Monde : Etats Unis
Le Boeing B-29 Superfortress est un bombardier lourd quadrimoteur à hélices et à long rayon d'action utilisé par les États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée. Conçu par Boeing comme le Model 345 et développé à partir de 1938, le B-29 est l'un des plus gros avions utilisés lors de ces conflits ; lors de son entrée en service, il est à la pointe de la technologie. En comptant les coûts de conception et de production, le projet B-29 est le programme d'armement américain le plus cher de la Seconde Guerre mondiale, dépassant le coût du projet Manhattan de plus d'un milliard de dollars. C'est le premier bombardier américain à recevoir une cabine pressurisée, ainsi qu'un système de tourelles contrôlées à distance ; il est équipé d'un train d'atterrissage tricycle. Le nom « Superfortress » suit le modèle que Boeing a lancé avec le prédécesseur du B-29, le B-17 Flying Fortress (forteresse volante). Conçu comme un bombardier stratégique à haute altitude, le B-29 se montre tout aussi capable de réaliser des missions de bombardement incendiaire à basse altitude. L'un des derniers rôles du B-29 au cours de la Seconde Guerre mondiale est de réaliser les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki.
Le B-29 est techniquement avancé en comparaison aux autres bombardiers utilisés au cours de la Seconde Guerre mondiale. De ce fait, il reste en service plusieurs années après la fin du conflit ; quelques appareils sont employés comme émetteurs de télévision volants pour la société Stratovision ; d'autres sont utilisés comme avions porteurs pour des aéronefs expérimentaux. Au début des années 1950, le B-29 est engagé dans la guerre de Corée mais se montre dépassé par l'arrivée de chasseurs à réaction. En plus des forces armées des États-Unis, quelques appareils sont utilisés par la Royal Air Force et par la Royal Australian Air Force. L'Union soviétique construit une copie du Superfortress, conçu par rétro-ingénierie, le Tupolev Tu-4. Le B-29 sert de base à une série d'avion construits par Boeing qui comprend des bombardiers, des ravitailleurs, des avions de transport, de reconnaissance et d'entraînement, ainsi qu'au B-50 Superfortress, qui consiste globalement en un B-29 remotorisé. Les B-29 sont retirés du service au début des années 1960. Au total, 3 970 appareils sont construits ; 22 d'entre eux sont préservés dont deux exemplaires, Fifi et Doc, en état de vol.
Un avion de transport développé à partir du B-29 est le C-97 Stratofreighter, qui vole pour la première fois en 1944, suivi par sa version commerciale, le 377 Stratocruiser, en 1947. Cette évolution du bombardier vers l'avion de ligne est similaire à celle qui a permis de passer du B-17 au Model 307. En 1948, est mise en service une version de ravitaillement du B-29, le KB-29 suivie par le KC-97 Stratofreighter dérivé du C-97. Par la suite, des versions cargo conçues pour emporter des charges de très grand volume sont dérivées du Stratocruiser ; ce sont le Pregnant Guppy, les Mini Guppy et les Super Guppy, dont un exemplaire continue d'être utilisé par la NASA.
Historique
En 1939, inquiet du risque de guerre croissant en Europe, l'état-major américain recommande de lancer au plus tôt le développement de nouveaux bombardiers lourds. Le cahier des charges est émis en janvier 1940, exigeant une vitesse maximale de 675 km/h, un rayon d'action de 6 000 km et la capacité d'emporter 9 071 kg (20 000 livres) de bombes soit 10 bombes de 2 000 lbs, 20 bombes de 1 000 lbs ou même une bombe atomique de 10 tonnes . Boeing travaille depuis quelques années sur le sujet : plusieurs projets ont déjà été étudiés, voire présentés à l'état-major pour certains. Le constructeur part donc avec une nette longueur d'avance et n'a pas de mal à remporter le marché.
Afin de pouvoir voler à haute altitude, le B-29 est équipé d'une cabine pressurisée, ses moteurs ont deux turbocompresseurs au lieu d'un et, à part les mitrailleuses de queue, toutes les autres tourelles de mitrailleuses d'autodéfense sont contrôlées à distance par 4 des 12 hommes d'équipage. Le B-29 a également des volets Fowler, qui augmentent la surface ailaire de 20 % pour maintenir une vitesse de décrochage acceptable, et deux soutes à bombes séparées avec un système de largage alterné pour maintenir l'équilibre de l'appareil.
Deux prototypes sont commandés en août 1940, puis un troisième quelques mois après, et 14 exemplaires de présérie en mai 1941. En septembre 1941, l'armée américaine signe officiellement une commande de 250 avions, portée à 500 après l'attaque de Pearl Harbor. Enfin, en mars 1942, un millier d'exemplaires supplémentaires sont commandés, en même temps que l'organisation nécessaire à la production en série se met en place (nouvelles usines, sous-traitance, etc.). Tout ceci alors qu'aucun prototype n'a encore décollé.
Le premier prototype décolle le 21 septembre 1942, suivi par un second trois mois plus tard et un troisième en juin 1943. Les essais en vol révèlent très vite des problèmes de surchauffe des moteurs. Ils sont la cause de plusieurs incendies dont l'un cause la perte du second prototype, et affectent le B-29 tout au long de sa carrière. Les 14 exemplaires de présérie sont livrés pendant le second semestre 1943, permettant de former les équipages. En parallèle, le système de commande des tourelles initialement fourni par Sperry est intégralement remplacé par un autre plus performant fourni par General Electric. Ceci oblige à revoir le système électrique et ajoute un nouveau retard au programme. Enfin, les hélices tripales sont remplacées par des quadripales.
Le premier B-29 de série sort des chaînes d'assemblage en septembre 1943. L'avion est construit dans quatre usines différentes, afin d'accélérer la production :
Usine Boeing de Wichita (Kansas) : 1 644 exemplaires ;
Usine Boeing de Renton (État de Washington) : 1 122 exemplaires ;
Usine Bell Aircraft de Marietta (Géorgie) : 668 exemplaires ;
Usine Glenn L. Martin d'Omaha (Nebraska) : 536 exemplaires, dont les bombardiers destinés aux attaques nucléaires.
Plusieurs améliorations sont introduites au fur et à mesure, comme l'augmentation de la capacité en carburant, le renforcement de l'armement d'autodéfense, des modifications des moteurs et de l'équipement électronique.
La fin de la Seconde Guerre mondiale entraîne l'annulation de la fabrication des 5 000 B-29 encore en commande, seuls les derniers exemplaires en cours d'assemblage sont maintenus. Le dernier B-29 est livré en juin 1946. Un grand nombre des appareils en service sont stockés, les unités opérationnelles étant réduites à huit de bombardement et une de reconnaissance. À la fin des années 1940, remplacés dans leur rôle de bombardier par les B-50, la plupart des B-29 sont reconvertis en avions ravitailleurs.
Au 31 décembre 1949, on compte 386 B-29 dans le récent Strategic Air Command, 282 fin 1950, 356 fin 1951 et 417 fin 1952, cette remontée s'expliquant par la guerre de Corée.
En 1950, 87 B-29 sont loués à la Royal Air Force sous la désignation de Boeing Washington qui les met en œuvre dans son Bomber Command. Ils sont rendus en 1955, sauf deux d'entre eux envoyés à l'armée de l'air australienne.
Engagements
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les B-29 sont engagés uniquement sur le théâtre d'opération d'Asie-Pacifique, car ils sont alors les seuls bombardiers à pouvoir atteindre le Japon, et le théâtre européen ne nécessite pas un tel rayon d'action. Les premières unités ne sont cependant pas opérationnelles avant avril 1944, en raison du délai nécessaire pour former les équipages et corriger des problèmes de jeunesse sur l'avion.
Les B-29 sont d'abord déployés à l'est de l'Inde et à l'ouest de la Chine, dans le cadre de l'opération Matterhorn (juin 1944 - janvier 1945) qui prévoit des bombardements à longue distance du Japon. Cependant, le coût logistique de ces opérations est très élevé, leur résultat peu satisfaisant, et les pertes nombreuses notamment à cause des problèmes de surchauffe des moteurs. Environ 150 B-29 sont perdus lors de ces missions.
La reprise des îles Mariannes permet de redéployer les B-29 dans de meilleures conditions, c’est-à-dire plus près du Japon et dans un endroit facilement ravitaillable par bateau. Les raids sur le Japon commencent en novembre 1944 mais ne sont dans un premier temps pas plus concluants que lors de l'opération Matterhorn, en particulier, les problèmes de moteurs obligent à chaque fois près d'un quart des B-29 à rebrousser chemin avant d'avoir atteint l'objectif. Diverses mesures sont alors prises pour améliorer la disponibilité des avions et les alléger.
De plus, un changement complet de stratégie d'utilisation a lieu en mars 1945 sous l'impulsion du général Curtis LeMay : au lieu de bombarder de jour à haute altitude, afin d'éviter la défense anti-aérienne japonaise, il ordonne de larguer des bombes incendiaires de nuit à basse altitude sur les villes nippones. L'idée est que les bombes ne subiraient plus l'effet du courant-jet qui leur font manquer leur cible, et feraient des ravages sur les habitations, construites en grande partie en bois pour des raisons parasismiques. Ces raids massifs (au minimum une centaine d'avions) réduisent peu à peu en cendres les principales villes du Japon. D'autres missions ponctuelles sont également menées, par exemple, pour larguer des mines dans les ports japonais : les résultats de ces largages sont tels que les B-29 sont crédités de la destruction de 9 % des bateaux japonais coulés pendant la guerre. Au total, plus de 350 appareils sont perdus lors des opérations depuis les îles Mariannes, soit à cause des chasseurs japonais (en nombre de plus en plus réduit cependant), soit à cause des batteries anti-aériennes (plus efficaces contre les avions à basse altitude).
Le B-29 reste enfin dans l'histoire comme l'auteur des bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki. Après l'arrêt des combats, les B-29 sont utilisés de façon bien plus pacifique, pour larguer des vêtements et des vivres aux prisonniers alliés encore dans les camps japonais en Chine.
Les B-29 qui sont, après guerre, intégrés dans le Strategic Air Command reprennent du service pendant toute la durée de la guerre de Corée, réalisant de très nombreuses missions de bombardement en Corée du Nord. À partir de 1951, ces missions deviennent plus dangereuses à cause de l'apparition des MiG-15. Au total, 34 appareils sont perdus, dont seize abattus par les chasseurs adverses.
Le 1er novembre 1954, les derniers B-29 sont retirés des unités de bombardement.
Calcul de consommation de carburant
Pour une mission concernant un objectif situé par exemple à 2 768 km de la base de départ, on prévoit 18 050 kg de carburant. Le calcul s’effectue ainsi :
Chauffer les moteurs et rouler jusqu'à la piste d'envol : 225 kg d'essence ;
Prendre son essor : 108 kg ;
Atteindre l'altitude de 1 500 m : 150 kg ;
Voler à 1 500 m, à la vitesse de croisière de 328 km/h : 7 308 kg ;
À 265 km de l'objectif, l'avion monte à 6 000 m, utilisant pour cela 1 087 kg de carburant ;
Une fois à cette altitude, la consommation est un peu supérieure à 3,1 kg par kilomètre. Elle descend à 2,8 kg après le largage des bombes ;
L'avion entreprend son vol de retour. Quand il s'est éloigné d'environ 90 km de l'objectif et qu'il ne risque plus les attaques de la défense antiaérienne, il descend progressivement à 4 500 m. La consommation passe à 2,19 kg/km ;
La phase d'atterrissage commence à 384 km de la base, la consommation passe à 1,85 kg/km ;
La mission dure 15 h 28 min. La distance parcourue est de 5 536 km. La vitesse moyenne est de 358 km/h. La consommation de carburant est de 15 550 kg et il reste une réserve de 2 500 kg dans les réservoirs
Versions
XB-29 : prototypes de mises au point (3 exemplaires).
YB-29 : avions de présérie armés (14 exemplaires).
B-29 : première version produite (1 620 construits par Boeing, 536 par Martin, 357 par Bell, production de septembre 1943 à septembre 1945).
B-29A : envergure passant à 43,36 m, tourelle supérieure avant à 4 mitrailleuses, version 57 et 59 des moteurs Wright (1 153 exemplaires). Cette version a servi de support au Bell X-1, premier avion à passer mach 1.
B-29B : version 51 des moteurs Wright, suppression de tout l'armement excepté de la tourelle de queue (311 des exemplaires construits par Bell en 1945).
XB-44 & B-29D : moteurs Wasp Major de 3 000 ch (sera finalement redésigné B-50, 300 exemplaires).
XB-29G : modification de l'appareil 44-84043 pour l'essai de turboréacteurs montés sous le fuselage.
XB-29H : modification, à titre expérimental, de l'armement d'un B-29A.
YB-29J : version sans armement destiné aux tests des moteurs Wright R-3350 pour le civil (6 exemplaires).
F-13/RB-29/RB-29A : versions équipées de 6 caméras (118 B-29 et B-29A convertis).
B-29MR : version pouvant être ravitaillée en vol par les KB-29M (74 B-29 convertis en 1948-1949).
KB-29M : avion ravitailleur (92 B-29 convertis en 1948-1949).
KB-29P : seconde version de ravitaillement en vol (116 B-29 convertis en 1950-1951).
Ne sont pas mentionnées des versions mineures désignant des B-29 adaptés en petit nombre à des missions annexes ou utilisés pour des essais.
Nombre total d'avions construits : environ 3 970.
Appareils encore existants
Deux exemplaires sont en état de vol : le 'FIFI', appartenant à la Commemorative Air Force, et le 'DOC', de la Doc's Friends
De nombreux exemplaires ont été conservés, dont les deux plus célèbres, qui ont réalisé les deux bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki : l'Enola Gay, qui a largué la première bombe atomique Little Boy sur Hiroshima, et le Bockscar la Fat Man sur Nagasaki.
A noter l'histoire particulière du B-29 "Kee Bird". Construit en 1945, il avait été affecté à des missions d'espionnage au plus fort de la guerre froide. En février 1947, il doit effectuer un atterrissage d'urgence au N-O du Groënland avec des dégâts non structurels et sans faire de victimes. L'armée de l'air US décide cependant de ne pas le récupérer. C'est seulement en 1994-1995 qu'une initiative privée est engagée pour sa remise en état de vol minimum et son rapatriement jusqu'à la base aérienne de Thulé en vue d'une restauration complète. Malheureusement, lors d'essais des moteurs et de roulage au sol, en mai 1995, un incendie accidentel se déclare dans le fuselage et détruit de façon significative l'avion. Depuis, le "Kee Bird" repose sur la banquise (coordonnées : 80_15_45.40_N_060_32_53.57_W_). Une vidéo en anglais de la société Nova datant de 1996 et intitulée "B-29 Frozen in time" retrace cette tentative avortée de sauvetage du Kee Bird.
Culture populaire
Au cinéma
Des B-29 font quelques apparitions dans le film Empire du Soleil de Steven Spielberg, dont une majeure partie du film se déroule pendant la fin de la Seconde Guerre mondiale dans un camp de prisonniers japonais. On peut d'ailleurs en apercevoir un de très près qui effectue un passage en rase-motte au-dessus du camp, étant touché à un moteur.
Le film Le Dernier Vol de l'arche de Noé (Disney, 1980) montre un B-29 transformé en navire pour fuir une île déserte.
Jeux vidéo
Le bombardier B-29 est utilisable dans le jeu Empire Earth, il devient disponible à partir de l'Ère atomique Seconde Guerre mondiale et peut être amélioré en bombardier B-52 à l'Ère atomique moderne.
Le bombardier B-29 est débloquable dans le jeu War Thunder dans l'arbre technologique américain, avec un batlle rating (côte de bataille) de 6.3
The Star-Spangled Banner (en français : « La Bannière étoilée ») est l’hymne national des États-Unis. Le poème qui constitue le texte de l'hymne fut écrit par Francis Scott Key, paru en 1814. Avocat de 35 ans et poète amateur, Key l'a écrit après avoir assisté, pendant la guerre anglo-américaine de 1812, au bombardement du fort McHenry à Baltimore, dans le Maryland, par des navires britanniques de la Royal Navy entrés dans la baie de Chesapeake. Le texte rend hommage à la résistance héroïque de ceux qui défendirent le fort et qui furent en mesure de faire flotter le drapeau américain au sommet en dépit de l'acharnement de l'ennemi à y planter le sien.
La musique utilisée pour cet hymne était à l'origine créée pour The Anacreontic Song, également connue sous le nom To Anacreon in Heaven, une chanson à boire d'un club de musiciens britanniques en hommage au poète grec, Anacréon. La musique a été reprise par des Américains, et les paroles remplacées par celles de l'hymne actuel des États-Unis. Il a été reconnu pour un usage officiel par la marine américaine en 1889 et par la Maison-Blanche en 1916. Il a été finalement adopté comme hymne national par une résolution du Congrès en date du 3 mars 1931. La chanson se compose de quatre strophes, mais généralement seuls la première strophe et le premier refrain sont chantés aujourd’hui.
Cet hymne est reconnu comme étant particulièrement difficile à chanter, même pour des professionnels. En effet, cela nécessite un registre vocal étendu, un bon contrôle de sa respiration ainsi qu'un bon phrasé
Dès 1904, alors que ce n'est que l'hymne de la Navy, Giacomo Puccini l'emploie dans Madame Butterfly pour caractériser le lieutenant Pinkerton de l'USS Abraham Lincoln.
En 1969, au Festival de Woodstock, Jimi Hendrix joua une version historique de The Star-Spangled Banner en solo, à la guitare électrique tout en distorsion, évoquant des lâchers de bombes, durant la guerre du Viêt Nam. Elle a été également reprise par d'autres artistes de musique populaire tel que Whitney Houston en 1991, Marvin Gaye en 1983 et Fergie des Black Eyed Peas en 2018.
Paroles
The Star-Spangled Banner (« La Bannière étoilée »)
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O say, can you see by the dawn's early light, | Ô, dites-moi, voyez-vous aux premières lueurs de l'aube, |
What so proudly we hailed at the twilight's last gleaming, | Ce que nous saluions si fièrement aux dernières lueurs du crépuscule, |
Whose broad stripes and bright stars, through the perilous fight, | Et dont les larges bandes et les étoiles brillantes, dans la bataille périlleuse, |
O'er the ramparts we watched, were so gallantly streaming? | Au-dessus des remparts que nous gardions, flottaient si vaillamment ? |
And the rockets' red glare, the bombs bursting in air | Et l'éclat rouge des fusées, les bombes explosant dans les airs, |
Gave proof through the night that our flag was still there. | Prouvaient tout au long de la nuit que notre drapeau était toujours là. |
O, say does that star-spangled banner yet wave | Ô, dites-moi, est-ce que la bannière étoilée flotte encore |
O'er the land of the free and the home of the brave? | Sur la terre de la Liberté et la patrie des courageux ? |
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On the shore, dimly seen through the mists of the deep | Sur nos côtes, cachées par les brumes épaisses, |
Where the foe's haughty host in dread silence reposes, | Où les orgueilleuses armées ennemies reposent dans un silence de mort, |
What is that which the breeze, o'er the towering steep, | Qu'est-ce que cette brise intermittente, le long du versant, |
As it fitfully blows, half conceals, half discloses? | Comme elle souffle par intermittence, à moitié cache, à moitié révèle? |
Now it catches the gleam of the morning's first beam, | À présent elle capture l'éclat du premier rayon de soleil, |
In full glory reflected now shines in the stream | Nous le renvoie dans toute sa gloire, maintenant elle brille dans le vent |
Tis the star-spangled banner! Oh long may it wave | C'est la bannière étoilée ! Oh puisse-t-elle longtemps flotter |
O'er the land of the free and the home of the brave. | Sur la terre de la Liberté et la patrie des courageux. |
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And where is that band who so vauntingly swore | Et où est cette horde qui jurait dédaigneusement |
That the havoc of war and the battle's confusion, | Que les foudres de la guerre et la désolation des combats |
A home and a country should leave us no more! | Ne nous laisseraient ni terre ni patrie ! |
Their blood has washed out of their foul footsteps' pollution. | Leur sang a purifié la terre qu'ils ont foulée. |
No refuge could save the hireling and slave | Aucun refuge n'a pu sauver leurs mercenaires et leurs esclaves |
From the terror of flight and the gloom of the grave | De la terrible déroute et de la misère de la tombe |
And the star-spangled banner in triumph doth wave | Et la bannière étoilée dans son triomphe flotte |
O'er the land of the free | Sur la terre de la Liberté | |
O! thus be it ever, when freemen shall stand | Ô ! Qu'il en soit toujours ainsi, que les hommes libres protègent |
Between their loved home and the war's desolation! | Entre leur patrie chérie et les désolations de la guerre ! |
Bles't with victory and peace, may the heaven rescued land | Bénie par la victoire et la paix, que la patrie protégée par le ciel |
Praise the Power that hath made and preserved us a nation. | Loue le Puissant qui a créé et préservé notre nation. |
Then conquer we must, when our cause it is just, | Alors nous vaincrons, car notre cause est juste, |
And this be our motto: “In God is our trust.” | Et ce sera notre devise : « En Dieu est notre foi. » |
And the star-spangled banner in triumph shall wave | Et la bannière étoilée dans son triomphe flottera |
o'er on the land of the free and the home of the brave | Sur la terre de la Liberté et la patrie des courageux. |
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Traduction officielle
Traduction fournie par l'ambassade des États-Unis d'Amérique à Paris
- I.
- Oh ! Regardez dans la clarté du matin
- Le drapeau par vos chants célèbres dans la gloire
- Dont les étoiles brillent dans un ciel d'azur
- Flottant sur nos remparts annonçant la victoire.
- L'éclair brillant des bombes éclatant dans les airs
- Nous prouva dans la nuit cet étendard si cher !
- Chœur
- Que notre bannière étoilée flotte encore,
- Emblème de la liberté, de la liberté.
- II.
- Sur les côtes obscures à travers le brouillard épais
- Quand l'ennemi hautain, dans le silence arme ;
- Quelle est cette douce brise qui doucement s'élevait
- Nous le fit découvrir dans le lointain caché !
- Les premières lueurs de l'aurore matinale
- Rayons de gloire brillèrent au lointain.
- Chœur
- Que notre bannière étoilée flotte longtemps
- Sur le pays de la liberté, au pays des braves !
- III.
- Et où sont ces hommes qui prêtèrent serment
- Que le ravage de la guerre et la confusion de la bataille
- Ne seront plus jamais ce qu'une maison et un pays ne nous légueront
- Leur sang a lavé les souillures de leurs traces immondes.
- Aucun refuge n'a pu sauver ni le mercenaire ni l'esclave
- De la frayeur des déroutes et de la tristesse de la tombe :
- Chœur
- Et la bannière étoilée flottera triomphalement
- Sur cette terre de liberté et sur la demeure du courage
- IV.
- Oh ! Toujours tant que l'homme libre vivra
- Entre son foyer et la désolation de la guerre
- Béni par la victoire et la paix, secouru par le ciel
- Célébrons le pouvoir qui a su préserver la nation
- Et confiant dans la justice de notre cause
- Répétons notre devise « En Dieu est notre espoir ».
- Chœur
- Et la bannière étoilée en triomphe flottera
- Sur le pays de la liberté au pays des braves !
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Chanson française | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson internationale | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Hymne national | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique classique | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique de film | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique instrumentale | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Parodie | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson paillarde | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson pour enfant | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Dessin animé | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Générique | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Série TV | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
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Theodore Roosevelt, Jr. dit Teddy Roosevelt, né le 27 octobre 1858 à New York et mort le 6 janvier 1919 à Oyster Bay (État de New York), est un homme d'État américain, vingt-sixième président des États-Unis, en poste de 1901 à 1909. Il est également historien, naturaliste, explorateur, écrivain et soldat.
Membre du Parti républicain, il est successivement chef de la police de New York entre 1895 et 1897, adjoint du secrétaire à la Marine de 1897 à 1898, engagé volontaire dans la guerre hispano-américaine de 1898 où il s'illustre à la tête de son régiment de cavalerie, les Rough Riders, à la bataille de San Juan à Cuba puis gouverneur de l'État de New York entre 1899 et 1900.
Vice-président des États-Unis sous le second mandat de William McKinley, il lui succède après son assassinat par un anarchiste le 14 septembre 1901 et termine son mandat jusqu'au 3 mars 1905. Élu en novembre 1904, Roosevelt entame alors son propre mandat présidentiel ce 3 mars 1905 qu'il termine le 3 mars 1909. Conformément à ses engagements, il ne postule pas en novembre 1908 à un nouveau mandat présidentiel.
En prêtant serment le 14 septembre 1901, Theodore Roosevelt entre en fonction à l'âge de 42 ans, 10 mois et 18 jours. Il demeure à ce jour le plus jeune président de l'histoire des États-Unis. Sa présidence est notamment marquée, sur le plan international, par sa médiation dans la guerre russo-japonaise, qui lui vaut le prix Nobel de la paix et son soutien à la première conférence de La Haye en ayant recours à l'arbitrage pour résoudre un contentieux opposant les États-Unis au Mexique. Sa politique dite du Big Stick (« Gros Bâton »), puis l'affirmation du corollaire Roosevelt à la doctrine Monroe, justifie la prise de contrôle par les États-Unis du canal de Panamá. En politique intérieure, son mandat est marqué par une politique volontariste de préservation des ressources naturelles et par l'adoption de deux lois importantes sur la protection des consommateurs, le Hepburn Act (en) de 1906, qui renforce les pouvoirs de la Commission du commerce entre États, et le Pure Food and Drug Act de 1906, qui fonde la Food and Drug Administration.
En 1912, mécontent de la politique de son successeur, le Républicain William Howard Taft, il se présente comme candidat du mouvement progressiste. S'il remporte plus de suffrages que le président Taft, il divise le camp républicain et permet l'élection du candidat démocrate Woodrow Wilson à la présidence des États-Unis.
L'effigie de Roosevelt a été reproduite sur le mont Rushmore aux côtés des présidents George Washington, Thomas Jefferson et Abraham Lincoln.
La chargeuse sur pneus P&H L-2350 (anciennement la chargeuse L-2350 ) est une chargeuse utilisée pour l'exploitation minière à ciel ouvert . Il est fabriqué par Komatsu Limited . Il détient le record Guinness pour Biggest Pelleteuse . Conçu pour les camions de transport à chargement central d'une capacité allant jusqu'à 400 tonnes, le L-2350 offre une charge utile de 160 000 livres ou 80 tonnes, une hauteur de levage de 24 pieds et une portée de 11,5 pieds.
Histoire
Le L-2350 a été fabriqué à l'origine par LeTourneau Inc. , LeTourneau Inc. a été acquis par Marathon en 1972, Rowan Companies en 1986 et Joy Global en 2011
Joy Global a renommé l'équipement en P&H L-2350.
Spécifications
Poids opérationnel 260 tonnes
2300 chevaux
Moteur de refroidisseur d'admission turbocompressé à 4 temps Detroit Diesel de 65,0 litres à 16 cylindres (2300 ch) ou moteur de refroidisseur d'admission turbocompressé à 4 temps Cummins Diesel de 60,0 litres à 16 cylindres (2300 ch)
Charge utile de levage hydraulique 72 tonnes
Godet standard 40,52 m³ (53.0 yd³)**
Réservoir de carburant 3974.68 litres (1050.0 US gal liquide)**
Huile hydraulique 1230 litres (324.93 US liquide Gal)**
Pneus 70/70-57 SRG DT (diamètre 4 m et largeur 1,78 m) [d=13.12 ft & w=5.84 ft]**
Coût 1,5 M$ (2012)
Les attentats du 11 septembre 2001 (communément appelés 11 Septembre, ou 9/11 en anglais) sont quatre attentats-suicides islamistes perpétrés le même jour aux États-Unis et provoquant la mort de 2 977 personnes, dans le centre de Manhattan à New York, à Arlington et à Shanksville en Pennsylvanie, en moins de deux heures, entre 8 h 14 et 10 h 3. Ils sont réalisés par des membres du réseau djihadiste Al-Qaïda, deux jours après l'attentat-suicide de l'organisation tuant le commandant anti-taliban et ancien ministre de la Défense Ahmed Chah Massoud en Afghanistan. Ils visent des bâtiments symboliques du nord-est du pays, dont le World Trade Center déjà attaqué en 1993. L'opération Bojinka, découverte en janvier 1995, est considérée par les services de renseignement américains comme un plan précurseur de ces attentats.
Au matin du mardi 11 septembre 2001, dix-neuf terroristes détournent quatre avions de ligne. Deux avions sont projetés sur les tours jumelles du World Trade Center (WTC) à Manhattan (New York) et un troisième sur le Pentagone, siège du département de la Défense, à Washington, D.C., tuant toutes les personnes à bord et de nombreuses autres travaillant dans ces immeubles. Les deux tours du World Trade Center, dont les sommets culminent à un peu plus de 415 m de hauteur, s'effondrent moins de deux heures plus tard, provoquant la destruction de deux autres immeubles. Le quatrième avion, qui vole en direction de la capitale fédérale sans que l'on sache quel bâtiment gouvernemental il visait, s'écrase en rase campagne à Shanksville, en Pennsylvanie, après que des passagers et membres d'équipage, prévenus par téléphone de ce qui se passe alors ailleurs, tentent en vain d'en reprendre le contrôle.
Les attentats du 11 septembre 2001 sont les attentats les plus meurtriers jamais perpétrés, le bilan officiel est de 2 977 morts et 6 291 blessés . L'attaque des tours jumelles provoque à elle seule le décès de 2 753 personnes, dont 343 pompiers et 60 policiers, mais seules 1 647 victimes sont formellement identifiées entre 2001 et 2021. Le 17 octobre 2001, Mary Robinson, chargée du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, qualifie ces attentats de crimes contre l'humanité, alors qu'ils font par ailleurs l'objet de multiples théories du complot, dénoncées comme des théories « révisionnistes », voire « négationnistes »,. La Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis est créée en 2002 pour expliquer comment ces attentats peuvent se produire et surtout éviter que cela ne se reproduise. Dans son rapport publié fin juillet 2004, elle établit la responsabilité du réseau Al-Qaïda, en affirmant que les dix-neuf terroristes auteurs de ces attentats-suicides en sont membres et que le commanditaire en est Oussama ben Laden, qui les revendique à plusieurs reprises.
Khalid Cheikh Mohammed est désigné comme le principal organisateur de ces attaques et reconnaît les faits, lors d'interrogatoires préliminaires à son procès, qui s'ouvre le 11 janvier 2021. Le rapport final de la commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis estime que le coût pour Al-Qaïda de la préparation et de l'exécution des attentats du 11 septembre est de 400 000 à 500 000 dollars. Les attentats du 11 septembre 2001 sont vécus presque en temps réel par des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde et provoquent un choc psychologique considérable, les images de l'avion heurtant la deuxième tour du World Trade Center, ainsi que celles de l'effondrement complet en quelques secondes des tours jumelles, étant diffusées en direct. Plusieurs lieux sont évacués par précaution à travers le pays, dont le siège des Nations unies, la statue de la Liberté, les parcs Disney et Universal en Floride et Californie, mais aussi la tour CN à Toronto et le Parlement du Canada.
Le gouvernement fédéral des États-Unis et celui de nombreux autres pays réagissent en renforçant leur législation antiterroriste. L'administration américaine lance ensuite une « guerre contre le terrorisme », notamment en Afghanistan dès octobre 2001 (dont le régime taliban favorable à Al-Qaïda héberge Ben Laden et oppose une fin de non recevoir aux demandes américaines de le leur livrer) et en Irak en mars 2003, dont le régime baasiste est désigné par l'administration américaine comme un soutien du terrorisme international et détenteur d'armes de destruction massive. Oussama ben Laden est finalement repéré au Pakistan et tué par un commando américain le 2 mai 2011. Le Pentagone est réparé en un an, tandis que six nouvelles tours, dont le One World Trade Center (la plus haute des États-Unis), un mémorial et musée installé sur l'emplacement des tours jumelles et une nouvelle gare sont construits et en service, ou en cours d'achèvement, sur le site du World Trade Center.
(55) Pandore (désignation internationale (55) Pandora) est un astéroïde de la ceinture principale, découvert par George Mary Searle le 10 septembre 1858.
Il est nommé d'après Pandore, la première femme dans la mythologie grecque.
Richard Anderson est un acteur américain né le 8 août 1926 à Long Branch dans le New Jersey et mort le 31 août 2017 à Beverly Hills en Californie.
Visage familier de la télévision, il multiplie les rôles dans divers épisodes de séries télévisées souvent devenues cultes. Il est notamment connu pour son rôle de Oscar Goldman (en) dans les séries télévisées L'Homme qui valait trois milliards et Super Jaimie.
Biographie
Enfance, formation et débuts
Richard Anderson nait dans le New Jersey. Il est le fils de Harry et Olga (née Lurie) Anderso. Ses parents déménagent pour Los Angeles quand il a 10 ans.
Au retour de la Seconde Guerre mondiale, il étudie l'art dramatique à l'Actors' Laboratory Theatre (en) d'Hollywood. En 1947, il joue dans plusieurs pièces de théâtre.
Carrière
Richard Anderson dans Cupidon photographe (1953).
En 1949, Richard Anderson signe un contrat de six ans avec la MGM, durant lequel il joue dans vingt-six films.
Remarqué dans la série télévisée Zorro dans le rôle de Ricardo del Amo, il décroche le rôle récurrent du lieutenant Steve Drumm dans Perry Mason et enchaîne en jouant le beau-frère du docteur Kimble dans la série Le Fugitif
.
En 1973, il obtient le rôle qui le rend mondialement célèbre : celui d'Oscar Goldman dans les séries L'Homme qui valait trois milliards et Super Jaimie. Les deux séries sont cousines, en ce sens qu'elles traitent du même sujet (un être humain bionique) et Richard Anderson y tient le même rôle. À cette occasion, la société Kenner édite une poupée à son effigie
.
Très demandé à la télévision, où il devient un visage familier dans le monde entier, il multiplie également les rôles dans divers épisodes de séries souvent devenues cultes, telles Columbo, Drôles de Dames, L'Homme qui tombe à pic, K 2000, La croisière s'amuse, L'Agence tous risques, Les Mystères de l'Ouest, L'Île fantastique, Les Envahisseurs, Cannon, Des agents très spéciaux, Hawaï police d'État, Mannix, Bonanza, Le Frelon vert, Arabesque, Dynastie, Les Rues de San Francisco, etc
En français, il était principalement doublé par l'acteur Jacques Deschamps.
Mort
Richard Anderson s'éteint le 31 août 2017 à l'âge de 91 ans dans sa maison de Beverly Hills en Californie
Vie privée
Richard Anderson a été marié avec Carole Lee Ladd et Katharine Thalberg, les deux mariages se terminant par un divorce. Il a eu trois filles avec Katharine Thalberg: Deva, Brooke et Ashley Anderson
Filmographie
Cinéma
1947 : La Perle (La Perla), d'Emilio Fernández
1949 : Un homme de fer (Twelve O'Clock High), d'Henry King : lieutenant McKessen
1950 : The Magnificent Yankee, de John Sturges : Reynolds
1950 : The Vanishing Westerner, de Philip Ford : député Jeff Jackson
1951 : Le Droit de tuer (The Unknown Man), de Richard Thorpe : Bob Masen
1951 : Au-delà du Missouri (Across the Wild Missouri), de William A. Wellman : Dick
1951 : Le peuple accuse O'Hara (The People Against O'Hara), de John Sturges : Jeff Chapman
1951 : Riche, jeune et jolie (Rich, Young and Pretty), de Norman Taurog : Bob Lennart
1951 : Discrétion assurée (No Questions Asked), d'Harold F. Kress : détective Walter O Bannion
1951 : Jour de terreur (Cause for Alarm!), de Tay Garnett : un marin solitaire à l'hôpital
1951 : L'Ambitieuse (Payment on Demand), de Curtis Bernhardt : Jim
1951 : J'épouse mon mari (Grounds for Marriage), de Robert Z. Leonard : Tommy
1952 : Une fois n'engage à rien (Just This Once), de Don Weis : Tom Winters
1952 : Scaramouche, de George Sidney : Philippe de Valmorin
1952 : Holiday for Sinners (en), de Gerald Mayer : Père Victor Carduchie
1952 : L'Intrépide (Fearless Fagan), de Stanley Donen : capitaine Daniels
1953 : La Femme rêvée (Dream Wife), de Sidney Sheldon : Henry Malvine
1953 : Histoire de trois amours (The Story of Three Loves), film à sketches, section Equilibrium, de Gottfried Reinhardt : Marcel
1953 : Cupidon photographe (I Love Melvin), de Don Weis
1953 : Donnez-lui une chance (Give a Girl a Break), de Stanley Donen : Burton Bradshaw
1953 : Fort Bravo, de John Sturges : lieutenant Beecher
1954 : Le Prince étudiant (The Student Prince), de Richard Thorpe : Lucas
1955 : La Fille de l'amiral (Hit the Deck), de Roy Rowland : lieutenant Jackson
1956 : Planète interdite (Forbidden Planet), de Fred McLeod Wilcox : Quinn
1957 : Les Sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick : major Saint-Auban
1958 : Le Génie du mal (Compulsion), de Richard Fleischer : Max Steiner
1958 : Les Feux de l'été (The Long Hot Summer), de Martin Ritt : Alan Stewart
1959 : Le Shérif aux mains rouges (The gunfight at Dodge City), de Joseph M. Newman : Dave Rudabaugh
1960 : Le Rafiot héroïque (The Wackiest Ship in the Army), de Richard Murphy : lieutenant Dennis M. Foster
1963 : La Revanche du Sicilien (Johnny Cool), de William Asher : un correspondant
1964 : Sept jours en mai (Seven Days in May), de John Frankenheimer : colonel Murdock
1964 : Kitten With a Whip (en), de Douglas Heyes : Grant
1966 : L'Opération diabolique (Seconds), de John Frankenheimer : Dr Innes
1967 : The Mystery of the Chinese Junk, de Larry Peerce : Fenton Hardy.
1967 : Les Détrousseurs (Ride to hangman's Tree), d'Alan Rafkin : Steve Carlson
1970 : Tora ! Tora ! Tora !, de Richard Fleischer, Kinji Fukasaku et Toshio Masuda : capitaine John Earle
1970 : Macho Callahan, de Bernard L. Kowalski : un officier
1971 : Femmes de médecins (en) (Doctors Wives), de George Schaefer : avocat Douglas
1972 : Les Centaures (The Honkers), de Steve Ihnat : Royce Owens
1972 : Play It as It Lays, de Frank Perry : Les Goodwin
1974 : Black Eye, de Jack Arnold : Dole
1983 : The Retrievers (no) d'Elliott Hong (en)
1993 : Gettysburg, de Ronald F. Maxwell : major George W. Meade
1994 : The Glass Shield, de Charles Burnett : Massey
1998 : Breakout, de John Bradshaw : un homme d'affaires américain
Télévision
1958-1959 : Zorro (série) : Ricardo Del Amo
1959 : La Grande Caravane (série) : Matthew Lowry
1959-1963 : L'Homme à la carabine (The Rifleman) (série) : Duke Jennings / Griff / Harry Chase / Jason Gowdy / Lariat Jones
1960 : Les Incorruptibles : L' Histoire de Frank Nitti : Sidney Rogers
1960-1961 : Au nom de la loi (Wanted Dead or Alive) (série) : Jim Kramer / Tom
1960 : Thriller
1963 : Le Virginien (The Virginian) (série) : Harry Clark
1963 : Le Jeune Docteur Kildare (série) : Dr Norman Phelps
1964-1966 : Perry Mason (série) : lieutenant Steve Drumm
1964-1966 : Des agents très spéciaux (The Man From U.N.CL.E.) (série) : Adam Pattner / Sénateur Bryant
1964-1967 : Le Fugitif (The Fugitive) (série): Leonard Taft / George Foster / Lieutenant Sloan
1964, 1970 et 1974 : Gunsmoke (série): Major Coltrain
1966-1969 : La Grande Vallée (The Big Valley) (série) : Hen Matson / Warden Garreck / Nathan Springer / Travers / Mel Trevor
1966-1973 : Sur la piste du crime (The F.B.I.) (série) : Alex Ramsey / Higgins / Dan Wheaton / Clifford !Banning / Dr Latimer / Charles Fillmore
1967 : Mission impossible (série) : juge Wilson Chase
1967 : Ghostbreakers (téléfilm) : Timothy Selfridge
1967 : Bonanza (série): Jameson Filmore
1967 : Le Frelon vert (The Green Hornet) (série) : Phil Trager
1967 : Cimmaron (Cimmarron Strip) (série) : capitaine Bragg
1967 : Les Envahisseurs (The Invaders) (série) : Blake
1967 : Ride to Hangman's Tree (téléfilm) : Steve Carlson
1967 : Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West), (série) - Saison 3 épisode 17, La Nuit du Mannequin (The Night of the Headless Woman), d'Alan Crosland Jr. : James Jeffers
1968 : Mannix (série) : District Attorney Bartlett
1969 : Daniel Boone (série) : sergent Tim Rafferty
1969 : Au pays des géants (Land of the Giants) (Série) - Saison 2 épisode 2, Six heures à vivre (Six Hours To Live) : le journaliste Joe Simmons
1970 : Menace on the Mountain (téléfilm) : major Galt
1970 : Along Came a Spider (téléfilm) : Freiberg
1970 : Double Jeopardy (téléfilm) : chef George Untermeyer
1970-1971 : Dan August (Série) : chef George Untermeyer
1971 : Columbo, Attente (Lady in Waitin) (série) : Bryce Chadwick
1971-1973 : Cannon (série) : Byron / M. Gibson
1972 : The Astronaut (en) (téléfilm) : Dr Wylie
1972 : The Longest Night (en) (téléfilm) : Harvey Eaton
1973 : Les Rues de San Francisco (The Streets of San Francisco) (série) : M.. Llewyllin
1973 : Hawaï police d'État (Hawaii Five O) (série) : Goodman
1973 : Partners in Crime (téléfilm) : Roger Goldsmith
1973 : Jarrett (téléfilm) : Spencer Loomis
1973 : The Six Million Dollar Man: Wine, Women and War (téléfilm) : Oscar Goldman
1973 : The Six Million Dollar Man: Solid Gold Kidnapping (téléfilm) : Oscar Goldman
1973-1978 : L'Homme qui valait trois milliards (The Six Million Dollar Man) (série) : Oscar Goldman
1976-1978 : Super Jaimie (The Bionic Woman) (série) : Oscar Goldman
1978 : Pearl (en) (série) : Michael North
1978 : The Immigrants (téléfilm) : Thomas Seldon
1979 : La croisière s'amuse (The Love Boat) (série) : Dr Art Aker
1980 : Condominium (téléfilm) : Henry Churchbridge
1981 : Drôles de dames (Charlie's Angels) (série) : Sam Knight
1981, 1982 et 1984 : L'Île fantastique (Fantasy Island) (série) : Edgar Linton / Richard Martinique
1982 : K2000 (Knight Rider) (série) : Dr Ralph Wesley
1983 : L'Homme qui tombe à pic (The Fall Guy) (série) : Sam Garrick
1983, 1984 et 1985 : Matt Houston (série) : Carl Conrad / Wayne Slokam / juge David Myer
1983, 1986 et 1987 : Simon et Simon (série) : Alfred Klein / John Price / Jeffrey Newhall
1984 : Automan (série) : Carl Donovan
1984-1985 : Espion modèle (Cover Up) (série) : Henry Towler
1985 : L'Agence tous risques (The A-Team) (série) : Dr Richter
1985 : Perry Mason Returns (téléfilm) : Ken Braddock
1986 : Le Juge et le Pilote (Harcastle and McCormick) (série) : J. J. Norcross
1986-1987 : Dynastie (Dynasty) (série) : Buck Falmont
1987 : The Stepford Children (en) (téléfilm) : Lawrence Dalton
1988 : Stranger on My Land (téléfilm) : major Walters
1989 : Arabesque (Murder She Wrote) (série) : Lew Brackson
1994 : Bionic Ever After? (téléfilm) : Oscar Goldman
1996 : In the Lake of the Woods (téléfilm) : Claude Rasmussen
Récompense
En 2007, Richard Anderson est honoré d'une Golden Palm Star sur le Palm Springs Walk of Stars (en)
Braveheart ou Cœur vaillant au Québec (Braveheart) est un film américain produit, réalisé et interprété par Mel Gibson, sorti en 1995.
Il raconte de manière romancée la vie de William Wallace, héros et symbole de l'indépendance écossaise, qui à la fin du xiiie siècle, affronta, à la tête des clans écossais unis, les troupes du roi Édouard Ier d'Angleterre qui tentait d'envahir l'Écosse. Le film a remporté cinq oscars à la 68e cérémonie, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. Cependant, le film contient de nombreuses erreurs historiques, principalement liées au fait que le film est inspiré d'un poème épique du xve siècle lui-même critiqué pour sa partialité historique : The Wallace.
Résumé
À la fin du xiiie siècle (1280), Édouard Ier d'Angleterre, surnommé Longshanks (« aux longues jambes ») mais aussi The Hammer of Scots par les Anglais, occupe une bonne partie du Sud de l'Écosse. Son oppression conduit à la mort du père et du frère du jeune William Wallace. Des années plus tard, après que Wallace a été élevé à l'étranger par son oncle, les Écossais continuent de vivre sous les lois cruelles d'Édouard Ier. Wallace revient dans son village natal avec l'intention de vivre comme paysan et d'éviter de s'impliquer dans les troubles qui agitent le pays. Il retrouve son amie et amour d'enfance, Murron MacClannough, à laquelle il montre le chardon, soigneusement préservé, qu'elle lui avait donné quand ils étaient enfants. Les deux jeunes gens se marient en secret afin d'éviter le décret du noctis primae (droit de la « première nuit ») que le roi a énoncé. Plus tard, quand un soldat anglais brutalise Murron et tente de la violer, Wallace vole à son secours. Il l'aide à monter à cheval pour qu'elle s'échappe pendant qu'il retient les soldats. Mais elle est finalement capturée et le shérif lui coupe la gorge en public, en proclamant : « une attaque contre les soldats du roi est pareille à une attaque contre le roi lui-même ». En représailles, Wallace, bientôt rejoint par les villageois, massacre la garnison anglaise et tranche la gorge du shérif à l'endroit même où celui-ci a tué Murron, et avec le même poignard. Ainsi débute la quête de Wallace pour l'indépendance de l'Écosse.
Quand Édouard Ier apprend la nouvelle de la rébellion de Wallace, il charge son fils, le premier prince de Galles de l'Histoire, également prénommé Édouard, d'y mettre fin. Le prince Édouard est marié à Isabelle de France mais la délaisse car il est homosexuel. Pendant ce temps, Wallace et ses troupes multiplient les coups d'éclat et de nouvelles forces se joignent à lui au fur et à mesure que sa renommée grandit. Wallace inflige une cuisante défaite à l'armée anglaise envoyée contre lui lors de la bataille de Stirling. Il met ensuite à sac la cité d'York. Wallace cherche également à obtenir le soutien de Robert Bruce, solide prétendant au trône d'Écosse, mais celui-ci, malgré son admiration pour Wallace, est très influencé par son père, lépreux, qui le presse de soutenir Wallace officiellement tout en restant secrètement proche des Anglais.
Devant l'ampleur que prend la rébellion, Édouard Ier envoie la princesse Isabelle négocier la paix avec Wallace. Celui-ci refuse l'or, les titres et les terres qui lui sont offerts en échange de sa soumission et fait forte impression sur Isabelle, qui s'attendait à rencontrer un barbare assoiffé de sang et non un homme cultivé. Plus tard, apprenant qu'Édouard Ier prépare une attaque surprise contre Wallace, Isabelle envoie sa servante le prévenir du danger. Wallace tente d'unir les nobles écossais contre les Anglais mais, sur le champ de bataille de Falkirk, il est trahi par les nobles Lochlan et Mornay. Les Écossais sont vaincus et Wallace découvre que Robert Bruce était dans l'état-major anglais. Il refuse néanmoins de le tuer et Bruce, saisi de remords, lui permet d'échapper à la capture. Wallace tue ensuite Lochlan et Mornay en représailles et mène désormais une guérilla contre les Anglais. Édouard Ier fait tendre une embuscade à Wallace par ses tueurs, mais prévenu à nouveau par Isabelle, il déjoue le piège et fait brûler vifs les tueurs anglais. Il retrouve Isabelle qui tombe sous son charme et couche avec lui, découvrant l'amour que son époux Édouard ne lui a pas donné.
Robert Bruce est désormais désireux de joindre ses forces à celles de Wallace mais, lors d'une rencontre organisée entre eux deux, le père de Bruce et d'autres nobles écossais les trahissent. Wallace est capturé et livré aux Anglais alors que Bruce renie son père. Wallace est emmené à Londres et condamné à mort pour haute trahison, tandis qu'Édouard Ier est désormais gravement malade et proche de la fin. Isabelle, venue voir Wallace en prison, lui offre de s'empoisonner pour échapper à la torture mais il refuse. Isabelle apprend au roi, désormais incapable de parler, que l'enfant qu'elle attend, a priori le futur Édouard III d'Angleterre, est de Wallace, et lui promet de mettre un terme à sa lignée. Wallace subit publiquement une terrible torture mais refuse d'implorer la grâce du roi. Au lieu de crier « Pitié » pour que cessent ses tourments, il hurle « Liberté », ce qu'entend le roi d'Angleterre, et les deux personnages meurent en même temps, Wallace décapité à la hache et le roi sur son lit.
Des années plus tard, Robert Bruce refuse de se soumettre à une armée anglaise et, invoquant la mémoire de Wallace, mène les Écossais à une écrasante victoire en 1314 à la bataille de Bannockburn face à Édouard II d'Angleterre, assurant l'indépendance définitive de l'Écosse.
Fiche technique
Titre original et français : Braveheart
Titre québécois : Cœur vaillant
Réalisation : Mel Gibson
Scénario : Randall Wallace
Musique : James Horner
Photographie : John Toll
Montage : Steven Rosenblum
Décors : Thomas E. Sanders
Costumes : Charles Knode
Maquillage : Peter Frampton (en)
Son : Andy Nelson
Générique : Kyle Cooper
Sociétés de production : Icon Productions (Mel Gibson et Bruce Davey), The Ladd Company (Alan Ladd Jr.) et B.H. Finance C.V. (Stephen McEveety)
Sociétés de distribution : 20th Century Fox et Paramount Pictures
Budget : 72 000 000 $
Pays d'origine : États-Unis
Langues originales : essentiellement en anglais, partiellement en français, gaélique écossais et latin
Format : couleurs - 2,35:1 - 35 mm - DTS - Dolby Digital
Genre : historique
Durée :
178 minutes (métrage : 4 750 m)
225 minutes (version longue)
Dates de sortie :
États-Unis : 18 mai 1995 (Festival de Seattle), 19 mai 1995 (première à Los Angeles), 24 mai 1995 (sortie nationale)
France : 4 octobre 1995
(fr) Mention CNC : tous publics (visa d'exploitation no 88091 délivré le 8 septembre 1995)
Film déconseillé aux moins de 12 ans à la télévision (CSA), déconseillé aux moins de 10 ans sur Club RTL (Belgique) et RTL9 (Luxembourg).
Film classé Accord Parental sur les premières éditions DVD.
Distribution
Mel Gibson (VF : Jacques Frantz ; VQ : Hubert Gagnon) : William Wallace
Sophie Marceau (VF : elle-même ; VQ : Violette Chauveau) : Isabelle de France
Patrick McGoohan (VF : Bernard Dhéran ; VQ : Vincent Davy) : Édouard Ier d'Angleterre
Angus Macfadyen (VF : Bernard Lanneau ; VQ : Luis de Cespedes) : Robert le Bruce
Brendan Gleeson (VF : Marc Alfos ; VQ : Benoît Rousseau) : Hamish Campbell
Peter Hanly (VF : Denis Laustriat ; VQ : Jacques Lavallée) : Prince Édouard
Catherine McCormack (VF : Rafaèle Moutier ; VQ : Geneviève De Rocray) : Murron MacClannough
Brian Cox (VF : Benoît Allemane ; VQ : François L'Écuyer) : Argyle Wallace
Sean Lawlor (VF : Michel Fortin ; VQ : Jean-Luc Montminy) : Malcolm Wallace
David O'Hara (VF : Dominique Collignon-Maurin ; VQ : Pierre Auger) : Stephen l'Irlandais
James Cosmo (VF : Michel Vocoret ; VQ : Claude Préfontaine) : Campbell
Ian Bannen (VF : André Falcon ; VQ : François Cartier) : le père lépreux de Robert le Bruce
Tommy Flanagan (VQ : Gilbert Lachance) : Morrison
John Kavanagh (VF : Jean-Claude Balard ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : Craig
Alun Armstrong (VF : Michel Barbey ; VQ : Ronald France) : Mornay
Tam White (en) (VF : Benoît Allemane ; VQ : Edgar Fruitier) : MacGregor
John Murtagh (VF : Michel Ruhl ; VQ : Alain Clavier) : Lochlan
Sean McGinley (en) (VF : Georges Berthomieu ; VQ : Mario Desmarais) : MacClannough
Rupert Vansittart : lord Bottoms
James Robinson (VF : Donald Reignoux) : William Wallace jeune
Mhairi Calvey : Murron MacClannough jeune
Gerard McSorley (VF : Bernard Woringer ; VQ : Jean Brousseau) : Cheltham
Peter Mullan : vétéran
Conception et production
Genèse et développement
Le scénario de Braveheart se base principalement sur The Actes and Deidis of the Illustre and Vallyeant Campioun Schir William Wallace, un poème épique de Harry l'Aveugle, auteur du xve siècle. Face aux critiques, le scénariste Randall Wallace s'est défendu ainsi : « Est-ce que Blind Harry a raison ? Je ne sais pas. Je sais que cela parlait à mon cœur et c'est ce qui m'importait
Icon Productions, la société de production de Mel Gibson, a des difficultés à trouver des investisseurs, même en mettant en avant Mel Gibson comme tête d'affiche du film. Warner Bros. est prêt à apporter des fonds au projet si Mel Gibson accepte de signer pour un nouvel épisode de L'Arme fatale, ce que refuse l'acteur. Paramount Pictures est d'accord pour distribuer le film aux États-Unis et au Canada, à condition que la 20th Century Fox se porte comme partenaire pour les droits internationaux. Le projet de Braveheart prend tellement de temps à Mel Gibson que Luc Besson finit par abandonner l'idée de lui donner le rôle principal du Cinquième Élément, malgré l'accord de l'acteur pour tourner dans ce film. Entretemps, Mel Gibson a fait appel à Terry Gilliam pour diriger Braveheart, mais ce dernier a décliné la proposition et il a donc décidé de le réaliser lui-même.
Tournage
Durant le tournage, l'équipe passe six semaines en Écosse alors que les principales scènes de bataille sont tournées en Irlande, avec la participation de membres de la réserve de l'armée irlandaise, auxquels il a été accordé exceptionnellement le droit de se faire pousser la barbe. Pour minorer les coûts, Mel Gibson utilise les mêmes figurants pour jouer les soldats des deux camps. Le nombre de figurants monte jusqu'à 1 600 pour certaines scènes. Mel Gibson a par la suite adouci les scènes de bataille pour éviter que le film soit classé NC-17 par la MPAA.
Les séquences d'intérieur furent filmées dans les studios Ardmore, et de nombreuses scènes ont été tournées au château du Roi Jean à Limerick, qui fut déjà utilisé pour des scènes de Au-delà de la gloire de Samuel Fuller. Les scènes concernant le quartier général de Wallace sont elles tournées au glen Nevis. La ville fortifiée d'York est en fait le château de Trim, dans le comté de Meath en Irlande
Mel Gibson a dit s'être inspiré des grandes épopées cinématographiques qu'il aimait dans son enfance, comme Spartacus de Stanley Kubrick ou Les Grands Espaces de William Wyler. Dans le making-of du DVD, il raconte qu'il a beaucoup appris de George Miller et Peter Weir, deux réalisateurs qui l'ont dirigé au début de sa carrière. L'atmosphère celtique du film est en partie expliquée par les origines irlandaises de Mel Gibson.
Musique
La musique originale de Braveheart est composée et dirigée par James Horner, et interprétée par l'Orchestre symphonique de Londres. La bande originale est éditée en 1995 par le label Decca, puis un autre album, intitulé More Music from Braveheart et édité en 1997, également par Decca, proposait d'autres extraits et comportait des dialogues du film.
Accueil
Accueil critique
Braveheart recueille 77 % de critiques positives, avec une note moyenne de 7,1/10 et sur la base de 77 critiques collectées, sur le site internet Rotten Tomatoes. Il obtient un score de 68/100, sur la base de 20 critiques, sur Metacritic. En 2008, le magazine Empire l'a classé à la 320e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps.
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2,6⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 5 titres de presse
Box-office
Braveheart a rapporté au total 210 409 945 $ au box-office mondial (dont 75 609 945 $ aux États-Unis), se classant ainsi au treizième rang des plus grands succès cinématographiques de 1995. En France, il a réalisé 1 231 534 entrées. Il est actuellement le 696e plus grand succès de l'histoire du cinéma et le 12e plus grand succès mondial de l'année 1995
Controverses
Braveheart a créé la polémique à cause de son caractère extrêmement violent. Mel Gibson a eu des démêlés avec des organismes de protection des animaux qui ont cru que les chevaux utilisés dans les violentes scènes de combat étaient réels, alors qu'ils étaient en réalité faux.
Le film fut également pointé du doigt pour ses invraisemblances historiques :
La véritable bataille de Stirling a pour élément principal un pont. Ce pont n'apparaît pas dans le film. La bataille telle qu'elle apparaît présente plus de ressemblances avec celle de Bannockburn, citée à la fin du film.
William Wallace n'a jamais rencontré Isabelle. En 1305, année de la mort de Wallace, elle n'était pas encore mariée à Édouard II d'Angleterre (les noces n'ont lieu que trois ans plus tard) et elle n'était âgée que de 13 ans.
Aucun Écossais ne portait de kilt à l'époque, en effet c'est un vêtement plus tardif, datant du xvie siècle.
La révolte des Écossais aurait, d’après le film, débuté à la suite de la pratique du droit de cuissage par les seigneurs anglais. Dans la piste audio des commentaires du film, Mel Gibson dit qu'il a inventé cette pratique qu'il a dénommée : prima nocte. En réalité, il n'existe aucune preuve que cette pratique ait existé au Moyen Âge.
Enfin, le film a été qualifié d'anglophobe
Version Longue
Une version longue a été réalisée avec une scène principalement allongée de la torture de William Wallace, censée représenter la sentence médiévale hanged, drawn and quartered et montrer toutes les tortures que cet homme avait endurées.
Distinctions
Le 25 mars 1996, Braveheart a remporté cinq oscars sur dix nominations. Parmi les autres récompenses obtenues par le film, les plus importantes sont trois BAFTA Awards et un Golden Globe.
Autour du film
Braveheart a suscité un intérêt considérable pour l'Écosse et l'histoire écossaise, non seulement à travers le monde, mais aussi en Écosse elle-même. Les fans viennent de partout dans le monde pour voir les endroits en Écosse, où William Wallace s'est battu pour la liberté écossaise, et aussi pour voir les lieux de tournage en Écosse et en Irlande. Une convention Braveheart s'est tenue en 1997 à Stirling le jour suivant le vote de la dévolution écossaise et en présence de 200 délégués du monde entier, dont l'auteur Randall Wallace, Wallace Seoras du Clan Wallace, l'historien écossais David Ross et Bláithín FitzGerald d'Irlande qui ont donné des conférences sur divers aspects du film. Plusieurs des acteurs y ont également assisté, dont James Robinson (William jeune), Andrew Weir (Hamish Jeune), Julie Austin (la jeune mariée) et Mhairi Calvey (Murron jeune). Le film est considéré par Lin Anderson (en), auteur de Braveheart: From Hollywood to Holyrood, comme ayant joué un rôle significatif en affectant le paysage politique écossais du milieu vers la fin des années 1990.
Dans le milieu de la musique apparentée au genre punk hardcore ou metalcore, où le public anime un pogo très violent, l'une des phases (souvent amenées par le chanteur du groupe se produisant sur scène) s'appelle le « braveheart » (ou mur de la mort — wall of death — ou encore le war). Il s'agit, dans la fosse, de séparer le public en deux : une partie à gauche de la scène, l'autre à droite, et au moment d'un top départ (souvent donné par le chanteur depuis la scène), les deux parties se ruent l'une sur l'autre avec violence. Cette appellation vient de la scène du film où les deux armées opposées se ruent l'une sur l'autre lors d'une bataille.
« Suite »
En 2019, Angus Macfadyen reprend son rôle de Robert the Bruce dans Robert the Bruce de Richard Gray.
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Henry Kissinger, né Heinz Alfred Kissinger le 27 mai 1923 à Fürth en Allemagne, est un diplomate américain, politologue et consultant en géopolitique.
Allemand de naissance, de confession juive, il émigre aux États-Unis en 1938 pour fuir les persécutions nazies et est naturalisé en 1943. Interprète pour les services secrets américains durant la Seconde Guerre mondiale en Europe, il devient pour une courte période administrateur de la ville de Krefeld.
De retour aux États-Unis en 1946, il étudie à Harvard avant de se lancer en politique. D'abord conseiller à la sécurité nationale américaine, il devient secrétaire d'État du gouvernement républicain de Richard Nixon, poste qu'il occupe ensuite sous Gerald Ford. Promoteur de la Realpolitik, il joue un rôle important dans la diplomatie américaine au cours de la guerre froide de 1968 à 1977, en étant notamment, en 1973, l'un des artisans de la signature des accords de paix de Paris. Il inspire la politique de la Détente avec l’Union soviétique et joue un rôle crucial dans le rapprochement avec la Chine à partir de 1971.
Kissinger reçoit le prix Nobel de la paix en 1973 pour son action dans la résolution de la guerre du Viêt Nam. Ce prix est notamment marqué par la démission de deux membres du comité, en guise de protestation. Figure médiatique, souvent décrit comme brillant, il reste un personnage controversé, sa politique étrangère lui crée de nombreuses inimitiés, aussi bien du côté de la gauche pacifiste, que de certaines associations humanitaires et de la droite anticommuniste.
Il est fondateur de Kissinger Associates et en assure la présidence. Entreprise de conseil en relations internationales, elle a pour clients des firmes multinationales qu'elle assiste dans leurs négociations de contrats commerciaux avec des États. Il a par ailleurs écrit une douzaine d'ouvrages sur l'histoire diplomatique et les relations internationales.