Monde : France
William Henry Waddington, né le 11 décembre 1826 à Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir) et mort le 13 janvier 1894 à Paris, est un homme d'État, diplomate et archéologue français. Il a été président du Conseil du 4 février au 28 décembre 1879.
Biographie
William Henry Waddington est le fils d'un filateur écossais établi en France. Il se fait naturaliser français, tout en ayant étudié à Rugby et au Trinity College de Cambridge (Great Classics). En 1849, il représente Cambridge dans la Boat Race, course d'aviron qui oppose chaque année cette université à celle d'Oxford.
En 1861-1862, il voyage en Syrie en compagnie de Melchior de Vogüé, notamment en Syrie du Sud (Hauran) où il recopie nombre d'inscriptions grecques et latines qui sont à la base du premier recueil systématique d'inscriptions pour cette région. Élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1865, il est un des fondateurs de l'École pratique des hautes études en 1868.
En 1871, il est élu député républicain, président du conseil général de l'Aisne, et devient membre de la Commission des Trente, chargée de rédiger une constitution pour la France en 1873. Il devient proche de Jules Dufaure qui le nomme ministre de l'instruction publique, poste qu'il ne conserve que sept jours. En 1876, il est élu sénateur. Au retour de Jules Dufaure, il est à nouveau ministre de l'instruction (1876/1877), puis ministre des Affaires étrangères (1878/1879). Il est le représentant de la France au Congrès de Berlin (1878).
En 1879, pendant la crise politique qui conduit à la démission du président Mac Mahon, le président du Conseil, Jules Dufaure, chef des républicains, décide de démissionner à 81 ans. Pour le remplacer, le nouveau président, Jules Grévy, qui ne veut nommer ni Gambetta, figure historique de la République qui lui ferait trop d'ombre, ni son partisan, Ferry, trop protectionniste pour cette majorité plutôt libérale, leur préfère Waddington, une personnalité de second plan du gouvernement précédent.
Dans son cabinet, William Waddington conserve le ministère des Affaires étrangères et confirme plusieurs hommes dans leurs fonctions : le général Gresley à la Guerre, Léon Say aux Finances, Charles de Freycinet aux Travaux publics et Émile de Marcère à l’Intérieur et aux Cultes. Il nomme Jules Ferry à l'Instruction et Le Royer (avocat de formation) à la Justice.
À la mi-février, la Chambre adopte, sans la voter, La Marseillaise comme hymne national officiel. En effet, en 1795, la Convention avait fait de ce chant le « chant national » par une loi qui n'avait jamais été abrogée, mais était seulement tombée en désuétude. Les députés n’ont fait que la confirmer. Dans les jours qui suivent, Waddington fait adopter par la Chambre une loi d'amnistie partielle concernant les Communards. Ces deux lois rapidement adoptées (Marseillaise et amnistie), frappent l'opinion et Wadington transforme ainsi son cabinet de transition en gouvernement durable. Il a désormais l'assise pour gouverner réellement. Début mars, Grévy fait nommer son frère Albert gouverneur d’Algérie en remplacement du général Chanzy.
Plusieurs ministres sont mis en difficulté. Son ministre de l'Intérieur, Émile de Marcère, est accusé de pression administrative afin de protéger un préfet et est contraint à la démission. Pour le remplacer, Waddington nomme le ministre de l'Agriculture, Charles Lepère (avocat et journaliste républicain). Le 8 mars, une commission d'enquête sur les événements du 16 mai 1877 (conflit entre Mac Mahon et Jules Simon ayant entraîné la chute de ce dernier) met en accusation les deux tombeurs de Simon, le général de Rochebouët et le duc de Broglie ainsi que l'ancien ministre de l'Intérieur, Fourtou. Or, la Chambre refuse cette mise en accusation. Fin mars, le ministre des Finances, Say, est impliqué dans un vaste délit d'initié et est prêt à démissionner, ce qui entraînerait la chute de Waddington. Gambetta affirme alors qu'il souhaite que Waddington reste en place et réussit à sauver Say.
Fin mai, Waddington qui entend continuer son train de réformes, demande au parlement de modifier la constitution afin de permettre le retour de la Chambre des députés à Paris (en effet, elle se trouve toujours à Versailles depuis la Commune), mais le Sénat refuse et Waddington doit s'incliner. Le 1er juin, le prince Napoléon, alors engagé dans l'armée britannique, effectue une patrouille en Afrique australe et est tué par des Zoulous. La mort de ce prince jeune, intelligent et populaire parmi le peuple français réduit grandement les chances de restauration impériale auxquelles les bonapartistes commençaient à croire depuis qu’ils étaient devenus la première force politique d'opposition du pays. À la mi-juin, Waddington joue son va-tout et menace le Sénat de démissionner si la Chambre des députés ne revient pas à Paris : le Sénat s'incline et accepte. Dans les jours qui suivent, la Chambre adopte le projet de loi présenté par Jules Ferry qui interdit l'enseignement aux congrégations non autorisées. Rapidement, le parlement décide de faire officiellement revenir la Chambre à Paris et affecte le Palais du Luxembourg au Sénat et le Palais Bourbon à la Chambre. Fin juillet, la Chambre adopte une loi interdisant l'entrée dans les conseils d'administration des hospices à toute personne occupant des fonctions dans le clergé.
À la mi-octobre, les Allemands s’allient à l’Autriche : c’est la Duplice. Le 2 décembre, l'extrême-gauche radicale menée par Clemenceau attaque violemment Waddington et demande un vote de confiance vis-à-vis du gouvernement. Par cela, Clemenceau espère que la droite arrêtera de s'abstenir systématiquement comme elle le fait depuis deux ans et qu'elle votera avec les radicaux contre le gouvernement. Mais la droite reste neutre. Résultat : pour Waddington 221 voix ; contre 97. Clemenceau récidive le 16 décembre et cette fois, la droite se range derrière lui. Résultat : pour Waddington 250 voix ; contre 175. Waddington l'emporte à nouveau, mais le score est nettement plus serré et Waddington entrevoit alors le moment où il sera désavoué par la Chambre; il préfère démissionner dès ce moment. Le président Grévy doit donc le remplacer et veut en profiter pour changer de stratégie. Son principal but est d'empêcher Gambetta d'arriver au pouvoir, et il sait qu’il n'aura pas deux fois la chance qu'il a eue avec Waddington (c'est-à-dire de nommer un personnage de troisième plan qui se révèle un réel homme d'État et un chef très populaire). Il décide donc de mettre à la tête du gouvernement un homme déjà populaire, compétent et expérimenté : son choix se porte sur le ministre des Travaux publics, Charles de Freycinet.
De 1883 à 1893, Waddington occupe les fonctions d'ambassadeur de France à Londres, ce qui constitue un cas unique d'un sujet britannique représentant un autre pays auprès du sien propre.
Waddington meurt des suites d'une albuminurie dont il souffrait depuis longtemps et qui s'était subitement aggravée. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris (16e division).
Famille
Frère de Richard Waddington et cousin de Charles-Pendrell Waddington, il épouse Mathilde Lutteroth, fille de Henri Lutteroth, puis Mary Alsop King. Son fils, Francis Richard Waddington, épousera la fille de l'amiral Sallandrouze de Lamornaix.
Mandats électifs
1871 : député (du centre gauche),
1876 à 1894 : sénateur de l'Aisne. Battu aux élections sénatoriales le 6 janvier 1894, il meurt le 13 janvier suivant.
Responsabilités ministérielles
1873 : ministre de l'Instruction publique
1877 : ministre de l'Instruction publique
1877-1879 : ministre des Affaires étrangères - représentant français au Congrès de Berlin
4 février 1879-21 décembre 1879 : président du Conseil et ministre des Affaires étrangères (voir gouvernement William Henry Waddington)
Autres responsabilités
1883-1893 : ambassadeur de France au Royaume-Uni, en poste à Londres
Jules Ferry, né le 5 avril 1832 à Saint-Dié (Vosges) et mort le 17 mars 1893 à Paris, est un homme d'État français.
En 1870, après la chute du Second Empire, dont il était opposant, il est membre du gouvernement provisoire et, pour quelques mois, maire de Paris. C'est dans le cadre de cette dernière fonction qu'il contribue à réprimer les insurgés de la Commune de Paris.
Plusieurs fois ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts entre 1879 et 1883, il est l'auteur des lois restaurant l'instruction obligatoire et gratuite. Ainsi vu comme le promoteur de « l'école publique laïque, gratuite et obligatoire », il est considéré après sa mort comme l’un des pères fondateurs de l'identité républicaine.
Il est président du Conseil des ministres de 1880 à 1881 et de 1883 à 1885, sous la présidence de Jules Grévy. Montrant un fort engagement pour l'expansion coloniale française, en particulier dans la péninsule indochinoise, il doit quitter la tête du gouvernement en 1885 en raison de l'affaire du Tonkin. Il se présente ensuite à l’élection présidentielle de 1887, lors de laquelle Sadi Carnot lui est préféré.
Mort à 60 ans des suites d’un infarctus du myocarde trois semaines après avoir été élu président du Sénat, il est inhumé à Saint-Dié-des-Vosges.
George Eastman, né le 12 juillet 1854 à Waterville, NY, et mort le 14 mars 1932 à Rochester, NY, est un industriel américain. Il est le fondateur de la société Kodak.
Inventeur et philanthrope, il est connu pour avoir révolutionné la photographie en fabriquant en série le premier appareil photographique portable. Ce faisant, il a transformé un processus lourd et compliqué en un processus facile à utiliser et accessible à tous.
Nagui, de son nom complet Nagui Fam, né le 14 novembre 1961 à Alexandrie (Égypte), est un animateur de radio et de télévision, producteur et comédien français.
C'est un des animateurs les plus populaires du paysage audiovisuel français, en tant que présentateur de nombreuses émissions de divertissement sur les chaînes publiques et privées, notamment Que le meilleur gagne, Taratata, N'oubliez pas votre brosse à dents, Tout le monde veut prendre sa place et N'oubliez pas les paroles ! sur France 2.
27 millions de pièces frappées par la Monnaie de Paris à Pessac, en Gironde, jugées non conformes
Par SudOuest.fr avec AFP
Publié à 17h23.
Les pièces devront être détruites, leur métal refondu pour fabriquer de nouvelles pièces Une « évaluation » a été lancée après la frappe de 27 millions de pièces non conformes par la Monnaie de Paris, a indiqué vendredi le ministère de l’Économie et des Finances à l’AFP, confirmant les informations du média La Lettre. « Il y a eu ce qui semble être un dysfonctionnement interne », a avancé Bercy, qui siège au conseil d’administration de l’établissement public. Par conséquent, une « évaluation » a été décidée pour « faire la transparence » et comprendre ce qui s’est passé.
Selon La Lettre, le PDG de la Monnaie de Paris Marc Schwartz a fait frapper fin 2023 27 millions de pièces de 10, 20 et 50 centimes dotées d’un nouveau design, sans attendre le feu vert de la Commission européenne. Or l’institution a retoqué ces nouvelles pièces, au motif que les étoiles représentant l’Europe étaient illisibles, forçant ainsi la Monnaie de Paris, dont l’usine de production se trouve à Pessac, en Gironde, à détruire les pièces, poursuit le média. Selon La Lettre, M. Schwartz a attribué la responsabilité de cette bévue à « l’État français ».
100 % des pièces recyclées
« Compte tenu des délais de production incompressibles, la Monnaie de Paris avait initié la production des nouvelles pièces » pour en assurer la diffusion début 2024 et pour « permettre la commercialisation » en « décembre » des « versions numismatiques » attendues par les collectionneurs, a-t-elle reconnu dans un communiqué transmis à l’AFP. Le montant de la perte occasionnée par l’erreur de frappe reste à déterminer, le métal utilisé pour les 27 millions de pièces pouvant être refondu pour produire d’autres pièces. « 100 % de ces 27 millions de pièces seront recyclées pour la production de nouvelles pièces en 2024 », a ainsi assuré la Monnaie de Paris.
Ces millions de pièces représentent moins de 2 % de la production annuelle de la Monnaie de Paris, qui s’élève à 1,4 milliard de pièces en 2023, a-t-elle également déclaré.
Des révélations de Mediapart aux excuses d'Amélie Oudéa-Castéra, on vous résume la polémique qui touche la ministre de l'Education nationale Article rédigé parThibaud Le Meneec - avec AFP
France Télévisions
Publié 13:03Mis à jour il y a 6 minutes
Temps de lecture : 4 min
Après des révélations de Mediapart vendredi, la ministre a tenté de se justifier en évoquant sa "frustration" devant "les paquets d'heures" d'enseignement non remplacées lors des absences de professeurs dans l'école publique parisienne où ses enfants étaient scolarisés.
Apeine nommée ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra est vivement critiquée, depuis vendredi 12 janvier, pour sa décision de transférer ses enfants d'un établissement public vers le privé. Après des révélations de Mediapart, la membre du gouvernement de Gabriel Attal s'est justifiée en dénonçant "les paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées" dans une école publique du 6e arrondissement de Paris. L'opposition et les syndicats d'enseignants n'ont pas tardé à fustiger ces déclarations. Franceinfo revient sur la première polémique qui touche le nouveau gouvernement.
Mediapart révèle qu'Amélie Oudéa-Castéra a transféré ses enfants du public au privé, à Paris
Mediapart a publié vendredi en milieu de journée un article à propos d'Amélie Oudéa-Castéra, promue la veille au soir ministre de l'Education nationale, en plus de son portefeuille aux Sports et aux Jeux de Paris 2024. Selon le site d'information, l'ancienne joueuse professionnelle de tennis, entré au gouvernement en 2022, a scolarisé ses trois enfants au collège-lycée Stanislas, après les avoir scolarisés à l'école publique Littré, située dans le très cossu 6e arrondissement de Paris.
L'établissement privé catholique est visé depuis février 2023 par une enquête administrative à propos d'accusations d'homophobie et de sexisme, qui avaient été évoquées par plusieurs médias, dont Mediapart et L'Express.
La ministre justifie sa décision en évoquant sa "frustration" face aux heures non remplacées
Dans la foulée, Amélie Oudéa-Castéra a répliqué aux révélations de Mediapart pour justifier ces transferts. Son fils Vincent "a commencé comme sa maman à l'école publique, celle de Littré. Et puis, [il y a eu] la frustration de ses parents". "Mon mari et moi (...) avons vu des paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées", a justifié la ministre devant la presse, lors d'une visite dans un collège des Yvelines.
Amélie Oudéa-Castéra défend son choix de mettre ses enfants dans l'établissement privé Stanislas - ()"On en a eu marre, comme des centaines de milliers de familles", a-t-elle ajouté, évoquant un choix de "proximité". La ministre a également dénoncé un "procès d'intention" et des "attaques personnelles" après l'article de Mediapart.
Les syndicats d'enseignants et de parents d'élèves expriment leur mécontentement
Les propos de la nouvelle ministre de l'Education nationale ont immédiatement suscité un tollé auprès de la communauté éducative et de ses représentants. "Ce sont des propos provocateurs et scandaleux qui montrent certainement les limites d'une ministre qui, dès sa première sortie, réussit l'exploit de marquer un but contre son camp", a fustigé sur franceinfo Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat du second degré.
Moins véhément, le président du Snalc, autre syndicat du secondaire, "attend de la ministre qu'elle remédie à la crise d'attractivité qui crée ces semaines, mois, voire années non remplacées. Car désormais, elle a la responsabilité des enfants des autres, et non juste des siens", a déclaré Jean-Rémi Girard auprès du Figaro. "Maintenant qu'elle a dit ça, elle a plutôt intérêt à trouver une solution", a également estimé sur franceinfo Laurent Zameczkowski, porte-parole de la Peep, la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public.
L'opposition de gauche et d'extrême droite s'engouffre dans la polémique
Au-delà des syndicats, la contestation a pris un tournant plus politique, avec les récriminations des oppositions. "Sept ans qu'ils sont au pouvoir, sept ans qu'ils n'ont rien fait pour redresser l'école de la République. Et ils s'offusquent aujourd'hui du délabrement de l'enseignement public, comme s'ils n'en étaient pas responsables", s'est ainsi indignée sur X Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale.
Le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, a jugé sur le même réseau "hallucinants" les propos de la ministre, en les parodiant : "'L'école publique dont je suis désormais la ministre n'était pas assez bien pour mes enfants alors je les ai scolarisés dans un lycée privé dont les valeurs sont, selon les enquêtes qui y ont été réalisées, loin des valeurs républicaines'".
Le député de La France insoumise Rodrigo Arenas, ancien coprésident de la fédération de parents d'élèves FCPE, a pour sa part dit saisir le recteur de l'académie de Paris "pour vérifier les propos dénigrants de la ministre de l'Education nationale à propos de l'école Littré à Paris".
Le gouvernement évacue toute polémique et se félicite de son bilan Interrogée sur France 2, samedi matin, la nouvelle porte-parole du gouvernement a voulu balayer l'affaire. "Il y aurait polémique si un membre du gouvernement en responsabilité posait un constat sans proposer de solutions", a affirmé Prisca Thévenot.
Remaniement : découvrez la liste des 14 ministres nommés au gouvernement de Gabriel Attal
Le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, a dévoilé la composition du nouveau gouvernement jeudi soir.
Publié 19:55Mis à jour 20:04
Temps de lecture : 1 min
Une nouvelle équipe en partie dévoilée. Le secrétaire général de l'Elysée a annoncé, jeudi 11 janvier, les noms des ministres du gouvernement de Gabriel Attal. La liste, égrenée par Alexis Kohler dans le jardin d'hiver de l'Elysée, contient quatorze noms, sept hommes et sept femmes. Un premier Conseil des ministres est programmé vendredi à 11 heures. De nouvelles nominations au gouvernement doivent intervenir ultérieurement.
Voici la liste des ministres nommés par Emmanuel Macron, sur proposition du Premier ministre Gabriel Attal :
• Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique ;
• Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et des Outre-mer ;
• Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités ;
• Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques ;
• Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ;
• Rachida Dati, ministre de la Culture ;
• Sébastien Lecornu, ministre des Armées ;
• Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice ;
• Stéphane Séjourné, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères ;
• Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ;
• Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ;
• Prisca Thévenot, ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement ;
• Marie Lebec, ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement ;
• Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations.
Laurence Badie est une actrice française née le 15 juin 1928 à Boulogne-Billancourt (Seine) et morte le 11 janvier 2024 en Bretagne.
Biographie
Jeunesse
Laurence Dolorès Badie-Lopes naît le 15 juin 1928 à Boulogne-Billancourt (certaines sources affirment erronément qu'elle serait née le 15 juin 1934).
Carrière
Comédienne de théâtre dès ses 19 ans, elle joue sur les planches des pièces de : Shakespeare, Tchekhov, Gide, Beaumarchais, Molière, etc.
Laurence Badie est également une actrice de cinéma, obtenant son premier rôle en 1952, à 24 ans, dans La Vie d'un honnête homme de Sacha Guitry. Elle y joue une jeune fille de bonne famille, riches industriels, dont le patriarche est joué par Michel Simon, auprès également de Marguerite Pierry, Louis de Funès ou encore Claude Gensac, par exemple.
Mais c'est son second rôle, la même année, dans le film Jeux interdits, au fort succès, qui lance sa carrière d'actrice. Elle tourne alors dans plus de cent films, séries et téléfilms, le plus souvent dans des rôles secondaires, parfois sous la direction de cinéastes de renom (Sacha Guitry, Vincente Minnelli, Alain Resnais, Vittorio De Sica, René Clément ou bien encore François Truffaut). Laurence Badie est l'une des rares actrices françaises à avoir joué avec Kirk Douglas dans La Vie passionnée de Vincent Van Gogh.
À la télévision, Laurence Badie est une invitée récurrente de L'Académie des neuf dans les années 1980. Dans les années 1990, elle rejoint la sitcom familiale à succès Le Miel et les Abeilles, diffusée sur TF1, et son rôle de tante Marthe reste connu par toute une génération.
Laurence Badie est aussi comédienne de doublage. Elle a notamment été la voix française de Véra dans les séries d'animation Scooby-Doo des années 1970 aux années 1990.
Expérience à Hollywood
En 2016, lors d'une interview, Laurence Badie revient sur son expérience à Hollywood, pour le film La Vie passionnée de Vincent Van Gogh en 1956, où elle joue le personnage d'Adeline Ravoux. La comédienne révèle des coulisses de tournages, et retrace ses premiers pas au cinéma. Pour ce film, elle confie qu'elle devait figurer dans la scène finale, en annonçant la mort du peintre. Mais un problème de décor a modifié la fin du film, et cette scène sera finalement coupée au montage.
Le TGV M (« M » pour « modulable »), connu sous son nom de projet TGV du futur ou encore TGV2020 (faisant partie de la famille Avelia Horizon) est la 5e génération des trains à grande vitesse (TGV) fabriqués par Alstom. La première rame de présérie est sortie d’usine en décembre 2022, et devrait désormais entrer en service commercial à la SNCF à partir de 2025 et jusqu'à 2033 (voire au-delà si d'autres rames supplémentaires sont commandées).
Histoire
En 2015, la SNCF lance un appel d'offres et un programme de sélection d'un partenaire pour la conception d'une nouvelle génération de trains à grande vitesse, sous forme d'un « partenariat d’innovation ». Le 7 septembre 2016, la SNCF et Alstom signent un accord pour concevoir et construire les trains, la phase de conception devant être achevée à la fin de 2017 pour une entrée en service en 2022. La SNCF précise que les nouveaux trains doivent être au moins 20 % moins cher à l'achat, avoir de plus faibles coûts de fonctionnement et donc économiser 20 % en énergie, et transporter davantage de passagers que les TGV Duplex. Pour atteindre cet objectif, Alstom rationalise les coûts de production en utilisant des composants standards faisant partie de la gamme Avelia, cette gamme ayant pour vocation d'être vendue à l'international. Cela se différenciant de la pratique habituelle de la SNCF qui commandait les TGV sur mesure et non selon une gamme de produit, ce qui a comme effet d'augmenter les coûts (dus à la conception).
En juillet 2018, la conception terminée et le produit baptisé officiellement Avelia Horizon, la SNCF passe à Alstom une commande de 100 rames, pour un coût de 2,7 milliards d'euros. La fabrication doit démarrer à l'automne 2019, les premiers essais sont attendus pour l'été 2021 et la livraison des premiers trains pour 2023. Les arrivages se feront jusqu'en 2033 et pourraient se poursuivre au-delà, la SNCF ayant déjà posé une option pour 100 rames supplémentaires.
Le 17 juillet 2020, deux ans après l'achat de 100 rames, Alstom a présenté le premier chaudron de ce nouveau TGV, qui devrait être prêt pour les Jeux olympiques de Paris 2024, sachant que les livraisons ne doivent commencer qu'à l’hiver 2022-2023. Les premières photos du TGV M, prises à l'usine Alstom de La Rochelle, ont été diffusées sur le compte Twitter du directeur de SNCF Voyages, Alain Krakovitch. Le nez de la première motrice est dévoilé dans l'usine Alstom de Belfort en mai 2021, présentant une similitude avec ceux de la gamme cousine des Avelia Liberty.
Le 19 août 2022, Alstom annonce avoir reçu de SNCF une commande supplémentaire de 15 rames quadri-tension. Les premières livraisons devraient avoir lieu fin 2024, et 12 livraisons sont prévues par an jusqu'en 2036.
En février 2023, un TGV M rejoint le circuit d'essai ferroviaire de Velim, en Tchéquie, pour des essai.
La rame no 997 stationnée en gare de Plouaret-Trégor, lors d'une campagne d'essais en juillet 2023.
En juillet 2023, une campagne d'essais se déroule sur le réseau ferré national en vue de l'homologation des rames sur ce dernier ; par exemple, la section Plouaret – Morlaix de la ligne de Paris-Montparnasse à Brest est utilisée.
En septembre 2023, deux rames sont décorées d'une livrée pour leurs essais ; elles sont issues d'un concours interne auprès des employés de la SNCF et d'Alstom.
Conception
Plateforme
Le TGV M repose sur des composants standardisés de la gamme à très grande vitesse d'Alstom, Avelia Horizon. Il est également équipé de capteurs et outils de mesure permettant d'évaluer l'usure d'une pièce, voire l'auto-dépannage partiel en ligne. Cela permet de prédire sa durée de vie et d'optimiser l'entretien.
Composition
L'Avelia Horizon est une rame articulée composée de deux motrices encadrant sept à neuf voitures à deux niveaux (aussi appelées remorques), grâce à une modularité possible.
Toutes les générations de TGV reposant sur le principe de rame articulée, les bogies sont placés entre les voitures alors que les deux motrices possédent deux bogies, les voitures d'extrémités nécessitent un bogie supplémentaire, il a fallu, pour permettre de standardiser, au maximum, la fabrication des chaudrons des voitures, concevoir un module nommé greffon, placé en porte à faux sur chaque caisse d'extrémité afin que le sous-ensemble s'adapte au bogie idoine. En conséquence, la motrice contigüe a été raccourcie par transfert d'éléments dans le greffon.20 est adjoint sur les voitures d'extrémités. Ce module embarque des dispositifs de stockage d'énergie (batterie électrochimique de 700 volts) permettant au TGV M de continuer à rouler lors d'une coupure électrique ainsi qu'une continuité de service bien plus importante à l'arrêt (éclairage, climatisation, sonorisation, air comprimé, ..).
Aménagement intérieur
L’équipement intérieur des rames, conçu par les agences Nendo (en) et AREP, est dévoilé le 6 septembre 2023. Dans un aspect modulaire, une voiture peut être convertie d'un aménagement première classe en seconde classe après une nuit en centre de maintenance, augmentant sa capacité de 20 % ; ainsi, une rame peut transporter jusqu'à 740 voyageurs.
Le confort, la climatisation et l'isolation thermique ont également été réétudiés. De plus, les rames devraient être recyclables à 97 %.
Motorisation
La puissance totale est de 7 800 kilowatts (11 000 ch), ce qui donne aux trains une vitesse de pointe en service de 360 km/h (la SNCF prévoit une exploitation à 320 km/h car plus la vitesse augmente, plus l'usure est grande et le modèle économique retenu en France rendrait donc les quelques minutes gagnées non rentables pour l'entreprise).
Le TGV M est également équipé du freinage par récupération permettant une réduction de la consommation énergétique et une diminution du bruit lors du freinage.
Les TGV M ne seront utilisables en UM (unités multiples) qu'entre eux et ne seront donc pas compatibles avec les autres générations. En effet, comme indiqué plus haut, la capacité à circuler hors alimentation et/ou pantographe abaissé ne permet pas un couplage en unité multiple avec une autre génération.
Le train a été conçu pour diminuer la consommation énergétique. L'aérodynamique ainsi que l'utilisation de matériaux plus légers ont été étudiés afin d'améliorer les performances
Pierre Charles Silvestre de Villeneuve, né le 31 décembre 1763 à Valensole et mort le 22 avril 1806 à Rennes, est un vice-amiral français.
Il est le commandant en chef de la flotte franco-espagnole lors de la célèbre bataille de Trafalgar de 1805 qui se solda par une cuisante défaite pour les coalisés, condamnant une possibilité d'invasion de l'Angleterre par Napoléon Ier.
Biographie
Pierre Charles Silvestre de Villeneuve est le fils de Charles-Pierre de Villeneuve-Esclapon et d'Augustine de Clerissy-Trévans.
Engagé dans la marine à seize ans, il participe à la guerre d'indépendance des États-Unis. Malgré ses origines nobles, il prend fait et cause pour la Révolution et choisit de rester en France.
Capitaine de vaisseau en 1793, Contre-amiral en 1796, il prend part à l’expédition d'Égypte, sous les ordres de l'amiral Brueys, à bord du Guillaume Tell, où il commande l’arrière-garde de la flotte française à la bataille navale d’Aboukir, le 1er août 1798. Sans ordre et sans initiative, il assiste à la destruction successive de l'avant-garde puis du centre de l'escadre de Brueys, jusqu'à l'explosion du vaisseau-amiral L'Orient.
L'Orient incandescent à la Bataille d'Aboukir sur le Nil, par Thomas Luny, 1834.
Alors que les navires français sont détruits ou soumis successivement comme au casse-pipe, profitant de l'obscurité de la nuit, il parvient à s'échapper avec un autre vaisseau et deux frégates. Il est donc un des rares rescapés de ce désastre, ce qui le drape d'une réputation d'homme discipliné et de chanceux. Il est commandant en chef des forces navales stationnées aux iles du Vent en 1802.
En 1804, il succède à Latouche-Tréville victime d'une crise cardiaque, comme vice-amiral de la flotte du Levant, grâce à laquelle Napoléon Bonaparte compte débarquer au Royaume-Uni. Le plan de l’empereur qui ne convient guère au trop prudent Villeneuve consiste, pour l’escadre de Méditerranée, à passer en Atlantique, d’y récupérer la flotte espagnole (l’Espagne est alors alliée de la France), de s’y concentrer avec ostentation aux Antilles pour y attirer les Britanniques et, retraversant l’Atlantique, de rejoindre à Rochefort et Brest l’escadre de l’Atlantique après quoi l’ensemble entrera dans la Manche et la tiendra le temps que l’armée du camp de Boulogne effectue la traversée et débarque au Royaume-Uni. Mais, s’il passe facilement le détroit de Gibraltar, il n’ose attaquer la flotte de l’amiral Horatio Nelson à la Martinique qui l'a poursuivi, avec retard, de la Méditerranée jusqu'aux Antilles.
Revenant vers l’Europe conformément au plan prévu mais sans avoir été rejoint par les escadres de Rochefort et de Brest (celle de Rochefort a vite fait demi-tour et celle de Brest n’a pas osé sortir face au blocus anglais), il rencontre inopinément une escadre britannique au large du cap Finisterre (au nord-ouest de l'Espagne) et lui livre un combat indécis, dit bataille des Quinze-Vingt (puisque opposant 20 vaisseaux franco-espagnols contre 15 britanniques, mais aussi, selon la légende, en référence au célèbre hôpital parisien pour aveugles parce qu’un épais brouillard fit du combat une canonnade aveugle). Au lieu de se diriger vers Rochefort ou Brest, il se replie sur Cadix le 18 août, où il laisse durant plusieurs semaines se démoraliser ses équipages déjà accablés par la maladie. Napoléon, dont les plans d'invasion sont ruinés, est furieux de cette « conduite infâme » et traite l’amiral de lâche. L'attitude de Villeneuve en Égypte et dans cette campagne peuvent en effet le faire juger trop hésitant, prudent à l'excès, ce qui le paralyse alors même que l'ordre lui a été donné par Napoléon de se diriger vers l'Italie. Sur les injonctions du ministre de la Marine Decrès, il finit par se décider à sortir au moment où Napoléon venait de décider de lui envoyer un successeur (l'amiral Rosily) qui n'arriva à Cadix que trois jours après la bataille.
Bataille de Trafalgar
Le vaisseau de ligne français Bucentaure vaincu par le navire britannique HMS Sandwich à Trafalgar, tableau d'Auguste Mayer. Mayer commit une erreur en représentant le HMS Sandwich à Trafalgar, car il fut retiré du service dès 1797 alors que la Bataille de Trafalgar eut lieu en 1805..
L’amiral de Villeneuve, se décidant à sortir de Cadix à bord de son vaisseau amiral le Bucentaure, se heurta aux Britanniques au large du cap Trafalgar au nord-ouest du détroit de Gibraltar, pour finalement y perdre la bataille.
Villeneuve avait étudié de longue date comment procédait Nelson (dont la tactique, différente des traditionnelles batailles en ligne, consistait à venir percer la ligne ennemie puis concentrer plusieurs vaisseaux contre un seul, le liquider et passer ensuite au suivant, système uniquement possible avec un adversaire moins habile et mobile, ce qui fut souvent le cas, comme à Aboukir). Contrairement aux idées reçues et à ce qui est souvent écrit, il ne s’en tint pas à la formation en ligne classique. Villeneuve, entouré de quelques-uns de ses meilleurs capitaines en particulier le vice-amiral espagnol Gravina et le contre-amiral Magon, a eu à Cadix largement le temps de concevoir une stratégie pour faire face à l'éventualité hautement probable, d'une attaque de coupure de ligne ou d'encerclement en long de ligne par la flotte de Nelson. Ainsi il semble qu'ait été choisi de faire naviguer sur une ligne continue la majeure partie de la flotte avec notamment les vaisseaux les plus lents comme l'antique Santísima Trinidad, ligne imposante avec plus de 20 navires, qui masquerait une escadre dite « légère », constituée des navires les plus manœuvrants et des équipages les plus combatifs, et placée sous les ordres de l'amiral Gravina. Cette colonne serait placée sous le vent de l'escadre principale. Elle aurait aligné, entre autres, le Pluton du bouillant capitaine Cosmao-Kerjulien, l'Algésiras du contre-amiral Magon, l'Intrépide du capitaine Infernet, le Redoutable de Jean Jacques Étienne Lucas, sans doute aussi l'Achille de Louis Gabriel Deniéport ou le Neptune, en compagnie des meilleures unités espagnoles tels le San Juan Nepumuceno, le Churruca, l'Argonauta, le Montanes,… et le Principe des Asturias de Gavrina, chargé de commander cette escadre de soutien. Placée en retrait de la flotte principale, elle aurait dû converger immédiatement vers le point de rencontre entre la flotte principale et les colonnes anglaises, pour renverser le surnombre attendu par Nelson et ses commandants, et pour éviter ainsi le débordement des unités coalisées. Hélas, dans l'ample houle du suroit, la flotte coalisée, trop hétéroclite pour naviguer de concert, se révèle incapable de maintenir sa ligne de bataille principale de façon continue, et l'escadre de soutien de Gravina en est réduite à s'éparpiller pour colmater au mieux les brèches, là où elle le peut. C'est donc sous une apparente seule ligne de bataille que la flotte franco-espagnole apparaîtra aux yeux britanniques, à qui reviendra in fine l'honneur légitime d'écrire l'histoire de ce 21 octobre 1805. Et c'est ainsi que l'infortuné Pierre Charles de Villeneuve, commandant de la plus puissante flotte jamais rassemblée dans l'Atlantique au début du xixe siècle, sera déclaré principal responsable du désastre naval de la flotte impériale au large du cap Trafalgar, et sera présenté au jugement de l'Histoire de son temps et de son pays, coupable d'une énorme erreur de stratégie.
La véritable « faute » de Villeneuve, c'est dans les parages de la Corogne que celui-ci la commet. « Avec plus de vigueur au cap Finisterre, Villeneuve eût pu rendre l’attaque du Royaume-Uni praticable. Son apparition avait été combinée de très loin avec beaucoup d’art et de calcul, en opposition à la routine des marins qui entouraient Napoléon ; et tout réussit jusqu’au moment décisif ; alors la mollesse de Villeneuve vint tout perdre. » (Las Cases).
Dès lors, accablé, n'ordonnant plus la moindre manœuvre, il semble assister impuissant à la destruction de ses navires, y compris le sien. Bien que restant bien en vue sur son pont balayé par la mitraille, il reste indemne (contrairement à l’amiral espagnol Gravina et à Brueys à Aboukir).
La perte de cette bataille navale fut un véritable désastre pour la France et Napoléon, furieux contre Villeneuve, renonça définitivement à envahir le Royaume-Uni.
Lors de cette bataille navale, les Britanniques, bien que victorieux, perdirent leur plus célèbre amiral, Horatio Nelson, blessé mortellement par un tir français.
Villeneuve, fait prisonnier par le capitaine du HMS Conqueror, est très honorablement traité par l'ennemi anglais triomphant. Il assiste aux obsèques grandioses de son adversaire, Lord Nelson, avant d'être déposé sur les côtes de Bretagne au début du printemps 1806.
Fin de vie
Débarqué à Morlaix le 18 avril 1806, il ne rentre pas à Paris et s'arrête à Rennes où, accablé par les reproches de Napoléon, il fut retrouvé décédé de six coups de poignard dans la région du cœur dans la chambre de l'auberge où il résidait. La thèse du suicide est évoquée et contestée. On ignore où il est enterré.
La bastide des Villeneuve Esclapon où vivaient l'Amiral Villeneuve et sa famille est située à Valensole dans les Alpes-de-Haute-Provence : il s'agit du Clos de Villeneuve.
Son nom figure sur l'Arc de triomphe de Paris.