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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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La légende du papillon...
Comment les papillons apprirent à voler ...
Quand la Terre était jeune, aucun papillon ne volait ça et là dans les airs et n'illuminait les jours de printemps et d'été de leurs ailes portant les couleurs de l'arc-en-ciel. Il y avait des reptiles, qui furent les ancêtres des papillons, mais ils ne savaient pas voler ; ils ne savaient que ramper par terre. Ces reptiles étaient magnifiques, mais le plus souvent les humains, lorsqu'ils se déplaçaient, ne baissaient pas les yeux vers la terre, aussi ne voyaient-ils pas leur beauté.
En ces temps-là, vivait une jeune femme qui s'appelait Fleur de Printemps et qui était une joie pour tous ceux qui la connaissaient. Elle avait toujours le sourire et un mot gentil à la bouche, et ses mains étaient semblables au printemps le plus frais pour ceux qui étaient atteints de fièvre ou de brûlures. Elle posait ses mains sur eux et la fièvre aussitôt quittait leur corps.
Quand elle atteignit l'âge adulte, son pouvoir devint encore plus fort et, grâce à la vision qu'elle avait reçue, elle devint capable de guérir les gens de la plupart des maladies qui existaient alors. Dans sa vision, d'étranges et belles créatures volantes étaient venues à elle et lui avaient donné le pouvoir de l'arc-en-ciel qu'ils portaient avec eux. Chaque couleur de l'arc-en-ciel avait un pouvoir particulier de guérison que ces êtres volants lui révélèrent. Ils lui dirent que pendant sa vie elle serait capable de guérir et qu'au moment de sa mort elle libérerait dans les airs des pouvoirs de guérison qui resteraient pour toujours avec les hommes.
Dans sa vision, il lui fut donné un nom : Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel. Tandis qu'elle avançait en âge, Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel continuait son travail de guérisseuse et dispensait sa gentillesse à tous ceux qu'elle rencontrait. Elle rencontra aussi un homme, un voyant, et elle le prit pour mari. Ils eurent ensemble deux enfants et les élevèrent pour qu'ils soient forts, sains et heureux. Les deux enfants avaient aussi certains pouvoirs de leurs parents et eux-mêmes devinrent plus tard des guérisseurs et des voyants.
Tandis qu'elle vieillissait, le pouvoir de Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel grandit encore et tous ceux qui vivaient dans les environs de la région où elle habitait vinrent à elle avec leurs malades, lui demandant d'essayer de les guérir. Elle aidait ceux qu'elle pouvait aider. Mais l'effort de laisser passer en elle tout le pouvoir finit par l'épuiser et un jour elle sut que le moment de remplir la seconde partie de sa vision approchait. Tout au long de sa vie, elle avait remarqué que des reptiles magnifiquement colorés venaient toujours près d'elle quand elle s'asseyait par terre. Ils venaient contre sa main et essayaient de se frotter contre elle. Parfois l'un deux rampait le long de son bras et se mettait près de son oreille.
Un jour qu'elle se reposait, un de ces reptiles vint jusqu'à son oreille. Elle lui parla, lui demandant si elle pourrait faire quelque chose pour lui, car elle avait remarqué que lui et ses frères et soeurs lui avaient toujours rendu service. "Ma soeur, dit Celui qui rampait, mon peuple a toujours été là pendant que tu guérissais, t'assistant grâce aux couleurs de l'arc-en-ciel que nous portons sur le corps. A présent que tu vas passer au monde de l'esprit, nous ne savons comment continuer à apporter aux hommes la guérison de ces couleurs. Nous sommes liés à la terre et les gens regardent trop rarement par terre pour pouvoir nous voir. Il nous semble que si nous pouvions voler, les hommes nous remarqueraient et souriraient des belles couleurs qu'ils verraient. Nous pourrions voler autour de ceux qui auraient besoin d'être guéris et laisserions les pouvoirs de nos couleurs leur donner la guérison qu'ils peuvent accepter. Peux-tu nous aider à voler ?" Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel promit d'essayer. Elle parla de cette conversation à son mari et lui demanda si des messages pourraient lui venir dans ses rêves.
Le matin suivant il se réveilla, excité par le rêve qu'il avait fait. Quand il toucha doucement Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel pour le lui raconter, elle ne répondit pas. Il s'assit pour la regarder de plus près et il vit que sa femme était passée au monde des esprits pendant la nuit. Pendant qu'il priait pour son âme et faisait des préparatifs pour son enterrement, le rêve qu'il avait eu lui revint en mémoire et cela le réconforta. Quand le moment fut venu de porter Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel à la tombe où elle serait enterrée, il regarda sur sa couche et, l'attendant, se trouvait le reptile qu'il pensait y trouver. Il le ramassa avec précaution et l'emporta.
Tandis que l'on mettait le corps de sa femme en terre et qu'on s'apprêtait à le recouvrir, il entendit le reptile qui disait : "Mets-moi sur son épaule à présent. Quand la terre sera sur nous, mon corps aussi mourra, mais mon esprit se mêlera à l'esprit de celle qui fut ta femme, et ensemble nous sortirons de terre en volant. Alors nous retournerons vers ceux de mon peuple et leur apprendrons à voler de façon à ce que se poursuive le travail de ton épouse. Elle m'attend. Pose-moi à présent." L'homme fit ce que le reptile lui avait dit et l'enterrement se poursuivit. Quand tous les autres furent partis, l'homme resta en arrière quelques instants. Il regarda la tombe, se souvenant de l'amour qu'il avait vécu. Soudain, de la tombe sortit en volant une créature qui avait sur ses ailes toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Elle vola vers lui et se posa sur son épaule. "Ne sois pas triste, mon époux. A présent ma vision s'est totalement réalisée, et ceux que j'aiderai désormais à enseigner apporteront toujours aux autres la bonté du coeur, la guérison et le bonheur. Quand ton heure viendra de te transformer en esprit, je t'attendrai et te rejoindrai."
Quand l'homme changea de monde, quelques années plus tard, et fut enterré, ses enfants restèrent en arrière après que tous les autres s'en furent allés. Ils remarquèrent une de ces nouvelles créatures magnifiques qu'ils appelaient papillons, voletant près de la tombe. En quelques minutes un autre papillon d'égale beauté sorti en volant de la tombe de leur père, rejoignit celui qui attendait et, ensemble, ils volèrent vers le Nord, le lieu du renouveau. Depuis ce temps-là les papillons sont toujours avec les hommes, éclairant l'air et leur vie de leur beauté.
Si vous voulez que votre souhait se réalise, vous n'avez qu'à le souffler au papillon.
N'ayant pas de voix, il ira porter votre souhait au ciel jusqu'au grand Manitou,
où il sera exaucé... La puissance que le papillon nous apporte s'apparente à l'air.
C'est l'Esprit, doublé de la capacité qu'a cet esprit de se connaître lui-même, voire de se modifier.
C'est l'art de la Transformation...
Comme le papillon vous vous trouvez toujours à un certain stade de votre vie.
Vous pouvez être à l'étape de l'oeuf : ce qui représente le commencement de toutes choses,
c'est le stade de la naissance d'une idée avant qu'elle ne devienne réalité.
Vous pouvez être à l'étape de la larve : Décision de manisfester cette idée dans le monde physique.
Vous pouvez être à l'étape du cocon : Vous réfléchissez de l'intérieur pour développer ce qui vit en vous.
Vous pouvez être à l'étape finale : La transformation...
C'est l'émergence de la chrysalide et la naissance qui permet de partager l'éclat de vos couleurs,
la joie de votre création avec le monde qui vous entoure...
Les papillons ne sont que des fleurs envolées,
Que Mère Nature créa un jour de fête...
(auteur inconnu)
"La Beauté"
Et un poète dit, Parle-nous de la Beauté.
Et il répondit :
Où chercherez-vous la beauté et comment la trouverez-vous, si elle n'est elle-même votre chemin et votre guide ?
Et comment parlerez-vous d'elle, si elle n'est le fil qui tisse vos paroles ?
Les affligés et les stigmatisés disent, "La beauté est bonne et douce.
Comme une jeune mère intimidée par sa propre gloire, elle passe parmi nous."
Et les passionnés disent, "Non, la beauté procède de la puissance et de la terreur.
Comme la tempête elle secoue la terre sous nos pieds, et le ciel au-dessus de nos têtes."
Et les fatigués et les las disent, "La beauté est faite de doux murmures. Elle parle en notre esprit.
Sa voix cède à nos silences, comme une lumière à peine visible qui vacille dans la peur de l'ombre."
Et les impétueux disent, "Nous l'avons entendu crier à travers les montagnes,
Et avec ses cris viennent le bruit des sabots, et le battement des ailes et le rugissement des lions."
La nuit, les veilleurs de nos cités disent, "La beauté se lèvera à l'est, avec l'aurore."
Et à midi, les travailleurs et les voyageurs disent, "Nous l'avons vu se pencher sur la terre des fenêtres du couchant."
En hiver, ceux qui sont enneigés disent, "Elle viendra avec le printemps, bondissant sur les collines."
Et dans la chaleur de l'été les moissonneurs disent, "Nous l'avons aperçue dansant avec les feuilles de l'automne, avec des flocons de neige dans ses cheveux."
Toutes ces choses, vous les avez dites de la beauté,
Cependant, en vérité, vous ne parlez pas d'elle, mais de vos besoins insatisfaits,
Et la beauté n'est pas un besoin, mais une extase.
Elle n'est pas une bouche assoiffée, ni une main vide et tendue,
Mais plutôt un cœur embrasé et une âme enchantée.
Elle n'est pas l'image que vous voudriez voir ni le chant que vous voudriez entendre,
Mais plutôt une image que vous voyez bien que vous fermiez vos yeux, et un chant que vous entendez quand bien même vous bouchez vos oreilles.
Elle n'est pas la sève sous l'écorce desséchée, ni une aile attachée à une serre,
Mais plutôt un jardin pour toujours épanoui et une nuée d'anges à jamais en vol.
Peuple d'Orphalese, la beauté est la vie quand la vie dévoile sa face sacrée.
Mais vous êtes la vie et vous êtes le voile.
La beauté est l'éternité se contemplant dans un miroir.
Mais vous êtes l'éternité et vous êtes le miroir.
" Khalil Gibran - Le Prophète "
L’Akiu no Taue Odori
Inscrit en 2009 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Japon
(UNESCO)
L’Akiu no Taue Odori est une danse qui simule les gestes liés au repiquage du riz et qui est exécutée par les habitants de Akiu, ville située dans le nord du Japon, pour prier en vue d’une bonne récolte.
Pratiqué depuis la fin du XVIIe siècle par les communautés de la région, l’Akiu no Taue Odori est présenté de nos jours à l’occasion de festivals, au printemps et à l’automne. Accompagnées par un groupe de deux à quatre danseurs, dix danseuses, vêtues de kimonos colorés et portant une coiffure décorée de fleurs, interprètent entre six et dix danses selon le répertoire.
Tenant à la main des éventails ou des cloches et alignées sur un ou deux rangs, les femmes reproduisent des mouvements qui évoquent les gestes accomplis durant le cycle complet de la culture du riz, en particulier le taue, qui désigne le repiquage des jeunes plans dans un champ plus grand, rempli d’eau.
Autrefois assimilée à l’assurance d’une récolte abondante, cette pratique a perdu sa signification religieuse à mesure que les attitudes et les croyances ont évolué et que les techniques agricoles modernes ont remplacé les rituels censés garantir l’abondance, comme le Akiu no Taue Odori.
Aujourd’hui, ce spectacle de danse revêt une dimension culturelle et esthétique et permet de préserver le lien entre les habitants des villes et leur patrimoine agricole, la tradition de dépendance du Japon à l’égard du riz et l’appartenance à un groupe transmise de siècle en siècle grâce aux arts populaires du spectacle.
Chatouille et le grand escalier...
Depuis qu'il est un tout petit chaton, Chatouille veut monter tout en haut de l'édifice qui domine le quartier qu'il a toujours connu.
Tous les chats devenus adultes avaient gravi les escaliers de cet édifice intrigant et mystérieux.
Un jour, sa maman lui dit qu'il était tant pour lui et ceux de son âge de gravir le premier escalier de l'édifice qui excitait depuis toujours sa curiosité.
Chatouille hésite... il a peur, mais il a le goût de savoir quelle surprise il trouvera en haut. Il décide donc de monter. La première marche est difficile, elle est haute et Chatouille n'a pas encore trouvé de trucs pour faciliter sa montée. Il a de la misère, il travaille beaucoup et il réussit à atteindre la deuxième marche. Il pense à redescendre à certains moments parce qu'il trouve cela difficile mais il décide de continuer. Il avance avec force et patience, mais même s'il a de la misère et que ça prend du temps, il continue toujours.
Après beaucoup d'efforts, notre ami Chatouille se retrouve au milieu de l'escalier; il regarde en bas et voit tout le trajet qu'il a fait jusqu'ici. Il se trouve haut mais il a tellement hâte de repartir qu'il se retourne rapidement pour continuer de monter. En se tournant, le pauvre Chatouille glisse et tombe sur le côté. Il dégringole l'escalier en roulant comme une boule de neige.
Pauvre Chatouille! La tête lui tourne quand il arrive sur le trottoir; il est triste et a mal partout. Il avait travaillé tellement fort pour monter aussi haut dans l'escalier ! Hélas ! Il va être obligé de recommencer.
Au début, Chatouille se tourne vers la maison; il a le goût d'y retourner et d'oublier l'escalier car il a perdu tous ses amis et il a de la peine. Mais, entre-temps, plusieurs autres chatons un peu plus jeunes que lui sont venus le rejoindre pour monter l'escalier avec lui.
Il se dit alors que s'il a réussi à monter aussi haut la première fois, il réussira encore et avec plus de facilité parce que maintenant, il connaît des trucs et il est habitué. Chatouille se remet donc à grimper l'escalier. Il monte quelques marches, il a un peu peur de tomber encore, mais il continue et devient de plus en plus sûr de lui. Il arrive à la marche où il était tombé et ne s'arrête même pas. Il monte, monte; il veut arriver en haut le plus vite possible. Chaque marche qu'il gravit devient de plus en plus facile. Chatouille fait un petit saut et hop ! Il arrive sur l'autre marche. Son cœur bat plus vite, il espère qu'il ne sera pas déçu.
Chatouille arrive enfin en haut du premier escalier. Quelle surprise ! Sa maman l'attend avec un panier plein de jouets et de ses friandises préférées. Il se retourne et regarde très très loin devant lui. Il voit la mer, les champs, et plus prés de lui, il voit sa rue et son père qui lui fait un bonjour de la main.
Chatouille est heureux et très fier de lui.
Il retrouve beaucoup d'autres amis chats qui ont monté l'escalier aussi. Ils s'amusent tous ensemble et mangent de bonnes choses en parlant des difficultés qu'ils ont eues, eux aussi, quand ils ont monté l'escalier.
Puis notre ami décide de se reposer un certain temps avant d'entreprendre l'escalade du second escalier devant le conduire au sommet de l'édifice...
Allégories pour grandir et guérir, Michel DUFOUR
L'escalier...
On entend si souvent la question suivante :Comment peut-on progresser malgré toutes les difficultés quotidiennes ?
C'est comme si on demandait s'il est possible de monter au deuxième étage malgré les marches. Alors que ce n'est pas malgré mais grâce à l'escalier qu'on peut monter au deuxième.
Je sais que vous pensez à une échappatoire, mais dans la vie, il n'y a pas d'ascenseur! On monte marche par marche avec ses propres pieds et aucune technologie ne peut nous remplacer. Il n'y a pas de raccourci. On ne saute pas d'étape. On ne peut aller plus vite que la musique, que sa musique.
Vivre, c'est passer consciemment par chaque instant, c'est remplir avec application chaque petit événement qui se présente, avec grand soin, avec respect même, afin que rien ne soit perdu.
Comme on goûterait un beaujolais nouveau en prenant soin de n'en perdre aucune goutte. Savourer le moindre instant, goûter la moindre chose, sentir le moindre parfum, jouir de la présence de chaque personne, éprouver la moindre peur, ressentir la plus infime douleur, apprécier chaque syllabe du chant, chaque goutte de cette immense fontaine de joie et de peine qu'est l'arbre de vie.
Tout nous fait progresser dans la mesure où l'on vit pleinement, en l'acceptant. Tout nous sert à progresser. Il n'y a pas de rôle, d'occupations privilégiées. Seule l'intensité de l'amour tendresse remplit de sens et fait monter. (Allez demander à l'étoile olympique ce qui lui donne cette incessante et tenace application à chaque jour de son long et difficile entraînement!)
Le bateau ne peut passer l'écluse avant que le niveau d'eau requis ne soit atteint. C'est l'intensité de l'amour qui fait monter l'eau et permet au bateau d'accéder à la chambre suivante. C'est l'intense amour de la lumière qui fait que la tendre pousse perce petit à petit l'asphalte.
Cette notion est sans romantisme. Ce n'est pas romantique de se lever à 6 heures pour aller travailler quand on est grippé ; ce n'est pas romantique de sortir les vidanges quand il fait moins 25 ; et sûrement pas de prendre le métro aux heures de pointe, de faire la queue pour l'autobus qui n'arrive pas, de tomber en panne, d'avoir une crevaison, de perdre sa nuit pour un bébé qui pleure, de voir la maisonnée terrassée par la fièvre, de recevoir les comptes, de remplir ses impôts, de faire les emplettes, de laver sa vaisselle, son linge ou son plancher. Mais la vie n'est pas romantique. Le romantisme est du ''wishful thinking'' ; c'est rêver à ce qui n'existe pas.
La vie des films et des téléromans nous donne l'impression que la vie doit être plus intéressante, que l'on a dû manquer quelque chose quelque part, qu'il doit y avoir quelque chose qu'on n'a pas fait comme il faut et à cause de quoi on mène une vie si plate. A cause de cela, on rêve d'une vie romantique où tout serait agréable, gentil, plaisant. Et on continue de chercher jusqu'à ce qu'on ait trouvé cette fameuse chose qui ferait passer miraculeusement du blanc et noir à la couleur.
Mais c'est moi qui aplatis ma vie. C'est moi qui ne savoure pas les instants, si bien qu'il n'y a que des vides dans ma vie avec quelques fuyantes et furieuses compensations à la taverne, au party ou au disco.
C'est moi qui attends que ma vie soit valorisée par quelque chose. Quelque chose qui viendrait comme une fée ou un maître de cirque transformer d'un coup de baguette tout cet ennui en une aventure exaltante, pour enfin vivre une vie qui serait une suite continue de moments forts. Il n'y a que moi qui puisse transformer ma vie. C'est à moi d'accepter les instants que je vis. En les refusant, c'est moi qui leur enlève toute valeur. En les acceptant, je les remplis de moi, de ma valeur, de ma réalité. Je vis une aventure unique au monde, un mélange de joies et de peines que je suis le seul à connaître. J'habite ma vie. Je ne suis pas ailleurs, absent, comme marchant à côté de ma bicyclette.
Accepter le quotidien est pour chacun la chose la plus difficile. On ne veut pas vivre sa vie, on veut vivre une vie différente, celle qu'on a rêvée ou celle des autres (la partie qui nous séduit, bien sûr, pas leur vie quotidienne, qu'on s'arrange pour oublier ou nier).
Mais on ne progresse qu'en remplissant d'une présence attentive ses petits moments sans histoire.
Lorsqu'on accepte de vivre chacun de ses instants, sans attendre autre chose, on bâtit une plénitude que rien ne peut attaquer. C'est alors que dans notre vie, rien ne se perd, qu'au contraire, tout se crée.
(auteur inconnu)
Le quotidien...
Chaque jour, prenons soin de bien identifier un petit quelque chose qui nous fera voir la vie en rose. Ce peut être un oiseau qui vient se poser sur le bord de notre fenêtre, ou une chanson entendue à la radio, ou les bras d’un enfant autour de notre cou ou le rayon du soleil qui traverse les nuages.
Un jour tout sera bien, voilà notre espérance. Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion.
Cette journée est un merveilleux cadeau que la vie me fait.
Trop penser à demain gaspille aujourd’hui.
Demain n’existe pas et aujourd’hui ne finit jamais. On est toujours aujourd’hui.
Aujourd’hui est la plus importante journée de ta vie puisque qu’hier ne t’appartient déjà plus et que demain n’est encore qu’une illusion. Alors, rappelle-toi bien ceci:
Si aujourd’hui est bien vécu, chaque hier se transformera en heureux souvenir, et chaque demain se transformera en une vision remplie d’espoir !
Pourquoi remettre au lendemain ce que l’on peut remettre au surlendemain ?
Chaque jour apporte un élément nouveau pour enrichir notre identité, et chaque matin est une occasion, pour nous, de faire un pas de plus vers la liberté.
On peut agir aujourd’hui, mais on ne peut qu’avoir de bonnes intentions pour demain.
Les jours sont des fruits et notre rôle est de les savourer !
(auteur inconnu)
Je prends la rose...
Il est toujours très émouvant et charmant... de se voir offrir une rose. Surtout quand c'est un être cher qui nous la tend... Son odeur, le velouté de ses pétales, la délicatesse de sa forme... tout en elle est allié pour éblouir les yeux et le coeur !
La rose est une fleur bien spéciale... Elle rosit notre vie mais, en retour, elle demande à être apprivoisée avec délicatesse. Jolie, jolie mais piquante à sa tige! Gare au petit sursaut si son épine nous taquine le doigt !
Si je la traite avec gentillesse et respect, elle fera ma joie. Mais, si je la secoue ou la bafoue... j'aurai à m'en repentir! Il en est ainsi des gens dont j'ai fait le choix de m'entourer... Ils ne demandent que RESPECT et BIENVEILLANCE pour agrémenter ma propre vie... Si je ne suis pas digne de L'AMOUR ou de L'AMITIÉ qu'ils me portent... ils sauront vite me le dire ou me le faire sentir. Qui s'y frotte, s'y pique! J'ai la pleine responsabilité de la Rose que j'ai cueillie ou acceptée! Elle ne demande qu'à me plaire et à mettre de la veloutine dans mon quotidien !
AUJOURD'HUI... Je choisis d'être une JARDINIÈRE DU BONHEUR... Je me promène dans la ROSERAIE qu'est la Vie, émerveillée et reconnaissante de pouvoir flâner dans ses sentiers !
(Jovette Mimeault)
Les origines du Père Noel
C'est Saint Nicolas qui a inspiré le Père Noël.
On retrouve dans la représentation du Père Noël tout ce qui faisait la symbolique du personnage de Saint Nicolas :
la longue barbe blanche, la mitre qui est devenu un bonnet de fourrure, le grand manteau rouge. Il voyage dans un traîneau tiré par des rênes, Saint Nicoals voyageait sur le dos d'un âne. Pour cette raison, dans certaines régions de France, les enfants déposent sous le sapin de Noël, un verre de vin pour le Père Noël et une carotte pour son âne.
Chaque région de France lui donna un nom différent :
le Père Noël est appelé " Chalande " en Savoie,
" Père janvier " en Bourgogne et dans le Nivernais,
" Olentzaro " dans le pays basque ou encore
" Barbassionné " en Normandie.
Saint Nicolas a été importé aux Etats-Unis au XVIIe siècle par les immigrés allemands ou hollandais où il aurait pris une l'ampleur commerciale que nous connaissons actuellement, subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial et serait ensuite revenu en Europe.
Pour les américains, Saint Nicolas est Sinter Klaas qui devint Santa Claus.
En 1821 : un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes.
Il le fit dodu, jovial et souriant. Il remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard. L'âne fut remplacé par 8 rennes fringants.
Mais c'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.
1823 : L'événement qui contribua certainement le plus à l'unification de ces personnages fut sans aucun doute la publication du fameux poème de Clement Clarke Moore. Intitulé "A Visit From St. Nicholas", ce poème fut publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York, le 23 décembre 1823. Repris les années suivantes par plusieurs grands quotidiens américains, ce récit fut ensuite traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêt Santa-Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir.
En 1885, Nast établissait la résidence officielle du père Noël au pôle Nord au moyen d'un dessin illustrant deux enfants regardant, sur une carte de monde, le tracé de son parcours depuis le pôle Nord jusqu'aux États-Unis.
L'année suivante, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisait que sa manufacture de jouets et "sa demeure, pendant les longs mois d'été, est cachée dans la glace et la neige du pôle Nord".
C'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge.
Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver.
Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde.
Et si le Père Noël était un Roi mage ?
Une légende russe raconte qu'il existe un 4e Roi mage, qui conduit sur la steppe un traineau tiré par des rennes et rempli de cadeaux pour les enfants. Depuis 2000 ans il a renoncé à trouver l'enfant Jésus, alors il comble de cadeaux les enfants qu'il rencontre en cours de route.