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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Fête du Hogmanay à Princes Street Gardens, Édimbourg.
Hogmanay et A'Challuinn en gaélique écossais est le mot écossais désignant le dernier jour de l'année et il est synonyme de célébration du nouvel an dans la tradition écossaise. Sa date officielle est le 31 décembre. Cependant, cette date n'est que le début d'une fête qui dure toute la nuit jusqu'au matin du 1er janvier ou souvent du 2 janvier qui est un jour férié.
Les coutumes
Il y a de nombreuses coutumes, nationales comme locales, associées avec Hogmanay. La coutume nationale la plus courante est la pratique du first-footing, prenant place immédiatement après minuit. Ceci consiste à être la première personne à franchir le pas de la porte d'un ami ou voisin, et fait souvent intervenir le don d'un cadeau symbolique comme du sel (moins courant actuellement), du charbon, un shortbread, un whisky, ou un petit pain noir (un gâteau riche avec des fruits).
Shortbread
Ce don vise à apporter différents types de chance au propriétaire de la maison. De la nourriture et des boissons, comme les cadeaux, sont alors donnés aux invités. Ceci peut se dérouler jusqu'aux petites heures du matin et prendre une certaine partie du jour suivant ; la tendance actuelle voit les gens visiter les maisons jusqu'au 3 janvier. Le first-foot est supposé apporter de la chance pour le reste de l'année.
Un black bun.
Coutumes locales
Différentes zones d'Écosse ont souvent développé leur propre rituel pour Hogmanay. Un exemple de coutume locale à Stonehaven, au nord-est, consiste à faire tournoyer un bâton dont les deux extrémités ont des boules en feu. Ces boules sont d'un diamètre allant jusqu'à 61 cm et sont confectionnées par les habitants avec deux mètres de grillage (chaîne ou une corde ininflammable) rempli de vieux journaux, des brindilles sèches, des vieux chiffons en cotons, et autre contenu sec inflammable.
Lorsque la cloche de la Old Town House sonne le nouvel an, des habitants s'élancent sur High Street depuis la place du marché, faisant tournoyer les boules en feu autour de leurs têtes alors qu'ils vont et viennent autant de fois qu'ils le peuvent et que la boule dure.
À la fin de la cérémonie, toutes les boules qui brûlent toujours sont jetées dans le port. Cette cérémonie appréciée est plus impressionnante dans le noir qu'elle ne le serait durant la journée. Elle draine de grandes foules, avec 12 000 personnes par exemple pour la fête marquant la transition de 2007 à 2008.
Pipe-Band
Dans la seconde moitié des années 2000, des attractions furent ajoutées pour divertir la foule attendant minuit, tels que des danses avec le feu, un pipe band, des tambours de roi et un feu d'artifice après que la dernière boule eut été lancée dans le port. Les festivités sont retransmises par l'Internet. Un second exemple de festival du feu païen consiste à faire brûler un tonneau rempli de goudron et de bois ; il continue, chaque 11 janvier, dans le village de Burghead en Moray.
Coutume du village de Burghead.
Dans les communautés de pêcheurs de la côte est et à Dundee, ceux effectuant les visites du nouvel an avaient l'habitude de porter un hareng décoré, et la coutume établie depuis les années 1970 est maintenant de se baigner dans la rivière glacée à Broughty Ferry.
Dans le village de Falkland de la région de Fife, les habitants allaient en procession à la torche jusqu'à la cime des collines de Lomond lorsque minuit venait. Les boulangers de Saint Andrews confectionnaient des gâteaux spéciaux pour la célébration de Hogmanay, connu comme cake day (« le jour du gâteau »), et les distribuaient aux enfants.
À Glasgow et dans les zones centrales de l'Écosse, la tradition des fêtes de Hogmanay comprend du chant, des danses, un repas avec une tarte à la viande ou un ragoût ; des histoires sont racontées et des quantités copieuses d'alcool consommées jusqu'aux lueurs du jour le 1er janvier. Les organismes officiels ont également leurs traditions. Par exemple, dans les régiments écossais, les officiers devaient attendre les hommes à des dîners particuliers. La cornemuse jouait Old Year devant les portes des casernes, et le sentinelle demandait alors « qui va là ? » pour s'entendre répondre « le nouvel an, tout va bien ».
Procession sur Calton Hill à Édimbourg endécembre 2007.
Une ancienne coutume des Highlands, qui a plus ou moins survécu et est l'objet d'un petit regain d'intérêt, est de célébrer Hogmanay en bénissant la maisonnée et le bétail. Ceci est fait tôt le matin du nouvel an en faisant brûler des branches de genévrier pour produire un grand nombre de nuages d'une fumée étouffante, puis en buvant et en arrosant légèrement dans la maison avec de « l'eau magique » d'un « gué mort et vivant » (c'est-à-dire un gué travaillé régulièrement par les vivants et les morts). Une fois que l'eau avait été utilisée pour chaque pièce, lit et habitant, la maison était bien isolée et la branche brûlante transportée à travers la maison et l'étable.
La fumée désinfecte les bâtiments par fumigation jusqu'à ce que les habitants toussent et éternuent. Les portes et fenêtres sont alors ouvertes pour laisser entrée l'air frais et froid de la nouvelle année. Les femmes de la maison administrent un « remontant » de la bouteille de whisky, et la maisonnée s'assoie pour le déjeuner du nouvel an.
Ecouter, Rencontrer, Vivre...
Écouter est, peut-être, le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un.
C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux ,
son visage, son sourire et tout son corps :
tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là,
tu vas m'enrichir car tu es ce que je ne suis pas . . .
Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même,
c’est d’être écoutée par une autre !
Écouter, c'est commencer par se taire. . .
Avez-vous remarqué combien les « dialogues » sont remplis d'expressions de ce genre :
« C'est comme moi quand. . . », ou bien « ça me rappelle ce qui m'est arrivé. . . ».
Bien souvent, ce que l'autre dit n'est qu'une occasion de parler de soi.
Écouter, c'est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur,
son monologue portatif, pour se laisser habiter par l'autre.
C'est accepter que l'autre entre en nous-même comme il entrerait dans notre maison
et s'y installerait un instant, en prenant ses aises.
Écouter, c'est vraiment laisser tomber ce qui nous occupe
pour donner tout son temps à l'autre.
C’est comme une promenade avec un ami :
marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui,
s’arrêter avec lui, repartir, pour rien, pour lui.
Écouter, c'est ne pas chercher à répondre à l'autre,
sachant qu'il a en lui-même les réponses à ses propres questions.
C'est refuser de penser à la place de l'autre,
de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.
Écouter, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour lui dire ce qu'il doit être. C'est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l'autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est la sienne.
Écouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela,
c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques.
Être attentif à quelqu'un qui souffre,
ce n'est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance,
c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s'en libérer.
Apprendre à écouter quelqu'un,
c'est l'exercice le plus utile que nous puissions faire
pour nous libérer de nos propres détresses. . .
Écouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a, peut-être, encore jamais donné :
de l'attention, du temps, une présence affectueuse.
C'est en apprenant à écouter les autres
que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes,
notre corps et toutes nos émotions,
c'est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie,
c'est devenir poète, c'est-à-dire sentir le cœur et voir l'âme des choses.
À celui qui sait écouter, est donné de ne plus vivre à la surface :
il communie à la vibration intérieure de tout vivant,
il commence à découvrir l'infini qui vit à la fois la richesse et l'originalité de l'autre.
C'est alors qu'il entrevoit combien la rencontre est source d'être et non pas d'avoir.
« Tu ne vaux que ce que valent tes rencontres,
le seul luxe est celui des relations humaines » (Saint-Exupéry).
C'est le seul luxe gratuit car offert à la décision et à la liberté de chacun.
(auteur inconnu)
Chaul Chnam Thmey soit littéralement « Entrer dans la nouvelle année » est le nom officiel des fêtes cambodgiennes qui célèbrent le nouvel an khmer. Elles durent trois jours, et les dates sont fixées chaque année en se fiant à l’ancien horoscope. Les Cambodgiens vivant à l’étranger peuvent en changer les dates pour les faire coïncider avec un week end.
Au temps de la gloire d'Angkor, les ancêtres des Cambodgiens modernes avaient adopté le calendrier lunaire. Des missionnaires étrangers avaient signalé que vers la fin du Xe siècle la "Nouvelle Année" chez les Khmers tombait le mois de MIKASIRA (fin novembre ou début décembre suivant le calendrier solaire), premier mois du calendrier lunaire.
Au XIe siècle, la fête de nouvel an khmer a été déplacée au cinquième mois du calendrier lunaire (mi-avril) par les rois Suryavarman II ou Jayavarman VII (les sources sont en désaccord sur ce point). En effet, la grande majorité des Cambodgiens travaillaient la terre et étaient très occupés pendant la période allant de novembre à mars. En avril les moissons sont terminées et les agriculteurs peuvent jouir du fruit de leurs récoltes avant que la saison des pluies commence. À l’origine, la fête était célébrée selon le rite brahmanique, la religion alors dominante parmi les élites de l’Empire Khmer, qui depuis a été supplantée par le Bouddhisme dans la vie des Cambodgiens aussi bien que dans la fête.
D'ordinaire, les cloches et les gongs des pagodes annoncent l'arrivée du Nouvel An dans presque tous les villages.
Moha Sangkran - 1er jour
Moha Sangkran, du sanskrit Sankranti, « la grande marche », marque la fin de l’année et le début d’une nouvelle et correspond à la réception d'une nouvelle devata à forme animale (un des douze signes astrologique) qui doit venir s’occuper du monde.
Pour ce premier jour de fête, on décore la maison afin d’accueillir comme il se doit cette nouvelle divinité. Le matin, on apporte des repas aux bonzes à la pagode et on leur demande des renseignements sur le Dharma, la loi bouddhique. On en profite pour confectionner et allumer des bougies ainsi que des bâtonnets d’encens. Les membres de chaque famille rendent hommage au Bouddha et le remercient pour ses enseignements en s’inclinant, s’agenouillant et se prosternant trois fois devant son image.
L’après-midi, on commence à participer à des jeux traditionnels qui seront pratiqués pendant toute la fête, généralement dans l’enceinte de la pagode. Pour les jeunes, cette fête est une occasion de rencontre très importante. En effet, traditionnellement, les relations entre les garçons et les filles sont très limitées et il est mal vu de sortir ou de jouer ensemble. Le nouvel an est donc une des rares occasions où ils sont autorisés à le faire et où les jeunes célibataires peuvent rechercher des partenaires.
Pour se porter chance, les fidèles utilisent de l’eau bénite avec laquelle ils se lavent le visage le matin, la poitrine le midi et les pieds le soir avant d’aller se coucher.
Voreak Wanabat – 2ème jour
Ce second jour est consacré à l'adoration et à la charité envers les moins fortunés ; on offre des cadeaux aux pauvres, aux domestiques, aux sans abris et aux foyers à très faible revenus. Les familles se rendent dans les pagodes pour honorer leurs ancêtres.
On érige également des monticules de sable sur le sol des pagodes. Un grand dôme est dressé au centre qui représente Culamuni Cetiya, le stûpa de Tavatimsa où sont enterrés les cheveux et le diadème de Bouddha. Le grand amas est entouré de quatre plus petit qui symbolisent les stûpas de Sariputta, Moggallana, Ananda et Mah?k?shyapa, les principaux disciples du Bouddha. Dans certains villages du pays, la coutume veut qu’on remplace le sable par du paddy (riz non décortiqué) voire qu’on fasse cohabiter les deux matériaux.
Stupa de Sariputta à Nalanda
Les monts peuvent aussi être ornés de tentures et d’oriflammes en papier multicolore.
Thngai Laeung Saka – 3ème jour
Ce jour, qui signifie littéralement « entrée dans le nouveau millésime » est celui de l'adoration et marque le début solennel dans la nouvelle année. C’est à cette occasion qu’a lieu la cérémonie du Pithy Sroang Preah qui clos les festivités.
Les fidèles nettoient les statues de bouddha avec de l’eau parfumée. Baigner les représentations du bouddha symbolise le fait que l’eau est indispensable à toutes les sortes de vies. C’est également un moyen d’acquérir longévité, chance, bonheur et prospérité.
On invite également les parents, patriarches, guru (maîtres, chapelains) à prendre un bain En procédant ainsi, les enfants expriment leurs gratitude, demandent le pardon pour les fautes commises et espèrent obtenir les meilleurs vœux et conseils pour le futur.
Les bonzes sont mis à contribution pour présenter des vœux aux trois joyaux (le Bouddha, le Dharma, le Sangha) et aux mânes des parents ; enfin, on libère des animaux, surtout des oiseaux, achetés au préalable au marché.
Les traditions
Une tradition de ce nouvel an veut que l’on verse de l’eau ou du plâtre sur les passants.
Le nouvel an khmer en plus d’être une grande fête traditionnelle et religieuse, est une bonne occasion de rencontre pour les Cambodgiens. Traditionnellement, lors de cette fête, de nombreux jeunes célibataires font connaissance, convolent en noces et bâtissent de nouvelles familles.
Fidèles à une habitude en passe de devenir une tradition, depuis quelque trois ou quatre décennies, les Cambodgiens profitent des jours de congés du Nouvel An pour se rendre en pèlerinage à Angkor où ils s’adonnent aux joies du camping et du pique-nique tout en visitant les temples de pierre ancestraux.
Dans certaines provinces ou régions, le Nouvel An est précédé et prolongé de jeux populaires pendant un mois avant et presque un mois après l'événement. On va se rassembler dans la pagode, sur les places publiques, dans les sites historiques ou touristiques pour danser, se distraire et, aux dires des anciens, inviter les mânes des ancêtres à rejoindre cette atmosphère festive et à célébrer la gloire d'antan.
Les bonnes résolutions : C’est l’une des plus importantes traditions de cette période. Là aussi cette coutume date des Babyloniens. Si nos résolutions modernes les plus populaires sont celles d’arrêter du fumer ou de faire du sport, sous Babylone, la résolution la plus populaire était celle de rendre l'équipement agricole emprunté.
Les cartes de vœux : C’est au Moyen âge que la carte de vœux fait son apparition. On envoyait alors un petit présent à sa famille en l'accompagnant d'une lettre de vœux peinte à la main. Cette tradition a complètement disparu au XVI ème siècle pour revenir en force XVIII ème siècle.
La première carte de vœux moderne est anglaise. Elle date de 1843 et a été dessinée par John Calcott. Dès 1860 l'envoi des cartes de vœux remporte un franc succès et se généralise partout.
S’embrasser sous le gui : Ce geste est lui aussi un héritage des traditions et croyances anciennes. Le feuillage vert et persistant du gui lui conférait des pouvoirs surnaturels, car son feuillage « ne mourrait jamais ». Pour les druides le gui portait bonheur. Il avait aussi d’autres pouvoirs qui permettaient aux femmes d’avoir des enfants, qui garantissaient de bonnes récoltes et protégeait du mauvais sort. Aujourd’hui, nous avons gardé l'habitude de nous embrasser sous le gui, le soir du réveillon de la nouvelle année, afin de connaître le bonheur sentimental et le mariage pour les célibataires.
Manger certains produits : Beaucoup de cultures pensent que manger quelque chose en forme d'anneau apporterait la chance. En effet le cercle symbolise l’achèvement du cycle d'une année. Ainsi, les hollandais mangent des beignets ronds (les donuts) le jour de l’an afin d’avoir de la chance durant toute l’année.
En Espagne: A chaque coup des 12 coups de minuit, on mange un grain raisin.
En Italie : On mange des plats spéciaux, censés apporter richesse et abondance. Ces sont en général des brioches, des plats de lentilles ou des gâteaux enrobés de miel.
En Russie : Pendant les 12 coups de minuit, on boit du champagne. Ensuite, à la fin des 12 coups, on ouvre la porte ou la fenêtre afin que le nouvel an entre dans la maison.
Le Bisou
Le bisou d’un enfant,
Sur des rides caressées,
Par la douceur mouillée,
De petites lèvres de roses,
Qui ne s’indisposent,
De votre peau vieillissant.
Le bisou d’un ami,
Par une étreinte d’amitié,
Sa main vous prenant par le cou,
Pour mieux vous prouver ainsi,
L’affection qu’il porte pour vous,
Par ce beau geste,vous le démontrer,
Le bisou d’amour,
Celui qu’on donne chaque jour,
A sa bien aimé,la désiré,
Par cela de lui montré,
Le désir qui est de la toucher,
D’un baiser de sensualité,
Prémices d’un moment de beauté,
D’une belle et douce nuit de volupté.
Le bisou de tendresse,
Celui qui a un certain âge,
Fait que l’on ne cesse,
Par les années accumulées,
Dans une douce vie de partage,
Les lui prodigués pour la remercier,
De son amour du passé,
Son amour du présent,
Celui qui est à venir,
Dans ce qu’il nous reste à vivre…
(auteur inconnu)
La célébration du Nouvel An est la plus vieille célébration au monde. La toute première daterait de plus de 4000 ans et était célébrée à Babylone. La nouvelle année commençait alors avec la première Nouvelle Lune qui suivait le solstice de printemps.
Babylone
Le début du printemps est en effet un moment logique pour commencer la nouvelle année. Car après tout c’est la saison de la renaissance, le moment où l’on plante la nouvelle récolte et où les plantes refleurissent. Les célébrations babyloniennes du Nouvel An duraient onze jours. On y célébrait le dieu Mardouk qui protégeait les récoltes. Chaque jour avait sa propre célébration, et il est certain que nos festivités modernes de la Saint-Sylvestre sont bien pâles en comparaison.
Le dieu Marduk et son dragon
En 46 Av. J-C, Jules César, établi le Calendrier Julien, le 1er janvier représente alors le jour du Nouvel An et pour synchroniser le calendrier avec le soleil, César a dû créer une année de 445 jours. Les Romains dédiaient ce jour à Janus, Dieu des portes et des commencements.
Buste romain de Janus, Musée du Vatican
A la chute de l’empire romain, cette tradition tend à disparaître pour reprendre au Moyen Âge. Mais les dates sont différentes selon les pays, pour les Anglais le nouvel an avait lieu en mars, pour les Français le dimanche de Pâques et pour les Italiens à Noël.
Il faut attendre l'instauration du calendrier grégorien par le pape Grégoire XIII en 1582 pour que l'année commence le 1er janvier sans avoir à jouer avec les dates.
Le temps...
Tu ne peux retenir le temps.
Il passe.
Il coule entre tes doigts
Comme l’eau de la fontaine.
Il glisse dans ta main
Comme le sable de la mer.
Tu ne peux rattraper le passé.
Il n’est plus.
Il s’en est allé
Comme le couchant d’hier.
Il est disparu
Comme un souvenir perdu.
Tu ne peux emprisonner le futur.
Il n’est pas encore.
Il viendra à son heure
Comme le levant de demain.
Il te rejoindra
Comme la vague qui s’approche
Du rivage.
Mais tu peux toujours cueillir le présent
Comme un beau présent du ciel.
Ce présent est comme un arbre.
Il plonge ses profondes racines
Dans ton passé tout plein
De souvenir et d’expérience,
Comme une sagesse accumulée.
Et il lance ses longues branches
Vers ton futur tout plein
De promesse et d’espérance,
Comme un projet emballant.
Le présent est fait
De ton passé qui n’est plus
Et de ton futur qui n’est pas encore.
Prends le temps qui t’est donné
À chaque instant qui passe.
Cueille-le précieusement
Comme l’eau du ruisseau
Qui t’est toujours disponible.
Ne gaspille pas ton temps.
C’est un cadeau divin.
Ne passe pas ton temps
À courir après le temps.
Prends ton temps.
Ne dis pas : je n’ai pas le temps
Dis plutôt : mon temps est à moi
Ne sois pas avare de ton temps.
Donne ton temps aux autres
Comme il t’est donné à toi.
Ne cours pas tout le temps.
Prends ton temps...
(auteur inconnu)
Que Noël vous apporte à tous de merveilleux cadeaux, mais surtout une montagne d’amour.
Dites à ceux qui vous sont chers que vous les aimez, c’est important.
Et passez avec eux de très bonnes fêtes de fin d’année.
Je vous souhaite à tous un bon réveillon
et un Joyeux Noël