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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
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Par Anonyme, le 31.05.2024
Un véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV), est un véhicule des sapeurs-pompiers français, réservé aux premiers secours.
Usage
Ce n'est pas une ambulance au sens juridique du terme car il n'est pas affecté au transport sanitaire mais au secours d'urgence à victime. Il est utilisé pour amener du personnel formé aux techniques de premiers secours avec le matériel adéquat, le transport vers un centre hospitalier n'étant que la suite logique de cette intervention.
Le VSAV est un véhicule de secours d'urgence qui intervient pour des missions de premiers secours. Il intervient pour des malaises, personnes blessées, accident de la circulation, arrêt cardiaques, etc. C'est-à-dire tout ce qui a trait au secours ou l'assistance à personne. Il est envoyé par le CTA-CODIS (Centre de traitement de l'alerte - Centre opérationnel départementaux d'incendie et de secours). Si l'intervention concerne une urgence nécessitant des gestes médicaux, le chef d'agrès du VSAV fera la demande d'une équipe du Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) ou d'un équipage sapeur-pompier du Service de santé et de secours médical (SSSM) sur les lieux d'intervention
Présentation
Ce véhicule peut mener à bien des opérations de reconnaissance, de dégagement et de relevage, d'exécution de gestes d'urgence et de réanimation cardiopulmonaire nécessaires pour la mise en condition d'une victime pour son transport, de transport de victimes et d'exécution de soins médicaux d'urgence et de réanimation si le VSAV est médicalisé, c'est-à-dire si un médecin ou un infirmier (SAMU ou sapeur-pompier) doté de protocoles d'urgence avec son matériel monte à bord. Il permet le soin et le transport d'une victime.
Le véhicule se compose d'une cabine permettant le transport d'un conducteur, d'un chef d'agrès et un équipier, et d'une cellule sanitaire permettant d'accueillir un seul blessé de un ou plusieurs équipiers. Tous les sapeurs-pompiers qui arment ce véhicule doivent être au moins titulaires du SAP 1 (équipier secours à personne).
Le chef d'agrès est également titulaire du SAP 2. Le VSAV est parfois armé d'un infirmier sapeur-pompier pouvant para-médicaliser suivant des protocoles établis à l'avance. Il existe également des VSAV armés d'un équipage composé d'un médecin sapeur-pompier, d'un infirmier sapeur-pompier et d'un ambulancier sapeur-pompier, et de matériels permettant une médicalisation du patient. Ces véhicules sont appelés ambulance de réanimation (AR) et sont notamment présents à la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, au bataillon de marins-pompiers de Marseille et dans certains services départementaux d'incendie et de secours.
Les caractéristiques du VSAB étaient définies par la norme NF S 61-530, publiée en avril 1991 — qui définissait aussi bien les caractéristiques du châssis que celles du moteur ou de l'équipement de la cellule sanitaire. Les caractéristiques du VSAV sont définies par la norme NF EN 1789 ; la signalisation complémentaire (ex. : zébrage des portes arrière) par la norme NF S 61-503, publiée en avril 2011.
En tant que véhicule appartenant aux services d'incendie et de secours (SDIS), c'est un véhicule d'intérêt général prioritaire. Il dispose donc d'avertisseurs spéciaux lumineux (gyrophares bleus) et sonores (deux-tons).
De même, il est obligatoire pour tout usager de faciliter le cheminement d'un véhicule à caractère prioritaire qui annonce son approche (signaux sonores et ou lumineux) ; les sanctions pour le non-respect de cette règle vont de l'amende de quatrième classe à des poursuites judiciaires si l'entrave aux services de secours est volontaire (article 223-5 du Code Pénal).
Coûts et développement
Le coût d'un véhicule de secours et d'assistance aux victimes varie approximativement de 65 000 à 75 000 euros, les VSAV « fourgon » (d'un seul tenant) étant moins onéreux que les VSAV « cellule » (modulaires) ; il faut y ajouter le coût des équipements, d'environ 15 000 euros, soit un total aux alentours des 90 000 euros. Pour les VSAV « cellule », une fois le moteur ou le châssis hors d'usage, seule la cellule (la caisse) est alors transférée ; le coût de revient d'une telle opération est réduit de moitié par rapport à l'acquisition d'un véhicule neuf
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Comique, polémiste, le comédien qui a reçu le Molière du meilleur « one man show » en 1990 est mort à l’âge de 85 ans.
Guy Bedos, fidèle à sa réputation d’éternel rebelle, pose à Boulogne-Billancourt, le 5 décembre 2016. JOËL SAGET / AFP
Il sera, selon son souhait, enterré dans le cimetière de Lumio en Corse, cette île qu’il aimait tant. Il la surnommait « mon Algérie de rechange » à cause « des odeurs de maquis » qui lui rappelaient son enfance. Guy Bedos est mort jeudi 28 mai à l’âge de 85 ans, a annoncé son fils, Nicolas. Le comédien, humoriste et auteur se définissait comme « un pur résilient ». Tout son parcours d’artiste engagé, d’anar de gauche, de pamphlétaire énervé, d’éternel révolté, puise ses racines dans son enfance algéroise entre un beau-père raciste et antisémite et une mère pétainiste : « Le premier gouvernement que j’ai eu à subir, c’est ma mère et mon beau-père. Ma constance dans la rébellion vient de là .»
Le 23 décembre 2013 à l’Olympia, Guy Bedos avait mis un terme à près de quarante ans de carrière seul sur la scène qui avait fait sa renommée. Devant une salle comble, il livrait sa « der des der », du nom de son spectacle, avouant : « Je vais avoir un mal fou à vous quitter ; il n’y a que sur scène que je suis bien. » A près de 80 ans, il n’avait rien perdu de son franc-parler qui lui avait valu autant d’amis que d’ennemis. Il l’assumait complètement : « Comment ça, je manque de nuance ? Absolument, je manque de nuance. Il y a une phrase de ce vieux réac de Sacha Guitry que je m’approprie bien volontiers : “Depuis que j’ai compris quels étaient les gens que j’exaspérais, j’avoue que j’ai tout fait pour les exaspérer”. »
Fidèle à ce qui avait fait sa marque de fabrique, Guy Bedos ressortait, pour sa dernière représentation ses fiches en bristol pour une ultime revue de presse. Gambadant sur scène, il réglait ses comptes avec « les fachos », confiait sa peur de la montée du Front national, rendait hommage à Nelson Mandela, saluait le « courage » de son « amie » Christiane Taubira. Il se demandait ce que Manuel Valls faisait à gauche, et avouait, taquin, à propos de François Hollande : « Je n’arrive pas à me concentrer sur lui. » Mais, ajoutait-il : « Je n’en suis pas à regretter mon vote car, comme le disait Françoise Giroud : “En politique, il faut choisir entre deux inconvénients”. » C’était l’une de ses phrases fétiches.
Le « vieux clown à succès »
Un mouchoir blanc à la main, Guy Bedos disait au revoir à son public fidèle en rappelant, comme à son habitude, que « la vie est une comédie italienne : tu ris, tu pleures, tu vis, tu meurs (…) En piste les artistes, c’est notre rôle d’être drôles ». Le « vieux clown à succès » eut droit à une standing ovation. Un peu plus tard dans les loges, plusieurs générations d’artistes venaient le saluer, parmi lesquels Jean Dujardin, Jean-Pierre Marielle, Charles Aznavour, Matthieu Chedid, Claude Rich, Jacques Higelin, Michel Boujenah.
Il en avait fini avec le one-man-show et la satire politique, mais pas avec les planches. Quelques mois plus tard, on le retrouvait sur la scène du Théâtre Hébertot à Paris, dans Moins 2, de Samuel Benchetrit. En pyjama, sur un lit d’hôpital, il partait, aux côtés de Philippe Magnan, dans une dernière évasion sentimentale pour se rire de la mort avant que le cancer les emporte.
Car, si le seul en scène a été la grande histoire de sa vie d’artiste et lui a permis de faire partie, des décennies durant, des plus grands humoristes français (aux côtés de Pierre Desproges et de Coluche), il est apparu plus d’une fois, et avec talent, au théâtre (notamment en 1993 dans La Résistible ascension d’Arturo Ui, mis en scène par Jérôme Savary), ainsi qu’au cinéma (il avait adoré jouer, en 2012, un vieux militant gueulard dans Et si on vivait tous ensemble, de Stéphane Robelin).
Entre deux spectacles en solo, Guy Bedos s’échappait régulièrement sur des tournages
Devenir comédien a toujours été son rêve d’adolescent malmené qui aspirait à se « réfugier dans la fiction pour supporter l’insupportable du réel ». Alors, entre deux spectacles en solo, Guy Bedos s’échappait régulièrement sur les planches (notamment dans deux pièces écrites par son fils Nicolas) ou sur des tournages. Son personnage de Simon, médecin étouffé par sa mère juive pied-noir très possessive, dans Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis, d’Yves Robert, lui vaut une belle reconnaissance.
Mais ce n’est pas le grand écran qui lui apportera une notoriété. « Je n’ai pas la moindre amertume envers un cinéma qui m’aurait négligé, seulement un regret et aussi de la lucidité », avouait-il.
La violence familiale
Guy Bedos est né le 15 juin 1934, à Alger. De ses seize premières années en Algérie, qu’il quittera en 1949, il garde un souvenir douloureux de misère affective. Il a 5 ans quand ses parents se séparent : « Un jour je n’ai plus vu mon père, c’est un autre homme qui dormait avec ma mère. » Envoyé pendant deux ans en pension à la campagne, il y vit le « passage préféré » de son enfance grâce à Finouche, la fille de la ferme. Cette institutrice – « ma vraie maman », écrira-t-il dans Mémoire d’outre-mère (Stock) en 2005 – lui apprend à lire, écrire, compter, mais aussi « à penser : liberté, égalité, fraternité, droits de l’homme au-delà des clivages qui divisaient l’Algérie ».
De retour dans sa famille, il retrouve la violence familiale, entre un beau-père qui lui fait comprendre qu’il est de trop et une mère à la main leste qui lui gâche son enfance. Maintes fois, il a envie de fuir cet environnement, et même de mourir. « Je n’ai été guéri de ce cancer mental, de ce penchant suicidaire qu’à la naissance de mes enfants », dit-il dans le très beau documentaire Guy Bedos, un rire de résistance, réalisé par Dominique Gros en 2009.
« J’ai fait du théâtre sur ordonnance médicale »
Après son arrivée en France avec sa mère et ses deux demi-sœurs jumelles, âgées de quelques mois, il décide très vite de quitter la maison familiale inhospitalière de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) pour éviter de « glisser dans une momification d’ennui mortel ». Il rêve de théâtre et s’inscrit à l’école de la rue Blanche. « J’ai fait du théâtre sur ordonnance médicale », aimait-il raconter. « Ma chance fut qu’un médecin attentif ait compris que j’étais en perdition. Profondément dépressif. Il a recommandé à ma mère de me laisser suivre une vocation artistique, sinon cela finirait mal », expliquait-il au Monde, en 2009.
Rue Blanche, il rencontre Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, Michel Aumont, met en scène et joue le rôle principal d’Arlequin poli par l’amour, de Marivaux, et « guérit » de ses tourments. C’est le hasard qui va le mener au music-hall. Jacques Chazot lui écrit son premier sketch qu’il joue à la Fontaine des Quatre-Saisons, dirigé par Pierre Prévert, le frère de Jacques. C’est Jacques Prévert, mais aussi Boris Vian et François Billetdoux qui l’encouragent à griffonner dans ses cahiers. Il commence à se produire dans des cabarets, seul ou avec Jean-Pierre Marielle. Dans les années 1960, il se retrouve, en covedette, au côté de Barbara à Bobino, puis en tournée avec Jacques Brel. L’humour devient son domaine de prédilection.
Le 19 février 1965, Guy Bedos épouse Sophie Daumier, à Paris. AFP
Pendant dix ans, avec la comédienne Sophie Daumier (morte le 1er janvier 2004), Guy Bedos fait rimer humour et amour. Couple à la ville, ce tandem comique – qui s’était rencontré sur le tournage du film Dragées au poivre, de Jacques Baratier – interprète de nombreux sketches écrits notamment par Jean-Loup Dabadie. Certains d’entre eux (le raciste de Vacances à Marrakech, le tombeur lourdingue de La Drague, le miséreux sexuel de Toutes des salopes) rencontrent un très grand succès populaire. En 1974, le duo se sépare, et, en cette année où Giscard « l’aristo » s’installe à l’Elysée, Guy Bedos passe au « je » et se fait polémiste politique dans des spectacles où il glisse des parenthèses sur l’actualité.
« Faire du drôle avec du triste »
Avec lui, la revue de presse parlée devient un exercice de style. Drogué aux infos, il dévore la lecture des journaux. « Je les lis comme un citoyen ordinaire, et ensuite je cherche comment tourner tout cela en dérision. » Ses tropismes sont constants : le pape et plus largement toutes les religions, les présidents, les ministres importants, les faits de société. Homme de pulsions, dès que quelque chose le révolte, il vitupère sur scène, se soulage par le rire de la bêtise humaine. Sa devise : « Faire du drôle avec du triste. » « Giscard à l’Elysée, ça me contrarie. Fortement. Je le dis et je l’écris », reconnaît-il.
Ce stand-upper avant l’heure livre ses colères au public et s’en donne à cœur joie, actualisant soir après soir sa revue de presse. Applaudi par la gauche, dénigré par la droite, le pamphlétaire remplit les salles et est interdit dans certaines émissions de télévision et de radio. Aux côtés de Gisèle Halimi (marraine laïque de son fils Nicolas) et de Simone Signoret, il est toujours prompt à pétitionner ou à manifester pour défendre les droits de l’homme, soutenir l’association Droit au logement.
L’humoriste, en compagnie du président de l’association Droit au logement, Jean-Baptiste Eyraud, lors d’une manifestation le 4 septembre 2015, à Paris. FLORIAN DAVID / AFP
Alors le 10 mai 1981, l’antigiscardien exulte à l’élection de François Mitterrand. Ce soir-là à Bobino, c’est la fête. Mais comme d’autres, Guy Bedos déchante. En 1989, au Théâtre du Gymnase, il profère : « Ça devient difficile d’être de gauche. Surtout, quand on n’est pas de droite. » Poil à gratter du pouvoir, il éreinte la droite, et n’est pas tendre avec la gauche dès qu’elle s’éloigne de ses idéaux et de ses valeurs. Néanmoins, il gardera des liens amicaux avec François Mitterrand, qui ne ratait aucun de ses spectacles. Le président avait beau lui dire : « Vous y allez fort, quand même ! », il conviait régulièrement le trublion à déjeuner ou à dîner à l’Elysée et l’invita même une fois, en août 1993, à Latche [dans les Landes, où l’ancien président possédait une maison].
Haut-parleur politico-satirique
Dans sa carrière de haut-parleur politico-satirique, certaines de ses invectives lui vaudront parfois procès. Que ce soit Marine Le Pen ou Nadine Morano, toutes deux ont perdu face à cet humoriste engagé qui revendiquait haut et fort un « rire de résistance ». L’antiracisme fut l’engagement majeur de sa vie. Dans son enfance algérienne, il avait entendu sa mère catholique dire : « Les juifs et les Arabes, qu’ils s’entretuent, ça fera toujours ça de moins. » Cette phrase l’a marqué à jamais. « Ma Torah, mon Coran, ma Bible à moi, c’est la Déclaration universelle des droits de l’homme », écrivait ce converti à l’athéisme dans Je me souviendrai de tout (Fayard, 2015). « Ma carrière d’humoriste est un succès, ma vie de citoyen utopiste, un échec », constatait-il face à la montée de l’extrême droite.
Guy Bedos était un « mélancomique », qui ne cachait pas ses larmes
Tel un éternel ado, râleur et curieux, il n’hésitait pas à dire : « On m’a trop fait chier dans ma jeunesse pour que je me laisse emmerder dans ma vieillesse. » Il a inspiré plusieurs humoristes, au premier rang desquels Christophe Alévêque ou Stéphane Guillon qui font leur miel de l’actualité politique. Lui aimait Pierre Desproges, Fellag et Muriel Robin, avec qui il interpréta un duo en 1992.
Guy Bedos était un « mélancomique » qui ne cachait pas ses larmes. Sans fard, il disait à quel point il ne s’habituerait jamais à la disparition de ceux qu’il aimait (Sophie Daumier, Pierre Desproges, Simone Signoret, James Baldwin…). Il est parti les rejoindre. Adhérent à l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, il avait prévenu qu’on ne lui retirerait pas cette ultime liberté : « En cas d’urgence, je choisirai le suicide assisté. Avec ou sans la permission du président de la République. »
15 juin 1934 Naissance à Alger
1964-1974 Duo avec Sophie Daumier
1976-1977 Joue le rôle de Simon dans Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis
1990 Reçoit le Molière du Meilleur « one man show »
2005 Publie Mémoire d’outre-mère
28 mai 2020 Mort à 85 ans
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Le nombre de demandeurs d'emploi explose en avril
Le chômage de catégorie A a augmenté de plus de 22,6% au mois de mars en enregistrant 843.000 nouvelles entrées.
C'est une situation jamais vue ! Après deux mois de confinement et un ralentissement de l'économie sans précédent, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A - sans aucune activité - a bondi en enregistrant sa plus forte hausse avec 843.000 nouvelles entrées par rapport au mois de mars, révèle ce jeudi le service statistique du ministère du Travail, la Dares. Ce qui représente une explosion historique de 22,6% en l'espace d'un mois. Cette très forte progression porte ainsi à 4.575.000 personnes le nombre de demandeurs recensés dans la principale catégorie de Pôle emploi, soit le niveau le plus haut jamais enregistré depuis la création de la série en 1996.
Les catégories B et C, qui répertorient les personnes ayant exercé une activité réduite, ont elles diminué de 29,9% (-633.600) du fait de leur passage en catégorie A. « Trois quarts de la hausse du nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A observée ce mois-ci est alimentée par des personnes inscrites en catégories B et C en mars », souligne en ce sens le service statistique du ministère du Travail. Au total, les trois premières catégories de Pôle emploi (A, B et C) enregistrent une hausse de 209.300 demandeurs d'emploi (+3,6%).
Les premiers effets de la crise du coronavirus s'étaient déjà lourdement fait sentir sur les chiffres du chômage du mois de mars, qui comptait seulement deux semaines de confinement. Pôle emploi comptabilisait ainsi déjà 246.100 nouvelles inscriptions en catégorie, pour une évolution de 7,1%.
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L'AMX-30 est un char de combat principal (ou MBT, pour Main Battle Tank) de deuxième génération, qui a équipé l'armée française pendant plus de trente ans. À partir de 1966, il a été construit à 3 571 exemplaires, versions dérivées comprises. La moitié de la production a été exportée. 1 100 châssis ont été utilisés pour développer d'autres systèmes d'armes sur châssis blindés, tels le char de dépannage AMX-30D, l'obusier automoteur de 155 mm AUF1 ou le véhicule de lancement du missile Pluton.
Le projet AMX-30 arrive dans l'industrie d'armement française après un succès et trois échecs.
Le succès est le char léger AMX-13 qui donne naissance à une série d'engins blindés dont la production se prolonge jusqu'en 1976 et dont les derniers exemplaires ont cessé le service dans les années 1990-2000.
Les échecs sont les trois chars lourds développés par l'industrie d'armement française après la guerre, entre 1945 et 1960 qui connaissent un développement et un service très limité, l'ARL-44, l'AMX-50 et un prototype de char de 25 t Batignolles-Châtillon.
En 1953, l'UEO crée le groupe de travail FINBEL, nommé d'après les pays adhérents : la France, l'Italie, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Il a pour mission de rédiger un cahier des charges pour un nouveau char moyen afin remplacer leurs chars de conception américaine et britannique et remplir le rôle de MBT (Main Battle Tank : Char de combat principal). En 1956, l'Allemagne de l'Ouest rejoint le groupe de travail, le transformant en FINABEL (l'ajout du « A » pour « Allemagne » en français). Le 27 octobre 1956, à Colomb-Béchar un accord bilatéral a été conclu entre la France et l'Allemagne pour construire un char en commun selon les spécifications de FINABEL. Le projet est appelé Europa-Panzer pour indiquer sa nature européenne commune et que la participation des experts de tous les pays dans le processus de conception.
Les spécifications FINABEL 3A5 décrivent un char de combat léger et mobile, avec une limite de poids à 30 t, compromis entre la capacité du blindage et la vitesse du char.
Lors d'une conférence à Bonn le 12 février 1957, les ingénieurs français et allemands complètent le cahier des charges de ce char
une largeur maximale de 3,15 m,
une hauteur de 2,15 m,
un canon de 105 mm,
un moteur à essence refroidi par air,
une suspension à barre de torsion avec amortisseurs hydrauliques,
un rapport puissance-poids d'au moins 30 ch (22 kW) / tonne
une autonomie d'au moins 350 km
stitut franco-allemand de recherches de Saint-Louis commence alors les études. Les Italiens annoncent en mai 1957 qu'ils veulent se joindre au projet bien qu'ils ne possèdent aucun bureau d'études pour participer à sa conception.
Le 28 novembre 1957 à Paris, les ministres français et allemand de la Défense conviennent de produire deux prototypes séparément.
L'année suivante, le projet subit un premier revers. Les accords de Paris, conclus en 1955 relatif au réarmement de l'Allemagne, prévoient qu'elle peut bénéficier de l'arme nucléaire à condition qu'elle soit développée dans un pays étranger. La France et l’Allemagne de l’Ouest, signent donc le protocole de Colomb-Béchar le 17 janvier 1957, auquel se joint l'Italie par l'accord du 25 novembre 1957, pour étudier en commun le développement d'une arme nucléaire. Mais, le 17 juin 1958, de Gaulle décide de refuser à l'Allemagne de l'Ouest et à l'Italie l'accès à la bombe atomique, officiellement pour ne pas froisser les États-Unis et la Grande-Bretagne, officieusement pour garantir l'indépendance nucléaire française. En représailles, l'Allemagne se désintéresse du projet de char commun
Les prototypes français sont développés et produits par l'Atelier de construction d'Issy-les-Moulineaux, sous la direction du général Joseph Molinié, de la Direction des études et fabrications d'armements (DEFA devenue Direction technique des armements terrestres), et de l'ingénieur en chef de l'AMX Heissler. Le premier prototype est achevé en septembre 1960 et testé en février 1961
, le deuxième, avec un télémètre amélioré et un train de roulement de meilleure qualité, en juillet 1961. Ces premiers véhicules ont une tourelle très arrondie, dans une imitation délibérée du T-54 soviétique. Ils sont équipés des moteurs à essence fabriqués par la SOFAM. D'autres prototypes, avec une amélioration de la tourelle en fonte lisse, sont fabriqués entre 1961 et 1963.
Les prototypes allemands sont réalisés par deux équipes, une équipe A composée de Porsche, Maschinenbau Kiel (en), Luther & Jordan et Arnold Jung Lokomotivfabrik (en) et une équipe B composée par Ruhrstahl (de), Rheinstahl (de)-Hanomag et Henschel. Des maquettes en bois sont réalisées en 1959, tandis que les deux premiers prototypes terminés par l'équipe A sont achevés en 1961
L'intention de la France de quitter l'organisation militaire de l'OTAN provoque une rupture entre la France et l'Allemagne de l'Ouest. La République Fédérale se détermine alors pour l'achat de matériel américain pour favoriser une nouvelle normalisation de l'OTAN d'utiliser des moteurs diesel polycarburants. Le ministre allemand de la Défense Franz Josef Strauß commence à s'opposer au projet commun de char. En juillet 1963, la commission de la défense du Bundestag allemand décide d'adopter un char de production purement nationale. En réponse, le même mois, le gouvernement français prend une décision identique
Entre août et octobre 1963,, des essais comparatifs sont néanmoins maintenus à Mailly-le-Camp, Meppen, Bourges et Satory entre cinq prototypes français d'un char désormais connu sous le nom d'AMX-30 et cinq prototypes allemands, en présence de délégations néerlandaise, belge, italienne et américaine. Les essais indiquent que le modèle de char de allemand, qui obtient son nom de Leopard le 1er octobre, présente une meilleure mobilité et une meilleure accélération. Le gouvernement français prend pour prétexte qu'il ne peut se permettre de décider l'acquisition d'un nouveau char avant 1965, tandis que les Allemands refusent d'adopter le canon de 105 mm franco-allemand, et lui préfèrent le canon Royal Ordnance L7. En effet, à l'automne 1962, ils ont déjà ordonné l'achat de 1 500 pièces, malgré le fait que Rheinmetall ne puisse produire un type de munitions communes d'une qualité suffisante. Des suggestions pour construire un char mixte, en combinant la tourelle française avec le châssis allemand, échouent. En conséquence, le programme est annulé, les Français et les Allemands adoptent définitivement leurs deux chars distincts
Les prototypes de l'AMX-30 pèsent 32,5 t avec une largeur de 3,1 m comparable au Panzer 61 suisse, et une hauteur de 2,28 m comparable au modèle soviétique T-55. Contrairement à l'AMX-50, l'AMX-30 dispose d'une tourelle conventionnelle, car les tourelles oscillantes ne peuvent garantir l'étanchéité à l'eau lors des franchissements et aux poussières radioactives en cas d'attaque nucléaire. Elles souffrent également d'une plus grande faiblesse balistique au niveau de la jupe et de la tourelle. À l'origine, les deux premiers prototypes sont propulsés par un moteur à allumage commandé de 720 ch (540 kW), nommé SOFAM 12 GS. Plus tard, un moteur diesel multi-combustible , développé par Hispano-Suiza est adopté. Les sept prototypes de l'AMX-30 en sont alors équipés. Deux autres prototypes, censés être des véhicules de préproduction, sont livrés en novembre 1965. Outre le moteur, le blindage et la tourelle sont modifiés. Les armements reçoivent un nouveau masque qui est à nouveau modifié sur les véhicules de série. Les premières versions produites de l'AMX-30B, nommées ainsi pour les distinguer des prototypes AMX-30A, sont achevés en juin 1966
La production de l'AMX-30 a lieu à l'atelier de construction de Roanne, qui dès 1970 se consacre à 45 % à la production de véhicules neufs
Cette usine de fabrication lourde a été construite pendant la Première Guerre mondiale pour produire des obus d'artillerie, mais à partir de 1952 l'usine a commencé à produire des véhicules de combat blindés dont1 900 AMX 13 et ses variantes.
L'usine de Roanne est responsable de l'assemblage final, la plupart des composants sont produits ailleurs :
le groupe motopropulseur par l'atelier de construction de Limoges,
la tourelle par l'atelier de construction de Tarbes,
le canon par l'atelier de construction de Bourges,
le tourelleau et la mitrailleuse en superstructure par la Manufacture d'armes de Saint-Étienne,
l'optique par les ateliers de construction de Puteaux (APX)
Ces entreprises sous la direction de l'État emploient de nombreux sous traitants. Au cours de la vie de l'AMX-30, elles sont finalement concentrées autour d'un même ensemble industriel GIAT
À partir de 1966, 10 AMX-30 sont assemblés par mois. Ultérieurement, les usines existantes augmentent leur potentiel de production et de nouvelles usines commencent à fabriquer des composants. La production mensuelle passe à 15−20 chars.
En avril 1969, la production est de nouveau réduite à dix par mois.
Les derniers 35 chars de combat ont été commandés en 1989 par Chypre et les dernières nouvelles variantes de véhicules, un lot de 20 GCT, en 1994 par la France
La production totale de l'AMX-30 et de ses variantes s'élève à 3 571 unités
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Miko est une marque commerciale française de crèmes glacées créée par Luis Ortiz à Saint-Dizier. C'est le nom de la gamme française de produits glacés du groupe agroalimentaire Unilever. En Belgique, elle est appelée Ola et en Suisse, la marque est appelée Lusso, ou bien Pierrot Lusso en forme longue.
La saga de Miko commence par l'émigration dans les années 1920 en France des Ortiz, une famille espagnole. Certains s'installent en 1919 à Deauville et Trouville où ils créent les Glaces Pompon. Un de leurs cousins, Luis Ortiz (1889-1948), né à San Pedro del Romeral, s'établit en tant que marchand ambulant à Saint-Dizier (Haute-Marne) en 1921. Il y promène sa carriole de marchand ambulant afin de vendre ses marrons glacés, complétant cette activité par la fabrication de crèmes glacées. À la même époque, l'américain Christian K. Nelson découvre la propriété de l’huile de coprah servant à fixer le chocolat autour du bâtonnet, et crée l'Esquimau. Un cousin des Ortiz exporte l’idée en 1925, donnant naissance au bâtonnet Ortiz. Parents et enfants participent à l’aventure et sillonnent la région à bord des triporteurs. La vente de glaces est dopée à la Libération. Les troupes américaines sont nombreuses à Saint-Dizier et les G.I. fans d'« ice-creams » découvrent les glaces Ortiz. Le succès se poursuit avec la vente des Miko dans les fêtes foraines, les cinémas. Voulant moderniser la marque, les Ortiz rebaptisent leurs glaces Miko en 1951 (contraction de deux surnoms : celui du fils d'un associé de la famille, Michel surnommé Mik et celui de son chien dont le nom finissait par Ko). Pour répondre au développement des ventes, ils rachètent le Fort Carré (ex-fabricant de bières) pour y installer en 1954 une usine et des machines automatisées pour la fabrication de glaces importées d'Amérique. Le « gros marchand de Saint-Dizier » s'impose même devant les trois groupes industriels Motta (it), Nestlé et Unilever qui n'ont pas su fidéliser leurs distributeurs et ont dépensé des fortunes dans la publicité de marque avant de se rendre compte que le consommateur français n'achète pas une glace pour sa marque mais procède par impulsion, la mange quand il en a envie, là où il se trouve.
Dans les années 1970 et 1980, la société Miko sponsorise des équipes cyclistes et le Tour de France. L’entreprise emploie 1 100 salariés et fournit 10 000 points de vente. En 1990, Miko est le premier groupe français de produits alimentaires sous grand froid avec 6 000 salariés et 5 milliards de francs de chiffre d’affaires. La société exporte et prend pied sur tous les continents : américain (Canada), africain (Egypte, Sénégal, Réunion, Djibouti), océanien (Nouvelle-Calédonie) et asiatique (Japon, Corée).
Les héritiers Ortiz se disputant l'héritage, l'entreprise en déclin est rachetée, en 1994, pour 413 millions d'euros par Unilever (groupe qui possède les marques Cornetto, Motta, Carte d'Or). Elle est intégrée à COGESAL, la division surgelés du groupe, renommée à cette occasion COGESAL-MIKO. Miko remplace par la suite la marque de glaces du groupe, Motta. L'usine Miko déménage sur la zone industrielle de Trois-Fontaines, toujours à Saint-Dizier. La tour MIKO de l'ex-usine est aujourd'hui un musée Miko et un cinéma.
Produits
Liste de quelques-uns des produits de la gamme Miko :
Cornetto ; Cornetto Passion ; Cornetto Miniature ; Cornetto Soft
Magnum (diverses formes)
Le Miko, le bâtonnet original !
Carte d'Or
Calippo Tubes (Fruits, Fraise et Tropical)
Viennetta
Café Zéro
La plupart de ces marques étaient la propriété d'Unilever avant l'acquisition de Miko. Elles étaient alors commercialisées sous la marque Glaces Motta.
Logos au fil du temps
Unilever a construit son activité glaces au fil des années en rachetant des entreprises dans de nombreux pays (Algida en Italie, Langnese en Allemagne, Frigo en Espagne, Miko en France ...). Le groupe a décidé en 1998 de donner le même logo en forme de cœur à toutes ses filiales, tout en conservant leur nom propre à chaque pays. Ce logo a ensuite été simplifié en 2003
Miko aujourd'hui
L'usine a déménagé en 1996 et a été détruite en 2005 pour laisser place au complexe ciné-quai ainsi qu'à une grande surface et des habitations. Il ne reste plus que la tour Miko ainsi qu'un musée à l'intérieur du cinéma.
Le 9 janvier 2008, l'usine Miko de Saint-Dizier est en grève. On prévoit la suppression de 309 postes sur 493. Depuis le 25 janvier, la direction ne paye plus les salariés non-grévistes de l'usine. 1 million d'euros de pertes sont annoncées.
Le travail ne reprend que mi-mars 2008. Plus de trois mois après le début du conflit avec la direction, les syndicats de Cogesal-Miko à Saint-Dizier (Haute-Marne) ont conclu un protocole d'accord sur la restructuration de l'usine. Sur les 493 postes, 180 seront supprimés au lieu des 254 prévus initialement. Environ 80 salariés seront licenciés, les autres ayant une solution de reclassement ou de départ
À travers le monde
La marque Miko est présente dans le monde sous d'autres dénominations commerciales :
Marques | Pays |
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Algida | Albanie, Bulgarie, Chypre, Croatie, Estonie, Grèce, Hongrie, Italie, Kosovo, Lettonie, Lituanie, Macédoine, Malte, Pologne, Roumanie, Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, République Tchèque, Turquie |
Bresler | Bolivie, Chili |
Eskimo | Autriche |
Frigo | Espagne |
Frisko | Danemark |
GB Glace | Finlande, Norvège, Suède |
Glidat Strauss | Israël |
Good Humor | Canada, États-Unis |
HB | Irlande |
Helados La Fuente | Colombie |
Holanda | Belize, Costa Rica, Guatemala, Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama, Salvador |
Inmarko | Russie |
Kibon | Argentine, Brésil, îles Malouines |
Kwality Wall's | Bhoutan, Brunei, Inde, Népal, Sri Lanka |
Langnese | Allemagne |
Lusso | Suisse |
Miko | Égypte (ميكو), France, Maroc |
Ola | Afrique du Sud, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas |
Olá | Cap-Vert, Macao, Portugal |
Pingüino | Équateur |
Selecta | Comores, Philippines, Tanzanie |
Streets | Australie, Nouvelle-Zélande |
Tio Rico | Venezuela |
Wall's | Angleterre, Cambodge, Chine, Écosse, Inde, Indonésie, Laos, Liban, Malaisie, Pakistan, Pays de Galles, Singapour, Thaïlande, Viêt Nam |
Wall's HB | Irlande du Nord |
和路雪 | Chine |
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Miko_(marque) | |||||||||||||||||||||||||||
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Coronavirus : Pas de « rupture » sur les masques ? Les propos d’Emmanuel Macron contredits par les alertes des soignants
FAKE OFF Le président de la République a évoqué des « tensions » mais pas de « rupture » sur l'approvisionnement en masques. Une déclaration contredite par des syndicats de soignants, qui ont dénoncé à plusieurs reprises le manque d'équipements
Emmanuel Macron a parlé lundi soir de « tensions » mais pas de « rupture » sur l’approvisionnement en masques.
Le président de la République n’a pas précisé à quels types de masque il faisait allusion.
Des syndicats de soignants ont toutefois alerté à plusieurs reprises sur le manque d’équipements, et le gouvernement a reconnu des difficultés.
Il a reconnu « des manques » et des « tensions » mais pas de « rupture ». Emmanuel Macron est revenu sur les difficultés d’approvisionnement en masques pour lutter contre l’épidémie de coronavirusdans un reportage diffusé lundi sur BFMTV. « Il y a eu une doctrine restrictive pour ne jamais être en rupture que le gouvernement a prise et qui je pense était la bonne, a expliqué le président de la République. Il y a eu ensuite un approvisionnement renforcé et une production renforcée et nous n’avons jamais été en rupture. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a eu des manques, qu’il y a eu des tensions, c’est ça qui faudra regarder pour le corriger. »
Le chef de l’Etat a ensuite avancé « qu’au début du mois de mars, même encore plus en février ou en janvier, personne ne parlait des masques parce que nous n’aurions jamais pensé être obligés de restreindre la distribution de ceux-ci pour les soignants ».
La déclaration a fait bondir dans les rangs de l’opposition et chez certains syndicats de soignants. Médecins du Monde a également ironisé sur la communication présidentielle.
FAKE OFF
Contacté par 20 Minutes, l’Elysée n’a pas précisé quels types de masques évoquait le président dans cette interview. Il a repris lundi des éléments de langage qui avaient déjà été utilisés par Sibeth Ndiaye en mars. Le 4, elle avait avancé qu’il n’y avait « pas de risque de pénurie » pour les masques chirurgicaux, alors qu’Emmanuel Macron avait annoncé la veille une réquisition des stocks dans le pays. Quelques jours plus tard, elle reconnaissait des « difficultés logistiques ».
Des déclarations démenties à plusieurs reprises par les syndicats de professionnels de santé. Le 7 mars, alors que les cabinets de dentistes étaient encore ouverts, Patrick Solera, président de la Fédération des syndicats dentaires libéraux, expliquait en premier lieu à l’AFP que les masques FFP2 étaient introuvables. Il exprimait également son inquiétude sur l’approvisionnement en masques chirurgicaux : « Alors que, dans notre métier, nous devons gérer chaque jour des projections de sang et de salive, nos fournisseurs nous ont écrit hier [le 6 mars] qu’ils ne pourraient plus nous fournir en masques chirurgicaux d’ici la fin mai car tout a été réquisitionné ».
Infirmiers et médecins libéraux tiraient également la sirène d’alarme. A l’époque, le gouvernement recommandait l’usage de masques FFP2 uniquement en milieu hospitalier.
Le 24 mars, nouvelle alerte, cette fois-ci de la part d’une dizaine de syndicats de médecins généralistes et de fédérations hospitalières. Ceux-ci dénoncent alors « la lenteur de l’approvisionnement en masques et la quantité insuffisante de matériels de protection pour les professionnels ».
Trois semaines plus tard, le 7 avril, « les manques perdurent », affirme le Syndicat national des professionnels infirmiers auprès de l’AFP. Le Syndicat a réalisé une enquête en ligne, qui a reçu 31.047 réponses entre le 31 mars et le 4 avril. Plus de la moitié des répondants (53 %) a « constaté un manque » de modèles chirurgicaux et plus des trois-quarts (81 %) de modèles FFP2.
Les masques « ont mis du temps à arriver sur le terrain »
Entre-temps, Olivier Véran, le ministre de la Santé, a reconnu que les masques « ont mis du temps à arriver sur le terrain ». Le 20 mars, il avait reconnu un manque de préparation auprès du Sénat : « Nous étions un pays hélas pas préparé du point de vue des masques et des équipements de protection, en raison d’une décision prise il y a neuf ans. Si nous avions eu un milliard de masques chirurgicaux et 600 millions de masques FFP2 comme c’était le cas en 2010, personne ne parlerait des masques. »
Le même jour, Sibeth Ndiaye explique que la France disposait « au début de cette crise, en 2019 », de 140 millions de masques chirurgicaux, dont, précise-t-elle, « une partie pas utilisable car destinée aux enfants ». Avant d’ajouter : « Nous n’avions pas de masques FFP2 en stock. »
Face à ces difficultés, le gouvernement a d’ailleurs évolué dans sa stratégie d’approvisionnement et de distribution des masques chirurgicaux et FFP2. Dans un premier temps, les FFP2 sont réservés aux seuls personnels hospitaliers, avant d’être rendus disponibles plus largement aux professionnels de santé.
Des soignants saisissent le Conseil d’Etat
A la mi-mars, alors que la colère des professionnels de santé gronde toujours face au manque d’équipement, l’exécutif annonce que les médecins et les infirmiers pourront aller récupérer un nombre rationné de masques dans les pharmacies. Mais le nombre d’équipements distribués est insuffisant, dénoncent des syndicats de médecins. Le 26 mars, un collectif de soignants décide de saisir le Conseil d’Etat.
Un mois plus tard, le Syndicat des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs affirme que 20 % des praticiens sondés par le syndicat déclarent encore manquer de masques FFP2. En vue du déconfinement, alors que les dentistes alertent sur le manque de protection pour la réouverture de leur cabinet, Olivier Véran annonce le 7 mai que 100 millions de masques vont être distribués à partir du 11 mai à destination des soignants, des malades et des personnes fragiles.
Le gouvernement a également encouragé, en vue du déconfinement, la production de masques en tissu lavables à destination du grand public, une autre manière de soulager la pression sur les stocks de masques de protection.
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La Rancho est une voiture polyvalente et originale, conçue et produite par Matra sous la marque Matra Simca.
Apparue en mars 1977, la Rancho est le résultat de la deuxième collaboration entre Matra et Simca sous la marque Matra Simca. Pour Matra, elle résulte d'une réflexion profonde sur l'attente d'une clientèle autre que celle des coupés sportifs. Elle préfigure, avec presque 20 ans d'avance, la catégorie des crossover et ludospaces aujourd'hui largement présents sur le marché qui combinent position de conduite surélevée, habitabilité, confort correct et look baroudeur. Elle fut produite à raison de 56 457 exemplaires. Sortant de l'usine de Poissy sous forme d'utilitaire Simca 1100 VF 2 incomplet, les véhicules étaient acheminés par camion à l'usine Matra de Romorantin d'où ils étaient terminés et fini jusqu'en 1983 et vendus jusqu'en 1984
La Rancho, résulte d'un « assemblage » original pour créer à moindre coût un véhicule qui n'existait pas en son temps :
Plate forme de Simca 1100 VF 2
Éléments de Simca 1100 TI
« Moteur Poissy » de 1 442 cm3 hérité des Simca-Chrysler 1308
Module arrière exclusif conçu par Matra : armature en acier avec une carrosserie en matières synthétiques
« C'est la recette du pain perdu appliquée à l'automobile », explique Philippe Guédon, ingénieur automobile et dirigeant de Matra Automobile à l'époque.
En 1979, à la suite de l'intégration de Simca dans le giron du groupe PSA, la Rancho est commercialisée sous le nom de Talbot-Matra jusqu'en 1984
Séries et versions
La Rancho a existé en version utilitaire (AS), familiale vitrée et, beaucoup plus rare, familiale bâchée (Rancho "Découvrable"), avec dans tous les cas, seulement deux portes latérales, à cause de l'utilisation de la caisse de l'utilitaire Simca 1100 VF 2. C'est pour la même raison qu'elle n'a jamais eu droit aux 4 roues motrices, ni à une boîte de vitesses à 5 rapports.
Nombreuses séries et versions :
Rancho "Base" 1977 - 1984
Rancho "X" 1980 - 1984
Rancho "AS" 1980 - 1984
Rancho "Grand Raid" 1980 - 1981
Rancho "Loisir" = Rancho "Jeanneau Wind" 1980
Rancho "Midnight" 1981
Rancho "Découvrable" 1981
Rancho "AS Découvrable" 1981
Rancho "Brousse"
Rancho "Davos" (série spéciale de l'importateur allemand)
L'existence de deux types de versions, l'un utilitaire, l'autre familial, sur la même base technique et de carrosserie, l'apparente à un ludospace.
Après la Rancho, Matra fabriquera des Renault Espace.
Rancho au cinéma
La Rancho apparaît comme véhicule principal dans les films La Boum et La Boum 2, avec Sophie Marceau, conduite par Claude Brasseur.
Elle donne également le nom à une web-série dans laquelle, le skieur Enak Gavaggio s'essaie aux différentes variantes du ski.
Elle est présente dans de nombreux films des années 80.
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20 000 euros par mois pour un Leclerc opérationnel
246 249 euros, c’est le coût unitaire par an en 2016 du maintien en condition opérationnelle (MCO) des chars Leclerc - soit environ 20000 euros par mois. Ce chiffre est donné par le ministère de la défense au député (LR, Haute-Marne) François Corinut-Gentille dans une réponse écrite à une question du parlementaire. Le MCO du Leclerc, dont l’âge moyen est de 15 ans, coûte donc 60 millions d’euros par an.
On apprend aussi que 241 Leclerc étaient « en service » fin 2016, avec un taux disponibilité de 61% « sur la durée de l’année » - soit en moyenne 147 chars lourds disponibles.
A noter que le porte-chars du Leclerc TRM 700/100 souffre d’une faible disponibilité (35%) pour un parc de 116 véhicules - soit 40 disponibles en moyenne.
A titre de comparaison, le MCO unitaire du VBCI (Véhciule blincé de combat d’infanterie) est de 54107 euros, avec un âge moyen de 6 ans. 625 VBCI sont en service, avec une disponibilité de 74%.
Parmi les mauvaises disponiblités, inférieures à 1 sur 2, on note le PVP (31%), l’AMX 10 RCR (48%), le VAB (42%) ou les camions TRM 10000.
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