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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Aimer la vie
C'est d'abord apprendre
À s'aimer soi-même
À accepter ses limites, s'y adapter
À reconnaître ses forces, les utiliser au service des autres
Oser la vie...
C'est avoir un rêve
Assez puissant pour croire passionnément
Assez grand pour qu'il soi envahissant
Assez beau pour qu'il égaye chaque jour
C'est croire...
Croire que nous sommes une Étincelle divine
Une Étincelle venue rayonner, le temps d'un passage
Croire que nous avons une mission
Croire que nous pouvons l'accomplir, malgré les obstacles
Croire en soi, en l'autrui, en la vie
C'est voir...
Voir toutes les beautés du monde
Au-delà des nuages
Voir tous les élans du coeur
Avec les yeux de l'âme
C'est créer...
À travers le geste, la parole, le regard
Créer et recréer son existence
Et tendre vers l'espoir
Créer la plénitude du moment
C'est communiquer...
Abandonner sa solitude première
S'ouvrir au regard et aux paroles des autres
Reconnaître la puissance d'un groupe
Et s'y joindre en toute confiance
C'est se libérer...
Car la vraie liberté est intérieur
Elle brise les chaînes
Elle nous donne la clé qui mène vers la lumière
Cette Lumière qui nous fait...
Aimer la vie
Texte de lise Thibault
Lieutenant gouverneur du Québec
Le chant polyphonique géorgien
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Géorgie
Les chansons populaires occupent une place de choix dans la culture géorgienne. Le chant polyphonique en langue géorgienne est une tradition séculaire dans ce pays où la langue et la culture ont souvent été opprimées par divers envahisseurs. On y distingue trois types de polyphonie : la polyphonie complexe, très courante en Svanétie ; le dialogue polyphonique sur un bourdon de basse, surtout répandu en Kakhétie dans l’est de la Géorgie ; et la polyphonie contrastée comprenant trois parties chantées partiellement improvisées, caractéristique de l’ouest du pays.
Le Chakrulo, chanté lors des cérémonies et des fêtes et qui appartient à la première catégorie, se distingue par son recours à la métaphore, son yodle, le krimanchuli, et un « cri du coq » exécuté avec une voix de fausset.
Certains de ces chants sont liés au culte de la vigne et beaucoup remontent au huitième siècle. Le chant est omniprésent dans toutes les activités de la vie quotidienne, des chants de travail (les Naduri qui introduisent dans la musique les cris de l’effort physique) aux chants de Noël (Alilo), en passant par les chants de guérison. Des hymnes liturgiques byzantins ont eux aussi intégré la tradition polyphonique géorgienne, au point d’en devenir une expression majeure.
Après avoir subi les effets des politiques culturelles socialistes, la musique traditionnelle géorgienne est aujourd’hui menacée par l’exode rural et le succès croissant de la musique pop. Les nombreux enregistrements de chants polyphoniques effectués sur des disques vinyle au début du vingtième siècle, n’offrent pas de garanties suffisantes pour la préservation de ces données sonores dans le long terme.
Le pardon
Le pardon est pour moi un geste d'amour,
c'est un cadeau que l'on offre à ceux qui nous ont blessé;
que ce soit par des paroles désobligeantes
qui nous ont fait pleurer
ou par des gestes déplacés qui nous ont déséquilibré...
Pardonner, c'est aussi un signe de sagesse
car cela demande beaucoup de courage
et cela n'est vraiment pas toujours facile de faire cet effort,
mais c'est le plus beau cadeau que l'on peut se faire
pour nous aider à retrouver la paix intérieure
et continuer de grandir dans notre coeur.
Être capable de pardonner, c'est se donner la chance
de vivre en équilibre avec soi-même, sans rancune,
sans colère, et sans méchanceté.
Sans ce sentiment de frustration qui nous étouffe
et qui nous rend malheureux
en venant tourmenter notre esprit
tout en nous rongeant l'intérieur...
Pardonner, c'est déposer une rose dans le jardin de l'amour
car c'est dans notre coeur que ses pétales s'ouvriront,
pour venir embellir ces précieux moments de bonheur
où tu connais la joie de redonner à quelqu'un
une seconde chance de bonheur.
" Je te pardonne " est un mot qui guérit et enrichit notre vie...
(auteur inconnu)
Que ce soit dans les textes gravés sur les parois des temples et des tombeaux ou sous forme de restes d’offrande matérielle, les Égyptiens de l’Antiquité ont laissé de nombreux témoignages de leur mode d’alimentation.
L’art funéraire, retraçant la vie quotidienne les résume ; on n’y trouve pas à proprement parler de recettes de cuisine mais des informations sur les pratiques alimentaires. Les ouchebtis, petites statues en calcaire ou en bois, représentent des serviteurs au travail préparant le pain, écrasant des céréales, brassant la bière, rôtissant des volailles et abattant des bœufs.
Ouchebtis
Les aliments de base étaient le pain et la bière (heneket) fabriqués à partir de l’orge et de l’amidonnier. On a retrouvé près d’une vingtaine de sortes de pains de forme et de composition diverses.
Le régime alimentaire égyptien était complété par du poisson, de la viande (ordinairement mouton, et porc, volaille et bœuf pour les grandes occasions). La viande et le poisson étaient le plus souvent grillés ou conservés dans des saumures, séchés voire confits. Le poisson le plus prisé était le mulet, ou muge, poisson de mer remontant le Nil et dont les œufs servaient à faire la poutargue, recette encore pratiquée sur le pourtour méditerranéen aujourd’hui.
Offrandes - Tombeau de Menna
Ail et oignon sont les légumes les plus cuisinés, avec les fèves, les pois chiches et les lentilles, sans oublier les légumes verts (chou, concombre, laitue, poireau, petit pois et radis), et les plantes aquatiques (lotus et papyrus).
Les fruits, plutôt rares, sont réservés aux élites, tout comme certaines viandes : l’Égypte antique ne connaît les agrumes qu’à l’époque romaine ; les principaux fruits consommés sont les dattes (utilisées dans la confection d’une bière de luxe, le seremet), le raisin, la grenade, les pastèques et melons, mais aussi la caroube, le sycomore (sorte de figue rouge) et le persea aujourd’hui disparu.
La grenade (Punica granatum), originaire du Proche-Orient et que les Égyptiens appelaient inhmn, aurait été importé en Égypte à la fin du Moyen Empire. Dès la XVIIIe dynastie, la grenade est couramment représentée dans les peintures égyptiennes, notamment en tant qu'offrande funéraire. Ce rôle est confirmé par la découverte de grenades fossilisées dans certains tombeaux. Elle était cultivée dans les vergers où l'on cultivait également la figue et le raisin.
Tombeau de Amenemhêt (Thèbes)
On retrouve des grenades représentées sur les parois du tombeau de Amenemhêt, officier durant le règne de Thoutmôsis III ou celui de Néferhotep (tout deux à Thèbes).
Enfin, le miel, produit dans des ruches de terre, entrait dans la composition des desserts et de nombreux remèdes. Les pâtisseries, souvent thérapeutiques, étaient très sucrées, à base de dattes, de miel ou de raisins secs. Dans la tombe du vizir Rekhmirê, sous le règne d’Amenhotep II, une scène développe les étapes de la fabrication d’un gâteau conique, fait à partir des rhizomes d’un roseau au goût de noisette, le souchet.
Si le vin, consommé plutôt par les riches, n'est pas une boisson très courante en Égypte antique, la bière fait depuis longtemps figure de boisson nationale. Elle est brassée dans tout le pays, et sa fabrication est déjà représentée sur des mastabas de l'Ancien Empire ; on boit de la bière en toutes circonstances : aux champs, à bord des bateaux, lors des réceptions et, bien sûr, dans les cabarets des villes.
Beaucoup de ces aliments ont pu être cultivés grâce au limon fertile déposé lors des crues du Nil.
Il est indéniable qu'il y a eu des périodes de famine dans l'Égypte antique qui apparaissent surtout pendant les périodes troublées et cessent dès que le pouvoir central s'affermit et s'organise. Quelques témoignages nous sont parvenus : le premier, un des rares de ce type d'événement sous l'Ancien Empire, apparaît sur l'inscription de Sehel découverte en 1890, mais bien que daté du règne de Djéser, il a probablement été rédigé sous les Ptolémées.
L'anarchie des VIIe et VIIIe dynasties a accentué le pouvoir des nomarques et entraîné des guerres civiles avec, comme conséquence, des famines. Le désordre a tellement frappé l'imagination des égyptiens qu'il a servi de thème à un genre littéraire, la « littérature pessimiste » du Moyen Empire.
UN OBSTACLE SUR LA ROUTE
Il y a très longtemps, un roi fit placer un gros rocher sur une route. Puis, il se cacha et attendit pour voir si quelqu'un enlèverait l'énorme rocher.
Quelque uns des marchants et courtisans les plus riches du royaume passèrent pas là et firent tout simplement le tour du rocher. Plusieurs d'entre eux en profitèrent pour accuser le roi de négliger les routes, mais aucun ne fit quoi que ce soit pour enlever le rocher du chemin.
Puis, un paysan passa par là avec une grosse caisse de légumes. En approchant du rocher, le paysan déposa son fardeau et essaya de pousser le rocher vers le fossé. Après beaucoup d'efforts, il finit pas réussir.
Lorsqu'il se pencha pour reprendre sa caisse de légumes, il aperçut une bourse pas terre, à l'endroit même où était le rocher. La bourse contenait plusieurs pièces d'or et une note écrite par le roi, dans laquelle il disait que l'or appartenait à la personne qui avait enlevé le rocher.
Le paysan venait d'apprendre ce que beaucoup de gens ne comprennent jamais :chaque obstacle nous donne l'occasion d'améliorer notre sort
Brian CAVANAUGH
Le costume breton est le modèle des vêtements que portaient les Bretons comme vêtements de cérémonie ou de fête, les vêtements de tous les jours présentaient moins d'originalité même s'ils avaient aussi des caractéristiques locales ou professionnelles.
Depuis la fin du XXe siècle, le costume traditionnel n'est quasiment plus porté qu'à l'occasion de manifestations religieuses exceptionnelles (pardons) et de manifestations culturelles auxquelles participent les cercles celtiques ; ainsi, il est devenu « costume folklorique » comme tous les costumes régionaux de France.
Fin XXe siècle et début XXIe siècle, le costume traditionnel breton est un des supports de la revendication identitaire de la région, ne serait-ce que pour casser les clichés de mauvais goût tels que « Ils ont des chapeaux ronds, vivent les Bretons ! »
Costumes traditionnels en Bretagne vers 1900 (mode de Pont-Aven)
Le costume a évolué au cours du temps, avec une forte différenciation locale au XIXe siècle, qui s'est accentuée jusqu'à la Première Guerre mondiale. « À l'obsession paranoïaque de l'uniformité républicaine répondit une obsession réflexe de la singularité. C'est au XIXe siècle que le costume breton se diversifia : chaque bourg, chaque village, chaque quartier de ville mit son point d'honneur à se distinguer du voisin par le jeu des broderies et des couleurs. Et même chaque condition, chaque caste, chaque profession, chaque âge... » (E. Vallerie). Cet épanouissement débuta après que la Révolution française eut aboli les lois somptuaires qui, sous l'Ancien Régime, limitaient l'inventivité autour du luxe.
Le mouvement cessa avec les costumes uniformément noirs (les seuls autorisés en cas de veuvage) imposés par le massacre de 14-18. « La Bretagne entrait dans la modernité à la force des baïonnettes » (E. Vallerie,).
Les costumes de Cornouaille ont été souvent représentés par les peintres de l'école de Pont-Aven, surtout par Gauguin, et plus particulièrement les vêtements de cérémonie.
La belle Angèle, toile de Gauguin
Dans le pays vannetais
Les costumes du pays de Lorient partagent une des particularités des costumes du pays vannetais : des tabliers de velours pour la plupart comportant des motifs floraux peints ou brodés.
Le tablier de Lorient, contrairement aux autres tabliers vannetais, est constitué d'une grande bavette qui recouvre les épaules.
Les costumes féminins
Costume dit "Lalaisse " : Il s'agit d'un costume des années 1850 décrit par Lalaisse. Il est constitué d'une jupe et d'une camisole de couleur brun rouge avec quelques petits pans de velours dans le bas de la jupe, les épaules, les manches. Le tablier est constitué d'une grande bavette qui, contrairement à des dizaines d'années plus tard, ne remonte pas jusque la dentelle du col et laisse ainsi apparaitre du tissu de coton blanc. La coiffe est constitué de trois parties : un bonnet à grand fond et jugulaire dont le bas comporte des petites ailettes qui tombent dans la nuque, une bande de coton blanc plié en deux avec en dessous une autre bande de coton bordé de dentelle. Ces trois parties à part le fond du bonnet sont amidonnées. La femme décrite par Lalaisse porte également des manchettes boutonnées avec de la dentelle, un col de dentelle amidonné et un collier en velours comportant une croix surmonté d'un cœur (très répandu à cette époque), le tout tombant sur la poitrine.
Costume des années 1900 : La coiffe a très largement diminué, il reste encore la jugulaire et des bardes, correspondant aux restes de l'ancienne coiffe et comporte toujours un bonnet à plus petit fond mais toujours composé de deux ailettes de dentelle. La camisole et la jupe sont maintenant de couleur noire et comportent des plus gros pans de velours : dans le haut du dos, le bas de la jupe et les coudes. La jupe s'est rallongée et touche le sol, elle comporte en bas une balayeuse. Le tablier monte maintenant jusque la dentelle du col, et souvent moiré ou alors en indienne, c'est-à-dire brodé de bouquet de fleurs. La dentelle du col est plus haute, les manchettes très évasées. Les femmes portent également un sautoir avec un coulisseau et une broche.
Costume des années 1920: Peu de changements par rapport à 1900, mais c'est le début de l'émancipation des femmes et par conséquent les jupes et tabliers raccourcissent légèrement pour laisser apparaitre les chevilles. Les tabliers peuvent comporter des guirlandes de fleurs brodées. La coiffe ne comporte plus de jugulaire, et les bardes ont diminuées.
Costume des années 1940 : On aperçoit désormais les mollets des femmes. Les camisoles et jupes se voient recouvrir de velours orné de galons perlés. Les tabliers adoptent parfois des couleurs plus vives, sont peints ou brodés, quelques fois en cannetille (fil d'or). Les coiffes sont dressés en aéroplane et comportent des motifs floraux très compliqués, il n'y a plus de bardes.
Comme dans de nombreux peuples et nations, les défenseurs de la culture locale se sont attachés au costume en tant qu'élément identitaire.
Au XIXe et au début du XXe siècle les régionalistes traditionalistes mettaient sur le même plan la langue, la religion et le costume. Certains, comme Théodore Botrel, se faisaient photographier en costume national.
À la fin du XXe et au début du XXIe siècle, les cartes postales bretonnes représentent souvent des Bretons typiques, membres de cercles celtiques qu'on a fait poser en costume, et qui défilent devant des milliers de touristes lors des fêtes estivales.
Vêtements particuliers
Le kabig, prononcé kabik, serait une évolution de la tenue des goémoniers portant le kab an aod. C'est un manteau de gros drap, descendant à mi-cuisse, avec une poche ventrale. Il a connu un grand succès des années 40 aux années 70 ; peu d'écoliers n'en ayant pas porté à un moment ou l'autre .
Les culottes bouffantes, bragoù bras, pratiquement plus portées avant même 1900. Elles peuvent être considérées comme d'origine celtique, sorte de kilt transformé par le mouvement de Contre-Réforme.
SOYONS GASTRONOMES DE LA VIE
La vie comble toujours celui qui l'apprécie,
Qui goûte chaque fruit que donne la saison,
Qui contemple sans fin chaque péripétie
D'un jour qui va vers l'autre au bout de l'horizon.
Heureux celui qui voit partout la poésie
Sans devoir la chercher au sein de sa raison !
Dans la source qui naît où l'azur s'extasie
Et les coquelicots qui poussent à foison.
Arrêtons de chercher midi à quatorze heures,
De nous laisser berner par quantité de leurres,
Posons notre regard sur ce qui nous émeut :
La feuille qui s'envole et le vent qui murmure,
Tandis que dans le ciel, la terre qui se meut
Nous mène chaque nuit vers une autre aventure.
Louis DELORME