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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Tommaso Buscetta, né le 13 juillet 1928 à Palerme et mort le 2 avril 2000 en Floride est un mafioso sicilien. Ayant été actif en Amérique comme en Italie, il était surnommé « le boss des deux mondes ».
Bien qu’il n’ait pas été le premier pentito (repenti de la Mafia) dans le programme italien de protection des témoins, il est largement reconnu comme le premier d’importance à avoir brisé l’omerta. De nombreux mafiosi ont suivi son exemple. En 2019 sort le film Le Traître relatant son histoire et sa repentance.
Biographie
Fils d'un artisan verrier, Buscetta est le plus jeune d’une famille de 17 enfants élevés dans un quartier très pauvre de Palerme dont il s’est extirpé en démarrant une carrière précoce dans le crime organisé. Il commence à s’impliquer dans la Mafia en 1945, et l’année suivante, il est initié au sein de la famille de Porta Nuova, famille qui fera partie de la fraction Corleonesi dans les années 1980, lors de la Seconde Guerre de la Mafia, mais dont Tommaso Buscetta sera dans la fraction dit des "perdants", car il sera proche des Bontade et des Inzerillo. Son premier chef est Giuseppe « Pippo » Calò. Il fait alors ses premières armes essentiellement dans la contrebande de cigarettes.
Après le massacre de Ciaculli en 1963, épisode déterminant de la « première guerre de la Mafia », Buscetta fuit aux États-Unis, où la famille Gambino l’aide à démarrer une affaire de pizzas. En 1968, il est condamné pour double meurtre en Italie par contumace.
En 1970, Buscetta est arrêté à New York. Les autorités italiennes n’ayant pas réclamé son extradition, il est relâché. Buscetta part au Brésil où il met en place un réseau de trafic de drogue. En 1972, il est arrêté et torturé par les autorités du régime militaire brésilien puis extradé vers l’Italie, où il entame une peine de prison à perpétuité. En 1980, lors d’une permission de sortie, il fuit de nouveau vers le Brésil, échappant ainsi à la Seconde Guerre de la Mafia sur le point d’être déclenchée par le clan des Corleonesi de Toto Riina. Celle-ci cause la mort de nombreux amis et alliés de Buscetta, dont le chef Stefano Bontate. Ne pouvant atteindre Buscetta réfugié au Brésil, Toto Riina fait assassiner les deux fils, le frère, le gendre et quatre neveux de celui-ci, tous étrangers à la Mafia.
Arrêté une nouvelle fois en 1983, au Brésil, Buscetta est interrogé et rencontre le juge Giovanni Falcone, en 1984, à Brasilia. Il est alors renvoyé en Italie. Il commet une tentative de suicide. Il paraît dès lors profondément dégoûté de la Mafia. Ne pouvant venger l'assassinat des siens, Buscetta se décide à répondre aux questions du juge Giovanni Falcone. Décidé à donner toutes les informations qui permettront l'arrestation de Toto Riina, il commence sa « carrière » de pentito, de repenti, dont les témoignages seront cruciaux. Deux mois de conversations tenues dans le plus grand secret permettent à la police de comprendre enfin le fonctionnement de Cosa Nostra et de lancer simultanément trois cent quatre-vingt-quinze mandats d'arrêt.
Buscetta est le témoin clé dans le Maxi-Procès qui aboutit à la condamnation de près de 350 mafiosi. Il révèle l’existence et le fonctionnement de la Cupola (la Commission de la Mafia sicilienne). Il donne à Falcone les éléments pour affirmer que Cosa Nostra est une structure hiérarchique unifiée dirigée par la Commission, et que ses chefs, qui ne se salissent pas les mains en personne, peuvent être tenus pour responsables des activités criminelles commises au profit de l’organisation. Ces prémices sont connues sous le nom de « théorème de Buscetta » et sa reconnaissance légale a été confirmée par la sentence, en dernière instance du Maxi-Procès, par la cour de cassation italienne en janvier 1992, quelques mois avant les assassinats par la Mafia des juges Falcone et Borsellino.
Le témoignage de Buscetta au procès de la Pizza Connection, à New York, au milieu des années 1980, permet la condamnation de centaines de mafiosi aux États-Unis et en Italie, dont Gaetano Badalamenti.
En récompense de cette aide, Buscetta a pu vivre aux États-Unis sous une nouvelle identité, grâce au programme de protection des témoins. Il aurait eu recours à la chirurgie esthétique pour mieux dissimuler son identité réelle. Il est apparu dans plusieurs documentaires, interviewé par des journalistes, mais son visage y était flouté ou pixellisé.
Les juges et les policiers ont décrit Buscetta comme quelqu’un de très poli et intelligent, quoique parfois enclin à la vanité. Comme la plupart des repentis, Buscetta distillait la vérité avec parcimonie. Il a prétendu qu’il n’avait jamais été impliqué dans un trafic de drogue, bien qu’il se soit contredit en disant une fois que tout le monde dans la Mafia était impliqué dans la drogue sans préciser cette fois-là qu’il y faisait exception. Initialement, il a nié avoir tué qui que ce soit, mais il a plus tard admis à la télévision qu’il était un meurtrier.
Enzo Biagi publie en 1986 un livre sur Buscetta. En 1988, la RAI diffuse une interview par Biagi de Buscetta filmé en ombre chinoise. Ils se revoient à New York le 21 juillet 1992 après les assassinats des juges Falcone et Borsellino. En 2000, Biagi dit de lui :
« Il ne m'a probablement pas tout dit, mais je suis sûr qu'il ne m'a jamais menti. »
Certains des mensonges de Buscetta ont des motivations compréhensibles. Dans les années 1980, il dit qu’il n’a aucune connaissance des liens que divers hommes politiques, comme Salvo Lima et Giulio Andreotti ont avec la Mafia. Cependant, dans les années 1990, il admet avoir eu connaissance de tels liens, mais qu’il avait prétendu le contraire parce que les personnalités politiques concernées étaient encore aux affaires, et qu’il avait craint pour sa vie, malgré le programme de protection des témoins.
Ce n’est qu’après les assassinats des juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, en 1992, que Buscetta décide de parler des liens entre la Mafia et les personnalités politiques. Le 16 novembre 1992, Buscetta témoigne devant la Commission parlementaire antimafia présidée par Luciano Violante sur les liens entre Cosa Nostra et Salvo Lima ainsi que Giulio Andreotti. Il indique que Salvo Lima était le contact de la Mafia dans la politique italienne. « Salvo Lima était, en fait, l'homme politique vers qui Cosa Nostra se tournait le plus souvent pour résoudre les problèmes de l’organisation dont la solution résidait à Rome », a affirmé Buscetta.
Au tribunal, Buscetta a également dessiné avec beaucoup de détails les échanges secrets qui liaient des personnalités politiques et la Mafia. Il a déclaré : « Ce n’est pas Cosa Nostra qui contacte l'homme politique. Au lieu de cela, un membre de Cosa Nostra dit : ce président est à moi (è cosa mia), et si vous avez besoin d’une faveur, vous devez vous adresser à moi. En d’autres termes, la personne de Cosa Nostra maintient une sorte de monopole sur cet homme politique. Chaque responsable de famille dans la Mafia sélectionne un homme dont les caractéristiques semblent déjà faire de lui quelqu’un d’approchable. Oubliez l’idée qu’un quelconque pacte est conclu au préalable. Au contraire, on va vers ce candidat et on dit : « Onorevole, je peux faire ceci et cela pour vous, et nous espérons que quand vous serez élu, vous vous souviendrez de nous. » Le candidat gagne et il a une dette à rembourser. Vous lui dites : « Nous avons besoin de cela, le ferez-vous ou non ? ». L'homme politique comprend immédiatement et agit toujours en conséquence ».
Quand un autre mafioso, Salvatore Cancemi, confesse à Buscetta, lors d’un procès en 1993, qu’il a étranglé les deux fils de Buscetta, ce dernier lui pardonne et lui dit qu’il sait qu’il ne pouvait pas refuser cet ordre.
Buscetta s’est marié trois fois et a eu huit enfants. Après avoir trompé sa première femme, il a été brièvement suspendu de la Mafia, l’adultère étant prohibé par le code d’honneur des mafiosi. En prison dans les années 1970, il apprend que son chef veut l’exclure pour de bon de la Mafia à cause de son comportement avec ses femmes.
Lorsqu'il part vivre au Brésil en 1982 avec sa troisième épouse et ses derniers enfants, il abandonne ses deux fils ainés, Benedetto Buscetta et Antonio Buscetta, qui seront torturés par la Mafia qui veut savoir où se cache leur père. Ses deux fils seront assassinés et leurs corps dissous dans de l’acide le 11 septembre 1982 par des membres de la Mafia qu'ils côtoyaient depuis leur enfance. En fait, ils ne connaissaient pas le lieu où se trouvait leur père.
Buscetta meurt d’un cancer en Floride en 2000, âgé de 71 ans, après avoir vécu paisiblement ses dernières années aux États-Unis.
Il est enterré aux côtés de son fils Stefano (décédé en 2007 dans un accident de moto), mais tous deux sont inhumés sous une fausse identité.
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Vincenzo Gioacchino Raffaele Luigi Pecci, né le 2 mars 1810 à Carpineto Romano et mort le 20 juillet 1903 à Rome, est le 256e évêque de Rome et donc « successeur de Pierre » et pape de l'Église catholique, qu'il gouverna sous le nom de Léon XIII (nom latin : Leo XIII ; nom italien : Leone XIII) de 1878 à 1903. Il est enterré dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de Rome.
Son pontificat aura été l'un des plus longs de l'histoire, avec ceux de Pie IX et de Jean-Paul II. Ce pontificat est marqué par diverses initiatives, notamment 86 encycliques, la relance des études thomistes et surtout l'encyclique Rerum novarum (1891), consacrée à la doctrine sociale de l'Église catholique.
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Bernardo Provenzano, né le 31 janvier 1933 à Corleone en Sicile et mort le 13 juillet 2016 à Milan, est un criminel italien, membre dirigeant de la mafia sicilienne Cosa nostra, surnommé « Le tracteur », puis « Le Comptable ».
Il entre dans la clandestinité en 1963 pour être arrêté en 2006, soit une cavale de près de 43 ans. Durant cette période, il devient le bras droit de Toto Riina et tous deux prennent l'ascendant sur les familles palermitaines durant la seconde guerre de la mafia dans les années 1980. Lorsque Riina est arrêté en 1993, Provenzano devient Capo di tutti capi (Chef de tous les chefs) de Cosa Nostra. Sous son règne, Cosa Nostra cesse les attentats et les meurtres spectaculaires et se fait discrète pour se recentrer sur des activités plus lucratives.
Jeunesse
Il est né et a grandi à Corleone, troisième de sept frères nés dans une famille de paysans. Provenzano quitte l'école à dix ans sans avoir terminé son primaire. Il travaille dans les champs et rejoint la Mafia à la fin de son adolescence, en commençant par voler du bétail et de la nourriture pour le compte de Michele Navarra, chef de la famille mafieuse de Corleone de l'époque.
Il est réformé du service militaire en 1955 à cause d'un « profil inadapté », ce qui lui permet de poursuivre son commerce de boucher clandestin. En 1956, il participe à son premier règlement de comptes à main armée, dont il sort avec une blessure à la tête et pour lequel il est mis en examen une première fois.
Provenzano devient proche de Luciano Leggio, un mafieux jeune et ambitieux, qui entre en guerre contre Navarra au milieu des années 1950. En août 1958, Provenzano est l'un des 14 hommes de Leggio qui se sont mis en embuscade et assassinent Michele Navarra.
Leggio devient parrain. Au cours des cinq années suivantes, Provenzano aide Leggio à traquer et à tuer un grand nombre de partisans survivants de Navarra. C'est à cette époque qu'il gagne son surnom de « tracteur ». Car selon RFI « Il labourait partout où il passait. Il était comme Attila, après lui, l'herbe ne repoussait plus », comme le notifie l'un de ses complices.
Clandestinité et ascension au sein de Cosa Nostra
En mai 1963, Provenzano entre dans la clandestinité après l'échec d'une tentative d'assassinat contre le mafioso Francesco Paolo Streva, homme de main de Navarra. À cette époque, il ne craignait pas la police, mais la vendetta lancée par la mafia. Leggio dit de Provenzano: "Il tire comme un dieu, mais malheureusement, il a une cervelle d'oiseau". Le 10 septembre 1963, un mandat d'arrêt est émis contre Provenzano pour la tentative d'assassinat contre Streva et association mafieuse. Dès lors, Provenzano, comme le reste des Corleonesi, passera la majeure partie de sa vie dans la clandestinité. En 1974, Leggio fut arrêté et emprisonné à vie pour l'assassinat de Michele Navarra, laissant effectivement Totò Riina prendre sa succession. Provenzano devient le commandant en second des Corleonesi, le bras droit de Riina.
Le 10 décembre 1969, Provenzano participe au massacre de Viale Lazio avec le meurtre de Michele Cavataio et de ses trois gardes du corps pour son rôle dans la première guerre de la mafia. Mais l'attaque tourne mal. Avant de mourir, Cavataio riposte et tue Calogero Bagarella (un des frères aînés de Leoluca Bagarella, lui-même le beau-frère de Totò Riina). Selon la légende, Provenzano aurait sauvé sa vie avec sa mitraillette Beretta 38/A et aurait gagné une réputation de tueur. Cependant, selon Gaetano Grado, l'un des participants au massacre qui, plus tard, est devenu un témoin du gouvernement, Provenzano a failli faire rater l'attaque en tirant trop tôt. Il est le parrain du maire de Palerme en 1970-71, Vito Ciancimino (qui devint en 1992 le premier politicien à être condamné à la suite des révélations de Tommaso Buscetta).
Pendant le règne de Riina comme parrain, les autorités pensent que Provenzano faisait fonctionner en coulisse l'aspect financier des entreprises criminelles que lui et Riina orchestraient par le biais de sociétés écran et de différents prête-noms. Ils percevaient des commissions sur les travaux publics, le trafic d'armes mais surtout sur le trafic d'héroïne (la French Connection). On ne sait pas dans quelle mesure Provenzano a participé à la deuxième guerre de la mafia de 1981-82, initiée par Riina, qui a entraîné la mort de clans Badalamenti-Bontate-Inzerillo et a fait des Corleonesi la faction dominante de Cosa Nostra.
Capo di tutti Capi : Chef de Cosa Nostra
Salvatore Riina est arrêté en janvier 1993 et est condamné à vie pour avoir ordonné des dizaines de meurtres, dont les deux célèbres attentats à la bombe de 1992 (le massacre de Capaci et celui de via D'Amelio) qui ont tué les procureurs Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, chargés du maxi-Procès du milieu des années 1980. Provenzano a été condamné par contumace pour les mêmes meurtres.
Bernardo Provenzano devient le chef de la famille des Corleonesi, et le capo di tutti capi de toute la Cosa Nostra mais il avait entretenu des relations conflictuelles avec Leoluca Bagarella, autre patron Corleonesi de la « cupola », pour la stratégie meurtrière de Bagarella. Parce qu'il se sent puissant et invulnérable, sa femme et ses deux enfants, qui l'avaient suivi dans la clandestinité, réapparaissent et reviennent vivre à Corleone. Dès lors, les autorités le croient mort. Mais en 1993, il envoie une lettre dans laquelle il désigne ses avocats pour un futur procès le concernant. En 1995, Provenzano a presque été arrêté par les carabiniers avec l'aide du l'informateur Luigi Ilardo mais les carabiniers n'étaient autorisés et Ilardo a été tué le 10 mai 1996. La traque reprend, il faudra 11 ans de plus pour l'interpeller.
Ses treize années de commandement suprême sont surnommées « Pax Mafiosa » car Provenzano change de tactique par rapport à Riina : il comprend que la guerre avec l'État est néfaste à l'organisation. Il ordonne donc la fin des attentats et des meurtres spectaculaires dans le but d'endormir l'attention des autorités et ainsi mieux pénétrer la société sicilienne. Il espère ainsi faire modifier le régime carcéral, le 41-bis, extrêmement dur pour les cadres de Cosa Nostra.
Inculpé dans des centaines de meurtres et massacres, il a été condamné à de nombreuses perpétuités dans les procès antimafia depuis le début des années 1980 par les « repentis ».
La plupart de ses collaborateurs des clans corleonais ne connaissaient pas son visage. Il ne communiquait que par des messages codés sur papier avec ses hommes de confiance.
Arrestation
Fugitif depuis 1963, la dernière photo de lui datait de 1959 où il porte un costume pour la Saint-Valentin avec de la gomina dans les cheveux. Un portrait-robot avait pu être établi en 2005 grâce aux témoignages des médecins d'une clinique à Marseille, où il avait été soigné plusieurs semaines fin 2002 pour une tumeur à la prostate remboursée par la sécurité sociale italienne, alors qu'il est fugitif. Il se fait passer pour un boulanger. Les autorités ne connaissent que trois éléments : son poids, sa taille et une cicatrice qu'il a au cou.
Après des remontées de filières criminelles entre la Belgique et l'Italie entre 2003 et 2006 et l'installation de micros dans tous les alentours de Corleone, même dans les oliviers, à l'issue de 43 ans de cavale, Provenzano a finalement été arrêté le 11 avril 2006 dans une ferme à Montagna dei Cavalli, à trois kilomètres de Corleone en Sicile par Renato Cortese, chef de la police palermitaine affectée à la traque des chefs mafieux, après une traque de huit ans.
L'arrestation de Bernardo Provenzano marque la fin d'un contrôle hiérarchisé de la mafia sicilienne, au profit du retour à un ensemble de clans fidèles à leurs chefs mais réticents à suivre un chef unique. Provenzano n'ayant pas désigné de successeurs, la lutte de pouvoir entre les clans reprend et Salvatore Lo Piccolo et ses alliés s'affrontent aux derniers représentants du Clan des Corleonesi jusqu'à son arrestation en novembre 2007.
Procès
Le 28 mai 2007 s'ouvre devant la cour d'assises de Palerme le procès des deux chefs de la mafia sicilienne, Bernardo Provenzano et Toto Riina. Les faits remontent à la fusillade survenue le 10 décembre 1969 et connue comme le « massacre de Viale Lazio », dont il est considéré être l'un des acteurs directs et qui a permis au clan des Corléonais de Provenzano et de Riina d'éliminer le chef Michele Cavataio et 6 hommes de Cosa Nostra à Palerme.
Âgé de 74 ans, il a été condamné seulement par ce crime parce qu'auparavant il a été déjà condamné à 12 perpétuités par contumace dans le Maxi-procès et pour les massacres des juges antimafia Giovanni Falcone et Paolo Borsellino en 1992 ordonnés par Riina, Provenzano et autres Corleonesi.
Fin 2009, le général Mario Mori, ex-chef du Raggruppamento operativo speciale des carabinieri puis directeur du SISDE (it), fut inculpé, étant accusé d'avoir délibérément retardé la capture de Provenzano. Ce procès est lié de près aux révélations faites par Massimo Ciancimino, le fils de l'ex-maire de Palerme.
Incarcération et mort
Il est incarcéré dans différentes prisons de haute sécurité d'Italie, sans radio, ni télévision. Sa santé commence à décliner. En 2011, on lui détecte un cancer de la vessie. En 2012, il tente de se suicider en s'étouffant avec un sac plastique. Il souffre aussi de la maladie de Parkinson. Des images de caméras de surveillance sont diffusées à la télévision. On le voit en pleine confusion mentale alors qu'exceptionnellement, il a pu rencontrer sa famille. Il décède le 13 juillet 2016 à l'hôpital pénitentiaire de Milan
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Adolfo Celi [aˈdolfo ˈt͡ʃeːli] est un acteur italien né le 27 juillet 1922 à Messine, en Sicile, et mort le 19 février 1986 à Sienne, en Toscane.
Il passe quinze ans de sa vie au Brésil, où il commence sa carrière théâtrale. À son retour dans le cinéma européen, il incarne souvent des personnages maléfiques et puissants, notamment dans L'Homme de Rio (1964) de Philippe de Broca avec Jean-Paul Belmondo, Opération Tonnerre (1965), de Terence Young avec Sean Connery en James Bond, Danger : Diabolik ! (1968) de Mario Bava avec Michel Piccoli et John Phillip Law en Diabolik ou L'Empire du crime (1972) de Fernando Di Leo avec Luciana Paluzzi, Henry Silva et Woody Strode. Il fait également partie de la bande de la comédie à l'italienne Mes chers amis (1975) et ses deux suites, à l'instar de Duilio Del Prete, Gastone Moschin, Philippe Noiret et Ugo Tognazzi.
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Lorenzo Corsini, né le 7 avril 1652 à Florence et mort le 6 février 1740 à Rome, est le 246e évêque de Rome, et donc pape de l’Église catholique qu'il gouverna de 1730 à 1740 sous le nom de Clément XII (en latin Clemens XII, en italien Clemente XII).
Biographie
Il est issu d'une célèbre famille dont était membre saint André Corsini. Après des études au 'Collegio romano' des Jésuites de Rome, Lorenzo Corsini obtient un doctorat en droit à l'université de Pise. Créé cardinal par Clément XI au titre de Santa Susanna et élu pape le 12 juillet 1730, succédant à Benoît XIII. Très âgé lors de son élection - il avait 78 ans - il devient presque totalement aveugle à partir de 1732 et paralysé. Cependant ses facultés intellectuelles intactes et un bon jugement sur les personnes lui font choisir un entourage compétent lui assurant un brillant pontificat. Clément XII commence par atténuer la corruption de certains bénédictins, et il améliore l'efficacité du gouvernement des États pontificaux, bien qu'on lui ait reproché la création d'une loterie comme moyen de lever des fonds.
Dans ses rapports avec les puissances politiques de l'époque, Clément reçoit les mêmes humiliations que la plupart des papes de ce siècle. Le prestige de la papauté est en déclin. Son droit de suzerain sur Parme est ignoré, et les Bourbons s'allient avec les Habsbourg contre la papauté.
Il refuse de revenir sur la bulle Unigenitus condamnant le jansénisme et canonise Vincent de Paul (1737), un opposant irréductible des jansénistes. Clément XII condamne également la franc-maçonnerie, en 1738, par la bulle In eminenti apostolatus specula. Par ailleurs, il reçoit dans l'Église catholique un grand nombre de chrétiens coptes qui ont voulu abjurer le monophysisme. Tout en soutenant le travail missionnaire en Extrême-Orient il renouvelle en 1735 la prohibition des Rites chinois édictée par son prédécesseur Clément XI, tout en ouvrant une nouvelle enquête à ce sujet.
Il continue la politique d'aménagement et modernisation de la ville de Rome initiée par ses prédécesseurs. On lui doit notamment la construction de la célèbre fontaine de Trévi, l’enrichissement de la bibliothèque vaticane et l'agrandissement du musée du Capitole et des musées du Vatican.
Il meurt le 6 février 1740 à 9 heures 30, au palais du Quirinal, de complications de la goutte. Il a 87 ans. Sa dépouille est inhumée le 20 juillet 1742 dans la chapelle Corsini de la basilique Saint-Jean-de-Latran. Son tombeau est l'œuvre des sculpteurs Maini et Monaldi.
Bulles
du 7 des Calendes de juin 1736 - Pourvoit François Jules de Novy comme abbé de l'Abbaye Notre-Dame de Valsaintes et qui était déjà en possession de l'Abbaye Sainte-Marie de Villelongue.
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Didius Julianus (Imperator Caesar Marcus Didius Severus Julianus Augustus) (30 janvier 133-1er juin 193) est un empereur romain qui régna du 28 mars au 1er juin 193.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Didius_Julianus | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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Romano Prodi, né le 9 août 1939 à Scandiano, est un économiste et homme d'État italien, membre du Parti démocrate (PD).
Ministre de l'Industrie entre 1978 et 1979, il dirige ensuite à deux reprises l'Institut de reconstruction industrielle (IRI), dont il assure avec succès le démantèlement. En 1995, il fonde la coalition de centre gauche « L'Olivier », qu'il conduit à la victoire aux élections anticipées de 1996.
Il est alors nommé président du Conseil des ministres, poste auquel il est contraint de renoncer au bout de deux ans seulement. Toutefois, en 1999, il est désigné président de la Commission européenne, en remplacement de Jacques Santer. Au cours de son mandat de cinq ans, il mène à bien l'élargissement de l'Union européenne de 2004, qui voit dix pays rejoindre l'UE.
Un an après avoir quitté cette fonction, il remporte les premières primaires citoyennes italiennes, organisées pour choisir le chef de file de L'Union, une vaste coalition de centre gauche et de gauche. L'alliance remportant, sur le fil, les élections générales d'avril 2006, il retrouve la présidence du Conseil. La fragilité de la coalition conduit le gouvernement à être mis en minorité au Sénat en février 2007, mais Prodi finit par conserver la confiance des deux chambres.
Élu président du nouveau Parti démocrate (PD) en octobre 2007, il est obligé de démissionner de la présidence du Conseil, en janvier 2008, après avoir perdu un vote de confiance à la chambre haute, du fait du retrait d'un petit parti de la majorité. Pour les élections anticipées d'avril, il laisse le leadership électoral à Walter Veltroni. À l'issue du scrutin, qui voit la défaite du centre gauche, il renonce à présider le PD et se retire du devant de la scène politique.
En 2013, désigné candidat à la présidence de la République par la coalition de centre gauche, il manque d'être élu chef de l'État lors du quatrième tour de scrutin. Après cet échec, Prodi quitte le PD et met un terme à sa carrière politique.
Son frère Vittorio Prodi est aussi un homme politique.
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Giovanni Battista Montini, né le 26 septembre 1897 à Concesio, près de Brescia, ville de Lombardie dans l'archidiocèse de Milan (Royaume d'Italie), et mort le 6 août 1978 à Castel Gandolfo, est un prélat catholique italien, élu pape le 21 juin 1963 sous le nom de Paul VI (en latin Paulus VI, en italien Paolo VI). En qualité d'évêque de Rome, il est le 262e pape de l'Église catholique, et son pontificat s'étend de 1963 jusqu'à sa mort en 1978.
Il est béatifié le 19 octobre 2014, puis canonisé le 14 octobre 2018. Il est fêté le 29 mai.
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Calixte III (Alonso de Borja i Llançol, plus connu sous le nom de Alfonso Borgia), né à Canals dans le royaume de Valence le 31 décembre 1378, mort le 6 août 1458 à Rome, est le 209e pape de l'Église catholique, élu le 8 avril 1455. Âgé de 76 ans, cardinal espagnol, évêque de Valence, candidat de compromis, il est couronné le 20. Il est généralement jugé comme faible, en particulier à cause de son népotisme.
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