Monde : France
De sa démission du gouvernement au haut-commissariat au Plan, comment François Bayrou est revenu sur le devant de la scène
L'ancien candidat à l'Elysée, fidèle soutien du président Macron, sera chargé de réfléchir aux grandes priorités pour le pays dans les décennies à venir.
Clément Parrot France Télévisions
Mis à jour le 03/09/2020 | 06:53
publié le 03/09/2020 | 06:53
La nouvelle est désormais officielle. François Bayrou effectue son retour à l'avant-scène de la politique nationale, jeudi 3 septembre, en prenant la tête d'un haut-commissariat au Plan, un outil de prospective ressuscité par le gouvernement après avoir été en vigueur de 1946 à 2006. Le président du MoDem, qui avait été contraint de quitter le ministère de la Justice en 2017, effectue ainsi un retour inespéré au plus près du pouvoir.
Réélu en juin dernier, le maire de Pau, qui souhaite rester à la tête de sa ville et exercer sa nouvelle fonction à titre bénévole, va désormais s'attacher à définir les priorités et les grandes évolutions du pays pour les décennies à venir. Franceinfo revient sur le "come-back" de l'ancien candidat à la présidentielle, figure historique du mouvement centriste, qui s'est imposé comme un incontournable dans le premier cercle des fidèles d'Emmanuel Macron.
Il s'est fait discret en raison de ses ennuis judiciaires
Au début du quinquennat, François Bayrou, 69 ans, a été contraint de quitter le gouvernement après 34 jours comme garde des Sceaux, en raison de l'ouverture d'une enquête préliminaire sur les soupçons d'emplois fictifs concernant des assistants de députés européens du MoDem. Dans cette affaire, les magistrats cherchent à déterminer si des collaborateurs parlementaires ont été rémunérés par les fonds du Parlement européen alors qu'ils étaient en réalité affectés à d'autres missions pour le MoDem. En décembre 2019, François Bayrou a même été mis en examen, comme une douzaine de responsables du mouvement, pour "complicité de détournement de fonds publics".
S'il reste présumé innocent, cette mise en examen semblait empêcher le retour au premier plan du leader centriste, longtemps présenté comme un premier-ministrable. Mais François Bayrou a su attendre. Il a conservé son influence auprès de l'exécutif et sa récente réélection à la mairie de Pau avec plus de 55% des suffrages montre qu'il n'a pas perdu la confiance de ses électeurs. "La vérité, c'est qu'il n'a jamais quitté le jeu politique, ni le premier cercle macroniste", explique au Parisien* un soutien du président.
"Qui imagine le haut-commissaire au Plan mis en examen ?" se moque désormais dans Le Monde* Julien Bayou, secrétaire national d'EELV. "Il y a toujours un risque" de voir le dossier judiciaire perturber le maire de Pau, confie à franceinfo le député MoDem Erwan Balanant. "Mais il ne sera pas dans l'exécutif ou au gouvernement, rappelle le parlementaire. Et puis, ce serait bien que la justice avance un peu plus vite pour que l'on purge ce sujet."
Il est devenu un partenaire incontournable de la majorité
Pour François Bayrou, il était hors de question de rester à l'écart dans la dernière ligne droite du quinquennat. Le patron du MoDem sait que son parti est devenu un allié incontournable de La République en marche, qui a perdu récemment la majorité absolue à l'Assemblée.
Les 46 députés du MoDem sont désormais un peu plus qu'une force d'appoint de la majorité. "Peut-être qu'on pèse un peu plus, oui. Mais on a toujours eu une importance, un rôle pivot", estime Erwan Balanant, député du Finistère. Le parti centriste est parvenu à garder ses positions dans le nouveau gouvernement de Jean Castex, tout en conservant ses trois ministres : Jacqueline Gourault, Geneviève Darrieussecq et Marc Fesneau. Comme le rappelle Le Figaro*, François Bayrou avait menacé l'exécutif de ne pas participer au gouvernement si ses proches se voyaient écartés.
Il a toujours gardé l'oreille du président de la République
Depuis le début du quinquennat, Emmanuel Macron consulte régulièrement François Bayrou à chaque étape importante, que ce soit lors des remaniements ou pour décider, par exemple, du maintien ou du report des élections municipales. Le président de la République n'a jamais oublié l'aide décisive apportée par François Bayrou lors de la présidentielle et il a toujours exprimé un soutien indéfectible à son ancien ministre, y compris après sa mise en examen. Le chef de l'Etat avait alors fait savoir par son entourage qu'il nourrissait "un sentiment d'amitié pour François Bayrou" et qu'il continuerait d'échanger "régulièrement" avec lui. Dans Le Parisien, un proche du chef de l'Etat évoque même un "rôle occulte de conseiller permanent à l'Elysée".
Emmanuel Macron s'est d'ailleurs réjoui vendredi dernier de l'arrivée de ce fidèle à la tête du haut-commissariat au Plan. "C'est tout sauf un lot de consolation, c'est une responsabilité importante" et "j'écrirai moi-même sa lettre de mission", a expliqué le président, en saluant "l'expérience" de l'ancien ministre, "grand responsable politique" et "européen convaincu".
Finalement, le haut-commissariat au Plan ne sera pas rattaché à l'Elysée, comme le voulait François Bayrou, mais aux services du Premier ministre. Un conseiller ministériel évoque dans Le Monde* "une guerre Castex-Bayrou", notamment parce que le président du MoDem réclamait que les différentes agences chargées de la prospective soient sous son autorité. Mais selon Erwan Balanant, il n'y a aucune "hostilité". "François Bayrou aurait sans doute aimé être rattaché à l'Elysée afin de montrer les liens forts qui l'unissent à Emmanuel Macron, mais c'est finalement assez logique qu'il soit rattaché à Matignon, estime le député MoDem. Personne n'est dupe sur le fait que cela n'empêchera pas les conversations entre François Bayrou et Emmanuel Macron de se poursuivre."
Il s'est taillé un costume sur mesure
L'idée de remettre au goût du jour ce haut-commissariat au Plan est revenue au printemps, dans le contexte de la pandémie mondiale de Covid-19. Le manque de masques ou de médicaments, par exemple, a ravivé l'idée de souveraineté économique, rappelle Le Monde. En annonçant la nécessité pour l'Etat de disposer d'une "instance qui réfléchit à plus long terme et avec moins de contraintes", Emmanuel Macron a aussitôt désigné son candidat pour cette mission : "[François Bayrou] y a beaucoup réfléchi, il a d'ailleurs écrit lui-même sur ce sujet (…) c'est une conviction qu'il porte."
Il est "la bonne personne pour analyser les faiblesses du pays et le projeter dans l'avenir", confirme à l'AFP le chef de file du groupe MoDem à l'Assemblée, Patrick Mignola, selon qui "la planification" est l'un des combats du leader centriste.
"Cette nomination, c'est une façon d'utiliser ses compétences, sa vision en dehors du gouvernement" où il est "empêché", en raison de sa mise en examen.
C'est une façon de l'impliquer dans la marche du pays et, parce qu'il a une surface politique, ses observations seront plus entendues.Patrick Mignola, président du groupe MoDem à l'Assembléeà l'AFP
Dans son livre-programme publié avant l'élection présidentielle de 2012, François Bayrou plaidait effectivement déjà pour la nomination d'un haut-commissaire au Plan. "C'est un sujet sur lequel il travaille depuis longtemps, cette idée de se fixer un cap sur le long terme. Je me souviens que lors de la campagne présidentielle de 2012, il proposait un 'ministre des générations futures'", ajoute Erwan Balanant. Cela va permettre un portage politique de ces sujets. France Stratégie [l'ancienne instance de prospective qui va être dissoute dans le nouveau haut-commissariat] travaillait très bien, mais il y avait un manque d'incarnation."
Il y a quelques jours, François Bayrou s'est, en tout cas, dit "prêt" pour le poste de haut-commissaire, dans une interview accordée à La République des Pyrénées où il esquisse sa feuille de route. "Ce qui est vital doit être protégé. Encore faut-il déterminer ce qui est vital et imposer aux décideurs et à l'opinion publique de se saisir des problèmes qui méritent une réponse à 10, 20 ou 30 ans et non pour 10, 20 ou 30 jours."
L’arc de triomphe de l’Étoile, souvent appelé simplement l’Arc de triomphe, dont la construction, décidée par l'empereur Napoléon Ier, débuta en 1806 et s'acheva en 1836 sous Louis-Philippe, est situé à Paris, dans les 8e, 16e, et 17e arrondissements.
L'Arc de triomphe s'élève au centre de la place Charles-de-Gaulle (anciennement place de l’Étoile) dans les 8e, 16e, et 17e arrondissements de Paris. Il est situé dans l'axe et à l’extrémité ouest de l’avenue des Champs-Élysées, à 2,2 kilomètres de la place de la Concorde. Haut de 49,54 m, large de 44,82 m et profond de 22,21 m, il est géré par le Centre des monuments nationaux. La hauteur de la grande voûte est de 29,19 m et sa largeur de 14,62 m. La petite voûte mesure 18,68 m de haut et 8,44 m de large. Le monument pèse 50 000 t — en fait 100 000 t, en prenant en compte les fondations qui s'enfoncent à 8,37 m de profondeur. Le coût total de la construction a été de 9 651 116 F
La place de l'Étoile forme un énorme rond-point de douze avenues percées au xixe siècle sous l’impulsion du baron Haussmann, alors préfet du département de la Seine. Ces avenues « rayonnent » en étoile autour de la place, notamment l’avenue Kléber, l'avenue de la Grande-Armée, l’avenue de Wagram et, la plus connue, l’avenue des Champs-Élysées. Des pavés de couleurs différentes dessinent sur le sol de la place deux étoiles dont les pointes arrivent pour l'une au milieu des avenues, pour l'autre entre les avenues.
Ce site est desservi par la station de métro Charles de Gaulle - Étoile.
Napoléon Ier, au lendemain de la bataille d'Austerlitz, déclare aux soldats français : « Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de triomphe. » L'Empereur s'est référé aux arcs de triomphe érigés sous l’Empire romain afin de commémorer un général vainqueur défilant à la tête de ses troupes.
Par un décret impérial daté du 18 février 1806, il ordonne la construction de cet arc de triomphe consacré à perpétuer le souvenir des victoires des armées françaises. Son projet initial est d'ériger le monument « à l’entrée des boulevards, près du lieu où était la Bastille, de manière qu’en entrant dans le faubourg Saint-Antoine on passe sous cet arc de triomphe ». Il veut ainsi en faire le point de départ d'une avenue triomphale traversant notamment le Louvre et la place de la Bastille. Le ministre de l'Intérieur Champagny avise l'Empereur que le choix de la Bastille serait dispendieux et le convainc d'ériger l'Arc à l'ouest de Paris sur la place de l'Étoile qui permettait le dégagement de belles perspectives.
Le comte Jean Bérenger, conseiller d'État, se charge du financement comme directeur général de la Caisse d'amortissement. Le décret impérial du 26 février 1806, qui ordonne l'érection d'un arc de triomphe, prévoit en effet que « sera pris un million pour cet objet sur les contributions provenant de la Grande Armée. La Caisse d'amortissement tiendra chaque mois, à dater du 1er mars, une somme de cinquante mille francs à la disposition du futur architecte et celle de quinze mille francs pour les travaux d'art et de sculpture ».
Pour la conception du monument, l'architecte Jean-François Chalgrin est en concurrence avec son confrère Jean-Arnaud Raymond, chargé de collaborer avec lui. Le premier souhaite orner l'arc de colonnes isolées tandis que le second les veut engagées, l'incompatibilité de ces deux conceptions rendant impossible toute collaboration entre les deux architectes. Un arbitrage rendu par Champagny, ministre de l'Intérieur, force Raymond à se retirer honorablement. Chalgrin supprime alors les colonnes de son projet et s'inspire de l'arc tétrapyle de Janus et de l'arc de Titus à Rome, alors en pleine restauration.
La première pierre en forme de bouclier portant une inscription est posée le 15 août 1806 (pour l'anniversaire de l'empereur) et recouverte d'une plaque en bronze pour la protéger. Cette pose a lieu sans cérémonie officielle, dans l'indifférence générale. Les fondations (un massif de 54,56 mètres de longueur sur 27,28 mètres de largeur et 7,55 mètres de profondeur) exigent deux années de chantier. En 1810, les quatre piles s'élèvent à environ un mètre au-dessus du sol. À l'occasion de son mariage avec l'archiduchesse Marie-Louise et de l'entrée de celle-ci dans Paris, l'Empereur délègue des crédits qui permettent à Chalgrin de construire une maquette en vraie grandeur en charpente, stuc et toiles peintes qui restent assez longtemps en place et sous laquelle la princesse passe. L'architecte meurt assez subitement en 1811, suivi, huit jours après lui, par son confrère Raymond.
Lors des premières défaites napoléoniennes (campagne de Russie en 1812), et des événements de 1814, l'Arc de Triomphe est élevé jusqu'aux voûtes (l'imposte de la grande arcade est posée avec la 45e assise), mais la construction est interrompue puis abandonnée sous la Restauration. En 1823, Louis XVIII reprend la construction avec les architectes Louis-Robert Goust puis Huyot et sous la direction de Héricart de Thury. L'Arc doit désormais commémorer l'expédition victorieuse d'Espagne. En 1830, Louis-Philippe reprend la pensée initiale de Napoléon mais, dans un esprit de réconciliation, associe les armées qui ont combattu entre 1792-1815. C’est Louis-Philippe et Adolphe Thiers qui décident du choix des thèmes et des sculpteurs : Le départ des Volontaires, communément appelé La Marseillaise, de François Rude et Le Triomphe de Napoléon de Jean-Pierre Cortot. Plus spectaculaire est la frise située au sommet de l’Arc et qui se divise en deux parties : Le Départ des Armées et Le Retour des Armées avec une longue scène centrale à la gloire de la Nation. La construction est menée à bien entre 1832 et 1836 par l'architecte Guillaume-Abel Blouet.
L'arc de triomphe de l'Étoile est inauguré le 29 juillet 1836 pour le sixième anniversaire des Trois Glorieuses. Au départ, une grande revue militaire en présence de Louis-Philippe est prévue. Mais, alors qu'il vient d'être visé par un nouvel attentat le 25 juin, le roi décide de s'en abstenir. La revue militaire est décommandée et remplacée par un grand banquet offert par le roi à trois cents invités, tandis que le monument est découvert en catimini à sept heures du matin, en la seule présence d'Adolphe Thiers et de son ministre des Finances, Antoine d'Argout.
En 1842, Honoré de Balzac en fait un symbole de la fidélité des soldats à l'Empereur : « mais tous les cœurs, même les plus hostiles à l'empereur, adressaient au ciel des vœux ardents pour la gloire de la patrie. Les hommes les plus fatigués de la lutte commencée entre l'Europe et la France avaient tous déposé leurs haines en passant sous l'arc de triomphe».
Dans l'esprit des concepteurs, le sommet de l'Arc devait être couronné par un groupe sculpté monumental. Plusieurs projets, dont certains très fantaisistes, sont présentés : la France victorieuse, un aigle colossal, Napoléon sur une sphère, un réservoir d'eau, un éléphant, etc. En 1882, un quadrige conçu par le sculpteur Alexandre Falguière est installé sur le socle laissé vide : cette maquette en charpente et en plâtre, grandeur naturelle, représente une allégorie de La France ou de La République, tirée par un char à l'antique s’apprêtant à « écraser l’Anarchie et le Despotisme ». La sculpture monumentale, baptisée le Triomphe de la Révolution, est enlevée dès 1886 car elle commence à se dégrader, son remplacement définitif par un bronze ne s'étant jamais fait par la suite. On peut observer le monument pourvu du groupe de Falguière sur diverses photographies, tout particulièrement celles prises lors des funérailles grandioses de Victor Hugo, en 1885 (voir section Faits divers). Une réplique en marbre de petite dimension (environ 1,2 m.) du Triomphe de la Révolution est exposée en salle 17 du musée de Grenoble
L'arc de triomphe de l'Étoile est classé au titre des monuments historiques depuis le 6 février 1896
Chômage partiel, masque, hausse du tabac, de l'électricité, tout ce qui change au 1er septembre
Publié le 31/08/2020 à 09:28 / Mis à jour le 31/08/2020 à 10:47
Voici tout ce qui change à compter de ce mardi 1er septembre.
Le masque devient obligatoire dès le 1er septembre
Ce mardi 1er septembre, écoliers, collégiens et lycéens font leur rentrée. Le masque devient désormais obligatoire pour tous les adultes, sauf dans les écoles maternelles, ainsi que pour tous les élèves, à partir de la classe de 6e. Ces masques ne sont pas fournis par l'Etat, mais de nombreuses collectivités ont prévu de doter des établissements pour la rentrée.
Hausse des tarifs du gaz
Les tarifs réglementés de vente du gaz appliqués par Engie vont augmenter de 0,6 %. Cette augmentation sera de 0,2 % pour les clients utilisant le gaz pour la cuisson, de 0,4 % pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude, et de 0,7 % pour le chauffage.
Électricité : plus de retard pour les paiements
Du nouveau également du côté des abonnés à l'électricité. Ce mardi marquera la fin de la mesure de suspension de toute réduction ou interruption de fourniture d'électricité et de gaz et des pénalités de retards de paiement pour tous les clients.
Tabac : entre hausse et baisse
Les prix des paquets de cigarettes vont évoluer, suite à un arrêté paru au Journal officiel le 11 août 2020. Certains paquets à 9,20 € vont augmenter de 10 centimes, d'autres, à 9,60 €, vont au contraire baisser.
Masque : il devient aussi obligatoire en entreprise
C'est la grande nouveauté de la rentrée dans les entreprises : le port du masque est désormais obligatoire dans les espaces clos et partagés, des open spaces, aux salles de réunion en passant par les couloirs. L'employeur doit fournir ces masques.
Des bourses pour les lycéens
Du 1er septembre, et jusqu'au 15 octobre, le portail Scolarité-Services est ouvert aux demandes de bourses pour les élèves scolarisés en lycée et en établissements régionaux d'enseignement adapté (EREA). Ces bourses varient de 441 à 933 € et seront versées à chaque trimestre.
Fin du chômage partiel pour les salariés à domicile
Le dispositif de chômage partiel pour les employés à domicile, mis en place en mars pour aider les particuliers employeurs en difficulté à rémunérer leurs salariés à domicile et assistantes maternelles, prend fin en France métropolitaine.
Drogue : 200 € d'amende
Ce 1er septembre, l'amende forfaitaire est généralisée pour consommation de drogue. Concrètement, les consommateurs interpellés ne passeront plus par la case tribunal, à condition toutefois d'être majeur, de reconnaître les faits, et d'être en possession de moins de 10 grammes de cocaïne ou 100 grammes de cannabis.
Ils seront verbalisés directement, et recevront donc un procès-verbal et une amende, comme pour une grande quantité de délits routiers. Celle-ci est établie à 200 €, mais peut être minorée à 150 et majorée à 450.
Assemblée : la députée Michèle Crouzet quitte le groupe LaREM et rejoint le MoDem
La députée de la troisième circonscription a décidé de quitter le parti de la majorité présidentielle et de rejoindre le groupe MoDem à l'Assemblée nationale et d'adhérer au parti de François Bayrou.
PUBLIÉ LE 29/08/2020 À 19:31
C'est une nouvelle désertion dans les rangs du groupe de la majorité présidentielle à l'Assemblée. La députée Michèle Crouzet a décidé de quitter La République En Marche et de rejoindre le groupe MoDem dans l'hémicycle. L'élue de l'Yonne a également annoncé qu'elle adhérait au parti de François Bayrou, ce samedi 29 août au Figaro.
Elle avait quitté LaREM en août 2019, tout en restant, jusqu'alors, apparentée au groupe. Elle a désormais franchi un pas supplémentaire pour se détacher du parti présidentiel. "Je reste fidèle à mes convictions politiques. Nous restons dans la majorité et c'est cela qui compte. Je ne suis pas une frondeuse, je ne suis pas contre le président de la République. Je dénonce le fonctionnement du mouvement LaREM et je veux travailler dans de bonnes conditions", assure la députée au Figaro.
Pour rappel, elle avait déjà dénoncé la stratégie éditoriale du parti présidentiel lors des élections municipales. Pour la commune de Sens, dans l'Yonne, la commission nationale d'investiture avait en effet préféré Claude Vivier-Le Got à Michèle Crouzet, qui souhaitait elle aussi être tête de liste. Une désignation remise en cause par l'intéressée car Claude Vivier-Le Got avait été antérieurement condamnée à un an d'inégibilité.
35ème départ pour le groupe LaREM à l'Assemblée
Michèle Crouzet avait d'ailleurs maintenu sa candidature en-dehors du cadre de son parti. Au premier tour du scrutin, les deux femmes avaient finalement été toutes deux éliminées. L'élue de l'Yonne avait cependant devancé, avec 9,14% des suffrages exprimés, la candidate de LaREM, et ses 7,07%. Avec Michèle Crouzet, le groupe LaREM à l'Assemblée nationale enregistre son 35ème départ depuis le début de la législature.
Téléphone est un groupe de rock français. Il est formé le 12 novembre 1976 et séparé le 21 avril 1986.
Composé de Jean-Louis Aubert (guitare et chant), Louis Bertignac (guitare et chant), Corine Marienneau (basse, chant et guitare) et Richard Kolinka (batterie), il connaît un énorme succès dès ses débuts avec plusieurs tubes et des tournées très populaires. Il est aussi l'un des rares groupes français à s'exporter dans d'autres pays. En dix ans d'activité, entre 1976 et 1986, le groupe donne plus de quatre cent soixante-dix concerts et sort cinq albums studio. Il est également le deuxième plus gros vendeur de disques pour un groupe de rock français (derrière Indochine), avec plus de six millions d'exemplaires vendus.
Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Richard Kolinka se réunissent sous le nom « Les Insus » pour interpréter le répertoire de Téléphone lors de quelques concerts fin 2015, pour une grande tournée en 2016, des festivals en 2017, et un final au Stade de France le 16 septembre 2017, sans Corine Marienneau, qui est remplacée par le bassiste Aleksander Angelov.
Christian Clavier est un acteur, scénariste et producteur français, né le 6 mai 1952 à Paris.
Révélé au café-théâtre au sein de la troupe du Splendid — avec Thierry Lhermitte, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel et Josiane Balasko — dans les années 1970, il acquiert à leurs côtés une notoriété nationale dans des films restés célèbres, tels que Les Bronzés (1978), Les Bronzés font du ski (1979), Le père Noël est une ordure (1982) ou Papy fait de la résistance (1983).
S'ensuit une collaboration avec Jean-Marie Poiré, sur des films qu'il co-écrit, avec Twist again à Moscou (1986), Mes meilleurs copains (1989), L'Opération Corned-Beef (1991), puis de grands succès qui l'établissent comme une valeur sûre du box-office : Les Visiteurs (1993), Les Anges gardiens (1995) et Les Couloirs du temps (1998). Il confirme sa popularité avec les deux superproductions où il incarne Astérix — Astérix et Obélix contre César (1999) et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002) —, et les retrouvailles du Splendid dans Les Bronzés 3 (2006).
Il s'illustre dans de rares prestations dramatiques, à la télévision en interprétant Thénardier dans Les Misérables (2000), puis Napoléon Ier dans Napoléon (2002), et au cinéma dans La Sainte Victoire (2009) et Un sac de billes (2017). Après plusieurs échecs, dont celui de son unique réalisation, On ne choisit pas sa famille (2011), il renoue avec le succès avec Les Profs (2013) et surtout Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? (2014).
Acteur très populaire, il est le seul, toutes générations et nationalités confondues, à être en tête d'affiche de quatre films ayant atteint plus de dix millions de spectateurs au box-office français, à savoir Les Visiteurs, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Les Bronzés 3 et Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?.
Audrey Tautou est une actrice française, née le 9 août 1976 à Beaumont dans le Puy-de-Dôme.
Elle est révélée par la comédie dramatique Vénus Beauté (Institut) (1999), mais elle accède à une célébrité internationale en tenant le rôle-titre du film Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (2001), sous la direction de Jean-Pierre Jeunet.
Par la suite, elle confirme avec des projets d'envergure : le mélodrame Un long dimanche de fiançailles (2004), de nouveau sous la direction de Jeunet ; en incarnant Sophie Neveu dans le blockbuster hollywoodien Da Vinci Code (2006), de Ron Howard ; et enfin en portant le biopic Coco avant Chanel (2009), d'Anne Fontaine ou encore Thérèse Desqueyroux (2012), de Claude Miller.
Elle est aussi fidèle à plusieurs cinéastes français : Cédric Klapisch pour la trilogie de L'Auberge Espagnole (2002-2013), Pierre Salvadori pour les comédies Hors de prix (2006), De vrais mensonges (2010) et En liberté ! (2018) ou encore Michel Gondry pour L'Écume des jours (2013) et Microbe et Gasoil (2015).
Elle tient aussi les premiers rôles féminins de Dirty Pretty Things (2002), de Stephen Frears, Ensemble, c'est tout (2007), de Claude Berri et de La Délicatesse (2011), de Stéphane et David Foenkinos.
Depuis 2015, elle accepte de ne plus être au premier plan : comme pour le biopic L'Odyssée, de Jérôme Salle, où elle incarne Simone Cousteau ; la comédie indépendante Ouvert la nuit, réalisée par Édouard Baer ou encore la comédie familiale Santa et Cie, d'Alain Chabat.
Elle a été nommée et gagnante de diverses récompenses et distinctions : César, Prix Lumières, BAFTA, Prix du cinéma européen et au Festival de Cannes. Elle est l'une des rares actrices françaises à rejoindre l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences (AMPAS) en juin 2004. Audrey Tautou a été modèle pour des maisons telles que Chanel, Montblanc et L'Oréal.