelaert. Etienne Draber était aussi le père de l'humoriste et comédienne Stéphanie Bataille, ancienne membre de la Bande à Ruquier et ayant fait plusieurs apparitions sur le petit comme sur le grand écran (Dix pour cent, Le sang de la vigne, Floride, Une famille à louer, le remake de Knock avec Omar Sy...).
Mort de Georges Pernoud : pluie d'hommages au père de Thalassa
- La Rédaction (La Rédaction), Mis à jour le 11/01/21 18:36
Georges Pernoud est mort. Le présentateur de Thalassa est décédé dimanche 10 janvier 2021, a annoncé sa fille aînée Fanny Pernoud à l'AFP ce lundi : "Il est décédé dans un hôpital en région parisienne des suites d'une longue maladie", sans préciser laquelle. Il avait 73 ans.
De nombreuses personnalités rendent hommage à Georges Pernoux ce lundi 11 janvier, suite à l'annonce de son décès. Parmi les noms connus qui ont eu une pensée pour le présentateur du magazine de la mer, on compte le président de la République Emmanuel Macron, qui a salué sur Twitter un homme qui "a transmis aux Français son amour de la mer et des paysages. À notre génération, aujourd’hui, de protéger cette nature qu’il nous a appris à connaître. Pensées pour ses proches et pour ses collègues." Celle qui lui a succédé en 2017, Fanny Agostini, s'est quant à elle souvenue d'"un grand monsieur et une source d’inspiration. C’est avec émotion que je lui dis un dernier 'bon vent'." De son côté, Nicolas Hulot a estimé sur France 3 qu'il a "contribué aux premiers pas de l'écologie".
Georges Pernoud a présenté Thalassa de 1975 à 2017. D'abord voix off, il est ensuite apparu à l'écran, son visage devenant indissociable du magazine de la mer. Ses "bons vents" à chaque fin d'émission ont d'ailleurs marqué des générations, l'émission rassemblant des millions de téléspectateurs. Georges Pernoud présente Thalassa pendant 42 ans, jusqu'en 2017, une longévité exceptionnelle pour un animateur et une émission TV. Deux reportages de Thalassa avaient d'ailleurs été récompensés par le prix Albert-Londres.
France 3 prévoit un hommage à Georges Pernoud. Stéphane Sitbon-Gomez, numéro 2 de France Télévisions et directeur des antennes et des programmes, a annoncé au micro d'Europe 1 que France 3 préparait un hommage pour celui qui a travaillé auprès de la troisième chaîne pendant plus de quarante ans. France Télévisions "lui rendra un hommage spécial vendredi soir sur France 3, là où il avait habituellement rendez-vous avec les Français", car Thalassa était diffusée le vendredi soir.
Fernande Grudet, dite Madame Claude, née le 6 juillet 1923 à Angers et morte le 19 décembre 2015 à Nice, est une proxénète française qui, dans les années 1960-1970, est à la tête d'un réseau de prostitution qui compte pour clients des dignitaires de différents gouvernements, des diplomates et des hauts fonctionnaires.
Biographie
Jeunesse et formation
Fernande Grudet s'invente une vie dans Allô, oui, ou les Mémoires de Madame Claude (1975), signés Jacques Quoirez, et qui sont truffés de mensonges et d'affabulations. Alors qu'elle a des origines modestes, elle affirme être née dans une famille bourgeoise, avoir reçu une éducation très stricte chez les sœurs Visitandines. Elle y raconte également que son père était un industriel alors qu'il tenait un café rue Diderot à Angers et vendait des sandwiches à la gare pour subvenir aux besoins de sa famille
.
Du couple Grudet naissent deux filles : Joséphine, la première fille, qui meurt en 1924, à l'âge de 19 ans, puis Fernande en 1923. Elle raconte également que son père résistant meurt sous l'Occupation alors qu'il décède à l'hôpital à 58 ans, le 26 janvier 1941, d'un cancer du larynx. Fernande, âgée de 18 ans, enterre son père ; sa mère est avec elle. Elle est élève à l'institution Jeanne-d'Arc puis à l'Immaculée-Conception d'Angers.
Fernande raconte également avoir eu une fille d'un résistant mort en déportation et qui fut élevée par sa grand-mère en province. Elle s'invente un passé de résistante déportée au camp de concentration nazi de Ravensbrück où elle aurait sauvé, grâce à un médecin du camp tombé sous son charme, Geneviève de Gaulle.
Prostitution et proxénétisme
Mère célibataire, elle s’installe à Paris et prend le pseudonyme de Claude, genre indéterminé qui manifeste peut-être une manière de neutralité sexuelle. Elle fréquente les milieux du banditisme et se prostitue. Elle monte, à la fin des années 1950, son entreprise de prostitution de luxe qu'elle anime par téléphone depuis son appartement de la rue de Marignan. Les prestations de luxe sont réservées à une élite sociale qui a les moyens de payer ses filles qui travaillent dans une maison close située au 32 rue de Boulainvilliers dans le 16e arrondissement de Paris. Pendant vingt ans, elle règne sur un groupe de cinq cents filles, les fait s'habiller en robes de grands couturiers et recourir à la chirurgie esthétique. Selon un ancien habitué, Mme Claude recrutait parmi les filles qui avaient échoué à devenir mannequins ou actrices. « Claude réglait toutes les factures, Dior, Vuitton, les coiffeurs, les médecins, et les filles devaient ensuite travailler pour la rembourser », explique Françoise Fabian qui a incarné la mère maquerelle en 1977. « C'était de la servitude sexuelle dans laquelle Claude prenait 30 % au passage. Elle aurait pu prendre plus, mais elle disait que les filles l'auraient trahie si elle l'avait fait. » Elle réprouve cependant le terme de « proxénétisme » et affirme leur donner une éducation pour fréquenter les dîners mondains en compagnie d'hommes importants (politiques, princes, chefs d'entreprises, etc.). Elle bénéficie à l'époque de la clémence de la police, pour les comptes rendus donnés à la brigade mondaine et au SDECE
Cette vie tissée de mensonges perd de son lustre avec l’arrivée de Valéry Giscard d'Estaing au pouvoir et de Michel Poniatowski à la tête du ministère de l'Intérieur. À partir de 1976, le juge Jean-Louis Bruguière entreprend de démanteler le réseau ; le proxénétisme est sévèrement réprimé et Madame Claude est poursuivie par le fisc, qui lui réclame onze millions de francs, ses gains mensuels étant estimés à 70 000 francs, à quoi s'ajoutent les cadeaux en nature, bijoux, fourrures, automobiles ; condamnée cette même année, elle épouse un Suisse pour obtenir sa nationalité puis s’enfuit aux États-Unis en juin 1977. Elle prend le nom de Claude Tolmatcheff et ouvre une pâtisserie à Pacific Palisades (Los Angeles). Elle se remarie ensuite avec un barman homosexuel afin d'obtenir la carte verte, ouvre un restaurant, Le Canard, et se fait appeler Claude Cook. Elle est finalement dénoncée aux services de l'immigration. Persuadée qu'il y a prescription en ce qui concerne ses ennuis fiscaux, elle revient en France, en 1985, est arrêtée et purge une peine de quatre mois de prison. À sa sortie de prison, elle devient vendeuse de jeans dans une boutique de la rue Dauphine. En 1991, elle tente de monter un nouveau réseau de prostitution avec une douzaine de filles dans un appartement du quartier du Marais. Poursuivie par la justice pour proxénétisme aggravé en 1992, elle est condamnée à six mois de prison ferme, trente mois avec sursis et un million de francs d'amende. Ayant fait appel, la chambre de la cour d'appel de Paris confirme la condamnation le 4 février 1993, à trois ans d'emprisonnement dont trente mois avec sursis, à cinq ans d'interdiction de séjour et autant de privation des droits civiques. Elle était défendue par Me Francis Szpiner. Elle est incarcérée à la Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis pendant dix mois puis s'installe quelque temps dans la Beauce. À partir de 2000, Fernande Grudet vit en recluse dans un petit appartement sur la Côte d’Azur. Elle tente de revoir sa fille, en vain. Elle subit un accident vasculaire cérébral en 2013 et meurt en 2015 à l'hôpital de Nice
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Outre l'impunité dont elle a bénéficié durant bien des années, le succès de son entreprise est dû à plusieurs facteurs et en particulier à deux éléments. D'abord, à la différence de la prostitution « classique » s'exerçant dans un lieu déterminé, Madame Claude a perfectionné, pour ne pas dire inauguré, un système consistant à mettre en relation des jeunes femmes, tout à fait averties et sélectionnées avant tout pour leur allure et leur minimum de culture, avec une clientèle aisée, et ce, par le biais du téléphone (d'où le nom de « call-girls » donné à ces jeunes femmes). Elle évitait ainsi le plus souvent tout contact avec la clientèle. Les témoignages d'anciens policiers de l'ex-brigade mondaine ont confirmé cette protection, lors de l'émission Un jour, un destin diffusée sur France 2
Mais surtout, loin d'être une proxénète classique (elle n'a jamais fait l'objet d'une plainte de la part des personnes de son réseau), elle a souvent permis à celles qui l'ont quittée de le faire sans difficulté pour continuer souvent une carrière d'actrice, de chef d'entreprise ou simplement la vie d'épouse d'un ancien client fortuné
Différentes personnalités politiques auraient fait partie de sa clientèle, comme le président américain John F. Kennedy, Moshe Dayan ou le guide libyen Mouammar Kadhafi, mais aussi des célébrités du grand banditisme et de l'administration policière qui auraient assuré sa protection. Elle s'est liée avec des personnages d'origines les plus diverses, parmi lesquels Pierrot le Fou, Marlon Brando ou encore le neveu du roi Farouk, le milliardaire égyptien Ibrahimi
Les confidences sur l'oreiller, transmises par Madame Claude aux services secrets, la mettaient à l'abri de tout désagrément. Cette situation perdura jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Valéry Giscard d'Estaing.
À cette époque, les nouvelles dispositions législatives prises à l'encontre de la prostitution, se concrétisent par la fermeture de tous les hôtels de passe, mais aussi des « maisons » connues, comme celle de Madame Billy, autre pourvoyeuse de plaisirs pour la jet-set de l'époque
Enquêtes et adaptations
L'histoire de Madame Claude et de son réseau a inspiré des auteurs et des cinéastes.
Le livre d'Élisabeth Antébi et Anne Florentin, Les Filles de Madame Claude, est le premier du genre à retracer l'ascension de Madame Claude et la vie quotidienne de ses « pensionnaires ».
Le film Le Téléphone rose (1975) d'Édouard Molinaro lui fait référence.
Elle est un personnage non visible du film Le Professionnel (1981) de Georges Lautner, passant un coup de téléphone à Doris Frederiksen.
Sa vie a été adaptée dans le film Madame Claude par le réalisateur Just Jaeckin en 1977 avec Françoise Fabian. Une suite intitulée Madame Claude 2 est réalisée par François Mimet en 1981, avec Alexandra Stewart cette fois. En 2020 sort la version Madame Claude de Sylvie Verheyde, avec Karole Rocher.
Une série d'ouvrages érotiques est éditée dans les années 1980 dans la collection « Les dossiers secrets de Madame Claude » (éditions E1).
En 1995, le documentaire Les Confessions de Madame Claude, réalisé par Patrick Meadeb, où Madame Claude se livre, face à la caméra, à Isabelle Morini-Bosc, connaît un record d'audience sur TF1.
En 2010, l'émission Un jour, un destin. Madame Claude : sexe, mensonges et secrets d’État, diffusée le mardi 14 septembre 2010, 22 h 55 sur France 2, retrace la vie de Madame Claude.
Publications
1986 : Claude Grudet, Le meilleur c'est l'autre, éditions Jacob Duvernet
1994 : Claude Grudet, Madam, éditions Michel LafonDans cette « histoire de Madame Claude par Madame Claude » largement fantasmée, celle-ci s'invente une famille, trois frères (elle n'en avait pas) élevés chez les jésuites, un père ingénieur (alors qu'il était ouvrier) et raconte qu'elle a été déportée durant la guerre, alors que son nom n'apparaît dans aucun camp de concentration.
L’ordre de la Toison d’or, dit aussi la Toison d’or ou la Toison, est aujourd'hui l'ordre de chevalerie le plus élevé et le plus prestigieux d'Espagne. Il fut initialement fondé par le duc de Bourgogne Philippe le Bon, à Bruges (ville de l'État bourguignon) le 10 janvier 1430, à l'occasion de son mariage avec Isabelle de Portugal.
Son premier chapitre se tient à Lille l'année suivant sa création, en 1431, le port du collier devenant obligatoire le 3 décembre de la même année.
Le nom de l'ordre est inspiré du mythe grec de la Toison d'or, complété par l'histoire biblique de Gédéon (en référence à sa force spirituelle, comme indiqué sur la somptueuse tapisserie qui ornait les lieux de réunion des chapitres à partir de 1456). Dès lors l'ordre de la Toison d'or sera placé sous le patronage des deux personnages.
Depuis la mort de Charles II d'Espagne (1700), l'ordre est divisé en une branche espagnole et une branche autrichienne, mais cette dernière (ordre dynastique depuis la fin de l'empire austro-hongrois en 1918) n'est pas reconnue en France
Histoire
Philippe le Bon qui institua l'ordre de la Toison d'or.
Cet ordre était destiné à rapprocher la noblesse des États bourguignons de Philippe le Bon et à permettre au duc d'honorer ses proches. Le premier chevalier fut Guillaume de Vienne. À la mort de Philippe en 1467, son fils Charles le Téméraire devint grand maître de l'ordre. À la mort de ce dernier en 1477 lors de la bataille de Nancy, son gendre Maximilien Ier de Habsbourg, qui avait épousé la duchesse héritière Marie de Bourgogne, lui succéda comme grand maître. En effet, l'ordre ne se transmettait que par les hommes, ou, à défaut d'héritier mâle, à l'époux de l'héritière jusqu'à majorité du fils de celle-ci. Ainsi l'ordre arriva-t-il à l'empereur Charles Quint, qui en fit le plus important de la monarchie habsbourgeoise, et fixa le nombre de chevaliers à 51 en 1517. À l'abdication de l'empereur, la Toison d'or passa à la branche espagnole jusqu'à la guerre de Succession d'Espagne. Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV et nouveau roi d'Espagne, continua à conférer l'ordre, mais la branche des Habsbourg d'Autriche le reprit à son compte. Le droit international n'ayant jamais tranché la question, il existe depuis lors deux ordres de la Toison d'or : l'ordre autrichien et l'ordre espagnol.
En France, seul l'ordre de la Toison d'or décerné par l'Espagne est reconnu et peut être licitement porté après autorisation de la Grande chancellerie de la Légion d'honneur. En effet, la famille de Habsbourg-Lorraine n'est pas une puissance souveraine et est donc incapable de conférer la moindre décoration. Le Français qui accepterait et porterait une telle décoration invalide s'exposerait aux sanctions prévues par le code de la Légion d'honneur (articles R 160, R 161 et R 173 du Code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire).
Les collections médiévales de l'ordre, demeurées possession des Habsbourg, sont exposées à Vienne, au Schatzkammer (trésor impérial) de la Hofburg.
Les premiers membres de l'ordre furent, chronologiquement, Philippe le Bon, Guillaume de Vienne, Régnier Pot et Jean de Roubaix.
Un manuscrit du XVe siècle, dont l'auteur est Guillaume Fillastre et l'artiste inconnu, montre les exigences de cet ordre et ouvre l'esprit aux prémices de la Renaissance artistique
Charlie Hebdo est un journal hebdomadaire satirique français fondé en 1970 par François Cavanna et le professeur Choron. Il fait une large place aux illustrations, notamment aux caricatures politiques, et il pratique aussi le journalisme d'investigation en publiant des reportages à l'étranger ou sur les domaines les plus divers : les sectes, les religions, l'extrême droite, l'islamisme, la politique, la culture. Le journal paraît tous les mercredis. Il a publié également des hors-séries à périodicité variable.
Créé en 1970 pour remplacer la version hebdomadaire d'Hara-Kiri, édité par la même équipe et venant d'être interdite à la suite d'un titre sur la mort du général de Gaulle, il est publié régulièrement jusqu'en 1981. Défenseur acharné de la liberté de la presse, son positionnement politique est celui d'un journal de gauche critique, antimilitariste et anticlérical, dans une société profondément marquée par Mai 68. Après un unique numéro en 1982, la parution cesse jusqu'en 1992, date à laquelle une partie des membres de l'ancienne équipe, Cabu en tête, se retrouve pour relancer Charlie Hebdo avec de nouvelles personnes.
La reprise par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet du Jyllands-Posten, en 2006, a déclenché contre le journal de vives réactions, parfois violentes, dans des pays musulmans et un procès d'associations musulmanes pour « injures publiques à l’égard d’un groupe de personne en raison de leur religion » gagné par la rédaction. En novembre 2011 le siège du journal est endommagé par un incendie criminel. Le 7 janvier 2015, un attentat islamiste perpétré par les frères Kouachi tue douze personnes, dont huit collaborateurs de l'hebdomadaire en pleine conférence de rédaction. Les manifestations des 10 et 11 janvier 2015 contre les attentats ayant visé Charlie Hebdo et la prise d'otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes réunissent plus de 4 millions de manifestants, ce qui en fait le plus important rassemblement de l'histoire moderne du pays. Le numéro 1178, dit « des survivants », sort le mercredi suivant, tiré à près de huit millions d'exemplaires ; le journal passe en moins d'un mois de 10 000 à 220 000 abonnés.
Le 5 mai 2015, le PEN club international remet à New York le prix du courage et de la liberté d'expression à l'équipe des survivants. L'initiative, chaudement soutenue par Salman Rushdie, provoque une controverse aux États-Unis et au Royaume-Uni.
« L'esprit Charlie » est invoqué pour défendre la liberté d'expression, l’humour décapant et irrévérencieux, les valeurs de gauche, la défense de la laïcité, et a influencé plusieurs médias français.
L'ancêtre du thermomètre est le thermoscope, appareil mettant en évidence des différences de température, mais sans les mesurer. Les premiers thermoscopes remontent à l'Antiquité, comme ceux de Philon de Byzance et de Héron d'Alexandrie. Le principe est la variation de volume, selon la température, d'une quantité d'air déplaçant une colonne d'eau.
Sous le terme « thermomètre » qu'il a inventé en 1624, le jésuite Jean Leurechon décrivit, dans son ouvrage Récréations mathématiques, le principe du thermomètre à air, déjà utilisé par Galilée dès 1592 (un changement de température faisant monter le niveau de l'eau dans un tube de faible section). Ce principe fut repris par Santorio, médecin vénitien ami de Galilée, à qui la paternité de l'invention est souvent attribuée. En fait, Santorio améliora le thermoscope de Héron d'Alexandrie, en fixant des graduations décimales avec un minimum correspondant à la température de la neige, et un maximum correspondant à celle de la flamme d'une bougie. Toutefois son système restait ouvert, soumis à la pression atmosphérique (qu'on ne connaissait pas encore), son thermomètre tenait aussi du baromètre. Ce n'est qu'en 1644 que Torricelli mit en évidence la pression atmosphérique, et inventa le baromètre proprement dit.
En 1654, Ferdinand II de Médicis, grand-duc de Toscane, inventa un instrument radicalement nouveau et créa le premier véritable thermomètre. Il prit en compte la variation de hauteur d'une colonne de liquide représentant la dilatation de ce liquide et non la dilatation de l'air. Le liquide choisi fut de l'esprit de vin (éthanol) teinté soit avec du sang-dragon soit avec du kermès pour rendre la colonne aisément visible. De plus, il scella le tube capillaire, si bien que les variations de hauteur observées ne dépendaient plus de la pression atmosphérique
Ce thermomètre portait 50, 100 ou 200 graduations selon les modèles. Le modèle le plus répandu, celui qui comportait 50 degrés, marquait 10 degrés en hiver et montait, en été, à 40 degrés. Dans la glace fondante, il indiquait 13,5 degrés. Ce modèle, connu sous le nom de thermomètre florentin, fut fabriqué en de multiples endroits et resta en usage jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
En 1694, Carlo Renaldini, disciple de Galilée et ancien membre de l'Accademia del Cimento, publia un livre dans lequel il suggèra de prendre le point de fusion de la glace et le point d'ébullition de l'eau comme points fixes de l'échelle thermométrique. Il proposa de diviser l'espace entre ces deux points en 12 parts égales. Sa suggestion ne fut pas reprise par ses contemporains qui ne croyaient pas que l'ébullition de l'eau puisse constituer un point de référence fiable.
Montage de principe du thermoscope de Galilée
Musée des Arts et Métiers, Paris.
Thermomètres florentins avec échelle de 50 degrés. Musée Galilée, Florence.
Thermomètres selon Jean Leurechon.
Figure extraite de son livre Récréations mathématiques, publié en 1626.
XVIIIe siècle
Thermomètre de Fahrenheit de la fin du XVIIIe siècleMusée Galilée, Florence.
C'est dans le courant du XVIIIe siècle que l'invention de différents types de thermomètre prit son essor dans plusieurs pays d'Europe.
Vers 1700, Isaac Newton (1642–1727) se consacra au problème de la chaleur. Il élabora une première échelle de température qualitative, consistant en une vingtaine de points de référence allant de « l'air froid en hiver » jusqu'aux « charbons ardents du feu de cuisine ». Cette façon de faire étant grossière et problématique, Newton en devint vite insatisfait. Au bout d'un certain temps, il définit « zéro degré de chaleur » comme correspondant à la neige fondante et « 33 degrés de chaleur » comme correspondant à l'eau bouillante.
En 1702, l'astronome Ole Christensen Rømer fabriqua, au Danemark, un thermomètre à alcool marquant l'eau bouillante à 60 degrés et la glace pilée à 7,5 degrés. En 1717, le savant allemand Gabriel Fahrenheit remplaça l'alcool par du mercure et donna au thermomètre sa forme définitive. Il proposa également la première échelle de températures à être adoptée assez largement, fixant à 32 °F la température de la glace fondante et à 96 °F la température normale du sang : 32 °F est alors le point de fusion de la glace et 212 °F est le point d'ébullition de l'eau sous pression atmosphérique normale.
En 1730, René-Antoine Ferchault de Réaumur, physicien et naturaliste français, construisit un thermomètre à « esprit de vin » (ancienne dénomination de l'éthanol), pour lequel il utilisa l'échelle 0-80, le zéro étant le point de congélation de l'eau, et le 80 est le point d'ébullition de l'alcool (esprit de vin), que Réaumur tendait à confondre avec le point d'ébullition de l'eau.
L'astronome français Joseph-Nicolas Delisle, invité à travailler en Russie par Pierre le Grand, y fabriqua des thermomètres. Son échelle avait son zéro au point d'ébullition de l'eau et mesurait la contraction du mercure. En 1738, Josias Weitbrecht (1702–1747) recalibra l'échelle Delisle en fixant à 150 degrés le point de congélation de l'eau. Les thermomètres Delisle sont restés en usage en Russie pendant près d'un siècle.
Le physicien suédois Anders Celsius fit construire en 1741 un thermomètre à mercure, gradué de sorte que 100° correspondît au point de congélation de l'eau, et 0° à son point d'ébullition, qui fut utilisé de 1742 à 1750 à l’observatoire d’Uppsala. L'échelle de Celsius était donc graduée en sens inverse de l'échelle centigrade que nous connaissons actuellement. Ce n'est qu'après la mort de Celsius, survenue en 1744, que ses collègues — on pense que l'initiative en revient surtout au célèbre naturaliste suédois Carl von Linné — inversèrent l'échelle de Celsius pour lui donner sa forme actuelle, à savoir 0 pour la température de fusion de la glace, et 100 pour la température d'ébullition de l'eau. De fait, en 1745, Linné présenta à l'académie suédoise un thermomètre à mercure qui marquait 0° pour la glace fondante et 100° pour l'eau bouillante.
Cependant, à la même époque, le secrétaire perpétuel de l’académie des Beaux-Arts de Lyon, Jean-Pierre Christin (1683-1755), faisait construire par l’artisan lyonnais Pierre Casati un thermomètre à mercure à échelle centésimale ascendante, qu’il présenta le 19 mars 1743 à l’assemblée publique de cette académie. On attribua donc souvent à tort l'inversion de l'échelle mise au point par Celsius à Christin.
Le thermomètre suédois de Celsius et le thermomètre lyonnais de Christin-Casati n’auraient eu qu’une utilisation restreinte si la Révolution française n’avait donné au monde moderne le système métrique, et si la Commission des poids et mesures, créée par la Convention, n’avait décidé en 1794 que « le degré thermométrique sera[it] la centième partie de la distance entre le terme de la glace et celui de l’eau bouillante ».
Robert Hossein, acteur et metteur en scène de la démesure, est mort
L’artiste, mort ce jeudi 31 décembre à l’âge de 93 ans, acquiert sa notoriété avec la série des « Angélique, marquise des anges » dans les années 1960. Passionné de scène, il dirige celle de Reims de 1971 à 1976, avant de se lancer dans des superproductions théâtrales qui connaîtront un énorme succès.
Il aimait les loups et se voyait tel un loup dans la steppe, aux aguets, traqué par on ne sait quelle peur, courant toujours, éperdument. Le jeudi 31 décembre 2020, au lendemain de son anniversaire, sa course s’est arrêtée : Robert Hossein est mort à l’hôpital à la suite d’« un problème respiratoire », à 93 ans, a annoncé son épouse, la comédienne Candice Patou. « La seule chose que je laisserai, disait-il, c’est la balafre de Joffrey de Peyrac dans Angélique, marquise des anges. Parfois peut-être une jeune fille viendra poser une rose sur ma tombe, en souvenir. » La balafre, oui, mais aussi la belle gueule cassée, et la voix rocailleuse disant à Michèle Mercier : « Madame, je ne force jamais une biche aux abois. »
En parlant ainsi de lui-même, Robert Hossein se laissait aller à une coquetterie pardonnable. Il savait bien que son rôle d’acteur dans la série triomphale des années 1960 n’effacerait pas tout à fait celui de metteur en scène, et qu’il resterait dans le théâtre comme un créateur de la démesure, inscrit au livre Guiness des records pour des chiffres de fréquentations inégalés : 700 000 spectateurs pour Jésus était son nom, une de ses productions pharaoniques, en 1991.
Générosité
Car Robert Hossein voyait tout en grand. Excessif et impétueux, idéaliste et exaspéré, croyant et blasphématoire, il était « trop », pour employer le langage d’aujourd’hui. Mais on ne pouvait en vouloir à cet homme qui savait se montrer insupportable mais délicieux, et portait haut une grande qualité : Robert Hossein avait la générosité chevillée à l’âme, cette âme slave à laquelle il revenait toujours, dans les conversations.
Il faut dire que ses parents lui ont légué une malle remplie d’imaginaire, de musiques et de saveurs. Son père venait de Samarcande, en Asie centrale, sa mère de Kiev, en Ukraine. Ils se rencontrent à Berlin dans les années 1920, où le père abandonne ses études de médecine pour la musique. La mère, elle, veut être comédienne.
Quand Robert Hossein naît, le 30 décembre 1927, ils vivent à Paris, et tirent le diable par la queue. Un logement au dernier étage, rue de Vaugirard, avec les toilettes quelques étages plus bas. Un fils qu’ils envoient dans des pensions d’où il se fait renvoyer, parce qu’ils ne peuvent pas payer. Robert Hossein arrête l’école après le certificat d’études primaires, et il regrettera toute sa vie de ne pouvoir s’appuyer que sur sa formation d’« autodidacte ».
Heureusement, il y a les cinémas de quartier, où le jeune homme se gave de films, et la rue, les cafés, les rencontres. A la fin de la seconde guerre mondiale, Robert Hossein navigue à Saint-Germain-des-Prés, croise Jean-Paul Sartre, Jean Genet, Boris Vian, cherche à se lancer dans le métier de comédien. Il a suivi des cours chez Simon, qui lui a conseillé d’en donner lui-même à des héritières, pour gagner un peu d’argent, et il commence à obtenir de petits rôles au cinéma, à partir de 1948 (on le voit en silhouette dans Le Diable boiteux, de Sacha Guitry).
La gloire
En 1949, il se fait remarquer avec Les Voyous, une première pièce qu’il écrit et met en scène au Théâtre du Vieux Colombier. A l’écran, il fait son chemin, avec des rôles de plus en plus importants, aux côtés de stars, Brigitte Bardot dans Du rififi chez les hommes, de Jules Dassin (1955) ou Sophia Loren dans Madame Sans-Gêne, de Christian Jaques (1961). En 1964, le voilà star à son tour, avec le premier des cinq films consacrés à « Angélique » par le réalisateur Bernard Borderie, d’après les livres d’Anne et Serge Golon : Angélique marquise des anges, puis Angélique et le roy (1965), Indomptable Angélique et Merveilleuse Angélique (1967), Angélique et le sultan (1968).
« Ce mélodrame où l’érotisme s’interpose à tout moment est à déconseiller », tranche la Centrale catholique à la sortie du premier film. Les spectateurs font fi de l’anathème. Le succès de la jeune et belle Angélique Sancé de Monteloup, cédée par son père vénal à un mari vieux, boiteux et laid, Joffrey de Peyrac, dont au début la simple vue du visage balafré la repousse, ce succès donc s’amplifie à chaque nouvel épisode, et s’amplifiera encore avec les multiples retransmissions à la télévision, au cours des décennies suivantes.
Pour Robert Hossein comme pour Michèle Mercier, c’est la gloire. Pendant cette période faste, l’acteur réalise ses propres films (il en retenait Toi, le venin et Le Vampire de Düsseldorf), et il tourne beaucoup, avec ses amis Roger Vadim (Le Repos du guerrier, Le Vice et la Vertu…) ou Christian Marquand (Les Grands Chemins), mais aussi avec Marguerite Duras, dans La Musica, en 1967. Sur le plateau, avant le « moteur », ce n’est pas la joie : « Concentrez-vous ! Pour vous, Hossein, ça sera plus long », lance Marguerite Duras, qui dit à son acteur : « Vous êtes un Don Juan de bazar, un Casanova pour midinettes, mais je ferai de vous quelqu’un d’intelligent. » Robert Hossein se rappelait en avoir eu « gros sur la patate », mais il reconnaissait n’avoir jamais eu d’aussi bonnes critiques que pour La Musica.
Et puis, sur le fond, il s’en moquait. Il avait d’autres préoccupations : « Je voulais devenir riche, avoir de belles voitures, voyager à travers le monde et descendre dans les palaces. » Vivre ce qu’il n’avait pas vécu, avoir ce qu’il n’avait pas eu dans l’enfance : Robert Hossein se « vautre », telle est son expression, dans la jet-set. Jusqu’au jour où il en a assez. Son désir d’absolu et son impulsion le poussent ailleurs, loin de Saint-Tropez et de Gstaad où sa place est acquise.
Le théâtre
En 1971, Robert Hossein part diriger une scène publique à Reims. Ses amis n’y croient pas : « A la semaine prochaine », lui disent-ils quand il s’en va. Il reviendra à Paris cinq ans plus tard, après avoir mené une expérience en accord avec sa passion déferlante pour le théâtre, qu’il veut avant tout populaire. Jean Vilar, Roger Planchon ou Patrice Chéreau l’impressionnent, mais Robert Hossein ne se reconnaît pas dans leurs esthétiques. La sienne doit, dit-il, à celle des films de son enfance dans les cinémas de quartier qui sentaient le crésyl. Elle se fonde sur le partage de l’émotion, la simplicité du propos, la force du spectaculaire. Son slogan, à Reims, est explicite : « Du théâtre comme vous n’en voyez qu’au cinéma. »
Dostoïevski (Crime et châtiment), Gorki (Les Bas-Fonds), Shakespeare (Roméo et Juliette) : Robert Hossein donne le ton dès ses premières mises en scène, qui attirent des cars entiers de gens peu ou jamais venus au théâtre. Dans la même journée, certains dimanches, ils visitent la cathédrale et le musée, puis assistent à une représentation. En 1973, ils peuvent voir Isabelle Adjani dans La Maison de Bernarda, de Lorca. Robert Hossein l’avait repérée dans un café proche du Conservatoire, à Paris. Il a convaincu ses parents de la laisser venir à Reims, où pour elle tout a commencé.
Isabelle Adjani n’est pas la seule que Robert Hossein engage : Isabelle Huppert (Pour qui sonne le glas, d’après Hemingway), Anémone (La Prison, d’après Simenon), Jacques Villeret (Les Fourberies de Scapin, de Molière) et Jacques Weber (Crime et châtiment et Les Bas-Fonds) comptent parmi les comédiens dirigés par le metteur en scène, qui ouvre une école et invite des spectacles de Roger Planchon, Marcel Maréchal ou la Comédie-Française.
Incurablement optimiste
Tout cela coûte cher, Robert Hossein ne lésine pas sur les dépenses. Il revendique le luxe : « Je suis né pauvre avec une cervelle de riche », dit-il pour justifier des sommes qu’il juge nécessaires à l’édification d’un théâtre populaire. Mais les pouvoirs publics ne le suivent pas. Faute d’argent, il quitte Reims en 1976.
Découragé, mais incurablement optimiste, Robert Hossein crée sa compagnie, et s’appuie sur des producteurs et des mécènes pour mener ses projets. A lui désormais les grandes salles parisiennes, qu’elles soient à l’italienne ou, ce qu’il préfère, anonymes comme le Palais des sports, où il crée La Prodigieuse Aventure du Cuirassé Potemkine, dès 1975. Ce n’est pas une pièce, mais ce que Robert Hossein lui-même appelle un « grand spectacle ». Soit une superproduction, avec un cuirassé sur l’immense plateau, des voix sonorisées, des comédiens inconnus, peu de texte, des images en technicolor et des musiques expressives, de Chostakovitch à Jean Ferrat.
Pour « Potem », comme l’appelle Hossein, qui coupe tous les mots, Alain Decaux et Georges Soria ont veillé sur la partie historique. Avec André Castelot, ils accompagneront Robert Hossein dans ses plus grandes productions Notre-Dame-de-Paris (1978), Danton et Robespierre (1978), Les Misérables (1980), Un homme nommé Jésus (1983), La Liberté ou la Mort (1988), Je m’appelais Marie-Antoinette (1993), 1940-1945 : de Gaulle, celui qui a dit non (1999).
Souvent dans les chroniques, ces spectacles sont résumés en chiffres : nombre de comédiens et figurants (en moyenne, pas loin de cent), puissance des projecteurs et de la sonorisation (960 kw et 20 000 watts pour Un homme nommé Jésus), coût du montage (44 millions de francs pour La Liberté ou la Mort), et évidemment, nombre de spectateurs (par centaines de milliers). Ce qui semble avant tout compter, c’est l’exploit. Le « trop » façon Hossein : gigantisme et émotion.
Sur le fond, les avis sont résolument partagés entre ceux qui pensent qu’il y a là du vrai théâtre populaire, et ceux qui, non sans raison, jugent démagogiques les tableaux vivants et l’imagerie de confiserie, les personnages linéaires et les propos simplistes. « Je travaille avec ma mythologie héritée de l’enfance, répond Robert Hossein, et je raconte l’histoire des humiliés, des offensés, des laissés-pour-compte de l’avidité humaine. » Il est vrai que l’homme enrage de ne pouvoir changer le cours du monde : croyant, il vit dans l’espoir de Dieu ; autodidacte, il veut se battre pour la connaissance ; citoyen, il rêve d’être « ministre de la Misère. L’Etat serait ruiné », dit-il, toujours avec son sens épuisant de la nuance, et son regard noir anxieux à la Raskolnikov, un de ses héros.
Dans ces années-là, rien ne semble devoir arrêter la frénésie d’entreprises de Robert-le-loup, comme l’appelait son grand ami Frédéric Dard. L’époque s’y prête : pas de crises majeures, pas encore de report massif de l’attention sur Internet, pas de débats religieux sévères. En 1987, une nouvelle étape est franchie avec L’Affaire du courrier de Lyon : cent spectateurs, les premiers à avoir levé le doigt, forment un jury populaire ; ils prennent place sur le plateau, et, le procès achevé, ils ont dix secondes pour voter en appuyant sur un bouton : vert, c’est l’innocence de Joseph Lesurques ; jaune, la complicité ; rouge, la culpabilité. Grâce à Hewlett-Packard, qui a mis à disposition un dispositif informatique, le vote s’affiche sur des écrans.
La bérézina
Six ans plus tard, il n’y a plus de jurés pour Je m’appelais Marie-Antoinette ; à l’entracte, tous les spectateurs sont invités à voter : liberté, exil, prison ou mort pour la reine. La plupart du temps, ils choisissent l’exil, mais c’est par la scène de la guillotine que s’achève le « show », pour bien montrer la réalité. Robert Hossein reprendra ce procédé en 2010 pour L’Affaire Seznec, un procès impitoyable, et c’est l’innocence qui sera votée.
Mais il ne faut pas croire que Robert Hossein gagne à tous les coups. Quand il met en scène Jules César, en 1985, les spectateurs ne le suivent pas sur le terrain de Shakespeare ; quand, en 1989, il aborde la Résistance, avec Dans la nuit, la liberté, de Frédéric Dard (son indéfectible ami depuis les années 1950, qu’il pleure tous les jours), une partie du public n’a pas envie d’entendre parler de cette période, l’autre pense que les maquisards ne sont pas assez glorifiés.
Et quand il porte à la scène Angélique marquise des anges, en 1995, c’est la bérézina : un fauteuil sur quatre est vide. Il faut dire que Robert Hossein, à quelques jours de la première, a fait recouvrir de noir tout le décor, et qu’il apparaît en personne en Joffrey de Peyrac tel qu’il est, à 68 ans. Et puis, il y a cet automne-là les attentats et la grande grève. Le siècle tourne, et avec lui les riches heures des superproductions. S’il continue sur sa voie dans les années 2000, avec Jésus, la résurrection (2000), C’était Bonaparte (2002), On achève bien les chevaux (2004), et un gigantesque Ben-Hur avec une course de sept chars tirés par vingt-huit chevaux au Stade de France (2004, 500 figurants, 13 millions d’euros), Robert Hossein n’est plus porté par le vent de l’époque.
L’ayant senti venir, il a bifurqué vers le Théâtre Marigny, à Paris, dont il est devenu directeur artistique, en 2000. L’industriel François Pinault, mécène de nombre de ses spectacles, lui ouvre les portes de la salle des Champs-Elysées, qui appartient à la Mairie de Paris, mais dont il détient la concession. Entièrement rénové, le Marigny devient le « Marigny-Robert Hossein ». Il rouvre en 2000 avec Isabelle Adjani dans La Dame aux camélias, mise en scène par Alfredo Arias.
Comme au Théâtre Mogador, où, au début des années 1980, l’avait invité Fernand Lumbroso, le producteur de ses premiers grands spectacles, Robert Hossein monte des pièces de facture classique. Il revient à ses premières amours (Huis clos de Sartre, et Crime et châtiment, d’après Dostoïevski), et retrouve le plateau où il avait dirigé Jean-Paul Belmondo dans Kean, d’après Dumas, et Cyrano de Bergerac, de Rostand (1987 et 1990).
En 2008, Robert Hossein quitte la direction artistique du Marigny. Il a 80 ans, ses préoccupations le portent plus que jamais vers la foi, comme en témoignent ses deux derniers spectacles : N’ayez pas peur ! Jean Paul II, en 2007 au Palais des sports, et Une femme nommée Marie, créé pour un seul soir d’août de 2011, et joué devant 25 000 spectateurs et 1 500 malades, à Lourdes. Lui qui avait écrit plusieurs livres de souvenirs (La Sentinelle aveugle, La Nostalgie…) signe un dernier ouvrage avec François Vayne, en 2016 : Je crois en l’homme parce que je crois en Dieu (Presses de la Renaissance). Mais le loup de la steppe disait que, « au moment de crever », son dernier mot serait sûrement : « Ah, marquise… » « La Marquise des anges, c’est mon Rosebud. »
Robert Hossein en quelques dates
30 décembre 1927 Naissance à Paris
1964 « Angélique marquise des anges », de Bernard Borderie
1973 Dirige Isabelle Adjani dans « La Maison de Bernarda », à Reims
1987 Met en scène « L’Affaire du courrier de Lyon », au Palais des sports
1990 Dirige Jean-Paul Belmondo dans « Cyrano de Bergerac »
1993 Met en scène « Je m’appelais Marie-Antoinette », au Palais des sports
2020 Mort à 93 ans