animaux années 50 antiquité arbres archeologie astrologie astronomie au jardin boissons bonbons bonjour bonsoir
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Animaux - Oiseaux - (58)
· Mythologie Greco-romaine- (74)
· La(les)mode(s) - (17)
· Années 50 - (37)
· Arbres et arbustes (22)
· Préhistoire - (25)
· Au Jardin - (27)
· Parcs , réserves naturelles, zoos... (49)
· Bonjour + texte (589)
· Cadeaux de mes ami(e)s - (582)
Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Mon petit bonheur...
J'étreins tendrement mon PETIT BONHEUR... Je le cajole, je le dorlote car la VIE m'a enseignée à apprécier tous les moments heureux cueillis le long de mon chemin.
Un appel téléphonique d'une amie, la senteur de la lavande qui me chatouille le nez, le sourire d'un enfant qui m'éblouit et même une "cent" noire que je découvre sur le trottoir quand ma tête est inclinée par le "poids de mes soucis"... Tout cela m'est offert gratuitement et je serais bien inconsciente de ne pas saisir toutes les petites joies qui me sont servies sur un plateau d'argent!
Créer un petit chef-d'oeuvre de mes mains, jouer dans la terre, flatter la douce fourrure de mon chat... Parler de l'Arbre et de l'Oiseau même si c'est à moi-même... Siroter mon petit jus d'orange dans la fraîcheur du matin... me gaver des mots qui cascadent de mon coeur... les faire sautiller sur la page blanche pour leur donner Vie et les faire danser... Tous ces "petits bonheurs" sont à ma portée et ils ne demandent qu'à enjoliver mon quotidien pourvu que je les reconnaisse !
Vite! Cueillons ces petits boutons d'or car ne ne sait jamais ce qui nous attend au détour du chemin! Les "soucis" et le "chiendent" sont aussi des fleurs de la Vie... ne l'oublions pas! Faisons aussi un bouquet avec ces fleurs... elles sont parfois messagères de bien des secrets et elles ont beaucoup à nous apprendre !
Il est humain de pleurer, de ruer dans les brancards et de vouloir tout contrôler mais... la SAGESSE n'est-elle pas d'affronter les bourrasques et puis de laisser l'arc-en-ciel se redessiner au-dessus de notre paysage mouillé... devenant ainsi un pont entre le Grand Jardinier et moi ? Il saura bien me consoler et son Ange m'envoyer !
AUJOURD'HUI... Je cueille et j'accueille les PETITS BONHEURS de ma journée. Je savoure les mots doux, je bois de l'eau de pluie et je GARDE LE SOURIRE !!!
Jovette Mimeault
Maquette de la Villa d'Hadrien
La Villa d'Hadrien, ou Villa hadrienne, en latin Villa Hadriana (en italien Villa Adriana), est une villa antique bâtie par l'empereur Hadrien au IIe siècle. Située sur le territoire de la frazione de Villa Adriana à Tivoli (l'ancienne Tibur), à une trentaine de kilomètres de Rome, elle figure parmi les ensembles monumentaux les plus riches de l'Antiquité. Elle est répartie sur une surface de 120 hectares, dont environ 40 sont visibles de nos jours.
Selon l’Histoire Auguste attribuée à Spartianus, Hadrien « orna d'édifices admirables sa villa de Tibur : on y voyait les noms des provinces et des lieux les plus célèbres, tels que le Lycée, l'Académie, le Prytanée, Canope, le Pécile, Tempé. Ne voulant rien omettre, il y fit même représenter le séjour des ombres ». On déduit généralement de cette citation que la villa évoque par son architecture les ouvrages et les sites qu'Hadrien a vus lors de ses nombreux voyages dans l’Empire romain.
Amateur d'art, Hadrien est passionné par l'architecture et dessine lui-même des bâtiments (manifestant même une prédilection toute particulière pour les édifices à coupole). Aussi fait-il preuve d'un soin particulier pour choisir le site de la nouvelle résidence impériale qu'il a décidé de bâtir à l'écart de Rome : il sélectionne un plateau situé sur les pentes des monts Tiburtins, situé à 17 milles romains depuis la Porta Esquilina (environ 28 kilomètres). La zone comprend de nombreuses carrières (travertin, pouzzolane et tuf) pour alimenter les travaux ; elle est approvisionnée en eau par quatre aqueducs, élément crucial pour les thermes romains et les fontaines. Le plateau est déjà occupé par une villa de l'époque républicaine, construite à l'époque de Sylla et agrandie sous Jules César, qui appartenait à la famille de son épouse Sabine et qui sera intégrée dans le Palais impérial.
Reconstitution du domaine impérial, maquette de la villa d'Hadrien, réalisée par Italo Gismondi.
D'après l'étude du système de canalisations et des égouts, il est possible que le complexe ait été conçu dans sa globalité dès le départ, malgré l’impression de libre improvisation provoquée par la répartition dissymétrique et disséminée des constructions.
Buste d'Hadrien, musée archéologique de Venise.
L'ensemble est construit en deux ou trois phases très actives de 118 à 121, de 125 à 128 et de 134 à 138, entrecoupées de périodes de travaux moins soutenus, comme en témoignent des briques portant des dates consulaires, retrouvées dans près de la moitié des bâtiments. Après la mort d'Hadrien, ses successeurs continuent sans doute à venir à Tivoli comme en témoignent des aménagements au IIIe siècle, mais par la suite la villa est progressivement abandonnée, et tombe dans l’oubli au Moyen Âge.
À partir de la Renaissance, l'humaniste Flavio Biondo est le premier à mettre un nom sur les ruines. La villa est fréquentée par des artistes comme Piranèse, des architectes comme Sangallo ou Borromini et des amateurs d’antiquités qui la pillent de ses œuvres artistiques et de ses éléments d’architecture. Du XVIe au XIXe siècle, la villa est explorée et les centaines d'œuvres découvertes partent enrichir les collections privées et les grands musées d'Europe.
Photo UNESCO
En 1870, le domaine revient au gouvernement italien qui y fait entreprendre des fouilles et des restaurations : celles-ci révèlent la stupéfiante architecture de ces bâtiments et parfois même des stucs et des mosaïques.
Des fouilles méthodiques ont été effectuées avec des techniques modernes, principalement vers 1950 dans le « Théâtre maritime » et le « Canope », et à la fin des années 1970 à la « piazza d’Oro ». Néanmoins la plus grande partie du site reste à explorer.
La Villa d’Hadrien a été ajoutée en 1999 à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Plan-masse de la Villa d'Hadrien
Mis à part certains locaux aux caractéristiques aisément reconnaissables comme les thermes, l’interprétation de nombreux bâtiments est problématique et incertaine : partant de la biographie d’Hadrien rédigée par Spartianus, on a proposé d’identifier à tel ou tel ensemble les évocations de monuments de Grèce antique et d’Égypte antique : le Pœcile, l’Académie, le Lycée et le Prytanée d’Athènes, le sanctuaire de Sérapis et le canal reliant la ville de Canope à Alexandrie. Seuls, le Canope et le temple de Sérapis sont identifiés avec certitude, par les sculptures de style égyptien trouvées en cet endroit. D’autres parties de la Villa reçurent des appellations arbitraires comme le Théâtre maritime, la piazza d’Oro, la salle des Philosophes, l’Hospitalia, les bibliothèques. Ces dénominations conventionnelles et parfois contestées ont été adoptées dans la plupart des descriptions de la Villa.
La partie dégagée de la Villa s’organise en fonction du terrain, légèrement vallonné et compris entre deux petits cours d’eau. Selon le relief, on peut distinguer ainsi quatre complexes de vestiges avec chacun une orientation propre :
- la terrasse de l’Académie occupe au sud de la Villa la partie la plus élevée du site, qui surplombe un petit cours d’eau
- Le vallon de Canope : au nord-est de cette terrasse part un léger vallonnement où s’alignent plus ou moins le Canope, les thermes et diverses constructions étirées en longueur
- Le complexe du Pœcile : fermant ce vallon au nord, un complexe de vastes bâtiments orienté selon les quatre points cardinaux, dont le Pœcile, un jardin stade, un vivier
-Le complexe nord-est au-dessus d’un autre cours d’eau, groupe l’ancienne villa républicaine, les « bibliothèques », la « Piazza d’Oro » et d’autres constructions comme le « Palais impérial ».
- À la charnière entre ce dernier complexe et le Pœcile, une formation ronde dite le Théâtre maritime et divers bâtiments (« salle des Philosophes », vestiges de thermes, « caserne »).
D’autres édifices isolés sont répartis à la périphérie de la Villa : un odéon au sud, au nord un théâtre et un sanctuaire de Vénus dont la tholos abritait une copie de l’Aphrodite de Cnide sculptée par Praxitèle.
Pile ou face...
On dit que la Vie est un Jeu mais il y a des jeux plus difficiles à jouer que d'autres! Il y a des jeux de mots, des devinettes, des charades... des mots croisés et cachés... Il y a des jeux de hasard où nous devons jeter les dés... Il y a des jeux d'échecs où le valet devient roi et où le roi est loin d'être un as! Il y a des jeux de loterie aux espérances biffées à même le papier du billet! Jeux visés sur le billard de la Vie!
Il y a des jeux de mains, des jeux malins... Il y en a qui jouent le "jeu", se cachent derrière le miroir aux alouettes, ils jouent puis déjouent les adversaires... Il y a des jeux amoureux, des roucoulades, des roulades et des sentiments qui montent et descendent sur l'échelle des humeurs!
Il y a le jeu du vent dans les feuilles... qui joue à la chaise musicale d'une branche à l'autre en essayant de prendre la place de l'oiseau charmeur. Il y a le pêcheur qui joue à taquiner la truite... et la vague qui se déride jusqu'à chatouiller le rivage du lac de mon coeur... Je peux jouer ma vie et masquer mon visage. Me cacher dans les coulisses plutôt que de saluer la levée du rideau! Je peux être comédienne de ma propre pièce de théâtre ou tout simplement tendre les bras et enserrer dans ceux-ci les énigmes posées par la Vie... J'ai le choix du jeu et du déguisement... Je peux me faire "brise légère" ou "coup de vent violent". Je peux me déguiser en courant d'air et fuir le navire dès que le jeu des vagues déséquilibre la portée de mes notes...
J'aime jouer à cache-cache derrière les nuages... et me servir d'un rayon de soleil comme baguette magique... J'aime jouer de la musique de chambre et aussi "jazzer" ma vie... J'aime sauter à la corde plutôt que de trop l'attacher serrée... J'aime jouer à la marelle et me rendre au "7eme Ciel"... J'aime jouer à faire "comme si" et jouer à faire "comme ça"! Mais, ce que je préfèrerai toujours c'est de tenir MON JEU en mains plutôt que de jouer à pile ou face! C'est aussi prendre le risque de gagner une grosse poignée de moments-bonbons et de les déguster un à un !
AUJOURD'HUI... Je jongle avec les évènements. Je fais partie de la grande joute et je sautille jusqu'au filet de ton coeur pour balancer le mien jusqu'à ton panier tressé...
Jovette Mimeault
Le Yamahoko, la cérémonie des chars du festival de Gion à Kyoto
Inscrit en 2009 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Japon
(UNESCO)
Chaque année, le 17 juillet, la ville de Kyoto, située dans la partie centrale du Japon, accueille le festival de Gion. Le point culminant du festival est la grande procession des yamahoko, chars richement décorés de tapisseries et d’ornements en bois et en métal, qui leur a valu l’appellation de « musées mobiles ».
Ce festival est organisé par le sanctuaire Yasaka dans les environs de Gion. Les trente-deux chars sont construits par les résidents des districts autonomes de la ville selon une tradition qui se transmet d’année en année.
Chaque district fait appel à des musiciens pour jouer dans les orchestres qui accompagneront la parade et à différents artisans pour assembler, décorer et démonter les chars, selon un ordre qui est déterminé chaque année par le tirage d’une loterie
Les chars sont de deux types : les chars yama surmontés de plates-formes décorées ressemblant à des montagnes et les chars hoko équipés de longues perches en bois, destinées à l’origine à implorer le dieu de la peste pour que, honoré par la musique, les danses et le culte qui lui sont consacrés, il se transforme en esprit protecteur.
Char Yama
Aujourd’hui, la parade des yamahoko est l’occasion d’un grand festival d’été de la ville, illustrant la créativité artistique des districts pour la construction des chars et donnant lieu à de nombreuses animations dans les rues.
Le Yeongsanjae
Inscrit en 2009 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : République de Corée
Élément central de la culture bouddhiste coréenne, le Yeongsanjae commémore la transmission du Sûtra du Lotus par Bouddha sur le pic du Vautour, en Inde, qui contient les messages philosophiques et spirituels du bouddhisme et développe l’autodiscipline chez ses adeptes.
Le Yeongsanjae débute par l’accueil rituel de tous les saints et esprits qui peuplent la terre et les cieux et il s’achève par un rituel d’adieu illustrant les règles du royaume de Bouddha dans l’au-delà, avec des chants, des ornements solennels et diverses danses rituelles, comme la danse des cymbales, la danse du tambour et la danse de l’habit de cérémonie.
Les autres temps forts de la cérémonie sont la purification rituelle, la cérémonie accompagnant le service du thé, le repas de riz offert à Bouddha et aux Bodhisattvas, le sermon invitant l’assemblée à trouver la porte de la vérité et le repas rituel à la louange des morts entrés dans le royaume céleste.
Principalement préservé par l’ordre Taego du bouddhisme coréen basé à Séoul, le Yeongsanjae est célébré dans les temples de toute la République de Corée pour aider tous les hommes à entrer dans le monde de la vérité grâce au culte et à la ferveur manifestés au Bouddha, à ses préceptes et à ses moines.
La cérémonie joue un rôle important dans la transmission de valeurs et de formes d’expression artistiques, et contribue à la méditation, à la formation et à l’éveil.
Je prends la rose...
Il est toujours très émouvant et charmant... de se voir offrir une rose. Surtout quand c'est un être cher qui nous la tend... Son odeur, le velouté de ses pétales, la délicatesse de sa forme... tout en elle est allié pour éblouir les yeux et le coeur!
La rose est une fleur bien spéciale... Elle rosit notre vie mais, en retour, elle demande à être apprivoisée avec délicatesse. Jolie, jolie mais piquante à sa tige! Gare au petit sursaut si son épine nous taquine le doigt!
Si je la traite avec gentillesse et respect, elle fera ma joie. Mais, si je la secoue ou la bafoue... j'aurai à m'en repentir! Il en est ainsi des gens dont j'ai fait le choix de m'entourer... Ils ne demandent que RESPECT et BIENVEILLANCE pour agrémenter ma propre vie... Si je ne suis pas digne de L'AMOUR ou de L'AMITIÉ qu'ils me portent... ils sauront vite me le dire ou me le faire sentir. Qui s'y frotte, s'y pique! J'ai la pleine responsabilité de la Rose que j'ai cueillie ou acceptée! Elle ne demande qu'à me plaire et à mettre de la veloutine dans mon quotidien!
AUJOURD'HUI... Je choisis d'être une JARDINIÈRE DU BONHEUR... Je me promène dans la ROSERAIE qu'est la Vie, émerveillée et reconnaissante de pouvoir flâner dans ses sentiers!
Jovette Mimeault
Le jardin botanique de Haute-Bretagne ou anciennement parc floral de Haute-Bretagne, est un parc privé ouvert au public d’une superficie de vingt-cinq hectares, situé en Ille-et-Vilaine, à dix kilomètres au nord de la cité médiévale de Fougères. Le parc fait partie du domaine de la Foltière au milieu duquel s’érige le château de la Foltière, achevé en 1830.
Le jardin botanique de Haute-Bretagne se situe sur la commune du Châtellier, à dix kilomètres de Fougères entre Rennes et le Mont Saint-Michel, à proximité de l’autoroute des Estuaires A84.
Le jardin botanique de Haute-Bretagne est crée en 1847 autour du château de la Foltière. L’édifice est un ancien manoir qui fut le quartier général du Comte Joseph de Puisaye, lequel tenta de soulever les départements de l’Ouest pendant la Révolution française. En 1826, le domaine de la Foltière est racheté par la famille Frontin des Buffards qui l’aménage en construisant l’actuel château et un parc romantique à l’anglaise.
Après avoir été abandonné une grande partie du XXe siècle, le domaine de la Foltière et son parc ont bénéficié d’une restauration à partir de 1995 sous l’impulsion de son nouveau propriétaire, Monsieur Jouno, qui a racheté le Domaine en 1994 . La restauration a permis la création de seize jardins thématiques liés à l’inspiration poétique, l’histoire des jardins ou les souvenirs de voyages. Depuis, huit jardins thématiques ont été dessinés, ce qui porte leur nombre au total à vingt-quatre jardins.
Les jardins thématiques sont de styles français, anglais, botaniques ou contemporains. Chaque jardin manifeste sa propre ambiance et a été dessiné pour s’adapter à la topographie du domaine de la Foltière. L’environnement du parc est très vallonné et boisé et ses contours sont délimités par une barrière d’arbres.
Les vingt quatre jardins du jardin botanique sont regroupés autour de trois thèmes dominants : l’Arcadie, les jardins romantiques et les jardins du crépuscule.
- L'arcadie
* L’allée des perles blanches.
* Le jardin des mille et une nuits
* La cité antique
* La cité de Knossos
* Le bosquet de bambous
* Le jardin secret
* L'allée des roses anciennes
* Le jardin de Dionysos
* Le jardin de l'Olympe
* Le labyrinthe des Robinsons
* Le jardin préhistorique
- Les jardins romantiques
* Le jardin du Soleil Levant
* Le bois décisif
* Le jardin des parfums exotiques
*La source bleue
* L'antre des carnivores
* Le jardin des quatre saisons
* L'allée des roses modernes
- Les jardins du crépuscule
* Le reposoir de l'harmonie du soir
* Le jardin des rêveries d'un soir d'été
* Le jardin de la lune rousse
* Le jardin du soleil couchant
* Le jardin du vieux chêne
Le jardin botanique de Haute-Bretagne regroupe des milliers d’espèces végétales sur un domaine de vingt-cinq hectares. On y recense des arbres fruitiers, des plantes vivaces, des arbres remarquables, des arbres d’alignement. Plus de 7 000 taxons ont été recensés dans le parc. En mars, le climat est favorable à la floraison de certaines plantes comme les camélias, les magnolias campbellii, les daphnés ou les narcisses.
En avril, ce sont les jacinthes des bois ou les azalées qui fleurissent à leur tour.
Une riche collection de plantes de terre acide est implantée. Particulièrement bien adaptée, cette collection comprend principalement rhododendrons, érables du Japon, camélias, embothriums, magnolias, kalmias, ou des hydrangeas.
Des espaces sont dédiés aux enfants, à l’image du parc préhistorique, du labyrinthe des Robinsons ou du grand pont suspendu.
Mon Petit Bonheur...
J'étreins tendrement mon PETIT BONHEUR... Je le cajole, je le dorlote car la VIE m'a enseignée à apprécier tous les moments heureux cueillis le long de mon chemin.
Un appel téléphonique d'une amie, la senteur de la lavande qui me chatouille le nez, le sourire d'un enfant qui m'éblouit et même une "cent" noire que je découvre sur le trottoir quand ma tête est inclinée par le "poids de mes soucis"... Tout cela m'est offert gratuitement et je serais bien inconsciente de ne pas saisir toutes les petites joies qui me sont servies sur un plateau d'argent !
Créer un petit chef-d'oeuvre de mes mains, jouer dans la terre, flatter la douce fourrure de mon chat... Parler de l'Arbre et de l'Oiseau même si c'est à moi-même... Siroter mon petit jus d'orange dans la fraîcheur du matin... me gaver des mots qui cascadent de mon coeur... les faire sautiller sur la page blanche pour leur donner Vie et les faire danser... Tous ces "petits bonheurs" sont à ma portée et ils ne demandent qu'à enjoliver mon quotidien pourvu que je les reconnaisse !
Vite! Cueillons ces petits boutons d'or car ne ne sait jamais ce qui nous attend au détour du chemin! Les "soucis" et le "chiendent" sont aussi des fleurs de la Vie... ne l'oublions pas! Faisons aussi un bouquet avec ces fleurs... elles sont parfois messagères de bien des secrets et elles ont beaucoup à nous apprendre !
Il est humain de pleurer, de ruer dans les brancards et de vouloir tout contrôler mais... la SAGESSE n'est-elle pas d'affronter les bourrasques et puis de laisser l'arc-en-ciel se redessiner au-dessus de notre paysage mouillé... devenant ainsi un pont entre le Grand Jardinier et moi? Il saura bien me consoler et son Ange m'envoyer !
AUJOURD'HUI... Je cueille et j'accueille les PETITS BONHEURS de ma journée. Je savoure les mots doux, je bois de l'eau de pluie et je GARDE LE SOURIRE !!!
Jovette Mimeault