Patrimoine mondial - ukhahlamba

Publié à 15:23 par acoeuretacris Tags : patrimoine ukhahlamba
Patrimoine mondial - ukhahlamba

La Barrière de lances

Les sommets escarpés qui composent la chaîne de montagnes du Draksenberg s'élancent vers le ciel tout le long de la frontière est du pays, séparant ainsi les plaines du Kwazulu-Natal du Lesotho.

Lorsque les Boers aperçurent ces sommets embrumés lors de leur grande migration vers le nord pour échapper au joug britannique, ils les comparèrent au dos d’un dragon géant, d’où le terme « Drakensberg », qui signifie littéralement « montagnes du dragon ».

Pour les Zoulous, les tempêtes estivales faisant rage autour de ces sommets imitaient le bruit des guerriers luttant bouclier contre lance. Voilà pourquoi ils appelèrent cette chaîne montagneuse « uKhahlamba », littéralement « la barrière de lances ».

 

En 2000, le Parc de l’uKhahlamba-Drakensberg devint le quatrième site sud-africain à être inscrit au Patrimoine mondial de l'Humanité. C’est l'un des 23 sites répartis dans le monde entier à être reconnu pour ses valeurs culturelle et naturelle, comparable en cela au Machu Picchu du Pérou ou au Ayers Rock en Australie.

 

Une beauté extraordinaire

S’étalant sur plus de 243 000 hectares, ce site témoigne d’une extraordinaire beauté. En été, le paysage présente des plaines à l’herbe grasse, des forêts de montagnes, des falaises abruptes et des cours d'eau purs ainsi que tout un monde enchanteur de fougères arborées et de mousses qui ne demandent qu'à être foulées au pied.

En hiver, les montagnes arborent souvent leur manteau de neige et de brume. C'est l'endroit idéal pour se détendre avant de rentrer se réchauffer avec un petit remontant… L'érosion a sculpté les sommets de basalte et de grès, leur donnant des formes auxquelles ils doivent aujourd'hui leur nom : Le Giant’s Castle (le Château du géant), the Amphitheater (l’Amphithéâtre), Cathedral Peak (le Sommet de la cathédrale), Devil’s tooth (la Dent du diable), Champagne Castle (le Château de Champagne), the Monk’s Cowl (la Capuche du singe) et the Sentinel (la Sentinelle).

 

Une biodiversité riche

La chaîne de montagnes est considérée comme un haut lieu de la biodiversité sud-africaine, forte de plus de 2 000 espèces végétales dont la plupart ne poussent nulle part ailleurs dans le monde. Au moins 299 espèces d’oiseaux ont été identifiées, dont le grand-duc de Verreaux et le gypaète barbu craqueur d’os menacé d’extinction. Des léopards vivent dans les montagnes, chassent les antilopes qui apprécient cette terre fertile et gorgée d’eau.

 

Peintures rupestres

Ce sont les San (également connus sous le nom de Bushmen) qui sont les premiers habitants de ces montagnes. Dès 1880, ils furent décimés par les colons blancs et noirs mais laissèrent en héritage une magnifique collection de peintures rupestres sur les surplombs rocheux et les murs des cavernes.

On pense que le Drakensberg compte près de 40 000 peintures, ce qui fait de cette collection d’art rupestre l’une des plus riches au monde.

Certaines datent certainement d’au moins 3000 ans et sont à présent reconnues comme une expression exceptionnelle du génie créatif humain. Ce sont également les peintures rupestres les mieux préservées au sud du Sahara. Les animaux dessinés sur les murs rocheux ont fait l’objet d’une observation minutieuse et sont représentés en mouvement. Mais leur fonction n’est pas seulement décorative : certaines peintures ont en effet alerté les scientifiques sur la richesse de leur signification spirituelle, car elles étaient souvent l’œuvre de shamans en transe.

Patrimoine mondial - Hominidés de Sterkfontein

Publié à 15:07 par acoeuretacris Tags : patrimoine hominidés de sterkfontein
Patrimoine mondial - Hominidés de Sterkfontein

Crâne de Mrs. Ples

 

Sterkfontein (source forte en Afrikaans) est un site préhistorique et paléoanthropologique occupant un ensemble de grottes situé dans la province du Gauteng, au nord-ouest de Johannesburg, près de Krugersdorp, en Afrique du Sud. Le site a livré de nombreux fossiles d’hominidés disparus et des industries lithiques du Paléolithique inférieur.

Avec les sites archéologiques voisins de Swartkrans, Kromdraai et Wonder Cave, Sterkfontein a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2000 sous le nom de « Berceau de l’Humanité ».

La collecte de vestiges a débuté à la fin des années 1890 lorsque des carriers exploitant le calcaire dans lequel s’ouvrent les grottes ont remarqué la présence de fossiles et les ont signalés aux scientifiques. Ce n’est qu’à partir de 1936 que des fouilles méthodiques ont débuté, sous la direction de Raymond Dart et Robert Broom de l’Université de Witwatersrand.

 

Ces fouilles conduisirent à la mise au jour de nombreux fossiles d’hominidés. En 1936 fut découvert le premier australopithèque adulte, apportant énormément de crédit à la position de R. Dart concernant le statut d’ancêtre de la lignée humaine proposée pour le fossile de l’« enfant de Taung » publié en 1924.

Les fouilles s’interrompirent durant la Seconde Guerre mondiale. En 1947, R. Broom découvrit un crâne quasiment complet d’Australopithecus africanus femelle adulte (ou peut-être d’adolescent mâle). Il proposa un nouveau genre et une nouvelle espèce (Plesianthropus transvaalensis, le presque humain du Transvaal) mais cette appellation ne fut pas retenue. Le fossile devint relativement célèbre sous le surnom de Mrs. Ples. Son âge est estimé entre 2,6 et 2,8 millions d’années (Pliocène).

 

En 1997, un squelette quasiment complet d’hominidé fossile a été découvert grâce à Ronald J. Clarke : après avoir identifié différents fragments d’ossements correspondant au pied d’un hominidé dans les collections anciennes provenant du site, il demanda à ses assistants Stephen Motsumi et Nkwane Molefe de chercher dans la brèche encore en place dans la grotte les fragments complémentaires. En moins de deux jours, ils avaient identifié la section d’un tibia se raccordant avec les os du pied qu’ils avaient en main. Le fossile, surnommé « Little Foot », a pu être dégagé progressivement de sa gangue de brèche carbonatée et s’est révélé exceptionnellement complet. Son dégagement se poursuit à l’heure actuelle. Son âge est difficile à établir et les résultats varient en fonction des méthodes employées entre 2,2 et 4 millions d’années.

Les fouilles se poursuivent et le nombre de 500 fossiles d’hominidés découverts fait de Sterkfontein l’un des sites les plus riches au monde de ce point de vue.

Patrimoine mondial - Les Iles Galapagos -

Publié à 14:57 par acoeuretacris Tags : patrimoine galapagos
Patrimoine mondial - Les Iles Galapagos -

 

 

Flore des Galapagos


Surgies de l'océan il y a 4 millions d'années, les Iles Galapagos n'étaient, à l'origine, que de gros cailloux dépassant de la mer.
A ce moment, la roche volcanique, ne présentait aucune végétation, la terre étaiet à nu sans aucun organisme vivant.

La colonisation des îles Galapagos par les plantes

L'apparition de végétation sur une île d'origine volcanique a pu être étudiée à de multiples reprises dans l'histoire. L'éruption sur l'île de Krakatau en 1883, ainsi que l'apparition plus récente de l'île de Motmot en 1968 et en 1973, ont permis de répertorier les voies utilisées par la végétation pour conquérir un îlot.

Concernant les Galapagos, très éloignées du continent, la colononisation n'a pas été très rapide. Par voie maritime (un tronc d'arbre flottant par exemple) ou aérienne (accrochées aux pattes d'un oiseau) quelques graines sont parvenues jusqu'à l'archipel.

Un exemplaire seul a moins de chance de se développer.
La végétation a pu coloniser les îles si tant est que les plantes aient pu se reproduire ! Dans le cas de plantes hermaphrodites la colonisation est rapide : la plante elle-même s'autoféconde.
Dans le cas des plantes ioïques il est nécessaire d'avoir au minimum 2 représentants de l'espèce, un mâle et une femelle.

Des conditions favorables


Tous les végétaux et les plantes ne peuvent pas se développer sur l'archipel des Galapagos. Les conditions climatiques et géologiques doivent correspondre aux besoins de la flore.
On estime que ce sont les lichens, qui, les premiers, ont réussi à s'installer sur les îles. Ils n'ont en effet que peu de besoins et surtout pas besoin de terre : ils peuvent pousser sur du rocher d'origine volcanique.

412 espèces de plantes natives...


De manière générale la végétation originelle des Galapagos ne présente pas une grande diversité : on a dénombré seulement 412 espèces natives, dont 170 sont endémiques (elles n'existent nulle part ailleurs dans le monde). Sur les îles habitées par l'homme la plupart des plantes ont été importées de manière volontaire (195 espèces).

Les plantes  ci-dessous sont celles qui étaient présentes avant l'arrivée de l'homme.


Les cactus

 

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Cactus opuntia


 

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Cactus brachycereus


Plantes et Fleurs



Pourpier




Gloire velue du matin - (Isla Floreana)


Beach Glory morning - (Isla Santiago)



Horse Purslane - (Ile Bartolomé)


Pétunias des Galapagos -


Cyperus


Tiquilia nesiotica

Patrimoine mondial- Les Iles Galapagos-

Publié à 14:43 par acoeuretacris Tags : galapagos patrimoine
Patrimoine mondial- Les Iles Galapagos-

Otarie et son petit


Faune, animaux des Galapagos


Lorsque l'on évoque des Iles Galapagos les tortues et les iguanes sont les premiers animaux qui viennent à l'esprit. Il sont quasiment emblématiques de l'archipel.


Toutefois les Galapagos comptent un grand nombre d'espèces d'animaux, la présence de certaines étant très étonnantes sous cette latitude, comme le manchot ou l'otarie.



Comment les animaux sont arrivés sur les îles séparées du continent de presque 1000 kilomètres ?



Par les airs...


Les courants aériens peuvent transporter de petites charges au-dessus de l'océan. A l'aplomb de l'archipel, la condensation de l'air provoque leur chute.


- Pour les oiseaux la réponse est extrêmement simple, car eux seuls peuvent parcourir une aussi longue distance en volant évidemment.


- Pour les animaux plus légers comme les insectes, un courant aérien ascendant peut les déplacer sur plusieurs kilomètres et les relacher sur l'archipel sans dommages. Ils peuvent être également transportés par un autre animal, dans le plumage d'un oiseau par exemple.



Par la mer...


Les scientifiques ont réalisé des expériences pour connaître le temps nécessaire pour atteindre l'archipel des Galapagos. Ils ont calculé qu'en se laissant dériver, un objet flottant ou un animal peut parvenir aux Galapagos en deux semaines. Les courants de Humboldt ou de Panama amènent naturellement vers les îles.


- Les reptiles peuvent se retrouver, malgré eux, embarqués sur un tronc qui va dériver au fil des courants. Le radeau de fortune va finir par s'échouer sur une plage, libérant ainsi ses passagers clandestins.


- Un cas spécifique: les tortues terrestres ont tout simplement flotté en dérivant du continant vers l'archipel. Elles possèdent sous la carapace une poche d'air qui améliore leur flottaison. Elles peuvent survivre plusieurs mois sans s'alimenter.


Les animaux que vous pouvez voir actuellement aux Galapagos


Les reptiles


Tortue terrestre

Aux Galapagos les tortues terrestres peuvent peser jusqu'à 250 kg pour les mâles et seulement 50 kg pour les femelles...

Tortue marine


Quatre espèces de tortues marines aux Galapagos. La plus fréquente Chelonia mydas agassizi se nourrit d'algues et de palétuviers.


Lézard des laves

La femelle se reconnaît à la couleur rouge-orangée qu'elle arbore au niveau de la gorge.

Iguane terrestre


Les Iguanes terrestres se nourissent principalement d'herbes, de fleurs et des raquettes de cactus.

Iguane marin

Seul lézard marin au monde, l'iguane marin peut atteindre 1 mètre de long. Leur couleur se confond parfois avec les rochers sur lesquels ils se trouvent.
L'iguane marin plonge dans l'eau
et se nourrit des algues poussant sur les rochers.

Les mammifères

L'Otarie à fourrure, reconnaissable à ses petites oreilles apparentes. Le mâle peut peser jusqu'à 250 kg et la femelle 120 kg.

Les otaries sont toujours menacées !

Début 2008 une cinquantaine de cadavres d'otaries ont été retouvés sur l'Ile de Punta dans les Galapagos. L'enquête se poursuit mais la médecine chinoise semble être à l'origine de ce massacre. Déjà en 2001 une trentaine d'otaries avaient été retrouvées mortes : leurs parties génitales et leurs dents sont considérées comme des médicaments et aphrodisiaques par les chinois.

Les poissons


La Raie aigle


Le Requin à point blanche

Les crabes


Le crabe rouge et le crabe noir

Les insectes


Le criquet


L'araignée

Patrimoine mondial - Les Iles Galapagos-

Publié à 14:36 par acoeuretacris Tags : galapagos patrimoine
Patrimoine mondial - Les Iles Galapagos-

 

 

Mouette à queue d'aronde

 

Endémique, la mouette à queue d'aronde est reconnaissable à ses grands yeux noirs cerclés de rouge. Cette partie rouge lui sert de sonar pour chasser la nuit.

Les Oiseaux des Galapagos

Les oiseaux des Galapagos sont exceptionnels à plus d'un titre.
Vous serez surpris de la grande richesse d'espèces différentes qui vivent sur les îles, mais aussi du fait que la majorité des oiseaux se laissent approcher sans s'enfuir !
La plupart des espèces d'oiseaux des Iles Galapagos sont également endémiques, c'est-à-dire que l'espèce est unique et ne se trouve nulle part ailleurs dans le monde.


Les oiseaux marins


Oiseaux grands migrateurs, ces espèces migrantes sont habituées à parcourir de grandes distances en mer. Ce sont probablement les premiers à avoir colonisé les Iles Galapagos. Ils proviennent essentielement de l'Equateur, de la Colombie, du Pérou et même des Caraïbes. Un quart des espèces d'oiseaux marins est endémique.

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- le Manchot des Galapagos

 

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- la Mouette des laves

 

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- la Mouette à queue d'aronde


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- l'Albatros des Galapagos

 

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- la Grande Frégate

 

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- le Pélican

 

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- le Fou des Galapagos : Fou à pattes bleues, Fou à pattes rouges, Fou masqué

Les oiseaux du littoral et de la lagune

 

 

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- Le Grand Héron bleu

 

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- Le Héron des laves

 

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- Le Héron de nuit

 

 

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- L'Huitrier

 

 

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- Le Flamant rose



Les oiseaux terrestre

 

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- Les moqueurs des Galapagos

 

 

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- La tourterelle des Galapagos

 

 

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- La Fauvette Jaune ou Paruline

 

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- La Buse des Galapagos

 

 

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- Les Pinsons de Darwin

 

Patrimoine mondial - Les Iles Galapagos-

Publié à 11:43 par acoeuretacris Tags : patrimoine galapagos
Patrimoine mondial - Les Iles Galapagos-

Formation des îles et historique

Les Iles Galapagos sont souvent comparées à un paradis terrestre que la civilisation et l'Homme n'ont pas encore réussi à détériorer. Sans être complètement vierge, la plus grande partie des îles est maintenant protégée. Les flux de touristes sont canalisés et réglementés.
L'archipel est a été mis en lumière en 1835 par Charles Darwin lors de son périple à bord du Beagle. C'est lors de ce voyage que le célèbre naturaliste à élaboré et trouvé les preuves de l'évolution des espèces, en particulier grâce aux espèces de pinsons.

 

Situation géographique
Situé à moins de 1000 kilomètres à l'ouest de l'Equateur, en plein Océan Pacifique, le chapelet des Galapagos est constitué de 19 îles, 42 îlots et de plusieurs milliers de récifs. L'ensemble de l'archipel est d'une superficie de 8006 km².


Liste des 19 îles Galapagos : Baltra, Bartolomé, Darwin, Española, Fernandina, Floreana, Genovesa Island, Isabela, Marchena, North Seymour, Pinta, Pinzón, Rábida, San Cristóbal, Santa Cruz, Santa Fe, Santiago, South Plaza, Wolf.
 

 

La formation des Iles Galapagos

 
Des îles formées de volcans
Ce sont des îles d'origine volcanique qui ont émergé à partir du plateau basaltique depuis 4 millions d'années. Elle ne sont en aucune façon reliées à la masse continentale de l'Amérique du Sud. Les îles se sont donc constituées à partir de volcans surgis du fond de l'océan.
Les Galapagos sont l'un des "points chauds" du globe terrestre, qui sont des zones de fragilité de la plaque tectonique. Les fonds sous-marins sont fissurés et le magma en fusion qui est emprisonné en-dessous parvient à percer la croûte terrestre pour former un volcan. Celui-ci va mettre plusieurs millions d'années pour émerger et former une île.


Toutes les îles n'ont pas le même âge !
La plaque tectonique sur laquelle se trouve l'archipel, la plaque de Nazca, migre donc doucement (5 cm par an) vers l'est. Le point chaud des Galapagos étant, lui, fixe, les îles qui sont créées avancent vers l'est. La plus ancienne des îles est donc à l'est, San Cristobal, alors que les plus récentes sont à l'ouest comme Fernandina.


Histoire des Iles Galapagos
Il n'existe pas aux Galapagos de restes archéologiques de civilisations anciennes. On suppose donc que les îles n'ont pas été colonisées par l'homme dans les temps anciens. Perdues au milieu de l'océan, à presque 1000 km des côtes, la probabilité d'un accostage est très faible...

C'est en 1535 que Fray Thomas de Berlanga, envoyé en mission par le roi Charles Quint, découvre officiellement l'archipel des Galapagos. Les marins accostent, rencontrent des animaux étranges (tortues géantes, iguanes...) mais ne s'établissent pas sur les îles. Berlanga rapporte au roi une description des îles en insistant sur le côté sauvage des îles.

 

A partir de 1570 les îles commencent à être indiquées sur les cartes maritimes dont celle dessinée par Abraham Ortelius, en 1574, sous le nom de "Insulae de los Galopegoes". Etant souvent enveloppées de brume les îles sont également appelées à l'époque "Las encantadas" (Les "îles enchantées") : les navigateurs les voyant comme posées sur l'eau...

Jusqu'à la fin du 17ème siècle
les Galapagos vont servir de réservoir naturel d'eau et de nourriture pour les bateaux de passage. Boucaniers, baleiniers et pirates trouvent sur les îles des sources d'eau potable mais surtout les tortues géantes qu'ils embarquent comme source de nourriture "vivante".


Période noire pour l'archipel des Galapagose, la chasse à l'otarie et à la baleine se développent : certaines espèces sont totalement exterminées...

En 1807, un premier colonisateur s'installe sur l'île de Floréana, Patrick Watkins. Il établit un comptoir de commerce pour les bateaux de passage. Irlandais d'origine il cultive des patates et du tabac qui sont la base de son commerce.

En 1832, le colonel Ignacio Hernandez prend possession de l'archipel et les Galapagos deviennent propriété de l'Equateur. Toutes les îles sont renommées avec les noms espagnols que nous connaissons aujourd'hui.

 

Le plus célèbre touriste des îles sera, sans nul doute,Charles Darwinqui explore l'archipel en 1835. Etonné par la faune spécifique des îles, il étudie plus particulièrement les différentes espèces de pinsons qui s'y trouvent. Ses études lui permettront, à son retour, d'élaborer sathéorie de l'évolution des espècesà partir du processus desélection naturellequ'il a observé.

La colonisation des îles va s'accélerer, et en 1892 (400e anniversaire de la découverte des Amériques) qui prennent alors le nom d'Archipel de Colon.

Dès 1934 des lois sur la protection de l'archipel sont promulguées et une partie des îles est transformée en Parc National. La diversité n'est pour autant pas sauvée car durant la seconde guerre mondiale l'île de Baltra héberge une base aérienne américaine. Des soldats ne trouveront pas mieux que de s'entrainer au tir sur des iguanes terrestres : certaines espèces sont exterminées !

En 1959 c'est l'ensemble de l'archipel qui est déclaré Parc National et la fondation Darwin est créée à Bruxelles. Cette fondation a pour objectif de chercher des fonds pour la sauvegarde de la biodiversité des Galapagos. La station Darwin est construite en 1960 pour étudier et protéger la faune et la flore des îles.

Création en 1968 du service du Parc National des Galapagos qui donne les limites des zones touristiques afin de canaliser les visiteurs et d'enrayer les contaminations venues de l'extérieur (graines, animaux...).

Pour les même raisons, le gouvernement équatorien délimite en 1986 une réserve marine de 40 miles marins autour des îles.

En 1978 les Galapagos sont le premier site a être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Les roches - L'anthracite -

Publié à 11:27 par acoeuretacris Tags : roches anthracite
Les roches - L'anthracite -

UN CARBONATE FORMÉ À L'ÂGE PALÉOZOÏQUE SUPÉRIEUR

 

Qu'est-ce que l'anthracite? Qu'est-ce qui peut bien le différencier du charbon, un combustible honni depuis une bonne cinquantaine d'années?

Les questions ont été posées au groupe Géologica. Selon M. Gaudreault, l'anthracite est un carbonate présent dans le sol. Les composantes ont été formées à l'âge paléozoïque supérieur et sont faites d'accumulation de débris d'une forêt marécageuse, de racines, de débris végétaux, etc. L'anthracite est composé de 92 à 97 p. cent de carbone et de 0 à 8 p. cent de matières volatiles. Il est noir et brillant et ne tache pas les doigts. On l'utilise comme combustible en industrie et dans les édifices publics tels que des écoles, des hôpitaux, des bureaux et des bases militaires aux États-Unis et en Europe.

L'anthracite, tout comme le charbon, a perdu de sa notoriété depuis une cinquantaine d'années à cause des risques environnementaux causés surtout par son association au charbon possédant un taux élevé de souffre, soit de 1 à 5 p. cent.

On dit de l'anthracite qu'il est "environnementalement sain" car il est composé de très peu de souffre, à peine 0,5 p. cent. Il dégage peu ou pas de fumée durant la combustion et ne produit pas de dépôts de créosote, contrairement au bois, aux particules de bois et au mazout. De plus, la quantité de cendres découlant de la combustion est moindre,
car le produit se consume presque entièrement. L'anthracite s'allume difficilement et brûle doucement, laissant paraître une petite flamme bleue. "Il y a plusieurs avantages à chauffer à l'anthracite. D'une part, parce que c'est un produit moin polluant que le bois ou l'huile. En outre, le nombre de B.T.U. produites durant la combustion de ce produit est beaucoup plus élevé qu'avec les autres systèmes (en fait, on parle de trois pour un). Toutes les études démontrent que ce combustible est plus efficace et plus économique".

Pas moins de 95 p. cent de l'anthracite produit aux États-Unis provient des mines de l'état de la Pennsylvanie et se retrouve dans des chaudières du New Jersey et de l'État de New York. L'an dernier, on a vendu plus de trois millions de tonnes d'anthracite aux États-Unis et sept millions de tonnes en France. Les autre principaux pays producteurs sont la Colombie, la Russie et la Chine. Dans les états de la Nouvelle-Angleterre, on a constaté que les factures de chauffage était de 40 à 60 p. cent moins élevées que celles des systèmes alimentés par d'autres sources d'énergie telles le gaz propane, l'électricité, le mazout, et les particules de bois.

 

  Les avantages naturels de l'anthracite :

L'anthracite est un charbon pur et extrêmement concentré. L'anthracite exige moins de manutention et produit plus de chaleur (BTU) au pouce cube que n'importe quel autre combustible.

 

L'anthracite à un coût compétitif :

 

L'anthracite est un carbonate élevé de combustion propre; il brûle à un haut degré - 28 millions de BTU par tonne. Ainsi les coûts par millions de BTU sont significativement bas comparativement au coût par millions de BTU du gaz, de l'huile, de l'électricité, de cordes de bois ou de granules de bois.

 

L'anthracite offre un confort inégalable :

Le haut degré de chaleur combiné à la radiation fait de l'anthracite le combustible le plus propre, le plus efficace et la source de chaleur la plus confortable disponible. Avec l'utilisation de l'anthracite, les problèmes respiratoires, qui peuvent être causés par le chauffage au bois, sont inexistants.

 

Sans fumée :

L'anthracite ne produit ni suie, ni goudron, ce qui rend l'entretien de la cheminée d'une évidente simplicité puisqu'aucune présence de créosote ne se forme dans la cheminée ce qui par le fait même élimine tout danger de feu de cheminée.

 

La simplicité de l'anthracite :

L'anthracite est très différent de ce que l'on a connu par le passé. Pour un chauffage supérieur dans un poêle ou un foyer encastré, l'anthracite surpasse le gaz, l'huile, le bois et les granules de bois. Un sac de 20 kilos d'anthracite peut vous donner jusqu'à 36 heures d'autonomie toujours en prenant en considération la grandeur et l'isolation de votre maison. Quand vient le temps du nettoyage de votre poêle, la majorité des distributeurs offrent ce service.

 

 

L'anthracite et l'environnement :

L'anthracite est bon pour l'environnement, non seulement pour les émissions dans l'air mais aussi pour les mines. D'après le département de l'environnement de la Pennsylvanie, 98% des permis émis pour exploiter les mines l'anthracite sont remis dans l'état original et des arbres sont plantés. Plus de 30 000 arbres ont été plantés en plus de payer 0,35$ pour chaque tonne d'anthracite au département de l'environnement pour améliorations. Aujourd'hui, avec les systèmes de chauffage à haute intensité, vous pouvez dormir tranquille en ce qui concerne l'environnement. Tous ces produits sont transportés et ensachés au Québec. Les réserves d'anthracite aux États-Unis sont présentes pour plus de 500 ans. Reconnue comme étant un combustible qui rencontre les lois de la pollution des années 2000 publié par (EPA) American Protection Environnemental.

 

 

Les roches - L'Amphibolite -

Publié à 11:20 par acoeuretacris Tags : roches amphibolite
Les roches - L'Amphibolite -

Une amphibolite est une roche métamorphique à amphiboles et plagioclases du métamorphisme général (mésozone à catazone), à clivages médiocres et texture assez massive, vert sombre.

Elle est essentiellement constituée de cristaux d'amphibole, plus ou moins ordonnés dans les plans de schistosité (structure granoblastique à cristaux trapus, nématoblastiques à cristaux aciculaires) ; peu ou pas de quartz ; feldspaths (plagioclases) toujours présents mais plus ou moins abondants , parfois groupés en lits (amphibolites rubanée). L'Amphibolite est également constituée de cristaux de Corindon caracterisé par son relief fort en LPNA.(LPNA est un sigle signifiant Lumière Polarisée Non Analysée, parfois défini par lumière naturelle. Permet aux géologues ou pétrochimistes de voir et d'identifier le clivage, le relief et la biréfringence des minéraux étudiés.)

 

Les amphibolites dérivent de pélites calcareuses, de marnes détritiques, de roches volcano-sédimentaires, de basalte, de spilites, de diorites, et de gabbros. La roche amphibolite était utilisée parfois comme arme, hache vers -5000bc, par exemple en Europe Centrale.(information dans Barry Cunliffe -dictionnaire de la préhistoire)

Les roches - L'ambre -

Publié à 10:34 par acoeuretacris Tags : roches ambre
Les roches - L'ambre -

L'ambre doré, avec des couleurs changeantes, du jaune citron au brun sombre, souvent de couleur miel, est une oléorésine fossile sécrétée par des conifères, entre autres utilisée dans l'industrie et pour la fabrication d'objets ornementaux.

 

Bien que non minéralisé, il est parfois vu et utilisé comme une gemme. Il existe quatre autres « gemmes » organiques : les perles (la nacre), le jais, l'ivoire, et le corail (en particulier le rouge et le noir). C'est la gemme la plus légère des cinq et aussi la plus tendre (par opposition au diamant qui est le plus dur).

 

L'ambre se porte en bijou depuis l'Antiquité, tantôt sommairement serti d'un fil de fer, tantôt savamment travaillé comme pendentif.

 

Son nom provient de l'arabe anbar (?anbar, ??†??, ambre gris de ?an?bir, ??†??? , cachalot), mais le mot désignait primitivement l'ambre gris (qui est lui une concrétion intestinale du cachalot utilisée en parfumerie).

Son appellation grecque élektron (ελεκτρωυ) est à l'origine du terme « électricité », suite à la découverte par Thalès de ses propriétés électrostatiques (la triboélectricité). Les Turcs se servaient de ces propriétés pour séparer certaines fibres de la paille. Il est tiède au toucher, par opposition au verre, qui est froid. Une autre étymologie donnerait pour origine l’électrum (« matière jaune »), alliage d'or et d'argent

Le mot ambre a deux synonymes succin et carabé qui désigne l'ambre utilisée autrefois en médecine, ce dernier mot est lui aussi d'origine arabe.

 

 

Les roches - L'Alios -

Publié à 10:17 par acoeuretacris Tags : roches alios
Les roches - L'Alios -

L’alios est un grès typique des Landes de Gascogne, qui s’est formé par concrétion dans les dépôts sédimentaires, ou les sables amenés par le vent. C'est une roche résultant de la cimentation des grains de sable et graviers par des hydroxydes de fer, d’aluminium et de manganèse, ainsi que de la matière organique.

Il se forme quand les conditions physico-chimiques sont réunies, à savoir percolation des eaux de pluie et remontée saisonnière de la nappe phréatique, favorisant la descente des composés organiques et l’apport de fer

 

La garluche, ou pierre des Landes, a un faciès plutôt gréseux, c'est un minerai de fr, état évolué de l’alios, qui a longtemps servi pour la construction, et en tant que de matière première à l’industrie du fer dans les Landes de Gascogne.

Les garluches n’ont plus gère d'usage de nos jours et demeurent un problème pour certains exploitants agricoles qui doivent faire exploser cette couche d'alios afin de pouvoir utiliser leur terrains convenablement. La présence d'alios fut aussi un problème quand il a été question de creuser tout un réseau de crastes (fossés de drainage de la Lande) à partir de la seconde moitié du XIXe siècle et également après les incendies des années 1950 qui ont ravagé la moitié de la forêt landaise.

Dans les alluvions fluviaux du Miocène, surtout dans le sud de la Gascogne, Chalosse et Béarn, le faciès de l'alios présente des poudingues plutôt avellanaires dont le ciment est également ferreux. Dans certaines régions, c'est la seule ressource pour la construction.

 

Les débris végétaux (pin maritime, bruyères...) libèrent un acide organique qui attaque l'argile et libère la silice, l'alumine et le fer. Les éléments ainsi créés se déposent sur les grains de sable. Lorsque le fer devient plus important il joue un rôle de catalyseur et provoque un ciment, un liant dans le sable formant des zones dures et compactes d'alios.


L'alios composé de sable, d'aluminium, de silice et de fer est imperméable. Il peut être profond ou superficiel selon la qualité du sol. Lors de travaux du sol, l'alios reste un problème : en effet, il est difficilement fissurable et reste un obstacle auquel s'ajoutent la tourbe et parfois donc l'argile.

 

Très présent dans les Landes (autour du bassin d'Arcachon par exemple), on retrouve des plaques d'alios gréseux sur le bord des plages, celles-ci ont été déterrées par la force des vagues.

 

Le terme alios est un mot aquitanien, conservé en gascon et adopté par le monde scientifique. Il porte localement divers noms selon son faciès. On trouve pèiragrith en Chalosse et Béarn, garluisha ou tube dans les landes de Gascogne.

Le terme garluche vient du gascon garluisha, dérivé de la racine prélatine *kar / *gar et un suffixe dépréciatif. Son sens littéral est « la mauvaise pierre ». La garluche est également connue sous les noms gascons de pèira nhòga ou pèira de lana.

 

Cette pierre est utilisée depuis l’époque aquitano-romaine pour la construction des habitations et des monuments (églises de Biscarrosse, de Cazaux ou de Bonnut par exemple. La plupart du temps les constructions sont recouvertes d'enduit car cette roche devient friable avec les intempéries. Les pyramides délimitant la sauveté de Mimizan, érigées au début du XIe siècle et toujours visibles, ont été bâties en garluche.

Au XVIIIe siècle,une activité sidérurgique basée sur l’utilisation de la garluche s’est développée, des forges utilisant la garluche étaient déjà établies à Pontenx-les-Forges et Uza (40). Au XIXe siècle, les forêts situées le long des vallées permettaient de produire le charbon de bois nécessaire au fonctionnement des hauts-fourneaux. Ceux-ci étaient installés sur des ruisseaux qui fournissaient l'énergie hydraulique nécessaire pour actionner les marteaux-pilons qui servaient à broyer la garluche et à travailler le métal incandescent. Il existait ainsi, dans la vallée de la Leyre, six forges qui produisaient chacune annuellement une centaine de tonnes de fonte et autant de fer forgé. On en comptait cinq autres sur le Ciron, une sur l'Estrigon et huit sur les ruisseaux côtiers. Elles ont commencé à décliner vers 1850 du fait de la surexploitation des forêts et de l’épuisement des gisements de garluche. La construction du chemin de fer leur a été fatale en permettant la diffusion de produits plus compétitifs provenant des grands bassins sidérurgiques. La sidérurgie landaise perdura jusqu’au début du XXe siècle, avant qu’elles ne soient supplantées par les hauts-fourneaux à houille.

Les besoins en garluche ont été tels, pour la construction, le pavage des routes et l’alimentation des forges (malgré une concentration médiocre en fer) que tous les gisements importants sont maintenant épuisés. De nos jours, la garluche a cessé d’être employée comme matériau de construction. Toujours très recherchée, elle est utilisée principalement à des fins décoratives.

 

Les landes de Gascogne sont un pays plat, mal drainé et les sols constitués de matériaux sédimentaires sont très pauvres. L'origine des sables landais est éolienne, et les limites de la plaine sédimentaire des Landes sont très franchement marquées.

On peut ainsi estimer que l’épandage du sable sur les Landes de Gascogne a eu lieu principalement au Pléistocène supérieur, entre 126 000 et 11 430 ans BP et tout particulièrement aux alentours de 18 000 ans BP, ce qui est relativement récent.

Après l'épandage du sable, c'est une phase de modelage du terrain qui a suivi, avec la formation de dunes dans la plaine landaise. Plus tard, la végétation fixera ce paysage, et il y aura formation d'un grès ferrugineux dans les couches superficielles de la couverture sableuse: les alios et garluches.