Bonjour à tous...

Publié à 07:35 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

 

LES MOTS AU QUOTIDIEN...


Les mots de tous les jours
ne portent ni veston ni cravate
ils dépeignent le quotidien
ils parlent de sentiments
de caresses et d'affection
ils tapent sur l'épaule
du copain qui est dans le pétrin
qui a besoin de compréhension
ils lui disent les mots qu'il faut
et ils versent avec compassion du baume
sur les plaies qui marquent sa peau


sans se prendre pour des acrobates
les mots sourient aussi à la vie
ils leur arrivent de faire les bouffons
de marcher les pattes en l'air
ils s'esclaffent et rigolent
ils racontent des blagues
souvent même assez polissonnes
s'expriment sans faire de détours
sur le sexe et la drague
ils s'amusent à jouer des tours
sans prendre les choses trop au sérieux


mais les mots comme va le vent
vite changent de direction
virent de tribord à bâbord
deviennent tantôt tristes
avec des accents mélancoliques
tantôt ils sont remplis d'angoisse
affichent des visages affligés
parfois avec gène ils bafouillent
ne savent plus trop quoi dire
alors tout piteux ils se taisent
leurs silences éloquents en disent long


à d'autres moments leur ton est lyrique
ils s'enfilent comme des perles
et s'alignent pour former des vers
qui disent avec plus de douceur
l'amour que l'on n'ose déclarer tout haut
ils prononcent tout bas les déclarations
de l'amoureux transi à sa bien-aimée
et quand ils deviennent muets
ce n'est pas parce qu'ils bougonnent
c'est qu'ils n'ont plus rien à dire
et que dans le dictionnaire ils dorment

 

 

(auteur inconnu)

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La fée d'Hiver chez Martine...

Publié à 20:19 par acoeuretacris

Dans mon jardin aujourd'hui... Un vanneau huppé...

Publié à 15:10 par acoeuretacris Tags : animaux oiseaux vanneau huppé

 

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Un bien joli oiseau que j'ai découvert dans mon jardin cet après midi

 

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Le vanneau huppé mesure 28 à 31 cm pour une envergure de 82 à 87 cm. Il pèse entre 128 à 330 g.

 

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Il présente une longue huppe noire effilée caractéristique, des parties supérieures à reflets verts et des sous-caudales orange. Son ventre blanc fait ressortir la couleur rose de ses pattes, très fines et courtes. Ses ailes larges et arrondies sont sombres dessus et blanches dessous. Leur battement rapide produit un son très particulier, qui rappelle le bruit que fait le van (sorte de grand tamis) dans les mains du vanneur, d'où son nom de vanneau.

 

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Le vanneau huppé niche au sol, le plus souvent en prairie humide. Dès la fin mars et jusqu'au mois de mai, la femelle se consacre à la couvaison. Elle pond ses œufs (quatre généralement) dans une cavité au sol aménagée par le mâle durant la parade nuptiale. Si sa ponte est détruite, la femelle peut la renouveler jusqu'à cinq fois de suite. L'incubation peut durer près de 30 jours. Les juvéniles quittent le nid quelques heures après leur éclosion (comportement nidifuge) et volent au bout de cinq semaines.

 

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Il est typique des terrains découverts : marais d'eau douce ou salée (vasières), prairies et champs cultivés.

 

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S'il niche en colonies éparses dans les champs ou les landes de l'Europe entière, le vanneau huppé adopte un comportement plus grégaire le reste de l'année. En hiver, on l'observe souvent en grand nombre, s'abritant au creux des sillons tracés par les machines agricoles. Sensibles au froid, les vanneaux huppés d'Europe continentale et nordique se réunissent en troupes compactes dès la fin du mois de juillet afin de rejoindre des régions au climat plus doux. Ils migrent vers le sud et l'ouest de l'Europe.

 

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L'alimentation quotidienne du vanneau huppé varie peu selon la région. Elle se compose d'insectes, d'araignées et de vers de terre. Il tapote souvent le sol pour faire réagir ses proies avant de les saisir avec précision.

 

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Le second, plus timide, n'a pas voulu s'approcher de la maison..

 

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Parcs, réserves... - les rochers aux oiseaux -

Publié à 10:20 par acoeuretacris Tags : rocher aux oiseaux parcs réserves
Parcs, réserves... - les rochers aux oiseaux -

 

Les rochers aux Oiseaux, en anglais Bird Rocks, sont un archipel inhabité du Canada, au Québec, situé dans le golfe du Saint-Laurent au large des îles de la Madeleine. Ces îles et la zone maritime environnante constituent un refuge d’oiseaux migrateurs sous le nom de refuge d’oiseaux des Rochers-aux-Oiseaux, propriété de la Garde côtière canadienne, qui accueille une importante colonie de fous de Bassan.

 

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Ce bloc de grès de quatre hectares de superficie et de trente mètres d'altitude est réputé comme étant un véritable cimetière de bateaux, ce qui encouragea l'installation d'un phare en 1870. Plusieurs de ses gardiens y laissèrent leurs vies suite à des accidents de travail ou à la chasse aux phoques. Le phare fut finalement automatisé en 1988, ce qui laissa l'île habitée seulement par les oiseaux marins.

 

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Les rochers aux Oiseaux sont un archipel constitué du rocher aux Oiseaux proprement dit et des rochers aux Margaulx. Cet archipel et la zone maritime qui l'entoure constituent un refuge d'oiseaux migrateurs connu sous le nom de « refuge d'oiseaux des Rochers-aux-Oiseaux ». Leurs noms proviennent du nombre important d'oiseaux qui y nidifient et notamment les Fous de Bassan, appelés « margaulx » au moment de leur découverte en 1534.

 

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En anglais, l'archipel est appelé Bird Rocks, l'île principale Bird Rock et la réserve ornithologique Rochers-aux-Oiseaux Migratory Bird Sanctuary.

 

Les rochers aux Oiseaux sont situés dans l'Est du Canada et du Québec, dans le golfe du Saint-Laurent, à 32 kilomètres au nord-est de la pointe septentrionale des îles de la Madeleine. L'île Brion est située à l'ouest et Terre-Neuve à l'est. Cette zone maritime est fréquentée par les navires empruntant le détroit de Cabot entre le golfe du Saint-Laurent et l'océan Atlantique.

 

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Administrativement, les rochers aux Oiseaux font partie de la municipalité locale de Grosse-Île dans la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, une des régions administratives qui composent le Québec.

 

Les rochers aux Oiseaux sont composés d'une île, le rocher aux Oiseaux, et de trois rochers situés à un peu plus d'un kilomètre au nord-ouest, les rochers aux Margaulx. Le rocher aux Oiseaux est une petite île grossièrement circulaire de moins de 300 mètres de diamètre et de quatre hectares (0,04 km2) de superficie. L'île est composée d'un plateau horizontal entièrement cerné de falaises de trente mètres d'altitude. Sous l'effet de l'érosion maritime, ces falaises reculent, ayant fait perdre la moitié de sa superficie à l'île en 150 ans. Cette érosion n'est pas freinée par la roche relativement tendre composée de grès rouge et de siltstones du Permien qui forment le sous-sol du rocher aux Oiseaux et des rochers aux Margaulx.

 

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Vue des rochers aux Oiseaux depuis l'île Brion avec le rocher aux Oiseaux(à droite) et le rocher aux Margaulx (à gauche).

 

Les rochers aux Oiseaux abritent l'une des six colonies de Fous de Bassan (Morus bassanus) les plus importantes d'Amérique du Nord avec 17 % des individus de cette espèce sur ce continent ainsi qu'une importante colonie de Mouettes tridactyles (Rissa tridactyla) avec 1 % de la population de l'océan Atlantique Ouest.

 

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Mouette tridactyle

 

En plus de ces deux espèces, des Petits Pingouins (Alca torda), des Guillemots de Troïl (Uria aalge), des Guillemots de Brünnich (Uria lomvia) et des Macareux moine (Fratercula arctica) se rencontrent en nombre important.

 

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Guillemots de Troïl

 

Il est aussi possible d'y retrouver le Guillemot à miroir (Cepphus grylle), le Goéland hudsonien (Larus smithsonianus), le Goéland marin (Larus marinus) et l'Océanite cul-blanc (Oceanodroma leucorhoa). Parmi les espèces ne nidifiant plus sur les îles se trouve le Grand Pingouin (Pinguinus impennis), une espèce disparue.

 

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Oceanite cul-blanc

 

En plus de l'avifaune, le bas des falaises du rocher aux Oiseaux accueille des mammifères marins, tels le Phoque commun et le Phoque gris.

 

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Jeune phoque gris

 

Les eaux peu profondes entourant les rochers accueillent peu de Cétacés. Il est rarement visité par le Marsouin commun (Phocoena phocoena), le Dauphin à flancs blancs (Lagenorhynchus acutus), le Globicéphale noir (Globicephala melas) et le Petit Rorqual (Balaenoptera acutorostrata).

 

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Globicéphale noir

 

Les eaux entourant les îles de la Madeleine possèdent un millier d'espèces d'invertébrés et une centaine d'espèces de poissons. Seulement quelques-unes sont exploitées par l'homme, soit le Homard d'Amérique (Homarus americanus), le Crabe des neiges (Chionoecetes opilio), la Sébaste (Sebastes sp.), la Morue franche (Gadus morhua), la Plie canadienne (Hippoglossoides platessoides), le Maquereau commun (Scomber scombrus), le Hareng atlantique (Clupea harengus) et le Pétoncle géant (Placopecten magellanicus).

 

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Crabe des neiges

 

La géologie et le climat de l'archipel ne permettent pas un développement important de la végétation. Les rochers aux Margaulx sont totalement dépourvus de végétaux, alors que le rocher aux Oiseaux est recouvert de plantes herbacées sur 70 % de sa superficie, le reste étant dénué de végétation3. La flore du rocher aux Oiseaux est très pauvre, avec seulement une vingtaine d'espèces. Les espèces les plus communes sont l'Achillée millefeuille (Achillea millefolium), la Bourse-à-pasteur (Capsella bursa-pastoris), l'Orge à crinière (Hordeum jubatum) et le Plantain maritime (Plantago maritima).

 

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Achillée millefeuille

 

Une centaine d'espèces d'algues et des herbiers de laminaires se retrouvent dans les eaux en-dessous de douze mètres de profondeur.

Au jardin- La renoncule des fleuristes -

Publié à 09:36 par acoeuretacris Tags : au jardin renoncule des fleuristes

 

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Renoncule des fleuristes

 

La renoncule des fleuristes (Ranunculus asiaticus) est une espèce de plante herbacée vivace de la famille des Ranunculaceae originaire de la Méditerranée orientale (Crète, Grèce), du sud-ouest de l'Asie et du nord de l'Afrique. Les croisés de Saint Louis l'ont découverte en Terre sainte et l'ont introduite en France mais elle ne s'y multiplia pas beaucoup, et ce ne fut que sous le règne de Mahomet IV, sultan des Turcs, que les belles variétés commencèrent à se répandre dans nos jardins.

 

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Il s'agit d'une plante herbacée vivace mesurant 45 cm de hauteur.

 

Sa racine est vivace, composée de plusieurs petits tubercules allongés, réunis en faisceau ; les jardiniers lui donnent le nom de « griffe » : elle produit une tige cylindrique, droite, pubescente, simple ou peu rameuse, haute d'environ 30 cm.

 

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Les feuilles basales sont trilobées, avec des feuilles plus haut sur les tiges plus profondément divisée ; comme les tiges, elles sont duveteuses ou poilues.

 

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Les fleurs mesurent 3 à 5 cm de diamètre. Elle fleurit 120 à 150 jours après plantation et sont de couleur rouge, rose, jaune ou blanc, avec une ou plusieurs fleurs sur chaque tige.

 

La renoncule asiatique a beaucoup de pétales. Les nombreuses étamines sont transformées en pétales. La renoncule peut être à fleur simple, double ou semi-double. La simple est composée de cinq à six feuilles disposées en rose ; la double en porte une quantité considérable, et la semi-double tient le milieu entre la simple et la double. Elle est aujourd'hui la plus estimée à cause de la prodigieuse variété de couleurs qu'une même planche rassemble ; d'ailleurs la graine de la même fleur produit de nouvelles couleurs d'une année à l'autre. Les renoncules doubles sont stériles et les semi-doubles sont nommées porte-graines.

 

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Il s'agit d'une plante protégée dans certains pays.

 

De nombreux cultivars (variété de plante (arbres compris) obtenue en culture, généralement par sélection, pour ses caractéristiques « réputées uniques ».) ont été sélectionnés.

 

Ces plantes préfèrent un sol riche et une exposition en plein soleil. Elles peuvent tolérer un léger gel, mais ne sont pas résistantes à des températures inférieures à -10° C. Après la floraison, mieux vaut conserver les tubercules dans un endroit frais et sec et les replanter au printemps à 5 cm de profondeur après les avoir trempé au préalable une demi-journée dans l'eau.

 

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Ne pas arroser avant l'émergence des jeunes pousses. Couper les fleurs fanées pour éviter une dépense d'énergie inutile lors de la production des graines.

L'espèce est sensible aux limaces, à l'oïdium et aux pucerons.

 

La renoncule asiatique est une plante ornementale fréquente dans les jardins, et largement utilisée par les fleuristes. C'est une excellente fleur à couper avec une tenue en vase de 2 à 3 semaines.

 

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On cultive en outre très fréquemment dans les jardins un autre type de renoncules connues sous le nom de Renoncule pivoine.

 

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Renoncule pivoine

Bonjour à tous...

Publié à 10:28 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

Il a neigé


Il a neigé dans l'aube rose
Si doucement neigé,
Que le chaton croit rêver.
C'est à peine s'il ose
Marcher.


Il a neigé dans l'aube rose
Si doucement neigé,
Que les choses
Semblent avoir changé.


Et le chaton noir n'ose
S'aventurer dans le verger,
Se sentant soudain étranger
À cette blancheur où se posent,


Comme pour le narguer,
Des moineaux effrontés.


Maurice Carême

 

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Patrimoine culturel immatériel de l'humanité - Cheoyongmu -

Publié à 10:30 par acoeuretacris Tags : patrimoine culturel Le Cheoyongmu
Patrimoine culturel immatériel de l'humanité - Cheoyongmu -

 

Le Cheoyongmu


Inscrit en 2009  sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Pays : République de Corée

(UNESCO)

 

Le Cheoyongmu est une danse de cour exécutée aujourd’hui sur scène, mais autrefois utilisée pour chasser les mauvais esprits et assurer la tranquillité lors des banquets royaux ou lors des rites d’exorcisme pratiqués la veille du Nouvel an pour attirer la chance.

 

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Inspirée de la légende coréenne de Cheoyong, fils du roi dragon Yongwang qui avait pris une forme humaine et qui parvint en chantant et en dansant à éloigner de sa femme l’esprit de la variole, la danse est exécutée par cinq hommes vêtus de blanc, de bleu, de noir, de rouge et de jaune pour symboliser les quatre directions cardinales et le centre.

 

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Ils portent le masque lie-de-vin aux dents blanches de l’homme-dieu, des boucles d’oreilles en étain et un collier en plomb, un chapeau noir orné de deux bouquets de pivoines et de sept pêches pour chasser le mal et attirer l’énergie positive.

 

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Les danseurs évoluent avec majesté et force, selon différents styles et tempos de musique ponctués de divers chants lyriques. Le Cheoyongmu, qui s’inscrit dans une mythologie populaire articulée autour du personnage de Cheoyong, notamment la croyance que son image gravée sur la porte d’entrée de la maison éloigne la variole et autres maladies, intègre également la philosophie du confucianisme, en particulier la théorie des cinq éléments.

 

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La fabrication des masques de Cheoyong est également une possibilité intéressante d’artisanat traditionnel.

 


Patrimoine culturel immatériel de l'humanité - Biyelgee -

Publié à 09:46 par acoeuretacris Tags : biyelgee mongol patrimoine culturel
Patrimoine culturel immatériel de l'humanité - Biyelgee -

 

Le Biyelgee mongol : danse populaire traditionnelle mongole


Inscrit en 2009  sur la Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Pays : Mongolie

(UNESCO)

 

Le Biyelgee : danse populaire traditionnelle mongole est exécuté par les danseurs de différents groupes ethniques des provinces mongoles de Khovd et d’Uvs.

 

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Considérées comme l’ancêtre originel des danses nationales mongoles, les danses Biyelgee incarnent le mode de vie nomade dans lequel elles puisent leurs racines. Elles sont en principe exécutées dans l’espace restreint de l’intérieur du ger (la yourte, l’habitation nomade) et sont exécutées à demi-assis ou jambes croisées.

 

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Les mouvements des mains, des épaules et des jambes évoquent divers aspects de la vie quotidienne mongole, notamment les tâches ménagères, les coutumes et traditions, ainsi que les caractéristiques spirituelles associées aux différents groupes ethniques.

 

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Les danseurs de Biyelgee portent des vêtements et des accessoires associant diverses combinaisons de couleurs, des motifs artistiques, des broderies, du tricot, du matelassé et des techniques de travail du cuir, ainsi que des bijoux en or et en argent spécifiques du groupe ethnique et de la communauté auxquels ils appartiennent.

 

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Les danses jouent un rôle majeur dans les événements familiaux et communautaires, tels que fêtes, célébrations, mariages et pratiques liées au travail, exprimant des identités ethniques distinctes, tout en défendant l’unité familiale et la compréhension mutuelle entre groupes ethniques mongols.

 

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Le Biyelgee mongol est traditionnellement transmis aux jeunes générations par l’apprentissage ou par des leçons au sein de la famille, du clan ou du voisinage. Actuellement, la majorité des transmetteurs de la danse Biyelgee sont des personnes âgées dont le nombre diminue. La diversité inhérente au Biyelgee mongol est, elle aussi, menacée parce qu’il reste très peu de représentants des formes de Biyelgee propres aux différents groupes ethniques.

 


Bonjour à tous...

Publié à 08:29 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

Pour que l'amour renaisse au monde


Pour que l'amour renaisse au monde

Il nous faut lutter ,

lutter tous les jours.


Lutter sans cesse.

Et sans s'occuper du reste.

Je veux dire :

des calculateurs et des lâches.


Faire ce que l'on peut ,

c'est trop peu.


Il faut faire davantage.

Il faut faire beaucoup plus.


Beaucoup plus

que ce qu'on peut.


Pour essayer de faire assez.


Il faut faire davantage.

Chaque jour.

Tous les jours.


Tout amour semé ,

tôt ou tard ,

fleurira.


Raoul Follereau

 

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La(les)mode(s) - Le macaroni -

Publié à 10:47 par acoeuretacris Tags : mode macaroni

 

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Un père découvre la tenue de son fils devenu macaroni, 1774.

 

Le terme de macaroni (ou maccaroni dans la littérature anglaise du XVIIIe siècle) apparaît vers 1770 en Angleterre pour désigner un mouvement de jeunes hommes qui s‘habillent de façon extravagante et outrancière. Ce terme par lequel eux-mêmes se dénomment donnera son nom au « club des Macaronis », créé à la même époque à Londres.

 

Comme les dandys du XIXe siècle, les macaronis naissent en Angleterre. Ce mouvement de mode est d‘abord une réaction aux normes vestimentaires et morales qui s‘installent à la Cour de Saint-James, puis dans l‘aristocratie londonienne, sous le règne du populaire « Farmer George », le roi George III : redingotes sombres, pantalons ou culottes de drap noir, étiquette réduite, vie familiale et fidélité matrimoniale privilégiées. En opposition à ces tenues et ce protocole pré-bourgeois, les macaronis réagissent par une mise exagérée, colorée et maniérée.

 

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Leur tenue particulièrement voyante s‘inspire des petits-maîtres de la cour de Louis XIV : culottes de soie, bas immaculés, veste de brocart, fausses pierreries et rubans, escarpins garnis de boucles ostentatoires, talons rouges « à la française » et, surtout, perruque poudrée d‘une hauteur démesurée, au sommet de laquelle se perche généralement, comme un petit oiseau, un minuscule tricorne. Les vêtements très serrés et l‘utilisation fréquente de rayures verticales allongent exagérément la silhouette.

 

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Ce mouvement de mode apparaît au début des années 1770. Il est spontané, éphémère mais précisément codé, comme tout mouvement de mode et comme le sera au siècle suivant — de façon plus exigeante encore — le dandysme. La pose outrancière du macaroni est obligatoirement affectée, à la limite de l‘efféminé. Elle contraste avec le dédain du regard et le flegme du langage. Les contemporains parlent d‘une « langueur froide ».

 

Dès son apparition, le macaroni suscite la satire. Le Oxford Magazine note en 1770 : « Il y a en vérité une sorte d‘animal ni mâle ni femelle, une sorte de chose du genre neutre qui vient d‘émerger parmi nous. On l'appelle macaroni. Cela parle sans vouloir rien dire, cela rit sans civilité, cela mange sans appétit, cela monte à cheval sans en faire, cela court les filles sans passion.

 

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En 1773, l‘écrivain James Boswell fait un voyage à cheval en Écosse avec le respecté auteur et essayiste Samuel Johnson. Celui-ci se disant meurtri par la selle, Boswell le plaisante : « Vous êtes un Londonien délicat, vous êtes un macaroni, vous ne pouvez voyager à cheval. »

 

Cette pose qui suscite l‘amusement des contemporains est celle de quelques adolescents aristocrates mais surtout de jeunes anglais de la bourgeoisie moyenne émergente, contestataires de leur milieu d‘origine. Leur mouvement s‘appuie sur la nostalgie d‘une aristocratie insolente et ostentatoire, en même temps qu‘il critique, par son agressivité voyante, ce qu‘ils considèrent comme une morosité de la roture enrichie. Un « club des Macaronis » sera créé pour eux à Londres à cette époque.

 

Bien que ce mouvement ait été passager, le souvenir des macaronis, nom dont l‘origine ne semble pas avoir été élucidée, perdure au XXIe siècle siècle. Un oiseau de l‘espèce des Spheniscidae vivant en Antarctique, le gorfou doré, est communément appelé gorfou macaroni en raison de son aigrette jaune très apparente. Ce surnom, toujours en usage, lui a été donné par dérision, lors de sa découverte au XVIIIe siècle par des marins anglais.

 

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Une autre persistance date du début de la Guerre d'indépendance des États-Unis en 1775. Lorsque les soldats britanniques découvrent les colons américains dépenaillés, ils composent une chanson ironique évoquant leur accoutrement, dont le premier couplet est le suivant : « Yankee Doodle went to town / A-ridin' on his pony / Stuck a feather in his cap / Anda called it macaroni ».(« Yankee le bouffon est venu en ville, chevauchant son poney, une plume sur son chapeau, et je l‘ai appelé macaroni. ») Malgré la référence vestimentaire aux macaronis, Yankee Doodle est aujourd‘hui un air patriotique américain et l‘hymne national du Connecticut.