bonne nuit

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Bonne soirée

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omment bien peindre avec un pistolet à peinture ?

Publié à 12:00 par acoeuretacris
omment bien peindre avec un pistolet à peinture ?
Pour des travaux importants, vous pouvez louer un pistolet à air comprimé avec compresseur monté sur roulettes. Pour les meubles, volets et la plupart des travaux de peinture courants, utilisez un pistolet électrique à compression. Ce type de pistolet est plus bruyant qu’un modèle à air comprimé, mais il est beaucoup moins salissant.

Assurez vous que la puissance du pistolet et le gicleur conviennent à la peinture utilisée et au travail à faire. Portez un masque et installez-vous dans un local bien aéré, à l’écart de toute flamme nue. Ne dirigez surtout jamais vers vous le jet d’un pistolet haute pression ; la peinture pourrait traverser votre peau. Protégez les surfaces voisines avec un plastique fixé au ruban-cache. Si possible, suspendez l’objet ou placez le de manière à pouvoir le peindre entièrement sans le déplacer.

Tenez le pistolet à peinture à 50 ou 60cm de la surface à peindre. Faites d’abord un essai sur un morceau de bois ou de carton pour affiner tous les réglages. La peinture doit toujours être pulvérisée de face. Déplacez le pistolet sans le faire osciller avec le poignet. Votre bras doit se déplacer en même temps que le pistolet, en le maintenant toujours à la même distance. Peignez par bandes successives horizontales ou verticales en mordant à chaque fois d’un tiers sur la bande précédente. A chaque passage, débordez un peu de chaque côté de l’objet pour bien peindre les extrémités. Peignez en deux couches minces pour éviter les coulures.

Dès que vous avez fini, videz le réservoir à peinture du pistolet, nettoyez le au solvant et remplissez le partiellement de ce même solvant que vous allez pulvériser pour nettoyer les tubulures et la buse.

Dois-je traiter ma terrasse en bois tous les ans ?

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Dois-je traiter ma terrasse en bois tous les ans ?
Au départ, ça dépend de plusieurs facteurs. Tout d’abord, ça dépend de l’essence de bois avec laquelle est faite votre terrasse… Une terrasse en teck peut très bien ne pas être traitée, mais avec le temps elle va grisonner.
Le teck est une essence qui coûte chère, il est plutôt conseillé un bois plus dure comme l’ipe… Une terrasse en bois s’entretient au même titre qu’un carrelage. Il convient de la laver avec du savon et de la rincer à l’eau. Un sol en bois propre est par nature antidérapant.

Il existe sur le marché de nombreux produits pour le traitement des terrasses. (huiles, résines à base d’eau, vernis…) Chacun donnera une finition différente. Pour le teck, il existe des produits de traitement spécifiques, le mieux étant le vernis bateau… mais très cher.
La fréquence du traitement sera surtout définie en fonction de l’orientation et de l’environnement de votre terrasse. En règle générale, le bois s’entretient annuellement quand il est soumis aux intempéries…

Le carrelage de cuisine doit-il être traité de façon spéciale ?

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Le carrelage de cuisine doit-il être traité de façon spéciale ?
Le carrelage de cuisine ne doit pas suivre un traitement spécial, mais il est recommandé de suivre certains conseils avant de faire votre choix.
Il faut en premier bien choisir son revêtement de sol. Dans une cuisine, les grès sont très résistants, les terres cuites légèrement plus fragiles mais d’un aspect très séduisant. Les carreaux de ciment se pigmentent de coloris très variés…
Ensuite il est très important de s’attarder sur la résistance du carrelage. Pour pouvoir juger de la résistance, il y a un classement UPEC qui s’applique au carrelage. Le (U) définit la résistance à l’usure, le (P) au poinçonnement, le (E) à l’eau et le (C) aux produits chimique. Plus le chiffre qui suit la lettre est élevé, plus la résistance à ces différents facteurs est grande.
L’idéal pour une cuisine est de choisir un carrelage U3 P2 E2 C2 .
Les grès émaillés bénéficient en plus d’un classement particulier. (Groupe 3 ou 4 pour les cuisines et les escaliers).

Favorites Royales - Gabrielle d'Estrées, la presque reine

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Favorites Royales - Gabrielle d'Estrées, la presque reine
Jamais favorite ne fut aussi près de devenir reine de France !! Elle née en 1571, son enfance fut "endeuillé" par la départ de sa mère, Françoise de la Bourdaisière qui s'enfuit avec son amant laissant son mari avec ses quatre enfants lorsqu'elle avait 10 ans. Gabrielle fut élevée par sa tante Isabelle. Belle "comme une perle", elle se fit remarquer par Roger de Saint-Lary de Bellegarde dont elle tomba amoureuse. Il était l’ami et le Grand Ecuyer d’Henri IV à qui il décrivit sa fiancée. Le roi, charmé de par la description de Gabrielle voulu la rencontrer et tomba fou amoureux de la belle. Mais "l'ange" se refuse au roi qui a 20 ans de plus et demeure la maîtresse de Bellegarde. Gabrielle va jusqu’à dire au roi qui se montre insistant auprès d’elle qu’elle ne l’aimera jamais. C'est son père qui lui fait comprendre les avantages d'être maîtresse du roi .Sa tante Isabelle de Sourdis avoue également à Gabrielle que Bellegarde ne doit pas tenir beaucoup à elle puisqu’il a cédé la dame de son cœur à son roi. Ce serait une manière de se venger de lui que de devenir la favorite d’Henri IV. Pour la dégager de la tutelle de son père Antoine d’Estrées, le roi marie Gabrielle avec Nicolas d’Armeval seigneur de Liancourt en avril 1592. On ne sait pas exactement quand Gabrielle devint la maîtresse d’Henri IV, probablement entre 1591 et 1592. Cependant, le bel ange est toujours la maîtresse de Bellegarde qui manque à plusieurs reprises d’être surpris par Henri dans le lit de sa maîtresse. Avec l'assassinat de sa mère le 9 juin 1593, Gabrielle sombre dans un profond chagrin et s'engage pour de bon avec Henri IV.

Ce serait sur les conseils de sa favorite que le roi se serait converti à la religion catholique en 1593. Après la naissance du premier enfant que Gabrielle donne à Henri IV, le roi fait entreprend de faire annuler l’union de sa favorite pour « impuissance » de l’époux. Nicolas d’Armeval –qui avait eu des enfants d’un premier mariage- doit alors prétexter une chute de cheval qui l’aurait dés lors empêché de pouvoir consommer sa seconde union. Gabrielle prétend s’être mariée à la demande de son père, ignorant le problème physique de son mari. Le 24 décembre 1594, le bel ange est libre. Dans son testament, le seigneur de Liancourt avouera avoir menti pour ne pas déplaire à son roi et reviendra sur toutes les affirmations qu’il fit et qui ont abouti à l’annulation de son union avec la demoiselle d’Estrées. Malgré son rang de favorite royale, Gabrielle est toujours la maîtresse de Bellegarde –certains murmurent que le fils qu’elle vient de mettre au monde est le sien- que le roi marie avec Anne de Bueil pour l’éloigner pour de bon de celle qu’il aime. Bientôt, le bel ange reçoit le titre de marquise de Montceaux. Après cela, Henri IV demande également l’annulation de son mariage avec Marguerite de Valois (la reine Margot). Mais le pape ne l'accepte que si le roi n’épouse pas sa maîtresse et avance le nom d’une parente, Marie de Médicis. Henri refuse et poursuit son aventure avec Gabrielle que tout le monde nomme "la presque reine". Mais la jeune femme n'est pas aimée du peuple car elle est la cause de nombreuses dépenses (robes, bijoux). Henri et Gabrielle auront trois enfants :
-César (1594-1665) duc de Vendôme
-Henriette-Catherine (1596-1663) Mlle de Vendôme
-Alexandre (1598-1629) religieux

Le couple voit déjà en César le futur roi de France qui deviendra dauphin une fois le mariage de ses parents prononcé. Quant à Marguerite de Valois, elle n’acceptera jamais que « la putain du roi » prenne sa place sur le trône de France. La reine consent à l’annulation de son mariage avec Henri IV si le roi épouse une princesse digne de son rang tandis queGabrielle d’Estrées se comporte déjà comme la future souveraine. En 1595, Diane d’Andouins -première favorite d'Henri IV- revient à la cour pour recommander son fils Antoine au roi et se fait humilier par la favorite. En 1597, Henri installe son bel ange dans un hôtel relié au Louvre par un passage privé, permettant aux amants de se voir souvent. En juillet, Gabrielle est faite duchesse de Beaufort. L’année suivante, d’un côté le roi laisse entrevoir à sa maîtresse l’idée d’un mariage entre eux et d’un autre côté, il entreprend des négociations avec l’Italie pour la main de Marie de Médicis, ce qui déplait fort à Gabrielle. Au début de l’année 1599, le roi tombe malade et la duchesse le soigne avec tendresse. Il n’en faut pas plus à Henri IV pour déclarer qu’avec ou sans l’accord du pape, il épousera Gabrielle. Néanmoins, il trouve sage de quitter sa maîtresse durant la semaine sainte. Le roi pense que ce geste fera plier le pape. Le mariage est prévu pour la Saint-Quasimodo. Avec beaucoup de peine et de noirs pressentiments, Gabrielle quitte Henri le 6 avril 1599 pour Paris tandis que le roi demeure à Fontainebleau. La future reine est enceinte de sept mois. Elle y retrouve sa sœur Diane et rend visite à un banquier italien, Sébastien Zamet. Le 8 avril, la duchesse de Beaufort dîne chez Zamet qui la traite en reine. Après avoir mangé un citron (ou une orange), Gabrielle se sent mal et se rend compte qu’elle va accoucher prématurément. Prévenu, le roi ne se déplace pas, pensant qu'il est trop tôt. Le 9, Gabrielle est au plus mal, et les médecins doivent lui arracher du ventre un fils mort-né. Dans la nuit du 9 au 10, le bel ange perd la vue et l'ouïe avant d'être prise de convulsions qui la défigurent. Informé, Henri IV veut aller la retrouver mais on lui déconseille car Gabrielle est à l’agonie, méconnaissable. Elle meurt au matin du 10 avril sans avoir revu son amant.

Certains pensent alors que Gabrielle fut empoisonné par ce citron, et qu'il y avait eu un complot mené par les conseillé du roi qui détestaient Gabrielle et voyaient déjà des conséquences néfastes pour la France si Henri IV épousait sa maîtresse. Dans les rues de Paris, le peuple laisse exploser sa joie à l’annonce de la mort de la duchesse et murmure que Gabrielle d’Estrées avait fait un pacte avec le diable et qu’elle en est morte. Dés qu’il a su que sa fille n’était plus, Antoine d’Estrées vint prendre toutes ce qui avait appartenu à celle-ci (meubles, bijoux) tandis qu’Henri IV pleurait son amour perdu. Ironie du sort, à l’annonce de son mariage avec le roi, Gabrielle avait dit « Il n’y a plus que dieu et la mort du roi pour m’empêcher d’être reine de France » : ce fut dieu qui frappa.

Favorites Royales - Françoise-Athénaïs de Montespan, favorite passionnée de Louis XIV

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Favorites Royales - Françoise-Athénaïs de Montespan, favorite passionnée de Louis XIV
Le 5 octobre 1640, Diane de Grandsaigne, épouse du duc de Mortemart Gabriel de Rochechouart, met au monde son troisième enfant, une fille prénommée Françoise. La famille de Françoise est en étroite relation avec la cour : le duc de Mortemart est gentilhomme de la chambre du roi, son épouse est dame d’honneur de la reine Anne d’Autriche et le frère aîné de Françoise, Louis-Victor est le compagnon de jeu du jeune Louis XIV. La jeune fille s’entend à merveille avec sa sœur aînée Gabrielle. La famille s’agrandira encore de deux filles : Marie-Christine et Marie-Madeleine. Vers l’âge de 12 ou 13 ans, Françoise entre au couvent Sainte-Marie à Saintes pour y recevoir une bonne éducation. Elle y apprend le latin, un peu de grec, le français, l’histoire et tout ce qui est nécessaire à une jeune fille de la noblesse dans le grand monde. Mademoiselle de Mortemart sort du couvent en 1660. A cette date, elle fréquente les prestigieux salons de préciosité de Paris et fait sensation de par sa beauté et son intelligence. Elle y gagne le surnom d’Athénaïs (la jeune femme était dite aussi belle qu’Athéna). Sa mère obtient de la reine-mère Anne d’Autriche que sa fille entre la cour comme demoiselle d’honneur de la future duchesse d’Orléans, belle-sœur de Louis XIV. Françoise-Athénaïs (désormais, seule sa famille l’appellera encore Françoise, Mlle de Mortemart préférant son prénom d’Athénaïs) fait ses premiers pas à la cour à l’âge de 20 ans sous le titre de Mademoiselle de Tonnay-Charente.

En 1662, la jeune femme vit une histoire d’amour qui va se transformer en drame : elle est amoureuse du marquis Louis-Alexandre de Noirmoutiers qui a déjà demandé sa main quand il est impliqué dans un duel ou il perd son ami le marquis d’Antin. Le duel est un acte puni de mort par le roi et Louis-Alexandre doit s’exiler en Espagne puis au Portugal. Athénaïs vit très mal le départ précipité de son fiancé qu’elle ne reverra jamais. Elle se rapproche de Louis-Henry de Pardaillan de Gondrin marquis de Montespan et frère du défunt marquis d’Antin. Le 28 janvier 1663, Athénaïs épouse l’ami de son ex-fiancé et devient marquise de Montespan. Deux enfants naîtront de cette union : Marie-Christine (1663-1675) et Louis-Antoine duc d'Antin (1665-1736). Très vite, le mariage bas de l’aile : le marquis de Montespan s’endette dans sa passion du jeu et des paris et doit vendre ses biens ainsi que les bijoux de son épouse pour subvenir aux besoins des enfants. Dès que sa fille atteint l’âge de 3 ans, Françoise-Athénaïs l’envoie chez la mère de son époux pour qu’elle y reçoive une éducation religieuse et qu’elle ne manque de rien car le ménage à du mal à joindre les deux bouts et vit sur des crédits. En 1664, Athénaïs avait quitté le service de la duchesse d’Orléans pour devenir dame d’honneur de la reine Marie-Thérèse d’Autriche grâce à l’intervention de Monsieur le duc d’Orléans, frère du roi. A la cour, la marquise de Montespan est admirée pour sa grande beauté, sa grâce lorsqu’elle participe à des ballets, son intelligence vive ainsi que pour sa conversation. Elle s’y est faite une amie en la personne de Louise de la Vallière, maîtresse de Louis XIV. Cette dernière invite souvent Athénaïs à lui rendre visite lorsque le roi est chez elle car Mademoiselle de la Vallière sait que son amie a l’art de divertir le monarque. Louis XIV est lui aussi charmé par la finesse d’esprit de la marquise et par sa beauté naturelle. Athénaïs devient la nouvelle maîtresse du roi dès 1667. La duchesse de la Vallière servira de paravent à cet amour jusqu’à ce que le roi obtienne la séparation des époux Montespan en 1673. Ce dernier qui au début semblait fort bien s’accommoder de la situation, entra dans une folle colère quand il s’aperçut qu’Athénaïs était de nouveau enceinte et qu’il n’était pas le père de l’enfant. Il promettait de se venger ! Un jour il force la porte de la marquise à la cour et se fit jeter dehors par les gardes. Louis XIV exila le marquis dans sa province en 1669. Ce dernier emmène avec lui son fils le jeune Louis-Antoine. Sur ses terres, il fait passer son épouse pour morte et porte le deuil. Jusqu’en 1673, la duchesse de la Vallière fait figure de favorite officielle. Si à la cour, plus personne n’ignore qu’Athénaïs de Montespan est devenue la nouvelle maîtresse de Louis XIV, peu savent qu’elle en a déjà eu plusieurs enfants quand le 20 décembre de cette année, le roi légitime ceux qui ont survécus. La marquise aura en tout sept enfants du souverain :
- Louise-Françoise (1669-1672)
- Louis-Auguste (1670-1736) duc du Maine
- Louis-César (1672-1683) comte de Vexin
- Louise-Françoise (1673-1743) Mlle de Nantes puis duchesse de Bourbon
- Louise-Marie-Anne (1674-1681) Mlle de Tours
- Françoise-Marie (1677-1749) Mlle de Blois puis duchesse d’Orléans
- Louis-Alexandre (1678-1737) comte de Toulouse

Pour s’occuper de ses enfants illégitimes, Athénaïs engage en 1670 comme gouvernante Françoise d’Aubigné, veuve du poète Paul Scarron. C’est sa chère sœur Gabrielle –devenue Mme de Thianges- qui lui a conseillé cette femme discrète et aimant les enfants. En 1674, tandis que la duchesse de la Vallière quitte la cour pour le Carmel, Mme Scarron et les enfants légitimés viennent habiter à la cour près du roi et d’Athénaïs. La marquise de Montespan apprécie beaucoup Françoise Scarron pour sa conversation, son intelligence et le soin qu’elle a de ses enfants. Les deux femmes s’entendent comme les meilleures amies du monde. En 1674, Athénaïs parle au roi pour Françoise qui désire une terre : Louis lui donne Maintenon mais fait également de la gouvernante de ses enfants la marquise de Maintenon. Dés lors, les rapports entre les deux marquises deviennent tendus. Mme de Maintenon se permet d’aller contre les ordres d’Athénaïs concernant ses enfants et passe de plus en plus de temps avec le roi. Les disputes entre la favorite et la gouvernante se multiplient. Louis XIV envoie parfois son ministre de la guerre pour les réconcilier. Il dira avoir plus de mal à installer la paix entre les deux femmes qu’en Europe ! En 1675, la marquise de Montespan et le roi doivent se séparer car l’Eglise refuse de confesser Françoise-Athénaïs tant qu’elle attire le scandale sur elle. Le roi prend des petites maîtresses : Mme de Ludres, la princesse de Soubise...Mais en 1676, Louis XIV se remet avec Mme de Montespan. De leurs retrouvailles « naissent Mlle de Blois et le comte de Toulouse ». Mais cette fois Françoise de Maintenon refuse de s’occuper des deux derniers enfants d’Athénaïs car elle et le roi sont revenus sur la promesse de séparation qu’ils avaient faite à l’Eglise. Mme de Montespan supporte de moins en moins Françoise qui s’approprie ses enfants, plus particulièrement le duc du Maine.

Parallèlement, c’est sous « le règne » d’Athénaïs que les arts (musique, théâtre) s’affirment car la marquise soutient Molière, Lully, Racine...la période de gloire du Roi-Soleil correspond justement aux années durant lesquelles la marquise de Montespan régnait en reine à la cour. Mais Athénaïs vieillit et elle le sait. Elle voit également que Mme de Maintenon insite le roi à se détourner d’elle pour revenir à la reine sans quoi dieu le punira. Françoise-Athénaïs met alors sous le nez de Louis XIV une jeune fille, Mademoiselle de Fontanges, demoiselle d’honneur de la duchesse d’Orléans. Cette jolie Marie-Angélique est d’une rare beauté mais assez naïve sans grande conversation. Le roi courtise la jeune fille d’à peine 17 ans mais semble épris d’elle plus que la marquise de Montespan ne le voudrait. En 1680, Athénaïs est éclaboussé car l’affaire des poisons : on la soupçonne d’avoir usé de philtres d’amour pour conserver le cœur du roi, d’avoir voulu faire empoisonner Marie-Angélique de Fontanges et d’avoir participé à des messes noires avec sacrifices d’enfants. Louis XIV fait taire toutes les accusations contre la marquise mais celle-ci perd à jamais la confiance et l’amour du roi. En 1681, Mademoiselle de Fontanges meurt et les rumeurs d’empoisonnement reprennent. Pour arrêter les soupçons, Louis XIV continu à rendre visite à Athénaïs mais celle-ci sait fort bien que le roi ne l’aime plus et que Françoise de Maintenon est devenue sa maîtresse. Mme de Montespan reste à la cour pour ses enfants puis se retire en 1691 à l’abbaye de Fontevrault (où seront envoyées bien plus tard les filles de Louis XV) dirigée par sa sœur Marie-Madeleine. Athénaïs créé également le couvent de Saint-Joseph à Paris qui accueille des personnes âgées pauvres et des enfants. Délaissant ses belles toilettes, elle se rapproche de dieu par la prière et le jeune. En 1700, la marquise acquiert le château d’Oiron où elle s’installe en 1704 après la mort de Marie-Madeleine. Françoise-Athénaïs de Rochechouart Mortemart de Montespan mourut à Bourbon-l’Archambault le 28 mai 1707 à 66 ans.

Favorites Royales - Françoise de Maintenon, l'épouse secrète du Soleil

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Favorites Royales - Françoise de Maintenon, l'épouse secrète du Soleil
Françoise d’Aubigné née à Niort le 24 novembre 1635 à conciergerie du Palais de Justice. Son père, Constant d’Aubigné y est incarcéré pour le meurtre de sa première épouse et de son amant. Sa seconde femme, Jeanne de Cardillac lui a déjà donné deux fils : Constant (1629-1648) et Charles (1634-1703). Jeanne ayant obtenu le droit de rester auprès de son époux, elle met au monde son dernier enfant derrière les barreaux. Le bébé est baptisé Françoise en l’honneur de son parrain, François de la Rochefoucauld. La famille d’Aubigné est sans le sou et c’est la tante paternelle de Françoise, Louise-Arthémise épouse du seigneur de Villette, qui prend soin de la fillette à partir de 1638 jusqu’en 1643. C’est en elle que Françoise trouvera une véritable mère, Jeanne d’Aubigné n’aimant pas vraiment sa fille la considérant comme un poids dans sa vie déjà bien difficile. Françoise a 8 ans lorsque sa famille la reprend, Constant étant sorti de prison et s’étant mis en tête d’aller faire fortune en Guadeloupe. Une fois sur place, il abandonne vite femme et enfants pour retourner en France chercher des appuis financiers, son aventure aux Amériques se révélant un échec. En 1647, Jeanne et ses enfants sont de retour en France. C’est pour apprendre la mort de Constant. La famille de Françoise vit alors dans la misère. La fillette et son frère Charles en sont réduits à aller demander un peu de nourriture aux portes des couvents. Françoise n’oubliera jamais cette époque où elle se sentait humiliée sans cesse. En 1648, Louise-Arthèmise se propose de reprendre François ainsi que son frère aîné Constant, Charles ayant était placé comme page ailleurs. Chez les Villettes, Françoise est très proche du jeune Philippe tandis que sa tante la considère comme son cinquième enfants. La mort tragique par noyade de Constant n’émut pas sa jeune sœur qui était peu attaché à ce frère qui semblait s’être attaché l’amour exclusif de leur mère. A la fin de l’année, Françoise est retirée à son nouveau foyer par Mme de Neuillant, mère de sa jeune marraine, Susanne de Baudéan (future maréchale de Navailles). Cette dernière s’offusque que Françoise soit dans une famille huguenote et compte en faire une bonne catholique. La jeune fille sera mise chez les ursulines de Niort quelques mois où elle trouva en la sœur Céleste une seconde mère qui parvint à la faire pencher du côté catholique quoiqu’on ne puisse dire que Françoise fut un jour tout à fait huguenote. Retirée ensuite du couvent, Françoise doit travailler telle une domestique pour sa fausse tante qui avare, l’habille en pauvrette et lui fait garder les oies. En 1650, Mme de Neuillant se rend à Paris pour préparer le mariage de Susanne. Elle y emmène Françoise pour la déposer aux ursulines de Paris afin qu’elle y termine son éducation religieuse. Au début de l’année 1651, Françoise rencontre Paul Scarron, un poète infirme qui, séduit par la jeune fille timide lui propose de la doter afin qu’elle rentre en religion ou de l’épouser ! Connaissant son avarice, ce n’est pas Mme de Neuillant qui procurerait à Françoise une dote pour se faire religieuse ou pour se marier. On pense que Françoise optera pour la première proposition de Scarron, elle préféra « l’épouser plutôt qu’un couvent ». Chose qui fut faite le 4 avril 1652 à Paris. Françoise d’Aubigné a alors 16 ans, Paul Scarron en compte presque 42 ! Pour l’occasion, on est parvenu à retrouver Jeanne d’Aubigné qui signa une procuration pour le mariage de sa fille…auquel elle ne vint pas. On perd ensuite toute trace de la mère de Françoise qui passe pour être décédée peu après.

Chez Scarron, des personnes de hauts rangs se fréquentent. Françoise tient ainsi salon et apprend à plaisir à travers sa conversation. Elle ne répond pas aux quelques billets galants qu’elle reçoit mais elle est ainsi assurée d’avoir un avenir après la mort de Scarron en formant un réseau de connaissance autour de sa personne. En effet, viennent chez Scarron la haute société : le maréchal d’Albret, le marquis de Villarceaux, les Richelieu….Françoise y fait bientôt la connaissance de Ninon de Lenclos qui passe pour avoir eu dans son lit tous les gentilshommes de Paris. Le 6 octobre 1660, Paul Scarron meurt, laissant son épouse de 25 ans dans la misère. Françoise, couverte de dettes voit ses bien saisis et doit se retirer au couvent des Hospitalière. Elle bénéficie d’une faible pension accordée par Anne d’Autriche grâce à l’appuie de ses amies rencontré à l’hôtel d’Albret, Mmes d’Heudicourt et de Montespan. Désormais veuve, Françoise n’a plus que sa bonne réputation comme bien. Mariée à un homme malade et vieux, elle ne l’a jamais humilié ou trompé, ce qui lui apporte l’estime de tous. Elle rend service à tout le monde et ne demande jamais rien. Cependant, maintenant que Scarron est mort, Françoise répond plus favorable aux attentes du marquis de Villarceaux : il est probable qu’elle fut sa maîtresse de 1661 à 1663. En 1668, Françoise fait ses premiers pas à la cour lors d’une fête à Versailles à laquelle Athénaïs de Montespan l’a invité. Cette année là justement, Françoise prend en charge la petite Louise d’Heudicourt. Son entourage peut voir combien Mme Scarron s’occupe des enfants avec tendresse et dévouement. Ainsi, en 1669, Mme de Montespan demande à Françoise de bien vouloir prendre soin secrètement de l’enfant qu’elle à mis au monde en mars et dont le père se trouve être Louis XIV !Françoise accueille bientôt un second bébé de la marquise, un fils, en mars 1670. Elle élève les enfants illégitimes du roi comme si ils avaient étaient les siens se faisant le plus discrète possible pour ne pas attirer l’attention. Même ses amis ignorent ses activités au service du roi. A partir de 1672, date à laquelle Mme de Montespan donne un troisième enfant au roi, les bâtards de Louis XIV sont réunis dans une maison à Vaugivard. Pour éloigner les soupçons, Françoise continu à prendre avec elle la petite Louise d’Heudicourt ainsi qu’un petit garçon prénommé Toscan. Ce dernier serait un fils illégitime de son frère Charles bien que certains historiens se demandent si Toscan ne serait pas le propre fils de Françoise issu d’une liaison coupable. Quoiqu’il en soit cet enfant mourut à l’âge de 7 ans.

En 1674, une fois que Louis XIV a légitimé ses bâtards, Françoise Scarron vient vivre à la cour en tant que gouvernante des enfants de Sa Majesté et de la marquise de Montespan. Mais Françoise supporte de moins en moins les colères d’Athénaïs qui lui reproche de s’accaparer ses enfants et plus particulièrement le duc du Maine. En effet, Louis-Auguste, né en 1670 souffre d’un problème de jambes qui demande des soins particuliers et plusieurs traitements lourds. Louis XIV adore ce fils et prend régulièrement des nouvelles de sa santé. Il le confiera à plusieurs reprises à Françoise qui l’emmène faire des cures à Barèges. Par conséquent, le monarque passe de plus en plus de temps avec la gouvernante. Ce fils que Mme Scarron nomme « mon Mignon » finira par détester sa mère. En 1675, le roi titre Françoise marquise de Maintenon et lui assure un revenu confortable. Pour certains, à ce moment, Louis XIV commença à porter un grand intérêt à Françoise. En 1679, le roi prend une nouvelle maîtresse, Angélique de Fontanges. Bien que relation fût courte, elle sonna la fin du règne de la marquise de Montespan. L’année suivante, Françoise de Maintenon quitta son service auprès d’Athénaïs pour devenir dame d’atout de la dauphine Marie-Christine de Bavière. Elle essaya ensuite de rapprocher le roi de la reine Marie-Thérèse pour son Salut. Après la mort de celle-ci, la marquise de Maintenon épousa secrètement le roi dans la nuit du 9 au 10 octobre 1683. Françoise s’intéressa de très près à toutes les affaires politiques et militaires du royaume. Si elle s’occupe su Salut du souverain, elle s’inquiète également de celui des membres de sa famille. Ainsi, elle enlève à son cousin protestant Philippe de Villette, sa fille, Marthe-Marguerite pour lui donner une éducation catholique. Françoise la mariera en 1686 avec le comte de Caylus. Considérant son frère Charles et son épouse, incapables d’élever convenablement leur fille unique Françoise-Charlotte, Mme de Maintenon leur retire sa nièce et se charge de son éducation comme si elle était sa propre fille. Elle épousera en 1698 le duc du Noailles.

En 1686, elle crée avec le roi l’établissement de Saint-Cyr, qui accueillait les jeunes filles pauvres de la noblesse afin de les préparer à leur vie de femme, d’en faire de bonnes épouses. Cependant, les années passantes, les règles de Saint-Cyr se durciront et l’établissement prit des allures de véritable couvent. Quant à son mariage avec le roi, c’est un échec. Plus les années passeront et moins Louis et Françoise se supporteront ! Néanmoins, le roi ne peut se passer de son épouse morganatique qu’il appelle « Votre Solidité ». Mme de Maintenon trouva une fille en la personne de Marie-Adélaïde de Savoie qui épousait en 1696 le petit fils de Louis XIV, le duc de Bourgogne. La jeune fille finie par l’appeler « ma tante ». Hélas, l’âge avançant, la petite fille espiègle devint une jeune fille capricieuse aux dires de Françoise qui s’arrangeait toujours pour cacher les débordements de sa protégée à Louis XIV. En 1712, la variole emporta la duchesse de Bourgogne puis son époux. Louis XIV et la marquise de Maintenon éprouvèrent un vif chagrin, peut être le plus gros qu’ils n’avaient jamais eu tant ils étaient attachés à Marie-Adélaïde. Les dernières années sont celle d’un vieux couple. A la mort de roi en 1715, Françoise partie pour Saint-Cyr où elle mourut le 15 avril 1719.



Bisous...

Publié à 12:00 par acoeuretacris

bonne journéee

Publié à 12:00 par acoeuretacris