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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Janvier nous prive de feuillage,
Février fait glisser nos pas,
Mars a des cheveux de nuage,
Avril, des cheveux de lilas.
Mai permet les robes champêtres,
Juin ressuscite les rosiers,
Juillet met l'échelle aux fenêtres,
Août, l'échelle aux cerisiers.
Septembre, qui divague un peu,
Pour danser sur du raisin bleu
S'amuse à retarder l'aurore ;
Octobre a peur ; Novembre a froid ;
Décembre éteint les fleurs ; et, moi,
L'année entière je t'adore !
[Rosemonde Gérard]
Amitiés d'une Yvelinoise
http://sentiersdecathy.centerblog.net/
Le koala est arboricole mais il est lourd et peu agile ce qui ne l’empêche pas d’être adapté à son environnement. Déjà au pléistocène, le koala (Phascolarctos cinereus) dormait paisiblement dans les feuillages.
C’est probablement au milieu du Tertiaire, vers 35 millions d’années avant notre ère, qu’une branche de marsupiaux donna naissance aux koalas.
A la fin de cette période, il en existait au moins cinq espèces, notamment Phascolarctos stirtoni, un koala vingt fois plus gros que celui que l’on connaît.
Au cours du pléistocène, la faune australienne était très diversifiée et surprenante.
Parmi les prédateurs, on connaît par leurs fossiles le lion marsupial (Thylacoleo carnifex), le loup de Tasmanie ou le varan géant (Megalania prisca).
Parmi les herbivores, il y a eu des marsupiaux de la taille d’une petite voiture comme le diprotodon optatum, un wombat géant ou le kangourou géant (Sthenurus stirlingi).
Actuellement, le koala est le mammifère le plus représentatif de la faune d’Australie avec le kangourou.
Portrait du Koala
Le koala fait partie des Marsupiaux et de l'ordre des Diprotodontia . Il vit dans les forêts d’eucalyptus situées sur le long des côtes australiennes. On le trouve essentiellement dans les Etats de la Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria.
Le nom scientifique du koala signifie « ours à poche gris cendré ». Cette appellation tient seulement à une similitude avec l’ourson.
Le koala est le seul représentant de sa famille, les Phascolarctidae, car il est unique en son genre.
Les plus grands koalas font 82 cm de long. Le poids maximum d’un mâle est de 15 kg. La femelle est plus petite que le mâle.
Squelette d'un koala. (Elisabeth Smith)
Le koala est le seul marsupial arboricole dépourvu de queue. A l’image du kangourou et du wallaby, ce marsupial est un diprotodonte qui se caractérise par la présence d’une seule paire d’incisives à la mâchoire inférieure. Les incisives inférieures poussent vers l'avant et rejoignent les incisives supérieures pour permettre aux marsupiaux d'arracher les végétaux.
Crâne d'un koala. (Elisabeth Smith)
Les pattes antérieures comportent cinq doigts dont deux opposables. Cela lui permet de s’agripper fermement aux branches. Les mains sont pourvues de longues griffes et d’épais coussinets rugueux.
Image Different
Sur les pattes postérieures, les 2e et 3e orteils sont soudés entre eux, formant une sorte de peigne très utile pour la toilette. Le pouce n’a pas de griffes.
Dessins d'Elisabeth Smith
Le nez est dépourvu de poils. L’odorat du koala est très fin et lui permet de sélectionner les feuilles d’eucalyptus jugées consommables.
En liberté, un koala vit entre 15 et 20 ans.
Le cri du koala n’est pas très agréable à entendre. Il ressemble au grincement d’une scie. On a répertorié 8 sortes de cris.
Par exemple, une série de grondements correspond à un mâle dérangé par un autre. En cas de combat, les cris se transforment en puissantes vociférations.
Les koalas souffrent de nombreuses affections. Parmi ces pathologies, il y a la conjonctivite qui peut mener à la cécité.
Image Schani
Ils attrapent également des pneumonies et ont des problèmes intestinaux. Un seul micro-organisme est responsable de ces problèmes : Chlamydia psittaci.
La vie sociale du koala
Vivant seul ou en groupes, le koala dort dans les fourches des arbres ou sur des branches basses. Il passe 18 h à dormir par jour.
C’est un animal paisible qui possède peu de moyens de défense.
A force d’être en contact avec l’eucalyptus, il finit par en avoir la même odeur.
A la nuit venue, le koala s’éveille. Indolent après une si longue sieste, il doit se restaurer. Il sélectionne alors avec soin chaque feuille qu’il expertise avant de se décider à la manger ou non.
Il ne descend à terre que si les ressources de l’arbre sont épuisées. A terre, il est maladroit et très exposé aux prédateurs.
Il évolue en se dandinant maladroitement sur ses quatre pattes, tantôt marchant, tantôt progressant par petits sauts.
Malgré tout, il peut si nécessaire parcourir d’assez longues distances.
Image M Kuhn
Il nage très bien et longtemps s'il le faut, ce qui lui permet de s'échapper des zones inondées. Les koalas sont particulièrement sédentaires et ne quittent jamais leur territoire.
D’ailleurs, les forêts d'eucalyptus qui servent de réserve ne sont pas clôturées.
Des études scientifiques conduites sur l’île Kangaroo, sur une population d’environ un millier de koalas, ont confirmé que cet animal préfère la solitude.
Seulement 11% de cet effectif formaient des couples.
Dans les populations qui ont développé un embryon de vie communautaire, chaque individu s’installant dans un arbre, maintient avec ses congénères une intense communication visuelle et vocale.
L’instinct territorial du koala se traduit alors par un système hiérarchique, avec des rapports de dominant à dominé.
C’est notamment le cas à l’approche du rut. Si le territoire commun n’offre plus assez de ressources, le mâle dominant quitte son arbre pour chercher un autre domaine. Il est suivi, quelques jours plus tard, par les autres membres du groupe.
Alimentation du koala
Son régime alimentaire est très particulier. Il se compose de 500 grammes 1 kg de feuilles d’eucalyptus par jour.
Au cours de certaines périodes de l’année, les feuilles d’eucalyptus contiennent des substances nocives. L’estomac du koala est capable de neutraliser ce poison. Cependant, le koala ne peut neutraliser l'effet toxique de l'acide cyanhydrique. Pour éviter de s'empoisonner, il apprend très tôt à éviter les jeunes pousses tendres de certains eucalyptus.
Il complète ce régime alimentaire avec de la terre qui lui apporte calcium et autres minéraux.
Il dispose d’un très long intestin (caecum) qui lui permet de digérer les feuilles épaisses.
Les koalas ne consomment que 50 à 60 espèces d'eucalyptus parmi les 600 variétés recensées en Australie. Chaque individu prefère nettement deux ou trois espèces selon la région où il vit. C’est pourquoi, il est très difficile de le garder en captivité.
Image Johncarney
Le koala ne boit pratiquement jamais. Ce sont les feuilles d'eucalyptus qui lui apportent le liquide.
C’est de cette particularité que lui vient son nom qui signifie dans la langue des Aborigènes australiens : "sans eau" ou »l’animal qui ne boit pas ».
Reproduction du koala
Le territoire d’un mâle, 2 à 3 hectares en moyenne, chevauche celui de plusieurs femelles. Les bagarres entre sexes sont fréquentes.
La saison des amours marque la trêve entre mâles et femelles territoriaux.
Des combats très violents peuvent avoir lieu entre les mâles pendant cette période.
La période de reproduction s’étend durant le printemps austral.
Les étreintes sont brèves, 30 secondes à 2 minutes. Cet accouplement hâtif est parfois très violent. Si la femelle n'est pas pleinement consentante, le mâle la couvre sans cérémonie, s'agrippant avec ses dents à la nuque de sa partenaire.
La gestation dure au maximum 35 jours. La femelle n’engendre qu’un seul petit par an, en principe entre octobre et avril.
Image Natmandu
Le minuscule koala ne pèse que 0,5 gramme à la naissance. Il rampe avec difficulté dans la fourrure de sa mère à la recherche d’une mamelle située dans la poche marsupiale.
Il séjourne dans cette poche pendant plus de 5 mois, fermement attaché au mamelon de sa mère.
A six mois, il possède une fourrure abondante et s’aventure de temps en temps dans les branches avec sa mère.
A 8 ou 9 mois, il quitte définitivement la poche et s’installe sur le dos de maman.
Le lien entre mère et petit est très fort et le jeune ne quitte le giron maternel qu’une fois sevré et éduqué, vers un an environ.
Image Johncarrey
Le mâle a, quant à lui, un petit harem de femelles sur lequel il règne avec beaucoup d’âpreté.
Il chasse d’ailleurs les petits sevrés dès que la femelle est à nouveau fécondable. Le jeune vit alors seul jusqu'à sa maturité, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'il soit à son tour capable de trouver une compagne ou un compagnon (vers 3 à 4 ans pour les mâles, 2 ou 3 ans pour les femelles).
Faut-il tuer les koalas australiens ?
En avril 2004, un débat a été amorcé sur la surpopulation des koalas de l’île Kangaroo. Trop nombreux, ils sont affamés.
Pour trouver de quoi survivre, ils dévastent la végétation de ce site très touristique.
David Paton, professeur d’écologie à l’Université d’Adélaïde, en Australie, a estimé qu’il fallait en éliminer les deux tiers ce qui reviendrait à tuer 20 000 de ces marsupiaux sur 30 000.
La Fondation australienne pour les koalas (AKF) a bien sûr aussitôt réagi en s’opposant violement à cette solution radicale.
L’AKF dénonce la mauvaise gestion des ressources naturelles de l’île. L’agriculture, l’exploitation du bois, les incendies, les maladies, ont réduit l’habitat naturel des koalas. La densité de ces animaux est donc un faux problème, selon la Fondation.
Introduit tardivement sur l’île Kangaroo, les petits marsupiaux ont prospéré. Sont-ils trop nombreux aujourd’hui ?
L’Etat de l’Australie Méridionale, dont dépend l’île Kangaroo, a déjà fait savoir qu’il préférait une solution de stérilisation et de réimplantation à celle de l’élimination pure et simple.
D'autant plus que le koala est inscrit sur la liste rouge de l'IUCN en tant qu'espèce en grand danger d'extinction. Il serait donc vraiment aberrant de tuer des individus à cause d'une surpopulation plutôt que de les réimplanter dans les zones où l'espèce est en grand déclin.
Il était une fois une petite fille qui avait un rêve de bonheur.
Il y a comme cela de par le monde des petites filles douées pour le bonheur. D'abord, elle était née un soir d'été, alors que dans le ciel éclataient les premiers feux d'artifice de la fête de la Liberté. Par la suite, sa peau se gorgeait de soleil dés qu'apparaissaient les premiers rayons et ces couleurs de miel ou de pain bis dont elle se revêtait la rendaient éclatante de joie.
Par la suite son visage s'illumina avec une belle rangée de dents dites "de la chance" et chacun s'amusait de ses fossettes rieuses.
Oui, elle était très attirée par le bonheur.
Mais autour d'elle, on lui disait, on lui montrait comment il fallait souffrir, travailler ou se sacrifier avant de goûter au bonheur. On lui avait même laissé croire qu'il valait mieux inscrire dans son corps quelques marques ou cicatrices révélatrices de sacrifices notoires, pour mériter plus tard un peu de bonheur.
Comme elle n'avait aucun goût ni pour les souffrances, ni pour les sacrifices, ni pour le travail, et qu'elle aimait rire dans le soleil, s'amuser, se réchauffer auprès d'amis, elle se trouva vite en conflit et rapidement elle préféra renoncer à son rêve de bonheur, n'y plus penser plutôt que de le détériorer ainsi. Elle le cacha au fond d'une malle. Très vite, le rêve perdit de son éclat et de sa vivacité, puis elle l'oublia.
La petite fille, devenue grande, poursuivit des études, se maria et eut beaucoup d'enfants... tout ce qu'il faut pour que comme dans les contes, on puisse accéder au bonheur.
Nulle ombre de bonheur ne vint effleurer sa vie.
Elle vécut ainsi, avec économie dans la persévérance, la peine, les obligations et les devoirs. Peu à peu son sourire lui-même se figea sur son visage. Il lui arriva même de rabrouer ceux ou celles qui se permettaient de rire un peu trop bruyamment. Chaque jour elle s'efforça de tenir convenablement le rôle qu'on lui avait appris.
Pour cela, elle veillait à ce que chacun, autour d'elle, reçoive son comptant de bonheur. Cela, c'était permis et même recommandé, mais pas plus !
Quelques fois, cependant, elle percevait qu'en elle vibraient des désirs argentés, elle vivait des tiraillements, des petits pincements au coeur, mais elle ne connaissait pas d'autres façons de faire.
Un jour, alors qu'elle était devenue vieille, que ses enfants étaient partis, qu'elle pensait avoir accompli sa tâche, son rêve d'enfant lui toucha doucement le front.
Elle retrouva le coffre où elle avait enfoui son rêve de bonheur, le retourna en tous sens. Elle en sortit les vieilles souffrances accumulées, les rancoeurs, les abnégations, les interdictions, quelques travaux, mis de côté pour les jours où elle manquerait d'ouvrage. Elle retrouva même les recommandations... Les conseils de ses vieux maîtres en éducation qui lui avaient enseigné tout ce qu'elle devait retenir et modifier dans son attitude pour parvenir à vivre des relations harmonieuses.
Elle écarta tout cela, d'abord avec lenteur, puis rejeta le tout. Cela lui coûtait beaucoup de se séparer de ces vieilles choses, mais elle avait besoin d'aérer sa vie. Tout au fond du coffre, bien à plat, bien rangé, elle vit son rêve de bonheur, toujous aussi soyeux et joyeux. Il n'avait pas pris une ride, peut-être même lui apparut-il plus beau encore. Elle s'en saisit et le serra très fort sur son coeur, elle sentit que tout au fond d'elle, elle ne l'avait pas quitté mais qu'il lui avait terriblement manqué.
Elle décida de ne plus s'en séparer.
Elle a aujourd'hui libéré ses éclats de rire. Elle sait accepter, avec chaque fois le même émerveillement, les plaisirs qui sont bons pour elle. Elle sait aussi s'éloigner des contraintes qui lui rappellent les efforts d'antan. Elle redécouvre précieux son besoin de bonheur, de cadeaux colorés à recevoir, à entretenir.
Ceux qui l'approchent la perçoivent chaleureuse, rayonnante, authentique. Certains s'en éloignent, sceptiques, mais d'autres se mettent à leur tour à rêver de bonheur.
Aujourd'hui, elle ne propose plus de recette, elle invite chacun à retrouver en lui-même ce très vieux rêve enfoui.
Jacques Salomé
L'état d'harmonie avec la nature,
avec tous les être de la création,
entraine par lui-même
notre harmonie avec les humains.
Si nous perdons notre relation à la nature,
nous perdons inévitablement
notre relation aux humains.
Krishnamurti
Cihuacoatl (femme serpent), était la déesse de la Terre, généralement vêtue d'une jupe et d'un chemisier blanc, la bouche largement ouverte et garnie d'horribles dents, elle était la patronne de Cihuateteo. Elle était la sœur de Huitzilopochtli.
Selon certaines sources on peut aussi trouver son nom sous la forme Chiuacoatl et peut être assimilée à Quilaztli déesse des Xochimilcas.
Son culte demandait le sacrifice des prisonniers de guerre. Son image était gardée à Ténochtitlan dans une grande pièce (Tlillan) toujours plongée dans l'obscurité; ce sanctuaire n'était accessible qu'en rampant et l'entrée était fermée par un couvercle.
Lors d'une grande fête dédiée à la déesse qui se déroulait après le crépuscule dans l'obscurité, une jeune fille , qui avait été révérée comme la déesse elle-même les jours auparavant, avait la poitrine ouverte d'un coup de couteau rituel et on lui arrachait le cœur, son sang était récupéré dans un bol pour être versé sur la statue de Cihuacoatl, puis son cadavre était dépecé et la peau était portée par un prêtre. Finalement la dépouille était jetée sur les corps de quatre autres victimes.
On peut aussi la considérer comme la contre-partie féminine du dieu du maïs Cinteotl, leur symbole était une oreille en forme d'épi de maïs.
Elle s'appellait parfois Xilonen.
Son nom servait aussi de titre au deuxième magistrat de l'état aztèque.
Déesse associée à la maison et au foyer mais aussi au feu des volcans. Son nom la signifie "qui demeure dans la maison".
Légende
Un jour Chantico viola l'interdiction de manger du poivre un jour de jeûne.
Avant de participer à un sacrifice elle mangea du poisson grillé saupoudré de poivre.
Quand il apprit cela, Tonacatecuhtli, le dieu du maïs, entra dans un très violente colère et la transforma en chien.
Chalchiuhtlicue (celle à la robe de jade en Nahuatl) est la déesse des Eaux et de la Fertilité. Selon le mythe de la création du monde c'est elle qui présidait sous le quatrième soleil, le monde avait alors été détruit par une terrible innondation et les être humains avaient été changés en poissons.
Chalchiuhtlicue Codex Borbonicus (Bibliothèque de l'Assemblée Nationale à Paris)
Rire souvent et beaucoup aimer
Gagner le respect d'êtres intelligents et l'affection des enfants
Apprécier la beauté
Voir ce qu'il y a de meilleur dans les autres
Donner de soi-même sans rien attendre en retour
Rendre le monde un peu meilleur que ce soit par la grâce
D'un enfant en bonne santé, d'une âme sauvée,
D'un carré de jardin ou d'une condition sociale meilleure
Avoir ri avec enthousiasme et chanté de tout son cœur
Savoir qu'un seul être a mieux respiré parce que vous avez vécu.
C'est cela la réussite.
Ralph Waldo Emerson