Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
22.11.2024
18334 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1153)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (945)
· Musique (399)
· Monde : France (2751)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (265)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (210)
air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog centre
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Clara (surnommée « Claretta ») Petacci, née le 28 février 1912 à Rome et morte le 28 avril 1945 à Giulino di Mezzegra (province de Côme), en Italie, est la maîtresse de Benito Mussolini.
Biographie
Issue d'une famille de la haute bourgeoisie de Rome (son père était médecin à la Cour pontificale et propriétaire d'une clinique privée), Clara Petacci rencontre le Duce le 24 avril 1932. Elle devient sa maîtresse à l'été 1936 et l'accompagne dans ses bons et ses mauvais moments. Bien qu'elle ait obtenu le divorce en Hongrie de son mari, le lieutenant de l'aéronautique Riccardo Federici, elle ne demanda jamais à Mussolini de lui rendre la pareille (il resta donc l'époux de Rachele Guidi).
Dans un journal qu'elle tient chaque jour, Clara décrit chacune des relations sexuelles qui pimentent leurs aventures. Elle n'hésite pas à parler des jeux sadomasochistes auxquels elle se livre en compagnie de son amant, qui la surnomme « la sale chienne ».
Interceptés tous les deux à Dongo lors de leur tentative de fuite vers la Suisse pour se soustraire au désir de vengeance des partigiani (les résistants italiens), ils sont livrés à un officier communiste des Volontaires de la liberté, le colonel Valerio (de son vrai nom Walter Audisio, futur député du Parti communiste italien). Après un simulacre de procès, il les exécute de sa main, à Giulino di Mezzegra, à proximité du lac de Côme.
Leurs dépouilles sont exposées pendues par les pieds, Piazzale Loreto à Milan. Le frère de Clara, Marcello Petacci, est également exécuté par les résistants communistes.
Clara Petacci était la sœur de l'actrice Miriam di San Servolo (1923-1991), également connue sous le nom de Miriam Day.
En 2009 paraît le recueil des journaux personnels de « Claretta » aux éditions Rizzoli.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : Italie | ||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | Clara Petacci | ||||||||||||||||||||||||||
Seconde guerre mondiale (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
Benito Mussolini | |||||||||||||||||||||||||||
X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | 28 février 1912 | ||||||||||||||||||||||||||
DECES | 28 avril 1945 | ||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Giorgio Napolitano, né le 29 juin 1925 à Naples et mort le 22 septembre 2023 à Rome, est un homme d'État italien, président de la République italienne du 15 mai 2006 au 14 janvier 2015.
Licencié en droit, il fait d’abord partie des Groupes universitaires fascistes (GUF), avant de s'engager au sein de la Résistance au régime de Benito Mussolini.
Adhérant au Parti communiste italien (PCI) après la Seconde Guerre mondiale, il est député de 1953 à 1963, puis sans discontinuer de 1968 à 1996. Il fait partie des soutiens les plus actifs du courant réformiste du PCI, qui donne naissance au Parti démocrate de la gauche (PDS) en 1991. Tandis qu'il siège au Parlement européen dès 1989, il est président de la Chambre des députés de 1992 à 1994.
Ministre de l'Intérieur dans le premier gouvernement de Romano Prodi de 1996 à 1998, il est le premier titulaire anciennement communiste de ce ministère régalien. Il retrouve les bancs du Parlement européen en 1999 avant d'être nommé sénateur à vie par le président Carlo Azeglio Ciampi en 2005.
Il est élu président de la République au quatrième tour de l'élection présidentielle de 2006, devenant ainsi le premier ancien communiste élu au palais du Quirinal. En 2011, alors que l'Italie est confrontée à une sévère crise économique et financière, il obtient la démission du président du Conseil Silvio Berlusconi, puis nomme pour lui succéder l'économiste Mario Monti. Cette période voit alors s'accroître, d'une manière encore inédite, l'importance du pouvoir du chef de l'État.
Alors qu’il ne voulait pas concourir à sa propre succession, il est réélu chef de l'État lors de l’élection présidentielle de 2013, après l'élection d'un Parlement sans majorité ayant entraîné une importante crise politique ; il est alors le premier président de la République sortant reconduit pour un second mandat. Ayant prévenu qu'il n'assumerait pas ce second mandat jusqu'à son terme, il démissionne en 2015 et redevient sénateur à vie.
À la fin de sa vie, âgé de 98 ans, il est le doyen du Sénat de la République — où il siège au sein d'un groupe centriste régionaliste — et, plus généralement, du Parlement de la République italienne. Il est par ailleurs le président de la République italienne à avoir vécu le plus longtemps.
Naviguez RAPIDEMENT sur dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : Italie | ||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | Giorgio Napolitano | ||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | 29 juin 1925 | ||||||||||||||||||||||||||
DECES | 22 septembre 2023 | ||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Umberto Tozzi, né le 4 mars 1952 à Turin, est un auteur-compositeur-interprète, musicien et producteur italien.
Il est célèbre notamment pour ses chansons Ti amo, Tu et Gloria.
Biographie
Umberto Tozzi nait le 4 mars 1952 à Turin. Il est le fils de Nicola Tozzi, un agent de police originaire de Vico del Gargano, et de Immacolata, une femme au foyer originaire de Montesarchio. Ses parents ont tous deux émigrés à Turin en 1945 de Rodi Garganico. Il a un frère prénommé Franco, lui aussi chanteur, et une sœur dont le prénom est Mafalda.
Umberto Tozzi entre en 1968 dans le groupe Off Sound, composé de jeunes qui jouent dans de petites salles à Turin. Il rencontre Adriano Pappalardo et forment un groupe avec onze autres membres, puis font une tournée à travers l'Italie. En 1975, il participe au groupe La Strana Società.
À dix-neuf ans, Damiano Dattoli lui écrit la chanson Un corpo, un'anima, avec laquelle il remporte son premier succès. Il sort son premier album en 1976, Donna amante mia. L'année suivante, Umberto Tozzi sort Ti Amo, produite par Giancarlo Bigazzi, premier disque à sortir en France. Elle restera sept mois en première place du top 50, et battra tous les records de vente. Avec cette chanson, il remporte aussi le Festivalbar en 1977. Dalida reprend la chanson avec un texte français qui n'est pas la traduction de l'original. Ses deux autres chansons les plus connues en France, Tu et Gloria (reprise en anglais par Laura Branigan sur l'album Branigan et en français sous le titre Glori Gloria par Sheila), sortent en 1978 et 1979. Laura Branigan reprend ensuite en anglais Ti Amo.
Il sort d'autres succès dans les années 1980, tels que Notte Rosa ou Eva. En 1984, il s'accorde une pause pour revenir en force trois ans plus tard, avec la chanson Gente di Mare (avec Raf au Concours Eurovision de la chanson), véritable succès en Italie, et surtout Si può dare di più (avec Gianni Morandi et Enrico Ruggeri), grâce à laquelle il gagne le Festival de Sanremo. Sa carrière continue dans les années 1990 avec des chansons moins romantiques, mais plus recherchées, et qui veulent délivrer un message, comme Gli altri siamo noi, Le mie canzoni, Aria e cielo ou Il grido. Il remporte également le Festivalbar en 1977 et 1994.
On revoit Umberto Tozzi chantant en duo avec Cerena une version franco-italienne de Tu en 2003.
La carrière d'Umberto Tozzi s'est ralentie depuis quelques années, mais dès la sortie d'un nouvel album, le succès est au rendez-vous : son dernier passage à l'Olympia (le 15 février 2006 avec Marco Masini en invité vedette) a remporté un grand succès. En septembre 2008, il fait une reprise de Petite Marie de Francis Cabrel et prépare une autobiographie pour la fin de l'année.
Le 23 janvier 2009, il a publié l'album Non solo live précédé par la chanson Cerco ancora te composée par Emilio Munda.
Fin mars 2012, il sort un nouveau best of double CD Yesterday.
Umberto Tozzi n'a jamais caché son admiration pour Paul McCartney avec lequel il aimerait faire un duo. Il est par ailleurs très reconnaissant envers le public français pour son accueil et son audience
|
Gianfrancesco Albani, né le 23 juillet 1649 à Urbino dans les Marches et décédé le 19 mars 1721 à Rome, fut le 243e évêque de Rome, et donc pape de l’Église catholique qu'il gouverna de 1700 à sa mort en 1721, sous le nom de Clément XI (en latin Clemens XI, en italien Clemente XI).
|
Pour une poignée de dollars (Per un pugno di dollari) est un western spaghetti réalisé par Sergio Leone, sorti en 1964 avec Clint Eastwood.
Ce film est le premier volet de la Trilogie du dollar de Sergio Leone, qui comprend également Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più, 1965) et Le Bon, la Brute et le Truand (Il buono, il brutto, il cattivo, 1966). C'est un remake du Garde du corps (Yōjimbō, 1961), un chanbara réalisé par Akira Kurosawa.
Une petite ville mexicaine isolée proche de la frontière avec les États-Unis… Un étranger sans nom arrive. Il observe d'abord d'un air indifférent un gamin et son père se faire rosser par des brutes, puis il se dirige vers le centre. Le sonneur de cloche lui indique qu'ici on devient riche ou on meurt. Peu après, trois hommes s'amusent à tirer dans les jambes de son mulet. L'étranger atterrit alors dans une auberge minable où le tenancier lui donne un repas et lui ordonne de partir, lui expliquant que cette ville est un cimetière. Entre-temps, l'étranger aperçoit le croque-mort joyeux préparer ses cercueils.
Il apprend ensuite de l'aubergiste que la ville est déchirée par la lutte de deux familles rivales : les Baxter originaires du Texas qui font du trafic d'armes et les Rojo (Rodos en VF) qui font du trafic d'alcool.
Il tue alors les hommes qui avaient tiré sur son mulet, et provoque John Baxter, le chef du clan. Ayant vu l'étranger tuer les hommes de Baxter, Don Benito Rojo engage l'étranger en lui donnant de l'argent. L'étranger surprend ensuite une dispute entre Don Benito et son frère Esteban. Ce dernier lui reproche d'avoir trop donné d'argent et souhaite faire disparaître l'étranger. L'étranger écoute discrètement et se retire non sans classe. Il est intrigué par une belle femme, appelée Marisol, qui a, par deux fois, repoussé ses regards.
Un autre jour, un convoi comportant une diligence arrive en ville, sous bonne escorte. L'étranger essaie de trouver ce qu'il y a dans la carriole mais un garde armé le repousse. Le lendemain matin, l'aubergiste le surprend réveillé. L'étranger lui avoue être perturbé par ce qu'il y a dans le carrosse, et lui demande qui est Marisol. L'aubergiste lui avoue avoir bombardé de questions le commandant du convoi sans obtenir une réponse, et refuse de lui raconter l'histoire de Marisol ; il accepte seulement de lui dire que c'est une femme dont Ramon, le chef des Rojo, est amoureux.
Ils voient alors les soldats s'en aller discrètement. L'étranger décide de les suivre, accompagné de l'aubergiste. Ils les retrouvent à la frontière. Le chef du convoi échange une caisse d'or avec un lieutenant nordiste contre des armes. Il s'agit en fait d'une traîtrise : Ramon est caché dans un chariot yankee et élimine tous les Mexicains à l'aide d'une mitrailleuse. Les Nordistes ont en fait été eux aussi assassinés par les Rojo qui ont pris leurs uniformes pour récupérer l'argent. Ramon abat froidement un dernier survivant qui tentait de s'enfuir.
L'étranger retrouve Ramon à la ville et le flatte. Ramon feint de vouloir la paix et lui avoue alors qu'il a invité les Baxter à dîner pour arrêter les tueries entre les deux clans. L'étranger répond ironiquement qu'il ne connaît pas la paix, et refuse de participer au repas pour éviter les disputes qu'il pourrait créer à cause des quatre hommes des Baxter qu'il a tués. Ramon déclare alors à ses hommes qu'il se méfie de l'étranger qui a l'air un peu trop malin à son goût. Il leur explique ensuite pourquoi il arrête les hostilités pour le moment : il ne veut pas être suspecté du massacre du Rio Bravo, mais précise que sitôt l'enquête terminée, la famille Rojo éliminera les Baxter.
Une nouvelle fois, l'aubergiste recommande à l'étranger de partir. Mais l'étranger va au contraire chercher deux cadavres au fleuve, aidé du croque-mort. Pendant ce temps, les Baxter, méfiants, se rendent à l'invitation de Ramon.
L'étranger ramène avec l'aubergiste deux morts au cimetière pour jouer une mise en scène. Les Baxter rentrent chez eux. Alors que la femme de leur chef va se coucher, elle est abordée par l'étranger qui lui raconte qu'il existe deux survivants du massacre au cimetière et qu'ils pourront témoigner contre Ramon. Les Baxter se précipitent au cimetière, bientôt suivis par les Rojo, eux aussi prévenus par l'étranger, qui est rémunéré 500 dollars par chaque famille pour ses renseignements. Les deux clans se retrouvent au cimetière où une nouvelle fusillade éclate.
Deux familles rivales, les Baxter et les Rojo (Rodos en VF), riches et puissantes grâce au trafic d’armes et d’alcool se disputent la suprématie et la mainmise sur la ville. Entre en scène un inconnu, « l’étranger » (l'homme sans nom, néanmoins appelé Joe peu après la 80e minute, campé par Clint Eastwood), qui va attiser cette guerre et provoquer la zizanie entre les deux clans afin de leur soutirer le plus d’argent possible en leur servant tour à tour d’informateur. Au-delà de l’appât du gain mis en avant, l’histoire confère au héros la dimension d’un défenseur du faible et de l’opprimé, qui préfère à toute chose le bien et la justice — notamment lorsqu’il permet à Marisol, séquestrée par le clan Rojo, de rejoindre son époux et son fils déchirés par cette séparation. C’est le mythe, maintes fois incarné, du sauveur messianique qui permet aux hommes de retrouver la paix, l’harmonie et l’amour avec l’ambiguïté de se présenter en exécuteur des mauvaises âmes.
Fiche technique
Titre original : Per un pugno di dollari
Titre de travail : Il magnifico straniero (Le Magnifique Étranger)
Titre en français : Pour une poignée de dollars
Titre anglais U.S. : A Fistful of Dollars
Réalisation : Bob Robertson, alias Sergio Leone, assisté de Tonino Valerii, Franco Giraldi et Mario Caiano(non crédité)
Scénario : Sergio Leone, Fulvio Morsella, Luciano Vincenzoni
Musique : Dan Savio alias Ennio Morricone, bande originale du film
Photographie : Massimo Dallamano
Montage : Roberto Cinquini, Alfonso Santacana
Direction artistique : Carlo Simi
Production : Arrigo Colombo, Giorgio Papi
Société de distribution : United Artists
Budget : 200 000 $ (estimation)
Pays d'origine : Italie
Langue (en post-production) : italien, espagnol
Format : Technicolor - 35 mm (Techniscope)
Genre : western européen
Durée : 100 minutes
Dates de sortie :
Italie : 12 septembre 1964
France : 16 mars 1966
États-Unis : 18 janvier 1967
Royaume-Uni : 11 juin 1967
Distribution
Clint Eastwood : « L'homme sans nom »
Gian Maria Volontè : Ramón Rojo (crédité John Wells/Johnny Wels)
Marianne Koch : Marisol
Antonio Prieto : Don Miguel Benito Rodos
Sieghardt Rupp : Esteban Rodos (crédité S. Rupp)
Wolfgang Lukschy : John Baxter, le shérif de San Miguel (crédité W. Lukschy)
José Calvo : Silvanito, le tavernier
Joseph Egger : Peripero, le fabricant de cercueils (crédité Joe Edger)
Margarita Lozano : Consuelo Baxter
Daniel Martín : Julián
Mario Brega : Chico (crédité Richard Stuyvesant)
Benito Stefanelli : Rubio (crédité Benny Reeves)
Bruno Carotenuto : Antonio Baxter (crédité Carol Brown)
Aldo Sambrell : Un membre du clan des Rodos
Lorenzo Robledo : Un membre du clan des Baxter, tué par Joe
Luis Barboo : Un membre du clan des Baxter, tué par Joe
Umberto Spadaro : Miguel, membre du clan des Baxter, tué par Joe
Julio Pérez Tabernero : Un membre du clan des Baxter, tué par Joe
Frank Braña : Un membre du clan des Baxter
Antonio Molino Rojo : Un membre du clan des Baxter
Álvaro de Luna : Un membre du clan des Rodos
Antonio Moreno : Jean de Dieu, le sonneur de cloches
Fernando Sánchez Polack : Un membre du clan des Rodos écrasé par un tonneau
Nino Del Arco : Jesus, le fils de Julián et Marisol
En 1966, le film fut particulièrement mal accueilli par la critique française. Les Cahiers du cinéma écrivent sous la plume de Jacques Bontemps : « Nettement supérieur à tous les autres westerns européens, ce qui ne signifie pas, tant s’en faut, que cela présente le moindre intérêt. » La revue Positif pousse des exclamations : « Quel désert, quelle nullité ! » Télérama parle d'un film « où l’on met l’accent sur le doigt qui prend plaisir à appuyer sur la gâchette et à tuer ». Quant à Samuel Lachize dans L'Humanité, il écrit : « Ce n'est pas du cinéma, mais de la pacotille, mais ça brille, brille, brille. » Ce n'est qu'après le succès du film Le Bon, la Brute et le Truand que les critiques réviseront leurs jugements
Recettes italiennes : 3 182 000 000 lires.
Autour du film
C'est le premier volet de la Trilogie du dollar de Sergio Leone. Il est suivi par Et pour quelques dollars de plus en 1965 et Le Bon, la Brute et le Truand en 1966.
Le film est une coproduction italo-germanique.
Pour l'anecdote, le budget du film fut identique à la somme recherchée par Blondin et Tuco dans Le Bon, la Brute et le Truand, troisième volet de la trilogie, soit 200 000 $.
Sergio Leone signe le film sous le pseudonyme de Bob Robertson, en hommage à son père Vincenzo Leone, qui prit en son temps celui de Roberto Roberti. De même, l'acteur Gian Maria Volontè est crédité au générique sous le nom de John Wells ou Johnny Wels selon les versions.
Leone avait d'abord souhaité confier le rôle principal à une vedette hollywoodienne ; le rôle fut proposé à Henry Fonda, James Coburn et Charles Bronson, mais ceux-ci étaient trop chers pour le budget du film. La production se tourna alors vers Richard Harrison, un acteur américain installé en Italie et spécialisé à l'époque dans les péplums, qui refusa à son tour. Les producteurs, ayant à leur disposition une liste d'acteurs américains inconnus en Europe, sollicitèrent plus tard l'avis de Richard Harrison. Il suggéra d'engager Clint Eastwood, alors acteur dans la série Rawhide, parce que ce dernier savait monter à cheval.
Ce film est une transposition dans le monde du western du film Le Garde du corps (Yojimbo, 1961) d’Akira Kurosawa. Mais les producteurs négligent d'en négocier les droits pour le monde entier, n'imaginant pas le succès international de Pour une poignée de dollars. Un procès s'ensuit, qui retarde la distribution aux États-Unis à l'année 1967 et accorde les droits du film à Kurosawa pour son exploitation au Japon. Une dizaine d’années plus tard, Leone reconnaît s’en être largement « inspiré sans aucun complexe ». Il déclare à un journaliste : « J’ai vu un film de Kurosawa : Yojimbo. On ne peut pas dire que c’était un chef-d’œuvre. Il s’agissait d’un démarquage de La Moisson rouge de Dashiell Hammett. Pourtant, le thème me plaisait : un homme arrive dans une ville où deux bandes rivales se font la guerre. Il se place entre les deux camps pour démolir chaque gang. J’ai songé qu’il fallait replacer cette histoire dans son pays d’origine : l’Amérique. Le film de Kurosawa se passait au Japon. En faire un western permettait de retrouver le sens de l’épopée. Et comme ce récit s’inspirait également d’Arlequin serviteur de deux maîtresde Goldoni, je n’avais aucun complexe d’être italien pour opérer cette transplantation. »
La scène du massacre des soldats mexicains par Ramon montre une mitrailleuse dont les canons sont montés comme sur la Montigny (à action manuelle). Or le tireur semble l'utiliser comme une Maxim (arme réellement automatique). On peut également voir la même mitrailleuse dans le film Django (1966) de Sergio Corbucci.
Le film clôtura le festival de Cannes 2014.
Version française longtemps indisponible en DVD
En France, le film a été exploité avec une version post-synchronisée par la Société Parisienne de Sonorisation (voix du personnage principal par Jacques Deschamps), dont les droits sont détenus par une société française propriétaire de la VF d’origine (les crédits au générique du film indiquent la société Record Film sous la direction artistique de Martine et Gérard Cohen). Les différentes propositions du producteur – la société allemande Constantin Film (groupe Kratz) – auraient été refusées jusqu’en 2010, bloquant ainsi toute réutilisation. Depuis le milieu des années 1990, l’édition en DVD comprenant la VF a donc été compromise. Pourtant, la société Constantin touche régulièrement des royalties lorsque le film est diffusé sur les chaînes françaises ou francophones. Il existe une ancienne édition VF en VHS Sécam du film, mais il faut attendre 2010 pour voir le film publié en DVD, y compris dans la zone 1 (il existait uniquement une version américaine sous-titrée).
Un coffret DVD et blu-ray contenant la trilogie — y compris Pour une poignée de dollars — est sorti le 6 octobre 2010 chez l'éditeur Fox Pathé Europa.
Les DVD et blu-ray de Pour une poignée de dollars sont disponibles depuis le 16 mars 2011 chez l'éditeur Fox Pathé Europa.
|
Giuliano Della Rovere, né le 5 décembre 1443 à Albisola près de Savone et mort dans la nuit du 20 au 21 février 1513 à Rome, est un homme d'Église. Successivement évêque de Carpentras, Lausanne, Coutances, puis de Viviers et enfin archevêque d'Avignon, il fut élu pour devenir le 216e pape de l’Église catholique le 1er novembre 1503 sous le nom de Jules II (en latin Julius II, en italien Giulio II) à la suite du conclave d'octobre 1503.
Préoccupé de l'équilibre des puissances en Italie, cet ambitieux chef d'État, plus séculier que religieux, élimina tour à tour César Borgia, les Vénitiens puis les Français avec le concours des Espagnols de la Romagne et du Milanais, accroissant simultanément le territoire des États pontificaux. Sur le plan artistique on lui doit un mécénat qui a donné l'actuelle basilique Saint-Pierre, la décoration du plafond de la chapelle Sixtine ainsi que celle des chambres de Raphaël, la création d'un musée d'art.
|
Carla Gravina, née le 5 août 1941 à Gemona del Friuli, est une actrice de cinéma, de télévision et de théâtre ainsi qu'une femme politique communiste italienne.
Biographie
Fille d'un colonel de l'armée originaire de Montagano, dans le Molise, elle débute au cinéma à l'âge de quinze ans dans Guendalina (1957) d'Alberto Lattuada et entame dès lors une longue carrière qui l'amènera à devenir l'une des interprètes majeures du cinéma et du théâtre italiens. En 1958, alors qu'elle est encore adolescente, elle fait partie des interprètes de Padri e figli (it), un feuilleton télévisé réalisé par Guglielmo Morandi (it), et du film culte Le Pigeon de Mario Monicelli. En 1959, elle est assistante dans l'émission télévisée Il Musichiere — jeu de mots sur musicista (« musicien »), le verbe chiedere (« demander ») et bicchiere (« verre ») —, animée par Mario Riva, avec Patrizia Della Rovere (it).
À partir des années 1960, l'actrice commence à travailler au théâtre. En 1960, elle interprète le rôle de Juliette à Vérone dans le cadre du festival Shakespeare où elle rencontre Gian Maria Volontè, qui sera longtemps son compagnon et dont elle a une fille, Giovanna. Avec Volontè, Carla Gravina partage également un fort engagement politique communiste. Après quelques années d'activité théâtrale, elle revient au cinéma en 1967 dans des rôles plus matures, en jouant dans I sette fratelli Cervi (1967) de Gianni Puccini sur la résistance antifasciste pendant la Seconde Guerre mondiale, dans Alfredo, Alfredo (1972) de Pietro Germi avec Dustin Hoffman, qui revendique la légalisation du divorce2, dans Enquête sur la mort par empoisonnement du détenu Pisciotta Gaspare (1972) d'Eriprando Visconti sur le bras droit de Salvatore Giuliano, dans le western zapata El Chuncho (1966) et dans le poliziottesco Bandits à Milan (1968) de Carlo Lizzani, auprès de Volonté. Carla Gravina choquera le public italien3 en interprétant le rôle de la possédée Ippolita Oderisi dans le film L'Antéchrist d'Alberto De Martino en 1974, qui explore des thèmes semblables à ceux de L'Exorciste (1973) de William Friedkin.
De 1967 à 1974, Gravina joue dans des spots publicitaires réalisés par Mario Fattori pour la marque de chewing-gum Brooklyn, filmés à New York et se terminant par l'image du pont de Brooklyn, qui sont diffusés dans l'émission de télévision Carosello. En 1974, le contrat est rompu par l'acquéreur Egidio Perfetti, qui découvre que Gravina est apparue nue dans un film. En 1971, elle joue avec Jean-Louis Trintignant et Dominique Sanda dans le film Sans mobile apparent de Philippe Labro, un giallo psychologique qui se déroule à Nice. Toujours sous la direction de Labro, elle est deux ans plus tard face à Jean-Paul Belmondo dans L'Héritier (1973). Deux autres films français de ces années-là sont Salut l'artiste (1973) avec Marcello Mastroianni, Jean Rochefort et Françoise Fabian, un film d'Yves Robert qui rend hommage aux petites mains et aux acteurs anonymes du cinéma et du théâtre, le « film sur le xxe siècle » Toute une vie (1974) de Claude Lelouch ou le polar Comme un boomerang (1976), de José Giovanni, face à Alain Delon.
Outre le théâtre et le cinéma, elle participe également à plusieurs feuilletons télévisés, dont Madame Bovary (it) (1978) et le très célèbre Il segno del comando (it) (1971). En 1980-81, elle partage l'affiche avec Gian Maria Volonté dans la pièce La Ronde d'Arthur Schnitzler, mise en scène par Volonté lui-même.
Convaincue que le cinéma et la télévision n'ont plus besoin d'actrices de son âge et de son calibre, elle les abandonne progressivement à partir de la quarantaine pour se consacrer principalement au théâtre, où elle est dirigée par les plus grands metteurs en scène italiens parmi lesquels Giorgio Strehler, Luca Ronconi et Giancarlo Cobelli. Parmi ses interprétations les plus significatives se détache celle de Mirandolina dans La locandiera (L'aubergiste) de Carlo Goldoni. Elle termine sa carrière cinématographique en 1993, avec le film Le Long Silence, de Margarethe von Trotta, et en novembre 1998, elle fait partie du jury de la 13e édition de France Cinéma à Florence, aux côtés des réalisateurs Giuliano Montaldo, Mario Brenta, Ennio Marzocchini, et de l'acteur Massimo Ghini, dans un hommage à Henri-Georges Clouzot et Anouk Aimée.
Ayant également abandonné le théâtre, elle quitte la scène et se retire dans la vie privée à la fin du siècle. En décembre 2012, après des années de silence, elle accorde une interview dans laquelle l'ancienne actrice évoque les choix qui l'ont amenée à prendre la décision de quitter la scène.
Candidate pour le Parti communiste italien dans la circonscription de Milan-Pavie aux élections générales du 4 juin 1979, elle succède, en qualité de première sur liste complémentaire, à Luigi Longo, après son décès, et siège à la Camera dei deputati du 23 octobre 1980 au 11 juillet 1983.
Carla Gravina a eu une longue relation avec l'acteur Gian Maria Volonté, dont est née sa fille Giovanna Gravina (1961), qui a pris le nom de famille de sa mère, car Volonté était marié à Tiziana Mischi à l'époque et la loi ne lui permettait pas de reconnaître sa fille. Ce fut un scandale, à tel point que Gravina perdit plusieurs contrats pour cette raison.
|
Tommaso Buscetta, né le 13 juillet 1928 à Palerme et mort le 2 avril 2000 en Floride est un mafioso sicilien. Ayant été actif en Amérique comme en Italie, il était surnommé « le boss des deux mondes ».
Bien qu’il n’ait pas été le premier pentito (repenti de la Mafia) dans le programme italien de protection des témoins, il est largement reconnu comme le premier d’importance à avoir brisé l’omerta. De nombreux mafiosi ont suivi son exemple. En 2019 sort le film Le Traître relatant son histoire et sa repentance.
Biographie
Fils d'un artisan verrier, Buscetta est le plus jeune d’une famille de 17 enfants élevés dans un quartier très pauvre de Palerme dont il s’est extirpé en démarrant une carrière précoce dans le crime organisé. Il commence à s’impliquer dans la Mafia en 1945, et l’année suivante, il est initié au sein de la famille de Porta Nuova, famille qui fera partie de la fraction Corleonesi dans les années 1980, lors de la Seconde Guerre de la Mafia, mais dont Tommaso Buscetta sera dans la fraction dit des "perdants", car il sera proche des Bontade et des Inzerillo. Son premier chef est Giuseppe « Pippo » Calò. Il fait alors ses premières armes essentiellement dans la contrebande de cigarettes.
Après le massacre de Ciaculli en 1963, épisode déterminant de la « première guerre de la Mafia », Buscetta fuit aux États-Unis, où la famille Gambino l’aide à démarrer une affaire de pizzas. En 1968, il est condamné pour double meurtre en Italie par contumace.
En 1970, Buscetta est arrêté à New York. Les autorités italiennes n’ayant pas réclamé son extradition, il est relâché. Buscetta part au Brésil où il met en place un réseau de trafic de drogue. En 1972, il est arrêté et torturé par les autorités du régime militaire brésilien puis extradé vers l’Italie, où il entame une peine de prison à perpétuité. En 1980, lors d’une permission de sortie, il fuit de nouveau vers le Brésil, échappant ainsi à la Seconde Guerre de la Mafia sur le point d’être déclenchée par le clan des Corleonesi de Toto Riina. Celle-ci cause la mort de nombreux amis et alliés de Buscetta, dont le chef Stefano Bontate. Ne pouvant atteindre Buscetta réfugié au Brésil, Toto Riina fait assassiner les deux fils, le frère, le gendre et quatre neveux de celui-ci, tous étrangers à la Mafia.
Arrêté une nouvelle fois en 1983, au Brésil, Buscetta est interrogé et rencontre le juge Giovanni Falcone, en 1984, à Brasilia. Il est alors renvoyé en Italie. Il commet une tentative de suicide. Il paraît dès lors profondément dégoûté de la Mafia. Ne pouvant venger l'assassinat des siens, Buscetta se décide à répondre aux questions du juge Giovanni Falcone. Décidé à donner toutes les informations qui permettront l'arrestation de Toto Riina, il commence sa « carrière » de pentito, de repenti, dont les témoignages seront cruciaux. Deux mois de conversations tenues dans le plus grand secret permettent à la police de comprendre enfin le fonctionnement de Cosa Nostra et de lancer simultanément trois cent quatre-vingt-quinze mandats d'arrêt.
Buscetta est le témoin clé dans le Maxi-Procès qui aboutit à la condamnation de près de 350 mafiosi. Il révèle l’existence et le fonctionnement de la Cupola (la Commission de la Mafia sicilienne). Il donne à Falcone les éléments pour affirmer que Cosa Nostra est une structure hiérarchique unifiée dirigée par la Commission, et que ses chefs, qui ne se salissent pas les mains en personne, peuvent être tenus pour responsables des activités criminelles commises au profit de l’organisation. Ces prémices sont connues sous le nom de « théorème de Buscetta » et sa reconnaissance légale a été confirmée par la sentence, en dernière instance du Maxi-Procès, par la cour de cassation italienne en janvier 1992, quelques mois avant les assassinats par la Mafia des juges Falcone et Borsellino.
Le témoignage de Buscetta au procès de la Pizza Connection, à New York, au milieu des années 1980, permet la condamnation de centaines de mafiosi aux États-Unis et en Italie, dont Gaetano Badalamenti.
En récompense de cette aide, Buscetta a pu vivre aux États-Unis sous une nouvelle identité, grâce au programme de protection des témoins. Il aurait eu recours à la chirurgie esthétique pour mieux dissimuler son identité réelle. Il est apparu dans plusieurs documentaires, interviewé par des journalistes, mais son visage y était flouté ou pixellisé.
Les juges et les policiers ont décrit Buscetta comme quelqu’un de très poli et intelligent, quoique parfois enclin à la vanité. Comme la plupart des repentis, Buscetta distillait la vérité avec parcimonie. Il a prétendu qu’il n’avait jamais été impliqué dans un trafic de drogue, bien qu’il se soit contredit en disant une fois que tout le monde dans la Mafia était impliqué dans la drogue sans préciser cette fois-là qu’il y faisait exception. Initialement, il a nié avoir tué qui que ce soit, mais il a plus tard admis à la télévision qu’il était un meurtrier.
Enzo Biagi publie en 1986 un livre sur Buscetta. En 1988, la RAI diffuse une interview par Biagi de Buscetta filmé en ombre chinoise. Ils se revoient à New York le 21 juillet 1992 après les assassinats des juges Falcone et Borsellino. En 2000, Biagi dit de lui :
« Il ne m'a probablement pas tout dit, mais je suis sûr qu'il ne m'a jamais menti. »
Certains des mensonges de Buscetta ont des motivations compréhensibles. Dans les années 1980, il dit qu’il n’a aucune connaissance des liens que divers hommes politiques, comme Salvo Lima et Giulio Andreotti ont avec la Mafia. Cependant, dans les années 1990, il admet avoir eu connaissance de tels liens, mais qu’il avait prétendu le contraire parce que les personnalités politiques concernées étaient encore aux affaires, et qu’il avait craint pour sa vie, malgré le programme de protection des témoins.
Ce n’est qu’après les assassinats des juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, en 1992, que Buscetta décide de parler des liens entre la Mafia et les personnalités politiques. Le 16 novembre 1992, Buscetta témoigne devant la Commission parlementaire antimafia présidée par Luciano Violante sur les liens entre Cosa Nostra et Salvo Lima ainsi que Giulio Andreotti. Il indique que Salvo Lima était le contact de la Mafia dans la politique italienne. « Salvo Lima était, en fait, l'homme politique vers qui Cosa Nostra se tournait le plus souvent pour résoudre les problèmes de l’organisation dont la solution résidait à Rome », a affirmé Buscetta.
Au tribunal, Buscetta a également dessiné avec beaucoup de détails les échanges secrets qui liaient des personnalités politiques et la Mafia. Il a déclaré : « Ce n’est pas Cosa Nostra qui contacte l'homme politique. Au lieu de cela, un membre de Cosa Nostra dit : ce président est à moi (è cosa mia), et si vous avez besoin d’une faveur, vous devez vous adresser à moi. En d’autres termes, la personne de Cosa Nostra maintient une sorte de monopole sur cet homme politique. Chaque responsable de famille dans la Mafia sélectionne un homme dont les caractéristiques semblent déjà faire de lui quelqu’un d’approchable. Oubliez l’idée qu’un quelconque pacte est conclu au préalable. Au contraire, on va vers ce candidat et on dit : « Onorevole, je peux faire ceci et cela pour vous, et nous espérons que quand vous serez élu, vous vous souviendrez de nous. » Le candidat gagne et il a une dette à rembourser. Vous lui dites : « Nous avons besoin de cela, le ferez-vous ou non ? ». L'homme politique comprend immédiatement et agit toujours en conséquence ».
Quand un autre mafioso, Salvatore Cancemi, confesse à Buscetta, lors d’un procès en 1993, qu’il a étranglé les deux fils de Buscetta, ce dernier lui pardonne et lui dit qu’il sait qu’il ne pouvait pas refuser cet ordre.
Buscetta s’est marié trois fois et a eu huit enfants. Après avoir trompé sa première femme, il a été brièvement suspendu de la Mafia, l’adultère étant prohibé par le code d’honneur des mafiosi. En prison dans les années 1970, il apprend que son chef veut l’exclure pour de bon de la Mafia à cause de son comportement avec ses femmes.
Lorsqu'il part vivre au Brésil en 1982 avec sa troisième épouse et ses derniers enfants, il abandonne ses deux fils ainés, Benedetto Buscetta et Antonio Buscetta, qui seront torturés par la Mafia qui veut savoir où se cache leur père. Ses deux fils seront assassinés et leurs corps dissous dans de l’acide le 11 septembre 1982 par des membres de la Mafia qu'ils côtoyaient depuis leur enfance. En fait, ils ne connaissaient pas le lieu où se trouvait leur père.
Buscetta meurt d’un cancer en Floride en 2000, âgé de 71 ans, après avoir vécu paisiblement ses dernières années aux États-Unis.
Il est enterré aux côtés de son fils Stefano (décédé en 2007 dans un accident de moto), mais tous deux sont inhumés sous une fausse identité.
|
Vincenzo Gioacchino Raffaele Luigi Pecci, né le 2 mars 1810 à Carpineto Romano et mort le 20 juillet 1903 à Rome, est le 256e évêque de Rome et donc « successeur de Pierre » et pape de l'Église catholique, qu'il gouverna sous le nom de Léon XIII (nom latin : Leo XIII ; nom italien : Leone XIII) de 1878 à 1903. Il est enterré dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de Rome.
Son pontificat aura été l'un des plus longs de l'histoire, avec ceux de Pie IX et de Jean-Paul II. Ce pontificat est marqué par diverses initiatives, notamment 86 encycliques, la relance des études thomistes et surtout l'encyclique Rerum novarum (1891), consacrée à la doctrine sociale de l'Église catholique.
|
Bernardo Provenzano, né le 31 janvier 1933 à Corleone en Sicile et mort le 13 juillet 2016 à Milan, est un criminel italien, membre dirigeant de la mafia sicilienne Cosa nostra, surnommé « Le tracteur », puis « Le Comptable ».
Il entre dans la clandestinité en 1963 pour être arrêté en 2006, soit une cavale de près de 43 ans. Durant cette période, il devient le bras droit de Toto Riina et tous deux prennent l'ascendant sur les familles palermitaines durant la seconde guerre de la mafia dans les années 1980. Lorsque Riina est arrêté en 1993, Provenzano devient Capo di tutti capi (Chef de tous les chefs) de Cosa Nostra. Sous son règne, Cosa Nostra cesse les attentats et les meurtres spectaculaires et se fait discrète pour se recentrer sur des activités plus lucratives.
Jeunesse
Il est né et a grandi à Corleone, troisième de sept frères nés dans une famille de paysans. Provenzano quitte l'école à dix ans sans avoir terminé son primaire. Il travaille dans les champs et rejoint la Mafia à la fin de son adolescence, en commençant par voler du bétail et de la nourriture pour le compte de Michele Navarra, chef de la famille mafieuse de Corleone de l'époque.
Il est réformé du service militaire en 1955 à cause d'un « profil inadapté », ce qui lui permet de poursuivre son commerce de boucher clandestin. En 1956, il participe à son premier règlement de comptes à main armée, dont il sort avec une blessure à la tête et pour lequel il est mis en examen une première fois.
Provenzano devient proche de Luciano Leggio, un mafieux jeune et ambitieux, qui entre en guerre contre Navarra au milieu des années 1950. En août 1958, Provenzano est l'un des 14 hommes de Leggio qui se sont mis en embuscade et assassinent Michele Navarra.
Leggio devient parrain. Au cours des cinq années suivantes, Provenzano aide Leggio à traquer et à tuer un grand nombre de partisans survivants de Navarra. C'est à cette époque qu'il gagne son surnom de « tracteur ». Car selon RFI « Il labourait partout où il passait. Il était comme Attila, après lui, l'herbe ne repoussait plus », comme le notifie l'un de ses complices.
Clandestinité et ascension au sein de Cosa Nostra
En mai 1963, Provenzano entre dans la clandestinité après l'échec d'une tentative d'assassinat contre le mafioso Francesco Paolo Streva, homme de main de Navarra. À cette époque, il ne craignait pas la police, mais la vendetta lancée par la mafia. Leggio dit de Provenzano: "Il tire comme un dieu, mais malheureusement, il a une cervelle d'oiseau". Le 10 septembre 1963, un mandat d'arrêt est émis contre Provenzano pour la tentative d'assassinat contre Streva et association mafieuse. Dès lors, Provenzano, comme le reste des Corleonesi, passera la majeure partie de sa vie dans la clandestinité. En 1974, Leggio fut arrêté et emprisonné à vie pour l'assassinat de Michele Navarra, laissant effectivement Totò Riina prendre sa succession. Provenzano devient le commandant en second des Corleonesi, le bras droit de Riina.
Le 10 décembre 1969, Provenzano participe au massacre de Viale Lazio avec le meurtre de Michele Cavataio et de ses trois gardes du corps pour son rôle dans la première guerre de la mafia. Mais l'attaque tourne mal. Avant de mourir, Cavataio riposte et tue Calogero Bagarella (un des frères aînés de Leoluca Bagarella, lui-même le beau-frère de Totò Riina). Selon la légende, Provenzano aurait sauvé sa vie avec sa mitraillette Beretta 38/A et aurait gagné une réputation de tueur. Cependant, selon Gaetano Grado, l'un des participants au massacre qui, plus tard, est devenu un témoin du gouvernement, Provenzano a failli faire rater l'attaque en tirant trop tôt. Il est le parrain du maire de Palerme en 1970-71, Vito Ciancimino (qui devint en 1992 le premier politicien à être condamné à la suite des révélations de Tommaso Buscetta).
Pendant le règne de Riina comme parrain, les autorités pensent que Provenzano faisait fonctionner en coulisse l'aspect financier des entreprises criminelles que lui et Riina orchestraient par le biais de sociétés écran et de différents prête-noms. Ils percevaient des commissions sur les travaux publics, le trafic d'armes mais surtout sur le trafic d'héroïne (la French Connection). On ne sait pas dans quelle mesure Provenzano a participé à la deuxième guerre de la mafia de 1981-82, initiée par Riina, qui a entraîné la mort de clans Badalamenti-Bontate-Inzerillo et a fait des Corleonesi la faction dominante de Cosa Nostra.
Capo di tutti Capi : Chef de Cosa Nostra
Salvatore Riina est arrêté en janvier 1993 et est condamné à vie pour avoir ordonné des dizaines de meurtres, dont les deux célèbres attentats à la bombe de 1992 (le massacre de Capaci et celui de via D'Amelio) qui ont tué les procureurs Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, chargés du maxi-Procès du milieu des années 1980. Provenzano a été condamné par contumace pour les mêmes meurtres.
Bernardo Provenzano devient le chef de la famille des Corleonesi, et le capo di tutti capi de toute la Cosa Nostra mais il avait entretenu des relations conflictuelles avec Leoluca Bagarella, autre patron Corleonesi de la « cupola », pour la stratégie meurtrière de Bagarella. Parce qu'il se sent puissant et invulnérable, sa femme et ses deux enfants, qui l'avaient suivi dans la clandestinité, réapparaissent et reviennent vivre à Corleone. Dès lors, les autorités le croient mort. Mais en 1993, il envoie une lettre dans laquelle il désigne ses avocats pour un futur procès le concernant. En 1995, Provenzano a presque été arrêté par les carabiniers avec l'aide du l'informateur Luigi Ilardo mais les carabiniers n'étaient autorisés et Ilardo a été tué le 10 mai 1996. La traque reprend, il faudra 11 ans de plus pour l'interpeller.
Ses treize années de commandement suprême sont surnommées « Pax Mafiosa » car Provenzano change de tactique par rapport à Riina : il comprend que la guerre avec l'État est néfaste à l'organisation. Il ordonne donc la fin des attentats et des meurtres spectaculaires dans le but d'endormir l'attention des autorités et ainsi mieux pénétrer la société sicilienne. Il espère ainsi faire modifier le régime carcéral, le 41-bis, extrêmement dur pour les cadres de Cosa Nostra.
Inculpé dans des centaines de meurtres et massacres, il a été condamné à de nombreuses perpétuités dans les procès antimafia depuis le début des années 1980 par les « repentis ».
La plupart de ses collaborateurs des clans corleonais ne connaissaient pas son visage. Il ne communiquait que par des messages codés sur papier avec ses hommes de confiance.
Arrestation
Fugitif depuis 1963, la dernière photo de lui datait de 1959 où il porte un costume pour la Saint-Valentin avec de la gomina dans les cheveux. Un portrait-robot avait pu être établi en 2005 grâce aux témoignages des médecins d'une clinique à Marseille, où il avait été soigné plusieurs semaines fin 2002 pour une tumeur à la prostate remboursée par la sécurité sociale italienne, alors qu'il est fugitif. Il se fait passer pour un boulanger. Les autorités ne connaissent que trois éléments : son poids, sa taille et une cicatrice qu'il a au cou.
Après des remontées de filières criminelles entre la Belgique et l'Italie entre 2003 et 2006 et l'installation de micros dans tous les alentours de Corleone, même dans les oliviers, à l'issue de 43 ans de cavale, Provenzano a finalement été arrêté le 11 avril 2006 dans une ferme à Montagna dei Cavalli, à trois kilomètres de Corleone en Sicile par Renato Cortese, chef de la police palermitaine affectée à la traque des chefs mafieux, après une traque de huit ans.
L'arrestation de Bernardo Provenzano marque la fin d'un contrôle hiérarchisé de la mafia sicilienne, au profit du retour à un ensemble de clans fidèles à leurs chefs mais réticents à suivre un chef unique. Provenzano n'ayant pas désigné de successeurs, la lutte de pouvoir entre les clans reprend et Salvatore Lo Piccolo et ses alliés s'affrontent aux derniers représentants du Clan des Corleonesi jusqu'à son arrestation en novembre 2007.
Procès
Le 28 mai 2007 s'ouvre devant la cour d'assises de Palerme le procès des deux chefs de la mafia sicilienne, Bernardo Provenzano et Toto Riina. Les faits remontent à la fusillade survenue le 10 décembre 1969 et connue comme le « massacre de Viale Lazio », dont il est considéré être l'un des acteurs directs et qui a permis au clan des Corléonais de Provenzano et de Riina d'éliminer le chef Michele Cavataio et 6 hommes de Cosa Nostra à Palerme.
Âgé de 74 ans, il a été condamné seulement par ce crime parce qu'auparavant il a été déjà condamné à 12 perpétuités par contumace dans le Maxi-procès et pour les massacres des juges antimafia Giovanni Falcone et Paolo Borsellino en 1992 ordonnés par Riina, Provenzano et autres Corleonesi.
Fin 2009, le général Mario Mori, ex-chef du Raggruppamento operativo speciale des carabinieri puis directeur du SISDE (it), fut inculpé, étant accusé d'avoir délibérément retardé la capture de Provenzano. Ce procès est lié de près aux révélations faites par Massimo Ciancimino, le fils de l'ex-maire de Palerme.
Incarcération et mort
Il est incarcéré dans différentes prisons de haute sécurité d'Italie, sans radio, ni télévision. Sa santé commence à décliner. En 2011, on lui détecte un cancer de la vessie. En 2012, il tente de se suicider en s'étouffant avec un sac plastique. Il souffre aussi de la maladie de Parkinson. Des images de caméras de surveillance sont diffusées à la télévision. On le voit en pleine confusion mentale alors qu'exceptionnellement, il a pu rencontrer sa famille. Il décède le 13 juillet 2016 à l'hôpital pénitentiaire de Milan
|