Ecologie : La Convention citoyenne pour le climat met Emmanuel Macron au pied du mur
ECOLOGIE La Convention citoyenne pour le climat a renvoyé l’exécutif à « ses responsabilités » pour mettre en place ses propositions pour lutter contre le réchauffement climatique
Emmanuel Macron pris à son propre piège ? Sortie de son chapeau à l’issue du grand débat national au printemps 2019, la Convention citoyenne pour le climat prend fin ce dimanche. Cette trouvaille du chef de l’Etat pour concilier la démocratie participative réclamée par certains gilets jaunes et les impératifs écologiques a été mise en place en octobre dernier. Après huit mois de travail, ses 150 membres ont rendu leur copie pour lutter contre le réchauffement climatique « dans un esprit de justice sociale ».
« Constitution, écocide, OK pour un référendum. Pour le reste, que le pouvoir prenne ses responsabilités », a lancé ce dimanche l’un des participants. La pression est désormais sur l’exécutif pour mettre en place l’ensemble des mesures. Mais dans un contexte de récession économique post-Covid 19, le chef de l’Etat tiendra-t-il sa promesse ?
« Les citoyens ont fait leur travail et mettent désormais l’exécutif devant ses responsabilités »
Emmanuel Macron doit apporter des «premières réponses» le 29 juin prochain lors d’une rencontre avec les 150 participants. Le président s’était engagé à reprendre « sans filtre » les propositions de la Convention, évoquant trois pistes d’application : par règlement, vote par le Parlement ou référendum. Mais alors que la piste d’un référendum à questions multiples prenait de l’ampleur ces derniers jours au sein de l’exécutif, les membres de la Convention climat ont joué le contre-pied. S’ils souhaitent bien poser aux Français la question de l’introduction de la lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution et la création d’un crime « d’écocide », ils préfèrent renvoyer l’exécutif à « ses responsabilités » pour l’application des mesures les plus concrètes.
« Les citoyens ont fait leur part du travail et mettent désormais l’exécutif devant ses responsabilités pour agir au plus vite, sur la rénovation énergétique, l’artificialisation des sols, l’alimentation… », appuie l’ex-LREM Matthieu Orphelin, désormais coprésident du groupe parlementaire Ecologie, Démocratie et Solidarité. « Au président et au gouvernement de prendre la suite pour réaliser ce grand virage écologique ».
« Emmanuel Macron se retrouve un peu piégé »
Le chef de l’Etat se sait très attendu sur les questions environnementales, l’un des enjeux annoncés de la prochaine présidentielle. Mais la mise en application de ces propositions pourrait s’avérer compliquée. « Faire passer dans la réglementation les idées issues d’une délibération est souvent délicat, on l’a vu lors du Grenelle de l'environnement en 2007, qui a engendré beaucoup de frustration », rappelle Daniel Boy, directeur de recherche à Sciences Po Paris. « Emmanuel Macron se retrouve un peu piégé. Son bilan écolo est jugé insuffisant, même par le haut Conseil pour le climat qu'il a créé. Il doit donc donner des gages à une partie des électeurs, mais sa majorité aura du mal à voter des mesures aussi radicales que celles proposées par la Convention », précise le spécialiste de l’écologie politique.
« C’est une heureuse surprise que l’ensemble des mesures soit aussi massif et ambitieux. Mais Emmanuel Macron va devoir donner une nouvelle direction à sa majorité, car des mesures ont déjà rejeté par les députés LREM, comme certains de mes amendements sur la régulation de la publicité », complète Matthieu Orphelin.
Quelle place pour l’écologie dans le plan de relance post-Covid 19 ?
D’autres propositions, comme la renégociation du CETA, la réduction de moitié en 2030 de l’usage des pesticides ou la limitation de la vitesse sur l’autoroute à 110km/h, pourraient s’avérer politiquement inflammables et polariser l’opinion publique. « On part dans une logique de décroissance, de contrainte, de punition. Or l’écologie ça ne doit pas être la punition, mais l’art de pouvoir vivre dans de bonnes conditions », a déjà réagi ce dimanche Christian Jacob, le patron des Républicains, sur BFMTV.
Le contexte économique a également bien changé depuis octobre. L’exécutif travaille actuellement sur son plan de relance face à la récession dans laquelle la pandémie a plongé l’économie. « Avec la crise économique et la hausse du chômage, la priorité du public sera-t-elle de rester sur une relance conditionnée à l’écologie ? Air France, qui est en faillite, pourra-t-elle accepter la suppression des vols intérieurs ? Les propriétaires et les bailleurs pourront-ils répondre à la demande de rénovation thermique obligatoire des bâtiments ? », énumère ainsi Daniel Boy.
Emmanuel Macron, qui a promis une « reconstruction économique, écologique et solidaire », pourrait apporter des précisions lors de sa prochaine allocution, prévue en juillet. Les membres de la Convention ont de leur côté annoncé la création d’une association, « Les 150 », pour assurer le suivi de leur projet.
L'HISTOIRE
Avril 1879. Ferdinand Cheval, facteur rural âgé alors de 43 ans, butte sur une pierre si bizarre lors de sa tournée qu’elle réveille un rêve. Véritable autodidacte, il va consacrer 33 ans de sa vie à bâtir seul, un palais de rêve dans son potager, inspiré par la nature, les cartes postales et les premiers magazines illustrés qu’il distribue.
Parcourant chaque jour une trentaine de kilomètres pour ses tournées en pleine campagne, il va ramasser des pierres, aidé de sa fidèle brouette. En solitaire, incompris, il inscrit sur son monument "travail d’un seul homme". Son palais de rêve est achevé en 1912.
Au coeur d’un jardin luxuriant, il imagine un palais inhabitable, peuplé d’un incroyable bestiaire - pieuvre, biche, caiman, éléphant, pélican, ours, oiseaux… Mais aussi des géants, des fées, des personnages mythologiques ou encore des cascades, des architectures de tous les continents. Une oeuvre architecturale aussi inclassable qu’universelle.
Unique au monde, le Palais Idéal a inspiré les artistes durant plus d’un siècle. Indépendant de tout courant artistique, construit sans aucune règle d’architecture, le Palais idéal a fait l’admiration des surréalistes, a été reconnu comme une oeuvre d’art brut. Il a été classé en 1969 Monument Historique par André Malraux, alors Ministre de la Culture, au titre de l’art naïf.
COORDONNÉES
Palais Idéal du Facteur Cheval - 8, rue du Palais - CS 10008 - 26390 Hauterives - Drôme GPS : Lat 45.255889 Long 5.027794
Tél. +33 (0)4 75 68 81 19 - Fax +33 (0)4 75 68 88 15
HORAIRES ET TARIFS HORAIRES D'OUVERTURE DU PALAIS Le Palais idéal vous accueille tous les jours, dimanches et jours fériés inclus sauf les 25/12 et 01/01 et du 15 au 31/01 inclus.
Janvier 9h30 - 16h30
Février > Mars 9h30 - 17h30
Avril > Juin 9h30 - 18h30
Juillet > Août 9h30 - 19h00
Septembre 9h30 - 18h30
Octobre > Novembre 9h30 - 17h30
Décembre 9h30 -16h30
TARIFS INDIVIDUELS 2020
Adulte 8.00 €
Enfant 5.00 €
(gratuit pour les enfants de moins de 6 ans)
Réduit 6.00 €
(handicapés, demandeurs d'emploi et étudiants sur présentation d'un justificatif)
Audioguide sur demande 2.00 €
Les animaux de compagnie ne sont pas autorisés au Palais Idéal.
TARIFS GROUPES 2020 (15 PERS.)
Adulte 6.00 €
Enfant (3 à 16 ans) 4.00 €
Chauffeur Gratuit
Gratuité 1 accompagnant pour 20 personnes (10 pour les groupes scolaires)
Visites guidées sur réservation prix d'entrée + 80.00 €
(prestation proposée aux groupes adultes de 50 pers. maxi et selon nos disponibilités)
Le parking autocars est payant (par CB à la sortie du parking P3) : 3 € les 3 heures ou 7 € la journée.
L’Airbus A330-743L Beluga XL est un avion-cargo du groupe aéronautique Airbus. Il doit son nom à sa forme particulière, ressemblant à celle du cétacé (comme celle de l'A300-600ST Beluga dont il est le successeur). Dérivé de l'avion de ligne cargo A330-200F, le Beluga XL peut emporter une charge de plus de 53 tonnes sur une distance maximale de 4 000 km : sa soute est plus longue de 6 m et plus large de 1 m que l'A300-600ST Beluga.
Six exemplaires du Beluga XL sont prévus. Ils doivent remplacer progressivement entre 2019 et 2025 les anciens Beluga d'Airbus Transport International pour le transport de sections d'appareils Airbus entre les divers sites de production en Europe.
Le programme a été lancé en novembre 2014 et vise la construction de six appareils destinés à accompagner la progression du nombre d'appareils Airbus commerciaux produits dans les usines européennes du groupe. Avec une capacité de 30 % supérieure à celle des cinq Belugas existants, ils constitueront une flotte mixte pendant au moins cinq ans avec ceux-ci (la flotte actuelle de Beluga a volé plus de 8 000 heures en 2017 mais elle n'en est qu'à sa demi-vie, ils pourront ainsi être réutilisés par d'autres opérateurs civils ou militaires).
Il est capable de transporter deux ailes d'A350 XWB au lieu d'une pour son prédécesseur, grâce à une soute plus large et plus longue ; ses autres caractéristiques techniques ont été modifiées de telle sorte qu'il puisse emporter une charge utile plus lourde, sur une plus longue distance.
Le fuselage inférieur de l'avion est assemblé sur la ligne d'assemblage final de l'A330, puis transféré dans une autre installation pour le processus d'assemblage du fuselage supérieur et du fuselage avant. La première section du premier Beluga XL est arrivée à Toulouse en novembre 2016 et l'assemblage final a commencé le 8 décembre 2016. Construit par Stelia Aerospace, sa section de nez a été livrée en mai 2017, celle du fuselage en juillet 2017 et l'intégration des systèmes, mécanique et électrique était terminé au début de l'année 2018. Il est sorti de la ligne d'assemblage le 4 janvier 2018, non peint et sans moteur
La peinture a été choisie par les employés qui ont été 21 000 à voter pour l'un des six designs proposés. C'est le Smiling Beluga XL qui a remporté le concours avec plus de 40% des votes. Cette livrée, qui présente deux yeux et une large bouche, rappelle le surnom donné à l'avion en renforçant sa ressemblance avec le béluga.
Son vol inaugural a eu lieu le 19 juillet 2018 depuis l'aéroport de Toulouse-Blagnac (LFBO) précédant 10 mois de tests en vol pendant au moins 1 000 heures, nécessaires pour sa campagne de certification et une entrée en service alors prévu en 2019. Le deuxième avion est entré en ligne d'assemblage en décembre 2017 et les trois autres sont prévus pour être assemblés au rythme d'un chaque année.
Le 9 avril 2019, Airbus annonce la production d'un sixième appareil.
Il entre en service le 13 janvier 2020
Caractéristiques techniques
Version | Airbus Beluga XL | Airbus Beluga |
Dérivé de | A330-200F | Airbus A300-600R |
Équipage | 2 pilotes | 2 pilotes + 1 mécanicien navigant |
Longueur | 63,10 m | 56,15 m |
Envergure | 60,30 m | 44,84 m |
Hauteur | 18,90 m | 17,24 m |
Largeur du fuselage | 8,80 m | 3,95 m/7,40 m |
Largeur de la cabine | 4 m | 3,7 m |
Empattement | | 20 m |
Voie du train d'atterrissage | | 7,59 m |
Surface alaire | 361,6 m2 | 258,8 m2 |
Masse à vide | 125 tonnes | 90 tonnes |
Masse maximale au décollage | 227 tonnes | 155 tonnes |
Masse maximale à l'atterrissage | 187 tonnes | 140 tonnes |
Charge max. au décollage | 53 tonnes | 47 tonnes |
Vitesse de croisière | Mach 0,69 | Mach 0,69 |
Autonomie | 4 074 km avec 53 tonnes | 2 779 km avec 40 tonnes 4 632 km avec 26 tonnes |
Réacteurs | 2 x Rolls-Royce Trent 700 | 2 x CF6-80C2A8 |
Poussée | 32 250 kgf (300 à 316kN) | 23 800 kgf (232 à 275 kN) |
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Flotte
F-GXLG | A330-743L | 1824 | 19 juillet 2018 | 13 janvier 2020 (moins d’un an) |
F-GXLH | A330-743L | 1853 | 15 avril 2019 | 13 janvier 2020 (moins d’un an) |
F-GXLI | A330-743L | 1930 | | |
F-GXLJ | A330-743L | 1985 | | |
Contraintes d'exploitation
Certains aéroports font état de la nécessité d'un ajustement pour accueillir le nouvel avion-cargo d'Airbus. En plus de l’aménagement de certaines pistes (exemple de l'aéroport de Gron à Saint-Nazaire), les hangars ainsi que les sites de stockage de marchandises verront leur taille réévaluée (exemple avec l’aéroport d’Hawarden au Pays de Galles)