Animaux - Serpent - Histoire et évolution -

Publié à 14:36 par acoeuretacris Tags : histoire et évolution serpent animaux
Animaux - Serpent - Histoire et évolution -

 


Les lépidosauriens forment l’immense majorité des reptiles actuels (9 espèces sur 10). Les plus connus sont les lézards et les serpents ; le plus rare est le sphénodon.
Apparu il y a environ 150 millions d’années, le serpent doit sa réussite à ses formidables capacités d'adaptation.


La peau du Serpent

Le serpent est le mal-aimé du monde animal. On le croit visqueux et on craint sa morsure. En réalité, sa peau, dépourvue de glandes, est tout à fait sèche. Elle est couverte de fines écailles. Ces écailles sont des portions épaissies de peau reliées entre elles par des zones plus fines et souples.

Les écailles fines et granuleuses sont communes chez les boas. Les peaux lisses aux écailles chevauchantes lustrées sont caractéristiques des couleuvres. Les écailles fortement carénées sont caractéristiques des crotales.

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Un boomslang

Les serpents sont majoritairement carnivores ou insectivores et sont plutôt timides, surtout vis-à-vis de l’homme.


Le serpent: Une évolution surprenante

On sait que les ancêtres des serpents étaient des lézards à pattes. Les plus anciens tétrapodes (animaux à quatre pattes), les Ichthyostégidés, datent de la fin du Dévonien. Ils ont donné naissance aux amphibiens actuels et aux reptiles.
Les reptiles sont apparus au Carbonifère et se sont scindés en trois lignées principales:
  • Les anapsides qui ont donné les tortues
  • Les synapsides qui ont donné naissance aux véritables mammifères
  • Les diapsides qui comprennent d'une part, les lépidosauriens (lézards, serpents et le sphénodon); et, d'autre part, les archosauriens (crocodiles et oiseaux)
La perte de ces pattes a dû se produire vers le milieu du Crétacé.
Ce tout nouveau mode de locomotion leur a permis d’occuper une nouvelle niche écologique.
On ignore ce qui a poussé l’évolution à favoriser la locomotion par reptation.

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Vipère de Péringuey (Bitis peringueyi)

Certains chercheurs ont avancé l’hypothèse que les premiers serpents étaient peut être souterrains ou marins.
On constate d’ailleurs que les fossiles les plus anciens ont été découverts dans des gisements marins ou côtiers.


De multiples adaptations

Les serpents ont conquis de nombreux milieux. La mer, tout d’abord, avec par exemple le Palaeophis, qui dépassait 5 m.
On les trouve également dans les cimes des arbres. Certains serpents arboricoles peuvent planer sur une dizaine de mètres.

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Mamba vert, un serpent arboricole.

Au fil de l’évolution, leur mâchoire s’est modifiée. C’est ce cinétisme inter crânien qui permet à certaines espèces d’avaler des proies bien plus grosses qu’elles.


Danger : Venin

On dénombre environ 10% de serpents venimeux sur environ 3000 espèces recensées.

Chez les serpents venimeux, comme le cobra, les dents et les os de la mâchoire supérieure se sont modifiés au cours de l’évolution.

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Cobra cracheur.

Quelques dents se sont spécialisées pour l’inoculation du venin. Aujourd’hui, ces dents fonctionnent comme l’aiguille d’une seringue.

Le mamba noir qui est, après le cobra royal, le plus gros des serpents venimeux, est particulièrement mortel.
Une seule morsure suffirait à tuer une demi-douzaine de personnes.

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mamba noir

Les serpents n’utilisent jamais leur appareil venimeux dans les combats. Ils ne s’infligent pas de blessures.

Bon nombre d’espèces sont très utiles pour lutter contre les animaux dits « nuisibles ». On recense environ un million de morsures venimeuses par an dont la moitié en Asie.


Découverte sur l'évolution des serpents

Les chercheurs Nicolas Vidal et S. Blair Hedges, de l’Université d’État de la Pennsylvanie prétendent avoir apporté la preuve définitive que les serpents sont bien apparus sur terre et non dans l’eau.

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L'évolution des serpents conserve quelques mystères.

En étudiant des gènes de toutes les espèces connues de lézards, incluant les serpents, les chercheurs ont dressé leur arbre généalogique génétique et sont ainsi remontés dans le temps: les serpents seraient bien nés sur terre voilà environ 150 millions d’années.

Plus intriguant, cette découverte ouvre une piste pour répondre à une autre énigme: pourquoi les serpents ont-ils perdu leurs pattes?

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Cobra au crépuscule.

Leurs ancêtres en avaient et ce n'est donc pas pour mieux nager, puisqu'ils sont apparus sur la terre ferme.
La théorie avancée veut que leurs pattes aient peu à peu disparues parce que cela leur donnait la possibilité de mieux se faufiler dans de petites failles pour attraper leurs proies...


Du nouveau sur la reptation des serpents

Jusqu'à maintenant, on pensait que le serpent pour se déplacer plaquait ses flancs contre les aspérités du sol. Cette manière de se déplacer ne pouvait, par contre, s'appliquer sur les serpents qui vivent dans les déserts sableux.
David Hu et son équipe de l'Université de New York pensent que le serpent utilise également les écailles de son ventre pour accrocher les irrégularités du sol. Les frictions ainsi créées sont plus importantes dans la direction avant que sur les côtés.

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Python de Seba

D'après une expérience effectuée sur un serpent faux corail, le reptile qui avait été enroulé dans un linge, et placé sur une surface lisse, ne pouvait ni avancer ni zigzaguer.

Archéologie - La cité D'our -

Publié à 13:46 par acoeuretacris Tags : archeologie our
Archéologie - La cité D'our -

 

Reconstitution de la cité d'Our


En 1927-1928, dans les ruines de l’ancienne capitale d’Our, des archéologues anglais retrouvent seize tombes royales des dignitaires de la Ier dynastie d’Our (entre 2600 et 2400 avant notre ère).
Au IIIe millénaire, la Mésopotamie est morcelée en une trentaine de cités-Etats. Our est l’une d’entre elles.
La fondation de la cité est évoquée dans la Bible. Our serait la patrie d’origine d’Abraham.
Le site d’Our (Tell el-Mukayyar actuel) s’élevait sur une pleine sablonneuse près de l’Euphrate.
Sur ce site, la plus extraordinaire découverte est celle des tombes royales qui sont remplies d’un véritable trésor. Ces sépultures nous donnent également de nombreuses précisions sur les rites funéraires de la Mésopotamie ancienne.


La cité d’Our

La fondation de la cité remonte à la période d’El-Obeid (4500-4000 avant notre ère). Elle se présente à l’époque comme un village bien organisé, presque exclusivement dédié à l’agriculture et à l’élevage.
Au début du IIIe millénaire (époque protodynastique), la Mésopotamie méridionale, où prédomine la culture sumérienne, est constellée de cités-Etats.
Chaque cité est gouvernée par un souverain et protégée par une divinité. Les dynasties royales se disputent l’hégémonie de la région.

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Ziggourat d'Our. Image M. Lubinsk

Vers 2300 avant notre ère, le roi sémitique Sargon fonde le royaume d’Akkad, ville plus au nord, et conquiert le territoire du golfe Persique.
150 ans plus tard, cet empire s’effondre et c’est Our, sous l’égide des grands rois de la troisième dynastie qui domine à son tour « le Pays entre les deux fleuves » c’est-à-dire la Mésopotamie.

Our va demeurer pendant deux siècles un lieu de culte important du dieu lunaire Nanna. La ziggurat (ou ziggourat) d’Our faisait partie du temple du dieu de la Lune. Elle comprenait probablement trois étages. Aujourd’hui, seul subsiste le premier niveau.

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Ruines de la ville. image Danielle Kellogg

Our parvient à son apogée grâce au commerce florissant. Des navires partent de la cité vers les côtes arabes, l’Iran et dans la vallée de l’Indus.

Les marchands qui arrivaient à Our devaient franchir les immenses murailles de briques crues. L’Euphrate baignait les murs de la ville, sans doute amené jusque là par des canaux. On a retrouvé les traces de deux ports avec des docks, des entrepôts et des quais.

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Image Danielle Kellogg

Sous le règne d’Our-Nammou, la ville couvrait une superficie de plus de 60 ha et protégeait une population d’environ 24 000 personnes.


Vie quotidienne à Our

Les habitants les plus pauvres occupaient des maisons modestes  alors que les plus riches possédaient des maisons avec de nombreuses pièces et même une chapelle privée.

L’ameublement semblait plutôt sommaire : tabouret, table, coffre en bois. La plupart des gens dormaient sur des nattes bien qu’on  ait retrouvé des lits.
L’éclairage se faisait uniquement par les portes.

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Table de jeu retrouvée dans une tombe royale d'Our (Vers 2450 avant notre ère. Musée de Birmingham).Image Kevin Saff

Les tablettes d’argile gravées nous permettent de bien connaître la vie quotidienne à Our. L’organisation sociale est très hiérarchisée et non égalitaire, ni entre les sexes, ni entre les couches sociales.

Le père jouit d’une position très privilégiée au sein de la famille, selon le code détaillé instauré par Our-Nammou et ses successeurs.
Le système social étant patriarcal, tous les avantages sont accordés à l’homme :
  • Une femme adultérine est mise à mort
  • Un mari peut prendre une seconde femme et lui faire des enfants
  • Si un homme marié ne veut plus de sa femme, il lui suffit de verser de l’argent
  • Si une femme mariée veut changer de mari, elle est mise à mort
Seuls les enfants des familles aisées vont à l’école appelée « maison des tablettes ». Il leur fallait apprendre les 600 signes qui composent l’écriture cunéiforme sumérienne.
Ils apprenaient également les mathématiques et la grammaire. Un « chargé du fouet » faisait régner la discipline.
Apparemment, le fouet était largement employé si on en juge par un récit sur tablette écrit par un écolier sumérien.
De ces écoles austères sortaient les futurs scribes, sur lesquels reposait tout le système administratif et religieux.

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Ecriture cunéiforme. (Musée de Bagdad). Image Woodiefi

Les enfants des familles plus pauvres travaillent aux champs ou des dans les ateliers dès leur plus jeune âge. Parfois, les pères les vendaient comme esclaves.
Les filles ne bénéficiaient d’aucune scolarité.

Les femmes travaillaient essentiellement dans la filature. La laine était l’une des plus importantes industries.

Les artisans étaient regroupés par corporation et par quartier. Ils étaient, pour la plupart, payés mensuellement en ration de nourriture, l’orge par exemple.

Au plus bas de l’échelle sociale se trouvaient les esclaves, prisonniers de guerre, enfants vendus ou hommes endettés.
Mais, assez paradoxalement, l’esclave dispose d’un statut : il a le droit de monter une affaire, de posséder des biens, de racheter sa liberté ou de se marier avec une femme libre.


La ziggourat d’Our

Cette ziggourat, commencée par le roi Ur-Nammu (ou Our-Nammou) et achevée par son fils Sulgi, constituait le lien entre la Terre et le ciel, entre l’Homme et son dieu.
La grande cour du dieu Nanna  (ou Nanna-Sin) était destinée à accueillir les offrandes.

L’enceinte sacrée abritait des ateliers, des réserves de nourriture, du bétail. Ces offrandes étaient destinées à Nanna.

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Ziggourat d'Our. Image M. Lubinski

Il y a avait également des quartiers royaux utilisés pour les cérémonies. 

La ziggourat repose sur un socle de 60 m sur 45. De larges escaliers conduisent du rez-de-chaussée jusqu’au temple du dieu Lune Nanna.


Les tombes royales et les rites funéraires

Les seize tombes royales comprennent un ensemble de six fosses sans caveau et dix tombes contenant un caveau à une ou plusieurs chambres.
Le contenu de ces chambres funéraires est incroyable.

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Casque-perruque en alliage naturel d'or et d'argent. Ce casque était porté par les rois lors des batailles. (Vers 2450 avant notre ère. Musée de Bagdad). Image Woodiefish

Celle de la reine Puabi, qui vécut aux environs de 2500 avant notre ère, abritait un char de bois décoré d’une mosaïque de pierres de couleur et de nacre blanche.
On y a également retrouvé une harpe ouvragée avec une tête de taureau. La tête est faite de feuilles d’or  et la toison est ciselée dans du lapis-lazuli.
Le taureau symbolisait la force et la fécondité.

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Harpe ouvragée. (British Museum). Image Kevin Saff

On a exhumé des coiffes en lapis-lazuli, ornées de feuilles en or, des poignards en or, des tables de jeu faites de carré de coquillages, des couronnes de feuilles d’or qui étaient le symbole de la puissance.

La plus grande des sépultures était vide car elle avait été pillée mais il y restait ce que l’on a appelé « l’étendard d’Our ».

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"Etendard 'Our" (vers 2600 avant notre ère. British Museum). Image Seriykotik 1970

Il s’agit d’une mosaïque composée de coquille marine, de lapis-lazuli et de cornaline, incrustée sur une boite de 45 cm de long.
Ce diptyque composé de deux panneaux représente sur une face la guerre et sur l’autre la paix.

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"Etendard 'Our" (vers 2600 avant notre ère. British Museum). Image Seriykotik 1970

Les chercheurs découvrirent également les traces de rites funéraires assez macabres. Les monarques étaient enterrés avec leur entourage.
Les rois sont entourés de chars avec les ânes, les bœufs et les cochers. La « grande fosse de la mort » renferme 74 victimes : 6 soldats en armes, et 68 femmes dont 4 musiciennes.

A côté de chaque victime, on a retrouvé une petite coupe ce qui laisse supposer une mort par empoisonnement, peut-être volontaire.


Our, patrie d’Abraham ?

«  Térakh engendra Abram, Bahkor et Aran, Aran engendra Loth. Et Aran mourut en présence de Térakh, son père, dans le pays de sa naissance, à Our des Chaldéens […] Térakh prit Abram, son fils, et Loth, le fils d’Aran, son petit-fils, et Sarah, sa belle-fille, la femme de son fils Abram, et ils quittèrent ensemble Our des Chaldéens, pour se rendre dans la terre de Canaan, et ils arrivèrent à Harran, où ils s’établirent » (Genèse, XI, 28, 31).
Ainsi commença, à partir d’Our, la migration de la tribu de Térakh, dont descend le peuple d’Israël.

Une partie de cette tribu, sous la conduite d’Abram, descendit vers Canaan, où le patriarche, après son alliance avec Yahvé, prit le nom d’Abraham, le « père des nations. »

Vers le milieu du IXIe siècle, des chercheurs découvrirent que certains passages des Ecritures se rapportaient à des évènements et des lieux ayant existé.


Ornementation félin retrouvée dans une tombe royale. Image Brendan Adkins

Si la famille d’Abraham a vécu à Our, elle n’y est pas restée longtemps. En effet, Abraham est décrit comme un Sémite nomade vivant sous une tente.
En 1500 avant notre, période présumée du passage d’Abraham à Our, les habitants n’étaient plus des nomades depuis longtemps.

La tribu d’Abraham était peut-être l’une de celles qui migraient des déserts d’Arabie vers des terres plus fertiles.

Our, victime du Déluge ?

Dans la mythologie sumérienne, le Déluge est décrit exactement comme dans la Bible. Seul le nom de l’élu change et Noé devient Outa-napishtim.
Lors de l’excavation du cimetière royal, l’archéologue Wooley mis au jour une couche d’argile épaisse de 3 m. Elle contenait des débris d’embarcation datant de 4000 ans avant notre ère.

Il y a bien effectivement la preuve d’inondations. Mais s’agit-il du Déluge ?

Bonjour à tous...

Publié à 08:51 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

 

La rose de novembre

 

Il n’est plus belle fleur qu’une rose d’automne,
Quand elle sait déjà que ses jours sont comptés,
Et que près de sa fin, généreuse, elle donne
Encor plus de parfum qu’aux beaux jours de l’été.

Dans le brouillard léger d’une aube de novembre,
Quand les oiseaux frileux ne savent plus chanter,
Elle va défroisser sa robe d’or et d’ambre
Pour s’offrir aux regards dans toute sa beauté.

Mais un souffle de vent la blesse, la défeuille.
Sitôt qu’il a séché ses larmes de rosée,
Elle cache ses joues dans son écrin de feuilles,
Pour vivre encor un peu, encor une journée.

Ô toi qui ne sais pas combien est éphémère,
La rose qui s’endort, et va vers son trépas,
Si tu passes près d’elle au jardin de ta mère,
Je t’en supplie, enfant, non ! Ne la cueille pas !

Laisse la retenir la vie qui l’abandonne.
Suivre des vols d’oiseaux glissant dans le ciel clair.
Il n’est plus belle fleur qu’une rose d’automne,
Qui se meurt doucement, aux premiers jours d’hiver.

 

Renée-Jeanne Mignard

 

 


Bonjour à tous...

Publié à 09:13 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

L'Allégorie de la grenouille

 

Il était une fois une course de grenouilles.
L'objectif était d'arriver en haut d'une grande tour.
Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir.

La course commença.
En fait, les gens ne croyaient pas possible que les grenouilles atteignent la cime, et toutes les phrases que l'on entendit furent de ce genre :
"Quelle peine ! Elles n'y arriveront jamais !"
Les grenouilles commencèrent à se résigner et elles perdaient de leur ardeur, sauf une qui continua de grimper avec la même fougue et les gens continuaient :
"Quelle peine ! Elles n'y arriveront jamais !"

Et les grenouilles s'avouèrent de plus en plus vaincues, sauf toujours la même grenouille qui continuait à insister.
À la fin, toutes se désistèrent, sauf cette grenouille qui, seule et avec un énorme effort, rejoignit le haut de la cime.

Les autres voulurent savoir comment elle avait fait.
L'une d'entre elles s'approcha pour lui demander
comment elle avait fait pour terminer l'épreuve.
Et découvrit qu'elle était ... sourde !

N'écoutez pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d'être négatives,
car elles volent les meilleurs espoirs de votre coeur.
Rappelez-vous du pouvoir qu'ont les mots que vous entendez et soyez toujours sourd quand quelqu'un vous dit que vous ne pouvez réaliser vos rêves, soyez positif.

(auteur inconnu)

bisous

Belle citation... Merci Toinette...

Publié à 20:37 par acoeuretacris

Cadeau d'amitié... Merci Nat...

Publié à 20:26 par acoeuretacris

Magnifiques roses... Merci Krystal...

Publié à 20:02 par acoeuretacris

Parcs et Jardins - Les Jardins du Manoir d'Eyrignac -

Publié à 10:53 par acoeuretacris Tags : eyrignac parcs et jardins
Parcs et Jardins - Les Jardins du Manoir d'Eyrignac -


Les jardins du Manoir d'Eyrignac se situent au cœur du Périgord, près de la commune de Sarlat. Tracés au XVIIIe siècle, ils ont obtenu le label Jardin Remarquable, décerné par le Ministère de la Culture, en 2004.

Le jardin s'étend sur quatre hectares sur lesquelles 4 essences principales se dispersent : le buis, le charme, le cyprès et l'if. Il est structuré autour de six parties principales : le jardin à la française, la roseraie, l'Allée des Charmes, l'Allée des Vases, le Manoir et les Miroirs. L'art topiaire, art consacré à la taille des arbres à finalité décorative, se découvre au fil de la promenade. Les jardins d'Eyrignac en font une démonstration puissante et mêlent fantaisie et rigueur.

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Géométrique, rigoureux et harmonieux, les jardins ont évolué au fil du temps et des modes : jardins à la française inspirés des villas italiennes, puis jardin à l'anglaise. Aujourd'hui, les diverses influences se reconnaissent et se complètent harmonieusement. C'était le souhait de Gilles Sermadiras, et son fils Patrick Sermadiras, l'actuel propriétaire du domaine, perpétue cet art.

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Les jardins du Manoir d'Eyrignac se situent au cœur du Périgord, près de la commune de Sarlat. Tracés au XVIIIe siècle, ils ont obtenu le label Jardin Remarquable, décerné par le Ministère de la Culture, en 2004.


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L'Allée des Charmes date de 1966. Créée par Gilles Sermadiras de Pouzols de Lile, elle assemble sur 100 mètres de long une double enfilade de colonnes d'ifs, enlacés par des charmes taillés en spirales.


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Le Manoir est une construction érigée au XVIIe siècle. Classé Monument Historique, il appartient à la même famille depuis 500 ans.


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Les jardins sont composés pour l'essentiel de quatre essences principales : cyprès, ifs, buis et charmes déclinent un camaïeu de verts des plus étonnants


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Pour conférer à l'allée une symétrie parfaite, les guirlandes de charmes sont inversées depuis le centre de l'allée. Ainsi, quelque soit la perspective d'où elles sont admirées, elles offrent les mêmes structures géométriques.


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C'est l'Allée des Charmes qui réclame le plus d'effort au niveau de la taille. Une guirlande est en effet composée de douze pieds de charmes. Cette plante, qui pousse très rapidement, doit être taillée au moins quatre fois par an.


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Devant le manoir, le jardin français expose ses arabesques formées de buis nains. Ces jardins ont été conçus pour donner à la vue du premier étage de la demeure une vue agréable et originale.


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La roseraie complète le jardin à la française. Toute en symétrie, elle est révélée discrètement par l'alliance du vert et du blanc. Cinq bassins animés de mouvement d'eau lui confèrent une grande fraîcheur.


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Au bout de l'Allée des Vases, les vases italiens sont surmontés d'ifs taillés en plateau et couronnés de boules rondes.


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L'Allée des Vases est discrète et sombre. Bornée par une haie d'ifs, de forme triangulaire, carrée ou en demi-lune, elle tient son nom de la série de vases italiens en terre cuite qui la ponctuent.


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Quatre variétés de roses blanches composent la roseraie : Opalia, Fée des neiges, Albéric Barbier et Iceberg.


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Le jardin à la française a été conçu un siècle après le manoir. A l'image d'un tableau, ils ont été créés pour inviter à la contemplation.


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Le Jardin Blanc, autre nom de la roseraie, évoque à la perfection le calme et l'harmonie qui caractérise ce lieu.


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L'art topiaire est l'art consacré à la taille des arbres à finalité décorative. Les jardins d'Eyrignac en font une démonstration puissante et mêlent fantaisie et rigueur.


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Le Manoir n'est pas en reste. Cette construction typique du Haut Moyen Age est un vrai trésor de famille, que 22 générations ont entretenu depuis la construction du premier castel ou repaire noble.


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Le jardin à la française est prolongé par cette allée de buis qui mène paisiblement à la roseraie.


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Les jardins d'Eyrignac ont évolué au fil du temps et des modes : jardins à la française inspirés des villas italiennes, puis jardin à l'anglaise. Aujourd'hui, les diverses influences se reconnaissent et se complètent harmonieusement.


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Les jardins d'Eyrignac ont été honorés de nombreuses fois de prix et de labels prestigieux. Il s'agit également du seul jardin parmi les 21 sites touristiques ouverts au public à faire partie du club des "3 étoiles au Guide Vert Michelin".


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L'impression générale dégagée par les Jardins du Manoir d'Eyrignac est celle de structures géométriques et de jeux de perspectives à ciel ouvert.

Archéologie - La Tour de Babel -

Publié à 10:08 par acoeuretacris Tags : tour de babel archeologie
Archéologie - La Tour de Babel -

 

Parmi tous les récits bibliques, l’épisode de la tour de Babel est un bon exemple de conte moral puisqu’il met en garde contre l’excès d’orgueil.
Cependant, ce récit n’est pas qu’une simple légende. En effet, Babylone et la tour de Babel ont bien existé.
Si l’on s’en réfère à tous les récits relatifs à la tour de Babel, toutes les races et les langues auraient surgi en ce lieu unique.
Quelle est l’origine de toutes les langues ? Ont-elles surgies de nulle part comme par magie ou par hasard ?

Bien qu’il n’existe aucun consensus de la communauté scientifique sur ces différentes questions, certaines découvertes archéologiques tendent à démontrer que Babylone et sa célèbre tour ont joué un rôle primordial dans l’histoire de l’humanité.


Le récit biblique de la tour de Babel

« Tout le monde se servait d’une même langue et des mêmes mots. Comme les hommes se déplaçaient à l’orient, ils trouvèrent une vallée au pays de Shinéar et ils s’y établirent. Ils se dirent l’un à l’autre : »Allons ! Faisons des briques et cuisons les au feu ! »
La brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de mortier. Ils dirent : » Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la Terre ! »

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La tour de Babel de Bruegel

Or Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties. Et Yahvé dit : Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux. Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres. »

Yahvé les dispersa de là sur toute la face de la Terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la nomma t-on Babel, car c’est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la Terre et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la face de la Terre. »

(Genèse, XI, 1-9)

Ce texte biblique raconte donc comment les descendants de Noé, qui parlent une seule langue, essaient de construire une tour assez haute pour toucher le ciel.
En punition de leur vanité, les hommes perdent la possibilité de se comprendre et sont dispersés.
C’est donc là que se trouverait l’origine de la diversité des langues.

Le mythe de la tour de Babel est donc étroitement lié à celui de l’Arche de Noé et du Déluge.


Histoire et mythe

Il y a environ 5 500 ans, le long des rives de la Mésopotamie, des cités-Etats émergent. Les Mésopotamiens nous ont laissé le premier système d’écriture et leurs impressionnantes ziggourats.

Une ziggourat est une structure de pierre, semblable à une pyramide, parfois haute de 100 mètres.
Elle est faite de plates-formes superposées de dimensions décroissantes. Chaque ziggourat est dédiée à un dieu local. Elle est surmontée d’un temple qui sert de lieu de passage à ce dieu lors de ses voyages sur Terre.

Ce qui est surprenant, c’est qu’il existe des ziggourats et des pyramides dans le monde entier. Certaines sont positionnées, au millimètre près, de la même manière.
Il est difficile d’y voir un simple hasard.

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Ziggourat d'Our en Irak.

Comme il est dit dans le récit biblique, les ziggourats étaient construites en brique.

La plus grande ziggourat est sans conteste celle qui se trouve à Babylone, sur les rives de l’Euphrate.
Cette tour s’appelle Etemenanki « la demeure du ciel et de la terre ». Elle a très certainement servi de modèle à la tour biblique.


La tour de Babel et Babylone

Dans l’Irak actuel, à Babylone, on a retrouvé un immense mur de briques crues, seul vestige de la tour de Babel.

Jusqu’au début du 20e siècle, tout ce que l’on savait de Babylone provenait des écrits de l’historien grec Hérodote (v.484-v.420 avant notre ère) et des récits bibliques.

En 1899, des archéologues allemands entreprirent la première exploration poussée de Babylone. Les fouilles se poursuivirent jusqu’en 1917. Mais, beaucoup plus récemment, Saddam Hussein avait décidé de restaurer Babylone et sa tour.

La guerre d’Irak a stoppé ce projet colossal.

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La porte d'Ishtar a été reconstruite au musée Pergamon de Berlin. Image Rictor Norton et David Allen

Babylone « La Porte du dieu » était le centre du culte du dieu Mardouk. Les vestiges de la cité, encore visibles, datent du roi Nabuchodonosor II (604-562 avant notre ère), qui avait entreprit une vaste reconstruction.

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Enceinte extérieure longue d'environ 18 km (à l'origine) qui protégeait Babylone

Le récit de la bible est conforme aux découvertes archéologiques. La tour de Babel a bien été édifiée en briques cuites, solidarisées par du bitume.
Cette tour avait été érigée bien avant le règne de Nabuchodonosor II. Elle reposait sur une base carrée et mesurait 91 mètres de haut.
Elle dominait la cité de ses sept étages couronnés par un temple dédié au dieu Mardouk.

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Guerriers qui décorent la porte d'Ishtar. Image Rictor Norton et David Allen

Les preuves archéologiques et les textes suggèrent que la plupart des ziggourats étaient peintes dans des teintes magnifiques, et abondamment décorées de tuiles émaillées et de sculptures dorées.

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Porte d'Ishtar. Image Rictor Norton et David Allen

Une inscription babylonienne affirme que la ziggourat d’Etemenanki était en « briques cuites émaillées d’un bleu resplendissant ».


Grandeur et décadence de la tour de Babylone

A l’époque de son édification, cette ziggourat est l’un des plus grands monuments que l’homme ait jamais érigés.
Les fouilles ont permis de reconstituer sa splendeur.

Reconstruite à plusieurs reprises, elle connaît son apogée sous Nabuchodonosor II. Au sommet de la ziggourat, le dieu Mardouk était représenté par une statue recouverte d’or et qui pesait 22 tonnes.
Mardouk était devenu le dieu principal de la Mésopotamie.

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Reconstitution de la voie sacrée.

Après la conquête perse, la tour est laissée à l’abandon. Quand il visite les ruines, en 331 avant notre ère, Alexandre le Grand, décide de redonner à la ziggourat son faste d’antan. Mais, 10 000 hommes suffisent à peine pour dégager le terrain en 2 mois.

Alexandre abandonne alors son projet.

Malheureusement, cette merveille a succombé aux ravages du temps et au pillage. Il n’en reste aujourd’hui que l’empreinte de l’énorme base carrée.


Babylone à l’origine de toutes les langues ?

Il existe environ 5 000 langues différentes aujourd’hui dans le monde. Il y a entre 50 et 200 souches sans rapport entre elles.

Les chercheurs ont daté la langue indo-européenne, la plus connue, à environ 3 000 ans avant notre ère.

Cela se situe donc à peu près au moment des évènements de Babel. Après, c’est le flou le plus complet.

Nous savons beaucoup de choses sur les langues indo-européennes mais nous sommes très ignorants sur la langue mère.

Un humain sur deux environ parle une langue indo-européenne. Cette unité linguistique est toute relative car si la souche est la même, le russe ou l’arménien est tout aussi incompréhensible pour un Français, que le basque ou le hongrois, langues non indo-européennes.

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Tablette du roi de Babylone Hammourabi

Si l’on prend l’exemple des langues indo-européennes, cela voudrait dire que toutes ces langues sont issues de l’évolution d’une seule langue plus ancienne.
Cette langue originale aurait donc été parlée il y a plusieurs millénaires, à une époque où l’écriture n’était pas née.

Des peuples d’origines diverses, donc de langues différentes, ont travaillé à la construction de la tour de Babel.
Une inscription de Nabuchodonosor en atteste : "Tous les peuples de nations nombreuses (…) je (les) contraignis au travail. "
Cette diversité ethnique n’a pas empêché l’achèvement de la tour.

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Tablette gravée en écriture cunéiforme provenant de la cité de Babylone. image Listentoreason


Les cérémonies liées au culte de Mardouk font appel à des textes dans différentes langues régionales. Pour les visiteurs, la tour de Babylone devait représenter le foyer et la source d’une multitude de langages.
C’est peut-être là l’origine du mythe que nous a transmis la Bible.

Mais, peut-être également, ce récit exprime t-il la nostalgie d’un Âge d’or où tous les hommes parlaient le même langage ? Nul ne sait si ce rêve de compréhension et de paix a réellement existé.

Bonjour à tous...

Publié à 08:23 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

Fragilité


Le monde est une fleur fragile,
Cinq continents en ses pétales,
Un cœur à l’essence subtile,
Quelques pigments pour capitales.
La tige a sa simple racine
Pour ancrage au cœur de la Vie,
Mais bien souvent, elle s’incline
Face au vent qui la crucifie
Ce vent de toutes les colères
Qui saccage sur son passage
Le grand jardin et ses mystères,
L’homme et son cœur, en son ravage

Car cette fleur d’humanité
Porte en elle meilleur et pire,
Mille fléaux, ou la bonté
Selon qu’elle inspire ou expire
Ainsi va la Vie de la fleur,
Entre la nuit et la lumière. .
Ainsi, va ce monde qui meurt
Entre la folie, la prière

Il suffirait de presque rien
Pour le pire, un jour, éviter. . 
Si chacun devenait gardien
De l’Amour et de la Beauté 
Ces temps là ne sont point encore
Et il faudra mille et un jours
Avant de voir poindre l’Aurore. .
La fleur vivra t-elle toujours ?

 

(auteur inconnu)