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Monde : France

Jo (film)

Jo (film)

 

Jo est un film français réalisé par Jean Girault, sorti en 1971. C'est la deuxième adaptation cinématographique de la pièce de théâtre The Gazebo (1958), après Un mort récalcitrant (The Gazebo) de George Marshall en 1959.

 

Synopsis

 

Antoine Brisebard, auteur comique à succès, est victime de Jo, un maître-chanteur qui menace de dévoiler les origines familiales douteuses de sa femme. Résolu à se débarrasser de lui, Brisebard prétexte l'écriture d'une pièce policière afin de recueillir les ingrédients du crime parfait auprès de son ami avocat.

Malheureusement, lorsque la personne vient chercher la somme d'argent exigée, le plan de Brisebard ne se déroule pas comme prévu. À peine l'encaisseur éliminé (par accident, Brisebard n'ayant pas eu le courage de lui tirer dessus), les visiteurs les plus farfelus se succèdent dans sa maison : une dame tenace, exerçant le métier d'agent immobilier, accompagnée d'un couple excentrique d'acheteurs potentiels, une gouvernante émotive et un entrepreneur ayant récemment installé un gazébo offert par Sylvie Brisebard à son mari à l'occasion de sa fête.

Brisebard a alors l'idée de dissimuler le cadavre encombrant dans les fondations du gazébo, mais celui-ci s'avère bien plus fragile que ce qui était annoncé par l'entrepreneur, et il devient alors indispensable de cacher le corps ailleurs. Survient alors l'inspecteur Ducros qui ne tarde pas à révéler que Jo a été retrouvé assassiné loin du domicile des Brisebard. Antoine se demande alors qui il a bien pu tuer et devra dépenser des trésors d'ingéniosité pour dissimuler le corps aux yeux de la police et de tous les personnages qui vont et viennent dans la maison.

 

Fiche technique

 

Titre : Jo

Réalisation : Jean Girault, assisté de Tony Aboyantz

Scénario, adaptation et dialogues : Claude Magnier et Jacques Vilfrid, d'après la pièce de théâtre The Gazebo d'Alec Coppel

Décors : Sydney Bettex

Costumes : Colette Baudot ; costumes de Cerruti, robes de Rety

Photographie : Henri Decaë

Montage : Armand Psenny

Son : René-Christian Forget

Musique : Raymond Lefebvre

Production : Léo L. Fuchs

Société de production : Trianon Production

Société de distribution : Metro-Goldwyn-Mayer

Pays d'origine : Drapeau de la France France

Langue : français

Format : couleurs (Eastman Kodak) - 35 mm - 1,66:1 - con mono (Westrex P.S.C)

Genre : comédie policière, burlesque

Durée : 85 min

Dates de sortie :

France : 1er septembre 1971

 

Distribution

 

Louis de Funès : Antoine Brisebard

Claude Gensac : Sylvie Brisebard

Bernard Blier : l'inspecteur Ducros

Michel Galabru : Tonelotti, le maçon

Christiane Muller : Mathilde

Florence Blot : Mme Cramusel

Guy Tréjan : Me Adrien Colas

Ferdy Mayne : M. Grunder

Yvonne Clech : Mme Grunder

Micheline Luccioni : Françoise

Jacques Marin : Andrieux

Dominique Zardi : le Duc

Henri Attal : Grand Louis

Paul Préboist: l'adjudant de gendarmerie qui ramène la malle

Jean Valmence : le représentant de commerce

Carlo Nell : Plumerel

Patrice Fontanarosa : le violoniste

Non crédités :

Marcel Gassouk : le plombier

Henri Guégan : l'ouvrier

Jean Droze : Riri

Roger Lumont : voix de Jo

Choix des acteurs

 

Louis de Funès s'entoure une fois de plus d'acteurs familiers parmi lesquels Claude Gensac, qui avait déjà interprété son épouse dans 5 films, et Michel Galabru. Jo marque également la huitième collaboration entre Louis de Funès et le réalisateur Jean Girault, après Pouic-Pouic (1963), Faites sauter la banque ! (1964), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), Le Gendarme à New York (1965), Les Grandes Vacances (1967), Le gendarme se marie (1968) et Le Gendarme en balade (1970).

Quatre ans après Les Grandes Vacances (1967), réalisé également par Jean Girault, Louis de Funès retrouve Ferdy Mayne et Christiane Muller qui jouait également le rôle d'une bonne dans le précédent. Quant à Guy Tréjan, il avait joué dix ans plus tôt aux côtés de Louis de Funès dans Pouic-Pouic.

Bernard Blier reprend également un rôle de commissaire similaire à celui qu'il tenait dans Le Grand Restaurant (1966). La relation de son personnage avec celui de Louis de Funès, gêné face au commissaire, est d'ailleurs la même.

 

Tournage

 

Le film a été tourné aux studios Franstudio de Saint-Maurice. Les scènes situées à l'extérieur de la maison ont été tournées aux Bréviaires dans les Yvelines, au hameau de la Croix Rouge.

Pour accentuer la différence de taille entre Louis de Funès et Bernard Blier, dans la scène où ils sont tous deux assis sur un canapé, une machinerie (dont l'installation et la fabrication ont coûté 250 000 francs) et quatre jours de travail ont été nécessaires. Ce gag avait été imaginé par Louis de Funès lui-même.

 

Accueil

Accueil critique

 

« Jean Girault n'a jamais joui dans le cinéma français de la réputation d'un metteur en scène ayant créé des merveilles. Quant au comique de Louis de Funès, s'il fait recette, il fut très rarement utilisé avec l'intelligence qui consisterait à dépasser les goûts personnels de l'acteur et à lui faire occuper la place — mais seulement la place — qui lui reviendrait dans un scénario également intelligent. Autrement dit, un anti-Jo. »

— L'Humanité, 16 septembre 1971

« Confondant agitation et rythme, Jean Girault dirige et fait courir tout son monde dans la foulée fébrile de Louis de Funès, engagé, une fois de plus, dans une interprétation contre la montre. »

— L'Express, 13 septembre 1971.

« On assiste avec effarement à un extravagant numéro de gesticulations, de grimaces, de hurlements, de borborygmes. Ici Louis de Funès c'est Jerry Lewis plus Darry Cowl, à condition d'accélérer les gestes du premier et l'élocution du second. »

— Paris Jour, 14 septembre 1971.

 

Autour du film

 

Bien que très important dans l’intrigue, allant jusqu’à donner son nom au titre du film, le personnage de Jo n’apparaît pas. Il s’agit d’une arlésienne.

Ce film est sorti en DVD pour la première fois en novembre 2011.

C'est l'un des rares films où un personnage interprété par Louis de Funès tue quelqu'un (ici accidentellement), les autres étant Des pissenlits par la racineLa Folie des Grandeurs (où il fait avaler du cyanure à un cuisinier) et Fantômas se déchaîne.

Le thème musical du film de Raymond Lefebvre est repris dans le dernier épisode du livre VI de la série télévisée Kaamelott, dédiée à Louis de Funès. Alexandre Astier explique en 2018 : « J'adore ce compositeur et j'ai toujours trouvé cette musique classe. Je l'écoutais pour imaginer une fin. J'aimais beaucoup les arrangements de ce morceau, notamment ceux de la version que j'ai utilisée, qui n'est pas celle du film. Comme je savais que je voulais dédier la série à de Funès, cette musique était parfaite ».

Alors que son mari vient d'installer dans le salon une sculpture de son cru, Sylvie Brisebard (Claude Gensac) s'empare du téléphone pour appeler le docteur Poussin. Dans le film Oscar, lors de la crise d'apoplexie de Bertrand Barnier (joué par Louis de Funès) après la disparition de sa valise remplie d'argent, Germaine Barnier (jouée par Claude Gensac) téléphone également à un docteur Poussin.

En août 1968, Louis de Funès fut réellement victime d'un maître-chanteur. Celui-ci lui envoya un message de menaces : "Il faut verser 150.000 francs pour aider mon groupe. Vous gagnez trop d'argent dans cet État bourgeois." Puis, par téléphone, il donna rendez-vous à l'épouse de Louis de Funès, le 19 août 1968, dans les sous-sols d'une brasserie du boulevard du Montparnasse. La police est prévenue et tend une souricière, mais, prudent, le maître-chanteur, avait envoyé un chauffeur de taxi prendre livraison du paquet renfermant l'argent et réussit donc à s'échapper. Finalement, il fut arrêté le 2 septembre 1968. Il s'agissait d'un certain Jacques Robert, âgé de 34 ans, mythomane, échappé, en 1964, de l'hôpital psychiatrique de Villejuif où il était interné depuis quatre ans et qui, en 1954, avait été jugé et acquitté par la Cour d'assises de Versailles pour avoir tué, à coups de pistolets, son père, industriel à Argenteuil, pour "défendre l'honneur de sa mère, délaissée et bafouée". C'est ce même Jacques Robert qui en 1974 entra de force dans un studio de RTL avec une arme alors que Max Meynier officiait à l'antenne.

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jo_(film)

 
     
     
     
     
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Près de 17 millions de retraités en France

Publié à 17:41 par dessinsagogo55 Tags : google article center centerblog femmes sur merci vie france 2010
Près de 17 millions de retraités en France

 

Près de 17 millions de retraités en France, la pension moyenne nette à 1.393 euros

 

Selon la Drees, il y avait en 2019 16,7 millions de retraités en France. Un chiffre en hausse, amorcée depuis plusieurs années. Les pensions brutes ont diminué de 1,1 %, à 1.503 euros mensuels. L'âge moyen de départ augmente

 

La pension brute des retraités a baissé de 1,1 % en 2019.
La pension brute des retraités a baissé de 1,1 % en 2019. (Martin BUREAU/AFP)
 
Par Les Echos
Publié le 20 mai 2021 à 8:37Mis à jour le 20 mai 2021 à 14:38
 

La hausse du nombre de retraités se poursuit en France. En 2019, ils étaient ainsi 16,7 millions selon la Drees, le service statistique des ministères sociaux (Drees), qui publie ce jeudi son panorama annuel de la retraite dans l'Hexagone.

 

Selon ce rapport, les effectifs de retraités « de droit direct » (hors pensions de réversion) des régimes français ont augmenté de 1,8 % par rapport à fin 2018, soit 301.000 personnes de plus, une hausse « dans la tendance des dernières années », indique la Drees dans ce panorama annuel de la retraite en France. Les néo-retraités ont pourtant été un peu moins nombreux en 2019 (720.000 contre 749.000 en 2018). En incluant les retraités dits « de droits dérivés », qui touchent des pensions de réversion, le nombre total de retraités tous régimes confondus est de 17,8 millions de personnes.

 

1.393 euros net en moyenne

 

La pension moyenne tous régimes confondus s'établit à 1.503 euros brut mensuels en décembre 2019 pour les retraités de droit direct résidant en France (1.924 euros pour les hommes et 1.145 pour les femmes). En tenant compte des prélèvements sociaux, la pension nette s'élève à 1.393 euros. Au total, les pensions de retraite représentaient 327,9 milliards d'euros en 2019, soit 13,5 % du produit intérieur brut (PIB). De quoi en faire le premier poste de dépenses sociales du pays.

 

La pension brute a diminué de 1,1 % en euros constants entre fin 2018 et fin 2019, du fait notamment d'une faible revalorisation des pensions, inférieure à l'inflation. Après prélèvements sociaux, la diminution est atténuée (-0,4 %), en raison de l'aménagement de la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG). Le niveau de vie médian des retraités demeure légèrement supérieur à celui de l'ensemble de la population, indique la Drees.

 

62 ans et 2 mois

 

En 2019, l'âge moyen conjoncturel de départ à la retraite s'élève par ailleurs à 62 ans et 2 mois pour les retraités de droit direct résidant en France. Il augmente depuis 2010 (+1 an et 8 mois), principalement en raison du relèvement de l'âge minimum légal d'ouverture des droits à la retraite issu de la réforme de 2010.

 

Les Femmes prennent leur retraite à 62 ans et 6 mois,

contre 61 ans et 11 mois pour les hommes.

 

Les femmes liquident leurs droits à la retraite en moyenne 7 mois après les hommes en 2019 : elles prennent leur retraite à 62 ans et 6 mois, contre 61 ans et 11 mois pour les hommes. L'écart se réduit progressivement au fil des générations. Il était en moyenne de 18 mois parmi les générations nées dans la première moitié des années 1930.

 

Source AFP

 

 
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Augmentation Électricité | Hausse des tarifs EDF (2021)

Augmentation Électricité | Hausse des tarifs EDF (2021)
Augmentation Électricité | Hausse des tarifs EDF (2021)

5 Février 2021

 

L’augmentation du prix de l’électricité a été brutale en 2019.

En à peine 3 mois, la facture des Français(es) a augmenté de 7,2 %.

Rebelotte en 2020, avec une augmentation de près de 4 %.

Et malheureusement, ce n’est pas près de s’arrêter.

Alors dans ce nouveau dossier, on fait le point sur :

Les causes des augmentations des années passées ;

Tout ce que l’on sait sur les hausses de 2021 ;

Ce qui nous attend dans les années à venir ;

Et comment se protéger contre les hausses régulières.

Il y a beaucoup à voir, donc commençons sans plus attendre.

 
 
Sommaire :

 

Les hausses pour 2021

Retour sur les Hausses des prix de l’électricité

Pourquoi la hausse des prix de l’électricité est-elle inéluctable ?

L’État peut-il lutter contre ces hausses ?

Que faire pour ne pas voir le montant de sa facture d’électricité s’envoler ?

FAQ

 

Chapitre 1 :

Les hausses prévues en 2021

En 2021, les hausses vont continuer.

Preuve en est : une augmentation de +1,6 % est effective depuis le 1er février.

Mais à quoi sont dues toutes ces augmentations ? Vont-elles bientôt cesser ?

C’est ce qu’on va voir de suite.

 

« Hercule » : Le projet de scission d’EDF


Pour faire face à la dette abyssale d’EDF et afin d’isoler le risque financier des activités nucléaires (plus de 100 milliards d’euros d’investissement sont à prévoir), le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy souhaite séparer en deux les activités du groupe.

L’objectif de ce chantier herculéen (d’où son nom peut-être) ?

Renationaliser l’activité nucléaire, et privatiser le reste.

 
 

Alors, vous pouvez l’imaginer, un tel projet crée un peu d’agitation et un tel changement aura nécessairement des répercussions en Europe.

La France doit donc obtenir le feu vert de la Commission européenne.

Pour ce faire, il résulterait d’un des scénarii envisagés une augmentation du prix de l’électricité vendue par EDF à la concurrence.

Vous ne le saviez pas ?

Et pourtant si, afin de favoriser la concurrence, Bruxelles impose à EDF de vendre un quart de son électricité nucléaire aux fournisseurs alternatifs à un prix fixe.

Actuellement, ce prix est de 42 € par mégawattheures mais il pourrait être porté à 45 € par MWh.

Cela signifie que les concurrents d’EDF achèteraient l’électricité en définitive plus cher.

Et ces hausses seront bien entendu reportées sur les consommateurs.

 

Faut-il craindre de nouvelles hausses courant 2021 ?


Malheureusement, il est clair que les difficultés financières d’EDF vont nécessairement entraîner une forte hausse du prix de l’électricité dans les années à venir.

Le magazine Que choisir prévoit même que “les factures vont flamber en 2021”.

La hausse prévue pour février semble en être la preuve.

Pas très optimiste donc…

Voyons ensemble pourquoi ces augmentations sont inévitables.

 

Chapitre 2 :

Retour sur les hausses des prix de l’électricité

Première hausse : +5,9 % en juin 2019


En juin 2019, le prix de l’électricité bondissait de +5,9 %.

En cause ?

Une hausse du Tarif de Vente Réglementé.

Le Tarif de Vente Réglementé, ou plus communément appelé TRV, correspond en réalité au prix proposé par EDF au travers de son offre tarif bleu.

Et cette hausse a deux conséquences.

 
 

Tout d’abord, elle impacte directement 25 millions d’abonnés.

Mais cela pourrait aller bien plus loin puisque beaucoup de fournisseurs d’énergie indexent leurs prix sur ce tarif bleu.

Il est donc plus que probable qu’ils revoient à leur tour leurs prix à la hausse sous peu.

Ainsi, la quasi-totalité des abonnés pourraient être impactés.

 

Deuxième hausse : +1,23 % en août 2019


Alors que l’on pensait en avoir fini pour 2019, une nouvelle hausse de +1.23 % est entrée en vigueur le 1er août.

La raison ?

Une augmentation de 1,23 % du TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité).

Et cette fois, personne n’est épargné.

Pour comprendre pourquoi, il faut jeter un œil à ce qu’est exactement le TURPE :

Il finance l’enfouissement des lignes électriques, l’élagage des arbres en bordure de lignes, la protection du réseau face aux aléas climatiques, le déploiement du compteur Linky chez 35 millions de foyers, le raccordement au réseau des énergies renouvelables, etc.

Bref, il est absolument vital pour que vous puissiez consommer votre électricité partout, tout le temps et en toute sécurité.

 
réseau distribution électricité lignes haute tension edf
 

Résultat : la hausse cumulée depuis le 1er juin s’élève à + 7.2 %.

Chez les utilisateurs de notre plateforme, cela représente une augmentation annuelle sur leur facture d’électricité de +120 €.

 

Nouvelles augmentations en 2020


On aurait pu croire qu’après autant d’augmentations en une année, les prix de l’électricité resteraient stable pendant au moins quelques mois.

Hé non, en 2020 nous avons subi deux nouvelles hausses :

Une hausse de +2,4 % du tarif de l’électricité pour le résidentiel, effective depuis le 1er février ;

Une hausse de +1,54 % pour les particuliers, en août.

En tout, cela représente une hausse moyenne d’environ 35 € sur la facture annuelle d’un particulier.

Et malheureusement, ces augmentations ne sont pas près de s’arrêter.

 

Chapitre 3 :

Pourquoi la hausse des prix de l’électricité est-elle inéluctable ?

Depuis de nombreuses années, l’idée que l’électricité issue du nucléaire est bon marché est solidement ancrée dans l’inconscient collectif.

Or c’est faux.

La raison ?

Seuls les investissements passés et présents pour la construction et l’entretien des centrales sont pris en compte.

Les investissements futurs sont très largement sous-estimés alors qu’ils sont colossaux, comme nous allons le voir.

 

« Le grand carénage » : le coût du nucléaire va exploser


« Le grand carénage », vous en avez sûrement déjà entendu parler.

Il s’agit du plan échafaudé par EDF pour résoudre deux problèmes :

L’allongement nécessaire de la durée de vie des réacteurs de première et deuxième génération ;

La nécessité de renforcer les normes de sécurités suite à l’accident de Fukushima.

 

① L’allongement de la durée de vie des réacteurs


Lorsque les premiers réacteurs nucléaires ont été conçus, on ne s’était pas ou peu embarrassé d’un détail : celui de leur durée de vie.

 
 

Or elle oscille entre 25 et 40 ans.

Mathématiquement, beaucoup de réacteurs arrivent en fin de vie.

Il devient donc urgent pour EDF d’effectuer des travaux.

Or certains composants stratégiques ne pourront jamais être changés (comme la cuve ou la piscine de refroidissement).

Le coût selon EDF ? Pas moins de 45 milliards d’euros !

 

② Le renforcement des normes de sécurités


Suite à l’accident gravissime de Fukushima il y a un peu plus de 8 ans, l’Autorité de la sûreté nucléaire (le gendarme français du nucléaire) a été contrainte de se pencher sur la question de la sécurité du parc nucléaire de l’hexagone.

Elle a donc préconisé un certain nombre de mesures pour éviter qu’un tel désastre se produise en France.

Coût de la remise aux normes post-Fukushima ?

Selon EDF, pas moins de 10 milliards d’euros.

Ce serait même deux fois plus si l’on appliquait les normes de sécurité du nouvel EPR.

 

③ Le coût réel du « grand carénage »


Je vous ai donné les estimations d’EDF.

Mais tout le monde n’est pas d’accord sur ces montants, pourtant déjà très élevés.

Pour la Cour des Comptes, il avoisinera plutôt les 100 milliards d’euros sur 20 ans.

Quant à l’association Greenpeace, elle avance le montant titanesque de 224 milliards.

 
centrale nucléaire production d'électricité prix du kWh en France
 

Au-delà d’une simple bataille de chiffres, le constat est sans appel :

Déjà lourdement impacté par des dettes qui ne cessent de s’aggraver, EDF n’est pas assez robuste pour supporter le coût titanesque du plus grand chantier de son histoire.

C’est donc le consommateur qui paiera le gros de la facture !

Un rapide calcul montre que la dette supportée par chaque foyer français serait de 5.000 € (si l’intégralité de la dette était supportée par les consommateurs).

Et cette dernière risque de s’alourdir davantage.

 

La dette d’EDF s’envole


Aux milliards du « grand carénage » s’ajoutent ceux des chantiers emblématiques d’EDF : l’EPR et le site Cigéo.

 

① Le chantier de l’EPR de Flamanville : la facture va tripler


EDF construit en France à Flamanville (mais aussi à l’étranger) des réacteurs nouvelle génération utilisant une technologie révolutionnaire : le réacteur pressurisé européen (EPR).

Mais le chantier a accumulé les malfaçons, mettant en péril l’intégrité de la cuve du réacteur, et retardant d’autant la livraison de la centrale.

Le montant de la facture est astronomique :

Le chantier a déjà 7 ans de retard et ne devrait pas être terminé avant 2023.

Son coût ? Pas moins de 19 milliards d’euros selon la Cour des Comptes.

Il devait durer de 2007 à 2012 pour un coût total de 3,5 milliards d’euros.

 

② Cigéo : l’État a-t-il encore sous-estimé le coût du chantier ?


Cigéo est le nom donné au site d’enfouissement des déchets nucléaires les plus dangereux, ceux dits « à vie longue » (ils sont radioactifs pendant plusieurs centaines de milliers d’années).

Les déchets seront enterrés à 500 mètres de profondeur dans le sous-sol de la commune de Bure (Meuse).

Autant dire que c’est un projet ultra-sensible suscitant beaucoup d’inquiétudes.

En effet, l’enfouissement est irréversible.

Il sera par conséquent impossible d’intervenir en cas de problème (colis radioactif se déversant dans le sous-sol, défaut de ventilation entraînant un risque d’explosion, risque d’inondation, d’incendie ou même de séisme inattendu).

 
enfouissement des déchets nucléaires bure cigéro grand carénage
 

Pour l’État, EDF doit budgéter 25 milliards d’euros pour mener à bien le chantier.

Mais selon l’Agence nationale du traitement des déchets radioactifs (l’Andra), il faudra qu’EDF débourse 34 milliards d’euros au bas mot.

Une nouvelle dose d’incertitude plane sur la capacité d’EDF à amortir de tels chantiers.

En revanche, la certitude que le consommateur paiera la facture se renforce.

 

Marché de gros : les prix repartent à la hausse


Les fournisseurs alternatifs ont l’assurance grâce au dispositif d’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh, nous reviendrons dessus un peu plus bas) de pouvoir acheter leur quota d’électricité issue du nucléaire à EDF pour un prix déterminé, et ce à tout moment.

Il était fixé à 42 €/MWh jusqu’en 2018.

Avant cette date, pas de problème : le prix du MWh sur le marché de gros était inférieur à 42 €.

Les fournisseurs alternatifs achetaient donc leur électricité sur le marché plutôt qu’à EDF.

Mais début 2018, les prix de l’électricité sur les marchés se sont envolés pour atteindre 58 €/MWh.

Résultat ?

 
 

Les fournisseurs alternatifs épuisent leurs quotas auprès d’EDF et achètent le complément d’électricité au prix fort sur le marché de gros, faisant exploser leurs coûts.

Cette situation est difficilement tenable sans augmenter le prix de vente aux consommateurs.

Mais si les fournisseurs alternatifs augmentent leur prix au-delà du tarif réglementé fixé par l’État, leurs abonnés fuiront vers EDF.

Bref.

Le prix facturé aux consommateurs doit augmenter pour permettre non seulement aux fournisseurs alternatifs de survivre, mais surtout à EDF de garder la tête hors de l’eau et ne pas sombrer sous le poids de ses dettes.

Malheureusement, ce n’est pas tout.

Les prix sur le marché de gros sont appelés à augmenter davantage pour deux raisons :

  • Le prix des quotas d’émission de CO2 s’est brutalement envolé, pesant très fortement sur les coûts de production des énergéticiens européens ayant recours aux énergies fossiles pour produire de l’électricité (ils sont encore une majorité).
  • Les efforts croissants de plusieurs pays pour sortir du nucléaire se sont traduits par la fermeture de réacteurs, entraînant des tensions à la hausse sur le marché (plus de demande, moins d’offre, et un report vers des modes de productions qui émettent plus de CO2)

Vous l’aurez compris, c’est encore une source d’augmentation du montant de votre facture d’électricité.

 

Bruxelles fait pression à la hausse des prix


Il est couramment admis que les coûts de production du nucléaire français sont plus faibles qu’avec d’autres modes de production comme les centrales à charbon ou au gaz.

Selon cette méthode de calcul, le tarif réglementé de l’électricité fixé par l’État (sur lequel sont indexés les prix de quasiment tous les fournisseurs) semble plutôt bon marché au regard des prix pratiqués dans le reste de l’Europe.

Voyez plutôt :

 
évolution du prix de l'électricité en europe pour les consommateurs particuliers
 

Nous l’avons vu, cette affirmation est très discutable au vu des nombreux « coûts cachés » du nucléaire.

Mais admettons.

Voici ce que cela signifie : du fait de notre recours massif à l’atome, Bruxelles considère que la France a bénéficié d’une « rente ».

Pour l’Union européenne, le tarif réglementé français est trop bas et entrave la concurrence.

Il dissuaderait de potentiels nouveaux entrants qui vendraient à perte s’ils entraient sur le marché.

Résultat :

À terme, les autorités européennes ont sommé la France de supprimer complètement tout contrôle sur les prix de l’électricité.

Concrètement, ça veut dire quoi pour vous ?

Simplement que c’est une raison supplémentaire de s’attendre à une hausse du prix de l’électricité en France.

 

Chapitre 4 :

L’État peut-il lutter contre ces hausses ?

Il est arrivé plusieurs fois par le passé que le gouvernement gèle le prix de l’électricité.

Comment est-ce possible ?

Le gouvernement a le pouvoir de refuser les hausses de prix recommandées par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), notre gendarme du marché de l’énergie.

De cette manière, il répond aux demandes répétées des associations de défense du consommateur.

Mais les concurrents d’EDF voient d’un mauvais œil le gel du prix du tarif réglementé.

Pourquoi ?

Simplement car il les empêche d’augmenter leur prix, sous peine de voir leurs clients fuir chez EDF !

Regroupés au sein de l’Anode (l’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie), ils ont saisi la justice plusieurs fois par le passé pour contester de telles pratiques.

 
 

En 2014, Ségolène Royal, à l’époque ministre de l’Écologie, s’était déjà pris les pieds dans le tapis en annulant la décision d’augmenter de 5 % le TRV.

Deux ans après, en juin 2016, le Conseil d’État avait à son tour annulé le décret de Ségolène Royal.

Résultat ?

Une augmentation rétroactive des tarifs EDF pendant 18 mois.

Vous faisiez partie des 28 millions d’abonnés aux offres EDF ?

Vous avez en moyenne dépensé 1,5 € par mois pendant 18 mois (soit 27 €) pour rattraper le gel du prix de l’électricité.

Par ailleurs, les concurrents d’EDF ne sont pas les seuls à protester contre cette prérogative de l’État.

EDF aussi préférerait ne pas voir les tarifs de vente stagner.

La raison ? A cause de ses dettes abyssales, les comptes de l’énergéticien sont dans le rouge.

Une halte dans la hausse du tarif réglementé signifie donc une réduction de sa marge.

En définitive, quand la CRE demande une hausse des prix et que le gouvernement la refuse, elle n’est que repoussée dans le temps.

Pire, lorsqu’elle s’applique effectivement, il peut y avoir un effet de rattrapage et la hausse est encore plus brutale sur votre facture.

Il est donc clair que l’État ne peut rien faire pour lutter contre les augmentations inéluctables du prix de l’électricité.

Si vous ne voulez pas subir chaque année davantage, il est urgent que vous passiez à l’action.

Et nous allons voir comment maintenant.

 

Chapitre 5 :

Que faire pour ne pas voir le montant de sa facture d’électricité s’envoler ?

Pour agir contre la hausse du prix de l’électricité, il y a les gestes simples :

Acheter des appareils électroménagers moins énergivores ;

Utiliser les programmes « éco » de vos lave-linges, lave-vaisselles ou sèche-linges ;

Changer vos ampoules classiques pour des LED ;

Éteindre vos multiprises lorsque vous ne les utilisez plus ;

Ne pas laisser vos appareils en mode veille…

Mais ce n’est pas ça qui réduira significativement le montant de votre facture d’électricité.

Une solution plus efficace consiste à produire votre propre électricité.

Alors comment faire ?

 

L’autoconsommation photovoltaïque


En installant des panneaux photovoltaïques sur votre toit, vous pouvez faire jusqu’à 50 % d’économies sur votre facture.

Comment ?

C’est assez simple.

Vos panneaux solaires produisent de l’électricité en réagissant avec les rayons du soleil et alimentent directement votre logement.

Vous consommez donc votre propre électricité verte et dépendez moins du réseau électrique.

 
aide locale installation panneau solaire village france
 

Et si jamais vous produisez plus d’électricité que ce dont vous avez besoin ?

Vous créez ce qu’on appelle un « surplus » qui peut être vendu à EDF Obligation d’Achat (EDF OA) à un montant défini par l’Étatgaranti et fixe pendant 20 ans.

Entre les économies réalisées sur votre facture et la vente de votre surplus de production, vous réduisez drastiquement votre facture d’électricité et ne subissez plus ces hausses incessantes.

 

Profitez des aides de l’État tant qu’elles existent


Il y a de nombreuses aides de l’État pour vous encourager à poser des panneaux solaires.

Pour l’autoconsommation avec vente du surplus, il en existe deux principales :

 

① La Prime à l’Autoconsommation


Cette prime est calculée en fonction du nombre de kilowatt-crêtes installés.

Nous avons récapitulé pour vous le montant de cette prime dans un tableau :

 
Puissance de l’installation photovoltaïque Montant versé pour chaque kWc installé
⩽ 3 kWc 380 €
⩽ 9 kWc 280 €
⩽ 36 kWc 160 €
⩽ 100 kWc 80 €
 

Elle est versée tous les ans pendant 5 ans à partir de la date anniversaire de la mise en service de vos panneaux solaires.

Par exemple :

Votre installation solaire fait 3 kWc ? Vous toucherez une prime pour un montant total de 1 140 €.

Elle sera versée en 5 annuités de 228 €.

Tout simplement.

 

② Le tarif de rachat subventionné


Souvenez-vous, vous pouvez revendre l’électricité que vous ne consommez pas à EDF OA à un prix garanti et fixe pendant 20 ans.

Ce prix est déterminé par l’État et constitue donc une subvention pour bonifier votre production électrique.

Il est aujourd’hui de 0,10 €/kWh.

Il s’agit d’un réel coup de pouce pour tous les producteurs d’électricité photovoltaïque en autoconsommation.

Mais ces aides ne sont pas gravées dans le marbre !

Elles font partie des efforts consentis par les gouvernements successifs pour s’engager dans la transition énergétique.

La loi de transition énergétique fixe comme objectif de porter la part des énergies renouvelables à 32 % dans le mix énergétique français d’ici à 2030.

C’est bien pour inciter les Français à produire et consommer leur propre électricité issue du photovoltaïque que l’État a mis en place ces aides.

 
Panneaux solaires au sol et éoliennes
 

Mais elles n’ont qu’un temps.

À mesure que les Français vont s’équiper de panneaux solaires et que le prix des technologies va baisser, le gouvernement considérera tôt ou tard que les incitations à investir dans le solaire sont suffisantes et supprimera les aides.

D’ailleurs, la loi prévoit un plafond maximum trimestriel d’installations photovoltaïques exprimé en kWc.

Si celui-ci est dépassé, les primes baissent d’un coefficient prédéfini.

Donc, plus vous êtes nombreux à faire installer des panneaux solaires, plus les aides ont des chances de baisser.

Pas de doute : il faut donc en profiter maintenant !

 

Produisez votre électricité à un prix imbattable


Prenons un cas concret :

Vous habitez une maison de plain-pied dans le Puy-de-Dôme avec une surface de toit disponible de 40m².

 
 

Vous avez opté pour un forfait heures pleines (HP) / heures creuses (HC) avec les prix suivants :

HP : 0.1579 €/kWh

HC : 0.1228 €/kWh

Votre facture annuelle s’élève à 1 900 €.

Dans ce cas, une installation de 6 kWc est recommandée. Elle vous permettra de produire 136 000 kWh sur 25 ans.

Elle coûtera dans notre réseau In Sun We Trust autour de 13 000 €, auxquels il faut déduire la prime à l’autoconsommation de 1 680 € (6 x 280).

Si nous imaginons que l’électricité que vous produisez est entièrement consommée, elle vous « coûtera » (13 000 – 1 680) / 136 000 = 0,083 €/kWh.

C’est le meilleur prix auquel vous pouvez consommer votre électricité, largement inférieur aux 15 centimes du kWh facturés par la plupart des fournisseurs.

 
 
FAQ

Comment est calculé le prix de l’électricité ?


Grâce à la méthode de l’empilement : chaque poste de coût est agrégé pour former le prix final facturé au consommateur. Il comprend les coûts pour la fourniture, les coûts pour l’acheminement les taxes et contributions.

 

De combien le prix de l’électricité a-t-il augmenté ?


En 2019, le prix du TRV (tarif de vente réglementé) a grimpé de 7,2 %. En 10 ans, le prix de l’électricité a augmenté de presque 50 %.

 

Pourquoi va-t-il continuer de grimper ?


Du fait de l’endettement inquiétant d’EDF, des pressions d’ouverture à la concurrence de Bruxelles et de l’augmentation des prix sur les marchés de gros, il est très probable que le prix de l’électricité explose dans les prochaines années.

 

Comment se protéger ?


Les panneaux photovoltaïques permettent de gagner en indépendance énergétique. Un foyer peut réaliser jusqu’à 50 % d’économies sur sa facture d’électricité, sans même avoir à installer une batterie.

 
Maintenant, c’est à vous !
question ou commentaire

Voilà, vous savez désormais pourquoi votre facture d’électricité va très fortement augmenter.

J’espère que vous avez trouvé cet article intéressant.

J’aimerais maintenant vous laisser la parole :

Étiez-vous au courant du montant faramineux du grand carénage initié par EDF ?

Comptez-vous installer des panneaux solaires chez vous ?

Faites-le moi savoir en réagissant juste en-dessous !

 

https://www.insunwetrust.solar/blog/le-solaire-et-vous/augmentation-prix-electricite/

 

Notes et références
EDFM   Electricité : L'« explosion des factures » dénoncée
EDFM   Électricité: vers une hausse de 2,4% des tarifs réglementés
EDFM   EDF : Sur 100 euros, seuls 37 euros....
EDFM   Le prix de l'électricité comparé à d'autres énergies

 

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Electricité : L'« explosion des factures » dénoncée

Publié à 11:11 par dessinsagogo55 Tags : article google center pouvoir prix sur base merci place coup mode 2010 centerblog
Electricité : L'« explosion des factures » dénoncée

Electricité : L'« explosion des factures » dénoncée par l’UFC-Que choisir

 

POUVOIR D'ACHAT 

Selon l’association de défense des consommateurs, le tarif réglementé de vente de l’électricité a connu une hausse de près de 50 % en dix ans

Des compteurs électriques (illustration).
Des compteurs électriques (illustration). — FRED SCHEIBER / 20 MINUTES

Le prix de l’électricité est dans le viseur de l’UFC-Que Choisir. L’association dénonce ce jeudi une « explosion des factures » d’électricité. Elle demande en outre un moratoire sur le projet de restructuration d' EDF, dont l’UFC craint qu’il n’entraîne de nouvelles hausses tarifaires.

 

Selon les calculs de l’association de défense des consommateurs, le tarif réglementé de vente (TRV) de l’électricité a connu une hausse de près de 50 % en dix ans. « Un ménage moyen chauffé à l’électricité au TRV aura vu passer sa facture d’électricité de 1.019 euros à 1.522 euros entre 2010 et 2020 », estime l'UFC-Que Choisir.

 

Les limites de la régulation

 

Or ce ne sont pas seulement la fiscalité ou la hausse des coûts de transport et de distribution qui sont à blâmer. « C’est l’organisation même du marché de l’électricité qui est responsable de cette augmentation ». L’association cite notamment le mécanisme par lequel EDF est contraint de vendre une partie de son électricité nucléaire à ses concurrents, baptisé Arenh (Accès régulé à l’énergie nucléaire historique).

 

Ce mécanisme, très critiqué par EDF qui est contraint de vendre son électricité à bas prix, est plafonné. Il représente un petit tiers de la production de l’entreprise. « Le rationnement de la quantité d'électricité ainsi disponible a poussé les prix tant du TRV que des offres de marché à croître artificiellement, et frappé très concrètement les consommateurs », estime l’UFC-Que Choisir. L’effet est en effet direct pour tous : Les fournisseurs alternatifs augmentent leurs tarifs car ils ne peuvent pas acheter assez d’électricité nucléaire bon marché et EDF a un tarif réglementé dont le mode de calcul est conçu pour n’être pas trop compétitif face aux alternatifs.

 

L’UFC veut un débat public
 

L’UFC-Que Choisir s’inquiète également des négociations actuelles sur l’avenir d’EDF, dont la meilleure rémunération du nucléaire est justement l’un des enjeux. Elle craint de « fortes hausses tarifaires » sur l’accès au nucléaire, qui pourrait devoir supporter l’inflation des coûts de l’EPR de Flamanville dans la Manche. L’association réclame au final « la mise en place d’un débat public sur le devenir de cette régulation, sur la base d’une transparence sur les coûts réellement supportés par EDF ». En attendant, elle demande un « déplafonnement immédiat des volumes d’Arenh accessibles par les fournisseurs alternatifs, pour mettre un coup d’arrêt à la spirale inflationniste actuelle ».

 

 

Notes et références
EDFD   Augmentation Électricité | Hausse des tarifs EDF (2021)
EDFM   Électricité: vers une hausse de 2,4% des tarifs réglementés
EDFM   EDF : Sur 100 euros, seuls 37 euros....
EDFM   Le prix de l'électricité comparé à d'autres énergies
 

  

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Vaisselle jetable : le "sans plastique" dangereux

Vaisselle jetable : le "sans plastique" dangereux
Eco friendly disposable tableware on a grey background
 
Vaisselle jetable : le "sans plastique" dangereux pour la santé et pas si écolo, selon l’UFC-Que Choisir
 
Johanna Amselem
mer. 19 mai 2021, 4:44 PM·1 min de lecture
 
 
 
 
L’UFC-Que Choisir a testé 57 produits présentés comme des alternatives à la vaisselle jetable en plastique. Les résultats sont surprenants.

 

Depuis le 1er janvier 2021, les pailles, couverts jetables, touillettes, couvercles des gobelets à emporter et autres objets en plastique oxodégradable sont interdits. D’ici à 2040, la loi anti-gaspillage devrait mettre fin à tous les emballages en plastique à usage unique. Mais le "sans plastique" n’est pas forcément synonyme de sans danger comme le dévoile l’UFC-Que Choisir.

Mercredi 19 mai, l’association de consommateurs a publié sur son site internet les résultats d’un test de 57 produits représentant des alternatives végétales aux produits jetables en plastique. L’UFC dénonce une présence trop importante de composés dangereux pour la santé ou pour l’environnement dans ces produits de substitution à base de pulpe végétale ou de feuilles de palmier.

Et l’UFC rapporte des résultats préoccupants puisque "66 % des échantillons testés contiennent des composés perfluorés (utilisés pour que la vaisselle résiste à l’eau et aux graisses sans se déliter, mais dont certains sont cancérogènes, immunotoxiques, toxiques pour le développement et/ou perturbateurs endocriniens) au-delà des recommandations(2), parfois largement (certaines assiettes de la marque Betik(3) ont une teneur en composés perfluorés 140 fois supérieure à la norme définie au Danemark)".

 

Clarifier la règlementation

 

De plus, l’association alerte sur un possible effet cocktail de produits qui "présentent un cumul de substances (notamment composés perfluorés, chloropropanols, amines aromatiques), particulièrement pour les pailles en papier carton". L’UFC regrette que la réglementation européenne ne soit pas suffisamment précise au sujet de la composition des matériaux. "La réglementation ne définit pas de liste fermée de substances et additifs autorisés mais se contente de poser un principe général d'innocuité des matériaux utilisés par les fabricants de vaisselle et autres objets en contact avec les produits alimentaires", critique l’UFC. Elle réclame, notamment, aux autorités européennes de définir une liste précise des matériaux et additifs pouvant être utilisés sans danger comme substituts aux plastiques pour la vaisselle jetable.

 

 

 

Liens externes                                                  
 

 

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Philippe Pétain

Publié à 15:16 par dessinsagogo55 Tags : center mort image centerblog sur bonne merci vie france saint sport homme enfants belle dieu femmes
Philippe Pétain

 

Philippe Pétain, né le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais) et mort en captivité le 23 juillet 1951 sur l'île d'Yeu (Vendée), est un militaire, diplomate et homme d'État français. Élevé à la dignité de maréchal de France en 1918, il est frappé d'indignité nationale et déchu de sa distinction militaire en 1945.

 

Militaire de carrière s'étant démarqué à l'École de guerre de la doctrine dominante de l'offensive à outrance, il est sur le point de terminer son parcours comme colonel lorsque la Grande Guerre éclate, en 1914. Chef militaire à l'action importante, il est généralement présenté comme le vainqueur de la bataille de Verdun et, avec Georges Clemenceau, comme l'artisan du redressement du moral des troupes après les mutineries de 1917. Remplaçant Nivelle en mai 1917, il reste commandant en chef des forces françaises jusqu'à la fin de la guerre, bien que placé sous les ordres de son rival Ferdinand Foch nommé généralissisme des troupes alliées après la rupture du front le 28 mars 1918.

 

Auréolé d'un immense prestige au lendemain de la guerre, il est le chef de l'armée d'après guerre. En 1925, il commande personnellement les forces françaises combattant aux côtés de l'Espagne dans la guerre du Rif, remplaçant le maréchal Lyautey. Devenu académicien en 1929, il occupe les fonctions de ministre de la Guerre de février à novembre 1934, puis est nommé ambassadeur en Espagne en 1939, alors que le pays est dirigé par le général Franco.

 

Rappelé au gouvernement le 17 mai 1940, après le début de l'invasion allemande, il s'oppose à la poursuite d'une guerre qu'il considère comme perdue et dont il impute bientôt la responsabilité au régime républicain. Il devient président du Conseil en remplacement de Paul Reynaud le 16 juin ; le lendemain, il appelle à cesser le combat. Selon la volonté d'Adolf Hitler, il fait signer l’armistice du 22 juin 1940 avec le Troisième Reich, à Rethondes. Investi des pleins pouvoirs constituants par l'Assemblée nationale, le 10 juillet 1940, il s'octroie le lendemain le titre de « chef de l'État français », qu'il conserve durant les quatre années de l'occupation de la France par l’Allemagne nazie.

 

Installé en zone libre à Vichy à la tête d'un régime autoritaire, il abolit les institutions républicaines et les libertés fondamentales, dissout les syndicats et les partis politiques, et instaure une législation antimaçonnique et antisémite en août-octobre 1940. Il engage le pays dans la Révolution nationale et dans la collaboration avec l'Allemagne nazie. Le « régime de Vichy », qu'il dirige jusqu'en juillet 1944, est déclaré « illégitime, nul et non avenu » par le général de Gaulle à la Libération.

 

Emmené contre son gré par les Allemands à Sigmaringen puis en Suisse, où il se rend aux autorités françaises, Philippe Pétain est jugé pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison par la Haute Cour de justice en juillet 1945. Il est frappé d'indignité nationale, condamné à la confiscation de ses biens et à la peine de mort. Alors que la cour recommande la non-application de cette dernière en raison de son grand âge, sa peine est commuée en emprisonnement à perpétuité par le général de Gaulle. Il meurt sur l’île d'Yeu, où il est inhumé.

 

 

Biographie

Jeunesse et formation

 

Henri Philippe Bénoni Omer Pétain naît le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour, dans une famille de cultivateurs installée dans la commune depuis le xviiie siècle. Il est le fils d'Omer-Venant Pétain (1816-1888) et de Clotilde Legrand (1824-1857). Il a quatre sœurs, Marie-Françoise Clotilde (1852-1950), Adélaïde (1853-1919), Sara (1854-1940) et Joséphine (1857-1862). Sa mère meurt et son père se remarie avec Marie-Reine Vincent. Trois autres enfants, demi frères et sœurs, voient le jour : Élisabeth (1860-1952), Antoine (1861-1948) et Laure (1862-1945).

 

Bien que son acte de naissance porte les prénoms Henri, Philippe, Bénoni, Omer, c'est Philippe qu'il choisit et, tout au long de sa vie, il prend soin de rectifier.

 

Sa belle-mère néglige les enfants du premier lit de son mari et Philippe Pétain s'enferme dans le silence, ne parlant pas avant l'âge de trois ans. Il est élevé par ses grands-parents ; sa grand-mère lui apprend à lire. En 1867, à l'âge de 11 ans, il entre au collège Saint-Bertin situé à Saint-Omer, à trente kilomètres de Cauchy, et y montre des qualités en géométrie, grec, et anglais. La famille est marquée par le catholicisme. Philippe sert la messe quotidienne comme enfant de chœur. Un membre de la famille a été béatifié en 1860 par Pie IX, puis canonisé en 1881 par Léon XIII (le « pauvre de Dieu » saint Benoît Labre, né à Amettes en 1748 et mort à Rome en 1783), un de ses oncles et deux de ses grands-oncles sont abbés (dont l'abbé Lefebvre, qui meurt presque centenaire et qui jeune a servi dans la Grande Armée de Napoléon).

 

Cet environnement influence Philippe Pétain ; marqué à 14 ans par la défaite de 1870, il décide d’être soldat. Son oncle, l'abbé Legrand, le présente au châtelain du village de Bomy, Édouard Moullart de Vilmarest, qui souhaitait financer les études d'un jeune villageois se destinant à une carrière militaire. Philippe Pétain prépare, au collège des Dominicains d'Arcueil (1875), l'école de Saint-Cyr, qu'il intègre en 1876.

 

 
Philippe Pétain jeune officier.
 

À l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, il est de la promotion Plewna, avec le vicomte Charles de Foucauld, futur bienheureux, et Antoine Manca de Vallombrosa, futur aventurier. Entré parmi les derniers (403e sur 412), il sort en milieu de classement (229e sur 336).

 

Cinq ans sous-lieutenant, sept ans lieutenant, dix ans capitaine (promu en 1890), il gravit lentement les échelons militaires. Il est admis en 1888 à l'École supérieure de guerre et en sort breveté d'état-major deux ans plus tard au 56e rang.

 

Plusieurs jeunes femmes de bonne famille (Antoinette Berthelin, Angéline Guillaume, Lucie Delarue, Marie-Louise Regard) refusent ses demandes en mariage, car il est encore un militaire de rang moyen.

 

Il a de nombreuses maîtresses et fréquente souvent les maisons closes

 

Opinions personnelles avant la guerre

 

Élevé dans le catholicisme, mais ayant une vie personnelle « de garnison », confronté à une certaine morgue de ses supérieurs et des « bonnes familles », Pétain reste discret sur ses opinions, dans l'esprit de la « grande muette ». Sa carrière est lente dans l'armée assez aristocratique des années 1890. Lors de l’affaire Dreyfus, le capitaine Pétain n'est pas antidreyfusard ; ultérieurement, il affirme à son chef de cabinet civil Henry du Moulin de Labarthète : « J'ai toujours cru, pour ma part, à l'innocence de Dreyfus ». Il juge cependant que Dreyfus s’était mal défendu et que sa condamnation était logique : l'idée que Félix Gustave Saussier et Jean Casimir-Perier aient condamné Dreyfus en le sachant innocent l'aurait tourmenté, voire scandalisé d'après les deux ministres pétainistes, Henri Moysset et Lucien Romier. En tout cas, il ne participe pas à la souscription en vue du « monument Henry », ouverte par le journal antisémite La Libre Parole, d'Édouard Drumont, pour la veuve du colonel Henry, responsable par ses faux de la condamnation du capitaine Dreyfus.

 

Philippe Pétain est promu dans la période de « républicanisation de l'armée » qui suit l'affaire Dreyfus : aide de camp de Joseph Brugère, général républicain nommé gouverneur militaire de Paris par le gouvernement de défense républicaine de Pierre Waldeck-Rousseau pour réduire l'influence antidreyfusarde dans l'armée, Pétain est également un proche du général Percin, officier républicain impliqué dans l'affaire des fiches

 

Toutefois, le militaire Pétain s'occupe fort peu de la vie politique de l'époque, et reste très discret sur ses opinions personnelles. Au contraire de beaucoup de militaires, il ne s’engage à aucun moment, pas plus lors de l'affaire des fiches en 1904 que lors des débats sur la séparation des Églises et de l'État en 1905.

 

Cette image d'un militaire républicain d'aucun parti perdurera dans l'entre-deux-guerres. Il ne semble pas avoir eu d'expression antisémite avant 1938 (en 1919, il signe une pétition demandant de « venir au secours des masses juives opprimées en Europe orientale » et en 1938, une autre contre les persécutions en Allemagne).

 

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Liens externes                                                  
 

ttps://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_P%C3%A9tain

 
 
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Étienne Decroux

Publié à 12:07 par dessinsagogo55 Tags : coeur film centerblog sur merci vie monde enfants belle femme mort art
Étienne Decroux

Étienne Marcel Decroux, né le 19 juillet 1898 à Paris et mort le 12 mars 1991 à Boulogne-Billancourt, est un acteur, mime et chorégraphe français.

Il est le père de Maximilien Decroux.

  Biographie

 

Après sa formation à l'école du Vieux-Colombier de Jacques Copeau, Étienne Decroux entra dans la compagnie de Charles Dullin, où il travaillera comme acteur durant de nombreuses années. Il travaillera également sous la direction d'Antonin Artaud, de Louis Jouvet et participera à la réalisation de plusieurs films sous la direction de Marcel Carné et de Jacques Prévert. Son intérêt toujours plus marqué pour l'expression du corps, le portera à cesser son activité d'acteur professionnel pour se consacrer entièrement à l'art du mouvement. En collaboration avec Jean-Louis Barrault, qui fut son premier élève, ses recherches l’amèneront à élaborer progressivement une technique nouvelle qu'il nommera « mime corporel dramatique ». Dès les années 1940, il fondera à Paris son école où de nombreux artistes du monde entier feront leur formation. Il sera appelé à enseigner dans diverses institutions théâtrales telles que le Piccolo Teatro de Giorgio Strehler et l'Actors Studio de New York. Il créera aussi sa propre compagnie qui tournera aux États-Unis dans les années 1950. On compte notamment parmi ses élèves le mime Marcel Marceau et le clown et mime Dimitri ainsi que Raymond Devos. Il est considéré comme le père de la marche Moonwalk, rendue populaire par Michael Jackson 

 

Filmographie

 

1932 : L'affaire est dans le sac de Pierre Prévert - moyen métrage -

1934 : L'Atalante de Jean Vigo - long métrage -

1935 : Crime et Châtiment de Pierre Chenal

1935 : Le commissaire est bon enfant de Jacques Becker et Pierre Prévert - moyen métrage -

1937 : L'Affaire Lafarge de Pierre Chenal

1938 : Belle étoile de Jacques de Baroncelli

1939 : L'Or du Cristobal de Jean Stelli

1939 : Macao, l'enfer du jeu de Jean Delannoy

1939 : Le Dernier Tournant de Pierre Chenal

1943 : Adieu Léonard de Pierre Prévert

1943 : L'Escalier sans fin de Georges Lacombe

1943 : Le Voyageur sans bagages de Jean Anouilh

1945 : Les enfants du paradis de Marcel Carné

1943 : Le Corbeau de Henri-Georges Clouzot

1946 : Messieurs Ludovic de Jean-Paul Le Chanois

1947 : Capitaine Blomet de Andrée Feix

1948 : Clochemerle de Pierre Chenal

1949 : Occupe-toi d'Amélie de Claude Autant-Lara

1949 : Les Petites Annonces matrimoniales de Claude Barma - court métrage -

1952 : La Bergère et le Ramoneur de Paul Grimault - dessin animé, (voix) -

1957 : Comme un cheveu sur la soupe de Maurice Régamey

1968 : Les Compagnons de Baal de Pierre Prévert

 

Théâtre

 

1925 : La Femme silencieuse de Ben Jonson, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1926 : La Comédie du bonheur de Nicolas Evreïnoff, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1928 : Bilora de Ruzzante, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1928 : Volpone de Jules Romains, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1930 : Le Stratagème des roués d'après George Farquhar, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1930 : Le Fils de Don Quichotte de Pierre Frondaie, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1931 : Atlas-Hôtel d'Armand Salacrou, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1931 : La Vie primitive d'Étienne Decroux, Théâtre de l'Atelier

1931 : La Quadrature du cercle de Valentin Petrovitch Kataev, mise en scène François Vibert, Théâtre de l'Atelier

1932 : La Paix d'Aristophane, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1940 : La Femme silencieuse de Marcel Achard, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de Paris

 

 
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Véronique Jannot

Véronique Jannot

Véronique Jannot, née le 7 mai 1957 à Annecy (Haute-Savoie), est une actrice et chanteuse française.

 

Biographie

 

Elle débute à la télévision en 1972 dans Le Jeune Fabre de Cécile Aubry, avec Mehdi, et enchaîne au théâtre dans L’École des femmes. Après avoir tourné dans le feuilleton Paul et Virginie, elle joue dans le téléfilm Aurore et Victorien, un premier rôle en costume qui lui permet de monter à cheval pour la première fois à l'écran. Suivront ensuite trois autres feuilletons : Qui j'ose aimer d'Hervé Bazin en 1977, Les Amours sous la Révolution et Léopold le bien-aimé en 1978.

En 1979, le cinéma lui ouvre ses portes : elle joue dans Le Toubib, de Pierre Granier-Deferre, avec Alain Delon.

En 1981, son visage est connu de toute la France : elle interprète Joëlle Mazart, l'assistante sociale de la série Pause café. Grâce à ses records d'audience, Pause café sera suivi 2 ans plus tard de Joëlle Mazart. Second volet, second succès. Après plusieurs films (notamment Tir Groupé avec Gérard Lanvin, Un été d'enfer avec Thierry Lhermitte, et La Dernière Image, Sélection du Festival de Cannes en 1986), elle accepte une nouvelle fois de reprendre sa série fétiche en 1988 : le troisième volet, Pause-café pause-tendresse, bat à nouveau des records d'audience.

Actrice de théâtre, de cinéma et principalement de télévision, elle a aussi enregistré plusieurs succès discographiques.

Elle débute dans la chanson lorsque la production qui s'occupe de la série télévisée Pause café lui demande d'en enregistrer les génériques de début et de fin. Elle signe alors un contrat discographique sur le label Les Trois Oranges Bleues, distribué par Philips, où elle restera jusqu'en 1987. Son premier 45 tours comprend en face A Tous les enfants ont besoin de rêver, générique de fin de la série et en face B On entre dans la vie, générique de début de la série, dont elle écrit les paroles. Prenant goût à la chanson et aussi à l'écriture de textes, elle sort en 1982, le titre J'ai fait l'amour avec la mer, dont elle écrit le texte sur une musique de Pierre Bachelet et qui connaît un grand succès. Après un troisième 45 tours qui se vend moins, elle chante Désir, désir en duo avec Laurent Voulzy (le tube de l'été 1984), puis Si t'as pas compris en 1985 et Ma repentance en 1986 et enfin Aviateur (qui reçoit un disque d'argent en 1988). Ce 45 tours, qui est son premier à sortir chez Carrère, lui permet de poursuivre sa collaboration artistique avec Laurent Voulzy, puisque c'est ce dernier qui signe la musique de la face A du disque Aviateur, sur un texte d'Alain Souchon, mais aussi celle de la face B du disque Chagrin, dont le texte est écrit par Véronique elle-même. Elle participe ensuite au collectif Pour toi Arménie, créé par Charles Aznavour, puis sort le 45 tours Mon héros préféré du générique de la série Pause-café pause-tendresse, suivi du titre rythmé Love me encore en 1989. À la suite d’un différend artistique avec Claude Carrère, elle résilie son contrat avec lui, et laisse à partir de 1990 sa carrière de chanteuse au second plan.

En 1998, elle chante L'Atlantique en duo avec Pierre Bachelet. Durant les années 1980, seules deux compilations des chansons se trouvant sur ses 45 tours sont éditées. Son premier véritable album original, intitulé Tout doux auquel participent Natasha St-Pier, Gérard Lenorman, Henri Salvador, Yannick Noah et Lim, consacré aux enfants ne sort qu'en 2012.

 

 
Véronique Jannot au festival de Cannes 2003.
 

À partir des années 1990, elle enchaîne plusieurs films et téléfilms, dont Madame le Consul (de 1995 à 2001), Charlotte et LéaManègeC'est l'homme de ma vie (qui lui vaudra le 7 d'or de la meilleure comédienne télé en 1998), Docteur Claire Bellac (2001-2003) et Pardon. Elle a aussi joué au théâtre, notamment dans Pleins feux en 1991 avec Line Renaud, et dans Avis de tempête en 2004.

En 2006, elle publie son autobiographie, Trouver le chemin, qui connaît un grand succès en librairie, et tient le rôle principal de la saga de l'été de France 2, Les Secrets du volcan.

En 2009, elle est membre du jury lors du Festival international du film fantastique de Gérardmer 2009.

À l'automne 2011, elle participe à la deuxième saison de l'émission Danse avec les stars sur TF1, aux côtés du danseur Grégoire Lyonnet, et termine sixième de la compétition.

 

Vie privée

 

Alors qu'elle a 22 ans et qu'elle tourne le film Le Toubib, elle est atteinte d'un cancer de l'utérus, ce qui la conduit à recourir à une chimiothérapie qui la rendra stérile. Cela lui rendra le tournage de la deuxième saison de Pause café particulièrement cruel, car le scénario prévoit que dans son couple c'est son compagnon qui de prime abord ne veut pas d'enfant.

Après avoir été la compagne du pilote de Formule 1 Didier Pironi, qui meurt dans une course de bateaux offshore en 1987, elle vécut une dizaine d'années avec Laurent Voulzy

Convertie au bouddhisme, elle milite pour la liberté au Tibet et soutient les enfants tibétains en exil, à travers l’association Graines d'Avenir. Le 29 août 2008, à l'occasion des Jeux olympiques en Chine, elle saute en parachute avec le drapeau du Tibet au-dessus du mont Saint-Michel. En 2011, elle sort une bande dessinée, Tibet, l'espoir dans l'exil, dont les bénéfices sont versés à Graines d'avenir.

Depuis 2007, elle est également marraine de l'opération Volvic-UNICEF au Niger, dans le but de construire des bornes-fontaines et de scolariser les fillettes.

Son père, Paul Jannot, meurt le 23 décembre 2009

Passionnée d'équitation, elle est en 2014, ambassadrice des Alltech FEI Jeux équestres mondiaux à Caen, en Normandie. Elle y a soutenu en particulier la discipline du Para-Dressage dont elle est la marraine.

En 2014, Elle adopte Migmar, une jeune orpheline tibétaine rencontrée grâce à l'association « Graines d'Avenir », qu'elle a fondée en 2005.

Le 10 octobre 2016, sa mère Colette meurt à plus de 80 ans d'une crise cardiaque, due au choc provoqué par un accident entre son véhicule et un scooter, à Saint-Chéron.

 

Théâtre

 

1973 : L'École des femmes de Molière, mise en scène Richard Vachoux, Comédie de Genève

1974 : De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites de Paul Zindel, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre La Bruyère

1977 : Le Météore de Friedrich Dürrenmatt, mise en scène Gabriel Garran, Théâtre de la Commune

1991 : Pleins Feux de Mary Orr, mise en scène Éric Civanyan, Théâtre de la Michodière

1992 : Pleins Feux de Mary Orr, mise en scène Éric Civanyan, Théâtre Antoine, tournée jusqu'en 1993

2004 : Les Monologues du vagin d'Eve Ensler, mise en scène Isabelle Rattier

2004 : Avis de tempête de Dany Laurent, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre des Variétés, tournée

2007 : Avec deux ailes de Danielle Mathieu-Bouillon, mise en scène Anne Bourgeois, avec Jean-Michel Dupuis, Productions Artémis Diffusion

2008 : Avec deux ailes de Danielle Mathieu-Bouillon, mise en scène Anne Bourgeois, reprise au Petit Théâtre de Paris

2011 : Personne n'est parfait de Simon Williams, mise en scène Alain Sachs, Théâtre des Bouffes Parisiens avec Jean-Luc Reichmann

2015 : Père et manque de Pascale Lécosse, mise en scène Olivier Macé, tournée

2018 : Inavouable, de Éric Assous, mise en scène Jean-Luc Moreau, La Coupole (Cité Internationale)

  Filmographie

Cinéma

 

1979 : French Postcards de Willard Huyck, avec : Malsy

1979 : Le Toubib de Pierre Granier-Deferre, avec Alain Delon : Harmony

1982 : Tir groupé de Jean-Claude Missiaen, avec Gérard Lanvin : Carine Ferrand

1983 : Les Voleurs de la nuit de Samuel Fuller, avec Bobby Di Cicco : Isabelle

1984 : Le Crime d'Ovide Plouffe de Denys Arcand avec Gabriel Arcand : Marie

1984 : Un été d'enfer de Michael Schock avec Thierry Lhermitte : Elisabeth Leroy

1986 : La Dernière Image de Mohammed Lakhdar-Hamina avec Michel Boujenah : Claire Boyer

1989 : Doux amer de Franck Apprederis avec Niels Arestrup et François Duval : Anne Lambert

 

Télévision

Téléfilms

 

1974 : Au théâtre ce soir : La Grande Roue de Guillaume Hanoteau, Mise en scène : Jacques Mauclair, Réalisation : Georges Folgoas, Théâtre Marigny

1975 : Qui j'ose aimer

1975 : Léopold le bien-aimé

1978 : Les Amours sous la Révolution : 4 dans une prison

1981 : Au théâtre ce soir : Pieds nus dans le parc de Neil Simon, Mise en scène : Pierre Mondy, Réalisation : Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

1991 : Notre Juliette

1991 : La mort au bout des doigts avec Martin Sheen et Jacques Perrin

1991 : Softwar avec Bernard Le Coq

1991 : Mademoiselle Ardel

1991 : L'héritière, avec Bernard Le Coq, Patachou

1991 : Touch and die de Piernico Solinas, avec Martin Sheen : Catherine

1993 : Les Saigneurs d'Yvan Butler, avec Claude Giraud : Helen

1993 : Le silence du cœur, avec Claude Piéplu

1993 : Le ciel pour témoin, avec Jean Yanne

1994 : Une femme dans la tempête, avec François Dunoyer

1995 : L’enfant des rues de François Luciani, avec Pierre Vaneck

1995 : Charlotte et Léa de Jean-Claude Sussfeld, avec Zabou Breitman : Charlotte

1995 : Loin des yeux, avec Nicole Croisille, Nicole Jamet, Christian Brendel

1996 : Sud lointain, avec Bernard Yerlès, Xavier Deluc

1997 : C'est l'homme de ma vie de Pierre Lary, avec Philippe Caroit, Patrick Catalifo : Martine

1997 : Théo et Marie, avec Catherine Jacob

1998 : Pour mon fils de Michaëla Watteaux, avec Bruno Wolkowitch : Carole Lefèvre

1998 : C'est l'homme de ma vie

1998 : Manège de Charlotte Brändström, avec Jean-Yves Berteloot : Marine Dervin

2002 : La Source des Sarrazins de Denis Malleval, avec Patrick Catalifo : Béatrice de Lagny

2004 : Pardon d'Alain Schwarzstein, avec Guy Marchand

2013 : Le bonheur sinon rien ! de Régis Musset

 

Séries télévisées

 

1972 : Le Jeune Fabre, de Cécile Aubry, avec Medhi

1974 : Paul et Virginie : Virginie

1977 : Aurore et Victorien

1978 : Commissaire Moulin, épisode 11 : Intox

1981 : Pause café de Serge Leroy : Joëlle Mazart

1982 : Joëlle Mazart de Jean-Claude Charnay : Joëlle Mazart

1988 : Pause-café pause-tendresse de Serge Leroy : Joëlle Calvet

1995-2001 : Madame le Consul

1998 : Manège

2001-2003 : Docteur Claire Bellac (3 épisodes) : Claire Bellac

2006 : Les Secrets du volcan : Cristina Mahé

2007 : Commissaire Cordier, épisode 2 saison 3 : Scoop mortel d'Olivier Langlois : Fanny Vissac

2011 : Section de recherches, épisode 5 saison 5 : Sauveteurs : Eve

2014 : RIS police scientifique, épisode 5 saison 9 : La gorgone : Christine

2016 : Camping Paradis, épisode La colo au camping

2018 : Léo Matteï, Brigade des mineurs, saison 6 épisode 5 et 6 : Docteur Fabre

2019 : Philharmonia : Martine Badiou

Depuis 2019 : Demain nous appartient : Anne-Marie Lazzari (épisodes 504 à 624 & 815 à ...)

2021 : Léo Matteï, Brigade des mineurs, saison 8 : Docteur Fabre

 

Publicité

 

Madrange (années 1980)

Fruit d'or (2007), conçue par Vincent de Brus

Volvic au profit de l'UNICEF 1L=10L

Fruit d'or (2009)

 

Discographie
45 tours

1980 : On entre dans la vie, chanson de la série télévisée Pause café (en face B du générique Tous les enfants ont besoin de rêver)

1982 : J'ai fait l'amour avec la mer (Véronique Jannot/Pierre Bachelet) / Comédie comédie (Véronique Jannot/Jean-Pierre Lang/Pierre Bachelet)

1983 : C'est trop facile de dire je t'aime (Véronique Jannot/Pierre Bachelet/Bernard Levitte) / La première scène (Jean-Pierre Lang /Pierre Bachelet/F. Rolland/Bernard Levitte)

1984 : Désir, désir (parti 1 & 2) et J'étais comme ça : duos avec Laurent Voulzy (Alain Souchon/Laurent Voulzy)

1985 : Desire, desire (version anglaise)

1985 : Si t'as pas compris (Jean-Pierre Lang /Pierre Bachelet) / Vague à l'âme (Véronique Jannot/Pierre Bachelet)

1986 : Ma repentance (Gilles De Loonois/Pierre Bachelet/Bernard Levitte) / Fragile (Véronique Jannot/Michel Jouveaux/Bernard Levitte)

1988 : Mon héros préféré, chanson du générique de Pause-café pause-tendresse (Francis Lai/Pierre Grosz)

1988 : Aviateur (Alain Souchon/Laurent Voulzy) / Chagrin (Véronique Jannot/Laurent Voulzy)

1989 : Love me encore (Véronique Jannot/Michel Jouveaux/Romano Musumarra/Roberto Zanelli) / Reviens me dire (Romano Musumarra/Véronique Jannot/Michel Jouveaux)

 

Maxi 45 tours

 

1984 : Désir, désir, comprend en face A les deux chansons du 45 tours et en face B J'étais comme ça.

 

Albums et compilations

1988 : Aviateur (compilation)

2002 : Le meilleur de Véronique Jannot

2011 ː Best of Collector : Véronique Jannot (Le meilleur des années 80)

2012 : Tout doux..., chansons et comptines pour l'éveil musical des tout-petits (avec la participation de Yannick Noah, Henri Salvador, Natasha St-Pier, Gérard Lenorman, LIM, rappeur auteur de l'un des textes, et Philippe Besombes, compositeur)


Récompenses

 

1988 : Disque d'argent Argent pour le single Aviateur.

1998 : 7 d'or de la Meilleure comédienne dans un téléfilm pour C'est l'homme de ma vie.

 

Bibliographie
Livres

 

Derrière l'image (illustré par Piem), Carrère / Michel Lafon, 1986 (ISBN 2-86804-350-X)

Trouver le chemin, éd. Michel Lafon, 2005 (ISBN 978-2-74990257-9)

Trouver le chemin [archive] en livre audio lu par Véronique Jannot (2010), éd. Livrior

Dakinis, le Féminin de la Sagesse, film documentaire de 92 min écrit et réalisé par Véronique Jannot, coffret DVD et CD, 2010 Skanda Productions

Tibet, l'Espoir dans l'exil, avec le dessinateur Philippe Glogowski, Signe, 2011 (ISBN 978-2-74682627-4)

Au fil de l'autre, voir la vie autrement, éd. Michel Lafon, 2015, (ISBN 978-2749924458)

Préface

 

Hermès Garanger, Lama à 19 ans... Et après ? (éditions Claire Lumière), 2018

 

Prochain album

 

Un album de musique, En quelques mots, avait été annoncé initialement pour l'automne 2010, mais la sortie du double album DVD CD Dakinis, le Féminin de la Sagesse lui a été substituée.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_Jannot

 

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Siège d'Orléans (1428-1429)

Publié à 11:17 par dessinsagogo55 Tags : center nuit centerblog prix sur cheval merci vie france saint voyage mort fille demain dieu marne
Siège d'Orléans (1428-1429)

 

 

Le siège d’Orléans est un épisode majeur de la guerre de Cent Ans. Les Anglais sont prêts à prendre Orléans, verrou sur la Loire protégeant le sud de la France, mais la ville est sauvée par Jeanne d'Arc, qui renverse le cours de la guerre.

 

Contexte

 

Alors que les Anglais tiennent la moitié nord du royaume de France, le roi Charles VII garde le sud qui lui est resté fidèle. La Loire fait la frontière entre les deux. De rares ponts subsistent : Angers (défendu par son château et appartenant à Yolande d'Anjou), et Orléans (comptant 20 000 habitants et puissamment fortifiée). Pour qu’ils puissent attaquer le dauphin, il faut donc que les Anglais prennent une de ces villes.

 

Déroulement du siège

 

Le siège proprement dit est précédé, au cours de juillet 1428, de la prise par les Anglais de nombreux bourgs beaucerons entre Orléans et Paris, comme Angerville, Toury, Artenay ou Patay. L'encerclement progressif se poursuit en septembre et octobre par la prise de places fortes commandant la traversée de la Loire telles que Meung, Jargeau, Châteauneuf et Sully. Le village d'Olivet, au sud d'Orléans sur la route de Bourges, tombe le 7 octobre. Le 12 octobre 1428, les Orléanais peuvent encore sortir de la ville et assurer sa mise en défense par la démolition d'une arche du pont des Tourelles et du couvent des capucins situé à proximité de son extrémité sud. Le véritable siège commence les 23 et 24 octobre après la prise par les Anglais du « boulevard » et du fort des Tourelles commandant l'accès sud du pont et leur installation dans les ruines du couvent des capucins.

Le soir du 24 octobre, le comte de Salisbury, Thomas Montaigu, vient inspecter la forteresse conquise par ses troupes. En montant à l'une des tours, il reçoit un boulet de canon tiré par les Orléanais depuis la tour Notre-Dame. Touché à la tête, il décède quelques jours après

Entre le 8 novembre et le 29 décembre, les Orléanais commandés par le bailli Raoul de Gaucourt, achèvent la mise en défense de la ville par la démolition de l'ensemble des faubourgs et édifices non protégés par l'enceinte et pouvant servir d'abris aux Anglais. La collégiale Saint-Aignan est ainsi de nouveau abattue, 70 ans après sa première destruction préventive lors des raids anglais de 1358, et seulement huit après sa reconstruction en 1420.

En réponse, les Anglais encerclent la ville d'une série de neuf bastilles. Construites en avril 1429, les fortifications sont denses au nord-ouest, entre la Loire et la route de Paris (sept bastilles), mais quasiment absentes à l'est où l'on ne trouve que deux bastilles situées à plusieurs kilomètres de la ville, à Saint-Loup et à Saint-Jean-le-Blanc. Cette négligence du côté oriental peut être attribué au manque d'effectifs des troupes anglaises.

Le comte de Suffolk, William de la Pole, prend la suite de Salisbury, avant d'être remplacé par John Talbot, comte de Shrewsbury. La garnison anglaise qui occupe les Tourelles est elle-même assiégée par des soldats français. Les Bourguignons qui participaient au siège se retirent à la suite d'une mésentente sur le sort de la ville. Néanmoins à la suite de la désastreuse « journée des Harengs », où les troupes franco-écossaises manquent lamentablement leur offensive sur un convoi de ravitaillement, les troupes françaises sont démoralisées et n'ont plus aucune initiative.

 

L'arrivée de Jeanne

 

Pendant des années, de vagues prophéties avaient circulé en France au sujet d'une jeune fille qui sauverait la France. Beaucoup de ces prophéties prédisaient qu'une jeune fille en armure viendrait des frontières de la Lorraine, où est situé Domrémy, lieu de naissance de Jeanne. En conséquence, quand la nouvelle atteignit les habitants d'Orléans assiégés à propos du voyage de Jeanne pour voir le roi, les attentes et les espoirs étaient grands.

Accompagnée d'une escorte fournie par Robert de Baudricourt, Jeanne arrive vraisemblablement à Chinon le 23 février 1429 afin d'y rencontrer le roi. Après l'avis positif des clercs de Poitiers à la suite de l'examen théologique de Jeanne, le dauphin accepta ses services le 22 mars. On lui donna une armure, une bannière, un page, et des hérauts.

La première mission de Jeanne était de rejoindre un convoi de ravitaillement qui se rassemblait à Blois, sous le commandement de Jean de Brosse, maréchal de Boussac, et de Gilles de Rais, ravitaillant Orléans. C'est de Blois que Jeanne envoya ses missives célèbres aux commandants anglais qui dirigeaient le siège. Dans ces textes, elle se désigne elle-même comme « La Pucelle ». Elle donnait cet ordre aux Anglais : « Au nom de Dieu », « Retirez-vous, ou je vous ferai partir ».

 

Le convoi de ravitaillement, escorté par environ 500 soldats, quitta Blois le 27 ou le 28 avril, ressemblant à une procession religieuse. Jeanne avait insisté pour que l'approche d'Orléans se fasse par le nord (à travers la Beauce), où les forces anglaises étaient concentrées, dans le but de les attaquer immédiatement. Mais les commandants décidèrent de prendre un détour par le sud (à travers la Sologne) sans en parler à Jeanne. Le convoi atteignit la rive sud de la Loire à Rully (près de Chécy), environ 7 km à l'est de la ville.

Le commandant d'Orléans, Jean de Dunois, dit Dunois ou « le bâtard d'Orléans », vint à leur rencontre après avoir traversé la rivière. Jeanne fut indignée par cette dissimulation et cette perte de temps, et ordonna une attaque immédiate sur Saint-Jean-le-Blanc, le fort anglais le plus proche sur la rive sud. Mais Dunois, soutenu par les autres commandants, protesta. Avec difficulté, son avis prévalut sur celui de Jeanne. La ville devait être ravitaillée avant tout assaut. Le convoi approcha des rives de Port Saint-Loup, en face du fort anglais de Saint-Loup, situé sur la rive nord. Pendant que des unités françaises empêchaient la garnison anglaise de Saint-Loup d'intervenir, une flotte de bateaux venue d'Orléans approcha du convoi pour ramener dans la ville le ravitaillement, Jeanne elle-même et 200 soldats.

L'un des miracles les plus connus de Jeanne fut rapporté comme ayant eu lieu à cet endroit : le vent qui avait amené les bateaux en amont s'inversa brutalement, ce qui leur permit de retourner à Orléans sans dommage sous le couvert de l'obscurité. Jeanne entra triomphalement dans la ville, le 29 avril, autour de 20 heures, ravivant tous les espoirs.

 

La levée du siège

 

 
Entrée de Jeanne d'Arc à Orléans par Jean-Jacques Scherrer (1887)

Durant les deux jours qui suivirent, pour galvaniser les habitants d'Orléans, Jeanne défila périodiquement dans les rues de la ville, distribuant de la nourriture aux gens et leur solde aux soldats de la garnison. Jeanne envoya également des messagers aux garnisons anglaises, exigeant leur départ. Les commandants anglais accueillirent les envoyés de Jeanne par des huées et des injures. Certains menacèrent même de tuer les messagers comme « émissaires d'une sorcière ».

Jeanne participa aux conseils de guerre avec Dunois et les autres commandants français. Le Journal du siège d'Orléans, selon les écrits de Régine Pernoud, rapporte plusieurs discussions enflammées à propos de la semaine à venir, entre Jeanne et Dunois.

Estimant la garnison trop petite pour toute action, Dunois laissa la ville, le 1er mai, sous la responsabilité de La Hire et de Jeanne. Il se rendit personnellement à Blois pour rassembler des renforts. Pendant cet intermède, Jeanne sortit des murs de la ville et inspecta toutes les fortifications anglaises personnellement. Elle fut copieusement injuriée par les défenseurs anglais. C'est lors de cette inspection que le commandant anglais des Tourelles, William Glasdale, l'injuria du haut du fort en la traitant de « putain des Armagnacs ».

Le 3 mai, le convoi de renforts de Dunois quitta Blois pour se diriger vers Orléans. Dans le même temps, d'autres convois de troupes partirent de Montargis et de Gien en direction d'Orléans. Le convoi de Dunois arriva, à travers la Beauce, à la rive nord de la rivière, au matin du 4 mai, parfaitement visible depuis le fort anglais de Saint-Laurent. Les Anglais ne tentèrent rien pour empêcher l'entrée du convoi, le jugeant trop puissant. Jeanne sortit de la ville pour escorter le convoi.

 

L'assaut sur le fort Saint-Loup

 

À midi, le même jour (4 mai 1429), apparemment pour sécuriser l'entrée de plusieurs autres convois de ravitaillement, qui avaient pris l'habituelle voie détournée, par l'est, Dunois lança une attaque sur le fort anglais de Saint-Loup avec les troupes venues de Montargis et de Gien. Jeanne, n'ayant pas été prévenue de l'assaut et faisant une sieste, fut réveillée en sursaut par son page. Elle se précipita avec son étendard

La garnison anglaise de 400 hommes fut submergée par les 1 500 attaquants français. Espérant créer une diversion, le commandant anglais, lord John Talbot, lança une attaque depuis Saint-Pouair, à l'extrémité nord d'Orléans, mais elle fut stoppée par une sortie française. Après quelques heures de combat, Saint-Loup tomba. Il y eut 140 Anglais tués et 40 prisonniers. Certains défenseurs anglais furent capturés dans les ruines d'une église à proximité. Ils eurent la vie sauve à la demande de Jeanne. Apprenant que Saint-Loup était tombé, Talbot cessa son assaut au nord.

 

L'assaut sur le fort des Augustins

 

Le jour suivant, le 5 mai, était le jour de l'Ascension. Jeanne voulait une attaque sur le plus puissant fort anglais, le fort de Saint-Laurent à l'ouest. Mais les commandants français, jugeant que leurs hommes avaient besoin de repos, imposèrent leur point de vue et permirent à leurs troupes d'honorer le jour de fête en paix). Pendant la nuit, au cours d'un conseil de guerre, il fut décidé que la meilleure façon de procéder était de prendre les bastions anglais de la rive sud, là où les Anglais étaient les plus faibles.

L'opération débuta tôt dans la matinée du 6 mai. Les habitants d'Orléans, depuis que Jeanne leur avait redonné espoir, voulaient à tout prix participer à la libération de leur ville. Ils créèrent une milice qui se présenta aux portes pour rejoindre l'armée, mettant les commandants français dans l'embarras. Cependant, Jeanne réussit à les convaincre de laisser la milice se joindre à l'armée régulière. Les Français, avec Jeanne, traversèrent la Loire sur des bateaux et barges, et accostèrent sur l'île Saint-Aignan. Puis, de là, ils arrivèrent à la rive sud par un pont de bateau, sur le tronçon entre le pont et le fort de Saint-Jean-le-Blanc. Le plan consistait à isoler et à attaquer le fort de Saint-Jean-le-Blanc depuis l'ouest. Mais le commandant anglais de la garnison, William Glasdale, avait compris l'intention des Français. Il avait déjà détruit Saint-Jean-le-Blanc, et concentré ses troupes dans l'ensemble central Boulevard-Tourelles-Augustins.

Avant que les Français aient pu correctement débarquer sur la rive sud, on rapporte que Jeanne d'Arc aurait lancé une attaque brutale sur le point d'appui du Boulevard. Cet assaut faillit tourner au désastre, car les attaquants étaient exposés aux tirs de flanc des Anglais depuis les Augustins. L'assaut cessa quand des cris retentirent. On entendit que la garnison anglaise du fort de Saint-Privé, plus à l'ouest, avait fait une sortie pour renforcer Glasdale et les prendre en tenaille. La panique s'empara des Français, et ils s'enfuirent du Boulevard vers les rives, emmenant Jeanne avec eux. Voyant la « sorcière » s'enfuir et le « sortilège » être brisé, la garnison de Glasdale sortit pour engager la poursuite. Mais, selon la légende, Jeanne, seule, fit demi-tour, leva son étendard et cria « Ou Nom De » (« Au nom de Dieu »), ce qui aurait été suffisant pour impressionner les Anglais, stopper leur poursuite et les faire revenir au Boulevard. Les troupes françaises en fuite firent demi-tour et se rallièrent à elle.

Les soldats français reprennent l'attaque sur le fort avancé des Augustins. Après de violents combats qui durèrent toute la journée, les Augustins furent finalement pris juste avant la nuit.

Avec les Augustins aux mains des Français, la garnison de Glasdale était bloquée dans l'ensemble Boulevard-Tourelles. Cette même nuit, ce qui restait de la garnison anglaise de Saint-Privé évacua le fort et traversa la rivière pour rejoindre leurs camarades de Saint-Laurent. Glasdale était isolé, mais il pouvait compter sur une garnison anglaise de 700 à 800 hommes, aguerrie et solidement établie dans un puissant bastion.

 

L'assaut sur le fort des Tourelles

 

 

Jeanne avait été blessée au pied lors de l'attaque des Augustins, et retourna à Orléans le soir même pour récupérer. Par conséquent, elle ne put participer au conseil de guerre qui eut lieu dans la soirée. Le lendemain matin, le 7 mai, on lui demanda de ne pas prendre part à l'assaut final sur l'ensemble Boulevard-Tourelles. Elle refusa et se leva pour rejoindre le camp français, sur la rive sud, à la grande joie des habitants d'Orléans12. En la voyant, d'autres habitants se portèrent volontaires, et se mirent à réparer le pont avec des poutres pour permettre une attaque par les deux côtés à la fois. Des pièces d'artillerie furent positionnées sur l'île de Saint-Antoine, et entrèrent en action.

Le gros de la journée passa, marqué par un bombardement inutile et des tentatives de sape des fondements de l'ensemble, avec des mines. Des barges en feu furent lancées vers le fort, sans plus de succès. Le soir approchait. Dunois et les autres commandants avaient décidé de lancer l'assaut final le lendemain. Informée de cette décision, Jeanne demanda son cheval et partit pour un temps de prière silencieuse. Puis elle revint au camp, attrapa une échelle et lança elle-même l'assaut frontal sur le Boulevard lui-même. D'après des témoignages, elle aurait crié aux soldats français : « Tout est vostre, et y entrez ! »

Les soldats français se précipitèrent derrière elle, amenant en masse des échelles dans le Boulevard. Jeanne fut blessée à l'épaule, au début de l'assaut, par un carreau d'arbalète, et fut emmenée à la hâte vers l'arrière. Les rumeurs de sa mort firent remonter le moral des défenseurs anglais et descendre celui des Français. Mais, selon des témoignages, elle retira elle-même la flèche, et, en dépit de sa blessure, réapparut rapidement dans les lignes françaises, donnant un nouvel élan aux attaquants. (Dans son témoignage au procès de réhabilitation, Jean Pasquerel, le confesseur de Jeanne, a déclaré que Jeanne elle-même eut une sorte de prescience de cet événement, indiquant la veille de l'attaque que « demain le sang coulera de mon corps au-dessus de ma poitrine. »)

Les Français repoussèrent les Anglais hors du Boulevard dans le dernier bastion des Tourelles. Mais le pont-levis étant abaissé, le passage était ouvert. Glasdale tomba dans la rivière et périt. Les Français accentuèrent leur pression contre les Tourelles elles-mêmes, des deux côtés, car le pont avait été réparé. Les Tourelles, à moitié en feu, furent finalement prises dans la soirée.

Les pertes anglaises étaient lourdes. En comptant d'autres actions au cours de la journée (notamment l'interception des renforts anglais se précipitant à la rescousse), les Anglais avaient subi près d'un millier de tués et 600 prisonniers. Par ailleurs, 200 prisonniers français furent trouvés dans le fort et libérés.

 

Fin du siège

 

Avec l'ensemble Boulevard-Tourelles pris, les Anglais avaient perdu la rive sud de la Loire. Il n'y avait plus d'intérêt à poursuivre le siège, puisque Orléans pouvait maintenant être facilement ravitaillée. Dans la matinée du 8 mai, les troupes anglaises sur la rive nord, toujours sous le commandement du comte de Suffolk et de lord John Talbot, firent démolir les forts extérieurs et s'assemblèrent en ordre de bataille dans les champs près de Saint-Laurent.

L'armée française, sous le commandement de Dunois, s'aligna devant eux. Le face-à-face dura environ une heure, avant que les Anglais ne se retirèrent pour rejoindre d'autres unités anglaises à Meung, Beaugency et Jargeau. Certains des commandants français proposèrent alors une attaque pour détruire l'armée anglaise démoralisée, immédiatement. Jeanne d'Arc l'a interdit du fait que l'on était un dimanche.

 

Suites

 

Les Anglais ne se considéraient pas comme battus. Bien qu'ils aient subi un revers et des pertes énormes à Orléans même, le périmètre entourant l'Orléanais — Beaugency, Meung, Janville, Jargeau — était encore entre leurs mains. En effet, il était possible pour les Anglais de se réorganiser et de reprendre le siège d'Orléans lui-même peu de temps après, cette fois peut-être avec plus de succès, puisque le pont était maintenant réparé, et donc plus vulnérable à un assaut.

La priorité de Suffolk, ce jour-là (8 mai), était de sauver ce qui restait des troupes anglaises. Les commandants français voulaient également prendre le temps de remettre en état leurs troupes, sauf Jeanne qui voulait tout de suite pousser l'avantage chèrement acquis. Quittant Orléans, elle rencontra le dauphin Charles vers Tours le 13 mai, pour lui faire un rapport de sa victoire. Elle appela immédiatement à une marche au nord-est, en Champagne, vers Reims, ville des sacres, mais les commandants français savaient qu'ils devaient d'abord déloger les Anglais de leurs dangereuses positions sur la Loire.

La campagne de la Loire commença quelques semaines plus tard, après une période de repos et l'arrivée de renforts. L'arrivée de nouveaux volontaires, de nouvelles armes et de vivres galvanisa l'armée française, impatiente de servir sous la bannière de Jeanne. Même le connétable Arthur de Richemont, ostracisé, fut finalement autorisé à participer à la campagne (c'est lui qui, en 1436, reprit Paris aux Anglais). Après une série de sièges brefs et les batailles de Jargeau (12 juin), Meung (14 juin) et Beaugency (16 juin), la Loire était à nouveau aux mains des Français.

Une armée de renforts anglais se précipita de Paris, sous les ordres de John Talbot. Elle fut défaite à la bataille de Patay peu de temps après (18 juin). Ce fut la première victoire significative sur le terrain pour les armes françaises depuis des années. Les commandants anglais, le comte de Suffolk et lord Talbot, furent faits prisonniers au cours de cette campagne. Ce ne fut qu'après toutes ces victoires que le dauphin Charles se sentit suffisamment en sécurité pour accéder à la demande de Jeanne, la marche sur Reims.

Après quelques préparatifs, la marche sur Reims commença à Gien le 29 juin, le dauphin suivant Jeanne et l'armée française à travers le territoire de Champagne, dangereusement occupé par les Bourguignons. Bien qu'Auxerre (1er juillet) fermât ses portes et refusât l'entrée, Saint-Florentin (3 juillet) le fit, après quelque résistance, ainsi que Troyes (11 juillet) et Châlons-sur-Marne (15 juillet). Ils arrivèrent à Reims le lendemain et le dauphin Charles, avec Jeanne à ses côtés, fut finalement sacré roi de France, sous le nom de Charles VII, le 17 juillet 1429.

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_d%27Orl%C3%A9ans_(1428-1429)

 
 
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Paul Doumer

Publié à 20:04 par dessinsagogo55 Tags : center enfants mort centerblog sur merci vie france monde sport homme centre
Paul Doumer

 

Joseph Athanase Doumer, dit Paul Doumer, né le 22 mars 1857 à Aurillac (Cantal) et assassiné le 7 mai 1932 à Paris, est un homme d'État français. Il est président de la République du 13 juin 1931 à sa mort.

 

Issu d'un milieu modeste, il travaille dès l'âge de douze ans, comme coursier puis ouvrier graveur. En parallèle, il obtient une licence en mathématiques et devient enseignant. Il est également journaliste dans l'Aisne et à Paris.

 

Entré en politique comme radical, il s'éloigne de la gauche à partir de la fin des années 1890. Il est plusieurs fois élu député entre 1888 et 1910, alternativement pour l'Aisne et l'Yonne. Partisan du colonialisme, il occupe de 1897 à 1902 la fonction de gouverneur général de l'Indochine française — dont il assainit les finances publiques et où il lance d'importants travaux, notamment le Transindochinois et le chemin de fer du Yunnan.

 

Entre 1895 et 1926, il est ministre des Finances à trois reprises. À ce titre, il porte en 1896 un projet de loi visant à instaurer l'impôt sur le revenu, qui se heurte à l'opposition du Sénat, et cherche invariablement à atteindre l'équilibre budgétaire. Élu président de la Chambre des députés en 1905, il se présente sans succès à l'élection présidentielle de l’année suivante face à Armand Fallières. Battu aux élections législatives de 1910, il se consacre au monde des affaires.

 

Lors de la Grande Guerre — qui coûte la vie à quatre de ses cinq fils —, il dirige le cabinet civil du gouvernement militaire de Paris, puis est nommé ministre d'État et membre du comité de guerre. Ministre des Finances après la victoire de 1918, il adopte une attitude intransigeante sur les réparations de guerre dues par l'Allemagne. Sénateur de la Corse à partir de 1912, il est un temps président de la commission des Finances et devient président du Sénat en 1927.

 

En 1931, se présentant une nouvelle fois à la présidence de la République, il devance au premier tour le républicain-socialiste et pacifiste Aristide Briand puis l’emporte face à Pierre Marraud, grâce notamment au soutien du centre et de la droite. En tant que chef de l'État, Paul Doumer se montre partisan d'un renforcement de la puissance militaire française, appelle à l'unité nationale et critique l'attitude partisane des partis politiques.

 

Moins d'un an après le début de son septennat, alors qu'il inaugure un salon d'écrivains anciens combattants, il est assassiné au moyen d’une arme à feu par Paul Gorgulov, un immigré russe aux motivations confuses qui sera exécuté par la suite.

 

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Doumer

 
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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