Un éléphanteau squelettique meurt en se cassant les jambes dans un zoo thaïlandais

Dumbo, l’éléphanteau squelettique du zoo de Phuket, dont le sort avait ému les internautes, est mort . il avait 3 ans

Pourquoi National Geographic publie une grande enquête sur le tourisme animalier

Amateurs de selfies ou non, les touristes aiment s'aventurer au plus près des animaux exotiques. Notre enquête lève le voile sur l'envers du décor et sur les pratiques abusives omniprésentes.

 Plai Thong Bai est âgé d'un demi-siècle, il est célèbre à travers toute la Thaïlande suite à son apparition dans des publicités pour la bière Chang. Lorsqu'il est loué pour des festivals ou des soirées, il est souvent peint de divers motifs comme ceux de la photographie ci-dessus. Dans l'enclos où il vit, une chaîne entrave ses pattes avant.

 Cet article apparaît dans l'édition juin 2019 du magazine National Geographic. Tout le monde aime les animaux. National Geographic en est l'exemple parfait, nos photos d'animaux comptent parmi les plus aimées par nos abonnés sur Instagram, les articles sur les animaux attirent de nombreux visiteurs sur notre site Web et les pages de notre magazine regorgent de photos d'animaux en tous genres.

Pourtant, sans le vouloir, cet amour pour les animaux a parfois des conséquences dramatiques sur leur vie. En juin, nous partons à la découverte du secteur florissant du tourisme de faune qui permet à chacun d'admirer et de soutenir les animaux lorsqu'il est mené de façon responsable, mais qui peut rapidement se transformer en un tourisme d'exploitation induisant de graves conséquences pour la faune.

Nous avons envoyé la journaliste Natasha Daly et la photographe Kirsten Luce parcourir le monde pour mener une enquête sur la vie des animaux en captivité après le passage des touristes amateurs de selfies. Ce qu'ils ont découvert vous brisera le cœur. Dans certaines attractions organisées par des opérateurs peu scrupuleux, les touristes n'ont aucune idée du traitement abusif infligé aux animaux qui leur apportent tant de joie.

Ils « ne savent pas… que les éléphants acceptent d'être montés et de se donner en spectacle sans blesser personne uniquement parce qu'ils ont été 'brisés' étant bébés, » rapporte Natasha Daly.« Ou encore que les paresseux d'Amazonie capturés illégalement dans la jungle meurent la plupart du temps au bout de quelques semaines de captivité. »

Ces découvertes choquantes ne s'arrêtent pas là, notre journaliste s'est aperçue que les éléphants d'un complexe « écotouristique », dans lequel les visiteurs peuvent admirer des animaux se promenant en liberté, sont les mêmes éléphants qui emmènent des touristes en balade et réalisent des numéros à quelques kilomètres de là, parfois sous la menace de crochets en métal. Le tourisme de faune n'a rien de neuf. Il est toutefois urgent de passer en revue ces pratiques en raison de leur popularité sur les réseaux sociaux.

Qui n'aimerait pas câliner un bébé tigre et immortaliser l'instant par une photo ?

Personne, jusqu'à ce que la vérité n'éclate : les tigreaux sont privés de leur mère quelques jours après leur naissance afin qu'elle puisse être rapidement à nouveau inséminée. Et personne ne sait réellement ce qu'il advient des bébés tigres lorsqu'ils deviennent indomptables à l'adolescence. Comme notre enquête le démontre, ce secteur tire bien trop souvent profit de l'amour des touristes pour les animaux alors même qu'il exploite ces derniers à des fins lucratives dès leurs premiers pas et jusqu'à leur dernier souffle.

Avec la série d'articles du mois de juin sur l'exploitation des animaux et le travail permanent de notre équipe Wildlife Watch, nous espérons donner à ce sujet à la fois difficile et essentiel toute l'attention qu'il mérite. C'est la première étape vers l'assurance d'un heureux dénouement pour tous ces animaux. Merci de lire National Geographic. Wildlife Watch est un projet d'articles d'investigation commun à la National Geographic Society et à National Geographic Partners. Ce projet s'intéresse à l'exploitation et à la criminalité liées aux espèces sauvages. Retrouvez d'autres articles de Wildlife Watch à cette adresse et découvrez les missions à but non lucratif de la National Geographic Society ici.

N'hésitez pas à nous envoyer vos conseils et vos idées d'articles et à nous faire part de vos impressions à l'adresse ngwildlife@natgeo.com.

“Le couple infernal” volait et maltraitait des animaux

Quelques unes des nombreuses victimes de ce que les associations de défense des animaux appelaient "le couple infernal"

 Une trentaine de chats, quatre chiens et une quinzaine de volatiles maltraités dans un appartement très insalubre... C'est la découverte qu'ont fait les agents de la DDSP hier soir dans un appartement bastiais. Les locataires de l'appartement ont été placés en garve à vue.

C'est au premier étage de cet immeuble, rue Droite à Bastia, que les animaux étaient enfermés

i La découverte a de quoi faire frémir. Quand les hommes de la direction départementale de la sécurité publique sont intervenus, hier soir, ont pénétré dans le logement plus qu'insalubre de la rue Droite, ils ne s'attendaient pas à ce qu'ils ont trouvé.

Des dizaines d'animaux maltraités.

A la vue des images, torturés semble être un terme plus adéquat… les policiers avaient été prévenus par une jeune femme, Pascale, qui soupçonnait les locataires d'avoir volé son chien. J'ai voulu venir vérifier par moi-même. J'ai vu le chien dans la cage d'escalier, il n'avait rien à faire là, j'ai tout de suite appelé la police. Les coupables présumés de cette maltraitance étaient dans le viseur d'associations de défense animale.

Et ce qui se trouvait dans l'appartement leur a donné raison, ainsi que nous le raconte Paola Biondi, de l'association "SOS 4 pattes 2B": Ca fait plus d'une année qu'on traque ce couple jour et nuit, puisqu'ils sévisssent la nuit, surtout. Un couple qu'on appelle le couple infernal. Ils appâtent les chats avec les croquettes, et malheureusement ils n'avaient jamais été pris en flagrant délit, c'est pour cela que ça a vraiment duré.

La trentaine de chats, les quatre chiens et une quinzaine de volatiles qui se trouvaient dans l'appartement, et dont on ignore la provenance, ont été pris en charge par la SPA. Les locataires de l'appartement, un couple d'une quarantaine d'années, ont été interpellés par la police hier et resteront ce soir encore en garde à vue.

Ils encourent jusqu'à 2 ans de prison et 30.000€ d'amende. Le chien Caramel, qui a mené à cette macabre découverte, a, lui, été retrouvé sain et sauf.

https://youtu.be/LeB42klKr3o

Ce dauphin a été retrouvé sur la plage hier. Il est mort de faim en raison du sceau de la bouteille d'eau qui était accrochée sur son museau. Quand tu vas à la plage, jette tes ordures dans les poubelles. Et non pas dans le sable

Collecte de sang de cochon par aspiration dans un abattoir. Les cochons sont vivants et certains montrent des signes de conscience. Ils ont reçu un choc électrique. Je suis sans voix.

Déterrage : Blaireaux et renards victimes d’une chasse extrêmement cruelle

 Le blaireau et le renard sont victimes d’une chasse extrêmement cruelle : Le déterrage. Le déterrage également appelé «vénerie sous terre», consiste à lâcher des chiens pour acculer les blaireaux ou les renards dans leur terrier.

L’animal coincé stresse durant des heures avant de souffrir énormément, notamment à cause de sa saisie avec des pinces métalliques et des morsures par les chiens et d’autres tribulations sadiques ; les survivants sont achevés à coup de talon ou de pelle.

Les chasseurs chassent sans fusil, avec pour seules armes des pioches, des pelles, et des grandes pinces : Les déterreurs insèrent des chiens dans le terrier, puis bouchent les entrées.

Le blaireau (ou le renard) est laissé à la merci des chiens. Lorsque ceux-ci cessent de se déplacer, c’est que le blaireau est coincé. Les chasseurs creusent alors au-dessus du chien pour le récupérer. Morsures, cris de douleurs entre le chien, le blaireau (ou le renard)… les animaux vivent une véritable torture pendant de longues heures de terreur.

Des animaux piégés au fond d’un terrier, et des chasseurs qui s’amusent de ce « spectacle » ! Il est bon de préciser que très souvent le chien reste coincé dans le terrier, jusqu’à sa mort.

La vénerie sous terre existe encore en France, sachant que tous les pays d’Europe l’ont interdite en raison de sa brutalité. La vénerie sous terre, l’horreur et la cruauté à son paroxysme.

Une magnifique photographie partagée par Moby. Angel, un veau handicapé du Sanctuaire Antispéciste Iowa aux USA, en train de regarder un portrait de lui. Si vous pensez qu'Angel est mignon, qu'il ne devrait pas être ficelé, suspendu par les pattes postérieures et avoir la gorge tranchée, alors qu'il est toujours en vie et conscient. Envisager de ne pas payer pour que cela arrive, en achetant les produits d'origine animale. La viande et les produits laitiers sont la raison pour laquelle cela arrive chaque année à des millions de bébés comme Angel.

Après avoir tiré sur l'animal, les chasseurs permettent à leurs chiens de monter dans l'arbre pour achever leur proie.

Ce sont les chasseurs typiques ; ils aiment prendre la vie, bien qu'ils affirmeront le contraire. Maintes et maintes fois, photo après photo, la joie sur leurs visages de tueurs montre leurs véritables motivations. Tous les chasseurs essaieront de nous convaincre qu'ils tuent pour des raisons autres que leur amour de tuer. Ils prétendent qu'ils le font pour "se nourrir", pour la "lutte antiparasitaire", pour "la régulation" ... Ce sont des mensonges.

Après tout, pourquoi ne serait-on pas tenter de cacher l'amour pour tuer des choses ? Qui peut les blâmer, n'est-ce pas ? Mais nous, nous les voyons pour qui ils sont vraiment, et c'est pourquoi les chasseurs se sentent menacés par nous. Nous voyons à travers leur masque, et nous les voyons pour les ordures qu'ils sont, des déchets humains improductifs, inutiles et consomptibles.

Deux labradors en grande souffrance sauvés par la Fondation 30 Millions d’Amis

Un chien souffrait le martyr à cause de sa laisse en métal, incrustée dans son cou... et son compagnon était devenu aveugle.

 Privés de soins, un chien au cou sectionné par une chaîne en métal et son vieux compagnon aveugle vivaient attachés à longueur de journée dans un jardin dans la Somme.

La Fondation 30 Millions d’Amis est intervenue au domicile de leur "maîtresse" pour les sortir de cette situation épouvantable.

A Pendé (80), deux chiens vivaient attachés 24h sur 24. Un véritable calvaire pour ces animaux, dont l’un – un labrador sable aveugle âgé d’environ 10 ans – ne disposait que d’un simple tonneau en guise d’abri, et l’autre – un labrador croisé marron et blanc – souffrait d’une grave plaie au cou.

Tous deux baignaient en permanence dans une odeur étouffante d’excréments. Grâce à des signalements du voisinage, la Fondation 30 Millions d’Amis a pu intervenir avec la gendarmerie pour leur venir en aide. Une chaîne en métal incrustée dans le cou Les anneaux incrustés dans les chairs.

 Les animaux sauvés ont été transférés au refuge de Ponthieu Marquenterre à Buigny-Saint-Maclou, dans la Somme, où ils ont reçu des soins immédiats. Le labrador croisé se trouvait dans un état de santé particulièrement alarmant. Le vétérinaire qui l’a examiné en urgence lui a en effet diagnostiqué une « plaie nécrotique infectée autour du cou, avec une chaîne incrustée dans la plaie ».

Un cas de maltraitance caractérisé, puisqu’il s’agit d’un « type de plaie rencontrée sur des chiens maintenus en laisse avec une chaîne serrée autour du cou ». Pour retirer le métal profondément ancré dans la nuque de l’animal, le vétérinaire a dû utiliser un coupe-boulons, pratiquant une opération éprouvante et particulièrement délicate. Le vieux labrador sable souffre quant à lui d’une cécité, malheureusement définitive.

La Fondation 30 Millions d’Amis a déposé plainte contre la "maîtresse" de ces chiens pour abandon et actes de cruauté envers un animal domestique. "Honor" attend une famille d’accueil en urgence

Une fois remis d’aplomb après son intervention au cou, le labrador croisé a eu la chance de trouver une famille d’accueil. En revanche, son vieux compagnon aveugle – baptisé "Honor" – attend toujours le réconfort d’un foyer aimant.

Or, du fait de son handicap, « la vie au refuge est très difficile pour lui », s’inquiète la responsable. Si vous souhaitez l’accueillir, merci de contacter nos équipes au 03 22 31 63 83.

Les enfants peuvent-ils tuer pour s’amuser ? Brûlées, empalées voilà le triste constat pour six des neuf petites mésanges . Apprendre aux enfants l’empathie envers les autres êtres vivants dès leur plus jeune âge, à la fois à l’école et en leur montrant l’exemple, est très important. Des parents bienveillants qui dévient de leur chemin pour aider des animaux dans le besoin peuvent inspirer les générations futures à faire des choix de compassion, et les établissements scolaires peuvent jouer aussi un rôle important.