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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Le désert blanc constitue une invitation unique à la découverte de l'esthétisme épuré du désert. Entre falaises et dunes de sable, la perfection de la nature s'exprime dans toute sa splendeur.
Le soleil et la lune ont une importance majeure dans le désert. Les caravanes vivent au rythme du jour et de la nuit, partant tôt le matin à la fraîche et plantant le bivouac aux premiers signes de faiblesse de l'astre solaire.
La mer occupait auparavant le site du désert blanc. En se retirant, elle a laissé des coquillages et de grandes falaises de craie qui s'érodent progressivement avec le temps. La fragilité de ce lieu touche au premier abord : ces falaises de craie sont très friables et l'action conjuguée des éléments naturels les font s'envoler en poussière un peu plus chaque jour, offrant le spectacle de l'extrême fragilité de la nature.
À une journée de route du Caire, on arrive aux portes du désert blanc, au cœur du désert dit libyque, dénommé ainsi à cause de sa proximité avec la frontière libyenne. Le désert blanc est une zone quasi circulaire d'une soixantaine de kilomètres de long et presque autant de large, délimité par l'oasis de Bahariya au nord et l'oasis de Farafra au sud.
Quelques traces éphémères discrètement laissées dans le sable roux... Le fennec n'est pas loin. Lorsqu'il croise un convoi d'hommes, sa curiosité est plus forte que sa crainte et s'il est suffisamment téméraire, il n'hésitera pas à venir chatouiller les pieds des randonneurs une fois la nuit tombée.
Si le sable et la roche font partie du décor principal, quelques seconds rôles font parfois leur apparition, en restant toujours discrets, se cachant derrière une dune ou un palmier, ayant réussi à se faire une place sur cette terre inhospitalière. Les végétaux sont en effet peu présents dans le désert en dehors des oasis, même si quelques herbes sèches apparaissent ici et là.
Souvent le vent crée de petites dépressions aux courbes toujours parfaites et constamment modelées, au gré des envies de la nature. Ces ourlets de sable entourent les roches de craie avec un diamètre d'une précision mathématique.
C'est il y a environ 70 millions d'années, au Crétacé, que la mer envahit la région et dépose calcaire et craie sur du grés qui préexistait. Au Pliocène, des effondrements de ce plateau donnent naissance à des oasis.
Si les dunes sont parfois rares lorsque l'on traverse de grands plateaux secs, il arrive que l'on en croise d'impressionnantes. Elles ondulent leurs courbes généreuses semblant grimper jusqu'aux cieux...
Champignons, aiguilles, cathédrales... Les roches prennent des formes insolites et on se demande souvent ce qui les retient de tomber. Parfois, ce sont d'immenses bouches béantes qui ouvrent sur un horizon lointain, telle cette magnifique arche naturelle qui laisse deviner les lumières du soleil couchant.
Il est curieux d'admirer ces excroissances sorties de nulle part. En réalité, il s'agit ici d'un bout de bois pétrifié par la pyrite de fer que contiennent les roches crayeuses. En se retirant, la mer qui occupait autrefois le site, a laissé oursins, palourdes, et de nombreux coquillages, qui ont été emprisonnés dans la roche et fossilisés.
A l'image du fennec, le scarabée noir, qui est une des seules preuves de présence animale dans le désert blanc, est attiré comme un aimant par l'objectif du photographe, objet effectivement peu fréquent sur son territoire...
La lumière crée des contrastes saisissants, entre cet univers de concrétions calcaires d'un blanc immaculé et la couleur or du sable. C'est lors du coucher du soleil que les couleurs sont fabuleuses et que les rochers blancs sont comme embrasés. Une fois la nuit tombée, ils errent dans le désert tels d'immenses fantômes blancs.
Vues des hauteurs, les dunes paraissent toutes petites. Pourtant, ce sont souvent d'immenses bancs de sable qui semblent se mouvoir tels de grosses vagues à travers l'immensité du désert.
Si les mirages sont courants aux abords du désert et en son sein, cette dune n'est pas une pyramide ! Mais elle nous rappelle que nous sommes au cœur du royaume des éternels pharaons
S'il n'existe plus de nomades dans ce désert, les chameliers sont nombreux dans les oasis, partant à tour de rôle accompagner les touristes dans le désert. Les chameaux, extrêmement résistants à la chaleur et au manque d'eau, sont des compagnons de route placides et silencieux, à l'air ébahi particulièrement cocasse.
La craie s'altérant très rapidement, le sable est en permanence constellé de ces petits bouts de roches blanches, créant un décor étincelant et magique quel que soit le moment de la journée.
Lorsque le plateau est attaqué par l'érosion, certaines parties plus friables que d'autres sont décimées, alors que d'autres parties dont la roche est plus dure, résistent. Ainsi sont créés les inselbergs, ces grandes collines blanches restées seules au milieu du plateau, et semblant venir de nulle part.
Si seul le son du vent entre les rochers se fait entendre dans le désert, les oreilles se délectent aussi du son cristallin que créé le pied imprudent marchant sur ces minuscules dorsales de craie plantées là par hasard. Quelle douce mélodie que l'alternance du bruit des pieds foulant le sable lourd et heurtant ça et là un caillou, vite amorti par la masse du sable.
La vallée des tentes doit son nom à cet ensemble de grands rochers qui se sont formés sur cet immense plateau, et ressemblant à s'y méprendre à des tentes bédouines.
Lorsque l'on se prête à rêver, à laisser vagabonder son esprit et avant que n'arrive l'heure du déjeuner, les hallucinations se font gourmandes : les rochers de craie deviennent de grosses boules de glace vanille avec les pépites de chocolat qu'offrent l'aspect et la couleur de la pyrite de fer, nappé de caramel brun, représenté par le sable...
Ici, le vent ne fait pas de manières et n'hésite pas à caresser les visages des randonneurs, en récupérant quelques grains de sable au passage. Mais une fois le vent tombé,il est doux de caresser ces grains de sable roux, retombés au sol avec la douceur des flocons de neige.
Certains paysages deviennent lunaires lorsque l'obscurité prend la place de l'éblouissant soleil et que la lune pointe à l'horizon, dévoilant des couleurs oscillant entre le rose et l'ultraviolet. Entre science-fiction et impression de bout du monde, les étoiles embraseront ensuite le ciel pour briller d'une façon magique et si particulière, que l'on ne peut voir que dans le désert, loin de la pollution lumineuse de la ville. La réalité laisse ensuite la place au rêve...
Situé à une journée de route à travers le désert libyen, le désert blanc offre au visiteur avide de terres sauvages et de nature préservée, la vision d’une terre immaculée et vierge. Le sable et la craie, sans cesse modelés par le vent et les éléments créent un paysage sauvage changeant en permanence.
Si l’on peut croire que le désert peut devenir lassant au bout de quelques jours de marche, dans le désert blanc, il n’en est rien : les immenses plateaux alternent avec les paysages lunaires de bout du monde, les immenses dunes de sable ocre, mais surtout avec ces atypiques formations rocheuses de craie d’un blanc étincelant.
Pour les amateurs de photo, le désert blanc offre d’innombrables opportunités, les contrastes du sable or et des falaises de craie blanches offrant des couleurs fascinantes. Quand le soleil termine sa course, puis une fois la nuit tombée, le spectacle est magique, les dunes s’illuminant de teintes rose-orangée et les roches de craie scintillant dans le crépuscule.
Ce sont les étoiles qui prennent ensuite le relais, éclairant discrètement les formes fantômatiques des rochers de craie.
Une expérience unique, pour se découvrir et profiter pleinement d'une nature encore sauvage. Glisser, traverser les dunes en sachant que le vent recouvrera les empreintes de pas, s'émouvoir des formes incroyables que la nature a formées et rêver une fois la nuit tombée, la tête dans les étoiles...
Donner et recevoir...
Donner c'est la plus belle des choses, donner ce qu'on a de meilleur en soi,
donner son rire, sa joie de vivre, sa gaieté, son dynamisme, sa gentillesse, sa
tendresse, sa douceur, son écoute, sa compréhension.
On a tant de belles couleurs en soi qu'on peut offrir à l'autre, il suffit de
tendre la main, de sourire, de dire un mot qui s'envole gracieusement vers
l'autre et dépose sur son cœur un arc en ciel, une fleur, une petite lumière, un
soleil, une étoile…
Recevoir…. Quelle chose délicieuse ! Notre cœur se met à chanter, à danser et on est heureux. La vie devient belle et on se met à danser !
Donner et recevoir sont des mots inséparables, de vrais amis qui ne marchent pas l'un sans l'autre. Il faut le savoir et ne pas l'oublier….
(auteur inconnu)
La lumière...
Où est la lumière ? demandai-je à mon coeur
Elle est là où tu la crées
Là où tu la fais briller
Dans le soleil d’un sourire
Tans la tendresse à venir
Dans la foi en l’avenir
Dans la main qui te serre
Là se trouve la lumière
Et pourquoi vient la peine ? lui demandai-je encore
La peine c’est la mort
De tes souhaits et de tes espoirs
Elle vient quand tu ne crois plus à l’aurore
Elle t’apporte le désespoir
C’est quand ta foi s’enfuit
Et que tes jours sont nuits
Quand tu hurles en solitaire
Et que tu as perdu la main qui te serre
Si tu ne crois plus en la lumière
Et qu’être aimé te semble une chimère
Si tu es seul sur la terre
Désolé et errant
le coeur en bandoulière
Estimé mais incompris
Entouré, isolé pourtant
Comment retrouver la joie ? lui demandai-je enfin,
Tu la retrouveras
Lorsque tu auras traversé la nuit
Lorsque tu auras longtemps cherché
Que tu auras enfin compris
Quel est le sens de ta vie
Quand tu n’auras plus peur
De retrouver le bonheur
Quand tu auras la foi
Que tu croiras en toi
Tu retrouveras la main qui te serre
La lumière te reviendra.
(auteur inconnu)
Hattousa, située en Anatolie, était la capitale des Hittites. Implantée dans une sorte de cirque immense ponctué de petites collines, Hattousa était protégée par 6 km de fortifications.
Cette ville de montagne, actuelle Bogâzköy en Turquie, était à l’image de la puissance hittite. Ce peuple guerrier qui a fait trembler Ramsès II a pourtant accordé à la femme une place importante ce qui en fait une exception au sein des royautés orientales.
La capitale des Hittites
Les Hittites ont utilisé des monolithes gigantesques et ont su se servir du relief pour édifier les murailles de leur capitale.
Les grands rois hittites ont apporté chacun à leur tour des modifications et des agrandissements.
A l’intérieur d’un réseau de fortifications épousant magistralement le relief, des zones d’habitat, des forteresses voisinent avec les temples.
Les ruines d'Hattousa. Image Travelling Runes
Bâtie sur un piton rocheux, la maison royale est isolée du reste de la ville par de fortes murailles garnies de tours.
Un édifice renferme les archives. Dominant la ville, les temples sont constitués de plusieurs salles.
Les maisons étaient séparées par des jardins. Beaucoup d’entre elles étaient construites en briques crues ou en terre, puis blanchies à la chaux ou crépies. Ces abris précaires étaient faciles à rebâtir et répondaient aux besoins d’une population vivant dans un pays où les tremblements de terre sont fréquents.
Vestiges d'Hattousa. Image Willis Monroe
Seuls les bâtiments religieux étaient construits en pierre. Cinq sanctuaires ont été mis au jour. Chaque temple était consacré à un dieu ou une déesse. Le temple le plus important était consacré à Tarhunt, le dieu des orages, et à son épouse, Arinnitti, la déesse soleil, patronne du roi et de l’empire.
L’ameublement variait selon le niveau social. Les plus pauvres se contentaient d’une natte pour dormir et d’un brasero en terre cuite pour cuisiner et se chauffer.
La classe aisée disposait de sièges en bois, de tables et de lits. Dans le cellier, de grandes jarres permettaient de stocker les céréales, l’huile et les autres denrées.
Certaines demeures abritaient un four et sa meule à grains. Le pain et la bière étaient confectionnés à domicile.
Hattousa possédait deux portes monumentales: la porte des Lions et la porte Royale. Image Travelling Runes
Le vin était réservé aux plus riches.
Des marchés se tenaient à proximité des portes de la ville. Le prix des marchandises était fixé légalement à partir d’un étalon, le sicle d’argent de 8,4 g.
Cependant, le troc était largement répandu.
La vie quotidienne des Hittites
Les Hittites étaient bien sûr des guerriers. L’instrument essentiel de leur force militaire était le char tiré par deux chevaux et monté par trois hommes : un conducteur, un archer et un défenseur muni d’un bouclier.
Dans la capitale, on pouvait assister à des défilés de soldats montés sur des chars.
Les Hittites appréciaient la chasse. Les jeunes, armés d’arc et d’épieux, chassaient le lièvre, le sanglier ou le cerf avec des meutes de chiens.
Ils montaient également sur des chars pour chasser le lion ou l’antilope avec des javelots.
Fortifications d'Hattousa. Image Travelling Runes
Dans les rues, des jongleurs, des équilibristes et des montreurs d’ours constituaient un spectacle quotidien.
Les Hittites utilisaient l’alphabet cunéiforme. Les scribes rédigeaient des textes sur des tablettes dans toutes les langues de l’empire. On a mis au jour, à Hattousa, de nombreux documents qui nous renseignent sur l’organisation administrative et sur la vie quotidienne.
Le sanctuaire de Yazilikaya était bâti à 2 km d'Hattousa. Les hommes gravèrent dans la roche des représentations de dieux et de rois. Image Travelling Runes
Le roi gouvernait avec un conseil, le pankus, qui disposait de pouvoirs judiciaires.
La reine participait activement au gouvernement.
Les Hittites se divisaient en deux classes :
Les hommes libres s’organisaient selon une hiérarchie au sommet de laquelle se trouvaient les prêtres et les nobles.
Les esclaves étaient des serfs attachés à la terre. Ils avaient cependant le droit de posséder de la terre et des biens mobiliers. En cas de mariage, leur propriétaire ne pouvait les séparer de leur famille, ni s’emparer de leurs biens.
Jarres de stockage des denrées découvertes à Hattousa. Image Willis Monroe
Libre ou esclave, chacun vivait dans sa propre demeure.
Les Hittites ont ajouté à leur panthéon d’origine celui des populations soumises. Ils vénéraient de très nombreux dieux.
A chaque problème, épidémie ou défaite, les Hittites ont essayé de déterminer quelle était la faute commise vis-à-vis des dieux.
Si les Hittites ont réussi à soumettre les peuples voisins, ils n’ont jamais pu contrer la colère divine.
Les choses vraies n'ont pas changé. Le mieux que nous avons
à faire, c'est toujours d'être honnête et confiant, de tirer le
meilleur profit possible de ce qui nous est donné,
de nous satisfaire des joies les plus simples, et de
garder courage quand les choses vont mal.
Que sur ton chemin tu trouves...
Que sur ton chemin tu trouves…
Suffisamment de bonheur pour rester bon
Suffisamment d'épreuves pour devenir fort
Suffisamment de peine pour rester humain
Suffisamment d'espoir pour être heureux
Les personnes plus heureuses n'ont pas nécessairement le meilleur de tout
Simplement, elles exploitent au maximum tout ce qui se trouve sur leur route
Le bonheur attend…
Ceux qui pleurent, ceux qui souffrent,
Ceux qui cherchent, ceux qui se dévouent, ceux qui s'aiment…
Parce que seules ces personnes peuvent apprécier l'importance de ces choses
Qui laissent des traces dans la vie…
Oublie le passé…
Abandonne derrière toi tes erreurs et tes peines
L'amour naît avec un sourire et grandit avec un baiser
(auteur inconnu)