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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Le jardin de Boboli est un parc historique de la ville de Florence, adjacent au palais Pitti, de la Porta Romana au Forte Belvedere. Le jardin, bâti sur la colline, qui reçoit chaque année plus de 800 000 visiteurs, est remarquable non seulement pour sa valeur historique et ses paysages, mais aussi pour sa collection de sculptures romaines et florentines des XVIe et XVIIe siècles.
Palais Pitti
Le jardin, situé derrière le palais Pitti, résidence d'abord des Médicis, puis des Habsbourg-Lorraine et des Savoie, remonte au XVIe siècle. Au premier agencement de style Renaissance, visible dans le noyau le plus proche du palais, s'adjoignirent au cours des années de nouvelles parties de style différent : le long de l'axe parallèle au palais furent créées des allées recouvertes de gravillons, de nouveaux plans d'eau et leurs isolotto (petites îles), des fontaines avec des nénuphars, de petits temples et des grottes. Dans ce jardin, les statues et les « fabriques », comme la kaffeehaus ou Casa del Caffè (établie dans un bâtiment construit en 1776 par Zanobi del Rosso en pur style rococo exotique) jouent un rôle remarquable, et permettent de jouir du panorama que le jardin offre sur la ville.
Construits pour Éléonore de Tolède, épouse de Cosme Ier de Médicis, les jardins furent commencés par Niccolò Tribolo, qui cependant mourut en 1550, peu de temps après avoir accepté cette charge. Les travaux furent poursuivis par Bartolomeo Ammanati, qui utilisa pour ce projet les contributions de Giorgio Vasari, qui conçut les grottes, et de Bernardo Buontalenti qui sculpta les statues. On doit également à ce dernier l'architecture élaborée de la cour qui sépare le palais du jardin.
Eleonore de Tolède (Angelo Bronzino)
L'allée principale rectiligne centrée sur la façade arrière du palais, monte sur la colline de Boboli, traverse un profond amphithéâtre au centre duquel se trouve un obélisque égyptien, transporté depuis la Villa Médicis à Rome. Il se termine à la fontaine de Neptune (surnommée avec irrévérence « Fontaine des fourchettes » par les Florentins, à cause du trident empoigné par Neptune), avec la sculpture de Stoldo Lorenzi qui se détache sur le panorama. Au sommet, on a une vue panoramique sur Florence, telle que peinte par Corot. Une longue allée secondaire partant de l'angle droit de l'axe principal conduit vers une série de terrasses et de fontaines, le Viottolone, l'allée des Cyprès.
Fontaine de Neptune
Au cours de la première phase des travaux, l'amphithéâtre fut creusé dans la colline derrière le palais. Amphithéâtre de verdure à l'origine, cloisonné par des bosquets toujours verts, il fut par la suite formalisé, reconstruit en maçonnerie et décoré de statues illustrant la mythologie romaine. La Grotticina della Madama, et la Grande Grotte sont achevées par Buontalenti entre 1583 et 1593.
L'entrée de la Grotta della Madama
Les statues de la Grande grotte sont un exemple remarquable de l'architecture et de la culture maniériste. Décorée à l'intérieur et à l'extérieur de stalactites, dotée de jeux d'eau et de végétation luxuriante, la Grande grotte est subdivisée en trois parties principales. La première fut couverte de fresques destinées à créer l'illusion d'une grotte naturelle dans laquelle les bergers se réfugiaient pour se défendre des bêtes sauvages. Elle abritait aussi Les Prisonniers (ou Les Esclaves) de Michel-Ange (aujourd'hui remplacés par une copie), des statues inachevées créées à l'origine pour la Tombeau de Jules II. Les autres salles abritent la Vénus sortant du bain de Jean de Bologne et le groupe de Paris et Hélène sculpté par Vincenzo de Rossi au XVIe siècle.
Grotte
De nombreuses fontaines :
Beaucoup d'autres statues allégoriques dans le jardin comme Prudence, Esculape, l'Automne, l'Été, Faune et Jupiter sont de Giovanni Battista Caccini ; trois figures grotesques représentant Venere, Amore e la personificazione dell'Architettura de Romolo del Tadda et, sur son modèle, le Gioco del Saccomazzone d'Orazio Mochi.
C'est dans ces jardins qu'on cultivera pour la première fois la patata, la pomme de terre et aussi des mûriers, des poiriers nains et d'autres fruits exotiques ramenés du monde entier.
Choisis donc d'aimer...
- Lorsque tu ne sais plus aimer ou t’intéresser aux autres, tu commences à vieillir.
De fait, quand tu es capable d’aimer pour de vrai, tu ne vieillis pas.
L’absence d’un réel amour rend les jeunes bien vieux ;
et la ferveur d’un amour toujours vivant donne la joie de vivre
aux gens du mi-temps de la vie.
- C’est dans ta tête que les idées naissent, mais c’est dans ton coeur qu’elles grandissent et se développent. La mémoire de ton coeur est essentiellement primordiale pour grandir et vivre au coeur de ta vie !
- Fais confiance aux personnes que tu rencontres car elles sont très souvent
bien meilleures que tu le penses. Fais aussi confiance au temps
qui jouera en ta faveur si tu montres de la patience envers lui.
- Fais aussi confiance aux petits détails de la vie
car c’est à travers eux que bien souvent la vie reçoit toute sa lumière et sa force.
- Ce n’est jamais perdre ton temps que d’en prendre pour parler aux gens,
les écouter et pour de vrai … aimer. Pourquoi être si pressé ?
- Oui, pratique ton sourire, le vrai, celui qui vient de ton coeur.
Il illumine la nuit des gens ; il réchauffe les coeurs froids ;
il transforme les attitudes ; il fait naître l’espérance et le goût de vivre !
On ne peut résister au vrai sourire de ton coeur !
- Tu apprends beaucoup quand tu sais écouter, regarder et toucher les personnes ; même celles qui te semblent plus démunis.
C’est du temps gagné pour semer la tendresse et l’amour !
- Garde aussi pour toi de précieux temps de solitude
pour calmer les vagues sur le lac de ton âme,
et surtout pour entendre les musiques qui chantent au fond de ton coeur.
Ainsi, tu te connaîtras et tu entreras dans le pays de la paix et de l’équilibre.
Là seulement, tu découvriras le chemin qui mène au coeur des autres.
- Chaque personne garde bien précieusement un secret dans son coeur.
C’est une intimité de droit inviolable !
Seul l’amour peut en décider la révélation en temps opportun.
- Les grandes blessures d’angoisse, de rejet et de dépréciation personnelle
ne se cicatrisent qu’avec le temps et beaucoup d’amour !
Le temps et l’amour font renaître la confiance !
- La nature t’apprend beaucoup aussi quand tu sais la regarder,
l’écouter et la toucher. Voilà un savoir aimer.
- Ce n’est pas gaspiller de ton temps aussi que d’en perdre pour écouter siffler le vent, pour marcher dans les feuilles mortes de l’automne et t’y enrouler
comme le font les enfants, et pour regarder tomber la pluie et la neige toute blanche.
- C’est beau, c’est sain, c’est pur ; ça aide à vivre que de marcher tout doucement
dans la nature et d’admirer les fleurs des champs, les oiseaux,
les nuages, le ciel et la vie !
Eh bien, toutes ces pensées que tu viens de lire, crois-moi, elles renferment des trésors importants et des valeurs essentielles pour ta vie de chaque jour.
Il y a du bonheur dans ton coeur et dans ta vie !
Regarde bien autour de toi !
Le bonheur te donne rendez-vous !
Choisis d’aimer avec le sourire de ton coeur !
Jules Beaulac
Mandalay est située au centre du pays, au bord du fleuve Irrawady.
Le sanctuaire de Bagan et ses milliers de monuments bouddhistes.
La pagode Shwedagon, à Yangon, est certainement l'une des plus belles au monde.
A gauche : sur le lac Inle . A droite : peuple de Mandalay
Pêcheur Birman sur le lac Inle, dans la partie est du pays.
La pagode Chauk Htat Gyi, à Yangon, recèle une statue géante de Buddha, longue d'une soixantaine de mètres.
Le parvis de la pagode Shwedagon, à Yangon, compte des dizaines de petites pagodes.
Le sommet de la pagode Shwedagon, à Yangon, est recouvert d'or et serti de pierres précieuses.
Sanctuaire bouddhique, Bagan a aussi été un carrefour commercial.
Pêcheur sur le lac Inle.
Moines faisant l'aumône dans les rues de Bagan.
Bagan est installée sur les rives du fleuve Irrawady.
Bordée par le golfe du Bengale et la mer d'Andaman, la Birmanie (Myanmar) s'étend entre la Thaïlande, à l'est, et l'Inde, à l'ouest. Elle est entièrement traversée par l'Irrawady, son principal cours d'eau, qui représente une voie de communication privilégiée pour le pays.
La liberté bafouée
En 1988, la Birmanie fut renommée Myanmar (littéralement "pays merveilleux") par la junte militaire au pouvoir. Une dénomination que refusa le peuple. Malheureusement, si le pays est réputé pour la beauté de ses sites et l'accueil chaleureux de sa population, il l'est aussi, d'une manière moins glorieuse, pour son gouvernement dictatorial.
En effet, des généraux en place depuis 1962 portent délibérément atteinte aux libertés du peuple birman. En 1990, malgré une victoire écrasante du principal parti d'opposition, les militaires refusèrent de céder le pourvoir. La chef de file du mouvement démocratique, Aung San Suu Kyi, fut assignée à résidence et l'est toujours à l'heure actuelle. Cette dernière a appelé les pays du monde entier à boycotter le tourisme en Birmanie.
Dès lors, s'est posé le dilemme : exclure le pays des destinations touristiques et abandonner le peuple birman ou participer à son développement tout en enrichissement l'état dictatorial.
L'influence bouddhiste
La Birmanie est un pays peu connu malgré un patrimoine extrêmement riche. Ses nombreux monuments racontent une histoire intimement liée à la religion. L'un des exemples les plus flagrants est Bagan, l'ancien royaume, où trônent encore des centaines de temples et de pagodes.
Installé sur les rives du fleuve Irrawady, son histoire commence au XIème siècle lorsque le roi Anawratha regroupe de prospères villages portuaires pour en faire un carrefour commercial entre le Nord et le Sud, mais aussi avec l'Inde et la Chine. Bagan devient la capitale du royaume et Anawratha veut y imposer le bouddhisme theravada.
C'est à cette période que commence la construction d'édifices religieux. Les premiers qu'il fait ériger sont la pagode Shwesandaw, au centre du royaume, et quatre autres stupas, installés aux différents points cardinaux, pour délimiter Bagan. La cité rayonnera sur tout le pays jusqu'au XIIIème siècle.
Le stûpa central de la pagode Shwezigon, construite par Anawrahta.
Un patrimoine d'exception
Au sud du pays, la ville de Yangon recèle un monument que les Birmans considèrent comme un véritable joyau : la pagode Shwedagon. Pour la trouver il faut se rendre sur la colline de Singuttura, à l'est du lac Kandawgyi. Elle est repérable de par sa taille de 98 mètres de haut, et grâce à sa partie supérieure, recouverte de millions de feuilles d'or et sertie de pierres précieuses, alliant diamants, rubis, saphirs et autres topazes.
D'après la légende, elle aurait été construite il y a environ 2 600 ans, alors que Buddha était encore vivant, mais les versions divergent. Quoi qu'il en soit, celle-ci fut maintes fois agrandie et restaurée. Sur son parvis, se trouvent des dizaines de petits temples et sanctuaires tandis qu'à l'intérieur, trônent plusieurs statues en bronze de Buddha.
La fête du Phaung-Daw U
Sur plus de 47 millions d'habitants que compte le pays, 89% sont de confession bouddhiste. Rien d'étonnant donc à ce que l'année soit ponctuée de multiples fêtes religieuses.
Dans la partie est du pays, le lac Inle est habité par un peuple d'Inthas (fils du lac) vivant dans des villages sur pilotis. Chaque année, en septembre-octobre, ces derniers organisent la fête du Phaung-Daw U. Pendant vingt jours des statues dorées de Buddha, sorties de la pagode Phaung-Daw U, sont transportées d'un village à l'autre lors de processions de bateaux. Ces semaines de fête s'achèvent par des joutes nautiques, organisées entre les habitants des différentes cités lacustres.
L’homme a-t-il le pouvoir d’éviter le réchauffement de la Terre ?
Le réchauffement du climat est au centre de nombreux débats mais fait également l’objet de nombreuses controverses.
L’activité humaine est montrée du doigt comme le facteur essentiel de ce réchauffement. Certains scientifiques et écologistes tirent la sonnette d’alarme. Depuis que l’homme est apparu, il a toujours pensé qu’il pouvait modifier son environnement et façonner la Terre selon son bon vouloir.
Aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui croient que notre simple volonté peut nous éviter les catastrophes climatiques à venir.
L’activité humaine qui est particulièrement polluante,doit être réduite au maximum mais, cela suffira-t-il à modifier l’avenir...
En effet, on ne peut réellement appréhender l’avenir qu’en connaissant le passé. Or, l’évolution du climat de la Terre est inscrite sous nos pieds.
De toute évidence, l’évolution climatique est marquée par des cycles, immuables, qui dépendent de plusieurs critères qui, eux, sont totalement indépendants, de notre volonté.
Témoignages du passé sur l’évolution du climat
Il faut tout d’abord souligner que nous ne disposons d’informations fiables sur le climat que sur les 200 dernières années.
La mémoire de l’homme et des rapports fiables ne remontant que sur une période récente, il a fallu aux scientifiques trouver d’autres moyens pour reconstituer les climats du passé.
Parmi ces moyens, citons les anneaux des arbres qui nous informent de leurs conditions atmosphériques de croissance.
Certains arbres peuvent nous faire remonter le temps à plus de 8 000 ans. Grâce aux arbres, les spécialistes associent tel type de sol à tel climat.
Les carottages effectués au fond des océans, des lacs ou au sein des calottes glaciaires nous donnent également de précieux renseignements sur les changements climatiques.
Stries d'une carotte glaciaire
Grâce à ces recherches, on a constaté que la chronologie des paléotempératures était beaucoup plus complexe qu’on ne le pensait.
D’autant plus, que les cycles orbitaux ont une influence directe sur le climat de la Terre.
Les cycles orbitaux
C’est le mathématicien et climatologue serbe Milutin Milankovitch qui a cherché à établir une corrélation entre le climat et l’intensité des radiations solaires atteignant la Terre. Il identifia trois fluctuations cycliques susceptibles d’avoir une influence :
Il est ressorti de ses calculs que la Terre connaît des variations de son orbite et de légères modifications de son axe de rotation qui provoquent de fortes oscillations climatiques.
Ces changements correspondent aux périodes glaciaires et interglaciaires.
Des cycles ont pu être établis :
Comme le montre le schéma ci-dessous, les variations climatiques sont nombreuses et nous n’en connaissons qu’une petite partie.
Chaud et froid
Depuis la dernière période glaciaire (- 110 000 à – 13 000 ans) appelée weichselien en Europe et wisconsin en Amérique du Nord, la Terre a connu plusieurs réchauffements et refroidissements.
A partir de – 13 000 ans, le climat s’est réchauffé, provoquant la fusion rapide des glaces et la remontée du niveau de l’océan.
Mais, cette amélioration a été brutalement interrompue par une brusque arrivée d’eau froide dans l’Atlantique, vers – 10 000 ans.
Puis, le climat s’est à nouveau réchauffé.
Mais, il faut savoir que la Terre ne fait que sortir de ce que l’on a appelé le petit âge glaciaire, une période très froide, qui a duré du XVe au milieu du XIXe siècle.
Aujourd’hui, la température de la planète est à la hausse. Cette hausse semble très faible mais peut avoir de sérieuses répercussions sur notre planète.
Selon les chercheurs de la NASA, la Terre a connu ces trente dernières années, les températures les plus élevées de la période interglaciaire. Le climatologue James Hansen (Goddard Institute for Space Studies, NY) a calculé que les températures à la surface de la Terre avait augmenté en moyenne de 0,2°C tous les dix ans depuis trente ans.
Deux questions se posent à nous : Sommes nous responsables de ce réchauffement ? Avons-nous la possibilité de stopper ce réchauffement ?
Effet de serre et responsabilité humaine
On nomme gaz à effet de serre les substances gazeuses qui contribuent à réchauffer l’atmosphère en captant les rayons infrarouges. Certains sont naturellement présents dans l’atmosphère (comme le gaz carbonique, le méthane et l’oxyde de diazote), alors que d’autres sont le résultat de l’activité humaine (comme les CFC). Quelle que soit leur origine, leur concentration n’a pas cessé d’augmenter depuis le début de la révolution industrielle, au milieu du XIXe siècle.
Les gaz à effet de serre sont en augmentation croissante dans la basse atmosphère depuis un siècle et demi. Selon de nombreuses études, cette évolution serait directement responsable du réchauffement actuel de la planète, et celui-ci pourrait encore s’intensifier au cours du XXIe siècle. La complexité et la diversité des facteurs qui entrent en jeu (vents, courants marins, glaces, nuages, végétaux, effet de serre) rendent difficilement prévisibles les conséquences d’un tel bouleversement climatique, mais elles pourraient être désastreuses.
S’il est évident que l’activité humaine intensifie le réchauffement, il est tout aussi évident qu’elle n’en est pas l’unique cause.
Le réchauffement est également dû à des oscillations naturelles, comme cela s’est déjà produit dans le passé.
L’oscillation nord-atlantique, qui se manifeste environ tous les 2 ans, entraîne des hivers doux en Europe et draine des flux d’eaux chaudes dans le bassin arctique, ce qui a fait fondre la banquise par endroit.
En 1998, l’année a été une des plus chaudes enregistrée récemment. Cela a été une conséquence directe du phénomène El Niño.
Ces deux exemples sont simplement là pour montrer que les oscillations climatiques peuvent avoir de multiples causes. Cependant, il est indéniable, malgré ce que certains peuvent prétendre, que l’homme est à la source de l’accélération du réchauffement.
Les conséquences du réchauffement global
Les données les plus fiables indiquent que la température moyenne de la planète s’est élevée de près de 0,6°C entre la fin du XIXe siècle et l’an 2000.
Les estimations les plus optimistes prévoient une augmentation de 1,7°C par siècle. Les plus pessimistes prévoient une hausse de 3°C d’ici 100 ans.
Ces chiffres alarmants indiquent clairement qu’il est urgent de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre.
En effet, si rien n’est fait, la Terre connaîtrait alors une chaleur comparable à celle qui régnait il y a 100 000 ans.
A partir du moment où il y a réchauffement, il y a également élévation du niveau des mers. Certaines estimations prévoient une élévation de 80 cm au cours du XXIe siècle.
Cela peut sembler infime mais cette élévation aurait des conséquences dramatiques pour de nombreuses régions.
Plusieurs milliers d’îles habitées, notamment dans les Caraïbes, l’océan Indien et l’océan Pacifique, pourraient être en partie submergées. De nombreuses régions côtières, en Floride, aux Pays-Bas, en Afrique de l’Ouest, en Chine et dans les deltas des grands fleuves, seraient également menacées par l’avancée de la mer.
Paysage des Caraïbes. Image Bubblestar
Les millions de personnes qui vivent dans le delta du Gange et du Brahmapoutre, au Bangladesh, seraient chassées par l’élévation du niveau de la mer.
L’inondation du delta du Nil priverait l’Égypte de 20% de ses terres cultivables.
L’équilibre climatique de la Terre est très fragile. Nous mesurons encore difficilement l’étendue possible d’un réchauffement global.
L’élévation du niveau moyen des eaux est sans doute l’hypothèse la plus communément admise.
Mais, ce ne serait pas la seule conséquence.
Il est également à prévoir l’intensification des sécheresses, la disparition de la toundra, l’affaiblissement du Gulf Stream ou l’augmentation du nombre de cyclones.
Marché aux poissons au Bangladesh. Image Aftah
En libérant de l’eau froide dans l’Atlantique Nord, la fonte de la calotte glaciaire du Groenland pourrait refroidir le Gulf Stream et perturber le climat en Europe. Les chercheurs s’accordent à constater que les plus grosses pertes de glace sont subies par les côtes sud-est du Groenland.
Les régions côtières du Groenland ont perdu 155 milliards de tonnes (gigatonnes) de glace par an entre 2003 et 2005, selon Luthcke (Goddard Space Flight Center, NASA)
La sécheresse qui devrait toucher le sud-ouest des États-Unis et l’Amérique centrale pourrait affecter considérablement le rendement agricole de ces régions.
La banquise Larsen, en Antarctique, se réchauffe d’environ 0,5 °C par an et se fragmente en une multitude d’icebergs.
Vue aérienne du Groenland. Image Neil Carey
Si les prévisions climatiques s’avèrent, les régions nordiques devraient se réchauffer plus que le reste de la Terre.
Peut-on éviter ce réchauffement ?
Nous pouvons agir pour ne pas accélérer artificiellement le réchauffement.
Plusieurs activités humaines accroissent la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. L’agriculture intensive emploie des fertilisants qui libèrent davantage d’oxyde de diazote.
Les systèmes de climatisation utilisent des CFC. Les véhicules à moteur émettent du gaz carbonique, tout comme les usines qui brûlent des combustibles fossiles (charbon, gaz naturel, mazout) et les incendies.
Il est à prévoir que ce réchauffement, qu’il soit ou non accéléré par l’homme, sera suivi d’une nouvelle période glaciaire.
Si l’on reprend la théorie des cycles orbitaux, chaque période interglaciaire ou « chaude » dure 20 000 ans en moyenne.
Notre période « chaude » a commencé il y a 10 000 ans donc il est fort probable que dans 10 000 ans, une nouvelle période glaciaire débutera.
Fonte de la banquise dans le Groenland. Image Jt Stewart
Bien sûr, ces prévisions sont lointaines. Elles ne sont données que pour souligner les cycles contre lesquels l’homme n’a aucun pouvoir.
Il est plus qu’urgent de nous occuper de notre présent et de notre avenir proche en nous montrant responsables.
Cependant, même si tous les pays ratifiaient le protocole de Kyoto de 1997, il semble être presque impossible d’inverser la tendance.
Côtes de la Floride.
En effet, pour cela, il faudrait que tous les pays acceptent de ne plus utiliser les énergies fossiles (pétrole, charbon) au profit des énergies renouvelables. Or, gros émetteurs de gaz à effet de serre, des pays comme la Chine ou l’Inde ne sont pas inclus dans le protocole de Kyoto.
La France est elle-même lanterne rouge en Europe en ce qui concerne l’application d’une politique environnementale.
Alors qu'il faudrait travailler dans l’urgence, il n'y a pas encore d'établi le moindre calendrier pour la seconde période d’engagement du protocole de Kyoto, soit seulement après 2012.
Nos stocks d’énergie fossile nous permettent de nous en servir encore pour environ 50 ans, mais les intérêts financiers ne passeront-ils pas avant l’avenir de la Terre et de l’humanité...
Vision fantomatique dans le Sahel. Image Seacloud
Même si en 2050, nous n’utilisons plus que des énergies renouvelables, il nous faudrait des décennies pour diminuer le réchauffement.
D’autant plus, qu’entre temps, nous continuerons à défricher ce qui constitue une autre menace pour le climat.
Ce réchauffement planétaire aura une conséquence évidente sur notre planète et surtout sur nos ressources.
Combien de personnes faudra t-il déplacer ? Des millions très certainement, voire même plus. Les ressources restantes nous permettront-elles de subvenir encore à nos besoins ?
Tout bouleversement climatique entraîne la disparition de nombreuses espèces animales sur terre et dans les mers mais également des espèces végétales. Ce sont donc nos ressources qui disparaîtront.
Ces espèces seront-elles remplacées comme l’ont annoncé récemment des scientifiques concernant la vie marine ?
Nul ne peut réellement le dire. Ce qui est certain c’est que de nombreuse terres, aujourd’hui cultivables, deviendront stériles.
Quelle survie pour l’humanité ?
Ce bilan peut sembler sombre. Alors doit-on baisser les bras ? Il semblerait simplement que c’est toute notre manière de vivre et de penser qu’il nous faudra modifier si nous voulons continuer à « régner » sur Terre.
Nous ne pourrons pas appliquer les règles totalement inégalitaires qui ont prévalu jusqu’à présent.
La Terre appartient à l’ensemble de l’humanité et ses ressources également.
Les pays industriels n’ont fait jusqu’à présent que piller sans jamais partager. Demain, avec les bouleversements qui nous attendent, il nous faudra emprunter à notre planète avec parcimonie et savoir partager.
Paysage du Nil en Egypte. Image Boggin
A titre d’exemple, aujourd’hui, selon un rapport de Living Planet 2006, publié en octobre par le WWF, l’humanité consomme plus de ressources biologiques chaque année que la Terre n’en produit (environ 25% en plus).
Mais, ce déséquilibre provient de la surconsommation des pays industrialisés qui s’effectue au détriment du reste du monde.
D’après ce rapport, d’ici 40 ans, si nous continuons à ce rythme, il faudrait l’équivalent de deux Terres pour répondre aux besoins de l’humanité.
Si notre prise de conscience commence avec la diminution des émissions de gaz à effet de serre, ce ne devra être qu’un point de départ vers un nouvel âge de l’humanité.
Tu n'as qu'une seule vie à vivre.
Aime la vie comme elle est.
Essaie de goûter cette vie-ci.
T'y refuser
serait te priver de la vie.
Il suffit de regarder autour de soi pour
se rendre compte d'une chose:
beaucoup de personnes n'ont pas le goût de vivre.
La vie leur est un fardeau.
Elles ne s'attardent qu'au côté sombre
des choses,
sans jamais remarquer ce qui est bon.
Jamais elles ne lèvent les yeux vers le haut,
vers la lumière.
Elles oublient les étoiles.
Elles sont aveugles.
Les nombreux plaisirs du quotidien,
Elles ne les voient pas.
Une personne qui est en paix n'attend pas plus
de la vie que ce que la vie peut lui donner.
Il y a des journées sombres et des journées radieuses.
Une personne qui est en paix goûte les journées
comme elles lui sont données.
Nourrir trop d'attentes,
c'est s'attirer des nuages sombres.
C'est être soi-même la cause de ses mauvais jours.
Suspends tes nuages de pluie;
le soleil se chargera bien de les sécher !