Les volcans - Les volcans d'Avergne - Naissance -

Publié à 16:26 par acoeuretacris Tags : Volcans
Les volcans - Les volcans d'Avergne - Naissance -

Vue aérienne de la chaine des Puys. By Steynard

 

L’Auvergne est connue pour ses volcans. La chaîne des Puys, étudiée par les scientifiques dès le 19e siècle, a d’ailleurs joué un rôle important dans l’histoire de la géologie.
Le parc naturel régional des Volcans d’Auvergne a été créé en 1977, couvrant 395 000 ha sur les départements du Cantal et du Puy-de-Dôme.

Au Nord, sur la commune de Saint-Ours (Puy-de-Dôme), on trouve le parc européen du volcanisme « Vulcania ».

 

La naissance des volcans d’Auvergne

Il y a environ 570 millions d’années, se produisit un bouleversement de l’écorce terrestre qui fit surgir de hautes montagnes dont le Massif Central. Mais, au fil du temps, l’érosion le nivela.

Il y a environ 260 millions d’années, l’Auvergne n’est qu’un bas plateau granitique. Ce plateau va être recouvert progressivement par la mer.

Il y a environ 65 millions d’années, les forces tectoniques provoquées par la collision entre les plaques d’Afrique et d’Europe aboutissent à un relèvement et une émersion de l’Auvergne.
Les chaînes des Pyrénées (achevé il y a 10 millions d’années) et des Alpes (il y a 10 à 25 millions d’années) surgissent, soulevant et bousculant le Massif Central. Entre les fractures et les failles, des terrains restent en relief : mont du Forez, mont du Livradois.
Parallèlement d’autres terrains s’affaissent et forment des fossés d’effondrement où se sont accumulés les sédiments : Limagne, plaine d’Ambert, bassin d’Aurillac...

 

A la faveur des fissures, le magma interne, en fusion jaillit. Les volcans d’Auvergne naissent. Dans l’ordre, c’est tout d’abord l’apparition des massifs du Cantal (entre 13 millions et 2,8 millions d’années) et des monts Dore (entre 6 millions et 250 000 ans) dont les coulées de lave se répandent sur l’Aubrac.

Enfin, apparaissent les volcans de la Comté. Durant l’ère quaternaire (notre ère), la chaîne des volcans des Dômes s’est formée.

 

La chaîne des Puys

Cette chaîne est une série de cônes de cendre, de dômes de lave et de maars alignés du nord au sud.
Les maars sont des cratères formés par des éruptions explosives, entourés de débris éjectés et souvent remplis par des lacs.

Leur formation débuta il y a 70 000 ans, avec flux pyroclastiques et de longues coulées de lave.
Elle s’acheva il y a environ 6 000 ans.

 

L’activité volcanique la plus récente s’est produite près de Besse-en-Chandesse. La datation au carbone 14 la situe vers 4040 avant notre ère.
Cette activité volcanique a été marquée par de puissantes explosions qui ont créé le maar du lac Pavin.

Aujourd’hui, on peut admirer environ 90 cônes de cendre, maars et dômes de lave qui s’étendent sur près de 50 km à travers le Massif Central.

Par rapport au niveau de la mer, le point culminant de la chaîne des Puys se situe à 1 465 m environ.

 

Les volcans d’Auvergne sont-ils éteints ?

Chaque volcan est unique et imprévisible. Certains volcans, comme ceux d’Auvergne, sont restés en sommeil pendant toute l’histoire de l’humanité.

Pourtant, certains de ces volcans « éteints » sont brusquement entrés en éruption presque sans signe précurseur.

 

Mais rassurez vous, les géologues utilisent aujourd’hui des techniques d’analyse sophistiquées pour dater les roches. Ils peuvent ainsi démontrer que de nombreux volcans, bien qu’inactifs durant des milliers d’années, ont repris vie.

 

Le signe avant-coureur d’une éruption le plus évident est certainement l’augmentation de l’activité thermique.
C’est un phénomène qui s’observe facilement. Lorsque la température du réservoir magmatique sous-jacent augmente, l’activité des fumerolles ou la température des sources chaudes se modifient.

 

Les sources minérales et thermales ne manquent pas en Auvergne. Parmi les sources thermales, le record de chaleur est détenu par Chaudes-Aigues avec 82°.


Le maximum de Vichy est de 66°.


Chaudes-Aigues, du vieux français « eaux chaudes » est alimenté depuis le 14e siècle par le premier système géothermique du monde. Plus de 30 sources, déjà appréciées des Romains, fournissent les eaux les plus chaudes d’Europe.


Les sources sont liées au foyer d’origine volcanique situé sur la chaîne des Puys.

 

D’autres phénomènes permettent également de prévoir un début d’activité volcanique : éruptions de geysers, quantité anormale de vapeur émise par un cratère ect.

On peut affirmer qu’un volcan n’est jamais définitivement éteint. Il peut seulement rester en sommeil sur de très, très longues périodes.
Concernant la chaîne des Puys, nul ne peut dire si l’activité reprendra un jour, ni quand cette chaîne volcanique sortira de son long sommeil.



Les volcans - Les 15 principales éruptions volcaniques

Publié à 15:59 par acoeuretacris Tags : Volcans
Les volcans - Les 15 principales éruptions volcaniques

Montagne Pelée. By Jean & Nathalie

 

Une éruption volcanique est spectaculaire mais également très dangereuse pour l’homme comme pour la faune et la flore.
L’impact sur l’environnement varie selon  le type d’éruption. L’éruption explosive peut relâcher d’énormes quantités de poussières et de gaz ce qui provoque des cataclysmes pouvant avoir un réel impact sur les climats.

Depuis plusieurs années, les pays les plus menacés par des volcans ont installé des systèmes de surveillance afin de pouvoir prévoir une éventuelle éruption.
C’est grâce à cette surveillance que certaines catastrophes humanitaires ont pu être évitées. Ce fut le cas par exemple en 1991 lorsque le Pinatubo est sorti de son sommeil aux Philippines. Le bilan de 400 victimes aurait pu être bien plus lourd si les populations n’avaient pas été déplacées.

 

Environ 1500 avant notre ère.

Santorin. Grèce

Hauteur de la colonne en km : 36
La durée exacte de l’éruption n’est pas connue
Taux d’émissions (kg/s) : 2,5 x 108

Santorin, anciennement Thêra, est une belle île au centre volcanique des Cyclades. Archéologues et historiens pensent que cette éruption catastrophique a provoqué le déclin puis la disparition de la civilisation minoenne.

 

79. Vésuve. Italie

Hauteur de la colonne en km : 32
Durée de l’éruption : 9,5 heures
Volume du magma (km 3 ) : 2,1
Taux d’émission (kg/s) : 1,5 x 108

Nombre de victimes : environ 2000

 

Activité volcanique principale: Coulées pyroclastiques, pluies de cendres

 

C’est à côté du Vésuve qu’est né en 1849, le premier observatoire volcanologique du monde. C’est grâce au témoignage de Pline le Jeune dans ses deux lettres adressées à Tacite que nous avons une idée précise des phases de cette catastrophe.


L’éruption a eu deux phases :

Formation d’une colonne plinienne de plus de 30 km de haut qui a produit une pluie de ponces sur les villes de Pompéi et de Stabies

 

Coulées pyroclastiques qui ont détruit Herculanum et ce qui restait de Pompéi

 

1586. Kelut. Indonésie

Nombre de victimes : environ 10 000
Activité : Lahar

Le Kelut est un stratovolcan de taille assez modeste mais qui reste l'un des volcans les plus dangereux de Java.
Son cratère sommital accueille un  lac acide entre chaque éruption. L’activité se traduit par des lahars et des éruptions phréatomagmatiques dus à la présence de cet important volume d'eau.

 

Le gouvernement a mis en place un système de drainage pour empêcher le lac de trop grandir et éviter ainsi des lahars trop dévastateurs.

L’éruption de 1586 est la plus meurtrière de l’histoire de ce volcan.
La dernière éruption s'est produite en 1990

 

1631. Vésuve. Italie

Hauteur de la colonne en km : 19
Durée de l’éruption : 11 heures
Volume du magma (km 3 ) : 0,2
Taux d’émission (kg/s) : 1,5 x 107 – 3 x 107

Nombre de victimes : environ 4000
Activité volcanique principale: Coulées pyroclastiques

 

Le 16 décembre 1631, à 7h du matin, le Vésuve est entré à nouveau en éruption. Un vaste secteur autour du volcan a été ravagé par des pluies de lapillis et de cendres ainsi que des coulées pyroclastiques et des coulées de boue.

 

1783. Laki. Islande

Volume du magma (km 3 ) : 12
Nombre de victimes : environ 10 500
Activité volcanique principale: Pluies de cendres et gaz

 

La fissure éruptive de Lakagigar, ou Laki, est constituée par 130 cratères éruptifs, sur une distance d’environ 25 km. Ces cratères se sont formés durant une éruption de dimension colossale entre 1783 et 1785.
Cette éruption est considérée comme la pire catastrophe naturelle survenue en Islande.

 

Le volume de magma éjecté fut de 12 km 3. La lave  sortait des cratères à une vitesse de 8 000 m3/s. Elle s’est déversée sur une superficie d’environ 600 km².
Environ 500 millions de tonnes de gaz ont jailli dans l’atmosphère.

 

Plus de la moitié du cheptel islandais est mort empoisonné ou de faim. Les hommes n’ont pas été épargnés par la famine et 20% de la population islandaise, soit 9 000 personnes sont mortes de faim dans les mois qui ont suivi la catastrophe.

 

1792. Unzen. Japon

Nombre de victimes : environ 15 200

Activité volcanique principale: Gaz (carestia).
Autres activités : Avalanches et raz de marée

 

Le mont Unzen est situé dans la péninsule de Shimabara, dans la partie nord-ouest de l’île de Kyushu.
Les trois édifices sont répartis sur une zone de 20 km de diamètre.
En 1792, le sommet du volcan a été secoué par une série d’explosions phréatiques accompagnée de coulées de lave.

 

L’éruption a eu lieu trois mois plus tard. Elle est considérée comme la plus grande catastrophe volcanique du Japon.
L’activité sismique a provoqué l’écroulement du dôme qui dévala la montagne en dévastant tout et en tuant 9 528 personnes.
Les produits volcaniques finirent leur course dans la mer et déclenchèrent plusieurs tsunamis qui firent près de 5 000 victimes.

 

1815. Tambora. Indonésie

Hauteur de la colonne en km : 44
Durée de l’éruption : 2,2 heures
Volume du magma (km 3 ) : 1,2
Taux d’émission (kg/s) : 3,8 x 108

Nombre de victimes : environ  92 000


Activité volcanique principale: Pluies de cendres (carestia).

Ce volcan est situé sur l’île de Sumbawa, à l’est de Java. Le Tambora est un grand stratovolcan qui couvre 1 400 km².
La partie centrale est occupée par une caldeira de 6 km de diamètre et d’environ 650 m de profondeur qui s’est formée suite à l’éruption de 1815.

 

Cette activité, accompagnée d’une extrusion de magma d’un volume de 50 km3, est considérée comme la plus puissante des éruptions historiques.

Outre le nombre considérable de victimes, l’éruption a perturbé le climat de la Terre pendant plusieurs années.
Dans toute l’Europe, 1815 a été l’année « sans été » car les cendres projetées dans les hautes strates de l’atmosphère avaient absorbé une partie des rayons solaires.

Cette catastrophe a engendré un refroidissement du climat au niveau de la planète. Famines et épidémies ont touché tous les continents.

 

1883. Krakatoa. Indonésie

Hauteur de la colonne en km : 25
Nombre de victimes : environ  36 500

Activité volcanique principale:  Eruption explosive
Autre activité : tsunami

 

Krakatoa est le nom d’un îlot volcanique situé entre Java et Sumatra. Le 20 mai 1883, le Perbuatan, volcan de l’île, se réveilla.


Le 26 août marque le début de l’éruption paroxysmique qui atteignit son apogée le 27.
Ce jour là, une énorme explosion se fit entendre jusqu’en Australie, à plus de 4 000 km.
Une colonne éruptive s’éleva, couvrant la région de cendres et de ponces. Le Soleil fut masqué pendant 2 jours.
L’éruption déclencha également une série de tsunamis qui tuèrent plus de 36 000 personnes.

 

L’onde de choc a été enregistrée dans le monde entier. A cause des poussières, la température sur Terre baissa.


En Europe, le rayonnement solaire baissa de 10%.

 

1902. Santa Maria. Guatemala

Hauteur de la colonne en km : 34
Durée de l’éruption : 35 heures
Volume du magma (km 3 ) : 8,6
Taux d’émission (kg/s) : 1,7 x 108

Nombre de victimes : environ  6 000

Activité volcanique principale:  Coulées pyroclastiques

 

Ce volcan est très actif et en éruption permanente. L'éruption de 1902 est considérée comme la 3e plus violente éruption du XXe siècle.
Cette éruption a duré 19 jours et a culminé le 25 octobre par  une phase explosive plinienne.

L’activité qui est en cours actuellement a débuté en 1922.

 

1902. Soufrière. Saint Vincent (Antilles)

Nombre de victimes : environ  1  500

Activité volcanique principale:  Coulées pyroclastiques

Depuis le 18e siècle, la Soufrière a été secouée par 7 éruptions dont les plus importantes ont eu lieu en 1718, 1812, 1902-1903 et 1979.

 

La Soufrière est un stratovolcan qui se caractérise par l’édification de dômes de lave et des destructions périodiques dues aux explosions qui engendrent des coulées pyroclastiques destructrices.
L’activité de 1902 a produit des coulées pyroclastiques qui ont dévasté le nord de l’île, allant jusqu’à la ville de Georgetown.

 

1902. Montagne Pelée. Martinique (Antilles)

Durée : cycle éruptif entre 1902 et 1903
Nombre de victimes : environ  28 000

Activité volcanique principale:  Coulées pyroclastiques

 

La montagne Pelée se compose d’un stratovolcan qui émet du magma trop visqueux pour produire des coulées.
Ce magma forme au sommet du volcan des dômes de lave dont la croissance est périodiquement interrompue par des éboulements ou des explosions qui produisent des coulées de gaz.

Cela faisait près de 3 siècles que le volcan n’avait pas donné de signes d’activité importante quand il se réveilla en 1902.

 

1932. Quizapu . Sud des Andes, près de la frontière avec l’Argentine, dans le centre du Chili

Hauteur de la colonne en km : 30
Durée de l’éruption : 18 heures
Volume du magma (km 3 ) : 4,3
Taux d’émission (kg/s) : 1,5 x 108

 

Ce volcan est situé à l’extrémité d’une chaîne de volcans constituant le système éruptif de Descabezado Grande-Cerro Azul.
Il possède un cratère sommital de 500 m de diamètre.

 

En 1932, le Quizapu a été le site d’une des plus grosses éruptions explosives du XXe siècle.

 

1951. Lamington . Papouasie Nouvelle Guinée

Hauteur de la colonne en km : 8
Nombre de victimes : environ  3 000

Activité volcanique principale:  Coulées pyroclastiques

Ce volcan ne s’était pas manifesté depuis la préhistoire. La grande éruption de type péléen de 1951 a été suivie par des volcanologues.

 

Le 15 janvier, des secousses sismiques ont provoqué des éboulements sur les flancs du volcan. Dans les jours qui suivirent, des colonnes de cendres et de gaz s’élevèrent du sommet. Il y a eu ensuite de nombreuses explosions qui libérèrent une énorme nuée volcanique.

Les coulées pyroclastiques dévastèrent une région de 235 km² et toutes les habitations dans un rayon de 10 km

 

1985. Nevado del Ruiz . Colombie

Nombre de victimes : environ  23 000

Activité volcanique principale:  Eruption explosive

Le « moderne » Nevado del Ruiz est situé dans la caldeira de l’ancien volcan Ruiz. Il est recouvert toute l’année par une épaisse couche de neige et de glace.
La chaleur dégagée par les éruptions a fait fondre les glaciers sommitaux, provoquant des lahars dévastateurs.

 

En 1985, l’éruption fut la plus meurtrière d’Amérique du Sud. En effet, le 13 novembre, des flux pyroclastiques déclenchés par une petite éruption firent fondre la calotte glaciaire sommitale.
Empruntant les étroites vallées sur 100 km, les lahars rayèrent Armero de la carte et tuèrent plus de 20 000 personnes.
Lorsque les coulées s’arrêtèrent, elles durcirent comme du béton, condamnant à mort les victimes encore vivantes.

 

1991. Pinatubo. Philippines

Hauteur de la colonne en km : 40
Durée de l’éruption : 6-9 heures
Volume du magma (km 3 ) : 5
Taux d’émission (kg/s) :  4,2 x 108

Nombre de victimes : environ  400

Activité volcanique principale:  Eruption explosive

Le Pinatubo est actif depuis plus d’un million d’années. Son activité est rythmée par des éruptions séparées par plusieurs siècles d’accalmie au cours desquels la végétation tropicale envahie les versants.

En juin 1991, le Pinatubo entra en éruption lors de ce qui devint la 2e plus violente éruption volcanique du XXe siècle.

 

Une série d’éruptions pliniennes envoyèrent à 40 km dans l’atmosphère 10 km3 de roches et de cendres.
D’énormes flux pyroclastiques calcinèrent les environs jusqu’à 17 km et des lahars détruisirent les villages jusqu’à 60 km à la ronde.

La surveillance du volcan permit d’évacuer une partie de la population mais plusieurs centaines de personnes furent tuées, en partie à cause de l’arrivée simultanée du typhon Yuna.

Cette éruption a eu des conséquences sur le climat mondial avec une baisse des températures.

De plus, l’éruption a causé de très graves déséquilibres au niveau de l’environnement dans cette partie du monde pendant de nombreuses années.

 



Animaux - Insectes - Le doryphore -

Publié à 15:54 par acoeuretacris Tags : doryphore animaux insecte
Animaux - Insectes - Le doryphore -

Le doryphore ou bibitte à patate

Le doryphore, aussi appelé bibitte à patate, est un insecte aux antennes courtes, au dos bombé portant des rayures jaunes et noires. Sa bouche est du type broyeur, il a des ailes cachées, donc il peut voler. Il est originaire des Montagnes Rocheuses et s'est vite répandu dans toute l'Amérique du Nord.

 

 

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L'accouplement se fait au printemps et la femelle pond environ 2,500 oeufs par groupe de 20. Leur développement complet prend une quinzaine de jours. Sa durée de vie est de deux ans, il passe l'hiver sous terre.

Le doryphore et sa larve ne mangent que des feuilles de pomme de terre. Il ne possède pas de réels prédateurs étant donné sa toxicité latente.

 

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Le doryphore dévore les feuilles des plants, et de ce fait nuit considérablement au développement de la patate.

Tous les moyens chimiques ont été exploités pour venir à bout de cette calamité mais le doryphore a développé une résistance à ces produits. L'homme est encore en lutte de nos jours contre cet insecte dévastateur.



Animaux - Insectes - Le criocère -

Publié à 15:49 par acoeuretacris Tags : insecte animaux criocere
Animaux - Insectes - Le criocère -

 

 

Les criocères sont des insectes qui mangent les lis

Le Criocère du lis est un coléoptère qui se reconnaît facilement à sa couleur rouge vif, et qu'il raffole du feuillage des lis.

Ses antennes et sa tête sont noires. Il mesure environ 6 à 8 millimètres. Le mâle et la femelle sont semblables.

A l'âge adulte, cet insecte passe l'hiver sous terre. Le printemps venu, il sort de la terre pour aller s'accoupler. La femelle criocère pond 300 oeufs qu'elle dépose sur le dessous des feuilles du lis, où elle les fixe avec une matière gluante.

 

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Après une ou deux semaines, l'éclosion des oeufs se produit. La larve est jaune, ses pattes et sa tête sont noires. La laver du criocère s'enveloppe de mucus et d'excrément qui s'agrandit au cours de sa croissance qui est pourtant rapide.

Avant d'atteindre sa taille maximale elle mue deux fois. Il lui faudra trois semaines pour se transformer en larve, mais avant, elle se laissera tomber en bas de la tige du lis pour se débarrasser de son enveloppe de boue.

Puis, elle se cache sous quelques cm de terre et se fabrique un nouveau refuge en mêlant de la salive et de la terre. C'est dans ce nouvel abri qu'elle se transformera en nymphe. La larve y restera de quatre à cinq semaines.

Vers la fin juin début juillet, un criocère adulte commencera sa vie. Dès la fin juillet elle entrera dans le sol pour sa période hivernale. On trouve le criocère dans les jardins et les endroits où poussent les lis. Elle se nourrit de feuilles et de bourgeons des plantes ou elle est née.

 



Animaux - Insectes - La coquerelle -

Publié à 15:42 par acoeuretacris Tags : animaux insecte coquerelle
Animaux - Insectes - La coquerelle -

La blatte, cafard ou coquerelle

 

La blatte aussi appelée coquerelle ou cafard et fait partie de la même espèce que la mante religieuse. On compte environ 70 espèces de blattes en Amérique du Nord, mais seulement 6 d'entre elles sont communes.

 

La blatte a un corps plat et ovale, de couleur qui va du brun au noir. Sa tête est mobile et elle porte deux antennes. Sa bouche est munie de mandibules aux dents très fortes. Elle possède deux paires d'ailes et trois paires de pattes garnies d'épines qui lui facilitent la course.

La femelle cafard regroupe ses oeufs dans une capsule qu'elle dépose dans un lieu humide. Les larves éclosent dans les 24 heures suivant le dépôt de la capsule. Elles subissent plusieurs mues avant de devenir adultes.

Elles cherchent à se nourrir dès leur éclosion. Il faut de deux à 24 mois avant que les blattes parviennent à leur maturité. Les coquerelles qui vivent dans les maisons pondent toute l'année.

 

Certaines peuvent vivre plus de 200 jours.

 

La blatte produit de 3 à 4 générations par année. Dans la nature, elle vit sous les pierres, les feuilles, les écorces. Elle vit aussi dans les maisons, les entrepôts et les commerces qui sont chauffés l'hiver et où elle se sent confortable. Dans les maisons elle se nourrit, de fruits, de légumes, de céréales, de biscuits, etc..... Dans la nature la blatte est très utile, mais très désagréable dans les maisons. Elle vit la nuit, elle n'aime pas la lumière. Elle fuit dès que la lumière s'allume!

 

Elle transmet aux aliments une odeur et un goût désagréable et laisse ses excréments sur la nourriture. Elle profite des bouches d'aération, de chauffage et de tuyaux pour passer d'un endroit à un autre. Elle peut transmettre des maladies aux humains tel le choléra, la tuberculose, la salmonellose, le typhus, la lèpre.

 

Certaines personnes sont allergiques et peuvent avoir des crises d'asthme en particulier chez les enfants. Il existe plusieurs insecticides pour se débarrasser des blattes mais ils ne sont pas tous efficaces et ils sont dangereux pour les humains. Mieux vaut contacter une entreprise spécialisée!



Animaux - Insectes - La Cigale -

Publié à 15:38 par acoeuretacris Tags : animaux insecte cigale
Animaux - Insectes - La Cigale -

Les cigales ont un chant qui s'appelle stridulation

 

La cigale est un insecte bien spécial qui se nourrit de sève en perçant l'écorce des végétaux de son dard appelé "rostre".

 

Le chant de la cigale s'appelle la stridulation, un bruit très strident, mais seul le mâle le produit pour attirer la femelle lors de la saison de reproduction.

Sa compagne vient alors le retrouver pour l'accouplement. La femelle s'en va et le mâle recommence son chant pour attirer une autre amie.

Ses grands yeux sont noirs et sa tête est de couleur gris bleu. Son corps et ses ailes sont brunes. Ses pattes poilues lui permettent de bien s'agripper aux arbres.

A la fin de l'été, après l'accouplement, la femelle pondra de 300 à 400 oeufs qu'elle déposera à l'intérieur de la tige d'une plante qu'elle percera. Après quoi elle mourra, car les cigales ne vivent qu'une saison.

 

Quand la saison fraîche arrive, les oeufs doivent sortir de leur nid. Lorsqu'ils y parviendront ils tomberont sur le sol et devenus nymphes se creuseront un trou dans la terre à l'aide de leurs solides pinces. Elles vivront ainsi sous la terre, dans leur cheminée pendant 3-4 ans.

 

Ses prédateurs sont, la fourmi, la sauterelle, la guêpe et la mante religieuse. Les oiseaux sont moins attirés parce que l'intensité du cri de la cigale dépasse les 150 décibels et que l'oreille des oiseaux ne peuvent le supporter.

 

La durée de vie de la cigale adulte est très courte puisqu'elle ne dure qu'un été!



Animaux - Insectes - le Brulot -

Publié à 15:33 par acoeuretacris Tags : animaux insecte brulot
Animaux - Insectes - le Brulot -

Les brûlots sont de minuscules mouches carnivores

 

Le brûlot est un insecte si petit qu'il est difficile à voir. C'est une minuscule petite mouche qui peut passer par les trous d'une moustiquaire.

 

C'est un petit insecte carnivore qui s'attaque aux animaux et naturellement aux humains pour sa nourriture. Sa morsure donne une sensation de brûlure, c'est pourquoi on l'appelle Brûlot.

Ils sont en grand nombre vers la fin de l'après-midi, mais seulement quelques jours pendant l'été. Pendant cette période ils sont actifs de jour comme de nuit.

Ils sont vraiment incommodants et seuls les répulsifs à moustiques parvient à les éloigner un peu. L'humidité les attirent. Il ne faut surtout pas prendre un bain parfumé avant d'aller dans les bois, le parfum les attire.

 

Le brûlot est si petit, qu'il ne fait pas de bruits quand il vole, on ne le sent pas souvent se déplacer sur notre peau. Pour diminuer la démangeaison des morsures des brûlots, appliquez du vinaigre sur celles-ci.

 

Il faut se munir de produits spéciaux pour éloigner les brûlots, comme la citronnelle et bien d'autres huiles répulsives.



Les gemmes et metaux précieux - L'oxyde de zirconium -

Publié à 14:54 par acoeuretacris Tags : gemme
Les gemmes et metaux précieux - L'oxyde de zirconium -

Le zirconium est un élément chimique, de symbole Zr et de numéro atomique 40.

 

Il a été découvert par Martin Heinrich Klaproth, qui l'a extrait du zircon en 1789 sous forme d'oxyde. En 1824, Jöns Jacob Berzelius l'a isolé sous forme métal.

C'est un métal de transition appartenant, avec le titane et le hafnium, à la colonne IVa de la classification périodique des éléments.

Il est trois fois plus abondant que le cuivre dans la croûte terrestre, dont il compose 0,028 % (principalement sous forme de zircon et de zircone appelé aussi zirconia ou en:baddeleyite ou dioxyde de zirconium. Attention de ne pas confondre le zircon, silicate de zirconium et zircone ou zirconia l'oxyde de zirconium

Son principal minerai, le zircon se présente quelquefois sous forme d'une pierre précieuse, l'hyacinthe. La production mondiale est d'environ 900 000 tonnes par an.

« Zirconium » dérive de « zircon », le nom du minerai à partir duquel il a été extrait pour la première fois. Ce dernier vient de l'allemand Zirkon, un nom créé par le géologue et minéralogiste Abraham Gottlob Werner en 1783, que Martin Heinrich Klaproth décidera de reprendre en 1789. La formation du mot allemand reste obscure et pourrait venir de l'arabe de zarkûn, lequel découlerait du persan zargûn signifiant « couleur de l'or ».

L'oxyde de zirconium appelé zircone ou en:baddeleyite permet de fabriquer des imitations de diamant un peu moins éclatant mais tout aussi résistant.

 

L'orthosilicate de zirconium, hyacinthe ou zircon était déjà utilisé par les anciens Égyptiens notamment pour des bijoux en forme du dieu scarabée, Khepri, symbole de la fertilité. Il est utilisé dans la surface des verres de lunette contre les rayures.

Attention de ne pas confondre le zircon, silicate de zirconium et zircone ou zirconia l'oxyde de zirconium

 

 



Les minéraux - L'uranium -

Publié à 14:35 par acoeuretacris
Les minéraux - L'uranium -

 L'industrie de l'uranium est la dernière née des industries minières, tant   en France que dans le monde.
Le développement de cette activité date des lendemains de la seconde guerre mondiale, avec notamment comme événement "stratégique" d'importance la création le 18 octobre 1945, par le Général De Gaulle, du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA).
Cette industrie dont le développement sera particulièrement rapide verra son apogée dans les années 80 pour s'éteindre progressivement avec les dernières années du siècle. A Jouac, en Haute-Vienne, la dernière mine d'uranium française fermera ses portes au mois de mai 2001.

 HISTOIRE
La découverte de l'uranium et des minéraux uranifères n'est pourtant pas récente puisque c'est le 24 septembre 1789 que le chimiste prussien Klaproth découvre ce nouveau métal, le baptisant du nom de la 7ème planète du système solaire, Uranus, découverte quelques années plus tôt.
Un siècle plus tard, en 1896, le physicien français Henri Becquerel découvre la radioactivité naturelle. Cette découverte peut être considérée comme le point de départ de l'industrie des minerais radioactifs. Dans un premier temps les chercheurs, chimistes et physiciens du monde entier vont se lancer dans l'étude du phénomène de la radioactivité, de ses origines et de ses applications possibles. Les découvertes et les événements vont alors se succéder à un rythme effréné :

1898, découverte par Pierre et Marie Curie du radium et du polonium.

1898, Rutherford découvre les rayonnements alpha et béta.

1900, le Français Paul Villard met en évidence le rayonnement gamma.

 

1901, premières tentatives d'utilisation du radium à des fins thérapeutiques par Henri Becquerel et Pierre Curie.

 

1903, Rutherford et Soddy établissent la loi de décroissance de la radioactivité.

 

1911, découverte du noyau de l'atome par Rutherford.

 

1934, découverte de la radioactivité artificielle par Irène et Frédéric Joliot-Curie.

 

1942, premier réacteur nucléaire mis en route à Chicago par E. Fermi.

 

1945, explosions nucléaires d'Hiroshima et Nagasaki.

 

Avant la création du CEA, la minéralogie de l'uranium en France était réduite à trois espèces nettement identifiées : l'autunite, découverte par De Champeaux en 1800 à Saint-Symphorien-de-Marmagne (Saône-et-Loire), la chalcolite découverte en 1852 par Boisse près d'Entraygues (Aveyron) et la pechblende découverte par Demarty vers 1927 à Saint-Rémy-sur-Durolles (Puy-de-Dôme).
Dès le début du siècle la mise en évidence des applications thérapeutiques du radium provoque une première aventure industrielle et minière et de nombreux prospecteurs partent à la recherche des minéraux radioactifs, sources de radium.
L'uranium n'intéresse pas encore les mineurs, son utilisation est limitée à la coloration des verres, céramiques ou porcelaine, à la chimie analytique et aux alliages à forte densité.
En 1905, Hippolyte Marlot entreprend les premiers travaux miniers sur le gisement des Riaux près de Saint-Symphorien-de-Marmagne où fut découvert l'autunite.
En 1925, Victor Lassalle découvre la chalcolite dans la mine du Crôt Blanc près de Grury (Saône-et-Loire).
En 1927, Monsieur Thave découvre le gisement de Lachaux (Puy-de-Dôme).
Ces gisements auront une première vie éphémère mais seront tous repris après 1945 pendant la ruée vers l'uranium.
Entre 1900 et 1939, 7500 tonnes d'uranium extraites fourniront environ 900 g de radium.

LA RUÉE VERS L'URANIUM
1945, la bombe atomique, la fin de la guerre, le monde est partagé en deux, la guerre froide, les incertitudes du lendemain, la crainte d'un affrontement Est-Ouest, autant de raisons pour le gouvernement français d'acquérir le pouvoir nucléaire à des fins militaires mais aussi civiles pour la production d'électricité. L'exploitation des minerais radioactifs devient alors le monopole du Commissariat à l'Energie Atomique. Des équipes de prospecteurs sont formées et lancées à travers le territoire métropolitain mais aussi Outremer.
Dans un premier temps, les prospecteurs du CEA sont formés au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris puis, à partir de 1956, à Razès (Haute-Vienne) où s'installe le centre de formation des prospecteurs, le CIPRA, qui fonctionnera jusqu'en 1987.
Tous les indices connus font l'objet d'études approfondies, dès 1946 Lachaux, Saint-Symphorien et Grury. En 1947, le Limousin est au programme sur la foi d'un indice de chalcolite découvert dans la pegmatite d'une carrière située à Chabannes près de Saint-Sylvestre (Haute-Vienne).
Pendant ce temps, la mine de radium de Shinkolobwe (Katanga) est réouverte pour l'uranium en 1945 et c'est l'uranium de ce gisement qui alimentera Zoé, première pile atomique française mise en route en décembre 1948, au fort de Chatillon, près de Paris.
Le 25 novembre 1948, la pechblende massive est découverte à La Crouzille (Haute-Vienne). Les travaux miniers débutent aussitôt, le puits Henriette est foncé et les premières tonnes de pechblende françaises sont extraites et expédiées sous escorte à l'usine du Bouchet (Essonne). Le premier gisement de pechblende massive est en exploitation, un minerai extraordinairement riche (31,2 % de teneur moyenne en U pour la colonne Henriette !). Ce gisement, historique dans l'histoire de l'uranium français, sera exploité jusqu'en juillet 1957 fournissant au total 148 tonnes d'uranium métal qui alimenteront les premières piles atomiques françaises (à l'exception de Zoé).
Pendant ce temps l'exploration du gisement de Saint-Symphorien est abandonnée en 1949 tandis que se développent les travaux d'exploitation à Lachaux et Grury. La prospection intensifiée en Limousin abouti dès 1951 à la découverte des principaux gisements de la région (Les Sagnes, Margnac, Fanay, Brugeaud,...) qui feront de la Division Minière de la Crouzille le plus important district uranifère français.
En 1951/52, les équipes de prospecteurs mettent en évidence d'importants gisements dans la région des Herbiers, l'Ecarpière, la Chapelle Largeaud (Vendée). La Division Minière de Vendée est créée en 1954.
En 1954, le gisement des Bois-Noirs (Forez) est découvert. Cette même année le CEA incite les compagnies privées à rechercher l'uranium leur garantissant achat et traitement de leurs minerais.
En 1957, les premiers indices du gisement de Lodève (Hérault) sont découverts. Ils aboutiront à la création de la Division Minière de l'Hérault en 1981.
Tandis que les mines du Limousin, de Vendée, du Morvan et du Forez entrent dans leur phase d'exploitation, une première petite usine de concentration chimique des minerais est mise en route à Gueugnon (Saône-et-Loire) en 1955. Les usines de l'Ecarpière (Division de Vendée), de Bessines (Division de La Crouzille) et du Forez entreront en service en 1957, 1958 et 1960.
Parallèlement à l'aventure métropolitaine, les prospecteurs du CEA s'activent aussi Outre Mer et à l'étranger :
Dès 1954 à Madagascar, au Gabon où le gisement de Mounana près de Franceville est découvert en 1956 et mis en exploitation en 1958.
Au Niger, la mine d'Arlit est exploitée à partir de 1968.
Des prospections sont également menées au Canada et aboutissent en 1968 à la découverte, entre autres, du fameux gisement de Cluff Lake.

LES GISEMENTS
Les minerais d'uranium français sont généralement de faible teneur : de 1 à 4 kg d'uranium par tonne, selon les gisements. Leur exploitation se fait en mine à ciel ouvert pour la partie superficielle et par travaux miniers souterrains pour la partie profonde.
L'essentiel des ressources uranifères françaises se trouve dans des gisements associés à des granites : Vendée, Forez, Limousin. Les zones minéralisées se présentent sous forme de filons, de "stockwerks" ou de colonnes. Les minerais primaires (minerais noir) sont essentiellement composés de pechblende, d'uraninite et de coffinite. Les minéraux secondaires sont des produits d'altération des minerais primaires, ils se rencontrent dans la partie superficielle des gisements et constituent rarement à eux seuls des gisements exploitables (le gisement de Margnac est une exception remarquable).
Il existe aussi quelques gisements d'origine sédimentaire. Ces ressources se situent dans le Permien (Lodève, Cérilly) ou le Tertiaire Inférieur (Saint-Pierre, Coutras). L'uranium est en général lié à la matière organique, il peut se présenter sous forme minéralogique exprimée de pechblende ou de coffinite ou au contraire intimement lié à la matière organique ou aux argiles.

GEOGRAPHIE DE L'URANIUM EN FRANCE
En 1965, les grands districts miniers sont en place, les ressources globales (exploité compris) sont estimées à 38 600 tonnes d'U.
La part du lion revient au CEA qui possèdent plus de 25 000 tonnes d'U soit 65% des réserves métropolitaines sur trois divisions minières :

 

Division de Vendée : les gisements de l'Ecarpière, de la Commanderie, du Chardon et de la Chapelle-Largeau sont en exploitation et les minerais sont traités dans une usine située à l'Ecarpière

 

Division de la Crouzille : Cette division dont le siège est à Razès (Haute-Vienne) comprend quatre principaux centre de production : Margnac, le Brugeaud, Fanay-les Sagnes et le Fraisse, Bellezane sera mis en exploitation plus tard en 1975. Une usine de traitement du minerai est installée à Bessines.

 

Division du Forez/Grury : La mine des Bois Noirs-Limouzat près de Saint-Priest-la-Prugne (Loire) et celle de Grury (Saône et Loire) constituent les deux sièges d'extraction principaux. L'usine des Bois Noirs à pris le relais de l'usine de Gueugnon en 1961 pour le traitement des minerais de cette division.

 

Les exploitants privés se répartissent les 35 % des réserves restantes sur trois principaux secteurs :

 

Bretagne : gisements de la région du Bonote près de Pontivy (Morbihan) exploités jusqu'en 1983 par la SIMURA (Société Industrielle et Minière de l'Uranium).

 

Lozère : Gisements des Pierres Plantées et du Cellier exploités par la CFMU (Compagnie Française des Minerais d'Uranium) jusqu'en 1989.

 

Saint-Pierre du Cantal : gisement exploité de 1955 à 1982 par la SCUMRA (Société Centrale de l'Uranium et des Minerais Radioactifs) produisant environ un millier de tonnes d'U.


PROSPERITE ET RECESSION
Le développement des exploitations et la production évolueront au fil des événements politiques et économiques. Les mines d'uranium subiront une première récession dans les années 60 en raison d'une surproduction et du retard pris dans les programmes d'installation des centrales nucléaires.
Cette surproduction provoque une baisse des prix.
En 1973 le premier "choc pétrolier" relance la prospection et la production, les prix de l'uranium sont en hausse, les gisements sont exploités au maximum. De nouveaux gisements sont découverts et mis en exploitation à Bertholène (Aveyron), dans l'Allier près de Cérilly, en Creuse (Gouzon, Hyverneresse), en Corrèze (mine de La Besse).
En 1974 est découvert le gisement de Coutras (Gironde). Malgré des réserves très importantes (supérieures à 10 000 tonnes d'U), ce gisement ne sera pas exploité en raison de la trop faible teneur du minerai (1 ").
En 1976, le CEA cède à sa filiale COGEMA (Compagnie générale des Matières Nucléaires) l'exploitation de ses mines métropolitaines.
Le gisement du Bernardan, découvert en 1970 par la Compagnie Minière Dong-Trieu entre en exploitation en 1979.
En 1981, les gisements de Mas d'Alary, Mas Laveyre et Rabejac près de Lodève (Hérault) sont mis en exploitation par COGEMA. Une usine de traitement des minerais est construite sur place. Cette même année, la Division Minière du Forez est fermée en raison de l'épuisement du gisement des Bois Noirs.
Le 29 mars 1979, l'accident de la centrale nucléaire de Three-Mile Island aux Etats-Unis provoque un ralentissement général des programmes de construction de centrales nucléaires. L'offre sur le marché devient plus importante que la demande et les prix chutent à nouveau. Face à la crise, les progrès techniques en matière de traitement des minerais, l'amélioration des méthodes d'exploitation et les restructurations permettent à l'industrie minière française de faire face jusque vers 1988 date à laquelle, la fermeture des principales exploitations fut programmée.
1988 est une année record avec 3420 tonnes d'uranium produites, soit 5,6 % de la production mondiale estimée à 61 000 tonnes.
A partir de cette date les fermetures de sièges miniers vont se succéder, la Vendée en 1988, Grury en 1990, La Crouzille en 1995 et Lodève en 1997.
Les autres gisements des compagnies privées subiront le même sort tandis que l'approvisionnement de la France en uranium sera désormais assuré par les mines d'Australie, du Niger, du Gabon et du Canada.
En 1994, les besoins annuels de la France étaient de 8 900 tonnes d'uranium.

SITUATION EN 2001
Début 2001, pour quelques mois seulement ne reste plus qu'une seule mine d'uranium en activité en France, celle de la Société des Mines de Jouac (SMJ) du groupe COGEMA qui exploite le gisement du Bernardan. L'extraction du minerai se fit de 1978 à 1987 en mine à ciel ouvert et se poursuit aujourd'hui à plus de 400 mètres de profondeur par travaux miniers souterrains. La bonne teneur du minerai (6 kg d'uranium/tonne) explique le maintien en activité de cette dernière mine d'uranium française.
Le traitement du minerai est effectué dans une usine située à proximité de la mine, elle produit un concentré de diuranate de magnésie (yellow cake)d'une teneur moyenne en uranium de 750 kg par tonne . La capacité annuelle de production est de 500 tonnes d'uranium métal.
Près de 8000 tonnes d'uranium auront été produites à ce jour à l'usine de Jouac. Le maintien de l'activité minière est prévu jusqu'au 31 mai date à laquelle il n'y aura alors plus de mines d'uranium en France. En effet, la mise en exploitation du gisement de Coutras (10 000 t d'U dans un minerai à 1 ") n'est pas d'actualité, il n'est pas économiquement exploitable tout comme ceux plus petits de Cérilly et d'Ygrande dans l'Allier.
Pendant un demi siècle, les mines d'uranium françaises ont extrait 52,5 millions de tonnes de minerais et produit 74 600 tonnes d'uranium ce qui représente 3,9% de la production mondiale estimée à 1,92 millions de tonnes dont 1,17 dans les pays du monde à économie de marché.



Bonbons et gourmandises - Le Coquelicot de Nemours -

Publié à 11:20 par acoeuretacris Tags : bonbons coquelicot de nemours
Bonbons et gourmandises - Le Coquelicot de Nemours -

Le bonbon au coquelicot

Le bonbon au coquelicot qui est devenu une confiserie connue dans toute la France, est né à Nemours vers 1850, et ce fut surtout Monsieur Desserey, installé rue de Paris à Nemours, qui la fit connaître.


En 1996, la chocolaterie Des Lis a repris cette ancienne spécialité en créant un arôme à base de fleurs de coquelicots sauvages, cueillies dans le canton de Nemours, redonnant ainsi à la ville cette spécialité en déposant la marque ”Les Coquelicots de Nemours”. De cet arôme sont nées plusieurs spécialités dont la ”Liqueur au Coquelicot”.

La cueillette

En 1996, la chocolaterie Des Lis a repris cette ancienne spécialité en créant un arôme à base de Fleurs de coquelicots.
Les fleurs de coquelicots sauvages sont cueillies à la main dans le canton de Nemours, sur les terres en jachère, de mai à juin.
C'est ainsi que Des Lis Chocolat redonne à la ville de Nemours, cette ancienne spécialité, par le dépôt de la marque “Les Coquelicots de Nemours”.

Le tri

Etape très délicate, plusieurs centaines de kilos de fleurs de Coquelicots sauvages sont triées, chaque année

La cuisson

Cuisson de sucre qui va servir à la confection de confiseries au Coquelicot de Nemours.
La température de cuisson, ainsi que le savoir-faire sont déterminants pour la qualité des célèbres bonbons au Coquelicot de Nemours.



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