Fêtes et traditions - Noël - Origines -

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Fêtes et traditions - Noël - Origines -

 

Le solstice d'hiver


Dès que l'homme commencé à cultiver la terre, il suivit attentivement la trajectoire du soleil tout au long de l'année, car c'était de lui que dépendait la nourriture, la chaleur et le bien-être.

Le cours des saisons déterminait aussi le moment des fêtes. Depuis la nuit des temps, les rites de remerciements et de sacrifices étaient célébrés dès que le soleil atteignait les points significatifs de son orbite, c'est à dire aux solstices d'été et d'hiver.

 

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(Le jour du solstice d’hiver représentait donc le jour de la renaissance du soleil « Natalis » qui se déclina beaucoup plus tard en Noël.)


Ce fut au solstice d'hiver, la période de l'année où les journées commencent enfin à être plus longues, que l'on concéda le plus d'importance.

Les historiens s'accordent à reconnaître que, bien avant l'époque romaine, on fêtait en Europe la renaissance tant attendue de la nature et l'espérance de vie nouvelle.

Mais en revanche on ne sait rien de précis sur les cérémonies qui se déroulaient à cette époque. Il est probable que le feu et la lumière, en tant que symboles, jouaient un rôle important.


Les saturnales


Les romains invoquaient Saturne, dieu des semailles et de l'agriculture, dont le nom vient du verbe latin Severe (semer). Sa fête, les saturnales, donnait lieu à des réjouissances du 17 au 24 décembre.

On disait qu'elles s'étendaient jusqu'aux calendes de janvier, le jour de l'An romain. Les calendes désignaient, chez les Romains, le premier de chaque mois.
Les peuples nordiques célébraient Njord, dieu de la fécondité et Idun, gardienne "des pommes de providence", nourriture des dieux.

 

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Les orientaux rendaient un culte à Mithra, divinité de la lumière.

Toutes ces religions antérieures au Christianisme donnaient l'occasion de fêter le solstice d'hiver avec pour but de redonner courage et espoir au peuple effrayé par les sols gelés, l'absence de vie et l'obscurité.
A l'origine, les Saturnales avaient lieu à l'occasion des semailles, mais cette tradition se perdit avec le temps. Cette célébration servit peu à peu à justifier toutes sortes de réjouissances effrénées, de fêtes et d'orgies.

Le poète gréco-romain Lucien, qui vécut au IIe siècle ap. J.C., décrivit les Saturnales comme une occasion pour boire plus que d'ordinaire, faire du vacarme, jouer et danser, pour nommer des rois et donner des repas aux esclaves. Il régnait une gentillesse à l'égard de tous.

Comme pendant nos fêtes de Noël actuelles, on offrait des cadeaux : des porte-bonheur, du miel, des gâteaux, de l'or étaient des cadeaux courants. On décoraient les maisons avec du lierre, des branches de houx et de gui et tout travail, à part celui de la cuisinière et du banquier, était interdit.


Rome confrontée au culte de Mithra


Malgré l'influence croissante de l'église et de ses disciples, les rites liturgiques chrétiens ne parvenaient pas à s'imposer face aux festivités païennes des Saturnales. Cette fête pleine d'entrain entrava longtemps la propagation du christianisme. Mais la chrétienté fut également menacée par un autre culte fortement implanté dans l'Empire romain : le culte de Mithra.


Dans l'ancienne religion iranienne, Mithra était le dieu de la lumière, le symbole de la chasteté et de la pureté et il combattait les forces maléfiques. Au IIe et IIIe siècles av. J. C., son culte fut répandu dans tout l'Empire romain et l'empereur Aurélien en fit même la religion d'Etat. Les soldats romains, dont bon nombre vénéraient Mithra, furent les ambassadeurs de cette religion qu'ils répandirent jusque dans les provinces les plus éloignées de l'Empire.

 

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(Statue de Mithra, Musée du Vatican)


Au 4e siècle, pour enrayer ce culte païen, l'Eglise chrétienne prit une mesure très astucieuse. La fête de la naissance du Christ fut avancée du 6 janvier au 25 décembre.


En effet le solstice d'hiver du 25 décembre était la fête la plus importante de l'an mithraïen : on fêtait la renaissance du "sol invinctus" (dieu invaincu). L'Eglise n'hésita pas à déclarer le Christ "sol invinctus".


Les chrétiens procédèrent de la même manière au cours de l'évangélisation d'autres peuples : la fête de Noël fut transférée aux jours de fêtes païens importants, tels que la fête de Jul chez les germains. L'objectif restait le même : faciliter le passage de la coutume païenne à la foi chrétienne.


Un élément facilita cette démarche : il s'avérait impossible de fixer une date précise pour la naissance du Christ, car à l'époque il n'existait pas de calendrier universellement valable. La plupart des chrétiens furent vite persuadés que la date de la naissance du Christ était le 25 décembre.

 

 

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On s'interrogea sur la manière dont on allait célébrer l'événement. Les autorités ecclésiastiques s'accommodèrent globalement de l'esprit des saturnales. Même si ces fêtes exubérantes choquaient un peu les moeurs chrétiennes, il ne fut pourtant pas impossible de concilier les deux rites. En effet beaucoup d'éléments de la fête païenne s'adaptaient aisément au nouveau cadre chrétien. Il ne fut pas difficile, par exemple, de créer un lien entre le houx aux feuilles piquantes et la couronne d'épines du Christ.


Les traditions Païennes

Au VIe siècle ap. J. C., le pape Grégoire tempêtait contre les fêtes exubérantes, les danses et le couronnement des portes et se prononçait en faveur d'une fête sublime et non laïque. La coutume qui choquât le plus était celle des hommes déguisés en femme ou en animal ou même nus, qui improvisaient des saynètes. L'Eglise tenta d'interdire toute représentation de pièces de théâtre pendant les fêtes de Noël afin de contrer ce type de rite.

En Europe du nord et en Europe de l'ouest, l'Eglise se montrât longtemps très réticente à intégrer les traditions du Solstice d'hiver dans la fête de Noël et c'est ainsi que les coutumes de Noël devinrent de plus en plus variées.


Noël au Moyen Age

Au VIe siècle, le pape Grégoire envoya Augustin sur les îles britanniques pour évangéliser la population anglo-saxonne. Il donna l'ordre aux moines d'intégrer les cérémonies chrétiennes dans la tradition des païens afin que les mutations ne les effraient pas trop.


Avec la propagation du christianisme, la fête de Noël commença aussi à jouer un role de plus en plus important dans la vie politique des peuples européens. Suite à l'écroulement de l'administration romaine et du système de transport, la communication entre les souverains se fit de plus en plus rare. Ainsi, Noël, devint l'une des rares occasions pour les princes de se rencontrer. Dans l'Europe entière, les rois chrétiens se faisaient couronner ce jour là, tel Charlemagne, Roi des Francs, qui fut nommé Empereur du Saint Empire romain, par le pape, le jour de Noël de l'an 800.

 

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On se réunissait pour d'immenses festivités, qui étaient caractérisées par un gaspillage inouï. On se retrouvait autour d'immenses tablées, autour desquelles on mangeait et on buvait souvent en excès, on dansait et on jouait. Les jeux de cartes étaient particulièrement à la mode. En Angleterre cette pratique n'était autorisée que durant la période de Noël.

Les pièces de théâtres et les représentations scéniques étaient très appréciées en Europe. Elles étaient en général assez crues, animées et équivoques. Leur contenu, symbolique, puisait souvent dans les traditions et les rites païens. Au lieu d'interdire formellement ces pratiques, l'Eglise tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Evangiles de Matthieu et de Luc. Les crèches vivantes que nous connaissons aujourd'hui en sont vraisemblablement issues.

 

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Elles étaient surtout répandues, à l'époque, dans les régions alpines. Les santons de Provence sont directement issus de cette tradition et apparurent au XVIIIe siècle, favorisant, en France tout d'abord, la diffusion des crèches domestiques. Les personnages étaient alors façonnés avec de la mie de pain séchée, puis peints à l'huile et au vernis.

Une fête en famille


Peu à peu les fêtes devinrent symbole de prodigalité ce qui déplaisait aux puritains. En Ecosse les presbytériens interdirent dès 1583 les fêtes de Noël. Les puritains anglais finirent par faire triompher leurs conceptions lors de la guerre civile de 1642. On était obligé de travailler le jour de Noël comme un jour ordinaire. Mais certains continuèrent à fêter Noël en famille. Le roi finit alors par lever cette interdiction.

Déjà, on avait pris l'habitude à cette époque de fêter Noël beaucoup plus discrètement et les coutumes devinrent semblables à celles que nous connaissons aujourd'hui.

Même dans les pays catholiques comme l'Italie et la France, où les puritains n'avaient pas beaucoup d'influence, Noël était devenu une fête de recueillement en famille.

 

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Au XVIIIe et XIXe siècle, la tradition qui consiste à échanger des cadeaux à Noël ou des étrennes au jour de l'An commença à se répandre. Les cadeaux de Noël sont sans doute une représentation symbolique des présents que les Roi Mages apportèrent à Jésus. Déjà au temps du règne de César, les fonctionnaires se faisaient offrir des cadeaux par les populations au début de chaque année et même les esclaves recevaient des cadeaux de leurs maîtres. Avant Jésus Christ, chaque foyer offrait des sacrifices aux dieux pour la fête du solstice d'hiver, afin que ceux-ci protègent la maison des mauvais esprits et qu'ils veillent sur la fertilité des champs.

Bonjour et bonne journée à tous...

Publié à 08:24 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bonne journée à tous...

 

 

Soyez comme les enfants...

 

 

En vieillissant les années paraissent plus courtes, mais notre expérience s’allonge.  Et cette précieuse expérience peut nous aider à prolonger les meilleurs moments en stimulant notre capacité à savourer davantage le présent.  Vieillir nous permet de mieux évaluer le temps, particulièrement celui que nous partageons avec ceux qui nous entourent tout près ou plus loin.  À l’approche de la fin, nous savons mieux le prix du présent.  Si seulement nous pouvions reconnaître rapidement, qu’entre la nostalgie et le rêve, seul le présent nous permet de jouir de la vie.


Reconnaissons le bonheur d’un moment avant son entrée dans le monde des souvenirs.  Le seul temps qui fuit est celui que nous laissons glisser entre nos mains.  Alors saisissons, dès maintenant, tous les cadeaux du présent.


 

(François Gervais)

 

 

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Parcs et jardins - Le keukenhof -

Publié à 10:55 par acoeuretacris Tags : parcs et jardins le Keukenhof
Parcs et jardins - Le keukenhof -

 

Le Château du Keukenhof

 

Le Keukenhof est un parc floral situé au nord-ouest de Lisse, en Hollande méridionale, aux Pays-Bas. Il est ouvert chaque année de la mi-mars à la mi-mai.

 

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Sur les 32 hectares du parc, les sociétés florales de la région exposent au printemps (de mars à mai) leurs bulbes en fleurs, et notamment les tulipes. Connu internationalement, le parc est chaque année fréquenté par des milliers de touristes des Pays-Bas et d'ailleurs (850000 visiteurs en 2009).

 

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C'est au cours du XVe siècle que le parc, partie du domaine du Château de Teylingen, servit de jardin-potager à la comtesse Jacoba de Bavière. Elle trouvait là les ingrédients pour sa cuisine, ce qui explique l'origine de l'appellation (Keukenhof : le domaine de la cuisine).

 

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En 1840, le parc fut redessiné par les architectes Zochter et fils, qui avaient également conçu le Vondelpark d'Amsterdam. En 1949, la propriété fut transformée pour accueillir les expositions de fleurs à bulbes, à l'initiative du maire de Lisse de l'époque, W.J.H. Lambooy.

 

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Les bulbes sont fournis gratuitement par les exposants. Les architectes du parc imaginent les massifs environ un an à l'avance et les jardiniers plantent les bulbes (à la main) entre octobre et décembre.

 

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Près de chaque massif, une pancarte donne les coordonnées de l'exposant auprès duquel les fleurs présentées peuvent être achetées. À la fin de la saison, les bulbes sont déterrés pour pouvoir être réutilisés l'année suivante.

 

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Le parc est entouré de champs de tulipes, de jacinthes, de narcisses, de jonquilles… Plusieurs pavillons présentent des expositions de fleurs (tulipes, orchidées dans le pavillon Beatrix).

 

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Un moulin datant de 1892 (initialement moulin de polder à Groningue, il y fut déplacé en 1957) permet d'avoir un joli point de vue sur les champs alentours.

 

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Bonjour à tous...

Publié à 08:23 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

 

Choisis donc d'aimer...

 

- Lorsque tu ne sais plus aimer ou t’intéresser aux autres, tu commences à vieillir.
De fait, quand tu es capable d’aimer pour de vrai, tu ne vieillis pas.
L’absence d’un réel amour rend les jeunes bien vieux ;
et la ferveur d’un amour toujours vivant donne la joie de vivre
aux gens du mi-temps de la vie.


- C’est dans ta tête que les idées naissent, mais c’est dans ton coeur qu’elles grandissent et se développent. La mémoire de ton coeur est essentiellement primordiale pour grandir et vivre au coeur de ta vie !

- Fais confiance aux personnes que tu rencontres car elles sont très souvent
bien meilleures que tu le penses. Fais aussi confiance au temps
qui jouera en ta faveur si tu montres de la patience envers lui.


- Fais aussi confiance aux petits détails de la vie
car c’est à travers eux que bien souvent la vie reçoit toute sa lumière et sa force.


- Ce n’est jamais perdre ton temps que d’en prendre pour parler aux gens,
les écouter et pour de vrai … aimer. Pourquoi être si pressé ?


- Oui, pratique ton sourire, le vrai, celui qui vient de ton coeur.
Il illumine la nuit des gens ; il réchauffe les coeurs froids ;
il transforme les attitudes ; il fait naître l’espérance et le goût de vivre !
On ne peut résister au vrai sourire de ton coeur !


- Tu apprends beaucoup quand tu sais écouter, regarder et toucher les personnes ; même celles qui te semblent plus démunis.
C’est du temps gagné pour semer la tendresse et l’amour !


- Garde aussi pour toi de précieux temps de solitude
pour calmer les vagues sur le lac de ton âme,
et surtout pour entendre les musiques qui chantent au fond de ton coeur.
Ainsi, tu te connaîtras et tu entreras dans le pays de la paix et de l’équilibre.
Là seulement, tu découvriras le chemin qui mène au coeur des autres.


- Chaque personne garde bien précieusement un secret dans son coeur.
C’est une intimité de droit inviolable !
Seul l’amour peut en décider la révélation en temps opportun.

- Les grandes blessures d’angoisse, de rejet et de dépréciation personnelle
ne se cicatrisent qu’avec le temps et beaucoup d’amour !
Le temps et l’amour font renaître la confiance !


- La nature t’apprend beaucoup aussi quand tu sais la regarder,
l’écouter et la toucher. Voilà un savoir aimer.


- Ce n’est pas gaspiller de ton temps aussi que d’en perdre pour écouter siffler le vent, pour marcher dans les feuilles mortes de l’automne et t’y enrouler
comme le font les enfants, et pour regarder tomber la pluie et la neige toute blanche.


- C’est beau, c’est sain, c’est pur ; ça aide à vivre que de marcher tout doucement
dans la nature et d’admirer les fleurs des champs, les oiseaux,
les nuages, le ciel et la vie !


Eh bien, toutes ces pensées que tu viens de lire, crois-moi, elles renferment des trésors importants et des valeurs essentielles pour ta vie de chaque jour.


Il y a du bonheur dans ton coeur et dans ta vie !
Regarde bien autour de toi !
Le bonheur te donne rendez-vous !
Choisis d’aimer avec le sourire de ton coeur !

 

 

Jules Beaulac

 

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Bonjour et bonne journée à tous...

Publié à 08:19 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bonne journée à tous...

 

 

Le chemin des mots...

 

Il était une fois une petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour dire ce qu'elle ressentait.  Chaque fois qu'elle tentait de s'exprimer, de traduire ce qui se passait à l'intérieur d'elle, elle éprouvait une sorte de vide.  Les mots semblaient courir plus vite que sa pensée.  Ils avaient l'air de se bousculer dans sa bouche mais n'arrivaient pas à se mettre ensemble pour faire une phrase.  Dans ces moments-là, elle devenait agressive, violente, presque méchante.  Et des phrases toutes faites, coupantes, cinglantes sortaient de sa bouche.  Elles lui servaient uniquement à couper la relation qui aurait pu commencer.  De toute façon tu peux pas comprendre.  Ca sert à rien de dire.  C'est des bêtises de croire qu'il faut tout dire!


D'autres fois, elle préférait s'enfermer dans le silence, avec ce sentiment douloureux.  Que de toute façon personne ne pouvait savoir ce qu'elle ressentait, qu'elle n'y arriverait jamais.  Que les mots ne sont que des mots.  Mais tout au fond d'elle-même, elle était malheureuse, désespérée, vivant une véritable torture à chaque tentative de partage.  Un jour, elle entendit un poète qui disait à la radio que "Il y a chez tout être humain un chemin des mots qu'il appartient à chacun de trouver."  Et, dès le lendemain, la petite fille décida de partir sur le chemin des mots qui était à l'intérieur d'elle.


La première fois où elle s'aventura sur le chemin des mots, elle ne vit rien.  Seulement des cailloux, des ronces, des branchages, des orties, et quelques fleurs piquantes.  Les mots du chemin des mots semblaient se cacher, paraissaient la fuir.  La seconde fois où elle chemina sur le chemin des mots, le premier mot qu'elle vit sur la pente d'un talus fut le mot OSER.  Quand elle s'approcha, ce mot osa lui parler.  Il dit d'une voix exténuée: "Veux-tu me pousser un peu plus haut sur le talus?"  Elle lui répondit: "Je crois que je vais te prendre avec moi et que je vais t'emmener très loin dans ma vie."


Une autre fois, elle découvrit que les mots étaient comme des signes sur le bord de ce chemin et que chacun avaient une forme différente et un sens particulier.  Le deuxième mot qu'elle rencontra fut le mot VIE.  Elle le ramassa, le mit contre son oreille.  Tout d'abord, elle entendit rien.  Mais en retenant sa respiration, elle perçut comme un petit chuchotement: "Je suis en toi, je suis en toi" et plus bas encore: "Prend soin de moi."  Mais là, elle ne fut pas très sure d'avoir bien entendu.


Un peu plus loin sur le chemin des mots, elle trouva un petit mot tout seul, recroquevillé sur lui-même, tout frileux comme s'il avait froid.  Il avait vraiment l'air malheureux ce mot-là.  Elle le ramassa, le réchauffa un peu, l'approcha de son coeur et entendit un grand silence.  Elle le caressa et lui dit: "Comment tu t'appelles-toi?"  Et le petit mot qu'elle avait ramassé lui dit d'une voix nouée: "Moi, je suis le mot SEUL.  Je suis vraiment tout seul.  Je suis perdu, personne ne s'intéresse à moi, ni ne s'occupe de moi."  Elle serra le petit mot contre elle, l'embrassa doucement et poursuivit sa route.


Près d'un fossé sur le chemin des mots, elle vit un mot à genoux, les bras tendus.  Elle s'arrêta, le regarda et c'est le mot qui s'adressa à elle: "Je m'appelle TOI", lui dit-il.  "Je suis un mot très ancien mais difficile à rencontrer car il faut me différencier sans arrêt des autres."  La petite fille le prit en disant: "J'ai envie de t'adopter, toi, tu seras un bon compagnon pour moi."


Sur le chemin des mots elle rencontra d'autres mots qu'elle laissa à leur place.  Elle chercha un mot tout joyeux, tout vivant.  Un mot qui puisse scintiller dans la nuit de ses errances et de ses silences.  Elle le trouva au creux d'une petite clairière.  Il était allongé de tout son long, paraissait détendu les yeux grands ouverts.  Il avait l'air d'un mot tout à fait heureux d'être la.  Elle s'approcha de lui, lui sourit et dit: "C'est vraiment toi que je cherchait, je suis ravie de t'avoir trouvé. Veux-tu venir avec moi ?"  Il répondit: "Bien sûr, moi aussi je t'attendais..."  Ce mot qu'elle avait trouvé était le mot VIVRA.


Quand elle rassembla tous les mots qu'elle avait recueillis sur le chemin des mots, elle découvrit avec stupéfaction qu'ils pouvaient faire la phrase suivante: Ose ta vie, toi seule la vivras, elle répéta plus lentement: "Ose ta vie, toi seule la vivras."


Depuis ce jour, la petite fille prit l'habitude d'aller se promener sur le chemin des mots.  Elle fit ainsi des découvertes étonnantes, et ceux qui la connaissent furent très surpris d'entendre tout ce que cette petite fille avait à l'intérieur d'elle.  Ils furent étonnés de toute la richesse qu'il y avait dans une petite fille très silencieuse.


Ainsi ce termine le conte de la petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour se dire.


 

(auteur inconnu)

 

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Jolie créa de Sara...

Publié à 20:01 par acoeuretacris

Bonjour à tous...

Publié à 09:03 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

 

Abécédaire du Bonheur...


 

A ttention mesdames et messieurs,


Bonheur je sais vous le cherchez,


Car c'est un bien si précieux,


Désiré par tous parce qu'heureux il nous fait.


Est-il donné aux ambitieux ?


Faut-il être sans péché ?


Gagne le t'on par un travail laborieux ?


Habite-t-il les avisés ?


Il va et vient avec les facétieux,


Joue dans les demeures des aimés,


Klaxonne dans les coeurs généreux,


Libère ses bienfaits aux émerveillés.


Mais il s'éloigne des anxieux,


Ne fréquente pas les coincés,


Ou fuit envieux et vicieux,


Périssant avec les malintentionnés.


Quête aux espoirs radieux,


Ressenti en vivant avec art de voyager,


Si vous voulez un bonheur sérieux,


Trouvez-le en étant artisan de paix.


Un dernier conseil pour le mieux :


Vivez dans le présent avec futur et passé,


Wallace (*) alimentée par les cieux,


XYZ partageant, le bonheur est multiplié.

 

* Petite fontaine d'eau potable installée dans les rues.

 

 

JM Bonheur

 

 

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Patrimoine culturel immatériel de l'humanité - Aubusson -

Publié à 11:52 par acoeuretacris Tags : tapisserie aubusson patrimoine culturel
Patrimoine culturel immatériel de l'humanité - Aubusson -

 

La tapisserie d’Aubusson


Inscrit en 2009  sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Pays : France

(UNESCO)

 

La tapisserie d'Aubusson compte six siècles d’histoire : depuis les « verdures » du XVe siècle, puis la Manufacture Royale de 1665, un début de XXe siècle florissant, la crise de l'entre-deux guerres et sa renaissance grâce à la venue de Jean Lurçat, en 1939.

 

Les origines de la tapisserie sont incertaines. Certains auteurs disent qu'elle doit son origine à des Sarrasins qui se seraient installés sur les rives de la Creuse après leur défaite à Poitiers en 732}. Ainsi que l'écrit l'abbé Lecler : « Attribuer l'origine d'Aubusson à une troupe de Sarrasins qui, échappés aux coups de Charles-Martel en 732, se réfugièrent en ce lieu, c'est faire du roman, et non de l'histoire. Il est bon de remarquer que c'est l'expression tapis sarrasinois, donné à un genre de tapis fabriqué à Aubusson, qui a donné lieu à cette légende. » Selon d'autres auteurs tel Adrien Proust ou Adolphe Blanqui « Il est prouvé que des ouvriers de cette nation s'y établirent, par les réglemens du Châtelet pour la communauté des maîtres tapissiers, lesquels réglemens reconnaissent les Sarrasins pour les plus anciens de ce corps ».

 

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L'éducation d'Apollon (Musée Grobet-Labadié à Marseille), tapisserie en laine et soie de la manufacture royale d'Aubusson, milieu du XVIIIe siècle.

 

Une autre origine possible est peut-être liée à Louis Ier de Bourbon, alors comte de la Marche. Il avait confirmé les privilèges d'Aubusson en 1331. En 1331, Louis de Bourbon avait épousé Marie de Hainaut (m. 1354). Autant d'éléments qui peuvent laisser supposer que le comte de la Marche, voire sa femme, auraient incité des tapissiers flamands à venir sur les bords de Creuse dont on se plaisait déjà à vanter la qualité des eaux acides pour dégraisser la laine et alimenter les teintures.

 

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Ruth glanant dans les champs de Booz

 

Que ce soit à l'initiative de Louis de Bourbon, ou, peut-être, de marchands désireux de profiter d'une opportunité locale, l'économie drapière se reconvertit. Les paysans possédaient traditionnellement des troupeaux de moutons dont la laine était valorisée localement. Elle allait désormais permettre la fabrication de tapisserie. L'influence flamande fut d'emblée évidente dans les ateliers : même technique de la basse lisse, même sainte patronne (Sainte Barbe).

 

Au demeurant, les premières tapisseries connues d'Aubusson ont été tissées par les frères Augeraing (1501).

 

Les différentes inspirations

 

Les verdures

 


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Elles possèdent un aspect énigmatique. L'une des plus belles illustrations est la suite des tapisseries d'Anglards de Salers. Les verdures, sous différentes formes, caractérisent la tapisserie marchoise. Les lissiers les tissèrent au XVIe siècle mais aussi les siècles suivants. Encore aujourd'hui, elles représentent une part non négligeable de l'activité des ateliers même si elles sont moins en vogue depuis une trentaine d'années. La verdure, pour beaucoup, incarne la tapisserie d'Aubusson.

 

Les scènes de chasse

 

 

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Les lissiers ont, au XVIe siècle notamment, beaucoup tissé de scènes de chasse : chasse à la licorne, au loup, au lion, au sanglier, au cerf... Les ateliers réalisaient inlassablement des tentures de cette veine. Elles ne sont pas sans rappeler les verdures mais elles représentent dans des tons sobres des personnages, souvent des cavaliers, aidés par des chiens, aux prises avec divers animaux.

 

Les scènes religieuses

 

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La naissance de Jésus et les bergers
Église de Saint-Trophime
Arles.

 

Les ateliers marchois trouvaient l'inspiration également dans la religion et la mythologie. La vie des saints, l'Ancien Testament ou encore dans les sujets historiques.

 

Tradition pluriséculaire, l’artisanat de la tapisserie d’Aubusson consiste dans le tissage d’une image selon des procédés pratiqués à Aubusson et quelques autres localités de la Creuse (France). Cet artisanat produit des tentures généralement de grande taille destinées à orner des murs, mais aussi des tapis et des pièces de mobilier.

 

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La tapisserie d’Aubusson s’appuie sur une image de tout style artistique, préparée sur un carton par un peintre cartonnier. Le tissage est effectué manuellement par un lissier sur un métier à tisser placé à l’horizontale, sur l’envers de la tapisserie, à partir de laines teintes artisanalement sur place. Ce procédé exigeant implique un temps de réalisation et un coût importants. Les tapisseries d’Aubusson sont une référence dans le monde entier, au point qu’« Aubusson » est devenu un nom commun dans certaines langues.

 

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La production de tapisseries à Aubusson et à Felletin fait vivre trois petites entreprises et une dizaine d’artisans lissiers indépendants, suscitant une activité induite significative (production de laine et filature, commerce, produits dérivés, musée, expositions et tourisme). Pour stabiliser le niveau d’activité et éviter la rupture de la chaîne de transmission, il est nécessaire d’intéresser les jeunes générations et de promouvoir ce patrimoine.

 


Patrimoine culturel immatériel de l'humanité - Céladon -

Publié à 11:35 par acoeuretacris Tags : patrimoine culturel céladon de Longquan
Patrimoine culturel immatériel de l'humanité - Céladon -

 

La technique de cuisson traditionnelle du céladon de Longquan


Inscrit en 2009 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Pays : Chine

(UNESCO)

 

La ville de Longquan, dans la province chinoise côtière de Zhejian, est réputée pour sa poterie céladon et sa technique de cuisson traditionnelle qui lui confère sa glaçure spécifique.

 

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Composée d’argile or-violet et d’un mélange de feldspath calciné, de calcaire, de quartz et de cendre de végétaux, la glaçure est préparée selon des recettes souvent transmises de génération en génération par des maîtres ou au sein des familles.

 

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La glaçure est appliquée sur un récipient en grès cuit qui est ensuite recuit selon un cycle de six opérations de cuisson-refroidissement où la précision des températures revêt une importance primordiale : toute cuisson excessive ou insuffisante gâtera l’effet produit.

 

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Les artistes expérimentés dans l’art du céladon contrôlent soigneusement chaque étape en utilisant un thermomètre et en observant la couleur de la flamme qui peut monter jusqu’à 1 310º C.

 

Le produit final prend l’un des deux styles suivants :

 

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le céladon dit du « grand frère » a un fini noir avec effet craquelé,

 

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tandis que celui dit du « jeune frère » a un fini épais gris lavande et vert prune.

 

Avec sa teinte vert de jade sous-jacente, le céladon cuit par les entreprises familiales de Longquan est apprécié en tant que technique produisant de véritables chefs-d’œuvre qui peuvent aussi servir d’objets usuels. C’est un symbole du patrimoine culturel des artisans, de leur ville et de la nation, dont ils tirent une grande fierté.

 


Bonjour et bonne journée à tous...

Publié à 08:20 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bonne journée à tous...

 

Donner en cascade...

 

« Il faut devenir des sources. Il faut que les autres aient envie de se désaltérer à notre source. Certaines personnes ont fait de leur vie un petit filet d’eau ; ils ouvrent le robinet doucement, ils font du goutte-à-goutte pour s’économiser.


Mon ami Raphaël est une vraie cascade. Je lui ai demandé comment il faisait pour avoir tant à dépenser et, à force de se donner, s’il n’avait pas peur d’être sec.


Il m’a tout expliqué : « Tu as déjà regardé une cascade ? C’est comme une chute et une renaissance perpétuelle. L’eau n’arrête pas de tomber à profusion. On dirait même que plus elle s’enfuit, et plus elle arrive. Plus elle dépense d’énergie et de fougue, et plus elle est généreuse. Plus l’eau s’exprime de manière impulsive et entière, et plus elle est pure. Eh bien, toi, c’est pareil. Tu as entendu parler des nappes phréatiques ? C’est de l’eau de dessous la terre qui alimente les puits et les sources. Je crois, moi, qu’on a des sortes de nappes phréatiques qui sillonnent notre être tout entier. Si on ne sait pas libérer la source, elle se tarit et on devient des cœurs secs. C’est pour cette raison qu’il faut devenir des sources pour les autres. Pour pas qu’ils meurent de soif. Bien sûr, on ne s’improvise pas source, on devient. Tu penses peut-être qu’il faut avoir beaucoup d’eau pour en donner. Tu te trompes. Saint-Éxupéry a dit : « Plus tu donnes, plus tu t’enrichis ; plus tu vas puiser à la source véritable, plus elle est généreuse ».Quand on a compris cela, on ne donne plus au goutte-à-goutte, on donne en cascade. Plus les sentiments jaillissent, plus ils arrivent en trombe. Plus tu libères ta source, et plus son flot grossit ».

 

François Garagnon
Extrait de  " Jade et les sacrés mystères de la vie "

 

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