Il rencontre Claude François puis Claude Carrère qui lui signe un contrat pour écrire des chansons, notamment pour Ringo, le mari de Sheila. Comme il n'a aucune occasion d´enregistrer son propre disque, il quitte Carrère pour rejoindre les Disques Flèche, la nouvelle compagnie créée par Claude François.
En 1972, ce dernier lui permet d'enregistrer son premier titre Petit Papillon et Gélosia. Il l'emmène en tournée, avec Patrick Topaloff et Alain Chamfort. Il rencontre Alain-Philippe Malagnac, dont il va partager la vie, qui devient son producteur.
Guy Bonnardot écrit La Coloquinte, d'après le titre d'un roman de Roger Peyrefitte, qui sera chantée par Magali Noël. Il produit un 45 tours pour son ami le comédien Philippe Cantrel (Victoria, C'est mon Paradis). Il rachète son contrat, et enregistre, en 1973, un second 45 tours, qui sort chez RCA : J'ai envie de m'amuser et La nuit de Gérard Bourgeois.
En 1974, il signe chez EMI un troisième 45 tours, avec une chanson de Michel Jonasz Mon amoureuse qui lui permet de renouer avec la presse. En 1975, Johnny Hallyday va s'associer avec Malagnac pour produire un nouveau disque (Crazy love et Destiny) un double succès et le prend comme vedette américaine pour la tournée d'été de 1975 et durant la période 1976-1977.
Associé avec Alain-Philippe Malagnac, dans l'une de ses sociétés, il achète en 1975 « l'Auberge de la Moutière » à Montfort-l’Amaury, établissement de légende où le livre d'or comporte des mentions de Picasso, Jean Cocteau, Jean Marais, Grace Kelly et Rainier III de Monaco, Charles Aznavour et tout le gotha des lettres et des arts des années 1950-60.
Guy Bonnardot alterne ensuite enregistrements et voyages tout autour du monde. Un peu à la façon de vivre du chanteur Antoine, il gagne de l'argent et part en voyage. Il n'en a plus, il revient faire un disque et quelques galas. Cette vie se poursuivra jusqu'au milieu des années 1980.
Il est un des rares français à adapter Peter Frampton, Pilot (en), Rod Temperton, Mike Pinera, etc.
Il interprète également Didier Barbelivien, Michel Mallory et Patrick Loiseau lui crée des textes sur mesure.
Dans les années 1980, sa carrière internationale prend forme. Skyway est un disco efficace. En Espagne, en Italie, en Allemagne, au Mexique et au Japon, il fait danser pendant les fêtes de réveillon. Les disques Ramex lui signent un contrat au Mexique, Guy est le chanteur Blond. Il chante devant François Mitterrand lors de la conférence de Cancun.
Avant de revenir en France, il vit à Los Angeles, fait visiter la ville en Rolls et vend des antiquités. Dès 1985, il s'adonne à la peinture, avec succès. Il fait une exposition en 1989 appelée Les rêves de Pablo.
Depuis 1986, il connaît des problèmes d'ulcère et apprend qu'il est séropositif. Pendant l'été de 1989, alors qu'il peint sur la côte varoise, à Saint-Mandrier, il tente de se suicider et reste plus d'un mois dans le coma. Ne récupérant pas ses facultés physiques ni intellectuelles, il multiplie les séjours à l'hôpital et les retours dans l'appartement qu'il partage à Auteuil, avec Bruno Guillain.
Discographie
Petit Papillon (Dino Rosi, Jean-Pierre Bourtayre, Guy Bonnardot) Gelosia (Matonne- Migliaci/Vline Buggy), Disques Flèche, 1972
La nuit (Gérard Bourgeois, Guy Bonnardot, Dino Rosi), J'ai envie de m'amuser (Gérard Bourgeois), Disques RCA, 1973
Mon amoureuse (Alain Goldstein, Michel Jonasz), Petit nuage (Paul Simon, Vline Buggy), EMI Pathé, 1974
Crazy love (Paul Anka, Robert Bonnardot), Destiny (Paul Anka, Robert Bonnardot), EMI Pathé, 1975
Juste un signe (Paton, Lyahl, Robert Bonnardot), Coup de cœur, coup de poing (William Kennedy, Robert Bonnardot), EMI Pathé, 1975
La fin du monde (avec Yves Mourousi) (Pierre-André Dousset, Christian Gaubert), Le baiser d'un fou (François Bernheim), EMI Pathé, 1976
L'amour comme dans les chansons (Gérard Stern, Didier Barbelivien), Une nuit sans toi (Michel Mallory), EMI Pathé, 1976
Mon amour ennemi (Peter Frampton, Patrick Loiseau), Pas de mariage (Dousset, Bonnardot), EMI Pathé, 1977
La plus grande bêtise de ma vie avec Debbie Davis (Rod Temperton, Yves Dessca), Un cœur qui bat (Yves Dessca, James Bolden, Patrick Loiseau) EMI, 1983
On a tous envie d'être un héros (Mike Pinera, Yves Dessca), Sans toi (Mike Pinera, Patrick Loiseau) EMI Pathé, 1984, (sous le pseudo G.B.)
Il enregistre également en 1981 un disque au Mexique et produit en 1979 et 1980 un maxi sous le nom de Super Guy avec Sweet Claire-Alice et Skyway qui sort en Espagne, en Allemagne en Italie et au Japon.
«C’était l’insouciance et la gentillesse» : le dernier des Charlots pleure son ami Phil
Gérard Fillipelli, le guitariste des Charlots, est décédé mardi à l’âge de 78 ans. Le dernier de la bande, Jean Sarrus, rend hommage à son ami.
centre) est désormais le dernier membre en vie de la formation initiale. /AFP" style="text-align: ;" />Gerard Filippelli (à gauche), guitariste des Charlots, est décédé, mardi, des suites d'un cancer. Jean Sarrus (au centre) est désormais le dernier membre en vie de la formation initiale. /AFP
Par Eric Bureau
Le 31 mars 2021 à 22h22
Il ne reste qu’un Charlot historique. Gérard Filippelli, alias « Phil », le grand échalas chevelu et rigolo de la bande, est décédé mardi à l’hôpital d’Argenteuil (Val-d’Oise). Hospitalisé depuis une semaine, il a été emporté, mardi, par un cancer à l’âge de 78 ans.
Ce Parisien pur jus, né dans le 14e arrondissement, vivait dans la commune voisine, à Bezons (Val-d’Oise), et coulait une douce retraite depuis la disparition de Gérard Rinaldi, en 2012. Il ne participait pas aux reformations des Charlots, ni aux tournées Age Tendre, mais continuait à jouer de la guitare avec son pote Luis Rego. De la joyeuse équipe de musiciens et de comédiens, qui fut aussi populaire et drôle dans les années 1970 que l’est la bande à Fifi aujourd’hui, il ne reste que le moustachu Jean Sarrus, qui vit désormais en Auvergne.
«Un amoureux fou de la musique»
Son téléphone n’a cessé de sonner ce mercredi. « Par où commencer, souffle-t-il lorsqu’il décroche enfin. On a passé cinquante ans ensemble ! Phil était un amoureux fou de la musique et un excellent guitariste. C’était l’insouciance et la gentillesse. On s’est beaucoup amusé ensemble. »
Leur rencontre remonte à 1966. « On répétait sous le cinéma le Grand Rex avec Gérard Rinaldi et Luis Rego et il nous manquait un guitariste, raconte Jean Sarrus, bassiste. Dans le groupe qui répétait avant nous, on a remarqué un certain « Phil », qui coupait la lumière quand son chanteur chantait faux. On lui a proposé de nous rejoindre. Ensemble, nous sommes devenus Les Problèmes et nous avons enregistré les disques d’Antoine (NDLR : dont les célèbres « Elucubrations ») puis l’avons accompagné sur scène. »
Des comédies loufoques et gentiment «poil à gratter»
Dans les années 1970, les Problèmes deviennent les Charlots et des stars de cinéma, qui font rire la France avec des comédies loufoques et gentiment « poil à gratter ». Christian Fechner produit, Claude Zidi réalise. Leurs films « Les Bidasses en folie » (1971), « Les Fous du stade » (1972), « Le Grand Bazar » (1973) et « Les Charlots contre Dracula » (1980) font des cartons : jusqu’à 7,7 millions de spectateurs. « C’était fou, oui, sourit Jean Sarrus. Mais ce qui était le plus drôle, c’est que ça marchait dans le monde entier, car les dialogues étaient rares et simples. Du coup, faciles à traduire. On a énormément voyagé, on a fait toutes les grandes villes en Inde. C’était drôle de se voir parler en thaï, en hindi, en chinois. »
Dans une bande à géométrie variable, ils ont continué à tourner dans les années 1980, « Les Charlots en délire », « Les Charlots contre Dracula », « Le Retour des bidasses en folie », mais ont connu un lent déclin jusqu’au dernier film, « Le retour des Charlots », en 1992. Ils ont aussi tourné comme musiciens jusqu’au départ de Gérard Fillipelli, en 1996. Leur dernière apparition remonte à 2008, dans « Vivement Dimanche » de Michel Drucker.
« Mais Phil a toujours joué de la guitare, précise Jean Sarrus. Il faisait des bœufs avec Luis Rego et il s’occupait de ses chats. Il était bricoleur et avait confectionné une canne pour les nourrir à distance. » Jean Sarrus et Jean-Guy Fechner, qui a été membre intermittent du groupe, préparent un retour « dans le genre des Charlots ». Gageons qu’ils feront un clin d’œil à leur ami « Phil » dans leur album.
Près d'un mois d'enneigement a été perdu dans l'ensemble des Alpes en basse et moyenne altitude depuis un demi-siècle, affirme une étude publiée jeudi, la première à évaluer le massif européen dans son ensemble.
Entre 1971 et 2019, la période durant laquelle il y a de la neige au sol chaque hiver s'est réduite en moyenne de 22 à 34 jours dans les Alpes, en-dessous de 2.000 mètres d'altitude, estiment une trentaine de chercheurs signataires de l'article dans la revue The Cryosphere.
Cette étude permet de "donner une vision d'ensemble des tendances climatiques de l'enneigement", explique Samuel Morin, cosignataire et directeur du Centre national de recherches météorologiques (Météo France/CNRS).
La baisse constatée de la neige en montagne est une "tendance de fond, qui vient confirmer les études précédentes", réalisées à des niveaux locaux ou nationaux. "On dispose vraiment d'une analyse globale de l'enneigement à l'échelle de l'ensemble des Alpes", résume ce chercheur.
AFP
Pour calculer ces estimations, les scientifiques ont rassemblé et uniformisé des données d’observation très disparates, venues de 2.000 stations météo de six pays (Italie, France, Allemagne, Autriche, Slovénie, Suisse), pour constituer une base de données homogène.
Les effets du réchauffement climatique
Leur constat est clair : l'enneigement se réduit dans les Alpes. Le nombre de jours entre les premières neiges de novembre-décembre et la fonte du printemps ne cesse de s'amenuiser, d'environ 5 jours par décennie en dessous de 2.000 mètres d'altitude.
Et, quand il y a de la neige, il y en a moins: sur l'ensemble de la saison, la hauteur de neige moyenne entre 1.000 et 2.000 mètres d'altitude dans le nord des Alpes a baissé de 2,8 cm par décennie.
AFP
Cette baisse est plus marquée dans le sud de l'arc alpin : les chercheurs y estiment la baisse à 4,1 cm par décennie. Cette lente érosion peut s'expliquer par un effet ciseau : d'un côté, des mêmes précipitations hivernales apportent plus de pluie que de neige qu'auparavant, ce qui réduit la constitution du manteau neigeux ; de l'autre, ce dernier fond plus rapidement.
"Tout porte à croire" que cette dynamique de long terme - qui gomme de fortes variations d'une année sur l'autre - est causée par le réchauffement climatique, même si la recherche des causes n'est pas l'objet de l'étude. C'est "avant tout le réchauffement qui joue", estime Samuel Morin, ancien directeur du Centre d'étude de la neige de Météo France. Cette tendance est beaucoup moins nette pour les hautes altitudes, où il fait plus froid, précise-t-il.
"Quoi qu'on fasse en termes d'émission de gaz à effet de serre, on aura une réduction de l'enneigement à basse et moyenne altitude qui sera comprise entre 10% et 40%" d'ici à 2050, assure-t-il.
La nouvelle carte d’identité arrive : à quoi va-t-elle ressembler ?
Du 17 mai au 2 août, la nouvelle carte sera généralisée en Nouvelle-Aquitaine, Normandie, Outre-mer, Île-de-France, Bretagne, Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté, dans les Hauts-de-France et les Pays-de-la-Loire.
Par Sudouest.fr Publié à 10h09 Mis à jour à 15h01
De la taille d’une carte bancaire, la nouvelle carte d’identité présentera une puce électronique contenant des informations biométriques. Elle sera délivrée à partir du mois de mai en Nouvelle-Aquitaine.
La nouvelle carte nationale d’identité française sera présentée ce mardi 16 mars par Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, à Flers-en-Escrebieux, dans l’Oise. Car ce département sera le premier où ce nouveau document d’identité sera déployé, avant d’être progressivement disponible à travers la France.
Petite mais complète
La Carte nationale d’identité se met au diapason du nouveau permis de conduire, en adoptant le même format de la taille des cartes de crédit.
Selon le décret, publié au Journal officiel le 14 mars, la carte nationale d’identité comporte un cachet électronique visible en assurant l’authenticité et contenant les informations suivantes : le nom de famille, le cas échéant le nom d’usage, le premier prénom, le sexe, la nationalité, le lieu et la date de naissance du titulaire, le type de document, le numéro du titre et sa date de délivrance.
Un QR code permettra aux autorités d’accéder aux empreintes digitales afin d’éviter les fraudes.
Pas la peine de remplacer les cartes d’identité actuelles en cours de validité.
Crédit photo : Archive AFP
A partir du 17 mai
Après son lancement dès cette semaine dans l’Oise, son déploiement se poursuivra en Seine-Maritime et à la Réunion à partir du 29 mars.
A partir du 17 mai, elle sera progressivement généralisée en Nouvelle-Aquitaine, Normandie, Outre-mer, Île-de-France, Bretagne, Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté, dans les Hauts-de-France et les Pays-de-la-Loire.
Elle sera enfin disponible partout ailleurs à partir du 2 août 2021.
Dix ans de validité
Il n’est pas utile de remplacer votre carte, à moins qu’elle ne soit plus valable. Si la durée de validité des cartes actuelles a été étendue à 15 ans, la validité de la nouvelle est ramenée à dix ans.
Gratuite depuis 1998, cette carte est délivrée par les mairies et il en sera de même pour cette nouvelle version électronique. Aucun texte n’oblige à en posséder une, mais il faut pouvoir justifier de son identité en cas de contrôle ou de démarche.
La France avait jusqu’à cet été pour se mettre en conformité avec le règlement européen relatif à la sécurisation de ses titres d’identité.
Les chevaliers du poignard est le surnom d'un groupe de royalistes de la Révolution française, qui tentèrent d'aider le roi Louis XVI lors d'une émeute le 28 février 1791 aux Tuileries.
Histoire
À la suite du départ des Mesdames Adélaïde et Victoire du château de Bellevue pour l'Italie, en février 1791, l’Assemblée nationale législative débat d'un projet de loi interdisant l'émigration. Mirabeau et la droite en rejettent l'idée.
Une foule nombreuse, favorable au projet, se rend alors à Vincennes, clamant qu'un complot prévoit de faire fuir Louis XVI depuis ce château. La Garde nationale, menée par le général La Fayette, intervient pour rétablir l'ordre.
Entre-temps, un groupe de nobles s'est réuni aux Tuileries pour protéger le roi de l'émeute qui semble se dessiner. Ces quelques centaines de partisans de la royauté se sont armés de pistolets et de poignards. Mais le roi leur ordonne de se retirer après avoir abandonné leurs armes.
Évacués sous les huées et les horions, ces hommes sont dénoncés dans les journaux comme les « chevaliers du poignard », membres d'une conspiration contre-révolutionnaire visant à enlever le roi. Si cette conspiration ne semble avoir existé que dans les esprits échauffés du mouvement populaire, l'humiliation de la noblesse ce jour-là augmente la discorde au sein de l'aristocratie, dont les éléments les plus intransigeants appellent à l'émigration militaire et à l'abandon du monarque.
Évalué entre huit cents et deux cent cinquante membres, le groupe semble avoir été composés essentiellement d'officiers ou d'anciens attachés à la Maison du Roi ou à celle des Princes. Le duc de Villequier, premier gentilhomme de la Chambre, semble en avoir été l'initiateur
Parmi les membres de ce rassemblement se trouve notamment le chevalier de Belbeuf, ancien député de la noblesse aux États généraux de 1789 pour le bailliage de Rouen, et le chevalier de Rougeville, qui tente plus tard de faire évader la reine Marie-Antoinette (complot de l'œillet), et qui sera le modèle du Chevalier de Maison-rouge d'Alexandre Dumas. On trouve également Pâris, futur membre de la garde constitutionnelle du Roi et assassin du député Le Peletier de Saint-Fargeau, et enfin François-Régis de La Bourdonnaye, futur ministre de l'intérieur de Charles X en 1829.
Georges Pompidou, né le 5 juillet 1911 à Montboudif (Cantal) et mort le 2 avril 1974 à Paris, est un haut fonctionnaire et homme d'État français. Il est Premier ministre du 14 avril 1962 au 10 juillet 1968 et président de la République du 20 juin 1969 à sa mort.
Normalien et agrégé de lettres, d'abord professeur, il entre en politique en 1944 auprès du général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française, dont il devient l'homme de confiance. Il est nommé maître des requêtes honoraire au Conseil d'État en 1946 et demeure un collaborateur de De Gaulle pendant la « traversée du désert » de celui-ci, tout en assurant les fonctions de directeur général de la banque Rothschild. En 1958, il est nommé directeur de cabinet du Général, appelé à la présidence du Conseil, et participe à l'élaboration de la Constitution de la Ve République. De 1959 à 1962, il est membre du Conseil constitutionnel.
Dans le contexte de la forte croissance des dernières années des Trente Glorieuses, Georges Pompidou continue sa politique de modernisation, symbolisée par l'utilisation présidentielle du Concorde, la naissance de grands groupes industriels et le lancement du projet de train à grande vitesse (TGV). L'État investit fortement dans les secteurs de l'automobile, l'agroalimentaire, la sidérurgie, les télécommunications, le nucléaire ou encore l'aéronautique et l'aérospatial. Il crée également le SMIC et le ministère de l'Environnement. Sa politique étrangère, pragmatique bien qu'inscrite dans le principe gaulliste d'indépendance de la France, est marquée par un réchauffement des rapports avec les États-Unis de Nixon, mais aussi par d'étroites relations avec l'URSS de Brejnev, par le lancement du Serpent monétaire européen et par la relance de la construction européenne, avec l'entrée du Royaume-Uni dans la CEE, une idée à laquelle s'opposait son prédécesseur à l’Élysée.
Alors qu’il était passionné d’art contemporain, son nom demeure connu mondialement pour le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, dont il a lancé la création, qui est inauguré en 1977 et qui répand ensuite ce nom avec ses antennes de Metz, de Malaga, de Bruxelles et de Shangai. Un musée Georges-Pompidou lui est également consacré dans sa ville natale.
Origines familiales
Le patronyme occitan Pompidor [pɔm.pi.ˈdu] (francisé en Pompidou) désigne celui « qui est originaire du Pompidou », nom de plusieurs lieux-dits dans la région, notamment à Glénat, dont un hameau est sans doute à l'origine de la famille de Georges Pompidou, mais aussi à Soturac (Lot), Millau (Aveyron), ainsi que plusieurs lieux en Corrèze, et la commune du Pompidou en Lozère. Le toponyme lui-même désignerait un petit plateau, une hauteur au sommet aplati, d'une racine pomp-, de sens obscur, et du suffixe -idor, -ador (souvent francisé en -idou, -adou). On trouve aussi des francisations différentes, notamment Pompadour, Pompidor.
Georges Jean-Raymond Pompidou est le fils de Léon Pompidou (1887-1969), instituteur puis professeur d'espagnol, conseiller municipal à Albi, décoré de la Légion d'honneur, et de Marie-Louise Chavagnac (1886-1945), institutrice. Sa sœur cadette, Madeleine Pompidou (1920-2014), agrégée de lettres classiques, épouse en 1946 Henri Domerg (1922-2015), agrégé de grammaire et inspecteur général de l'Instruction publique.
Il commence sa scolarité à Albi, où son père a été nommé. Jeune homme dilettante mais élève brillant, il obtient le premier prix de version grecque au concours général en 1927. Après avoir passé son baccalauréat au lycée Lapérouse d'Albi, il étudie en classes préparatoires littéraires au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse, puis à Paris au lycée Louis-le-Grand aux côtés de Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire. Hostile à l'Action française, il milite à la LAURS (faisant parfois le coup de poing avec des militants de la droite nationaliste) et s'inscrit au début de 1930 à une société secrète d'inspiration trotskiste qu'il appelle dans ses lettres « Le Front unique ». Il se passionne pour la littérature et la politique, en particulier pour la SFIO, où il admire Joseph Paul-Boncour.
Admis en 1931 à l'École normale supérieure, il est reçu premier à l’agrégation de lettres en 1934, puis diplômé de l'École libre des sciences politiques.
Il aurait alors hésité entre une carrière dans la haute fonction publique et dans les lettres.
Georges Pompidou avec son épouse, Claude, en 1965.
Le 29 octobre 1935, il épouse Claude Cahour (1912-2007). N'ayant pas d'enfant, le couple adopte un fils, Alain Pompidou (Paris, 5 avril 1942), qui devient médecin-universitaire (spécialisé dans les maladies du sang et notamment le VIH), lui-même père de trois fils : Thomas (1969), Romain (1972) et Yannick (1973).
Carrière de professeur
À partir de 1935, il enseigne comme professeur de français, latin et grec en classe de troisième au lycée Saint-Charles de Marseille. En 1938, il est nommé à Paris au lycée Henri-IV, où il est chargé de classes de lettres supérieures et de préparation à l'École coloniale.
L'Auto fut le principal quotidien sportif français du 16 octobre 1900 au 17 août 1944. Fondé sous le titre L'Auto-Vélo (1900-1902), par son emblématique directeur Henri Desgrange, ce titre mit notamment en place le Tour de France. Il fut interdit de parution en 1944 car il était considéré comme ayant été favorable à l'Occupant allemand. Jusqu'à la mort d'Henri Desgrange, en 1940, il avait développé des valeurs patriotiques.
Henri Desgrange au banquet de L'Auto de décembre 1904.
Le quotidien est fondé sous le titre L'Auto-Vélo à l'instigation du comte Jules-Albert de Dion, en raison des prises de position dreyfusardes — à l'opposé des siennes — du directeur du journal Le Vélo, Pierre Giffard. Une guerre s'engage alors entre les deux titres. L'Auto-Vélo s'incline lors de la première manche en perdant en justice en janvier 1903 une partie de son titre, trop proche de celui de son concurrent. Le journal devient L'Auto le 16 janvier 1903 (premier rédacteur en chef Paul Meyan, également membre fondateur de l'Automobile Club de France). Alors que le cyclisme est le sport roi en France, cette perte d'appellation peut s'avérer fatale. Mais L'Auto réagit dès cette année 1903 en créant le Tour de France sur une idée de Géo Lefèvre, associant ainsi à jamais son nom à celui de la plus prestigieuse des épreuves cyclistes. Le Vélo ne se remettra jamais de cette innovation, abandonnant la partie le 1er novembre 1904. L'éphémère quotidien Le Monde sportif puis, son homologue plus durable Les Sports, connaissent le même sort. Un autre concurrent tente l'aventure quotidienne au début des années 1930, L'Écho des sports, mais il plafonne à 65 000 exemplaires vendus et s'oriente vers une périodicité hebdomadaire dès 1932.
L'Auto, au contenu omnisport, avait innové dès ses débuts en faisant la part belle aux résultats, même étrangers. Henri Desgrange, mort en 1940, en fut le célèbre directeur. Victor Goddet formait avec lui un efficace binôme. Goddet gérait les finances, Desgrange dirigeait la rédaction. Jacques Goddet est entré au journal après le décès de son père dans les années 1920. Formé par Desgrange, il va en devenir le fils spirituel.
Victor Goddet, journaliste sportif et gestionnaire à L'Auto,
père de Jacques et Maurice Goddet
également journalistes sportifs.
La seconde moitié des années 1930 est marquée par un tassement des ventes du titre en raison de la concurrence du quotidien généraliste Paris-Soir, qui proposait un copieux traitement du sport. Ainsi, dès le soir même, Paris-Soir publiait le récit et les classements de l'étape du Tour courue dans l'après-midi tandis qu'il fallait attendre le lendemain matin pour les trouver dans L'Auto. Afin de résister à cette concurrence, L'Auto se dote en 1937 d'une rubrique concernant l'information générale intitulée « Savoir vite ». Pendant l'Occupation, notamment entre 1943 et 1944, cette rubrique va se signaler par des communiqués hostiles à la résistance dont les membres sont désignés comme des « terroristes ». Il faut savoir que le capital de sa société était pour l'essentiel passé entre les mains de l'Occupant dont le délégué était Albert Lejeune. Celui-ci avait mandat de la « Propaganda Abteilung in Frankreich », instrument de contrôle de la presse. Cela lui a valu d’être arrêté après la Libération. Inculpé d’intelligence avec l’ennemi, condamné à mort, il est exécuté à Marseille le 3 janvier 1945. L'on comprend ainsi les raisons de l'interdiction de L'Auto à la Libération. Jacques Goddet avait cependant cessé l'organisation du Tour de France, de peur que celui-ci soit pris comme otage de la propagande de l'occupant.
Jacques Goddet, reconnu pour ses capacités en matière de presse sportive, est, en 1946, autorisé à lancer un nouveau quotidien, L'Équipe. Dès lors, ce titre occupe de fait la place de L'Auto, dont il reprend du reste les structures. En 1947, Jacques Goddet relance le Tour de France dont il partageait déjà, avant la guerre, la direction avec Henri Desgrange
DERNIERS ARTICLES : Bienvenue sur 3 blogs en 1 Chez-Pilette-et-Filousse dessinsagogo55new Citation Avec la participation de Christne B La banque d Luv Luv' est un trio néerlandais féminin Pop/Disco/Dance ayant classé plusieurs singles et albums à succès dans les hits parades du Benelux, de l'Allemagne, de la Suisse, de Luv : Trojan Horse " Trojan Horse " est le cinquième single du groupe de filles néerlandais Luv ' , sorti à l'automne 1978 chez Philips / Phonogram Records . Ce million de vendeurs appa Lio Lio née de sonvrai nom Wanda Maria Ribeiro Furtado Tavares de Vasconcelos le 17 juin 1962 à Mangualde au Portugal, est une actrice et une chanteuse belgo-portugaise fr Lio : Les brunes comptent pas pour des prunes Les brunes comptent pas pour des prunes est un single musical de Lio sorti en 1986. La chanson est écrite par Jacques Duvall, composée par Marc Moulin et produite par